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Partie 2 Fiscalite Patrimoinale
Partie 2 Fiscalite Patrimoinale
Différence entre l'imposition sur le patrimoine (qui porte sur la richesse) et le revenu du patrimoine
(imposition de l'accroissement de la richesse) = situations économiques différentes.
Le capitalisme, fonctionne grâce à une dynamique circulaire. Effet boule de neige = la richesse produit
de la richesse = dynamique de l'enrichissement = plus on est riche plus on devient riche.
Le contribuable quand il est imposé sur ses revenus du P = troisième taxation effectuée sur ses revenus.
De ce fait critique morale et politique de cet enrichissement qui est assez intuitive = enrichissement
sans efforts matériel (pas jusqu'à l'enrichissement sans causes mais presque). Certes il ne s'agit pas de
revenus magiques. Cet enrichissement n'est pas le fruit d'un travail au sens propre du terme. On note
une disproportion entre les gains moyens des revenus du P et les gains moyens des revenus du travail.
L'effet boule de neige n'est pas linéaire mais exponentiel = “effet picsou”.
Jusqu'à XIX et milieu du XX, seul les héritiers pouvaient obtenir ce type de revenus, désormais avec
une économie qui est de plus en plus financiarisée = porosité entre les revenus du travail et du K.
Avant barrière infranchissable mais ajd ces revenus sont poreux, mélangés notamment par le biais des
meca d'optimisation et aussi par la fait que n'importe quel contribuable avec des revenus moyens
pourront bénéficier de revenus patrimoniaux.
Par ce phénomène exponentiel de ces revenus, mêmes les classes moyennes pourraient trouver des
revenus complémentaires.
L'un des présidents qui s'est le plus opposé à ce type de revenus c'est le Général de Gaulle et voulait
notamment mettre en avant l'alternative e la participation = forme de K où les parts des sociétés ne
sont pas détenus par des actionnaires/associés mais par des salariés/travailleurs.
Au regard de cette forte critique, on retrouve une imposition constante, et ce dans tous les pays
européens = imposition courante en Europe.
En pratique, les revenus du patrimoine immobilier sont également déclaré dans le cadre de la
déclaration des revenus.
CHAPITRE INTRODUCTIF – LA DELIMITATION DU REVENU IMPOSABLE
Le droit fiscal ne définit pas réellement ce qu’est le revenu. Cette absence de définition permet
d’imposer de façon plus large possible. Il y a cependant différentes catégories de revenus prévues par
l’article 1er du CGI :
Chaque catégorie de revenu possède un régime fiscal distinct. La nature du revenu n’est pas
juridiquement liée à la catégorie professionnelle.
Les frais professionnels eux permettent de réduire le revenu global car déduction au revenu global.
• Les salariés qui ont des frais professionnels = stratégie de rémunération repose sur
l'optimisation des frais professionnels.
Les autres salariés = Application d'un forfait de 10% de déduction de l'assiette d'imposition au
titre des frais réels. Forfait qui va profiter aux salariés modestes.
C’est un terme très générique : le nb de dépenses qui ouvrent le droit à une réduction d’impôt est
impressionnante.
§1 – LE REPORT DE DEFICIT
Un déficit peut permettre de diminuer le montant d’un revenu et donc dit diminution de l’imposition
sur ce revenu.
L’exemple le plus classique de la légitimité de cette procédure : commerçant débutant qui en début
de carrière a bcp de frais de locaux, s’il a d’autres revenus il peut donc reporter ces déficits (= dépenses
de début de carrière) vers ses revenus annexes.
Lorsque ce déficit dépasse tous ces revenus, est supérieur à l’ensemble des revenus qu’on peut
cumuler on parle de déficit global. Il existe donc 2 sortes de déficit :
- Déficit si important qui va être supérieur à l’ensemble des revenus cumulés du contribuables = déficit
globale.
Ce déficit global est reportable sur les revenus globaux des 6 années qui vont suivre, de déficit n’est
donc pas perdu fiscalement. C’est une stratégie fiscale particulièrement utilisée pour les BIC (=
bénéfices industriels et commerciaux), et on a eu ainsi dans les années 1986 certains contribuables qui
faisaient des investissements structurellement déficitaires notamment dans l’hôtellerie. Néanmoins il
y a eu bcp d’arnaques à ce moment-là : faux exploitant hôteliers qui proposaient des programmes de
construction.
En 1996 le législateur a réagi en instaurant le nouvel art 156-I-1 bis du CGI : distinction entre les BIC
pro et les BIC non-pro. Cela évite les abus de procédure de report.
→CONSQ : seuls les déficits des BIC pro peuvent aboutir à un report du déficit et les non -pro ne
peuvent pas aboutir à cette procédure.
→ L’idée générale de cette réforme est de bien distinguer les BIC dues à une activité pro et celles qui
sont dues à un investissement.
→ Participer aux actes nécessaires à l’activité : participation au seul financement de l’activité n’est pas
suffisante. Ce sont donc : conception, production de services, prospection de client ou gestion au sens
large.
→ Participer de façon personnelle : au sens du foyer fiscal càd que cette participation doit viser un des
membres du foyer fiscal.
→ De façon continue : être présent sur le lieu de l’activité tout au long de l’année
→ De façon directe : il n’est pas considéré comme participation directe le fait d’être associé, ou simple
fourniture de conseil et même la participation à des AG.
Si on ne répond pas à ces 4 critères, les revenus ou déficit seront considérés comme non -pro qui ne
peuvent donc être reporté sur le revenu global, en revanche peuvent l’être sur d’autres revenus non-
pro. Sachant que s’il est trop important peut être reporté sur les 6 années qui suivent.
Seule exception à ce ppe de non-appli d’avantage fiscal à lorsqu’on est face à une LJ qui aboutit donc
à une perte considérée comme un déficit pourra être reporté sur le revenu global du contribuable et
bénéficier donc de la règle de report sur les 6 années.
Le champ de ce plafonnement est très large, ce qui augmente son efficacité, 2 types de niches :
- Les réductions d’impôt : investissement en outre-mer, dans les résidences de loisir, régime de la loi
MALRAUX 1962 qui vise la conservation du patrimoine qui permet aux propriétaires d’immeubles
anciens de diminuer les dépenses liées à la restauration du bien de leur revenu global. Investissements
forestiers
- Les crédits d’impôt : l’aide fiscale pour l’emploi d’une personne à domicile, frais de garde pour les
jeunes enfants, investissements dans les équipements favorables au DD.
Contribuable est autorisé par le législateur qui a créé ses niches, il applique les avantages fiscaux.
Néanmoins il existe la limite de l’abus de droit.
L’abus de droit c’est une « drôle de notion » puisque le justiciable qu’on reconnait coupable d’un abus
de droit est sanctionné pour un comportement qui est formellement autorisé : le droit existe mais si
on en abuse. Elle remonte à un arrêt de CCASS 2 mai 2005.
Il y a une définition à « faute qui consiste à exercer son droit dans un intérêt pour soi-même et dans le
seul dessin de nuire à autrui ». On transpose dette définition au droit fiscal « fait d’éluder l’application
de la loi fiscale sous couvert d’actes juridiques réguliers ».
Il est apparu d’abord dans l’IR et petit à petit s’est élargi à tous les autres impôts et par ppe depuis
2009 la procédure d’abus de droit est applicable pour les impôts de personnes physiques. Il est
consacré à l’art L164 du livre de procédure fiscal (LPF).
