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Cours Droit Du Travail
Cours Droit Du Travail
Cours Droit Du Travail
Droit du travail
Cours 1: 10/09/2019:
- le droit du travail est un choix politique propre à chaque pays
- on étudie le cas de la France dans ce cours
- droit français = droit voté, écrit -> textes de loi. En France, on est très attachés
aux textes, à l'écrit
- France = pays le + productif au niveau des textes (de loi) au monde -> excès
législatif
Attention: difficulté de la terminologie en DDT: il faut être rigoureux avec les mots,
connaître les définitions…
INTRODUCTION:
Le droit du travail est aussi appelé droit social
Notion de droit -> ensemble de règles d'origines, de sources diverses.
En France, on a bcp de règles -> 1 ensemble de règles = 1 droit
! Le vide juridique n'existe pas, il y a tjrs des éléments de réponse en droit.
Conclusion: 3 éléments importants pour dire qu'on est en droit du travail. Ce dernier
s'applique:
1) en cas d'activité professionnelle
2) il faut que les travailleurs soient dépendants
3) en cas de droit privé
Déf Droit du travail: Régit les rapports entre une personne qui travaille pour le
compte d'une autre personne sous la subordination de laquelle elle se place.
Cours 2: 17/09/2019:
Particularité droit du travail -> déséquilibre entre les parties (salarié / employeur):
Le salarié est économiquement plus faible donc on cherche à protéger le salarié,
pour remonter son "niveau".
A) Sources internationales
o Des traités bilatéraux peuvent intervenir (entre France et autre pays)
Ex: les traités d'immigration (uniquement sur le plan du travail)
o Organisation internationale du travail (OIT) -> émane de l'ONU (nations
unies): elle fait des recommandations, mais il n'y a pas de représentants élus,
donc pas d'obligation d'appliquer les décisions. Toutefois son poids intellectuel
est important.
o Union européenne: en droit du travail, on a peu d'influence de l'UE car on a
déjà des lois suffisantes au niveau du DDT en France
2 types de règles en UE:
B) Sources nationales
Chartre = accords de bonne conduite, n'a pas de valeur juridique, ce n'est pas du
droit car pas de sanctions
o 1ère source en France: La Constitution de 1958 (naissance de la Vème
République)
Préambule -> pose les principes généraux du droit du travail (ex: droit de
grève, droit syndical, droit d'égalité hommes-femmes)
La constitution fait la distinction entre la loi et le Règlement ils sont
équivalents en droit, ces 2 textes ont la même valeur mais ils ont 2 domaines
différents (ne peuvent pas ê en concurrence)
La loi est un texte voté par l'assemblée nationale et le sénat (= le
parlement)
Article 34 = principes fondamentaux
Le règlement est un texte décidé par le premier ministre + le
gouvernement (= le gouvernement)
Article 37 = le reste
3) Sources professionnelles
règlement intérieur: concerne le texte de l'employeur, l'hygiène et la
sécurité… Il détermine les sanctions possibles
Remarque: ce sont en général des dispositions prises dans les décrets ou
dans des lois qui sont réutilisées pour élaborer le règlement intérieur.
Exemple d'une prime: une entreprise qui verse une prime de noël pendant 2
ans et n'a plus les moyens de la verser la troisième année → elle est en faute,
car une prime versée dans les mêmes critères devient un usage et elle
devient obligatoire.
-> 3 critères à réunir: constant (habitude permanente, qui dure -> pour
une prime c'est 2 ans) ; général (concerne un groupe objectif: ex: un
groupe de cadres, un groupe d'ouvriers…) ; fixe (toujours les mêmes
caractères de l'avantage: ex: 50euros de prime de Noël)
> La hiérarchie des sources (quelle source est plus forte que l'autre en droit, quand
plusieurs sources sont en concurrence)
principe de faveur (on applique la règle la plus favorable), cela est
soumis à des dérogations (notamment par rapport a la durée de travail:
ex: quand on est passé de 39 à 35 heures)
principe de primauté de l'accord collectif d'entreprise
3 blocs de sujet: - bloc 1 : primauté accord de branche (ex: salaires minima)
- bloc 2 : facultatif
- bloc 3 : reste pour accord d'entreprise (ex: durée du travail)
Attention: le principe de faveur existe tjrs, mais mtnt primauté de l'accord collectif
2) le tribunal d'instance -> c'est un tribunal civil (ex: juge des loyers ->
c'est sa spécialité, juge des élections, des désignations, des représentants dans
l'entreprise)
Déf: Contrat par lequel une personne s'engage à mettre son activité au service
d'une autre personne sous la subordination de laquelle elle se place moyennant
rémunération
> Le contrat d'entreprise: convention par laquelle une des parties s'engage à
accomplir pour l'autre partie un travail déterminé pour un prix convenu, forfaitaire
en exécutant le travail de manière indépendante.
