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PARTIE 2 – L’IMPOSITION DU REVENU DU PATRIMOINE

Différence entre l'imposition sur le patrimoine (qui porte sur la richesse) et le revenu du patrimoine
(imposition de l'accroissement de la richesse) = situations économiques différentes.

Le capitalisme, fonctionne grâce à une dynamique circulaire. Effet boule de neige = la richesse produit
de la richesse = dynamique de l'enrichissement = plus on est riche plus on devient riche.

Cet accroissement de la richesse = justification de la fiscalisation du revenu.

Le contribuable quand il est imposé sur ses revenus du P = troisième taxation effectuée sur ses revenus.

De ce fait critique morale et politique de cet enrichissement qui est assez intuitive = enrichissement
sans efforts matériel (pas jusqu'à l'enrichissement sans causes mais presque). Certes il ne s'agit pas de
revenus magiques. Cet enrichissement n'est pas le fruit d'un travail au sens propre du terme. On note
une disproportion entre les gains moyens des revenus du P et les gains moyens des revenus du travail.

L'effet boule de neige n'est pas linéaire mais exponentiel = “effet picsou”.

On a une augmentation exponentielle parallèle à une diminution des efforts !

Jusqu'à XIX et milieu du XX, seul les héritiers pouvaient obtenir ce type de revenus, désormais avec
une économie qui est de plus en plus financiarisée = porosité entre les revenus du travail et du K.

Avant barrière infranchissable mais ajd ces revenus sont poreux, mélangés notamment par le biais des
meca d'optimisation et aussi par la fait que n'importe quel contribuable avec des revenus moyens
pourront bénéficier de revenus patrimoniaux.

Par ce phénomène exponentiel de ces revenus, mêmes les classes moyennes pourraient trouver des
revenus complémentaires.

Mouvement marxiste = critique forte de ce type de revenus influençant le lancement de l'imposition,


critique également dans les mouvements de pensée libéraux (au sens classique : économie de la
personne = De Gaulle)

L'un des présidents qui s'est le plus opposé à ce type de revenus c'est le Général de Gaulle et voulait
notamment mettre en avant l'alternative e la participation = forme de K où les parts des sociétés ne
sont pas détenus par des actionnaires/associés mais par des salariés/travailleurs.

Au regard de cette forte critique, on retrouve une imposition constante, et ce dans tous les pays
européens = imposition courante en Europe.

En pratique, les revenus du patrimoine immobilier sont également déclaré dans le cadre de la
déclaration des revenus.
CHAPITRE INTRODUCTIF – LA DELIMITATION DU REVENU IMPOSABLE

TITRE 1 – LE REVENU FISCAL

Le droit fiscal ne définit pas réellement ce qu’est le revenu. Cette absence de définition permet
d’imposer de façon plus large possible. Il y a cependant différentes catégories de revenus prévues par
l’article 1er du CGI :

• Les traitements, salaires, indemnités et pensions


• Les revenus fonciers
• Les revenus de capitaux immobiliers
• Les rémunérations des gérants, plus-values etc…

Chaque catégorie de revenu possède un régime fiscal distinct. La nature du revenu n’est pas
juridiquement liée à la catégorie professionnelle.

La nature du revenu n'est pas juridiquement liée à la catégorie professionnelle.


Par exemple un agriculteur qui fait un bénéfice net sur la revente d’une créance, ce bénéfice ne sera
pas agricole mais non-commercial.

Lorsqu’on additionne ces différents revenus catégoriels, on obtient le REVENU GLOBAL.


Immédiatement il y a un premier mécanisme de frais professionnels qui doit être déduit du revenu
global.

Les frais professionnels eux permettent de réduire le revenu global car déduction au revenu global.

Frais professionnels = dépenses qui sont engagées en vue de l'acquisition et de la conservation du


revenu.

Ex : frais de déplacement/ entretien du véhicule, frais de restauration si lié au déplacement pour le


travail.

On note deux catégories de salariés en France :

• Les salariés qui ont des frais professionnels = stratégie de rémunération repose sur
l'optimisation des frais professionnels.
Les autres salariés = Application d'un forfait de 10% de déduction de l'assiette d'imposition au
titre des frais réels. Forfait qui va profiter aux salariés modestes.

TITRE 2 – LES AVANTAGES FISCAUX

C’est un terme très générique : le nb de dépenses qui ouvrent le droit à une réduction d’impôt est
impressionnante.

§1 – LE REPORT DE DEFICIT

Un déficit peut permettre de diminuer le montant d’un revenu et donc dit diminution de l’imposition
sur ce revenu.
L’exemple le plus classique de la légitimité de cette procédure : commerçant débutant qui en début
de carrière a bcp de frais de locaux, s’il a d’autres revenus il peut donc reporter ces déficits (= dépenses
de début de carrière) vers ses revenus annexes.

Lorsque ce déficit dépasse tous ces revenus, est supérieur à l’ensemble des revenus qu’on peut
cumuler on parle de déficit global. Il existe donc 2 sortes de déficit :

- Déficit d’un tel montant qui permet de diminuer l’IR

- Déficit si important qui va être supérieur à l’ensemble des revenus cumulés du contribuables = déficit
globale.

Ce déficit global est reportable sur les revenus globaux des 6 années qui vont suivre, de déficit n’est
donc pas perdu fiscalement. C’est une stratégie fiscale particulièrement utilisée pour les BIC (=
bénéfices industriels et commerciaux), et on a eu ainsi dans les années 1986 certains contribuables qui
faisaient des investissements structurellement déficitaires notamment dans l’hôtellerie. Néanmoins il
y a eu bcp d’arnaques à ce moment-là : faux exploitant hôteliers qui proposaient des programmes de
construction.

En 1996 le législateur a réagi en instaurant le nouvel art 156-I-1 bis du CGI : distinction entre les BIC
pro et les BIC non-pro. Cela évite les abus de procédure de report.

→CONSQ : seuls les déficits des BIC pro peuvent aboutir à un report du déficit et les non -pro ne
peuvent pas aboutir à cette procédure.

!! UNE EXCEPTION à cette distinction : loueurs en meublé professionnels.

→ L’idée générale de cette réforme est de bien distinguer les BIC dues à une activité pro et celles qui
sont dues à un investissement.

Pour faire cette distinction il y a 4 critères définis par le CGI :

→ Participer aux actes nécessaires à l’activité : participation au seul financement de l’activité n’est pas
suffisante. Ce sont donc : conception, production de services, prospection de client ou gestion au sens
large.

→ Participer de façon personnelle : au sens du foyer fiscal càd que cette participation doit viser un des
membres du foyer fiscal.

→ De façon continue : être présent sur le lieu de l’activité tout au long de l’année

→ De façon directe : il n’est pas considéré comme participation directe le fait d’être associé, ou simple
fourniture de conseil et même la participation à des AG.

Si on ne répond pas à ces 4 critères, les revenus ou déficit seront considérés comme non -pro qui ne
peuvent donc être reporté sur le revenu global, en revanche peuvent l’être sur d’autres revenus non-
pro. Sachant que s’il est trop important peut être reporté sur les 6 années qui suivent.

Seule exception à ce ppe de non-appli d’avantage fiscal à lorsqu’on est face à une LJ qui aboutit donc
à une perte considérée comme un déficit pourra être reporté sur le revenu global du contribuable et
bénéficier donc de la règle de report sur les 6 années.

Économiquement ce qui va être intéressant c’est de s’endetter continuellement.

§2 – LE PLAFONNEMENT D’AVANTAGES FISCAUX


Art 200-0-A CGI : pose un ppe de plafonnement des différentes niches fiscales dans lesquelles un
contribuable peut directement ou indirectement investir dans le cadre de l’IR. Ce montant max a
diminué depuis sa création en 2013, il est à 10K càd qu’une réduction de l’impôt du ne peut être
supérieur à ce montant.

Le champ de ce plafonnement est très large, ce qui augmente son efficacité, 2 types de niches :

- Les réductions d’impôt : investissement en outre-mer, dans les résidences de loisir, régime de la loi
MALRAUX 1962 qui vise la conservation du patrimoine qui permet aux propriétaires d’immeubles
anciens de diminuer les dépenses liées à la restauration du bien de leur revenu global. Investissements
forestiers

- Les crédits d’impôt : l’aide fiscale pour l’emploi d’une personne à domicile, frais de garde pour les
jeunes enfants, investissements dans les équipements favorables au DD.

TITRE 3 – L’ABUS DE DROIT FISCAL

§1 – UNE LIMITE A L’OPTIMISATION FISCALE

Contribuable est autorisé par le législateur qui a créé ses niches, il applique les avantages fiscaux.
Néanmoins il existe la limite de l’abus de droit.

L’abus de droit c’est une « drôle de notion » puisque le justiciable qu’on reconnait coupable d’un abus
de droit est sanctionné pour un comportement qui est formellement autorisé : le droit existe mais si
on en abuse. Elle remonte à un arrêt de CCASS 2 mai 2005.

Il y a une définition à « faute qui consiste à exercer son droit dans un intérêt pour soi-même et dans le
seul dessin de nuire à autrui ». On transpose dette définition au droit fiscal « fait d’éluder l’application
de la loi fiscale sous couvert d’actes juridiques réguliers ».

à Nuire à l’ensemble de la citoyenneté, pas seulement son voisin.

Il est apparu d’abord dans l’IR et petit à petit s’est élargi à tous les autres impôts et par ppe depuis
2009 la procédure d’abus de droit est applicable pour les impôts de personnes physiques. Il est
consacré à l’art L164 du livre de procédure fiscal (LPF).

Cet art va permettre à l’Admin de s’opposer à certains montages qui ont pour objectif d’éluder (=
diminuer) l’impôt.

Il y a des sanctions fiscales qui sont extrêmement importantes, qui constituent par l’appli d’une maj
automatique correspondant à 80% des droits rappelés. Ce montant peut être ramené à 40% dans le
cas où le contribuable n’a pas été à l’initiative d’un montage incriminé ou n’en est pas le ppal
bénéficiaire.

