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La Traduction Interprétative

Ewa Drab
Marta Wieczorek
La déverbalisation
Une capacité consistant a retenir ce qui est
compris tandis que les mots disparaissent

La représentation mentale d’un énoncé

Le traducteur doit garder une idée génerale d’un


énoncé et puis le réexprimer
Le sens
Un ensemble déverbalisé, retenu en association
avec des connaissances extra-linguistiques
crée des nouveaux mots
N’est pas la somme des mots mais la totalité
organique
N’est pas un effet des mots mais il permet d’en
comprendre
La perception des signes linguistiques
Le sens 2

Si on percoit quelque chose dans la réalité, on


interprète ce qu’on voit tout de suite
L’interprétation, la recherche du sens et la
conceptualisation nous accompagnent toujours
Le sens est l’ état de conscience et est extérieur
á la langue
Le role du traducteur
Le sens 3
il faut que le traducteur établisse le sens
qui est restreint aux significations
linguistiques
On doit retenir la différence entre:
l’interprétation
l’intention de l’auteur
L’exegèse du texte
La compréhension des textes
Dan Sperber a postulé ses deux étapes:
 La compréhension de la LANGUE du
texte
 L’introduction du SENS grâce aux
connaissances extra-linguistiques
Impossible! La saisie du sens forme une
seule démarche!
La compréhension des textes:
le traducteur
Chaque élément de la réalité est vu et en
même temps reconnu
Chez l’auteur et le traducteur: la même
chose
 le cognitif, l’affectif, le
semantisme forment un tout dans l’esprit
Les unités de sens
Le sens général est divisé en segments
L’unité de sens = un effet de la fusion en un
tout du semantisme et le cognitif
=le résultat du point de capiton
Le point de capiton = l’instant quand les
connaissances supposées chez l’interlocuteur
par celui qui parle se regroupent et forment une
idée – une unité
Le plan psychique de FREUD

la représentation mentale correspond à son plan


Trois contenus psychiques:
CONSCIENT
PRECONSCIENT
INCONSCIENT
les unités de sens qui apparaissent en
interprétation simultanée sont conscientes.
Comprises – sont introduites dans les
connaissances latentes
La traduction écrite
Deux théories:
 interpréter n’est pas possible. Les
interprétations abusives sont inventées. La
fidélité au texte = le respect des signes
linguistiques
 la traduction INTERPRéTATIVE ne
dégrade pas l’oeuvre originale surtout les
différences entre les langues sont grandes
L’ambiguité selon Terry Winograd

L’ambiguité de la langue nous montre


que les machines ne peuvent pas traduire
les textes compliqués.
Il faut s’adapter au contexte
Au niveau de la langue: les mots separés
revèlent plusieurs significations.
Les examples de l’ambiguité
La polysémie d’un mot: She walked towards
the bank

La polysémie des mots et la structure: Time


flies like an arrow

La signification montrée grâce à la phrase


precédente: George thinks vanilla
La Compréhension
Une activité globale de la compréhension du texte qui
base sur le CONTENU et la FORME
Il faut avoir l’expéditeur auteur du texte; et le
destinataire le traducteur
Comprendre un texte est faire appel à la compétence
linguistique et le savoir encyclopedique
Le traducteur doit utiliser toutes ses compétences tant
qu’il puisse comprendre des signifiés et des signifiants.
Comprendre la composante
linguistique

Le savoir est a l’ état de latence comme toutes


les autres connaissances. Mais contrairement à
elles, le savoir s’enrichit toujours lors de la vie
Comprendre des implicites
Les implicites  se divisent en des
PRESUPPOSéS et des SOUS-ENTENDUS

IMPLICITES

Les presupposés de la langue


font l’association des signifiés à
Les sous-entendus sont les
la connaissance du monde
intentions
Les compléments cognitifs

L’auteur  le sens * le traducteur


*La volonte de comprendre
*les connaissances adequates

MAIS!
Les connaissances et l’expérience ne sont pas identiques
chez deux individus
DONC: elles doivent être suffisamment partagées pour
que les éléments cognitifs soient pertinents et pas
hypothétiques
Le cognitif et l’affectif
Les compléments cognitifs sont toujours
notionnels et émotionnels
Le cognitif et l’affectif sont inséparables
Le bagage cognitif: les connaissances
linguistiques et extra-linguistiques (à long
terme dans la mémoire)
Le contexte cognitif: les connaissances acquises
à la lecture du texte (à court terme)
Le bagage cognitif

N’est pas cohérent


Constitue des souvenirs
Sans une forme déverbalisee
Commun au milieu social
Individuel participe au savoir de la collectivité
Propre à chaque individu
Préalable à la lecture
Forme la connaissance du monde
Le bagage cognitif 2

Les connaissances réactivables par une


sollicitation extérieure ou intérieure
Pas possible de détailler tous les cognitifs et
affectifs
Il faut associer les éléments cognitifs au
semantisme
Le contexte cognitif
Le complément extra-linguistique (l’information
déverbalisée) vient du texte
à court terme
Permet d’assimiler le discours ou le texte dans sa
continuité
La réverbalisation: la réexpression du traducteur
Le point de départ de l’expression en
traduction:l’association du semantisme linguistique
avec le cognitif et l’émotif
L’union des connaissances linguistiques du traducteur,
de son bagage cognitif et de son expérience affective
La signification dans la traduction
Corréspondance
Le mot qui signifie dans une autre langue
exactement la même chose que dans la langue
de source
Référence
Le mot ou le groupe de mots qui remplacent (pas
exactement) une notion donnée et nous
renvoient aux mêmes sentiments.

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