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SANTE PUBLIQUE ET NUTRITION

COMMUNAUTAIRE
PROF MALONGA KAJ FRANCOISE
PROF MBUTSHU LUKUKE HENDRICK
ABDUL MAHURIDI
ILUNGA MPOYI TABITA
MATUNGULU MATUNGULU CHARLES
MAKAN A MAWAW PAUL
MUJINGA ILUNGA WINNIE
MUSAU NKOLA ANGELE
PLAN
• INTRODUCTION
• CHAP I : Les groupes et les familles d’aliments
• CHAP II : Les besoins énergétiques
• CHAP III : Anthropométrie et Surveillance nutritionnelle
CHAP IV : La physiologie digestive
INTRODUCTION

• nutrition: aliment ( bonne santé et effectué


correctement son travail).
• L’organisme humain a besoin d’énergie qui lui est
apportée au quotidien par l’alimentation pour assurer
l’être et le mouvement.
OBJECTIF GENERAL

• Quantifier les problèmes nutritionnels d’une population et émettre un avis


scientifique sur le plan nutritionnel.
OBJECTIFS SPECIFIQUES
• Décrire les trois groupes d’aliments et les familles
alimentaires
• déterminer les besoins nutritionnels d’un individu ou
d’une communauté
• définir la surveillance nutritionnelle et l’anthropométrie
• Expliquer la physiologie digestive
DEFINITION DES CONCEPTS
• 0.1 La nutrition
• Science qui étudie la relation de l’être humain avec ce
dont il se nourrit.
• Science non exacte : dimensions scientifiques (la
physiologie, la biologie, la biochimie, la psychologie,
l’anthropologie, la sociologie …), ainsi que toutes les
sciences de la production et la fabrication des aliments
et l’économie (passation de marchés et la réalisation des
stratégies).
0.2 L’alimentation

• L'alimentation est le domaine de tout ce qui se rapporte


à la nourriture permettant à un organisme vivant de
fonctionner, de survivre.
0.3 L’aliment
• L’aliment ou nourriture est un élément d’origine végétal
ou animal consommé par des êtres vivants à des fins
énergétique et nutritionnel ( liquide = boissons).
• Qualité d’un aliment : hygiénique et non toxique .
• Exemples des différents aliments :
0.4 La sécurité alimentaire
• L’accès à la quantité et à la qualité suffisante d’aliments dans
le ménage .
• 0.5 Les nutriments
• Sont des substances directement utilisables par l’organisme
(les éléments constitutifs de l’organisme et de l’énergie
indispensable à la vie).
0.6 La ration alimentaire
• Est la quantité d’aliments ingérés pendant 24 heures
pour couvrir les besoins énergétique et protidique
journalières.
• Exemple :
• Matin : bouillie de manioc +arachide +banane fruit +eau.
• mangue
• Midi : poisson fumé+ oseille (tomates, sel, épices, huile)
+Bukari +eau.
• papaye
• Soir : patates douces + arachide grillé +eau.
CHAPITRE I. LES GROUPES ET FAMILLES D’ALIMENTS.

• Les aliments énergétiques (les glucides et les lipides),


• les aliments de construction (les protéines),
• les aliments de protections (les vitamines et les
minéraux).
Les aliments énergétiques
• Les glucides
• l’énergie à l’organisme ( glucose; carburant rapidement utilisable )
• stockés dans le muscle et foie sous forme de glycogènes (insuline,
transformé en glucose).
• épuisement de réserve, l’organisme; dans ses réserves de graisse
(aucun inconvénient), mais aussi dans les muscles et les organes
(masse maigre) pour fabriquer du glucose (consommer un peu de
glucide à chaque repas).
• Les aliments riches en glucide sont : blé, haricot, lait et ses sous produit
pas fromage, les fruits, sucre .
Catégorie de sucre (biochimique)
• Les sucres simples (les sucres à absorption rapide), deux groupes :
• Les monosaccharides, comprenant le glucose, le fructose et le
galactose.
• Les disaccharides (combinant entre eux plusieurs monosaccharides) : le
saccharose, le lactose et le maltose.
• Les sucres complexes (sucres à absorption lente).
• Sont des polysaccharides constitués de chaine de monosaccharides
(combinant entre eux plusieurs monosaccharides) : Le saccharose, le
lactose et le maltose.
Remarques

L’indice glycémique : est l’échelle de valeur qui classe


les aliments riches en glucides par le taux d’augmentation de la

glycémie par rapport à un aliment de référence (le glucose) et la

vitesse d’absorption des différents sucres.


• Maximum (100 %) rapidement sang , augmentation de glycémie : miel, canne à

sucre, betterave sucrière.

• Supérieur à 60 % , moins rapidement sang, augmentation de glycémie : pain

ordinaire, Corne Flaks, semoule, riz à cuisson rapide, farine break fast, popcorn,

carotte, jus manufacturé, sucré, bière, vin, pâtisseries, courge.


• Moyen (40 – 59 %), modération: lentilles, les haricots, petits pois, manioc sec,

riz, maïs local, flocon d’avoine, orange, raisin,)

• Faible (< 39 %), à privilégier, rassasie durablement: pomme de terre, banane

plantain non mûre, pamplemousse, igname, voandzou, manioc frais, arachide,

soja, pistache, noix de coco, pain complet, pain grillé, haricot vert, poisson,

viande, aubergine, concombre, avocat, mandarine, pomme vert, poire, citron.


Les lipides
• sont des esters d’acides gras et d’alcool.
• Nutriments purement énergétiques (grande quantité de
calories à un volume réduit).
• fonction plastique fondamental (constitution des membranes
cellulaires des noyaux et du tissu nerveux) .
• moyen de transport (vitamines liposolubles ; A, D, E et K)
• synthèse des hormones.
Les acides gras
•varient selon leur structure moléculaire : longueur de la
chaîne carbonée et degré de saturation.
•Le nombre d’atomes de carbones est toujours pair et
varie de 4 à 22.
•Les acides gras les plus courants 18 (acides stéariques,
oléique, linoléique, linolénique), trois types d’acides
gras.
Les acides gras essentiels ou poly- insaturés (vitamine F).

• nombre doubles liaisons: mono, di ou tri-insaturés.