Différence avec contrat de travail : ici, on s'engage pour un travail déterminé, précis
Exemple type: construction d'une maison. On va voir une entreprise
pour lui confier la mission, ce n'est pas le particulier qui explique comment faire au
professionnel. L'entreprise garanti que la maison sera fini dans 6mois, ensuite elle
se débrouille pour être dans les temps, elle s'organise comme elle veut et le
particulier n'a pas à donner de directives: il n'y a pas de lien de subordination.
Le prêt de main d'œuvre: les salariés d'une entreprise sont mis à disposition
d'une autre entreprise exécutant le travail sous les ordres de l'entreprise utilisatrice,
celle-ci programmant travaux et assurant le suivi:
C'est licite si mise à disposition à but lucratif : les salariés ne mettent en
œuvre aucune technique spécifique, se contentant d'utiliser le matériel du client.
L'entreprise qui prête les salariés ne doit pas gagner d'argent grâce à ce prêt.
Si mise à disposition à but lucratif = prêt de main d'œuvre illicite si c'est le
seul objet de fournir de la main d'œuvre à une autre entreprise -> sanction pénale
Exceptions de la loi: entreprise de travail temporaire (intérim) + portage
salarial
Marchandage: c'est un prêt de main d'œuvre illicite + qui a pour effet de causer un
préjudice au salarié ou d'éluder l'application des dispositions de la loi -> Illicite et
délit pénal (2 ans de prison + 30k euros d'amendes)
Le recrutement et l'embauche
Principe en droit français = le recrutement est libre
En recrutement, l'élément essentiel est la personne du salarié
Mais liberté relative: + liée aux engagements du salarié envers un autre employeur:
exemple de clauses de non concurrence et non exclusivité (on ne peut pas
embaucher qqn qui est déjà embauché ailleurs)
+ jurisprudence et loi encadrent les abus lors du recrutement
Principe de non-discrimination -> si pas respecté alors infraction pénale (3 ans et/ou
45k euros amendes)
Preuve inversée: il incombe à la partie défenderesse de prouver que sa décision est
justifiée par des éléments objectifs étrangers à toute discrimination = c'est à l'autre
(employeur) de se défendre.
3) les éléments essentiels du contrat de travail (que l'on ne peut pas toucher
sans demander aux salariés)
1. Le lieu de travail ?
Ce n'est pas un élément essentiel du contrat de travail
Jurisprudence: seulement informatif -> clause de domiciliation ou de domicile
nulle
Remplacé par la notion de secteur géographique
Soit non prévu au contrat
Soit prévue dans le contrat de travail
Exemple: réseau de transport et temps de trajet de l'uvrier transf&ré d'un atelier à un autre
en Ardèche, distant de 20km: pas de modification car même secteur géographique car
"village voisin"
2. La rémunération
Centre de la sphère du contrat: "la rémunération (variable ou fixe) du salarié
constitue un élément du contrat de travail qui ne peut être modifié sans son accord,
peu importe que le nouveau mode de rémunération soit plus avantageux"
Ne pas confondre avec les HORAIRES de travail (tjrs le même volume d'heures mais
réparties différemment)
Simple condition de travail: pas considéré comme modification
Sauf si clause contractuelle expresse (on a prévu le contraire dans le
contrat)
Sauf si changement important: bouleversement dans le rythme d'activité
du salarié (ampleur et incidence sur la vie familiale)
Si clause de variabilité des horaires par laquelle l'employeur se réserve la
faculté de modifier les horaires selon la nécessité de l'entreprise : si situation
de modification, accord du salarié.