Cet art va permettre à l’Admin de s’opposer à certains montages qui ont pour objectif d’éluder (=
diminuer) l’impôt.
Il y a des sanctions fiscales qui sont extrêmement importantes, qui constituent par l’appli d’une maj
automatique correspondant à 80% des droits rappelés. Ce montant peut être ramené à 40% dans le
cas où le contribuable n’a pas été à l’initiative d’un montage incriminé ou n’en est pas le ppal
bénéficiaire.
La proced quand un abus de droit est reconnu = possibilité de contester sa licéité devant le juge mais
existence aussi d'une garantie ans l'art 60 LPF par la saisine du comité de l'abus de droit fiscal
(institution admin composée d'un conseiller d'Etat, d'un conseiller à la c.cass, d'un avocat, d'un
conseiller maître à la cour des comptes, un notaire, un expert-comptable et un professeur
d'université de droit ou sciences eco) La procédure devant ce comité est contradictoire mais la
charge de la preuve incombe à l'admin.
Abus de droit par simulation consistant en une dissimulation d'une action jurid par un acte soit fictif,
soit qui masque la véritable nature de l'opération.
La forme n'est pas un critère déterminant, même un acte sous forme authentique pourra être consid
comme fictif par l'admin fisc, donc pas de condition de forme concernant la fictivité.
Quelques exemples :
La société fictive, cas les plus courants. Soc existante que pour éluder l'impôt.
L'admin va mettre en lumière le non-respect des statuts de la société. (ex: Abs d'organisation des AG,
comptabilité lacunaire, répartition des profit entre les associés est fictive, lieu du siège social).
L'admin fisc s'appuie également sur les art 1855 prévoyant que les associés ont le droit d'obt une
fois par an communication des docs et livres soc. A défaut, preuve de la fictivité de la soc ; et 1856 CC
les gérants de la soc doivent rendre compte de leur gestion au moins une fois par an dans l'année.
En revanche, la soc ne sera pas considérée comme fictive en cas d'abs de libération du K et
perception des bénéfices ne sont pas de critères de fictivité. L'abs d'une clause prévoyant la
rémunération du gérant n'est pas non plus conid comme un crit de fictivité.
La fictivité ne peut pas non plus résulter du non-respect par la soc du caractère exclusif de son OS car
preuve d'activité !
Ainsi, tous les actes liés à cette SCI qui en elle-même n'est pas fictive, ne devront pas être dissimulés
et devront être portés par la SCI ! Le déficit foncier résultant du coût de ces actes peut être imputé
sur les revenus fonciers du contribuable qui se loue à lui-même le bien détenu par la SCI.
Dans ce cas de figure, abus de droit caractérisé si la SCI contrôlée de façon exclusive ou quasi
exclusive par le locataire.
Si entre la création de la SCI et l'op d'acquisition de la résidence, il n'y a qu'un bref délai preuve que
la SCI faite en fonction de l'acq de la résidence.
Ou si la résidence constitue le seul élément du P de la soc alors constitue un abus de droit et ce peu
importe le montant du loyer.
Opération courante il y a quelques années. Des parents vont consentir un bail avec un membre de la
famille et, en réalité, le locataire ne va pas régler de loyer = caract de fictivité.
En concluant ce type de baux, permet de déduire les travails relatifs à la résidence louée de son
revenu global et permet au locataire de demander des allocations logements.
• Les donations déguisées.
Les donations déguisées sont des donations faites entre oncle/tante et neveux. Les droits de
mutation sont à 55% si donation "à titre gratuit". Alors que si donation à titre onéreux les droits
s'élèveront à 5%.
Situations exceptionnelles et réservées aux familles très riches.
En réalité l'oncle s'arrange avec le neveu pour que le prix ne soit pas versé et jamais réclamé.
Dans ce cas de fig, l'admin fisc va systématiquement reconnaitre un abus de droit fisc.
Cas balisés par la doct et JP et assez peu d'incertitudes concernant ces abus
B. La fraude à la loi
Issue d'une décision du CE "JANFIN" 27 sept 2006 immédiatement codifiée par la loi de fin
rectificative de 2008 à l'art L64.
Le critère objectif : critère complexe. Le contribuable a fait une application littérale de la loi fiscal
contraire à l'intention du législateur. Pour déterminer ce premier crit i faut pouvoir déterminer
quelle est l'intention du législateur. Un instrument permet de déterminer cette intention, qui est
"l'exposé des motifs" (Lorsqu'une loi est votée art par art, mais avant débat général, et le gou v va
faire un exposé général des motifs afin de déceler l'intention du législateur). L'exposé de motifs reste
assez général, peu développé… (Lorsque l'instrum qui est en cause provient d'un amendement, tous
les amendement doivent aussi avoir exposé les motifs).
Cette intention du légi parfois difficile à évaluer.
Le juge va donc se concentrer non pas sur ce qui est écrit dans les motifs mais sur l'effet économique
espéré par le législateur/ effet incitatif du mécanisme fiscal.
Ex : effet incitatif des niche fiscale pour l'investissement dans des énergies renouvelables etc…
Mais le contrib qui va utiliser les niches fiscales sans que cela aboutisse à l'effet voulu alors premier
critère pour qualifier l'opération de fraude fiscale.
A noter que l'abus de droit est exclu si le contribuable invoque la doctrine administrative (doct de
l'administration fiscale/ BOFIP interprétation que fait l'admin du D fisc sous forme de circulaires
admin ou instructions) ou le rescrit fiscal (prise de position par l'admin fisc saisie par un contrib et
dont la réponse est considérée comme "quasi" définitive qui ne pourra plus être reprochée au
contrib suspecté de fraude).
Mais dans une JP Cour admin d'appel Paris 20 dec 2018 aff dans laquelle on reconnait l'abus de droit
car le rescrit était manifestement illégal…
Le critère subjectif : La poursuite d'un but exclusivement fiscal. Il faut que l'objectif soit uniquement
fiscal. L'investissement réalisé uniquement dans le but d'éluder l'impôt. Mais dès lors qu'il y a un
autre obj alors l'abus de droit est écarté !
Art L64A LPF depuis 2021 dans lequel on trouve cette notion de "mini abus de droit".
Art L64A dispose que "…"
Evolution recherchée depuis longtemps par le légi. Une loi qui substituait le motif "exclusivement
fiscal" à un motif "principalement" fiscal ; mais le CC avait annulé cette réforme dans une DC 29 dec
2013 au motif qu'une telle modif violait le principe de l'OVC d'accessibilité et d'intelligibilité de la loi.
Tend à dire qu'on ne peut créer une loi floue. Puisque réforme contraire à l'OVC conduit à la violation
du principe de la légalité des délits et peines s'appliquant aux sanctions admin et fiscales.
Or comme cet art L64A n'était plus accessible et intelligible = violation de l'OVC.
Concrètement, un but principal est un but premier par rapport à un ou plsuieurs autres buts là où à
l'inverse un but exclusif nie l'existence même d'autres buts.
Si l'admin fisc constate l'existence d'autres buts avec l'art L64 abs d'abus de droit tandis qu'avec l'art
L64A on qualifiera l'op de mini abus de droit fisc !
Mais cela ne va pas conduire à déclarer illégal toute optimisation fiscale ? Ou est-ce un garde fous
pour pouvoir valider de façon discrétionnaires tous les mécanismes incitatifs ?