• doubles liaisons s’ouvrent, fixent de l’hydrogène ou de


l’oxygène (rancissement). conserver au frais à l’abri de la
lumière et de l’air.
Caractéristique
• liquides à température ordinaire

• longue chaîne carbonée ( bon cholestérol ou cholestérol


high density lipoproteine =HDL),

• plus insaturés, plus liquides, plus vite absorbés et


franchissent plus rapidement la barrière intestinale.
Rôle :
•la structure et la gestion des organes
•la réduction du taux de mauvais cholestérol et
également de bon cholestérol (nettoyage et
protection d’artères).
•la croissance et le développement du système
nerveux
•hypocholestérolémiants.
Les acides gras poly insaturée:
• contiennent les Oméga 3 et 6, dont l’absorption déclenche avec l’aide de
plusieurs enzymes un nombre important de réactions chimiques qui
contribuent au bon fonctionnement et à l’équilibre de l’organisme.
• L’oméga 3 est constitué de 3 acides gras qui sont :
• L’acide alfa linoléique (ALA), trouvé dans les huiles de colza, de noix, de
soja, des graines de lin, dans les graines chanvre, et des germes de blé.
• L’acide linoléique (oméga 6)

• L’acide eicosasapentanoïque (EPA) et l’acide docosahexanoïque (DHA) ;


notre corps peut les synthétiser à partir de l’ALA, ou mieux encore les
puiser dans les produits d’origine marine et en particulier dans les
poissons gras.

• Les aliments qui en sont riches en acide gras essentiels sont : les huiles
de tournesol, de maïs, de pépin de raisin, de soja et des gros poissons.
Les acides gras poly insaturés
• franchissent plus rapidement la barrière intestinale. Par ce
fait; diminuent les risques d’occlusions intra- artérielle et
d’agrégation plaquettaire (nettoyage et protection d’artères).
Comme ils ne peuvent être fabriqués par l’organisme, ils
doivent lui être apportés obligatoirement par l’alimentation
(digestion et absorption, le sang les achemine vers le foie),
d’où l’intérêt de ne pas en abuser.
Rôle
• dans la croissance et le développement du système nerveux
• sont hypocholestérolémiants.
• On les appelle parfois vitamine F.
• Ils sont présents dans certaines huiles végétales en quantités
importantes :
• huile de maïs ………………56 %
• huile de soja ……………….61 %
• huile de tournesol………….61 %
• Le besoin quotidien en acides gras essentiels est généralement estimé
à 5 g (soit 1 à 2 cuillères à soupe d’huile de tournesol par exemple).
Equilibre de la ration lipidique
La répartition des acides gras dans la ration :

• ½ d’acides gras mono-insaturés (origine animale et végétale)

• ¼ d’acides gras saturés (origine animale)

• ¼ d’acides gras poly-insaturés (origine végétale).


L’oméga 3
• constitué de 3 acides gras qui sont :

• L’acide alfa linoléique (ALA), trouvé dans les huiles de colza, de noix, de
soja, des graines de lin, dans les graines chanvre, et des germens de blé.

• L’acide linoléique (oméga 6)

• L’acide eicosasapentanoïque (EPA) et l’acide docosahexanoïque (DHA) ;


notre corps peut les synthétiser à partir de l’ALA, ou mieux encore les
puiser dans les produits d’origine marine et en particulier dans les
poissons gras.
Les acides gras mono- insaturés

• Sont présents dans les huiles d’olive, arachide et de


colza.

• Font baisser le taux de mauvais cholestérol en


maintenant le bon.
Les acides gras saturés

• Le mauvais cholestérol, ou cholestérol LDL (low density


lipoproteine), sont solides à température ordinaire, plus
ou moins selon la longueur de la chaîne carbonée et leur
vitesse d’absorption est lente. Certains d’entre eux ont
un effet hypercholestérolémiant. Les plus nocifs sont les
acides myristique, laurique et palmitique.
•Ils se déposer sur la paroi des artères notamment
chez le fumeur ou l’hypertendu ou ils favorisent
l’athérosclérose, provoquant ainsi des accidents
cardiovasculaires.
Le cholestérol
• Indispensable au fonctionnement de la plupart des organes. Il a
trois fonctions importantes :
• Sous forme libre ou d’esters d’acides gras insaturés, il entre dans la
constitution des membranes cellulaires.
• Il est précurseur de toutes les hormones stéroïdes
• Son catabolisme conduit à la formation d’acides et de sels biliaires
qui jouent un rôle important dans la digestion des lipides.
Remarques

• Dans l’organisme, le cholestérol subit 2 modes de


transports différents :

• Il va du foie et de l’intestin vers les organes grâce à des


lipoprotéines, les L.D.L. (low density lipoproteins). Si le
cholestérol est transporté en quantité excessive par les
LDL, il est dangereux pour les tissus où il s’accumule.
• Les HDL (high density lipoproteins) transportent le
cholestérol en sens inverse, et empêchent donc sa
fixation dans les tissus et les vaisseaux.

• Si le rapport HDL/LDL est élevé, l’individu peut jouir


d’une grande longévité malgré une cholestérolémie
importante.
• Si ce rapport est bas, il importe de diminuer le cholestérol
alimentaire, c’est-à-dire les graisses animales qui le contiennent, et
d’augmenter la consommation d’huiles végétales riches en acides
gras poly-insaturés. Il est important de noter que non seulement
les graisses animales sont riches en cholestérol, mais encore que
certaines d’entre elles contiennent un fort pourcentage d’acides
gras saturés hypercholstérolémiants.
I.1.2 Les aliments de construction

• LES PROTEINES : sont des éléments de base de toutes les


cellules vivantes, elles constituent la seule source d’azote
(élément chimique indispensable à la vie).
• Les protéines constituent l’architecture de l’organisme et ce
dernier ne peut s’en passer ni le stocker. C’est pourquoi les
protéines doivent lui être apportées quotidiennement par
l’alimentation.
• Une alimentation pauvre en protéine exige à l’organisme
de pouvoir puiser dans ses propres réserves (muscles,
organes) ainsi que dans la masse maigre (ce qui entraine
une fonte de masse musculaire)

• Pour éviter la carence de protéine, il faut consommer au


moins 1g de protéine par jour et kg de poids corporel
Rôle des protéines
• Élément de construction et de réparation de l’organisme.
• Interviennent dans le fonctionnement de l’organisme.
• Défense de l’organisme contre les maladies.
• Indispensable à la formation du fœtus et à la croissance de
l’enfant et de l’adolescent.
• Participent au renouvellement et au maintien de la peau, des
ongles, des cheveux, et des tissus musculaires.
Les aliments riches en protéines
• d’origine animale : viandes, lait, crustacés, œufs, poissons, mollusque,
crustacé (fruit de mer), insectes (chenilles), le produit laitier

• d’origine végétales (sont souvent la moins bonne qualité nutritionnelle


que ceux d’origine animale car ils leur manque un ou plusieurs acide
aminé essentiels): les légumineuses (haricot pois lentilles), les graines
oléagineuses (arachides graines de sésame et de courge), les céréales (riz,
blé, maïs).
Remarque :
• Une carence en protéine se traduit par une fonte de la masse musculaire, une dimension
de la résistance aux infections et une fatigue importante.