La proced quand un abus de droit est reconnu = possibilité de contester sa licéité devant le juge mais
existence aussi d'une garantie ans l'art 60 LPF par la saisine du comité de l'abus de droit fiscal
(institution admin composée d'un conseiller d'Etat, d'un conseiller à la c.cass, d'un avocat, d'un
conseiller maître à la cour des comptes, un notaire, un expert-comptable et un professeur
d'université de droit ou sciences eco) La procédure devant ce comité est contradictoire mais la
charge de la preuve incombe à l'admin.

II. Les différents fondements de l'abus de droit fiscal


Au cours des dernières années, le champ de l'abus de droit fiscal n'a fait que s'élargir. A l'origine il n'y
avait que la "simulation" qui était acceptée puis ajout de la notion de "fraude à la loi" en 2008 et
depuis 2019, nouvelle procédure ajoutée appelée par la doctrine comme le "mini abus de droit"

A. La fictivité d'un acte juridique, un abus de droit par simulation

Abus de droit par simulation consistant en une dissimulation d'une action jurid par un acte soit fictif,
soit qui masque la véritable nature de l'opération.
La forme n'est pas un critère déterminant, même un acte sous forme authentique pourra être consid
comme fictif par l'admin fisc, donc pas de condition de forme concernant la fictivité.

Quelques exemples :

La fictivité des sociétés

La société fictive, cas les plus courants. Soc existante que pour éluder l'impôt.
L'admin va mettre en lumière le non-respect des statuts de la société. (ex: Abs d'organisation des AG,
comptabilité lacunaire, répartition des profit entre les associés est fictive, lieu du siège social).
L'admin fisc s'appuie également sur les art 1855 prévoyant que les associés ont le droit d'obt une
fois par an communication des docs et livres soc. A défaut, preuve de la fictivité de la soc ; et 1856 CC
les gérants de la soc doivent rendre compte de leur gestion au moins une fois par an dans l'année.
En revanche, la soc ne sera pas considérée comme fictive en cas d'abs de libération du K et
perception des bénéfices ne sont pas de critères de fictivité. L'abs d'une clause prévoyant la
rémunération du gérant n'est pas non plus conid comme un crit de fictivité.
La fictivité ne peut pas non plus résulter du non-respect par la soc du caractère exclusif de son OS car
preuve d'activité !

Les opérations dissimulées par le contribuables

• La création d'une SCI pour détenir la résidence principale du contribuable.

Ainsi, tous les actes liés à cette SCI qui en elle-même n'est pas fictive, ne devront pas être dissimulés
et devront être portés par la SCI ! Le déficit foncier résultant du coût de ces actes peut être imputé
sur les revenus fonciers du contribuable qui se loue à lui-même le bien détenu par la SCI.
Dans ce cas de figure, abus de droit caractérisé si la SCI contrôlée de façon exclusive ou quasi
exclusive par le locataire.
Si entre la création de la SCI et l'op d'acquisition de la résidence, il n'y a qu'un bref délai preuve que
la SCI faite en fonction de l'acq de la résidence.
Ou si la résidence constitue le seul élément du P de la soc alors constitue un abus de droit et ce peu
importe le montant du loyer.

• Les baux fictifs.

Opération courante il y a quelques années. Des parents vont consentir un bail avec un membre de la
famille et, en réalité, le locataire ne va pas régler de loyer = caract de fictivité.
En concluant ce type de baux, permet de déduire les travails relatifs à la résidence louée de son
revenu global et permet au locataire de demander des allocations logements.
• Les donations déguisées.

Les donations déguisées sont des donations faites entre oncle/tante et neveux. Les droits de
mutation sont à 55% si donation "à titre gratuit". Alors que si donation à titre onéreux les droits
s'élèveront à 5%.
Situations exceptionnelles et réservées aux familles très riches.
En réalité l'oncle s'arrange avec le neveu pour que le prix ne soit pas versé et jamais réclamé.
Dans ce cas de fig, l'admin fisc va systématiquement reconnaitre un abus de droit fisc.

Cas balisés par la doct et JP et assez peu d'incertitudes concernant ces abus

B. La fraude à la loi

Issue d'une décision du CE "JANFIN" 27 sept 2006 immédiatement codifiée par la loi de fin
rectificative de 2008 à l'art L64.

Deux critères cumulatifs à la fraude à la loi :

Le critère objectif : critère complexe. Le contribuable a fait une application littérale de la loi fiscal
contraire à l'intention du législateur. Pour déterminer ce premier crit i faut pouvoir déterminer
quelle est l'intention du législateur. Un instrument permet de déterminer cette intention, qui est
"l'exposé des motifs" (Lorsqu'une loi est votée art par art, mais avant débat général, et le gou v va
faire un exposé général des motifs afin de déceler l'intention du législateur). L'exposé de motifs reste
assez général, peu développé… (Lorsque l'instrum qui est en cause provient d'un amendement, tous
les amendement doivent aussi avoir exposé les motifs).
Cette intention du légi parfois difficile à évaluer.
Le juge va donc se concentrer non pas sur ce qui est écrit dans les motifs mais sur l'effet économique
espéré par le législateur/ effet incitatif du mécanisme fiscal.
Ex : effet incitatif des niche fiscale pour l'investissement dans des énergies renouvelables etc…
Mais le contrib qui va utiliser les niches fiscales sans que cela aboutisse à l'effet voulu alors premier
critère pour qualifier l'opération de fraude fiscale.
A noter que l'abus de droit est exclu si le contribuable invoque la doctrine administrative (doct de
l'administration fiscale/ BOFIP interprétation que fait l'admin du D fisc sous forme de circulaires
admin ou instructions) ou le rescrit fiscal (prise de position par l'admin fisc saisie par un contrib et
dont la réponse est considérée comme "quasi" définitive qui ne pourra plus être reprochée au
contrib suspecté de fraude).
Mais dans une JP Cour admin d'appel Paris 20 dec 2018 aff dans laquelle on reconnait l'abus de droit
car le rescrit était manifestement illégal…

Le critère subjectif : La poursuite d'un but exclusivement fiscal. Il faut que l'objectif soit uniquement
fiscal. L'investissement réalisé uniquement dans le but d'éluder l'impôt. Mais dès lors qu'il y a un
autre obj alors l'abus de droit est écarté !

C. La nouvelle procédure du "mini abus de droit fiscal"

Art L64A LPF depuis 2021 dans lequel on trouve cette notion de "mini abus de droit".
Art L64A dispose que "…"
Evolution recherchée depuis longtemps par le légi. Une loi qui substituait le motif "exclusivement
fiscal" à un motif "principalement" fiscal ; mais le CC avait annulé cette réforme dans une DC 29 dec
2013 au motif qu'une telle modif violait le principe de l'OVC d'accessibilité et d'intelligibilité de la loi.
Tend à dire qu'on ne peut créer une loi floue. Puisque réforme contraire à l'OVC conduit à la violation
du principe de la légalité des délits et peines s'appliquant aux sanctions admin et fiscales.
Or comme cet art L64A n'était plus accessible et intelligible = violation de l'OVC.

Les différences entre le nouvel art L64A et l'art L64 :


Concernant le mini abus de droit de l'art L64A, la proced n'est pas automatiquement assortie de la
sanction de majoration forfaitaire de 80%.
(Ici même si on consid qu'il y a violation de l'OVC pas de violation du principe de légalité car plus de
sanction)
Cet art vise les mêmes impôts que l'abus de droit classique à l'exception de l'IS visé par l'art 205A
CGI.
En revanche un point qui pourrait être soulevé dans une QPC, impossibilité de saisir le comité de
l'abus de droit avec l'art L64A pose problème quant au principe d'égalité.

Concrètement, un but principal est un but premier par rapport à un ou plsuieurs autres buts là où à
l'inverse un but exclusif nie l'existence même d'autres buts.
Si l'admin fisc constate l'existence d'autres buts avec l'art L64 abs d'abus de droit tandis qu'avec l'art
L64A on qualifiera l'op de mini abus de droit fisc !

Mais cela ne va pas conduire à déclarer illégal toute optimisation fiscale ? Ou est-ce un garde fous
pour pouvoir valider de façon discrétionnaires tous les mécanismes incitatifs ?

La réalité est plus complexe car cette interprétation est retrouvée dans la JP de CE depuis 2010.
Donc, depuis une décision de 2010, le CE n'interprète pas littéralement l'art L64 mais le CE met en
place un autre contrôle.
Cet autre contrôle tend pour chaque application d'un mécanisme d'optimisation, il va comparer
l'avantage eco du méca et l'avantage fiscal ; et si l'avantage fisc est prépondérant par rapp à
l'avantage eco alors le CE consid qu'il s'agit d'un abus de droit ! Alors que l'art L64 vise un motif
"exclusivement fiscal" donc contrôle du CE pose un peu problème. Dans la décision de 2010 il
s'agissait d'un mécanisme permettant un gain de trésorerie de 16 000 contre une eco d'impôt de 186
000€, le CE considérait qu'il s'agissait d'un abus de droit.
Dès lors, on peut consid que lorsque le CE va appliquer l'art L64A, le CE va rien changer quant à son
contrôle. La réforme de cet art L64A est une réforme à droit constant.
Enfaite, l'art L64A vien justifier le contrôle pas ouf fait par le CE qui n'allait pas au départ dans le sens
de l'art L64. activisme du juge.
La doctrine s'est alors inquiété de cette réforme. Et quand la loi de 2019 est entrée en vigueur,
déclaration de Bercy pour rassurer les fiscalistes qu'il n'y aura pas mini abus de droit dans un certain
nombre d'exemples.