La réalité est plus complexe car cette interprétation est retrouvée dans la JP de CE depuis 2010.
Donc, depuis une décision de 2010, le CE n'interprète pas littéralement l'art L64 mais le CE met en
place un autre contrôle.
Cet autre contrôle tend pour chaque application d'un mécanisme d'optimisation, il va comparer
l'avantage eco du méca et l'avantage fiscal ; et si l'avantage fisc est prépondérant par rapp à
l'avantage eco alors le CE consid qu'il s'agit d'un abus de droit ! Alors que l'art L64 vise un motif
"exclusivement fiscal" donc contrôle du CE pose un peu problème. Dans la décision de 2010 il
s'agissait d'un mécanisme permettant un gain de trésorerie de 16 000 contre une eco d'impôt de 186
000€, le CE considérait qu'il s'agissait d'un abus de droit.
Dès lors, on peut consid que lorsque le CE va appliquer l'art L64A, le CE va rien changer quant à son
contrôle. La réforme de cet art L64A est une réforme à droit constant.
Enfaite, l'art L64A vien justifier le contrôle pas ouf fait par le CE qui n'allait pas au départ dans le sens
de l'art L64. activisme du juge.
La doctrine s'est alors inquiété de cette réforme. Et quand la loi de 2019 est entrée en vigueur,
déclaration de Bercy pour rassurer les fiscalistes qu'il n'y aura pas mini abus de droit dans un certain
nombre d'exemples.
Ex : les transmissions anticipées du patrimoine qui d'un point de vue financier constituent la niche
fiscale la plus importante en euros. Don de la nue-propriété des parents aux enfants mais avec
réserve d'usufruit. Et donc donation ne rentrent pas dans le s droits de transmission. Deux obj, la
transmission du bien et éviter que les héritiers payent des droits de succession. Il est évident que
l'avantage fiscal est bien plus important que l'avantage de la transmission du bien. Crainte que cela
rentre dans le cadre de l'art L64A mais Bercy exclu ce cas de figure du champs de l'art L64A.
Ex : situation dans laquelle on a une législation fisc proposant différents régimes fiscaux, il est
évident que le choix du contribuable est motivé par l'obj de payer moins d'impôts. Logique. Dans ces
cas de fig, Bercy rassure et exclu cette situation du champs de l'art L64A.
Pour conclure, ce mini abus droit permet de légitimer la JP, mais le texte reste encore aujourd'hui
assez flou…
Un placement fin s'assimile à un investissement dans une société dont la finalité est de rémunérer
les liquidités dont dispose la soc.
Ces placements figureront à l'actif du bilan de la soc et constitueront en partie le capital de
l'entreprise.
Contrats qui ressemblent à des contrats d'AV car ces contrats de capitalisation sont souscrits auprès
de compagnies d'assurance.
Ce contrat donne accès au souscripteur )à deux compartiments, un fond en euros où le K est garanti
et un fond non garanti en K plus risqué et donc plus rémunérateur constitué notamment d'OPC.
Le contrat de capitalisation est généralement conseillé pour constituer un portefeuille d'actifs assez
souple.
Placement à moyen terme utilisé en compléments de revenus.
Les actions sont réputées pour leur risques en matière de relativité qui est une réputation = une
généralisation, ce n’est pas totalement vrai, tout dépend de la société, certains sociétés bénéficient
d’une activité ou d’un environnement éco plus ou moins à risque. Le cours de ces actions fluctue en
permanence ne fonction de l’offre et de la demande, plus le risque sera élevé plus al demande risque
d’être importante.
A côté
de cette offre et demande il faut tenir compte du contexte politique économique et sanitaire. Lorsque
l’action est revendue, cette fluctuation entre le cout à l’achat et le prix à la vente se traduit soit par
une plus-value soit par une moins valu.
Les obligations offrent des revenus bcp plus stable, pcq ces obligations correspondent à un prêt à long
terme, octroyer par les le contribuable à un organisme, qu’il s’agisse d’une sté ou collectivité publique
comme l’Etat. Les obligations s’apparentent ainsi à un placement à un revenu mobilier fixe, cad que
les intérêts sont en principe versé annuellement alors que le remboursement du capital prêté
intervient au terme du contrat. Ce revenus perçu par le détenteur de l’obligation, l’épargnant est
fonction d’un taux déterminé à l’avance qu’il soit progressif ou variable. Elles sont illiquides, on ne peut
pas revendre de façon aisé. A relativiser, étant donné qu’il existe désormais un marché obligataire
secondaire (qui peut concurrencer le marché classique des actions).
0 des parts de SCPI l’acheteur devient actionnaire de la société et bénéficie d’un droit sur les bénéfices
de cette dernière, ce qui fait que la performance de ce placement financier va dépend de la
performance de la SCPI de sa capacité à amortir rapidement ces acquisitions immobilières avec les
revenus fonciers qu’elle va percevoir. Cela fait un placement financier intéressant, mais plutôt sur du
long terme. La valorisation de ces acquisitions prend plusieurs années
• Les dividendes : constitue le versement d’une somme d’argent d’une entreprise à ces
actionnaires. Ce sont les actionnaires eux-même qui en AG décident du versement et du
montant du versement en fonction de la trésorerie
• Les bonis de liquidation : c’est la somme qui est partagé entre les associés après la liquidation
de la société. Une fois que les actifs ont été réalisé et que les créanciers et le personnel ont
été payé. Ce bonis n’existe que si l’actif est supérieur au passif.
• Les jetons de présence : sont les rémunérations qui sont présumé par es membres d’un conseil
d’administration. La fonction de conseiller d’adm n’est pas considérée comme un travail, donc
pas considéré comme des traitements et salaires. D’où les jetons de présence , qui sont une
contrepartie. Sont déterminé par l’AG des actionnaires qui vont décider d’allouer le montant
des jetons.
• Les avances perçu par les associés : ce sont des sommes mises à la disposition des associés,
qui ne sont pas des dividendes puisque ce n’est pas prélevé sur les bénéfices.
• Les rémunérations qui sont jugé excessives ou rémunération lié à des dépenses somptuaires.
§2 : UNE IMPOSITION EN DEUX TEMPS
On retrouve le même débat sur la légitimité de l’impôt, puisque les sommes distribuées par les sociétés
correspondent en fait à des bénéfices qui vont être taxé mais ça sera la 2eme fois qui seront taxé,
puisque ces bénéfices sont déjà soumis à l’IS par la société qui les perçoit. Catégorie de richesse
imputés à 2 reprises.
C’est une imposition assez complexe quant à son régime opératoire. C’est une imposition en 2 temps.
Le PFO est prélevé au moment où on reçoit les RCM. L’écart qui peut exister entre le moment ou le
contribuable perçoit le RCM et le moment ou il va déclarer et payer l’imposition sur le revenu est un
moment propice de l’évasion fiscale.
Ces revenus sont financés donc dématérialiser et pouvant etre transférés de façon très simple. Pour
un salaire plus difficile.
Pays-Bas = pas de revenus à la source. Français qui plaçaient des holding au Pays-Bas. L’investisseur
français s’installaient à Dubaï. Pendant son séjour à Dubaï, il retire tous ses dividendes sur des comptes
émirats. C’est un investissement défiscalisé = mécanisme très classique d’évasion fiscale.