4. La qualification professionnelle
Qualification individuelle : aptitude à l'exercice d'un métier ou d'un emploi en
fonction d'éléments objectifs comme la formation reçue, les diplômes obtenus,
l'expérience acquise
Qualification contractuelle : aptitude d'un salarié, convenue entre les parties, à
occuper tel emploi
- fixée lors de l'embauche: attributions du salarié / conditions de travail / statu
du salarié
- contrôle du juge en fonction des fonctions réellement exercées
Classification:
Le contrat de travail de droit commun:
contrat de travail à durée indéterminée
contrat de travail à temps complet
Le terme du CDD:
Rappel principe: le contrat de travail à durée déterminée comporte un terme fixé
avec précision dès sa conclusion
Distinction terme précis / terme imprécis
Succession du CDD sur le même poste -> il est interdit d'avoir un CDD qui
succède à un autre CDD sur le même poste
C'est interdit: il faut respecter un délai d'attente, de carence entre deux
CDD sur le même poste: dépend de la durée du contrat: durée fixée par accord
de branche
Sinon loi (supplétif).
= exception politique de l'emploi
Terme imprécis:
-> Dans des cas de recours légaux:
- Remplacement du salarié, saisonnier, usage
- Pas de durée maximale
- Pas de renouvellement
- Pas d'interdiction de succession
Terme ? mention des éléments permettant de prévoir le terme
Fin de l'absence de la personne remplacée (retour de maladie) ou la réalisation de
l'objet pour lequel il a été conclu (réparation d'un bateau)
4) Fin du CDD
= cesse de plein-droit à l'échéance du terme, donc à priori sans délai de
prévenance, sans forme particulière (attention: convention collective)
= pas de rupture anticipée possible
C'est l'entreprise utilisatrice qui déclenche le processus (c'est elle qui a un besoin).
Elle va dire à l'entreprise de travail temporaire (=intérim) qu'elle veut qu'on lui
Mécanisme:
Deux contrats sont nécessaires:
Un contrat de mise à disposition entre l'entreprise de travail temporaire et le
client utilisateur, dit "entreprise utilisatrice" ; contrat commercial et
responsabilité contractuelle de ETT
Un contrat de travail, dit "contrat de mission", entre le salarié temporaire et
son employeur, l'entreprise de travail temporaire
2) le contrat de mission
Entre salarié et entreprise de travail temporaire ETT embauché d'un salarié pour le
mettre à la disposition d'une autre entreprise
Contrat de travail CDD: contrat d'exception
contrat écrit obligatoire: précise le cas de recours, le terme, reproduit le
contrat de mise à disposition/poste et qualification
Demande du salarié
- Soit pour lui permettre de faire face à des contraintes personnelles,
- Soit pour lui permettre de cumuler plusieurs activités afin d'atteindre une durée
globale d(activité correspondant à un temps plein ou au moins égale à la durée
mentionnée au même 1er allinéa
demande écrite et motivée
Demande du salarié âgé de moins de 26 ans poursuivant ses études
durée de travail inférieure compatible avec ses études, est fixée de droit
Forme:
Contrat d'exception donc écrit: clauses et signatures
1. La qualification du salarié
2. Les éléments de la rémunération
3. La durée hebdomadaire ou mensuelle prévue et, la répartition de la
durée du travail entre les jours de la semaine ou les semaines du mois
4. Les modifications éventuelles de cette répartition
- loi: notifiée au salarié 7 jours avant la date prévue
- mais convention ou un accord peut fixer un autre délai dans lequel la modification
de la répartition de la durée du travail est notifiée au salarié
- minimum: ne peut être inférieur à 3 jours ouvrés
5. Les limites dans lesquelles peuvent ê accomplies des heures complémentaires
au-delà de la durée de travail fixée par le contrat
Nombre d'heures complémentaires ne peut être supérieur au dixième de la durée
hebdomadaire ou mensuelle de travail prévue dans son contrat
majoration de salaire de 10%
Clauses facultatives:
1) la clause d'essai ou période d'essai
Définition = période dérogatoire pendant laquelle le droit de résiliation unilatérale
du contrat de travail s'exerce librement
Quel est le fondement ? permet à l'employeur d'évaluer les compétences du salarié
dans son travail, notamment au regard de son expérience
Permet au salarié d'apprécier si les fonctions occupées lui conviennent
Durée: exceptions
CDD période d'essai possible:
1 jour / semaine
maxi 2 semaines si contrat < ou = 6 mois
1 mois si contrat > à 6 mois
Imputation de la durée d'essai effectuée sous un autre statut mais dans les
mêmes fonctions: CDD, CTT, qualification, apprentissage, contrat de
professionnalisation
Période de stage prise en compte: si embauche dans l'entreprise dans les 3 mois
suivant la fin du stage intégré à un cursus pédagogique réalisé lors de la dernière
année d'études.