• Les protéines sont précieuses pour vaincre la cellulite car elles construisent les muscles.

• Les protéines de soja augmentent la sensation de satiété.

• Les protéines pure constituent uniquement d’acides aminés nourrissent la masse maigre
(muscles) et facilité l’amaigrissement

• La carence en protéine dans la ration alimentaire constitue la cause principale des


problèmes nutritionnels rencontrés en Afrique.
I.1.3 Les aliments de protection

• Ces aliments sont des matériaux de protection qui entre dans


la fabrication des hormones et des enzymes pour le bien être
de l’organisme, ces sont les vitamines et les sels minéraux.

• Les vitamines jouent un rôle protecteur et régulateur. Elles sont


différentes les unes des autres dans leur constitution chimique
et dans leur action, mais elles jouent chacune un rôle
particulier.
I.1.3. 1. LES VITAMINES
• Ce terme vitamine désigne une substance sans valeur énergétique
mais indispensable au bon fonctionnement de l’organisme, qui ne
peut pas le synthétiser mais doit lui être apporter par
l’alimentation.
• Une alimentation variée et équilibrée à la hauteur des besoins
énergétiques couvre les besoins en vitamines et évite ainsi les
carences (qui entrainent divers troubles et maladies).
Rôle de Vitamines
• Interviennent dans les nombreuses réactions chimiques

• Entrent dans la constitution de certaine membrane cellulaire

• Aident à la production d’énergie

• Interviennent dans la fabrication de neuro médiateur

• Permettent la réparation de tissus abimés, préviennent le


vieillissement prématuré et l’apparition de certaines maladies.
Les aliments riches en Vitamines

• végétale : fruit, légume, céréale, légumineuse,…

• Animale : viande, poisson, œuf, produit laitier,…

• Elles sont également présents dans : certaines épices et


aromate (persille riche en vitamine C, E).
Catégories de Vitamines
• Les vitamines Hydrosolubles : soluble dans l’eau (les vitamines du groupe B et C).

• Les vitamines Liposolubles : soluble dans le lipide ou graisse ( la vitamine A, D, E


et K).

• REMARQUE : les vitamines

• sont fragiles et ont tendance à se dégrader à la lumière et à la chaleur .

• se dégradent rapidement sur les étalages (les produits surgelés sont conseillés
/fraicheurs des denrées ou les emballages qui protègent de l’air et de la lumière
ou encore faire le blanchement des légumes).
A LES VITAMINES HYDROSOLUBLES
• A.1. LA VITAMINE B1 OU LA THIAMINE

• La vitamine B1 ou la thiamine,

• rôle de coenzyme dans la décarboxylation de l’acide pyruvique ; ainsi


elle permet à l’organisme de se débarrasser complètement des
déchets produits dans les muscles par la combustion des glucides.

• La vitamine B1 est spécifiquement nécessaire à l’étape finale du


métabolisme des hydrates de carbone et des acides aminés.
Le déficit en vitamine B1
• apparaît dans les populations dont la base de l’alimentation est
constituée par le riz consommé seul, provoque une utilisation
incomplète de l’acide pyruvique par les tissus et une augmentation
compensatrice de l’utilisation des acides gras.
• Si nous manquons de vitamines B1, les muscles restent encombrés
de déchets qui les intoxiquent. On appelle cette maladie le
béribéri.
Le syndrome clinique de carence en vitamine B 1 se traduit
par :
• Les manifestations cliniques de l’insuffisance cardiaque
(œdèmes)
• Les atteintes nerveuses centrales : l’utilisation du glucose peut
être diminuée jusqu’à 50-60% et compensée par l’utilisation
des corps cétoniques obtenus par le métabolisme lipidique. Les
cellules nerveuses souffrent des modifications morphologiques
typiques (par exemple le gonflement cellulaire).
A.2. LA VITAMINE B2 OU RIBOFLAVINE

• Entre dans la composition des coenzymes qui


interviennent dans les réactions d’oxydoréduction en
tant que transporteurs d’hydrogènes.

• La carence se traduit par des lésions cutanées et


muqueuses (stomatites, perlèche, kératite).
A.3. LA VITAMINE PP OU B3 OU NIACINE

•La vitamine PP ou B3 ou niacine intervient dans


l’utilisation des glucides et des protéines. Elle se
trouve sous forme de nicotinamide-adénosine
dinucléotide (NAD) et NADP.
•Elle fonctionne comme accepteur d’ions
d’hydrogènes couplé aux déshydrogénases.
LA VITAMINE PP OU B3 OU NIACINE (suite)
• Dans le déficit en niacine, la déshydrogénation est ralentie avec
diminution de la synthèse énergique cellulaire et tissulaire.
• Le déficit dû à l’alimentation basée sur le maïs (ne contenant pas de
tryptophane, acide aminé convertible par l’organisme en acide
nicotinique) est connu sous le nom de pellagre.
• Dans les stades précoces surviennent des modifications non
spécifiques, comme la faiblesse musculaire ou une diminution des
sécrétions glandulaires.
LA VITAMINE PP OU B3 OU NIACINE (suite)
• Les déficits majeurs entraînent la mort cellulaire, avec lésions :
Le système nerveux central (psychoses évoluent vers la
démence) ,

• sur la peau (apparition de plaques craquelées et pigmentaires


sur les régions exposées aux microtraumatismes ou aux rayons
ultraviolets).
A.4. LA VITAMINE B6 OU PYRIDOXINE
• est convertie dans l’organisme en pyridoxal et participe à titre de coenzyme dans
les réactions de désaminations et de décarboxylations.

• Chez l’homme, les carences sont rares, elles apparaissent surtout chez l’enfant,
chez le sujet alcoolique ou à la suite de certains traitements (traitements
antituberculeux par exemple).

• L’expression clinique est une dermatite, accompagnée de troubles digestifs


(nausées, vomissements, glossite) et plus rarement de neuropathies
périphériques (post-médicaments plus souvent). L’ensemble de ces troubles
répond à l’administration de vitamine B6.
A.5. LA VITAMINE B12 OU CYANOCOBALAMINE
• est apportée essentiellement par des protéines animales. Les besoins
physiologiques sont de l’ordre de 1-3 µg/J, donc bien en dessous de l’apport
moyen de la ration alimentaire qui est de 5 à 10 µg. Une carence alimentaire est
rare.

• N.B.

