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REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
DUPLAT C-A. (2004), Analyser et maîtriser la situation financière de son entreprise,
Vuibert, Paris.
L’analyse financière (encore appelée diagnostic financier) est une démarche qui a
pour objectif :
Le diagnostic s’effectue à partir des états financiers du passé dans une optique
dynamique et comparative. On recueille ces documents sur les deux ou trois derniers
exercices afin d’étudier l’évolution de la société et de comparer les performances
dans le temps. Cette comparaison se fait à l’aide des ratios.
Les états financiers comprennent trois éléments indissociables :
le bilan qui présente l’état du patrimoine de la société à une date donnée ;
le compte de résultat qui analyse les bénéfices ou les pertes annuelles ;
l’annexe dont l’objet est de fournir des informations complémentaires sur le
bilan et le compte de résultat, en particulier lorsque ceux-ci ne suffisent pas à
donner une image fidèle de la situation financière.
Le diagnostic est communiqué aux intéressés sous forme d’une note de synthèse
qui met en évidence les points faibles et les points forts de l’entreprise en fonction
de la lettre de mission.
Dans le cadre d’un diagnostic global on peut se livrer à une analyse économique
qui dépasse le cadre de l’analyse financière classique. Le diagnostic financier doit
être alors complété par un diagnostic stratégique qui éclaire la société sur l’analyse
des produits, le potentiel technologique et le système de gestion.
Chacun de ces différents points de l’analyse financière donnera lieu à un chapitre.
Le bilan est un document de synthèse qui décrit à un moment donné la situation de l’entreprise
dans une approche de stock. Il s’apparente à une photographie de l’entreprise à un instant donné et
rend compte de la provenance des ressources (passif) et de leur affectation (actif). Par définition, les
emplois et ressources ne peuvent qu’être équilibrés. L’analyse financière du patrimoine conduit à
l’élaboration de deux bilans : le bilan fonctionnel et le bilan financier.
On peut dès lors formuler comme suit le besoin de financement induit par le cycle
d'exploitation ou besoin en fonds de roulement (BFR).
EXERCICES D’APPLICATION :
Soit l’extrait du bilan de l’entreprise ADAMA relative aux exercices N, N+1, N+2 :
L’activité de l’entreprise se mesure sur une année par le résultat de l’exercice. Ce résultat est
formé par la différence entre les produits et des charges de l’exercice. Les produits et les charges sont
séparés en trois grandes masses : l’exploitation (l’activité récurrente de l’entreprise), le financier (coût
du financement de l’activité), l’exceptionnel (activité non récurrente de l’entreprise). Il est possible de
mieux comprendre la formation du résultat en calculant des différences partielles entre certains
produits et certaines charges appelées soldes intermédiaires de gestion (SIG).
Les soldes intermédiaires de gestion sont une transcription directe du compte de résultat. Ce
sont des indicateurs synthétiques de l’activité de l’entreprise, qui servent généralement de base à
l’analyse financière. Les SIG expliquent donc la formation du résultat de l’exercice en analysant les
différentes étapes de création de valeur dans l’entreprise, selon le découpage retenu dans le compte de
résultat (exploitation, financier, exceptionnel). On distingue huit niveaux d’analyse. Les SIG sont
généralement présentés sous la forme d’un tableau (voir ci-après).
CASCADES DES SOLDES INTERPRETATION ET COMMENTAIRES
DE GESTION
Vente de marchandises La marge commerciale n’a de sens que pour les entreprises de négoce,
- Stock de marchandises vendues de distribution… Pour ces entreprises, la marge commerciale ou le taux
= Marge commerciale de marge (MC/CAHT) est l’indicateur fondamental.
Vente de marchandises
+Ventes de produits fabriqués
+ Travaux et services vendus
+ Produits accessoires
= Chiffre d’affaires
- Stocks marchandises vendues La valeur ajoutée représente la richesse crée par l’entreprise du fait de
+ Production immobilisée ses opérations d’exploitation. Elle mesure le poids économique de
+ Production stockée l’entreprise et constitue le critère de taille le plus pertinent.
