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COURS D’ECONOMIE

Séance 1 : Introduction & Courants de pensée

I. Introduction générale

L’économie ou l’économie politique ou la science économique : étudie la manière dont les ressources rares
sont employées pour la satisfaction des besoins illimités des hommes vivant en société (Edmond Malinvaud,
1977). Elle s’intéresse principalement à la production, à la distribution et à la consommation.

Des OMD aux ODD


Après de multiples crises économiques, les nations unies et près de 193 pays du monde ont élaboré huit (08)
Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD) dès 2000 pour répondre aux problèmes
socioéconomiques comme la pauvreté, la faim, le manque d’éducation etc. Ces objectifs, ayant arrivés à
échéance, en 2015 n’ont pas pu être atteint puisque le monde enregistrait encore plus de 800 millions de
personnes extrêmement pauvres. L’ONU a mis sur place d’autres objectifs plus dynamiques contenus dans
l’Agenda 2030 et qui contient au total dix-sept (17) Objectifs de Développement Durable (ODD). Ces
objectifs s’appuient sur trois (03) piliers fondamentaux :
- Le pilier social : « ne laisser personne de côté », « une éducation de qualité pour Tous » ;
- Le pilier économique : « atteindre une croissance économique durable » ;
- Le pilier environnemental : « lutter contre toute forme de pollution ».
L’idée est d’atteindre un développement soutenable ou durable c’est-à-dire, un développement qui répond
aux besoins des individus à l’instant présent sans compromettre les générations futures à répondre aux leurs
(Rapport de Brundtland, 1987).

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Il est à noter que chaque Etat de son côté, élabore aussi des objectifs ou des politiques pertinentes devant
améliorer la condition économique des populations. Généralement, chaque pays est se doit d’atteindre les
objectifs de croissance économique, de plein emploi, d’équilibre extérieur et de stabilité des prix (Nicolas
Kaldor, 1931) car ces objectifs s’accompagneraient des gains économiques sur la nation toute entière.

Ainsi, ce cours d’économie abordera en détails les chapitres suivants, car pertinentes pour toute politique
économique :

- La croissance économique ;
- Le progrès technique et les innovations ;
- Les cycles et les crises ;
- Le marché du travail ;
- Le commerce international ;
- L’Etat ;
- Les inégalités ;
- Les déséquilibres de la concurrence.

Pour ce faire, nous passerons en revue de quelques grands courants de pensée.

II. Quelques grands courants de pensée

1. Les physiocrates et les classiques

- Chef de file des physiocrates : François Quesnay (Tableau économique, 1758) : promotion de
l’agriculture grâce à la terre (source de richesse) et l’Etat n’intervient pas. Les physiocrates réagissent
contre les mercantilistes car l’objectif de la vie n’est pas l’enrichissement mais le bonheur.

- Chef de file des classiques (économie libérale) : Adam Smith (Richesse des nations, 1776) : l’économie
n’a pas besoin d’être régulée, elle s’auto-régule grâce à la main invisible. Chaque individu, en

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recherchant son intérêt personnel, œuvre non intentionnellement pour l’intérêt général ; l’Etat
n’intervient donc pas et seuls l’accroissement des facteurs de production (travail et capital), la division
du travail et le libre-échange accroit les richesses des nations.

- La loi de la population de Malthus (Essai sur le principe de la population, 1798) : la population suit une
évolution géométrique alors que les ressources suivent une progression arithmétique.

- La théorie de la répartition de Ricardo (Principes de l’économie politique et de l’impôt, 1817). Cette


théorie se fonde sur la valeur travail, la valeur d’échange des marchandises dépend de la quantité de
travail nécessaire pour les produire.

2. Les néoclassiques

- Jean Baptiste Say (1767 – 1832) : la loi des débouchés, les produits s’échangent contre les produits, la
monnaie n’est pas créatrice de richesses mais elle facilite les échanges ; l’offre crée sa propre demande.
-
- Walras et Pareto (1848 – 1923) dans l’équilibre général : en situation de concurrence pure et parfaite,
l’économie est en équilibre ; s’il existe trois marchés et que deux sont équilibres, le troisième l’est
nécessairement.

3. Les keynésiens

- Chef de file : Keynes (Théorie générale, 1936) : l’Etat doit intervenir, le chômage n’est pas volontaire
et l’économie est constamment en déséquilibre. Seul l’Etat peut venir à bout en jouant sur la politique
budgétaire (augmenter les dépenses publiques ou réduire les impôts – politiques de relance).
- Faire une recherche sur les postkeynésiens (Devoir).

4. Les monétaristes.
- Milton Friedman : l’inflation est un réel problème.

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