• L’anémie de Biermer (anémie pernicieuse) est due à un défaut d’absorption de la


vitamine B12 est constatée après gastrectomie totale et apparaît dans 10% des
gastrectomies partielles, ainsi qu’au cours des maladies et résections intestinales.
Rôle de la vitamine B12

• la synthèse protéique, ce qui explique que le déficit en


vitamine B12 entraîne une anémie par érythropoïèse
inefficace et une anomalie dans la synthèse de la
myéline, responsable de divers troubles neurologiques.
A.6. LA VITAMINE C OU ACIDE ASCORBIQUE
• est nécessaire pour reconstituer de nouveaux tissus et plus particulièrement les parois
des vaisseaux sanguins, pour fabriquer les anticorps avec lesquels l’organisme lutte
contre les infections. Une carence sévère en vitamine C aboutit au scorbut caractérisé
par des hémorragies.

• Une dose quotidienne de 10 mg d’acide ascorbique assure une protection complète,


mais on recommande généralement un apport alimentaire quotidien de 30 mg.

• Le scorbut s’observe surtout chez les personnes âgées et solitaires, chez les nourrissons
nourris exclusivement d’aliments dont le contenu en vitamine C a été détruit. Les
sources alimentaires en vitamines C sont les fruits et légumes.
A.7. L’ACIDE FOLIQUE
• est relativement fréquent. Une insuffisance sévère en acide folique entraîne une
anémie mégaloblastique, alors qu’une insuffisance modérée (=malaise et
anorexie).
• Chez un adulte normal, les besoins journaliers sont de l’ordre de 50-75 µg, mais
peuvent s’élever à des chiffres de 300 µg au cours du dernier trimestre de la
grossesse.
• Une anémie mégaloblastique par accroissement des besoins en folates survient
principalement au cours de la grossesse, surtout chez les multipares, et plus
encore au cours de grossesse gémellaire ou chez des femmes présentant des
troubles de nutrition.
B LES VITAMINES LIPOSOLUBLES
• B.1. LA VITAMINE A

• La vitamine A ou la ß carotène ou encore aneurine se


trouve dans les tissus animaux comme rétinol et dans
certains tissus végétaux sous forme de pigments jaunes
ou rouges qui représentent la provitamine A (pigments
caroténoïdes) et qui seront convertis en vitamine A par
le foie.
Rôle de la vitamine A
• renouvellement de cellule et dans les défenses immunitaires.
• Peut être indiquée pour protéger la peau contre certaine réaction
anormale au soleil (lucite).
• La fonction de base est son utilisation dans la synthèse de
pigments rétiniens (la protection de la vision, l’adaptation à
l’obscurité)
• favoriser la croissance de toutes les cellules (des tissus épithéliaux)
Le déficit en vitamine A
• Les troubles de la vue : pigments rétiniens déficitaires (héméralopie).

• Le principal déficit se situe au niveau de la synthèse de rhodopsine, pigment des cellules à


bâtonnet, diminution progressive de la vision crépusculaire jusqu’à la cécité nocturne
(perte de la vision faible luminosité). cécité réversible, l’administration de la vitamine A.

• Chez l’enfant: ralentissement de la croissance.

• Chez l’adulte : diminution de la capacité de reproduction,

• chez l’homme: atrophie de l’épithélium germinatif testiculaire,

• chez la femme : parfois une interruption des cycles.


Source de la vitamine A
• animales et végétales : huile de foie de morue, les légumes verts foncés , les carottes et le
pili-pili ( la B carotène).
• Remarques
• - éviter de prendre ou de consommer le supplément en Vitamine A durant une longue
période sans avis médical.
• - la carence en vitamine A concerné surtout les personnes vivant quand le Pays en voie de
développement
• - la supplémentation en vitamine A est déconseillée chez les femmes enceinte ( mal
formation fœtale)

B.2. LA VITAMINE K
• Le terme de vitamine K désigne plusieurs composés ayant une activité biologique
similaire :
• La vitamine K1 (phytoménadione)
• La vitamine K2 (ménaquinone).
• Il s’agit d’une famille de molécules à fonction de vitamine K, la plupart étant
synthétisés par la flore intestinale du gros intestin, les apports alimentaires sont
minimes. Mais, l’hypovitaminose K est rare. Sauf en cas de traitement
antibiotique important ou maladie avec malabsorption des lipides.
Rôle de la vitamine K
• La vitamine K est nécessaire à la synthèse hépatique de certains facteurs de
coagulation : la prothrombine (facteur II), la proconvertine (facteur VII), le facteur
hémophylitique B (facteur chrismas IX), le facteur STUART (facteur X).

• N.B.

• L’absorption de la vitamine K est dépendante de celle des acides gras, ce qui revient à
dire que toute maladie qui empêche l’absorption des lipides entraîne une
hypovitaminose K

• La carence en vitamine K se traduit par un allongement du temps de prothrombine et


des manifestations hémorragiques.

• Le diagnostic : le dosage des facteurs vitamine K-dépendants.


B.3. LA VITAMINE D
• La vitamine D existe sous plusieurs formes. L’ergostérol est la
provitamine de la plante ou des microbes qui fournit la vitamine D2
appelé ergocalciférol.

• Chez l’animal: rayons ultraviolets produisent dans la peau la vitamine


D3 ( Cholécalciférol ) à partir du 7-déhydrocholestérol ( cholestérol).

• Chez l’homme: de la synthèse endogène dans les couches profondes


de la peau et des aliments.
Rôles de la vitamine D :
• Elle assure d’une part une minéralisation et une croissance
normale du système osseux par une absorption gastro-
intestinale suffisante du calcium et du phosphate.

• D’autre part la vitamine D participe à la fixation du calcium au


niveau des cartilages de croissance. Elle prévient ainsi le
rachitisme chez l’enfant et l’ostéomalacie chez l’adulte
B.4. LA VITAMINE E OU TOCOPHEROLS
• existe dans la nature sous différentes formes désignée par des lettres de
l’alphabet grec. La plus importante du règne animal et la plus active est l’α -
tocophérol.

• Rôle de la vitamine E

• la synthèse des acides nucléiques par son activité d’antioxydant due à son
groupement phénol.

• stimule la spermatogenèse.

• protègent de l’oxydation les acides gras insaturés.


Les carences en vitamines E
• font baissées la quantité d’acides gras insaturés intracellulaire, ce qui entraîne
des anomalies structurelles des mitochondries, des lysosomes et des membranes
cellulaires.

• est rare, chez l’homme: La principale manifestation est la dégénérescence de


l’épithélium germinal testiculaire avec stérilité masculine.

• Chez la femme: La cause d’avortements spontanés (la vitamine E est surnommée


vitamine anti stérilité).