Bien que les RCM ne soit pas des salaires, ils sont assujettis à la fiscalité sociale, au prélèvement
sociaux. Il y a 3 impositions mtn : CSG = 9.2% ; CRDS = 0.5% ; les prélèvements de solidarités = 7.5%
Les prélèvement de solidarité vient remplacer 3 ancien prélèvement sociaux. Taux global de 17.2 % de
prélèvement sociaux.
C’est obligatoire, non libératoire et effectué par l’établissement payeur. Pour cela qu’on considère que
c’est une imposition indolore.
La loi de finance d e2013 qui créer le PFO prévoit des exonérations fondé sur le montant du revenus
fiscal de référence et en fonction de ce revenu fiscal le contribuable pourra bénéficier ou non de cette
exonération. C’est le RFR de l’année N-2. Le bénéficiaire du produit peut demander a etre dispensé du
prélèvement quand son RFR est inférieur pour le versement d’intérêt à 25 K pour le contribuable
célibataire veuf ou divorcé et à 50K pour le contribuable soumis à une imposition commune (marié,
pacsé…).
Pour le versement des dividendes, 50K pour le contribuable celib veuf divorcé ; et 75K pour le
contribuable soumis à une imposition commune.
Ça signifie que le PFO vise les contribuables les plus aisés. Ce PFO est la surtout pour éviter l’évasion
fiscale.
Le PFU n’est pas en réalité pas nouveau. Entre 2008 et 2012 il existait un prélèvement forfaitaire
libératoire instauré sous Sarkozy. C’est un prélèvement forfaitaire dont le taux dépendait du type de
paiement. Ça allait entre 21 et 24%. C’était une alternative au barème de l’IR. En 2012, le PFU est
supprimé et taux marginal de l’IR de 45%. Et depuis 2012 que ces RCM sont soumis aux prélèvement
sociaux qui étaient à l’époque à 15.2%.
L’objectif de cette réforme de 2012 est de prélever de manière plus importante ces types de revenus.
Cette réforme fiscale va avoir un effet largement négatif ce qui va faire que le montant des dividendes
déclarer perçu en français va drastiquement chuter pendant la période de 2013 à 2017. Pendant le
période de 2007 à 20012 il atteignait 22 milliard d’euros tandis qu’entre 2014 et 2017 ; 13.6 milliards
d’euros par an. Ces revenus n’ont pas disparu lais ils ont quitté la France et fait l’objet d’une évasion
fiscale importante. Et donc alors que les prélèvement tant fiscale et social avaient augmenté en 2012,
les recettes fiscales ont diminué. Pertes évalué jusqu’à 2 milliards d’euros par an.
Quand macron arrive au pouvoir il a souhaité revenir sur cette réforme, et maintenir un niveau de RCM
équivalent à l’année de 2012 tout en maintenant sa vision de privilégier les placement mobiliers par
rapport au placements immobiliers.
PFU est un rétablissement de PFL. Cette réforme a plutôt fonctionné entre 2017 et 2018, les dividendes
se sont élevés à 23.2 milliards d’euros. En 2019, on a atteint les 25 milliard d’euros. Les rentées
d’argents sont supérieurs entre 1.3 et 2 milliards d’euros. En 2022 on est a plus de 4 milliard d’euros
de RCM. Moins d’impôts permettent parfois d’augmenter les recettes fiscales en diminuant l’évasion
fiscale.
L’objectif second de la réforme c’est de favoriser l’investissement dans l’économie réelle, de favoriser
la réindustrialisation de développement des start up. Aucun moyen de voir si ça a marché.
b) LE REGIME DU PFU
Même taux que pour e PFO, qui est de 12.8%. Total de 30% avec les prélèvement spéciaux. Cela permet
d’avoir un taux d’imposition inférieur à celui qui prévalait pour le PFL.
Concerne l’ensemble des RCM : dividende, actions obligations, etc. sont exclus en revanche les
placements très courant qui ne rapporte pas grand-chose : livret et plan d’épargne populaires, le livret
A, compte et plan d’épargne logement à condition qu’il était ouvert avant le 1er janvier 2018, le livret
jeune, le livret de développement durable et le livret d’épargne entreprise.
Comment est-ce qu’on calcule le RCM quand on fait le choix de l’imposition sur le revenu.
L’option est globale càd qu’on peut déclarer qu’une partie du RCM à l’imposition progressive. Dans le
barème de progressivité de l’IR, 1er tranche de 0% qui va jusqu’à un taux marginal de 45%. Donc pour
tout ce qui est en dessous de 12.8%, il est plus intéressant de choisir l’imposition progressive plutôt
que le PFU.
Une raison supplémentaire pour expliquer le choix du barème progressif : le contribuable bénéfice
d’un abattement de 40% et qui s’applique à toutes les distributions de revenus brutes, abattement
calculé automatiquement par l’administration fiscale.
Abattement = réduction légale de la base d’imposition. Une réduction du montant de l’ensemble des
revenus par l’administration pour calculer la base d’imposition. Dans ce cas, le contribuable doit
déduire la CSG à hauteur de6.8%, il a également une option qu’il peut faire lui-même : soustraire cette
base d’imposition les dépenses effectués par l’acquisition et la conservation de ces revenus.
Déduction des frais permettant l’acquisition et la conservation des revenus : 13 300 – 300= 13 000
1) LA SEMI-TRANSPARENCE
Ça vise la quasi-totalité des sociétés de personnes article 8 du CGI. On dit que c’est semi-transparent
pcq y a une séparation des obligations fiscales qui incombe normalement au contribuable, c’est la
société de personne qui doit accomplir les obligations de déclaration et de justification du résultat
déclaré, cad que c’est al société qui va déposer la déclaration, tenir une comptabilité et conserver les
pièces justificative correspondante car administration peut lui demander des justificatifs. En revanche
la société elle-même ne va pas s’acquitter de l’impôt, c’est le contribuable d’où la transparence. Vise
la situation où les associés touchent une partie des bénéfices à la clôture de l’exercice. La charge de
l’associé est allégée, il a juste à inclure dans sa déclaration annuelle de revenu le montant de la part
des bénéfices qui lui revient.
C’est un régime assez prisé pour la gestion du patrimoine car ça permet l’imputation sur le revenu
global ind du déficit que va déclarer la société.
2) LA TRANSPARENCE
Société civile immobilière d’attribution, les SIIC, les OPCVM.
Les SCIA sont une forme de sté utilisé pour financer des projets immobiliers d’envergure. Les coûts
d’achat du bien sont mutualisé. Un type de bien qui permet à l’investisseur d’etre propriétaire ou
d’en jouir mais pas pour le vendre directement. Ce sont les associés qui sont imposé à l’IR et non la
société. C’est pour ça qu’on parle de transparence
3) LA TRANSLUCIDITE
Ce sont les sociétés d’investissement qui sont visé, soumis au régime de l’IR mais qui ne vise pas des
activités propres au SCIA, donc c’est pour des sociétés qui ont des objectifs un peu plus généraux que
la SCIA. Permet aux associés de choisir d’être imposé au IR ;
1) LA STRUCTURE DU PEA
Ouverture seulement au pers physique dont le Domicile F est situé en France. il existe un plafond de
versement limité depuis 2014 à 150k POUR UN célibataire et 300K pour un couple marié . Ces
versements permettent de dater l’ouverture, la date d’ouverture est constituée par le 1er versement
qui va permettre par la suite de déterminer l’âge du PEA. La loi pacte de 2019 a autorisé un jeune
entre 18 et 25 ans rattaché au Foyer F de ses parents d’ouvrir son propre PEA dans la limite de 20K.
le montant de l’encours du PEA n’est pas limité ainsi on peut très bien avoir dans un PEA plusieurs
million d’euros avec à la base un investissement de 50K.