Ex : les transmissions anticipées du patrimoine qui d'un point de vue financier constituent la niche
fiscale la plus importante en euros. Don de la nue-propriété des parents aux enfants mais avec
réserve d'usufruit. Et donc donation ne rentrent pas dans le s droits de transmission. Deux obj, la
transmission du bien et éviter que les héritiers payent des droits de succession. Il est évident que
l'avantage fiscal est bien plus important que l'avantage de la transmission du bien. Crainte que cela
rentre dans le cadre de l'art L64A mais Bercy exclu ce cas de figure du champs de l'art L64A.

Ex : situation dans laquelle on a une législation fisc proposant différents régimes fiscaux, il est
évident que le choix du contribuable est motivé par l'obj de payer moins d'impôts. Logique. Dans ces
cas de fig, Bercy rassure et exclu cette situation du champs de l'art L64A.

Pour conclure, ce mini abus droit permet de légitimer la JP, mais le texte reste encore aujourd'hui
assez flou…

CHAPITRE 1 : LES REVENUS DE CAPITAUX DE MOBILIERS (RCM)


Lorsque le contrib décide d'investir dans la détention d'actif fin, choisi entre différents types de
placements (fonciers ou immo), mais les revenus de placements les plus courants sont ceux en
valeurs mobilières !
Ici on parlera de K plutôt que de P mais on vise la même chose.
Le placement va avoir un rendement plus ou moins important selon le risque.
On note une pluralité de placements, revenus très divers et variés.
Ici régimes fiscaux complexes.

T1 : LE REGIME FISCAL GENERAL

I. L'IDENTIFICATION DES VALEURS MOBILIERES

A. LES DIFFERENTES CATEGORIES DE PLACEMENT

Un placement fin s'assimile à un investissement dans une société dont la finalité est de rémunérer
les liquidités dont dispose la soc.
Ces placements figureront à l'actif du bilan de la soc et constitueront en partie le capital de
l'entreprise.

Deux types de bourses pour acquérir ces investissements :


• Les bourses règlementées : le contrib passe par un acteur instutionnel privé que sont les
bq/assur/courtiers pour effectuer son placement) pour acq ses placement
• Bourses non règlementée : l'achet se fait de gré à gré sans passer par un acteur institutionnel
privé.

1. LE DEPOT A TERME, UN PLACEMENT PEU ATTRACTIF

Il diffèrent des dépôts à vue dans des comptes courants.


Dans un DAT, sommes bloquées pour une durée déterminée sur un compte et aboutissent à une
rémunération dès la souscription du placement. Il s'agit d'un investissement sans aucun risques.
Ce qui peut être nego ce sera la durée du placement, généralement des longues durées.
Possibilité de récupérer le placement mais moyennant un préavis long allant de 32 à 92 jours.
Ex : permet de faire transiter certaines sommes d'argents lié à des achats immobiliers

2. LES CONTRATS DE CAPITALISATION, UN PLACEMENT A MOYEN TERME

Contrats qui ressemblent à des contrats d'AV car ces contrats de capitalisation sont souscrits auprès
de compagnies d'assurance.
Ce contrat donne accès au souscripteur )à deux compartiments, un fond en euros où le K est garanti
et un fond non garanti en K plus risqué et donc plus rémunérateur constitué notamment d'OPC.
Le contrat de capitalisation est généralement conseillé pour constituer un portefeuille d'actifs assez
souple.
Placement à moyen terme utilisé en compléments de revenus.

1. LES ACTIONS ET OBLIGATION : UN PLACEMENT FLEXIBLE


Les actions et obligations sont des valeurs mob générant des revenus réguliers qui sont très
variables.
Placement à très CT comme à MT ou LT d'où le caractère flexible.
Tout va dépendre de la volonté du placeur.
Valeurs mob hyper liq, pouvant être vendeurs très rapide
ment sur le marché.
Ex : actions du CAC 40
Mais ces actions peuvent aussi être très peu liquides comme sur le marché des PME européennes.
Les actions ou parts de société procurent des revenus variables qui dépend de la santé éco de la société
mais aussi de la politique de distribution des dividendes adopté par les associés.

Les actions sont réputées pour leur risques en matière de relativité qui est une réputation = une
généralisation, ce n’est pas totalement vrai, tout dépend de la société, certains sociétés bénéficient
d’une activité ou d’un environnement éco plus ou moins à risque. Le cours de ces actions fluctue en
permanence ne fonction de l’offre et de la demande, plus le risque sera élevé plus al demande risque
d’être importante.

A côté

de cette offre et demande il faut tenir compte du contexte politique économique et sanitaire. Lorsque
l’action est revendue, cette fluctuation entre le cout à l’achat et le prix à la vente se traduit soit par
une plus-value soit par une moins valu.

Les obligations offrent des revenus bcp plus stable, pcq ces obligations correspondent à un prêt à long
terme, octroyer par les le contribuable à un organisme, qu’il s’agisse d’une sté ou collectivité publique
comme l’Etat. Les obligations s’apparentent ainsi à un placement à un revenu mobilier fixe, cad que
les intérêts sont en principe versé annuellement alors que le remboursement du capital prêté
intervient au terme du contrat. Ce revenus perçu par le détenteur de l’obligation, l’épargnant est
fonction d’un taux déterminé à l’avance qu’il soit progressif ou variable. Elles sont illiquides, on ne peut
pas revendre de façon aisé. A relativiser, étant donné qu’il existe désormais un marché obligataire
secondaire (qui peut concurrencer le marché classique des actions).

1) LES SCPI : UN PLACEMENT SUR LE LONG TERME


C’est une société de placement collectif dont l’objet est l’acquisition, la valorisation et la gestion d’un
patrimoine immobilier. Quand on souscrit

0 des parts de SCPI l’acheteur devient actionnaire de la société et bénéficie d’un droit sur les bénéfices
de cette dernière, ce qui fait que la performance de ce placement financier va dépend de la
performance de la SCPI de sa capacité à amortir rapidement ces acquisitions immobilières avec les
revenus fonciers qu’elle va percevoir. Cela fait un placement financier intéressant, mais plutôt sur du
long terme. La valorisation de ces acquisitions prend plusieurs années

B. LES DIFFERENTES CATEGORIES DE REVENUS


Ils vont faire l’objet de la fiscalisation. On peut distinguer 6 catégories de revenus de capitaux mobilier
:

• Les dividendes : constitue le versement d’une somme d’argent d’une entreprise à ces
actionnaires. Ce sont les actionnaires eux-même qui en AG décident du versement et du
montant du versement en fonction de la trésorerie

• Les bonis de liquidation : c’est la somme qui est partagé entre les associés après la liquidation
de la société. Une fois que les actifs ont été réalisé et que les créanciers et le personnel ont
été payé. Ce bonis n’existe que si l’actif est supérieur au passif.

• Les jetons de présence : sont les rémunérations qui sont présumé par es membres d’un conseil
d’administration. La fonction de conseiller d’adm n’est pas considérée comme un travail, donc
pas considéré comme des traitements et salaires. D’où les jetons de présence , qui sont une
contrepartie. Sont déterminé par l’AG des actionnaires qui vont décider d’allouer le montant
des jetons.

• Les avances perçu par les associés : ce sont des sommes mises à la disposition des associés,
qui ne sont pas des dividendes puisque ce n’est pas prélevé sur les bénéfices.

• Les sommes attribués lors de rachat de titres

• Les rémunérations qui sont jugé excessives ou rémunération lié à des dépenses somptuaires.
§2 : UNE IMPOSITION EN DEUX TEMPS

On retrouve le même débat sur la légitimité de l’impôt, puisque les sommes distribuées par les sociétés
correspondent en fait à des bénéfices qui vont être taxé mais ça sera la 2eme fois qui seront taxé,
puisque ces bénéfices sont déjà soumis à l’IS par la société qui les perçoit. Catégorie de richesse
imputés à 2 reprises.

C’est une imposition assez complexe quant à son régime opératoire. C’est une imposition en 2 temps.

A) L’IMPOSITION A LA SOURCE PAR LE PRELEVEMENT FORFAITAIRE OBLIGATOIRE (PFO)


PFO a été créé par la loi de finance de 2013. Il est obligatoire et d’autre part non libératoire de l’impôt
sur le revenu càd qu’on est obligé de payer mais une fois qu’on a payé on n’est pas libéré, on peut
avoir des compléments d’imposition prélevé par l’administration fiscale. Il s’agit en fait d’une avance
d’un taux sur le revenu.

Le PFO est prélevé au moment où on reçoit les RCM. L’écart qui peut exister entre le moment ou le
contribuable perçoit le RCM et le moment ou il va déclarer et payer l’imposition sur le revenu est un
moment propice de l’évasion fiscale.

Ces revenus sont financés donc dématérialiser et pouvant etre transférés de façon très simple. Pour
un salaire plus difficile.

Pour éviter l’évasion fiscale on a instauré ce PFO.

Pays-Bas = pas de revenus à la source. Français qui plaçaient des holding au Pays-Bas. L’investisseur
français s’installaient à Dubaï. Pendant son séjour à Dubaï, il retire tous ses dividendes sur des comptes
émirats. C’est un investissement défiscalisé = mécanisme très classique d’évasion fiscale.

Bien que les RCM ne soit pas des salaires, ils sont assujettis à la fiscalité sociale, au prélèvement
sociaux. Il y a 3 impositions mtn : CSG = 9.2% ; CRDS = 0.5% ; les prélèvements de solidarités = 7.5%

Les prélèvement de solidarité vient remplacer 3 ancien prélèvement sociaux. Taux global de 17.2 % de
prélèvement sociaux.

Auxquelles faut ajouter le PFO = 12.8% et donc un total de de 30%

C’est obligatoire, non libératoire et effectué par l’établissement payeur. Pour cela qu’on considère que
c’est une imposition indolore.