• Chez l’enfant, la croissance est ralentie et parfois on peut observer des anomalies
de la structure des tubes rénaux et des cellules musculaires.
LES SELS MINERAUX ET OLIGO ELEMENTS
• Autre de l’eau et de matière organique, les aliments contient également des matières
minérales ou minérales. Ces substances indispensables présentes en petite quantité dans
l’organisme, constituent 4 % de notre poids global, 2 catégories selon leur quantité dans
l’organisme:
• Les minéraux majeurs ou macroélément
• Les oligoéléments ou éléments trace
• NB : les carences, entrainent divers troubles (anémie/ fer, fragilité osseuse/calcium).
• alimentation variée et équilibrée, évite les carences et lutte contre les maladies.
• Les minéraux jouent également un rôle protecteur et régulateur dans l’organisme. Les
minéraux susceptibles de manquer dans l’alimentation africaine sont : le fer, le calcium, l’iode
et le sélénium.
LES MINERAUX MAJEURS
• LE CALCIUM

• Le calcium est le plus abondant des éléments minéraux dans le corps


humain, soit environ 2% du poids du corps. Il est réparti dans l’organisme
aussi bien dans les tissus osseux et dentaire que dans l’espace vasculaire
(globule rouge et plasma sous forme ionisée et diffusible ou sous forme
liée aux protéines et donc non diffusible, ou encore sous forme
complexée aux citrates) que dans l’espace subcellulaire des muscles, au
niveau des mitochondries ou du réticulum endoplasmique.

Rôles du calcium
• l’édification, la croissance et l’entretien du squelette.
• participe à la coagulation du sang,
• différentes fonctions métaboliques cellulaires et tissulaires
(cofacteur des enzymes et hormones).
• fonctionnement des enzymes et à la sécrétion des certaines
hormones
• la transmission de l’influx nerveux.
• la perméabilité cellulaire (coenzyme).
Remarques

•En dehors de la déficience d’apport, une


carence en calcium peut tirer son origine
dans: le syndrome de malabsorption,
l’avitaminose D, l’hyperparathyroïdie.
•Les risques de la déplétion calcique sont le
rachitisme pour l’enfant et l’ostéomalacie pour
l’adulte, les troubles de la formation osseuse et
dentaire pour le fœtus, la déminéralisation
osseuse pour la mère, la tétanie néonatale.
Les sources de calcium
• Principales; le lait et ses sous-produits

•Secondaires; les céréales, les fruits oléagineux et


les légumes à feuilles vertes (épinards, feuille de
patates douces, de courge), les fruits (carottes,
betteraves), les œufs, les haricots les noix,
LE MAGNESIUM
• Le magnésium est indispensable à notre équilibre physique et psychique.
Rôles :
• Le fonctionnement des cellules
• La transmission de l’influx nerveux
• La formation d’anticorps,
• La régulation du rythme cardiaque.
• Il intervient dans de nombreux système d’enzymes (production d’énergie)
Recommandé :

•En cas de palpitations cardiaques et stress,

•En cas de fatigue physique et intellectuelle.

•conseilles aux femmes enceintes et allaitantes.


Remarque
• Les besoins en magnésium sont accrus chez les enfants, les
sportifs, les personnes âgées, les femmes enceintes et
allaitantes.
Sources alimentaires:
• les fruits oléagineux (avocat, safou), levure, le riz complet, les
germes de blé, les légumes et fruit secs, cacao, les légumes à
feuilles vertes.
LE PHOSPHORE
Rôles :
• Participe à la santé des os et des dents,
• Au bon fonctionnement des nefs et des muscles.
• Intervient les réactions énergétiques
• Participe à l’absorption et la transformation des nutriments.

Sources:
• le lait et les produits laitier, la viande, les céréales complètes, les œufs.
Remarques.
• L ’alimentation équilibre couvre les besoins en phosphore.
LE POTASSIUM
Rôle
• participe au maintien du rythme cardiaque,
• à la contraction musculaire des cellules,
• à la digestion ainsi qu’à la transmission de l’influe nerveux.
• Sources
• les légumes, légumineuse, poissons ( gras, fumé), épinards, levures, cacao, banane (fruit),
la pomme de terme.
• Remarque
• Les apports journaliers conseilles sont de 2 à 4 gr par jour, généralement couvert par une
alimentation équilibrée
LE SODIUM
• élément prépondérant dans le Sang et les lipides cellulaire du corps.

• indispensable à l’équilibre en eau de l’organisme, ainsi qu’à la régulation de la


pression artérielle.

Rôle : Essentiel dans les contractions musculaires.

Sources :

• le sel (principale)

• dans des nombreux aliments végétaux et animaux (besoins largement couverts).

N.B : l’excès de sodium risque d’augmenter la pression artérielle.


LES OLIGO – ELEMENTS
• nécessaires à l’organisme en très petite quantité (trace).
• Certains oligo-élément ne peuvent être synthèses par l’organisme et
doivent être puisés dans l’alimentation.
ROLE
• contribuent au bon équilibre de l’organisme /intervient dans de
nombreuses réactions chimiques.
• participent à l’assimilation et au métabolisme des aliments.
• renouvellement des tissus /défense contre les infections.
Remarque

Une carence en oligo-éléments peut


induire à des états pathologique, à
l’inverse, un excès peut provoquer des
intoxications.
LE FER

•Essentiel à la bonne oxygénation du corps


(hémoglobine/myoglobine)

•participe à l’activité de plusieurs enzymes et protéine.

• Son absorption est meilleure lorsque le fer est


accompagné de la vitamine C (intestin; une grande
consommation de thé ou de café la diminue).
L’IODE
• L’iode est un Oligo – élément qui agit au niveau de la thyroïde par la
fabrication des hormones thyroïdiennes (sécrétées par la glande).
Rôle
• influence directe sur le développement cérébral et sur les différents
métabolismes de l’organisme.

La carence :
• affecte (hommes, femmes et enfants)
• favorise certains problèmes : les troubles dues à la carence en iode
TDCI: conséquences visibles.

•La formation d’un goitre,


•l’augmentation de volume thyroïdien,
•les nodules thyroïdiens,
•le crétinisme,
•les malformations congénitales .
TDCI: des conséquences non visibles (cerveau)

•La mort in utero (les fausses couches),

•les avortements spontanés et à répétitions,

•la mortinatalité élevée,

•la stérilité féminine,


TDCI: des conséquences non visibles (cerveau)
• l’idiotie (un idiot ne connait pas et ne peut pas apprendre),
• la surdité et le mutisme,
• l’aliénation mentale (diminution du rendement intellectuel et
physique, somnolence, faible quotient intellectuel).