Le PEA est aussi considéré comme un investissement fluide car il ne s’agit pas d’un investissement
par capitalisation. Lorsqu’on fait un investissement par capitalisation, les revenus ne sont pas versés
périodiquement mais transféré en capital par exemple : les retraites par capitalisation.
Le PEA ça produit des revenus périodique. Il y a 2 poches dans un PEA qui sont autonome et
indépendante :
- Il y a un compte en espèce où atterri le versement, c’est un compte qui a vocation à être un compte
de transit qui va permettre de retirer cet argent pour ensuite le mettre sur un compte courant. Il n’y
a pas de rendement sur ce compte, l’argent ne produit pas de revenus. C’est de l’argent en attente
d’investissement ou de retrait.
- le portefeuille EN action qui héberge les actions et tous les fonds. Ce positif à l’ouverture sera vide
et sera remplis qu’à partir du moment où on utilise le compte en espèce.
L’investissement doit etre réalisé dans les société fr par action inscrite ou non à la cote officiel ou
dans des parts SARL soumise à l’impôt sur les sociétés et depuis 2000 peuvent figurer dans le PEA des
actions émises par d’autres sociétés ayant leur sièges dans un autre état de l’UE.
Pour des fonds internationaux qui comporte au minimum 75% d’action européenne.
Le PEA PME → vise les PME qui est destiné à investir exclusivement sur ce type de société sur le
marché européen, ce PEA PME peut se cumuler à un PEA classique. Un montant total de versement
de 225k pour un célib et 450k pour un couple.
PEA PME → on besoin de plus de liquidité que des sociétés qui sont de plus grande taille.
2) L’IMPOSITION DU PEA
La justification de ce régime fiscal avantageux c’est de favoriser l’investissement dans des entreprises
plutôt que dans les fonds spéculatif. Investissement qui va profiter aux entreprises qui fabrique de la
valeur ajoutée.
2 avantages à ce PEA :
CE SEUIL de 5 ans → pensé comme une incitation à l’investissement sur le marché européen
- en cas de création ou de reprise d’une entreprise dans les 3 mois suivant cette clôture :
possibilité de conserver le PEA pcq il y a une présomption qu’on a utilisé cette argent.
Toutefois il n’y a plus de possibilité d’effectuer des versements dans le PEA.
Pour les retraits occasionnés après les 5 ans d’ouverture du PEAil existe une niche fiscale qui porte
sur l’ens de l’IR, dc exonération totale peu importe ce qui a été gagné (même des millions d’euros).
Mais cette exonération ne porte pas sur les prélèvements sociaux (17,2%).
Le PEA pourra être clôturé mais un retrait dans cette hyp n’entraine pas sa clôture de plein droit, et
des versements pourront tjs être effectués (dans le respect des plafonds).
Ce sont des revenus qui permettent un rendement bien plus important qui va être obtenu en une
seule fois lorsqu’il va cède son placement.
Ces cessions s’entendent en cession directe de gré à gré, mais aussi des apports en société, des
échanges, des partages ou du rachat par la soc de ses propres actions.
Pour les opérations en bourse peu importe qu’elles soient réalisées au comptant, à terme ou à
découvert, qu’elles fassent ou non appel au crédit. Ce type de cession est dc très divers d’un point de
vue financier.
Mais d’un point de vue fiscal il y a une listede ces cessions prévue à l’art 150- 0 A II du CGI,
notamment les gains réalisés depuis l’ouverture du PEA avant l’expiration de la 5ème année/ les
gains nets des cession d’actions acquises au bénéfice du personnel des sociétés/ les cessions de parts
de fonds commun de créances dont la durée et l’émission est supérieure à 5 ans/ tout type de gains
résultant de rachat de parts de fonds commun de placements/ dissolution d’actions de SICAV/
n’importe quel type d’obligations cotées en bourse.
Les gains qui ne se sont pas concernés de cession comme les bons du trésor/ les titres de créances
négociables/ les bons de caisse non susceptibles de cotation en bourse.
Cette imposition d’un point de vue général se fait comme pour les autres RCM sur le fondement
alternatifsoit du PFU ou de l’IR (barème progressif).
Lorsqu’on décide de choisir le barème progressif qu’il y aura un abattement spécifique alors que le
PFU est strictement identique.
1) LE CALCUL DE LA PLUS-VALUE
Le gain net est égal à la différence entre le prix de cession d’une part et le prix de l’acquisition
d’autre part.
La difficulté qu’on peut rencontrer est de déterminer le prix d’acquisitionqui est égal à la valeur à la
date de la cession pour una action ou une obligation cotée en bourse, le calcul est simple c’est celui
du cours de la transaction à cette date.
Mais cela peut être plus délicat pour les cession de gré à gré, de parts ou d’actions de soc non cotées
en bourse, l’adm est tjs en droit de remettre en cause la valeur qui est présentée par le contribuable
pour le calcul de la fiscalité de la plus-value et pour le calcul des droits d’enregistrement.
Cette valeur doit être déterminée en tenant compte de tous les éléments permettant d’obtenir une
évaluation aussi proche que possible de celle qui ressort du jeu de l’offre et de la demande.
Et l’adm fiscale a édicté une méthode multi-critère, un guide de l’évaluation des ent et des titres des
soc.
Les frais et les taxes acquittés par le cédant peuvent être déduits du prix de la cession, si cette
cession est effectuée en bourse alors les frais comprennent les commissions de négociation/ les
courtages/ les commissions dues à l’utilisation du service de règlements différés (SRD).
Pour les cessions effectuées hors bourse il peut s’agir des commissions d’intermédiaires ou des
honoraires versées aux experts chargés de l’évaluation de ces titres, ces frais peuvent être mis à la
charge du vendeur (poss déduction) ou de l’acquéreur.
Une fois que la plus-value est déterminée fiscalement alors on va l’imposer en appliquant le critère
alternatif, le contribuable pourra choisir entre :
-> le PFU (même régime).
-> le barème progressif mais spécificité.
L’abattement de 40% ne s’applique pas dans le cadre de cession de biens mobiliers MAIS il existe un
abattement spécifique qui est lié à la durée de détention avant la cession, plus la détention est
longue alors plus l’abattement sera important.
Il y aune sorte de présomption qui est celle qui veut que plus cet inv est conservé longuement plus
c’est un inv sérieux, n’est pas spéculatif dc l’adm récompense le contribuable sur cet inv sur le
moyen/ long terme en augmentant le taux de son abattement.
On incite bien le contribuable à effectuer cert type d’inv plutôt que d’autres.
C’est un abattement qui se caractérise par une légère progressivité en fonction de cette durée.
-> pour une détention inférieure à 2 ans l’abattement est de 0%
-> pour une détention comprise entre 2 et 4 ans l’abattement est de 50%
-> pour une détention comprise entre 4 et 8 ans l’abattement est de 65%
-> pour un titré détenu au moins depuis 8 ans l’abattement est de 85%
La progressivité renforce cette incitation à conserver ces titres pour une durée moyenne voire
longue.