La loi de finance d e2013 qui créer le PFO prévoit des exonérations fondé sur le montant du revenus
fiscal de référence et en fonction de ce revenu fiscal le contribuable pourra bénéficier ou non de cette
exonération. C’est le RFR de l’année N-2. Le bénéficiaire du produit peut demander a etre dispensé du
prélèvement quand son RFR est inférieur pour le versement d’intérêt à 25 K pour le contribuable
célibataire veuf ou divorcé et à 50K pour le contribuable soumis à une imposition commune (marié,
pacsé…).

Pour le versement des dividendes, 50K pour le contribuable celib veuf divorcé ; et 75K pour le
contribuable soumis à une imposition commune.

Ça signifie que le PFO vise les contribuables les plus aisés. Ce PFO est la surtout pour éviter l’évasion
fiscale.

B) L’ALTERNATIVE ENTRE L’IMPOSITION PROPORTIONNELLE ET CELLE PROGRESSIVE


L’imposition proportionnel c’est le PFU. C’est-à-dire que le contribuable à le choix entre le PFU ou
l’impôt progressif (impôt de droit commun).

1) LE NOUVEAU REGIME DU PRELEVEMENT FORFAITAIRE UNIQUE (PFU)


a) REFORME OU REVOLUTION FISCALE ?
Une des réformes emblématique de la majorité de 2017. Qualifié par Bruno le maire de « révolution
fiscale » pour qualifier ce PFU. Parfois appelé flat taxe. C’est un impôt proportionnel.

Le PFU n’est pas en réalité pas nouveau. Entre 2008 et 2012 il existait un prélèvement forfaitaire
libératoire instauré sous Sarkozy. C’est un prélèvement forfaitaire dont le taux dépendait du type de
paiement. Ça allait entre 21 et 24%. C’était une alternative au barème de l’IR. En 2012, le PFU est
supprimé et taux marginal de l’IR de 45%. Et depuis 2012 que ces RCM sont soumis aux prélèvement
sociaux qui étaient à l’époque à 15.2%.

Encore un peu de JP sur les PFL.

L’objectif de cette réforme de 2012 est de prélever de manière plus importante ces types de revenus.
Cette réforme fiscale va avoir un effet largement négatif ce qui va faire que le montant des dividendes
déclarer perçu en français va drastiquement chuter pendant la période de 2013 à 2017. Pendant le
période de 2007 à 20012 il atteignait 22 milliard d’euros tandis qu’entre 2014 et 2017 ; 13.6 milliards
d’euros par an. Ces revenus n’ont pas disparu lais ils ont quitté la France et fait l’objet d’une évasion
fiscale importante. Et donc alors que les prélèvement tant fiscale et social avaient augmenté en 2012,
les recettes fiscales ont diminué. Pertes évalué jusqu’à 2 milliards d’euros par an.

Quand macron arrive au pouvoir il a souhaité revenir sur cette réforme, et maintenir un niveau de RCM
équivalent à l’année de 2012 tout en maintenant sa vision de privilégier les placement mobiliers par
rapport au placements immobiliers.

PFU est un rétablissement de PFL. Cette réforme a plutôt fonctionné entre 2017 et 2018, les dividendes
se sont élevés à 23.2 milliards d’euros. En 2019, on a atteint les 25 milliard d’euros. Les rentées
d’argents sont supérieurs entre 1.3 et 2 milliards d’euros. En 2022 on est a plus de 4 milliard d’euros
de RCM. Moins d’impôts permettent parfois d’augmenter les recettes fiscales en diminuant l’évasion
fiscale.

L’objectif second de la réforme c’est de favoriser l’investissement dans l’économie réelle, de favoriser
la réindustrialisation de développement des start up. Aucun moyen de voir si ça a marché.
b) LE REGIME DU PFU

Même taux que pour e PFO, qui est de 12.8%. Total de 30% avec les prélèvement spéciaux. Cela permet
d’avoir un taux d’imposition inférieur à celui qui prévalait pour le PFL.

Concerne l’ensemble des RCM : dividende, actions obligations, etc. sont exclus en revanche les
placements très courant qui ne rapporte pas grand-chose : livret et plan d’épargne populaires, le livret
A, compte et plan d’épargne logement à condition qu’il était ouvert avant le 1er janvier 2018, le livret
jeune, le livret de développement durable et le livret d’épargne entreprise.

2) LE REGIME CLASSIQUE D’IMPOSITION AU BAREME PROGRESSIF

Comment est-ce qu’on calcule le RCM quand on fait le choix de l’imposition sur le revenu.

L’option est globale càd qu’on peut déclarer qu’une partie du RCM à l’imposition progressive. Dans le
barème de progressivité de l’IR, 1er tranche de 0% qui va jusqu’à un taux marginal de 45%. Donc pour
tout ce qui est en dessous de 12.8%, il est plus intéressant de choisir l’imposition progressive plutôt
que le PFU.
Une raison supplémentaire pour expliquer le choix du barème progressif : le contribuable bénéfice
d’un abattement de 40% et qui s’applique à toutes les distributions de revenus brutes, abattement
calculé automatiquement par l’administration fiscale.

Abattement = réduction légale de la base d’imposition. Une réduction du montant de l’ensemble des
revenus par l’administration pour calculer la base d’imposition. Dans ce cas, le contribuable doit
déduire la CSG à hauteur de6.8%, il a également une option qu’il peut faire lui-même : soustraire cette
base d’imposition les dépenses effectués par l’acquisition et la conservation de ces revenus.

Exemple : dividende de 25K

Abattement de 40% : 25 000 – (25 000 * 40%) = 15 K

Déduction de CSG : 15 k – (25 000 *6.8%) = 13 300 euros

Déduction des frais permettant l’acquisition et la conservation des revenus : 13 300 – 300= 13 000

Si on estime qu’on est au taux de 11% : 13 000 * 11% = 1 430 euros

Prélèvement sociaux : 25 000 µ 1702 = 4300

En définitive, le contribuable doit payer 5 730 euros.

Si on applique le PFU : 25v000 * 30% = 7500 euros


TITRE 2 : LES REGIMES SPECIFIQUES

§1 : LES REVENUS CONSERVATOIRES DU CAPITAL

A) LES RCM DISTRIBUES PAR DES SOCIETES NON SOUMISES A L’IS


Spécificité du régime fiscal français.

1) LA SEMI-TRANSPARENCE
Ça vise la quasi-totalité des sociétés de personnes article 8 du CGI. On dit que c’est semi-transparent
pcq y a une séparation des obligations fiscales qui incombe normalement au contribuable, c’est la
société de personne qui doit accomplir les obligations de déclaration et de justification du résultat
déclaré, cad que c’est al société qui va déposer la déclaration, tenir une comptabilité et conserver les
pièces justificative correspondante car administration peut lui demander des justificatifs. En revanche
la société elle-même ne va pas s’acquitter de l’impôt, c’est le contribuable d’où la transparence. Vise
la situation où les associés touchent une partie des bénéfices à la clôture de l’exercice. La charge de
l’associé est allégée, il a juste à inclure dans sa déclaration annuelle de revenu le montant de la part
des bénéfices qui lui revient.

C’est un régime assez prisé pour la gestion du patrimoine car ça permet l’imputation sur le revenu
global ind du déficit que va déclarer la société.

2) LA TRANSPARENCE
Société civile immobilière d’attribution, les SIIC, les OPCVM.

A revoir sur internet :

Les SCIA sont une forme de sté utilisé pour financer des projets immobiliers d’envergure. Les coûts
d’achat du bien sont mutualisé. Un type de bien qui permet à l’investisseur d’etre propriétaire ou
d’en jouir mais pas pour le vendre directement. Ce sont les associés qui sont imposé à l’IR et non la
société. C’est pour ça qu’on parle de transparence

3) LA TRANSLUCIDITE
Ce sont les sociétés d’investissement qui sont visé, soumis au régime de l’IR mais qui ne vise pas des
activités propres au SCIA, donc c’est pour des sociétés qui ont des objectifs un peu plus généraux que
la SCIA. Permet aux associés de choisir d’être imposé au IR ;

B) LE PLAN D’EPARGNE EN ACTIONS (PEA)


Le PEA est considéré comme une des belles niches fiscale fr avec l’assurance vie .

1) LA STRUCTURE DU PEA
Ouverture seulement au pers physique dont le Domicile F est situé en France. il existe un plafond de
versement limité depuis 2014 à 150k POUR UN célibataire et 300K pour un couple marié . Ces
versements permettent de dater l’ouverture, la date d’ouverture est constituée par le 1er versement
qui va permettre par la suite de déterminer l’âge du PEA. La loi pacte de 2019 a autorisé un jeune
entre 18 et 25 ans rattaché au Foyer F de ses parents d’ouvrir son propre PEA dans la limite de 20K.
le montant de l’encours du PEA n’est pas limité ainsi on peut très bien avoir dans un PEA plusieurs
million d’euros avec à la base un investissement de 50K.

Le PEA est aussi considéré comme un investissement fluide car il ne s’agit pas d’un investissement
par capitalisation. Lorsqu’on fait un investissement par capitalisation, les revenus ne sont pas versés
périodiquement mais transféré en capital par exemple : les retraites par capitalisation.
Le PEA ça produit des revenus périodique. Il y a 2 poches dans un PEA qui sont autonome et
indépendante :

- Il y a un compte en espèce où atterri le versement, c’est un compte qui a vocation à être un compte
de transit qui va permettre de retirer cet argent pour ensuite le mettre sur un compte courant. Il n’y
a pas de rendement sur ce compte, l’argent ne produit pas de revenus. C’est de l’argent en attente
d’investissement ou de retrait.

- le portefeuille EN action qui héberge les actions et tous les fonds. Ce positif à l’ouverture sera vide
et sera remplis qu’à partir du moment où on utilise le compte en espèce.

L’investissement doit etre réalisé dans les société fr par action inscrite ou non à la cote officiel ou
dans des parts SARL soumise à l’impôt sur les sociétés et depuis 2000 peuvent figurer dans le PEA des
actions émises par d’autres sociétés ayant leur sièges dans un autre état de l’UE.