Les TDCI sont un facteur de sous-développement


Remarques
• personnes des régions continentales et de pourtour méditerranéen
sont à risque au manque d’iode.
• personnes régime pauvre en sel; risquent une carence en iode,
• certaines personnes sont sensibles à l’iode (urticaire, d’œdème),
• une intoxication sur le long terme se manifeste par des maux de tête
et une irritation des yeux.
• La femme enceinte apport suffisant sans exagération.
• Le régime végétalien diminue l’absorption en iode (choux /manioc).
Source
•les algues, les poissons, les fruits de mer, le sel
iodé, le soja, l’ail, les haricots verts, la viande, les
œufs, les produits laitiers des animaux nourris avec
des aliments riches en iode.
LE FLUOR

•connu pour ses propriétés protectrices pour la


dent et l’émail dentaire contre l’attaque de
bactérie.

•renforce la structure osseuse ( squelette /pas


utilisé dans le traitement de l’ostéoporose).
Remarques
Fluorose:

• effets irréversibles de destruction des dents ( grises, abîmées et fragiles),

• chez l’enfant : une fragilité des os

• chez l’adulte: douleurs articulaires

• pas dentifrice au fluor à un enfant de moins de 3 ans,

• eau riches en fluore , pas chez les enfants de moins de 6 ans (fluorose).

• adultes dysfonctionnement reins: vigilance produits contenant du fluor.


LE SELENIUM
• Antioxydant puissant, le sélénium intervient en synergie avec la vitamine
E dont il renforce les propriétés anti oxydantes, détruit les radicaux libres
et protège contre les effets toxiques des métaux tels que le cadmium, le
mercure, le plomb ou l'arsenic.

• La carence se traduit par une baisse de la défense immunitaire, un


vieillissement prématuré et un risque accru de cancer

• Sources alimentaires : Poissons gras, coquillages, les abats (foie, rognons),


les Céréales complètes, la Levure de bière, les germes de blé.
L’EAU
• Le corps: 60 à 70% d’eau ( 2/3; intérieur des cellules).

• minimum 1,5 l d’eau/jour ( perte hydrique: transpiration et


perspiration)

• besoins journaliers: environ 2 à 3 litres.

• Rôle: transports des nutriments et élimination des déchets .

• Apport en eau: robinet, citerne, minérale, bouillon, jus, de


thé, café…
LES FAMILLES D’ALIMENTS (la diversité alimentaire)
• Sept familles alimentaires principales selon la diversité alimentaire
d’une ration alimentaire ( ≥ 4 sur 7) .
1°Les céréales, tubercules et les racines,
• Les féculents: plats de base ( grands fournisseurs d’énergie).
• Un régime purement végétal (régime dit végétalien ou végétarien)
est difficile à équilibrer (pauvreté en acides aminés essentiels), mais
ce régime peu être équilibre lorsque l’on y ajoute le lait, les œufs et
le poisson.
LES FAMILLES D’ALIMENTS (la diversité alimentaire)
2°Les légumineuses, Haricot, pois, lentilles, arachides, graines de sésame et de courge.
Le lait et les produits laitiers
• Le lait aliment irremplaçable (rapport Ca/P = 1 à 1,4).
• Noter que pour être bien utilisé par l’organisme, le calcium et le phosphore doivent être
présents dans un rapport supérieur à 0,7.

3°Les produits laitiers


• Seules différences variant d’une espèce à l’autre: les teneurs en eau et matières grasses et
la prolifération plus ou moins grande de tel ou tel ferment ou moisissure (yaourt,
fromages, crème et beurre).

LES FAMILLES D’ALIMENTS (la diversité alimentaire)
4°La viande et le poisson
• essentiellement riches en protéines d’excellente qualité,
• participent à l’élaboration de la masse active,
• doivent figurer chaque jour au menu.
• Principale source de fer (le fer des végétaux étant très mal utilisé par notre
organisme).
Remarque
• Un régime pauvre en viande et poisson peut entraîner à la longue une anémie
importante.
LES FAMILLES D’ALIMENTS (la diversité alimentaire)
5°L’œuf
consommation : 2 à 3 œufs par semaine (adulte).

• athérosclérose / hypercholestérolémie : limiter la consommation (jaune d’œuf


˃< le blanc pas graisses ni cholestérol).

6°Les légumes et fruits riches en vitamines A ( colorés en vert foncé ou en


rouge/orange).

7°Autres les légumes et fruits


Exercices
Individu 1 Individu 2 Individu 3 Individu 4

BOUILLIE MAIS+ SOYA+ Thé rouge + sucre + pain sec + Thé rouge + sucre + lait+ pain lait+ sucre + pain + omelette
SUCRE + margarine +jus pressé d’orange et ananas

Mangue Banane douce Tranche de papaye

Bukari+ fretin + feuille de Tilapia + choux pommés à la Pomme de terre frite + viande Bukari + viande à la sauce + les
courge (+amarante + sauce tomate+ riz hachée + salade (choux, feuilles de manioc
arachide) carottes, oignions, tomates)
RESTE DE MIDI: Bukari+ Macaronis à la sauce tomates Idem matin (The rouge + sucre Salades (choux, carottes,
fretin + feuille de courge + lait+ pain + margarine) oignions, tomates)
(+amarante + arachide) + thé (citronnelle) sans sucre

Eau + mukoyo Eau + bière Eau + vin Eau + jus pressé

1+1+1+1+1=5 1+1+1=3 1+1+1+1+1=5 1+1+1+1+1+1+1=7

Lait et l’œuf Fruits et légumes riches en vit L’œuf et légumineuse 0


A
Les habitudes alimentaires
Concernent:
• les aliments habituellement consommés,
• leurs fréquence (nombre des repas),
• leurs modes cuissons (fritures, grillades, en papillote, bouillons),
• leurs manières d’être consommé (manger devant la télé, manger au lit, manger
débout, manger à table, grignoter),
• si l’on mange la même chose en saison de pluie et sèche,
• si l’on saute le repas ;
bref ce que l’on a l’habitude de faire en ce qui concerne le mange.
La table alimentaire
• recueil sous forme de tableau ou est repris tous les aliments et leur teneur en
nutriments pour 100 grammes.
Tableau I: Table alimentaire

Aliments (100g) Energie (Kcal) Protéine (g) Lipide (g) Glucide (g)