Cela remet aussi de stabiliser le marché évitant que les titres soient revendus trop rapidement.
Cet abattement vise toutes les cessions à titre onéreuse, peuvent aussi bénéficier de ces dispositions
les clauses d’indexation dite clause de « earn out » c’est une clause qui a pour objet de faire verser
par l’acquéreur d’une soc au cédant de celle-ci un complément de prix en fonction des performances
opérationnelles futures de la soc cédée, la cession de cette ent sera constituée par un montant fixe
et un montant variable, le premier payé de suite lors de la cession et le second qui sera versé en
fonction des résultats postérieurs générés par l’ent.
Dans ce cas là l’abattement est applicable aux sommes perçues lors de la mise en oeuvre de la clause
et celui retenu lors de la détermination de la plus-value initiale.
Le point de départ du délai est constitué par la date de la souscription des titres cédés, s’ils ont été
souscrits de manière indirecte par une soc interposée, ce sera la date de cette souscription seule qui
sera prise en compte.
Calcul :
Pour le calcul d'un revenu net global d’un contribuable qui est constitué des revenus nets du travail
et d’une plus-value.
Si ses revenus nets du travail sont de 100 000€
La plus-value est de 70 000€, sur des titres détenus depuis plus de 8 ans.
Le montant imposable ne sera pas de 170 000€.
Et il faut appliquer la CSG déductible qui s’applique aussi pour les plus-values, dc est de 6, 8%. Cela
fait 70 000 X 0, 068 = 4 760€.
Le revenu net global sera alors de 110 500 - 4 760 = 105 740, ‘est à cette somme que l’on appliquera
le barème.
C’est aussi un inv très classique et très familial, considéré comme très sécurisé (inv dans la pierre).
Avec le dev de la spéculation immobilière c’est devenu un inv très rentable.
Le droit fiscal fr depuis des décennies prévoit un régime assez avantageux de ces inv pour des raisons
traditionnelles afin de conserver cette habitude de France de propriétaires et pour des rasions
sociales car il manque bcp de logements en France et la France est un des pays avec le taux de mal-
logés le plus imp.
D’après la fondation Abbé Pierre il y aurait 4 millions de personnes mal-logées en France et quant
aux SDF ils seraient près de 800K.
Ces chiffres sont surprenants quand on sait que la France compte près de 37 millions de logements
sur tout le territoire, en 40 ans il y a eu une augmentation de 12 millions de logements dc cela fait
une moyenne de 300K logements construits par année.
Ces données sont à rapprocher de la démographie car depuis les 80’s il y a eu 15 millions de français
supplémentaires et 3 millions d’étrangers en situation régulière dc il y a une augmentation de 12
millions d’unités pour 18 millions d’individus supplémentaires.
D’après le ministère du logement pour résoudre la crise il faudrait construire 500K logements par an,
ce chiffre est très ancien (80’s).
L’inv de ces revenus de placements fonciers jouit d’un grand intérêt général, cette incitation est
maintenue par tous les gouvernements de gauche et de droite guidée par cette qst de la crise du
logement.
Ces revenus immobiliers sont soumis par ppe au titre des revenus fonciersdc une catégorie de
revenus spécifique qui permettent de calculer le revenu global de référence pour l’adm fiscale.
On leur applique aussi les prélèvements sociauxtjs au même taux de 17, 2%.
Ces revenus fonciers sont calculés annuellement et fractionnés en douze pour faire l’objet d’une
redevance mensuelles ou en quatre si la redevance est trimestrielle
L’imposition concerne ici les loyers perçus par le propriétaire à raison de baux de locaux nusque le
propriétaire soit une personne physique ou une SCI, la location peut porter sur un immeuble à usage
d’habitation ou à usage professionnel.
Pour déterminer ce revenu net foncier il faut faire la différence entre le revenu brut encaissé, ce
sont tous les loyers annuels encaissés, recettes courantes encaissées au titre des relations financières
entre le locataire et le propriétaire auxquelles on ajoute des recettes exceptionnelles et les charges
payées par le propriétaire au cours de l’année d’imposition, ces derrières doivent être uniquement
les charges qui incombent au propriétaire sachant que cette déduction permet de justifier la raison
pour laquelle le propriétaire n’a pas le droit de demander le remboursement de ces charges
exclusives à son locataire.
Cette déduction ne peut concerner qu’un logement qui est donné en location, si le local est vacant
alors aucune déduction n’est possible sauf si le propriétaire apporte la preuve qu’il a effectué les
diligences nécessaires en vue de donner le local en location dans un arrêt CAA Marseille 2019.
Il existe un double régime au choix du contribuable en fonction du montant des revenus :
-> pour les revenus locatifs annuels < 15K€, le propriétaire est automatiquement soumis à un régime
qualifié de micro-foncier, le service des impôts va appliquer alors à ces revenus déclarés un
abattement forfaitaire de 30%.
On prend alors le revenu brut et va déduire 30% de celui-ci, et aucune autre déduction ne sera
possible.
Dc les loyers sont alors imposés à hauteur de 70%, le propriétaire peut tout de même choisir le
régime de l’imposition réelle, not si ses charges sont supérieures à 30%. C’est un régime différent
uniquement d’un point de vue du calcul du revenu foncier imposable, dc différence entre les
différentes charges du revenu brut foncier et non pas une différence d’imposition.
Lorsque le propriétaire opte pour le régime réel alors cette option est irrévocable pendant 3 ans, dcv
pdt 3 ans le propriétaire doit déclarer ses charges réelles (intérêt que si elles sont > 30%).
-> pour les revenus locatifs annuels > 15K€, le propriétaire est soumis de droit au régime réel, dc il
ne bénéficie pas de ce micro-foncier et pourra faire valoir un cert nb de charges prévues par le CGI,
pour réduire le montant de son revenu net foncier.
Il y a 8 catégories de chargesqui sont prévues par le Code, le propriétaire devra alors justifier pour
chacune de celles-ci le montant de ses charges :
• 1ère, les intérêts d’emprunt, ceux contractés pour l’acquisition de biens donnés en location,
ils sont déductibles, on peut aussi y ajouter les frais de constitution du dossier/ d’inscription
hypothécaire/ les agios ou commissions de banque/ primes afférentes à un contrat
d’assurance vie (souscrit dans le remb d’un emprunt).
• 2ème, la taxe foncière.
• 3ème, les frais de gestion pour la correspondance avec le locataire à hauteur de 20€.
• 4ème, les primes d’assurance du bien.
• 5ème, les frais de procédure, lorsque le locataire refuse de s’acquitter des loyers prévus par
le contrat de bail ou litige entre le locataire et le propriétaire voire s’il y a un litige entre le
propriétaire et un entrepreneur en raison de travaux réalisés sur les lieux loués. Cela vise
alors tous les frais de justice.
• 6ème, les frais de rémunération des gardes et des concierges, le propriétaire peut déduire
les salaires versés et les charges fiscales/ sociales qui s’y rapportent.
• 7ème, les frais de rémunération/ horaires et commissions de gestion des immeubles, ce
sont les frais de gestionnaire, de syndic ou d’agence de location ou le comptable.