Pour des fonds internationaux qui comporte au minimum 75% d’action européenne.

Le PEA PME → vise les PME qui est destiné à investir exclusivement sur ce type de société sur le
marché européen, ce PEA PME peut se cumuler à un PEA classique. Un montant total de versement
de 225k pour un célib et 450k pour un couple.

PEA PME → on besoin de plus de liquidité que des sociétés qui sont de plus grande taille.

2) L’IMPOSITION DU PEA
La justification de ce régime fiscal avantageux c’est de favoriser l’investissement dans des entreprises
plutôt que dans les fonds spéculatif. Investissement qui va profiter aux entreprises qui fabrique de la
valeur ajoutée.

2 avantages à ce PEA :

• L’imposition ne s’applique que si l’argent quitte l’enveloppe du PEA cad si l’investisseurs si le


contribuable effectue un virement de la poche espèce du PEA vers le compte courant. Le
contribuable peut investir 100% des plus valus.
• Une exonération des revenus quand le retrait ou la clôture du plan intervient plus de 5 ans
après son ouverture. Une exonération totale, peu importe la source de revenu. POUR tout ce
qui est retrait avant les 5 ans du PEA = c’est le PFU classique et aboutir à la clôture du PEA.
Cette opération entraine de droit la clôture du PEA.

CE SEUIL de 5 ans → pensé comme une incitation à l’investissement sur le marché européen

2 exceptions à cette clôture :

- en cas de création ou de reprise d’une entreprise dans les 3 mois suivant cette clôture :
possibilité de conserver le PEA pcq il y a une présomption qu’on a utilisé cette argent.
Toutefois il n’y a plus de possibilité d’effectuer des versements dans le PEA.

- En cas de licenciement invalidité ou mise à la retraite anticipé du titulaire du plan : si on fait un


retrait de notre PEA avant le délai de 5 ans et qu’on fait ça quand on est licencié, invalide ou
mis à la retraité anticipé = on a le droit de retirer de l’argent du PEA et le compte ne sera pas
clôturé. + possibilité d’effectuer des nouveaux versements.
Pour les retraits occasionné après les 5 ans d’ouverture du PEA il existe une niche fiscale qui
porte sur l’ensemble de l’impôt sur le revenu. Une exonération d’impôt sur le revenu mais pas
sur le prélèvement sociaux qui reste à 17,2%.

Pour les retraits occasionnés après les 5 ans d’ouverture du PEAil existe une niche fiscale qui porte
sur l’ens de l’IR, dc exonération totale peu importe ce qui a été gagné (même des millions d’euros).
Mais cette exonération ne porte pas sur les prélèvements sociaux (17,2%).
Le PEA pourra être clôturé mais un retrait dans cette hyp n’entraine pas sa clôture de plein droit, et
des versements pourront tjs être effectués (dans le respect des plafonds).

§2 : LES REVENUS LIBERATOIRES DU CAPITAL

Ce sont des revenus qui permettent un rendement bien plus important qui va être obtenu en une
seule fois lorsqu’il va cède son placement.

A) L’IDENTIFICATION DES CESSIONS

D’un point de vue financier on identifie 3 causes à cette plus-value :


• 1ère, si l’investisseur a amélioré qualitativement son bien EX des travaux sur un immeuble.
• 2ème, s’il y a une augmentation de la demande.
• 3ème, la spéculation sur la valeur future, cela vise aussi bien les valeurs mobilières ou
immobilières.

Ces cessions s’entendent en cession directe de gré à gré, mais aussi des apports en société, des
échanges, des partages ou du rachat par la soc de ses propres actions.
Pour les opérations en bourse peu importe qu’elles soient réalisées au comptant, à terme ou à
découvert, qu’elles fassent ou non appel au crédit. Ce type de cession est dc très divers d’un point de
vue financier.

Mais d’un point de vue fiscal il y a une listede ces cessions prévue à l’art 150- 0 A II du CGI,
notamment les gains réalisés depuis l’ouverture du PEA avant l’expiration de la 5ème année/ les
gains nets des cession d’actions acquises au bénéfice du personnel des sociétés/ les cessions de parts
de fonds commun de créances dont la durée et l’émission est supérieure à 5 ans/ tout type de gains
résultant de rachat de parts de fonds commun de placements/ dissolution d’actions de SICAV/
n’importe quel type d’obligations cotées en bourse.

Les gains qui ne se sont pas concernés de cession comme les bons du trésor/ les titres de créances
négociables/ les bons de caisse non susceptibles de cotation en bourse.

B) L’IMPOSITION DES PLUS-VALUES

Cette imposition d’un point de vue général se fait comme pour les autres RCM sur le fondement
alternatifsoit du PFU ou de l’IR (barème progressif).
Lorsqu’on décide de choisir le barème progressif qu’il y aura un abattement spécifique alors que le
PFU est strictement identique.

1) LE CALCUL DE LA PLUS-VALUE

Le gain net est égal à la différence entre le prix de cession d’une part et le prix de l’acquisition
d’autre part.
La difficulté qu’on peut rencontrer est de déterminer le prix d’acquisitionqui est égal à la valeur à la
date de la cession pour una action ou une obligation cotée en bourse, le calcul est simple c’est celui
du cours de la transaction à cette date.

Mais cela peut être plus délicat pour les cession de gré à gré, de parts ou d’actions de soc non cotées
en bourse, l’adm est tjs en droit de remettre en cause la valeur qui est présentée par le contribuable
pour le calcul de la fiscalité de la plus-value et pour le calcul des droits d’enregistrement.
Cette valeur doit être déterminée en tenant compte de tous les éléments permettant d’obtenir une
évaluation aussi proche que possible de celle qui ressort du jeu de l’offre et de la demande.
Et l’adm fiscale a édicté une méthode multi-critère, un guide de l’évaluation des ent et des titres des
soc.

Les frais et les taxes acquittés par le cédant peuvent être déduits du prix de la cession, si cette
cession est effectuée en bourse alors les frais comprennent les commissions de négociation/ les
courtages/ les commissions dues à l’utilisation du service de règlements différés (SRD).
Pour les cessions effectuées hors bourse il peut s’agir des commissions d’intermédiaires ou des
honoraires versées aux experts chargés de l’évaluation de ces titres, ces frais peuvent être mis à la
charge du vendeur (poss déduction) ou de l’acquéreur.

Une fois que la plus-value est déterminée fiscalement alors on va l’imposer en appliquant le critère
alternatif, le contribuable pourra choisir entre :
-> le PFU (même régime).
-> le barème progressif mais spécificité.

2) LA DETERMINATION DE L’IMPOT SUR LE BAREME PROGRESSIF

L’abattement de 40% ne s’applique pas dans le cadre de cession de biens mobiliers MAIS il existe un
abattement spécifique qui est lié à la durée de détention avant la cession, plus la détention est
longue alors plus l’abattement sera important.

Il y aune sorte de présomption qui est celle qui veut que plus cet inv est conservé longuement plus
c’est un inv sérieux, n’est pas spéculatif dc l’adm récompense le contribuable sur cet inv sur le
moyen/ long terme en augmentant le taux de son abattement.
On incite bien le contribuable à effectuer cert type d’inv plutôt que d’autres.

a) l’abattement pour une duree de detention

C’est un abattement qui se caractérise par une légère progressivité en fonction de cette durée.
-> pour une détention inférieure à 2 ans l’abattement est de 0%
-> pour une détention comprise entre 2 et 4 ans l’abattement est de 50%
-> pour une détention comprise entre 4 et 8 ans l’abattement est de 65%
-> pour un titré détenu au moins depuis 8 ans l’abattement est de 85%
La progressivité renforce cette incitation à conserver ces titres pour une durée moyenne voire
longue.
Cela remet aussi de stabiliser le marché évitant que les titres soient revendus trop rapidement.

Cet abattement vise toutes les cessions à titre onéreuse, peuvent aussi bénéficier de ces dispositions
les clauses d’indexation dite clause de « earn out » c’est une clause qui a pour objet de faire verser
par l’acquéreur d’une soc au cédant de celle-ci un complément de prix en fonction des performances
opérationnelles futures de la soc cédée, la cession de cette ent sera constituée par un montant fixe
et un montant variable, le premier payé de suite lors de la cession et le second qui sera versé en
fonction des résultats postérieurs générés par l’ent.
Dans ce cas là l’abattement est applicable aux sommes perçues lors de la mise en oeuvre de la clause
et celui retenu lors de la détermination de la plus-value initiale.

Le point de départ du délai est constitué par la date de la souscription des titres cédés, s’ils ont été
souscrits de manière indirecte par une soc interposée, ce sera la date de cette souscription seule qui
sera prise en compte.

Calcul :
Pour le calcul d'un revenu net global d’un contribuable qui est constitué des revenus nets du travail
et d’une plus-value.
Si ses revenus nets du travail sont de 100 000€
La plus-value est de 70 000€, sur des titres détenus depuis plus de 8 ans.
Le montant imposable ne sera pas de 170 000€.

Il faut calculer l’abattement de 85% sur cette somme de 70 000 :


70 000 X 0, 8 = 59 500
La plus-value nette sera de 70 000 - 59 500 = 10 500€
Dc le revenu brut global est de 110 500€.

Et il faut appliquer la CSG déductible qui s’applique aussi pour les plus-values, dc est de 6, 8%. Cela
fait 70 000 X 0, 068 = 4 760€.

Le revenu net global sera alors de 110 500 - 4 760 = 105 740, ‘est à cette somme que l’on appliquera
le barème.