Maï
s 354 9,5 4,4 69

Œuf de poule 160 13 12 0,6

Banane douce 90 1,4 0,5 20

Miel 300 0,5 0,2 76


CHAPITRE II. LES BESOINS ENERGETIQUES
• la notion de l’énergie.
• La calorie est l’unité de mesure de l’énergie contenue dans une certaine quantité
d’aliment en générale 100grammes.
• A l’origine, la calorie est une unité de mesure physique : c’est la quantité nécessaire
pour élever la température d’un gramme d’eau à 1 degré Celsius.
• La valeur énergétique d’un aliment correspond à la quantité de la chaleur dégagée par
sa combustion.
• 1g de glucide équivaux à 4Kcal
• 1g protéines équivaux= 4Kcal
• 1g de lipide=9Kcal
La dépense énergétique
• Le métabolisme de basse, qui représente 60% à 70% de l’énergétique total,

• La thermogenèse alimentaire (la digestion, l’absorption intestinale, et le stockage


des nutriments), qui représente que 10% de l’énergétique total,

• Activité physique ; il s’agit de l’énergie utilisée pour le déplacement, les activités


ménagères, professionnelles, sportives qui représente 20 à 30% de nos
dépenses.

Activités: légère, modérée, de force et exceptionnelle.


les besoins énergétiques
• Le métabolisme basal (fonctions qui ne peuvent s’arrêter),
• la croissance et l’entretien de l’organisme,
• lutter contre des écarts importants de température
(thermorégulation).
• L’activité physique ( mode de vie, l’âge, la taille, le poids
corporel, le sexe, le climat et l’état physiologique; grossesse,
allaitement et maladie).
Ces impératifs sont couverts par l’apport externe des aliments et de l’eau, qui se manifestent
généralement par la faim et la soif.

• les aliments sont brûlés avec l’oxygène que nous respirons pour produire de
l’énergie.

• La réaction d’oxydoréduction des nutriments se fait selon le schéma suivant :

• Glucides ou lipides ou protéines + oxygène 🡲gaz carbonique + eau + produits


de dégradation + énergie (ATP)

• Le gaz carbonique: rejeté par les poumons , l’eau: rejetée dans les urines, la sueur.

• Les produits de dégradation: utilisés par l’organisme ou éliminés dans les urines.

• Noter bien : Alimentation déficitaire, le corps brûle ses propres tissus (perd du
poids).
•Remarques
•Les nutriments doivent être apportés dans des
proportions recommandées :
•10 à 15 % de l’énergie provenant des protides,
•55 à 60 % de l’énergie provenant des glucides,
•20 à 30 % de l’énergie provenant des lipides.
Exercice
• Les besoins alimentaires de l’homme de référence est de 3000 kcal.

• Quels sont les apports en grammes des protéines , lipides, et glucides


recommandés, si les protéines et lipides doivent lui apporter dans les
proportions de 15 et 25% des besoins journaliers?

Solution :

15% proteines, 25% lipides, X % glucides

• Total: 100% glucides = 100- 25 – 15 = 60 glucides = 60%

• 100% = 3000 kcal


Solution (suite)
• 100% = 3000 kcal,
• protéines: 15%
• 3000* 15 /100=450 kcal
• 4 kcal ---1g des protéines
• 450 kcal ---- 450*1/4= 112,5g
• lipides: 25%
• 3000* 25 /100=750 kcal
• 9 kcal ---1g des lipides
• 750 kcal ---- 750*1/9= 83,3g
• glucides: 60%
• 3000* 60 /100=1800 kcal
• 4 kcal ---1g des protéines
• 1800 kcal ---- 1800*1/4= 450 g
Répartition des apports énergétiques dans la ration
• Petit déjeuner: 30 à 35 %,
• Collation : 5 à 10 %,
• déjeuner:40 à 45 %,
• Gouter : 5 à 10 %,
• Souper : 20à 25%.
• Le total doit toujours faire 100 % (normal)
Tableau I : les dépenses énergétiques de l’homme et de la femme selon
l’activité.
Type d’activités par 24 heures Homme de 65 ans (Kcal) Femme de 55ans (Kcal)

Au lit pendant 8 heures 420


500
Au travail pendant 8 heures 1100 800
- Activité légère
- Activité modérée 1400 1000

- Activité forte 1900 1400

- Activité exceptionnelle 2400 1800


Exercice
• Homme en activité exceptionnelle qui dort pendant 6 heurs , travail 8 heurs et 2
heures de marche et 8 des autres activités évaluées à 900kcal.
• Calculer les besoins énergétique journaliers de cet homme?
Solution
• 8 heures de travail (exceptionnelle) : 2400 kcal,
• Autres activités: 900 kcal,
• 8 heurs de sommeil : 500kcal
• 6heures de sommeil: 500*6/8= 375 kcal.
• 2 heurs de marche: (1heure = 170 kcal) 170*2= 340 kcal
• Les besoins de 24 heures seront : (2400+ 900+ 375+ 340 ) kcal = 4015 kcal
Tableau III : les besoins énergétiques par activité
Une heure de Besoins en Kcal

Sommeil 60

D’activités en position assise (TV, ordinateur, lecture, 90


transports…)
D’activités en position débout (toilette, habillage, 120
travaux ménagers)

Gymnastique, jardinage, marche 170


les besoins plastiques
L’apport en protéines est nécessaire pour remplacer les cellules de
l’organisme vieillissant et mourant.
Les protéines et l’eau sont donc des éléments de construction et
d’entretien.
N.B.
Pour les adultes en urgence on prend un gramme de protéine par kilo de
poids.
CHAPITRE III ANTHROPOMETRIE ET SURVEILLANCE DE
CROISSANCE
Anthropométrie
• Définition : C‘est l’art de mesurer les proportions des différentes
parties du corps humain(reflète l'état de nutrition et de santé).
Objectif:
• Les mensurations anthropométriques: utilisées pour prévoir les
aptitudes, l'état de santé et la survie.
• Outil important, pour l’orientation des politiques de santé Publique
et la prise des décisions cliniques.
Le poids
• C’est la masse de l’individu: balance / pèse personne. Le gramme (g)/nourrissons
et le kilogramme (Kg) / enfants et adultes.

La taille : c’est la stature: mètre ruban, toise ou baton de screening. Le centimètre


(cm) ou le mètre (m).

Le périmètre brachial : contour du bras gauche à mi-chemin entre l’olécrane


(pointe du coude) et l’acromion de l’omoplate (pointe de l’épaule).

• ruban spéciale coloré (Unicef)/millimètre (mm).


LES INDICES ANTHROPOMETRIQUES

• Sont de paramètre qui aide à comprendre les mensurations


anthropométriques, car prises seules ces derniers sont difficiles à
interpréter ou absurdes.