Exemple: période d'essai de 4 mois, pour 31 décembre. Mais rupture décidée pour
le 30 novembre. Salarié présent dans l'entreprise depuis 2 mois. Donc "entre 1 et 3
mois" = délai de prévenance
2 semaines de délai à respecter…
2) la clause de mobilité
1. Notion
= clause du contrat de travail, permet à l'employeur d'imposer au salarié qui
accepte par avance
Une modification de son lieu de travail au-delà d'un même secteur géographique
Licite – possible pour tout contrat de travail
= effet de la clause licite : la mutation s'impose au salarié: simple changement des
conditions de travail
refus du salarié : fautif
3) la clause de non-concurrence
1. Notion
Clause du contrat de travail par laquelle le salarié est privé d'exercer, après la
résiliation de son contrat de travail pendant un certain délai et dans une zone
géographique donnée, une activité susceptible de nuire à son ancien employeur,
que ce soit pour son compte ou pour le compte d'un autre employeur.
2. Conditions de validité
Jurisprudence une clause de non concurrence n'est licite que "si elle est indispensable à
la protection des intérêts légitimes de l'entreprise, limitée dans le temps et dans l'espace, qu'elle
tient compte des spécificités de l'emploi du salarié et comporte l'obligation pour l'employeur de
verser au salarié une contrepartie financière, ces conditions étant cumulatives"
Cours n9 : 12/11/19
Cas Golf Plus
Question) contrôler la validité de cette clause
1: Notion de sanction
" constitue une sanction, toute mesure autre que les observations verbales, prise
par l'employeur à la suite d'un agissement du salarié considéré par lui comme
fautif, que cette mesure soit de nature à affecter immédiatement ou non la
présence du salarié dans l'entreprise, sa fonction, sa carrière ou sa rémunération"
Les risques disciplinaire (de la sanction) sont très réglementées
- limites:
1. sanctions interdites:
> interdiction des sanctions discriminatoires: avertissement et représentant
syndical ; sanction et état de santé. Mais individualisation de la sanction possible: si
justifié par des éléments objectifs étrangers à toute discrimination
> interdiction des sanctions pécuniaires: interdiction des amendes ou autres
sanction pécuniaires:
Ex: suppression du véhicule pour non atteinte des objectifs ; retenues sur salaires
pour contraventions ; dépassement forfait téléphonique…
b) la rémunération
notion de rémunération: ensemble de sommes versées au salarié dans le
cadre de son activité professionnelle
Détermination du salaire:
> principe: le salaire est librement fixé par l'employeur :
> dans le contrat de travail: montant et mode de rémunération: salaire
contractuel (ex: clause de forfait)
Individualisation possible (salaire de performance)
> élément essentiel du contrat de travail: si modification du salaire il faut l'accord
du salarié
> par la convention collective: salaire conventionnel en fonction catégorie socio-
professionnelle
Classification des salaires
1. La cause réelle et sérieuse: "tout licenciement est justifié par une cause
réelle et sérieuse"
Notion: aucun texte légal: jurisprudence construit la notion
Le motif doit être réel le motif doit exister: preuve
Etre précis, objectif et matériellement vérifiable: rumeur, ouï-dires, perte de
confiance: non reconnue sans fait objectif, insuffisance professionnelle
Le motif doit être sérieux la cause sérieuse: fait d'une certaine gravité qui
rend impossible, sans dommages pour l'entreprise, la continuation du contrat de
travail.