A. LE SORS FISCAL DES DEFICITS :


Objectif fonda des placements financiers et on retrouve cet objectif pour les placements fonciers. Tout
déficit catégoriel doit normalement être imputé sur les résultats positifs des autres revenus. Le CGI
limite la possibilité d’imputation pour les plein propriétaire et nu propriétaire : limite → le deficit
annule ne peut être reporté sur les autres revenu que dans la limite annuel 10 700 euros , s’il en reste,
le déficit va être imputable sur les revenus fonciers des 10 années suivante qui fait que un déficit de
100K va pv entièrement les reporté avec une règle spécifique , l’imputation d’un déficit sur un revenu
globale implique que l’immeuble soit affecté à la location pendant 3 ans minimum. La location doit
être effective et permanente en cas de départ de locataire l’adm va vérifier qu’une nouvelle location
est immédiatement consentis et si elle estime que ce n’est pas le cas, les déficits fonciers qui restait
seront purement et simplement perdu. Cette pratique de l’administration a été contesté devant le CE
qui estimait que si le propriétaire a mis en œuvre toutes les diligences possibles en vue d’une
relocation du bien eh bien les déficits pouvaient être maintenu arrêt de 2017 du CE, le propriétaire est
passé d’une obligation de résultat a une obligation de moyen.
CHAPITRE 2 : LES REVENUS DE PLACEMENTS FONCIERS

C’est aussi un inv très classique et très familial, considéré comme très sécurisé (inv dans la pierre).
Avec le dev de la spéculation immobilière c’est devenu un inv très rentable.
Le droit fiscal fr depuis des décennies prévoit un régime assez avantageux de ces inv pour des raisons
traditionnelles afin de conserver cette habitude de France de propriétaires et pour des rasions
sociales car il manque bcp de logements en France et la France est un des pays avec le taux de mal-
logés le plus imp.

D’après la fondation Abbé Pierre il y aurait 4 millions de personnes mal-logées en France et quant
aux SDF ils seraient près de 800K.
Ces chiffres sont surprenants quand on sait que la France compte près de 37 millions de logements
sur tout le territoire, en 40 ans il y a eu une augmentation de 12 millions de logements dc cela fait
une moyenne de 300K logements construits par année.
Ces données sont à rapprocher de la démographie car depuis les 80’s il y a eu 15 millions de français
supplémentaires et 3 millions d’étrangers en situation régulière dc il y a une augmentation de 12
millions d’unités pour 18 millions d’individus supplémentaires.
D’après le ministère du logement pour résoudre la crise il faudrait construire 500K logements par an,
ce chiffre est très ancien (80’s).

L’inv de ces revenus de placements fonciers jouit d’un grand intérêt général, cette incitation est
maintenue par tous les gouvernements de gauche et de droite guidée par cette qst de la crise du
logement.

T1 : Les placements immobiliers nus

Ce type de placements visent deux types de régime fiscal :

I. L’imposition des revenus immobiliers

Ces revenus immobiliers sont soumis par ppe au titre des revenus fonciersdc une catégorie de
revenus spécifique qui permettent de calculer le revenu global de référence pour l’adm fiscale.
On leur applique aussi les prélèvements sociauxtjs au même taux de 17, 2%.
Ces revenus fonciers sont calculés annuellement et fractionnés en douze pour faire l’objet d’une
redevance mensuelles ou en quatre si la redevance est trimestrielle

A) Le calcul du revenu net foncier

L’imposition concerne ici les loyers perçus par le propriétaire à raison de baux de locaux nusque le
propriétaire soit une personne physique ou une SCI, la location peut porter sur un immeuble à usage
d’habitation ou à usage professionnel.

Pour déterminer ce revenu net foncier il faut faire la différence entre le revenu brut encaissé, ce
sont tous les loyers annuels encaissés, recettes courantes encaissées au titre des relations financières
entre le locataire et le propriétaire auxquelles on ajoute des recettes exceptionnelles et les charges
payées par le propriétaire au cours de l’année d’imposition, ces derrières doivent être uniquement
les charges qui incombent au propriétaire sachant que cette déduction permet de justifier la raison
pour laquelle le propriétaire n’a pas le droit de demander le remboursement de ces charges
exclusives à son locataire.
Cette déduction ne peut concerner qu’un logement qui est donné en location, si le local est vacant
alors aucune déduction n’est possible sauf si le propriétaire apporte la preuve qu’il a effectué les
diligences nécessaires en vue de donner le local en location dans un arrêt CAA Marseille 2019.
Il existe un double régime au choix du contribuable en fonction du montant des revenus :
-> pour les revenus locatifs annuels < 15K€, le propriétaire est automatiquement soumis à un régime
qualifié de micro-foncier, le service des impôts va appliquer alors à ces revenus déclarés un
abattement forfaitaire de 30%.
On prend alors le revenu brut et va déduire 30% de celui-ci, et aucune autre déduction ne sera
possible.
Dc les loyers sont alors imposés à hauteur de 70%, le propriétaire peut tout de même choisir le
régime de l’imposition réelle, not si ses charges sont supérieures à 30%. C’est un régime différent
uniquement d’un point de vue du calcul du revenu foncier imposable, dc différence entre les
différentes charges du revenu brut foncier et non pas une différence d’imposition.
Lorsque le propriétaire opte pour le régime réel alors cette option est irrévocable pendant 3 ans, dcv
pdt 3 ans le propriétaire doit déclarer ses charges réelles (intérêt que si elles sont > 30%).

-> pour les revenus locatifs annuels > 15K€, le propriétaire est soumis de droit au régime réel, dc il
ne bénéficie pas de ce micro-foncier et pourra faire valoir un cert nb de charges prévues par le CGI,
pour réduire le montant de son revenu net foncier.

Il y a 8 catégories de chargesqui sont prévues par le Code, le propriétaire devra alors justifier pour
chacune de celles-ci le montant de ses charges :
• 1ère, les intérêts d’emprunt, ceux contractés pour l’acquisition de biens donnés en location,
ils sont déductibles, on peut aussi y ajouter les frais de constitution du dossier/ d’inscription
hypothécaire/ les agios ou commissions de banque/ primes afférentes à un contrat
d’assurance vie (souscrit dans le remb d’un emprunt).
• 2ème, la taxe foncière.
• 3ème, les frais de gestion pour la correspondance avec le locataire à hauteur de 20€.
• 4ème, les primes d’assurance du bien.
• 5ème, les frais de procédure, lorsque le locataire refuse de s’acquitter des loyers prévus par
le contrat de bail ou litige entre le locataire et le propriétaire voire s’il y a un litige entre le
propriétaire et un entrepreneur en raison de travaux réalisés sur les lieux loués. Cela vise
alors tous les frais de justice.
• 6ème, les frais de rémunération des gardes et des concierges, le propriétaire peut déduire
les salaires versés et les charges fiscales/ sociales qui s’y rapportent.
• 7ème, les frais de rémunération/ horaires et commissions de gestion des immeubles, ce
sont les frais de gestionnaire, de syndic ou d’agence de location ou le comptable.
• 8ème, les dépenses de travaux, qui sont en ppe les plus importantes pour le propriétaire
mais sont de deux types en dehors des travaux qui modifient la structure du bien(travaux de
construction/ reconstruction et d’agrandissement) :
o Les travaux de réparation et d’entretien, ceux qui permettent de maintenir
l’immeuble en bon état de sorte que le locataire puisse l’utiliser conformément à sa
destination. Ils ne doivent dc pas aboutir à une modification de la structure du bien
o Les travaux d’amélioration, ce sont les travaux qui permettent une adaptation de
l’immeuble aux conditions modernes de vie sans modification de la structure initiale
EX les dépenses pour mettre la fibre dans le logement.

À l’issue de ce listing on fait la somme algébrique de ces recettes et de ses charges pour obtenir le
revenu net foncier imposable, qui pourra faire apparaitre un déficit, qui sera alors reporté .

Le sors fiscal des déficits

Obtenir un déficit = objectif fondamental des placements financiers et on retrouve cet objectif pour
les placements fonciers.
Tout déficit catégoriel doit être imputé sur le résultat positif des autres catégories de revenus, le
déficit foncier est reportable sur le revenu net global.
Toutefois, le CGI limite la possibilité d'imputation des déficits pour les pleins propriétaires comme
pour les nus-propriétaires.
Cette limite est la suivant, le déficits foncier annuel ne peut être reporté sur les autres revenus que
dans la limite annuelle de 10700€.
Si il en reste, le reste du déficit foncier va pouvoir être imputable sur les revenus fonciers
uniquement des 10 années suivantes faisant qu'un déficit de 100 000€ pourra être rentabilisé.
Règle spé veut que l'imputation d'un déficit sur le revenus global implique que l'immeuble soit
affecté à location pendant 3 ans minimum, on est bien dans ce mécanisme d'incitation qui est de
financer des immeuble en vue de la location. La location doit être effective et permanente. En cas de
départ du locataire, l'administration va vérifier qu'une nouvelle location est immédiatement
consentie et si elle estime que ce n'est pas le cas, les déficits fonciers restants sont purement et
simplement perdus.
Cette pratique de l'administration a été contestée devant le CE qui estimait que si le propriétaire a
mis en œuvre toutes les diligences possibles en vue d'une relocation du bien, les déficits pouvaient
être maintenus (JP CE 2017).
Le propriétaire est passé d'une obligation de résultats à une obligation de moyens.
Dès lors que le produit est proposé à la location, de particulier à particulier ou via une agence immo
et loyer dans le prix, exigences sont des diligences nécessaires.

§2 L’IMPOSITION DES PLUS VALU MOBILIERE

A. LE REGIME FISCAL DE CES PLUS VALUS


Ça vise les sessions a proprement dit, les apports en sociétés, les opérations d’échange cad qu’on a
tout ce qui est cession d’immeuble ou droit relatif à un immeuble et à côté de ça on a la session de
part de société de personnes (SCI) à condition que l’actif soit composé principalement d’immeuble.

Le calcul de la plus valu brut = à la différence entre le prix de cession et le prix d’acquisition ou prix de
revient.

Le prix de session : prix stipulé dans l’acte de vente ; le prix de revient de manière général plus le prix
de revient est haut plus la plus-value est faible et donc plus le prix de revient est haut plus l’imposition
est faible.