• Les indices anthropométriques permettent la comparaison en utilisant


des populations de référence internationale (NCHS/WHO 1977, WHO
(MGRS) 2006.
Les indices habituellement utilisés sont
• Indice poids pour âge (PPA): insuffisance pondérale ou la malnutrition
globale (Chronique et aigue).
L’insuffisance pondérale détermine la prévalence de la malnutrition
globale et est l’indicateur de progrès pour les Objectifs du millénaire pour
le développement (OMD).
• Indice taille pour âge (TPA) : retard de croissance ou la malnutrition
chronique.
• Indice poids pour taille (PPT): détermine l’émaciation (maigreur) ou la
malnutrition aiguë (sévère ou modérée).
Interprétation des indices anthropométriques
• Ces indices sont applicables chez les enfants et les adolescents et sont exprimés en Z – score
ou en pourcentage de la médiane.
But : déterminer la prévalence pour la planification des interventions en situation d’urgence
ou la définition d’une ligne de conduite en matière de nutrition (politique nationale ou
régionale de nutrition).
• Interprétation Selon le Z-SCORE
• (PPT)
• Valeur idéale ou normale : Z-score = 0 et = 1
• Si Z-score < - 1 ET: Malnutrition (MLN°) aiguë légère (MAL)
• Si Z-score < - 2 ET: MLN°aiguë modérée (MAM)
• Si Z-score < - 3 ET: MLN°aiguë sévère (MAS)
L’INDICE DE MASSE CORPORELLE
• appliquée chez les adultes (20 à 60 ans),
• ne peut être utilisé chez: nourrissons, enfants, femmes enceintes et allaitantes,
personnes alitées, vieillards.
• CALCUL DE L’IMC
• Formule : l’IMC se calculé en divisant le poids estimé en Kg par la taille au carré
T2
poids(kg)
• IMC =
[T(m)]2
• Exemple :
• Homme : 1,62m
58 58
• Poids: 58kg IMC= = = 22,13𝑘𝑔/m2
1,62∗1,62 2,62
Interprétation de résultat de l’indice de masse corporelle

•≤ 18kg/m2 maigreur

•≥ 18 à 24,9 corpulence normale

•> 24,9 à 29,9 sur poids

•> 29,9 à 39,9 obésité

•> 39,9 obésité sévère


Alimentation du nourrisson et du jeune enfant aux
différents âges
• AME: Action de nourrir le Nouveau-né, uniquement avec le lait maternel, jusqu’à 6 mois.

• AMO, (OMS): allaitement exclusif pendant 6 mois, suivi d’un allaitement continu complété
par une alimentation appropriée jusqu’à au moins 2 ans.

• plusieurs recherches scientifiques confirment que l’AME et l’AMO : peuvent diminuer la


mortalité infantile de 20% (1,5 million d’enfants pourrait être sauvés chaque année).

• La RDC a adhéré à cette recommandation et un document de politique nationale en


matière d’allaitement maternel a été élaboré.
L’alimentation de complément
Les principes directeurs :

• Poursuivre un allaitement fréquent, à la demande, jusqu’à l’âge de deux ans,


voire plus ;

• Etre à l’écoute, (par exemple, nourrir les tout-petits directement et aider les plus
grands. Nourrir les enfants lentement et patiemment, les encourager à manger
mais ne pas les forcer, leur parler et garder le contact visuel avec eux) ;

• Respecter les règles d’hygiène et manipuler correctement les aliments ;

• Commencer à six mois par de petites quantités et augmenter progressivement la


ration alimentaire au fur et à mesure que l’enfant grandit ;
(Suite)
• Augmenter progressivement la consistance et la variété des aliments ;

• Augmenter la fréquence des repas : 2 à 3 repas par jour pour des nourrissons de
6 à 8 mois, et 3 à 4 repas par jour pour des nourrissons de 9 à 23 mois, avec une
ou deux collations supplémentaires, au besoin ;

• Utiliser des aliments de complément enrichis ou une supplémentation en


vitamine et en minéraux.

• Augmenter l’apport liquidien en cas de maladie, y compris l’allaitement, et


proposer des aliments mous, que l’enfant apprécie.
Recommandations de l’alimentation de complément (6 mois)
• Le bébé a un petit estomac: mange de petites quantités à chaque repas ;
• la bouillie : les céréales (base),
• Les aliments d’origine animale : très importants (Bien cuire et hacher finement) ;
• La bouillie : suffisamment consistante ;
• Ajouter : pincé de sel iodé et du sucre ;
• Continuer l’allaitement maternel jusqu’à24 mois ou au-delà ;
• Respecter les conditions d’hygiène appropriées pour éviter la contamination
(diarrhée et d’autres maladies).
6 à 9 mois
• L’estomac d’un enfant de 8 mois peut contenir 200 ml ou l’équivalent d’une tasse ;
• Enrichir l’aliment de complément : légumineuses, graines, fruits et légumes (Vit A).
• Tremper les haricots et les légumineuses avant de les cuire: adaptés à l’ enfant.
• Ajouter des aliments d’origine animale ( viande, poulet, poisson, foie, œufs et lait, ---).
• Écraser et ramollir les aliments ajoutés : faciliter la mastication et la déglutition.
• A 8 mois, le bébé capable de manger des amuse-gueules (important de lui en donner/
attendre qu’il soit capables de s’asseoir droit ).
9 à 12 mois
Donner au moins 1 à 2 casse-croûte chaque jour (sous forme
des purées)
12 à 24 mois
• Admission au plat familial et respect de la diversité
alimentaire.
• Continuer l’allaitement maternel jusqu’à 24 mois ou delà ;
Les Besoins énergétiques, protéiques et hydriques
selon les strates d’âges.
Age (mois) Energie Protéine (g/kg/j) Eau (ml/kg/j)
(kcal)/kg/j
[0 - 4[ 120 2 150

[4 – 9[ 110 2 150

[9 -12[ 100 1,5 150

[12 – 36[ 90 1,2 125


Remarques
L’alimentation devra tenir compte (des besoins de l’enfant, des habitudes
alimentaires de la famille et surtout de la diversité alimentaire).

L’alimentation de l’enfant doit satisfaire (le goût, la texture et la couleur).

De 5 ans à l’adolescence : la croissance est faible mais le rythme consistant. Les
repas doivent être réguliers et riches en nutriments (surtout le fer, le calcium,
l’eau et les nutriments énergétiques).

L’impact de l’alimentation sur l’état nutritionnel est que, les pratiques


alimentaires constituent des facteurs déterminants de l’état nutritionnel des
enfants et cela influence leur morbidité et leur mortalité.
CHAPITRE IV PHYSIOLOGIE DIGESTIVES

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