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Fiche Pédagogique

Classe 4e/3e
Grammaire de phrase: la subordonnée infinitive.
Activité: observation,découverte ,manipulation et synthèse.
Corpus de phrase:
1-J’entends sangloter les fontaines.
2-J’ai vu les enfants sauter de joie.
3-On vit quelqu’un s’enfuir.
Consignes
a- lis et souligne dans chaque phrase la subordonnée introduite par le verbe à l’infinitif.
b-donne le nom de cette subordonnée et identifie sa fonction.
c-dis si ces subordonnées sont introduites par un subordonnant.
d-fais l’analyse logique de la 2ème phrase.
e- fais une synthèse
Résultats attendus
a-soulignons les subordonnées introduites par le verbe à l’infinitif
P1- sangloter les fontaines P2- sauter de joie P3- s’enfuir
b-la subordonnée introduite par un verbe à l’infinitif est appelée subordonnées infinitive. Elles
sont COD du verbe de la principale
c-Ces subordonnées ne sont pas introduites par un subordonnant.
d-Faisons l’analyse logique de la 2ème phrase
P2 : j’ai vu les enfants : Proposition principale
Sauter de joie : proposition subordonnée infinitive, complément d’objet direct du verbe de la
principale.

e-Synthèse : La subordonnée infinitive


Comme la complétive par que, la subordonnée infinitive est une complétive, qui joue un
rôle de complément d’objet. Mais, contrairement à la complétive par que, aux nombreuses
fonctions, l’infinitive ne peut être que complément d’objet direct. Elle n’est introduite par aucun
subordonnant. On rencontre la complétive infinitive après des verbes de sensation (voir,
entendre, sentir...), après des semi-auxiliaires (faire, laisser) et après voici.
Son sujet, un nom (ou son groupe, ou son équivalent), est très souvent inversé. Quand le
sujet est un pronom personnel ou interrogatif, il précède le verbe dont dépend la complétive.
Quand le sujet est un pronom relatif, on a une relative doublée d’une infinitive. (Sylvie, / que
j’avais vue grandir, / était pour moi comme une sœur.

Grammaire de phrase : La subordonnée participiale


Activité: observation ,découverte,manipulation et synthèse
Corpus de phrases :
a-Le repas terminé, on se leva de table.
b-Le rideau tombé, il se fit un grand silence.
Consigne
1-lis et souligne dans chaque phrase la subordonnée contenant le participe passé.
2-donne le nom de cette subordonnée et identifie sa fonction.
3-dis si ces subordonnées sont introduites par un subordonnant.
4-fais l’analyse logique de la 2ème phrase.
5-dis ce que tu retiens.
Résultats attendus
1-soulignons dans chaque phrase la subordonnée contenant le participe passé
P1 : Le repas terminé P2 : Le rideau tombé
2-cette subordonnée est appelée subordonnée participiale. Elles sont complément circonstanciels
de temps
3-cette subordonnée n’est pas introduite par un subordonnant.
4-faisons l’analyse logique de la 2ème phrase :
P2 : il se fit un grand silence : Proposition principale Le rideau tombé : Proposition
subordonnée participiale, complément circonstanciel de temps du verbe de la principale.

5-Synthèse :
Comme la complétive infinitive, la subordonnée participiale n’est introduite par aucun
mot de subordination. Elle se reconnaît à deux signes : – son verbe est au mode participe ; La
tanche rebutée, il trouva un goujon. – et ce verbe a un sujet propre (sans autre fonction dans la
phrase) ; à ne pas confondre donc avec le participe épithète détachée (lequel n’a pas de sujet
propre). Le corbeau (ayant été) trompé, / le renard ricana. (proposition participiale). Elle précède,
suit ou coupe la proposition dont elle dépend. Le rideau tombé, / il se fit un grand silence.
La subordonnée participiale joue le rôle d’une véritable subordonnée circonstancielle, qui
serait pour ainsi dire elliptique ; mais elle n’a que quatre des sept nuances circonstancielles
possibles. – le temps : Les parts (ayant été) faites, / le lion prit la parole. – la cause : La direction
ayant décidé le gel des salaires, / les syndicats lancent un appel à la grève. (= Parce que la
direction a décidé...). – la concession : La pluie ne cessant pas, / tout Brest se promenait dans les
rues. (= Bien que la pluie ne cessât pas...) – la condition. Nous quitterons le port demain, / le
temps le permettant. (= si le temps le permet) « À demain, disait une voix. – Dieu voulant ! »
répondait grand-mère.
Certaines subordonnées participiales sont devenues des expressions figées dans lesquelles
il devient difficile d’analyser des propositions. le cas échéant – séance tenante – toutes affaires
cessantes cela dit (fait, étant) – ce nonobstant – moi vivant – Dieu aidant dimanche excepté
(excepté le dimanche) – l’été durant (durant l’été) toute honte bue – toutes choses égales
d’ailleurs le cachet de la Poste foi.

Réinvestissement

Fais l'analyse logique des phrases suivantes:


1-je vois ma sœur pleurer de joie.
2-le père rentré , ce fut une tristèsse pour les enfants.

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