Le prix d’acquisition = celui qui se trouve dans l’acte , on ajoute les charges et indemnité versé aux
vendeur lors de l’achat notamment les charges de copropriété, il va pouvoir ajouter les frais
d’acquisition du bien , honoraire de l’acte, commission versé à l’intermédiaire, les droits
d’enregistrements ; soit le contribuable va demander l’application d’un montant forfaitaire qui est de
7.5% du prix d’achat , les frais de travaux (de construction de reconstruction, d’agrandissement, de
rénovation ou d’amélioration) supporté par le vendeur sous une condition que ces frais de travaux
n’est pas fait l’objet de déduction par le passé. Ces frais doivent etre entendu strictement dans un
arrêt de 1976 le CE a jugé que les travaux de réfection de la toiture était lié à la remise de l’immeuble
en bonne état.

Les travaux de nature locative doivent être exclu du calcul (peinture, papier peint) ; il est nécessaire
que ces travaux soient réalisés par une entreprise. Les frais de voirie sont des frais d’aménagements.
B. LE CALCUL DES IMPOSITIONS SUR LES PLUS VALU IMMOBILIERE
Cette imposition vise les pers physique mais aussi les sociétés de personne ainsi que les associés des
sociétés dites transparente. Lorsque le notaire enregistre la vente , ça fait partie des frais de notaire
qui vont être calculé, le notaire quand il va calculer.

1. UNE DOUBLE TAXATION


Tous ce qui est plus valu de cession de droit sociaux

Taux globale de prélèvement est a 36,2%

Il existe Une taxe supplémentaire existe pour toutes le plus valu égal ou sup a 50K selon un barème
progressif par tranche avec des taux à l’ordre de 2 à 6%.

2. EXONERATION QUI EXISTE


a. Des exonérations générales
3 catégories d’exonération générale qui conduise le vendeur à ne pas payer.

• Les exonérations lié aux biens


*L’exonération de la plus valu de cession de la résidence principal (peu importe de la durée
d’occupation des locaux, des motifs de la cession et l’importance du prix de la plus-value) et
peu importe la destination de l’immeuble.
Résidence habituelle et effective du cédant
*s’il s’agit de la 1ere cession d’un logement, une exonération récente datant de 2012. Lorsque
le cédant n’est pas propriétaire de son habitation principale
*L'exonération d'imposition de la plus-value de la première cession d'un logement (date de 2012) :
exonération récente, critiquée car favorise les contribuables aisés ou ayant un héritage important.
Cette exonération vise la plus-value liée à la première cession d'un logement lorsque le cédant n'est
pas propriétaire de son habitation principale.
Permet au contribuable locataire puisse exonéré la plus-value du logement cédé.
Certains critères à respecter : le vendeur ne doit pas avoir été propriétaire de cette résidence en tant
que résidence principale au cours des 4 ans précédents et le prix de la cession doit être réinvesti dans
les 2 ans dans la construction ou acquisition d'un logement qui doit être immédiatement affectée à
l'habitation principale du cèdant.
En revanche si utilisation du prix de cession mais pas réaffecté dans une résidence principale alors
exonération tombe
Le délai de deux ans est considéré comme respecté à partir du moment de l'acquisition du terrain
avec dépôt d'une demande de permis de construire.

*en cas de cession d’un immeuble d’une valeur inférieur ou égal à 15K cad on est dans la
situation ou la vente de l’immeuble est tellement faible qu’on ne va pas imposer la plus valu
sur la vente de cette immeuble.

• Exonération lié à l’acheteur : organisme en charge du logement social (opérateur public


comme prive
• Exonération qui est lié aux vendeur
Il s’agit des titulaire d’une pension de vieillesse ou d’une carte mobilité inclusion ou si le revenu
fiscal de référence ne dépasse pas 10 990 euros pour la 1ere part de QF pour l’année N-2
Si le vendeur réside dans un EHPAD et que son revenu fiscal de ref ne dépasse pas 25 839 euros
Si le vendeur qui n’est pas résidant en France.

b. L’ABTTEMENT POUR DURER DE DETENTION


Comme l'objectif est de construire et ne pas spéculer sur les terrains, alors la durée de possession
aboutit à un effacement total de l'imposition qui pour l'impôt sur le revenu est atteint au bout de 22
ans et pour les prélèvement sociaux atteint au bout de 30 ans.

Abattement progressif.

c. UN ABATTEMENT EXCEPTIONNEL
Abattement de 70 et 85%, mécanisme introduit par la loi de finance rectificative de 2017 et confirmée
par la loi de finance de 2021. On introduit ce nouvel abattement afin de répondre directement à la
crise du logement.

Mais zone qualif par le gouv comme "tendue" (def par arrêt conjoint du ministre pauvre en logement
tandis que dans d'autre zones pas de besoins particuliers.

Dès lors que la cession intervient dans une zone tendue = abattement de 70% = objectif de favoriser la
vente de ces biens. Taux à 85% lorsque le cessionnaire s'engage à réaliser ou achevé des logements
sociaux ou intermédiaires.

Manque

TITRE 2 : LES PLACEMENTS IMMOBILIERS MEUBLE

2 types de locations meublé pro et privé

Régime fiscaux différents dans les 2 cas : en de

Différents types de meublé professionnel :

3EME PARTIE : L’IMPOSITION DE LA TRANSMISSION DU PATRIMOINE

Qu’est ce que c’est que la transmission du patrimoine ? on est dans la fiscalité des libéralités article
893 du code civil.

En droit fiscal on parlera de mutation à titre gratuit. A coté de ces mutations à titre gratuit, il existe des
mutation à titre onéreux ex : la vente du patrimoine. Et qui font l’objet d’une fiscalisation → les droits
d’enregistrement : Ils sont soumis à une double taxation : local et étatique. Local = forfaitaire et
progressif qui est progressif. Ces droits d’enregistrements sont indolores, ils sont à charge de
l’acquéreur.

Pour les mutations à titre gratuit (= droits de succession) c’est une des taxations qui soulève
énormément de débat.

CHAPITRE INTRODUCTIF : UNE IMPOSITION SOUVENT D’IMPORTANT DEBAT DE FOND.

Comme pour l’IFI les droits de succession c’est une fiscalité qui est assez française, quand on regarde
les 38 états de l’OCDE seul 14 possèdent ce type d’imposition et seul 4 pays où la fiscalité
correspondent à plus d’1% des recettes de l’Etat : France, Belgique, la Corée et le Japon. En France
c’est à peu près 1.4% de recette de l’Etat tandis qu’en moyenne sur le s14 pays c’est 0,5%. C’est une
imposition qui ne compte pas énormément. La question soulève d’importante passion et il est
marqueur comme l’IFI division droit gauche.

La droit et la gauche invoque en faveur et en défaveur de ces droits de successions et c’est le même
c’est la justice fiscale cad que la gauche va dire que c’est juste qu’il ait une forte fiscalisation et droite
dit non.
TITRE 1 : UN DEBAT VIRULENT SUR LA JUSTICE FISCALE

§1 LES PARTISANS D’UNE FORTE IMPOSITION

Argument abandonné par la gauche dans les années 80 mais qui est revenu avec les travaux de Piketty
en 2000.

La succession aboutit à ce qu’on touche une somme d’argent en ayant pour seule mérite l’origine de
sa naissance c’est-à-dire la chance. Et comme cette une source de richesse qui n’est pas dû au travail,
c’est une source de richesse qui devrait être taxé.

Les libertariens, une partie sont contre le principe de l’héritage.

§2 LES OPPOSANT A L’IMPOSITION (LA DROITE)

Ici c’est la volonté de transmettre son bien càd le droit d’utiliser sa propriété comme on veut et donc
de pouvoir transmette à ses descendant sa richesse et donc l’illégitimité de l’Etat à s’imposer dans les
affaires familiales.

Arguments politiques mis en avant notamment la conception traditionnelle de la famille en Europe →


les parents travaillent pour transmettre à leur enfants.

Des arguments plus politiques sont mis en avant, comme la conception traditionnelle de la famille en
Europe → les parents travaillent pour transmettre à leurs enfants.

A chaque élection présidentielle, ou dès que la fiscalité est mentionnée, la succession fait partie des
débats courants.

Mélenchon propose une tranche à 90% → irréaliste ce type d’imposition dans le cadre de l’UE et de
manière générale dans le cadre d’une économie globalisé.

TITRE 2 : UNE MISE EN ŒUVRE LIMITÉE À CERTAINES INCITATIONS

I.L’ADOPTION D’UNE VISION PROPORTIONNEE

Face aux excès de ces 2 approches dogmatiques, le législateur a une position plus modérée

A) LE REJET DES APPROCHES RADICALES

La vision maximaliste (de LFI) est irréaliste mais serait aussi contre-productive :
note du CAE 2021 : si une telle réforme entrait en vigueur, elle entraînerait une augmentation des
recettes de l’ordre de 4 Mrd d’€.

→ Cette réforme serait probablement contraire à la Constitution car confiscatoire.


La réponse de JLM face à ces problématiques d'inconstitutionnalité : changement de République →
ne change pas la conception du droit de propriété.

Ce type d’imposition est irréalisable dans le cadre de l’UE et d’une économie globalisée.
→ le temps qu’une réforme fiscale voit le jour (1 à 2 ans), il est beaucoup plus rapide de changer son
foyer fiscal à des pays voisins par exemple, qui seront ravis d’accueillir

La vision libérale opposé à l’imposition est injuste et contraire, c’est une constante de notre civilisation.
La solidarité Républicaine passe par cette imposition. La 1ere imposition date de l’empire romaine
c’est August qui l’a instauré en l’an 6 ap. J.C. ; l’imposition date de la révolution fr 1791 avec un taux
fixe de 1% qui sera maintenu jusqu’à la 3eme rep et en 1901 les droits de succession. C’est une richesse
qui doit être fiscalisé avec une imposition progressive.