• 8ème, les dépenses de travaux, qui sont en ppe les plus importantes pour le propriétaire
mais sont de deux types en dehors des travaux qui modifient la structure du bien(travaux de
construction/ reconstruction et d’agrandissement) :
o Les travaux de réparation et d’entretien, ceux qui permettent de maintenir
l’immeuble en bon état de sorte que le locataire puisse l’utiliser conformément à sa
destination. Ils ne doivent dc pas aboutir à une modification de la structure du bien
o Les travaux d’amélioration, ce sont les travaux qui permettent une adaptation de
l’immeuble aux conditions modernes de vie sans modification de la structure initiale
EX les dépenses pour mettre la fibre dans le logement.
À l’issue de ce listing on fait la somme algébrique de ces recettes et de ses charges pour obtenir le
revenu net foncier imposable, qui pourra faire apparaitre un déficit, qui sera alors reporté .
Obtenir un déficit = objectif fondamental des placements financiers et on retrouve cet objectif pour
les placements fonciers.
Tout déficit catégoriel doit être imputé sur le résultat positif des autres catégories de revenus, le
déficit foncier est reportable sur le revenu net global.
Toutefois, le CGI limite la possibilité d'imputation des déficits pour les pleins propriétaires comme
pour les nus-propriétaires.
Cette limite est la suivant, le déficits foncier annuel ne peut être reporté sur les autres revenus que
dans la limite annuelle de 10700€.
Si il en reste, le reste du déficit foncier va pouvoir être imputable sur les revenus fonciers
uniquement des 10 années suivantes faisant qu'un déficit de 100 000€ pourra être rentabilisé.
Règle spé veut que l'imputation d'un déficit sur le revenus global implique que l'immeuble soit
affecté à location pendant 3 ans minimum, on est bien dans ce mécanisme d'incitation qui est de
financer des immeuble en vue de la location. La location doit être effective et permanente. En cas de
départ du locataire, l'administration va vérifier qu'une nouvelle location est immédiatement
consentie et si elle estime que ce n'est pas le cas, les déficits fonciers restants sont purement et
simplement perdus.
Cette pratique de l'administration a été contestée devant le CE qui estimait que si le propriétaire a
mis en œuvre toutes les diligences possibles en vue d'une relocation du bien, les déficits pouvaient
être maintenus (JP CE 2017).
Le propriétaire est passé d'une obligation de résultats à une obligation de moyens.
Dès lors que le produit est proposé à la location, de particulier à particulier ou via une agence immo
et loyer dans le prix, exigences sont des diligences nécessaires.
Le calcul de la plus valu brut = à la différence entre le prix de cession et le prix d’acquisition ou prix de
revient.
Le prix de session : prix stipulé dans l’acte de vente ; le prix de revient de manière général plus le prix
de revient est haut plus la plus-value est faible et donc plus le prix de revient est haut plus l’imposition
est faible.
Le prix d’acquisition = celui qui se trouve dans l’acte , on ajoute les charges et indemnité versé aux
vendeur lors de l’achat notamment les charges de copropriété, il va pouvoir ajouter les frais
d’acquisition du bien , honoraire de l’acte, commission versé à l’intermédiaire, les droits
d’enregistrements ; soit le contribuable va demander l’application d’un montant forfaitaire qui est de
7.5% du prix d’achat , les frais de travaux (de construction de reconstruction, d’agrandissement, de
rénovation ou d’amélioration) supporté par le vendeur sous une condition que ces frais de travaux
n’est pas fait l’objet de déduction par le passé. Ces frais doivent etre entendu strictement dans un
arrêt de 1976 le CE a jugé que les travaux de réfection de la toiture était lié à la remise de l’immeuble
en bonne état.
Les travaux de nature locative doivent être exclu du calcul (peinture, papier peint) ; il est nécessaire
que ces travaux soient réalisés par une entreprise. Les frais de voirie sont des frais d’aménagements.
B. LE CALCUL DES IMPOSITIONS SUR LES PLUS VALU IMMOBILIERE
Cette imposition vise les pers physique mais aussi les sociétés de personne ainsi que les associés des
sociétés dites transparente. Lorsque le notaire enregistre la vente , ça fait partie des frais de notaire
qui vont être calculé, le notaire quand il va calculer.
Il existe Une taxe supplémentaire existe pour toutes le plus valu égal ou sup a 50K selon un barème
progressif par tranche avec des taux à l’ordre de 2 à 6%.
*en cas de cession d’un immeuble d’une valeur inférieur ou égal à 15K cad on est dans la
situation ou la vente de l’immeuble est tellement faible qu’on ne va pas imposer la plus valu
sur la vente de cette immeuble.
Abattement progressif.
c. UN ABATTEMENT EXCEPTIONNEL
Abattement de 70 et 85%, mécanisme introduit par la loi de finance rectificative de 2017 et confirmée
par la loi de finance de 2021. On introduit ce nouvel abattement afin de répondre directement à la
crise du logement.
Mais zone qualif par le gouv comme "tendue" (def par arrêt conjoint du ministre pauvre en logement
tandis que dans d'autre zones pas de besoins particuliers.
Dès lors que la cession intervient dans une zone tendue = abattement de 70% = objectif de favoriser la
vente de ces biens. Taux à 85% lorsque le cessionnaire s'engage à réaliser ou achevé des logements
sociaux ou intermédiaires.
Manque
Qu’est ce que c’est que la transmission du patrimoine ? on est dans la fiscalité des libéralités article
893 du code civil.
En droit fiscal on parlera de mutation à titre gratuit. A coté de ces mutations à titre gratuit, il existe des
mutation à titre onéreux ex : la vente du patrimoine. Et qui font l’objet d’une fiscalisation → les droits
d’enregistrement : Ils sont soumis à une double taxation : local et étatique. Local = forfaitaire et
progressif qui est progressif. Ces droits d’enregistrements sont indolores, ils sont à charge de
l’acquéreur.
Pour les mutations à titre gratuit (= droits de succession) c’est une des taxations qui soulève
énormément de débat.
Comme pour l’IFI les droits de succession c’est une fiscalité qui est assez française, quand on regarde
les 38 états de l’OCDE seul 14 possèdent ce type d’imposition et seul 4 pays où la fiscalité
correspondent à plus d’1% des recettes de l’Etat : France, Belgique, la Corée et le Japon. En France
c’est à peu près 1.4% de recette de l’Etat tandis qu’en moyenne sur le s14 pays c’est 0,5%. C’est une
imposition qui ne compte pas énormément. La question soulève d’importante passion et il est
marqueur comme l’IFI division droit gauche.
La droit et la gauche invoque en faveur et en défaveur de ces droits de successions et c’est le même
c’est la justice fiscale cad que la gauche va dire que c’est juste qu’il ait une forte fiscalisation et droite
dit non.
TITRE 1 : UN DEBAT VIRULENT SUR LA JUSTICE FISCALE
Argument abandonné par la gauche dans les années 80 mais qui est revenu avec les travaux de Piketty
en 2000.
La succession aboutit à ce qu’on touche une somme d’argent en ayant pour seule mérite l’origine de
sa naissance c’est-à-dire la chance. Et comme cette une source de richesse qui n’est pas dû au travail,
c’est une source de richesse qui devrait être taxé.
Ici c’est la volonté de transmettre son bien càd le droit d’utiliser sa propriété comme on veut et donc
de pouvoir transmette à ses descendant sa richesse et donc l’illégitimité de l’Etat à s’imposer dans les
affaires familiales.
