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Encyclopédie Médico-Chirurgicale 36-973-A-11

36-973-A-11

Autoévaluation
Décompensations respiratoires
des bronchopathies chroniques obstructives
© 2003 Editions Scientifiques et Médicales Elsevier SAS. Tous droits réservés.

Questions
I III
¶ Dans les décompensations des ¶ Dans les décompensations des
bronchopneumopathies chroniques obstructives (BPCO) bronchopneumopathies chroniques obstructives
A - L’exacerbation des phénomènes inflammatoires bronchiques
A - Les troubles de l’élocution sont un signe de gravité de la dyspnée
aggrave le travail des muscles respiratoires
B - L’aggravation des phénomènes inflammatoires est toujours liée B - La respiration à lèvres pincées participe à l’autopression
à la présence d’une infection bactérienne associée expiratoire positive (PEP) et permet de limiter le collapsus
expiratoire
C - L’hypoxémie aggrave la défaillance des muscles respiratoires
D - L’hypoxémie est essentiellement liée à l’existence d’un shunt C - La cyanose des doigts témoigne d’un taux d’hémoglobine non
anatomique oxygénée de plus de 10 g/100 mL
E - L’hypoxémie est surtout liée à l’aggravation des inégalités des D - La radiographie de thorax doit être systématique
rapports ventilation / perfusion E - L’encéphalopathie respiratoire peut s’accompagner d’un astérixis

II
IV
¶ Dans les décompensations des
bronchopneumopathies chroniques obstructives ¶ Lors des décompensations des bronchopneumopathies
A - Il existe une désaturation veineuse en oxygène, secondaire à une
chroniques obstructives
plus grande consommation périphérique d’oxygène par les muscles A - Il existe une relation entre le degré d’hypercapnie et le volume
respiratoires expiratoire maximal seconde (VEMS)
B - L’augmentation du débit cardiaque a un effet délétère sur B - Il existe une relation entre la PaO2 et le VEMS
l’oxygénation
C - Pour l’identification des germes résistants, les prélèvements
C - Aucun trouble de la diffusion alvéolocapillaire n’a été mis en
protégés distaux ont les meilleures sensibilités et spécificités
évidence
D - Une oxygénation à fort débit peut entraîner une hypoventilation D - En l’absence de foyer infectieux pulmonaire, l’étude
alvéolaire bactériologique des sécrétions bronchiques est indispensable
E - Il existe une forte augmentation de l’activité neuromusculaire E - Les seuils de positivité des examens bactériologiques des
inspiratoire prélèvements bronchiques ont été validés

Toute référence à cet article doit porter la mention : Autoévaluation. Décompensations respiratoires des bronchopathies chroniques obstructives. Encycl Méd Chir (Editions Scientifiques et Médicales Elsevier SAS, Paris, tous droits
réservés), Anesthésie-Réanimation, 36-973-A-11, 2003, 4 p.
36-973-A-11 Décompensations respiratoires des bronchopathies chroniques obstructives Anesthésie-Réanimation

V C - Parmi les bronchodilatateurs, la théophylline est celui qui a l’effet


bronchodilatateur le plus puissant
¶ Lors des décompensations des bronchopneumopathies D - La zone d’efficacité de la théophylline est comprise entre 8 et
chroniques obstructives 15 ng·mL–1
A - En l’absence de signes cliniques de détresse respiratoire, quand E - Les corticoïdes peuvent améliorer significativement le VEMS des
le VEMS après bronchodilatateur est supérieur à 40 % du chiffre bronchopathies décompensées
théorique, le retour au domicile peut se faire sans risque
B - Une amélioration du VEMS inférieure à 100 mL au deuxième
jour de traitement est un facteur de pronostic défavorable VIII
C - Il faut environ 1 semaine pour obtenir le retour des débits
expiratoires aux chiffres précédant l’exacerbation A - L’antibiothérapie entraîne une amélioration significative du débit
D - Le pneumothorax est la cause la plus fréquente de de pointe, de la durée de l’exacerbation et des scores
décompensation aiguë symptomatiques
E - Les germes les plus souvent isolés dans les pneumopathies B - La ventilation assistée non invasive (VANI) permet de diminuer
infectieuses sont les bacilles Gram– chez les BPCO en décompensation la pression transdiaphragmatique
et l’activité électromyographique du diaphragme
C - L’adjonction d’une PEP extrinsèque même proche de la PEP
VI intrinsèque aggrave l’hyperinflation thoracique
A - Devant la décompensation d’une BPCO sans cause évidente, il D - Le masque nasal est plus efficace que le masque facial
faut évoquer une embolie pulmonaire E - Les patients ayant un tabagisme actif ont un risque accru de
B – Chez ces patients, la performance de l’angioscanner pour le surinfection à Haemophilus
diagnostic d’embolie pulmonaire est bonne
C - Les modificateurs de la toux et de l’expectoration peuvent
aggraver l’encombrement bronchique IX
D - La supériorité des bêta-sympathomimétiques sur les
anticholinergiques est démontrée au cours des décompensations des A - Les patients ayant un VEMS de base inférieur à 50 % font plus
BPCO non spastiques fréquemment des bronchites à Pseudomonas et à Haemophilus
E - En nébulisation à fortes doses, les anticholinergiques sont plus B - La durée recommandée de l’antibiothérapie au cours des
efficaces que les bêta-sympathomimétiques sur le VEMS et le débit exacerbations de BPCO est de 21 jours
de pointe C - La FiO2 en fonction du débit d’oxygène sur des lunettes nasales
peut être calculée par la formule suivante : FiO2 = 20 % + (4 × débit
d’O2)
VII
D - Les rechutes précoces sont définies par une aggravation
A - Les bêta-agonistes peuvent aggraver transitoirement l’hypoxémie respiratoire dans l’année qui suit le début de la décompensation de
B - À forte dose, quand la bronchodilatation maximale a été obtenue, la BPCO
l’association de plusieurs bronchodilatateurs permet d’améliorer E - Le taux de rechute est plus important chez les patients souffrant
encore le débit de pointe de BPCO qui ont un traitement de fond par la théophylline

