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07 Erreurs Lors de La Determination de lIBS Par RADJAH Toufik Aboudjaber
07 Erreurs Lors de La Determination de lIBS Par RADJAH Toufik Aboudjaber
-les honoraires non encore réglées, ou constatées comme charges à payer, telles-
que les honoraires des Commissaires Aux Comptes (1).
-la TAP dont le fait générateur est l'encaissement (cas des travaux immobiliers et les
prestations de services) (2).
-les congés à payer (*) du 2ème semestre de l’exercice « n », constater comme charges
à payer (guide des provisions page 05, élaboré par la DGI et publie dans le site de la
DGE).
Au 31/12/2016:
A réintégrer dans le résultat fiscal de 2016 les congés payés pour 200 (colonne
réintégrations de la liasse fiscal 2016).
Au 31/12/2017:
- A déduire les congés pays de 2016 du résultat fiscal de 2017 pour 200 « colonne
déductions de la liasse fiscal 2017),
- A réintégrer les congés à payer de 2017 du le résultat fiscal de 2017 pour 300
« colonne réintégrations de la liasse fiscal 2017).
Au 31/12/2016:
A déduire du résultat fiscal de 2016 le montant des subventions pour 400 « colonne
Déductions de la liasse fiscal 2016).
Au 31/12/2017:
A réintégrer le montant des subventions de 2016, dans le résultat fiscal de 2017
pour 400 « colonne Réintégrations de la liasse fiscal 2017).
Exemple :
Exercice 2015 :
Résultat comptable avant impôt négatif : -100
Réintégrations : néant
Déductions: néant
Résultat fiscal 2015 déficitaire : -100
Exercice 2016 :
Résultat comptable négatif : -200
Réintégrations : néant
Déductions (déficit 2015) :-100
Résultat fiscal 2016 déficitaire : -300 (-200 -100)
Constatation :
Le comptable, a déduit à tort, le déficit de l’exercice 2015 (-100) à deux reprise de la
base imposable de l’exercice de 2017:
Il à noter à ce sujet, que les impôts différés n’ont aucune relation avec le résultat
fiscal ou l’assiette servant comme base pour le calcul de l’impôt exigible IBS (ni
dans les réintégrations ni dans les déductions fiscales).
1ère règle :
4.2) Les impôts différés ne doivent, en aucun cas être déduits du solde de
liquidation de l’IBS (cas de l’impôt différé actif), ou ajoutés au solde de liquidation
(cas de l’impôt différé passif).
2ème règle :
L’exemple, qui clarifie cet aspect, c’est le cas des charges de personnel du mois de
Décembre « n », réglées en janvier « n+1 » ; ces dernières sont des charges à payer
déductibles sans équivoque, durant l’exercice « n » (passif certain).
a) Pour les pénalités, il faut les réintégrées dans le résultat fiscale de l'exercice «n».
b) Les taxes précitées, sont des charges déductibles de l'exercice « n », étant donné
que leur exigibilité est due suivant la date de "MISE EN RECOUVREMENT" du rôle
(durant l'exercice de notification du rôle), puisque le droit fiscal considère ces taxes
sont rattachés à l’exercice de mise en recouvrement, malgré qu'il s’agit des impôts
relatifs à des périodes antérieures (8).
A cet effet, les taxes (TAP, taxes d’assainissement et fonciers) comptabilisées dans le
compte de charge « 64 », ne doivent pas êtres réintégrées fiscalement dans le
résultat fiscal (tableau n°09 de la liasse fiscale), par contre si ces taxes étaient
enregistrées directement dans le compte report à nouveau (montant significatif),
elles doivent êtres portées dans la colonne « déductions » du tableau n°09 de la
liasse fiscale, du fait qu’elles sont déductibles.
Au 31/12/2017
Tableau n°09
Réintégrations :
Pénalités : 25
Déductions :
Néant
Déductions :
TAP : 2000 (la TAP déductible fiscalement, n’a pas été constatée dans le compte de
charge 64).
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1) Art. 141 du CIDTA : « Le bénéfice net est établi sous déduction de toutes charges, celles-ci
comprenant notamment :
Les frais généraux de toute nature, …, les frais d’assistance technique et les honoraires payables en
monnaie autre que la monnaie nationale, leur déductibilité est, pour les entreprises qui en effectuent
le paiement, subordonnée à l’agrément de transfert, délivré par les autorités financières
compétentes.
Pour ces mêmes entreprises, les frais de siège sont déductibles dans les limites de 1% du chiffre
d’affaires au cours de l’exercice correspondant à leur engagement.
S’agissant des autres contribuables, la déductibilité des frais susvisés ainsi que les frais de siège, est
subordonnée à leur paiement effectif au cours de l’exercice. » Fin de citation.
2) Art. 221 bis du CIDTA : « Le fait générateur de la taxe sur l’activité professionnelle (TAP) est
constitué :
a- Pour les ventes, par la livraison juridique ou matérielle de la marchandise ;
b- Pour les travaux immobiliers et les prestations de services, par l’encaissement total ou partiel
du prix. » Fin de citation.
3) « Les impôts, droits ou taxes supportés par l'entreprise, ouvre droit à la déduction, à l'exception
de l'impôt sur les bénéfices de sociétés.
Ces impôts doivent être déduits des résultats de l'exercice au cours duquel ils ont été mis en
recouvrement ou sont devenus exigibles (taxe foncière, TAP, versement forfaitaire, taxe
d'assainissement) » Fin de citation, site de la DGI sujet sur la détermination de l’IBS» :
www.mfdgi.gov.dz/index.php/2014-05-20-11-22-40/2014-05-20-11-57-36
4) Pour bien comprendre la philosophie des impôts différés, visionner mon monologue sur le impôts
différés :
https://www.youtube.com/watch?v=QgbqjIwimUA
5) voir le Guide pratique du contribuable 2017 page 09 et le Guide fiscal de l’investisseur en Algérie
2017, page 28 : (publies dans le site de la DGI: www.mfdgi.gov.dz)
et voir aussi la réponse de la DGI à la requête de la CAAT sur les charges des exercices antérieurs:
http://www.up-9.com/imagef-151491834144231-jpg.html
6) Pour plus de détail sur les différents types de charges à payer et leur traitement fiscal, consulter le
sujet suivant le lien ci-après (publie dans le Forum des Comptables Algériens) :
http://www.compta-alg.com/t12517-deductibilite-des-charges-a-payer
7) Article 141 du CIDTA : "le bénéfice imposable est établi sous déduction de toutes les charges.
Celles-ci comprennent :
1 à 3 :…
4- Les impôts à la charge de l’entreprise mis en recouvrement au cours de l’exercice, à l’exception de
l’impôt sur les bénéfices des sociétés lui-même."
8) Pour plus de détail sur la comptabilisation du rôle, consulter le sujet ci-après (publie dans le Forum
des Comptables Algériens) :
www.compta-alg.com/t12539-le-role-de-redressement-fiscal-est-il-deductible
(*) Note importante : les charges patronales liées aux congés à payer du 2ème semestre de l’exercice
« n », doivent êtres aussi, comptabilisées, car les congés à payer est un « événement » qui génère
une « obligation » vis-à-vis aux organismes sociaux (CNAS et CASNOS), et par conséquent, l’obligation
de constater un « passif » comme charges à payer.