Des arguments plus politiques sont mis en avant, comme la conception traditionnelle de la famille en
Europe → les parents travaillent pour transmettre à leurs enfants.
A chaque élection présidentielle, ou dès que la fiscalité est mentionnée, la succession fait partie des
débats courants.
Mélenchon propose une tranche à 90% → irréaliste ce type d’imposition dans le cadre de l’UE et de
manière générale dans le cadre d’une économie globalisé.
Face aux excès de ces 2 approches dogmatiques, le législateur a une position plus modérée
La vision maximaliste (de LFI) est irréaliste mais serait aussi contre-productive :
note du CAE 2021 : si une telle réforme entrait en vigueur, elle entraînerait une augmentation des
recettes de l’ordre de 4 Mrd d’€.
Ce type d’imposition est irréalisable dans le cadre de l’UE et d’une économie globalisée.
→ le temps qu’une réforme fiscale voit le jour (1 à 2 ans), il est beaucoup plus rapide de changer son
foyer fiscal à des pays voisins par exemple, qui seront ravis d’accueillir
La vision libérale opposé à l’imposition est injuste et contraire, c’est une constante de notre civilisation.
La solidarité Républicaine passe par cette imposition. La 1ere imposition date de l’empire romaine
c’est August qui l’a instauré en l’an 6 ap. J.C. ; l’imposition date de la révolution fr 1791 avec un taux
fixe de 1% qui sera maintenu jusqu’à la 3eme rep et en 1901 les droits de succession. C’est une richesse
qui doit être fiscalisé avec une imposition progressive.
Ca reste quand même une des derniers imposition perceptible pour le contribuable, càd une
imposition dont le contribuable citoyen à confiance.
L’un des objectif du législateur est de conserve ra un certain type de patrimoine. La dernière réforme :
c’est la transmission des entreprises familiale. On a eu plusieurs réformes au cours de l’année 2010 qui
vise à favoriser la transmission des ent familiale du vivant du légataire. Le législateur veut maintenir.
Dans les 6 mois qui suivent le décès même en cas de litige civile les héritiers ont l’obligation de déclarer
au fisc l’intégralité des biens meubles et immeubles que possédaient le défunt : l’actif successorale.
Le fait générateur de droit des successions réside dans la transmission du patrimoine et non du décès.
Le principe est l’universalité des biens composant le patrimoine transmis, càd l’intégralité de ces
biens.
• Si le défunt avait son domicile fiscal en France : tous ses biens en France et à l’étranger doivent
être déclarés.
• Si le défunt n’avait pas son domicile fiscal en France : la succession n’est imposable qu’au titre
des biens situés en France, avec quelques exceptions de droit fiscal international. (conventions
de double imposition qui viennent préciser certains régimes pour éviter celle-ci)
Les bénéficiaires doivent remplir une déclaration de cet actif successorale, ils vont y faire :
Ce calcul est effectué par le notaire , aidé par un conseiller en patrimoine, s’il le souhaite, pour
déterminer la valeur de certains biens
Il y a 4 types d’actifs :
• les meubles meublants (article 534 Code civile, ⇒ l’estimation de ces biens peut être difficile)
Pour faire cette estimation, la succession a plusieurs possibilités: elle peut soit produire un prix par
vente publique, soit produire une estimation (= un inventaire, qui est effectué par le notaire, un huissier
ou un commissaire priseur.)
En vertu de l'article 764 CGI, l’administration va estimer que la valeur des meubles meublant est au
minimum de 5% de l’ensemble des valeurs, autres si aucune estimation n’est faite.
En cas de sous-évaluation, elle n’effectue pas un redressement de cette valeur, mais elle applique
également le taux des 5% (accepté par la CCass)
Pour pouvoir estimer la valeur de ces objets, l’administration fiscale accepte de produire le montant
de l’assurance de ces biens. La déclaration de cet objet de valeur ne peut pas être inférieure à celle
inscrite dans le contrat d’assurance.
• Les dons manuels : parfois difficile à prouver s’ils n’ont pas été faits par acte notarié. Même
s’ils ont déjà été transmis ils sont considérés comme des éléments de l’actif
Toutes les dettes non remboursées doivent être inscrites dans cette déclaration puis retranchées dans
des actifs brut.
Le fisc peut contester en lançant une procédure de rectification contradictoire. En effet, parfois les
héritiers essaient de créer de faux passif (ex des dettes contractées auprès des hérités avant sa mort).
En 2017, le législateur a inscrit une présomption d’abus pour les dettes contractées auprès des héritiers
peu avant la mort . Le CCtit a déclaré cette présomption conforme à la Constitution.
• Emprunt immobilier
• Les frais funéraires sont considérés comme des dettes (dans une limite de 1500€)
art 764 bis CGI prévoit un abattement de 20 % sur la valeur de la résidence principale.
2 conditions :
• L’immeuble est occupé, à la date du décès, à titre de résidence principale par au moins une
des personnes suivante : le conjoint survivant, le partenaire, les enfants mineurs ou majeurs
protégés du défunt ou du conjoint du défunt / de son partenaire
Depuis la réforme Sarkozy les conjoints et les pacsés sont exonérés de droit de succession.
Les terres agricoles (bois et forêts) qui bénéficient d’une exonération de 75%, sous certaines
conditions) → vise les biens immobiliers et des parts de société qui visent ces bois et forêts. Les bien
affectés à l’exploitation de ces terres peuvent bénéficier de cette exonération : l’objectif e st de
maintenir ces terres agricoles entre les mains familiales.
3) LE CONTRAT D’ASSURANCE-VIE
Ils produisent des RCM (revenus de capitaux mobiliers), et ils permettent d’inscrire un bénéficiaire de
ce contrat, à qui sera versé le capital lors du décès du souscripteur.
Pour tout ce qui est somme en numéraire, les contrats d’assurance-vie n’ont été autorisés que
tardivement : CE en 1818. Alors qu’il existe en Europe depuis la fin du XVIe siècle.
Le CGI prend en compte ce principe avec une exception qui date de 1991
– article 757 B CGI prévoit que : passé l’âge de 70 ans du souscripteur, toutes les sommes versées à ce
contrat d’assurance-vie seront soumises au droit de succession, mais avec un abattement global de 30
500 euros (lorsque la somme versée à partir de 70 qui dépasse cette limite, alors elle sera taxée).
Loi 31 décembre 1999 vise les contrats souscrits avant 1991, et les versements à compter de 1998, et
les contrats souscrits après 1991, le CGI prévoit une imposition particulière, le PSVOAA. → prélèvement
sur les sommes versées pour les organismes d’assurance et assimilé. Il est caractérisé par une petite
progressivité.
• le prélèvement est fixé à 20 % pour les contrats entrant dans le champ d’application de la loi,
puis à 31,25% a partir de 700 000 euros
tous les versements fait Primes versé avant 70 ans Primes versées après 70 ans
avant 1998 sont exonérés
tous les versements fait • tous les versements fait • en dessous de 30 500 ⇒
après 1998 avant 1998 sont exonérés 0%
→ PSVOAA
En France, il y a plus de 30 000 types de contrats d’assurance-vie. L’administration est très prudente.
• Elle vérifie qu’il n’y a pas d’abus lorsqu’un contribuable décide de vendre tout son patrimoine
pour l’investir dans des contrats d’assurance-vie.
• Il y a un abus si les contrats ont été souscrits par le représentant d’un incapable, à son bénéfice,
à sa mort.