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Anesthésie-Réanimation Décompensations respiratoires des bronchopathies chroniques obstructives 36-973-A-11

Questions et réponses
I B - La respiration à lèvres pincées participe à l’auto-pression
expiratoire positive (PEP) et permet de limiter le collapsus
expiratoire
¶ Dans les décompensations des
bronchopneumopathies chroniques obstructives (BPCO) Vrai
C - La cyanose des doigts témoigne d’un taux d’hémoglobine non
A - L’exacerbation des phénomènes inflammatoires bronchiques oxygénée de plus de 10 g/100 mL
aggrave le travail des muscles respiratoires
Faux : 5 g/100 mL
Vrai
D - La radiographie de thorax doit être systématique
B - L’aggravation des phénomènes inflammatoires est toujours liée
Faux : la radiographie est indiquée s’il existe une fièvre associée à une
à la présence d’une infection bactérienne associée
douleur thoracique ou à un foyer de râles crépitants
Faux
E - L’encéphalopathie respiratoire peut s’accompagner d’un astérixis
C - L’hypoxémie aggrave la défaillance des muscles respiratoires
Vrai
Vrai
D - L’hypoxémie est essentiellement liée à l’existence d’un shunt
anatomique IV
Faux
E - L’hypoxémie est surtout liée à l’aggravation des inégalités des ¶ Lors des décompensations des bronchopneumopathies
rapports ventilation/perfusion chroniques obstructives
Vrai : dans certains territoires mal ventilés, la perfusion reste A - Il existe une relation entre le degré d’hypercapnie et le volume
importante, participant à l’effet shunt. Le volume de l’espace mort est expiratoire maximal seconde (VEMS)
aussi augmenté Vrai
B - Il existe une relation entre la PaO2 et le VEMS
II Faux
C - Pour l’identification des germes résistants, les prélèvements
¶ Dans les décompensations des protégés distaux ont les meilleures sensibilités et spécificités
bronchopneumopathies chroniques obstructives Vrai
D - En l’absence de foyer infectieux pulmonaire, l’étude
A - Il existe une désaturation veineuse en oxygène, secondaire à une bactériologique des sécrétions bronchiques est indispensable
plus grande consommation périphérique d’oxygène par les muscles
respiratoires Faux
Vrai E - Les seuils de positivité des examens bactériologiques des
prélèvements bronchiques ont été validés
B - L’augmentation du débit cardiaque a un effet délétère sur
l’oxygénation Faux
Faux : l’augmentation du débit cardiaque favorise l’oxygénation
tissulaire
V
C - Aucun trouble de la diffusion alvéolocapillaire n’a été mis en
évidence ¶ Lors des décompensations des bronchopneumopathies
Vrai chroniques obstructives
D - Une oxygénation à fort débit peut entraîner une hypoventilation
A - En l’absence de signes cliniques de détresse respiratoire, quand
alvéolaire
le VEMS après bronchodilatateur est supérieur à 40 % du chiffre
Vrai théorique, le retour au domicile peut se faire sans risque
E - Il existe une forte augmentation de l’activité neuromusculaire Vrai
inspiratoire
B - Une amélioration du VEMS inférieure à 100 mL au deuxième
Vrai jour de traitement est un facteur de pronostic défavorable
Vrai
C - Il faut environ 1 semaine pour obtenir le retour des débits
III expiratoires aux chiffres précédant l’exacerbation
Vrai
¶ Dans les décompensations des
D - Le pneumothorax est la cause la plus fréquente de
bronchopneumopathies chroniques obstructives
décompensation aiguë
A - Les troubles de l’élocution sont un signe de gravité de la dyspnée Faux : la cause la plus fréquente est la bronchite aiguë d’origine
Vrai bactérienne, virale ou à germes apparentés