Ca reste quand même une des derniers imposition perceptible pour le contribuable, càd une
imposition dont le contribuable citoyen à confiance.

B.LA NECESSITE DE MAINTENIR UNE IMPOSITION DE PROGRESSIVITE

Maintenir la progressivité de l’impôt et para rapport à d’autres imposition emblématique, le régime


fiscal des successions et impositions n’a que peu évolué au cours des 2 dernières décennies. On se
demandait Si l’imposition ne devait pas etre plus différentialiste, cad si elle ne devrait pas mettre des
régimes distinct. On a des régimes équivalent.

II.UNE IMPOSITION CONSERVATRICE DU PATRIMOINE :


Le bilan actuel est plutôt mauvais de cette imposition. En 1970 le patrimoine des plus riches français
représentait 300% du PIB alors que en 2020 les plus riches 600ù du PIB. La part de la fortune à
augmenter à peu près.

L’un des objectif du législateur est de conserve ra un certain type de patrimoine. La dernière réforme :
c’est la transmission des entreprises familiale. On a eu plusieurs réformes au cours de l’année 2010 qui
vise à favoriser la transmission des ent familiale du vivant du légataire. Le législateur veut maintenir.

CHAPITRE 1ER : LES DROITS DE SUCCESSION (Datent de 1901)

TITRE 1ER : IDENTIFICATION DE LA SUCCESSION

Dans les 6 mois qui suivent le décès même en cas de litige civile les héritiers ont l’obligation de déclarer
au fisc l’intégralité des biens meubles et immeubles que possédaient le défunt : l’actif successorale.

§1 LES DESTINATAIRES DE LA SUCCESSION

• Héritiers définis par le droit civil


• Les légataires définis par le testament
• Les donataires : bénéficiaire d’une donation généré par le mort ; ces donataire peuvent etre
des héritiers ou des légataires ;
Depuis 2011 les donations effectué plus de 11 ans après n’apparaissent pas dans la succession.

Déterminé par le code civil. L’emprise fiscale

§2 LA DETERMINATION DE L’ACTIF SUCCESSORALE

Le fait générateur de droit des successions réside dans la transmission du patrimoine et non du décès.

A) LES BIENS INCLUS

Le principe est l’universalité des biens composant le patrimoine transmis, càd l’intégralité de ces
biens.

• Si le défunt avait son domicile fiscal en France : tous ses biens en France et à l’étranger doivent
être déclarés.

• Si le défunt n’avait pas son domicile fiscal en France : la succession n’est imposable qu’au titre
des biens situés en France, avec quelques exceptions de droit fiscal international. (conventions
de double imposition qui viennent préciser certains régimes pour éviter celle-ci)
Les bénéficiaires doivent remplir une déclaration de cet actif successorale, ils vont y faire :

• la calcul de la valeur vénale réelle

• et vont ensuite y soustraire les dettes

Doivent remplir une déclaration de l’actif successoral ;

1. LE CALCUL DE LA VALEUR VENALE REELLE


C’est l'article 761 du CGI qui fait référence à cette “valeur vénale réelle” à la date de la transmission
(fait générateur).

Ce calcul est effectué par le notaire , aidé par un conseiller en patrimoine, s’il le souhaite, pour
déterminer la valeur de certains biens

L’administration est en droit de rejeter la déclaration, et c’est au contribuable d’apporter la preuve


que le prix estimé est correct, et pas à l’administration fiscale( c’est une sorte d’inversement de la
charge de la preuve ) ⇒ ch.com. 11 jan 2017

Il y a 4 types d’actifs :

• les valeurs immobilières

• les valeurs mobilières

• les biens meubles

• les meubles meublants (article 534 Code civile, ⇒ l’estimation de ces biens peut être difficile)

Pour faire cette estimation, la succession a plusieurs possibilités: elle peut soit produire un prix par
vente publique, soit produire une estimation (= un inventaire, qui est effectué par le notaire, un huissier
ou un commissaire priseur.)

En vertu de l'article 764 CGI, l’administration va estimer que la valeur des meubles meublant est au
minimum de 5% de l’ensemble des valeurs, autres si aucune estimation n’est faite.

En cas de sous-évaluation, elle n’effectue pas un redressement de cette valeur, mais elle applique
également le taux des 5% (accepté par la CCass)

• les objets de valeur : bijoux, objets d’art, collections.

Pour pouvoir estimer la valeur de ces objets, l’administration fiscale accepte de produire le montant
de l’assurance de ces biens. La déclaration de cet objet de valeur ne peut pas être inférieure à celle
inscrite dans le contrat d’assurance.

• Les dons manuels : parfois difficile à prouver s’ils n’ont pas été faits par acte notarié. Même
s’ils ont déjà été transmis ils sont considérés comme des éléments de l’actif

2) LE RETRAIT DES DETTES

Toutes les dettes non remboursées doivent être inscrites dans cette déclaration puis retranchées dans
des actifs brut.

Le fisc peut contester en lançant une procédure de rectification contradictoire. En effet, parfois les
héritiers essaient de créer de faux passif (ex des dettes contractées auprès des hérités avant sa mort).
En 2017, le législateur a inscrit une présomption d’abus pour les dettes contractées auprès des héritiers
peu avant la mort . Le CCtit a déclaré cette présomption conforme à la Constitution.

A l’inverse certaines dettes sont présumées valides :

• Emprunt immobilier

• Les impôts dûs par le défunt au jour du décès

• Les frais funéraires sont considérés comme des dettes (dans une limite de 1500€)

B) LES BIENS EXCLUS

Dons et les transmission à l'Etat => ces biens sont exonérés

1) LES BIENS TOTALEMENT EXCLUS

• Les œuvres d'art transmises à des personnes privées

• la réversion de rente viagère

• les monument historique qui sont ouvert au public


2) LES BIENS PARTIELLEMENT EXCLUS

art 764 bis CGI prévoit un abattement de 20 % sur la valeur de la résidence principale.

2 conditions :

• L’immeuble constituait, au jour du décès, la résidence principale du défunt.

• L’immeuble est occupé, à la date du décès, à titre de résidence principale par au moins une
des personnes suivante : le conjoint survivant, le partenaire, les enfants mineurs ou majeurs
protégés du défunt ou du conjoint du défunt / de son partenaire

Depuis la réforme Sarkozy les conjoints et les pacsés sont exonérés de droit de succession.

Les terres agricoles (bois et forêts) qui bénéficient d’une exonération de 75%, sous certaines
conditions) → vise les biens immobiliers et des parts de société qui visent ces bois et forêts. Les bien
affectés à l’exploitation de ces terres peuvent bénéficier de cette exonération : l’objectif e st de
maintenir ces terres agricoles entre les mains familiales.

3) LE CONTRAT D’ASSURANCE-VIE

Ils produisent des RCM (revenus de capitaux mobiliers), et ils permettent d’inscrire un bénéficiaire de
ce contrat, à qui sera versé le capital lors du décès du souscripteur.

Régime très important d’exonération (+ ancienne niche fiscale).

Le régime fiscal a beaucoup évolué et qui est ajd très contrôlé.

a) Un régime mixte d’exonération

Pour tout ce qui est somme en numéraire, les contrats d’assurance-vie n’ont été autorisés que
tardivement : CE en 1818. Alors qu’il existe en Europe depuis la fin du XVIe siècle.

Il y a une mutation du capital de la personne décédée, qui va vers le bénéficiaire du contrat


d’assurance-vie., Ce capital est exonéré d’imposition, par principe – article L.132-12 du Code des
assurances.
Le jour de l’ouverture du contrat d’assurance-vie, le bénéficiaire acquiert une créance, et le décès ne
conduit qu’à la liquidation de cette créance.

Le CGI prend en compte ce principe avec une exception qui date de 1991

– article 757 B CGI prévoit que : passé l’âge de 70 ans du souscripteur, toutes les sommes versées à ce
contrat d’assurance-vie seront soumises au droit de succession, mais avec un abattement global de 30
500 euros (lorsque la somme versée à partir de 70 qui dépasse cette limite, alors elle sera taxée).

Loi 31 décembre 1999 vise les contrats souscrits avant 1991, et les versements à compter de 1998, et
les contrats souscrits après 1991, le CGI prévoit une imposition particulière, le PSVOAA. → prélèvement
sur les sommes versées pour les organismes d’assurance et assimilé. Il est caractérisé par une petite
progressivité.

• Abattement de 152 500€

• le prélèvement est fixé à 20 % pour les contrats entrant dans le champ d’application de la loi,
puis à 31,25% a partir de 700 000 euros

Contrat ccl avant 1991 Après 1991

tous les versements fait Primes versé avant 70 ans Primes versées après 70 ans
avant 1998 sont exonérés

tous les versements fait • tous les versements fait • en dessous de 30 500 ⇒
après 1998 avant 1998 sont exonérés 0%

→ PSVOAA

• après 1998 ⇒ PSVOAA • au dessus de 30 500 ⇒


Somme des primes :
Droit de succession
jusqu’à 152500 euro ⇒
taux de de 0%

de 152 500 euro à 700 000


euro ⇒ 20%

à partir de 700 000 euros ⇒


31,25%

b) Le risque d’abus de droit

En France, il y a plus de 30 000 types de contrats d’assurance-vie. L’administration est très prudente.
• Elle vérifie qu’il n’y a pas d’abus lorsqu’un contribuable décide de vendre tout son patrimoine
pour l’investir dans des contrats d’assurance-vie.

• Il y a un abus si les contrats ont été souscrits par le représentant d’un incapable, à son bénéfice,
à sa mort.

• Lorsque le contrat d’assurance-vie ne contient aucun risque financier, la CCass le requalifie en


contrat de recapitalisation → contrat soumis au droit de succession et fait partie de l’actif
successoral – 18 janvier 2000 1civ.

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