Nécessité d'un certain degré de gravité
JP distingue les cas de faute ou sans faute
Faute du salarié:
Sanction = licenciement disciplinaire
Jurisprudence: hiérarchie des FAUTES:
> faute sérieuse: suffisamment grave, importante: le contrat de travail ne peut
plus être maintenu -> conséquences: droit à indemnité de licenciement / préavis
> La maladie:
Conditions JP à respecter:
- remplacement définitif du salarié (en CDI)
- à une date proche, dans un délai raisonnable (appréciation au cas par cas)
> inaptitude physique: procédure spéciale avec reclassement: licenciement possible
pour impossibilité ou refus de reclassement
Procédures conventionnelles:
Procédures complémentaires prévues dans les conventions collectives
Exemples: réunion d'une commission de discipline ; consultation des délégués du
personnel
> s'imposent en plus de la procédure légale
> garantie de forme depuis ordonnance 2017: si non-respect = non-respect de la
procédure
Contrôle du PSE:
Par le conseil social et économique / CE ou DP DIRECCTE / : constat de carence
possible par le juge : TGI absence ou insuffisance du PSE
Sanction: nullité du PSE (et des licenciements en découlant)
Procédure de licenciement: - entretien ou affichage du PSE selon effectif de
l'entreprise
- notification individuelle du licenciement
4.3) Les autres ruptures
- rupture du CDI à l'initiative du salarié
- rupture judiciaire du CDI
- prise d'acte de rupture
- rupture conventionnelle homologuée
> La démission: "chaque partie liée par un contrat de travail à durée indéterminée
peut mettre fin à ce contrat" donc le salarié peut mettre fin au CDI
Notion: rupture à l'initiative du salarié ; pas de définition légale
"acte unilatéral par lequel le salarié manifeste de façon claire et non équivoque sa
volonté de mettre fin au contrat de travail".
Formalisme ?
Liberté de démissionner: pas de formalisme, de forme pré-requise, pas de
procédure, pas de motivation
Mais attention à la démission abusive: droit à des dommages et intérêts vis-à-vis
de l'employeur: fuite du salarié, intention de nuire, légèreté blâmable, installation
concurrentielle.
Difficulté: preuve du préjudice subi par l'entreprise
Notion: rupture du contrat demandée en justice par une partie en cas d'inexécution
des obligations du contrat par l'autre partie
Réservé au salarié: tous les salariés, quelques soient la nature des contrats, y
compris "salarié protégé"
Procédure: demande du salarié devant le CPH: ne rompt pas le contrat de travail ;
date d'effet de la rupture: au jour de la décision des juges
Cours n°…/…/…:
La rupture conventionnelle:
Seul mode "amiable" de rupture du CDI
Notion: "l'mployeur et le salarié peuvent convenir en commun des conditions de la
rupture du contrat de travail qui les lie"
Exclusion CDD
Tous les motifs possibles avec ou sans faute, motif économique
(mais procédure en cas de motif économique applicable)
Tous les salariés y compris "protégés"
(procédure différente à suivre : inspection du travail)
- Recours: recours possible contre accord ou refus : conseil des Prud'hommes dans
les 12 mois suivant la date d'homologation ou son refus ;
- Conséquences de la rupture : versement d'une indemnité de rupture
conventionnelle
droit aux allocations chômage
4.4) Les sanctions si on ne respecte pas les règles de rupture
2. Le délai-congé = préavis
> délai de prévenance que l'employeur doit respecter après la notification du
licenciement, avant de mettre fin à la relation de travail, sans faute grave ou faute
lourde
> relations de travail maintenues entre employeur et salarié, sans
modification du contrat : mêmes droits: salaire, élections, heures supp.
> durée:
. Pour démission: la li ne fixe pas la durée du préavis en cas de démission.
Convention collective ou les usages
Sauf les journalistes, salariés de la Moselle…
. Pour licenciement: loi fixe un minimum sinon nul, ou conventionnelle ou usages, si
plus favorables.
3. L'indemnité de licenciement
> 8 mois d'ancienneté ininterrompus au service du même employeur, sauf en cas
de faute grave et faute lourde
> montant (ex: 12 ans d'ancienneté)
. ¼ de mois de salaire par année d'ancienneté pour les années jusqu'à 10 ans:
1600/4 = 400 * 10 = 4K
. puis: 1/3 de mois de salaire par année d'ancienneté pour les années au-delà de 10
ans: 1600/3 * 2= 1066,66
Total : 4000 + 1066,66 = 5066, 66 eu
PARTIEL:
- Directives: lire les questions avant de commencer à rédiger. Répondre aux
questions dans l'ordre, faire un brouillon, faire des paragraphes: 1 idée, 1
paragraphe
- Rédaction: orthographe: soyez vigilants !
- Terminologie à respecter
- Soyez logique
Situation pratique: quelles sont les règles à appliquer et sont-elles appliquées dans
la situation