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36-973-A-11 Décompensations respiratoires des bronchopathies chroniques obstructives Anesthésie-Réanimation

E - Les germes les plus souvent isolés dans les pneumopathies Vrai : la durée optimale est de 10 à 15 jours et la posologie préconisée
infectieuses sont les bacilles Gram – est de 0,5 à 1 ng · kg–1 d’équivalent de prednisolone
Faux : le germe le plus souvent retrouvé est le Streptococcus
pneumoniae (43 %). En revanche, les bacilles à Gram négatif sont
rarement isolés VIII
A - L’antibiothérapie entraîne une amélioration significative du débit
de pointe, de la durée de l’exacerbation et des scores
VI symptomatiques
Vrai : l’amélioration maximale est obtenue lorsque le patient présente
A - Devant la décompensation d’une BPCO sans cause évidente, il
les trois critères suivants : apparition ou augmentation de la dyspnée,
faut évoquer une embolie pulmonaire
apparition d’une expectoration et surtout si elle est purulente
Vrai : la pathologie thromboembolique est fréquente au cours des B - La ventilation assistée non invasive (VANI) permet de diminuer
BPCO, favorisée par l’âge, la stase veineuse, l’insuffisance chez les BPCO en décompensation la pression transdiaphragmatique
ventriculaire droite, l’hypoxie et la polyglobulie et l’activité électromyographique du diaphragme
B – Chez ces patients, la performance de l’angioscanner pour le Vrai
diagnostic d’embolie pulmonaire est bonne
C - L’adjonction d’une PEP extrinsèque, même proche de la PEP
Vrai intrinsèque, aggrave l’hyperinflation thoracique
C - Les modificateurs de la toux et de l’expectoration peuvent Faux
aggraver l’encombrement bronchique
D - Le masque nasal est plus efficace que le masque facial
Vrai Faux : le masque facial permettrait de limiter les fuites aériques,
D - La supériorité des bêta-sympathomimétiques sur les facteur d’échec de la VANI
anticholinergiques est démontrée au cours des décompensations des E - Les patients ayant un tabagisme actif ont un risque accru de
BPCO non spastiques surinfection à Haemophilus
Faux : contrairement à l’asthme Vrai
E - En nébulisation à fortes doses, les anticholinergiques sont plus
efficaces que les bêta-sympathomimétiques sur le VEMS et le débit
de pointe IX
Faux : l’efficacité des deux produits est similaire
A - Les patients ayant un VEMS de base inférieur à 50 % font plus
fréquemment des bronchites à Pseudomonas et à Haemophilus
VII Vrai
B - La durée recommandée de l’antibiothérapie au cours des
A - Les bêta-agonistes peuvent aggraver transitoirement l’hypoxémie exacerbations de BPCO est de 21 jours
Faux : la durée recommandée est de 7 à 10 jours
Vrai : ce phénomène est attribué à un effet inotrope positif qui
aggraverait l’effet shunt C - La FiO2 en fonction du débit d’oxygène sur des lunettes nasales
peut être calculée par la formule suivante : FiO2 = 20 % + (4 × débit
B - À fortes doses, quand la bronchodilatation maximale a été
d’O2)
obtenue, l’association de plusieurs bronchodilatateurs permet
d’améliorer encore le débit de pointe Vrai
Faux D - Les rechutes précoces sont définies par une aggravation
respiratoire dans l’année qui suit le début de la décompensation de
C - Parmi les bronchodilatateurs, la théophylline est celui qui a l’effet la BPCO
bronchodilatateur le plus puissant
Faux : c’est dans les 15 jours
Faux
E - Le taux de rechute est plus important chez les patients souffrant
D - La zone d’efficacité de la théophylline est comprise entre 8 et de BPCO qui ont un traitement de fond par la théophylline
15 ng·mL–1
Vrai
Vrai
E - Les corticoïdes peuvent améliorer significativement le VEMS des
bronchopathies décompensées Rédaction par le conseil éditorial.

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