+ Subvention d’exploitation
+ Autres produits D’un exercice à l’autre, le pourcentage de variation de la valeur ajoutée
- Transferts de charges est un indicateur de la croissance de l’entreprise.
- Achat de matières premières
-/+Variation de stocks de matières premières
- Autres achats
- Transports
- Services extérieurs
- Impôts et taxes
- Autres charges
= Valeur ajoutée
- Charges de personnel L’EBE est ce qui reste de la VA après règlement des charges de
= Excédent brut d’exploitation personnel.
L’EBE est la ressource qu’obtient l’entreprise du seul fait de ses
opérations d’exploitation. En effet, l’EBE est indépendant du mode de
financement, des modalités d’amortissement, des produits et charges
De manière générale, la CAF est définie comme le solde entre les produits encaissables et les
charges décaissables du compte de résultat à l’exception des produits exceptionnels sur opération en
capital. Il existe deux méthodes pour calculer la CAF à partir du compte de résultat.
La méthode ascendante
À partir du résultat net après impôt, il s’agit d’éliminer les produits calculés et les charges
calculées.
La méthode descendante
Cette méthode part de l’EBE pour en déduire les autres charges décaissables et y ajouter les
autres produits encaissables.
La CAF n’est qu’un flux de trésorerie potentiel, c’est-à-dire un flux certain mais dont on ne
connaît pas la date d’encaissement. En outre, toute la CAF n’est pas encaissée au même moment en
raison des délais de paiements différents accordés aux clients et négociés avec les fournisseurs. La
CAF ne représente donc pas le flux de trésorerie effectivement encaissé durant la période. La CAF
mélange des flux hétérogènes, flux d’exploitation mais aussi financiers ou exceptionnels.
En particulier pour une comparaison dans le temps, il faut éliminer les effets de l’inflation («
déflater ») sur le chiffre d’affaires. Une formule peut être utilisée à cet effet :
Comme pour le chiffre d’affaires, le taux de croissance de la valeur ajoutée est un indicateur
du dynamisme de l’activité de l’entreprise :
Un certain nombre de ratios permettent d’éclairer cette analyse. Concernant les ressources humaines,
des éléments généraux comme l’évolution de l’effectif moyen, des charges de personnel extérieur à
l’entreprise ou encore du taux d’absentéisme peuvent être étudiés. Surtout, il convient d’analyser la
productivité de la main-d’œuvre. La valeur ajoutée moyenne par employé renseigne à ce sujet :
Cette productivité peut être améliorée par une nouvelle organisation du travail ou une meilleure
qualification du personnel.
c) L’évaluation de l’activité
L’analyste financier peut évaluer l’activité de l’entreprise par différents ratios qui comparent
soient uniquement des éléments du compte de résultat (ce sont des indicateurs de profitabilité), soit des
éléments du compte de résultat à des éléments du bilan (ce sont des indicateurs de rentabilité).
Profitabilité
La profitabilité met en relation un résultat ou une marge avec le niveau d’activité (mesuré par
le chiffre d’affaires). On peut citer un certain nombre de ratios de profitabilité :
➤ le taux de marge nette : résultat de l’exercice/chiffre d’affaires HT ;
➤ le taux de marge brute d’exploitation : EBE/chiffre d’affaires HT ;
➤ le taux de marge commerciale : marge commerciale/vente de marchandises.
Rentabilité
À l’origine de l’activité d’une entreprise se situe le seuil de rentabilité (appelé aussi « point
mort ») qui est le chiffre d’affaires minimum à réaliser par l’entreprise pour que l’activité soit
bénéficiaire (résultat positif). De manière plus générale, la rentabilité se définit comme le rapport entre
un résultat ou une marge et les moyens mis en œuvre pour l’obtenir. On distingue la rentabilité
financière de la rentabilité économique suivant que les moyens mis en œuvre sont uniquement les
capitaux propres de l’entreprise ou plus largement ses ressources stables.
Ce tableau n’est pas limitatif. D’autres ratios peuvent être créés à besoin en mettant en rapport
deux éléments du compte de résultat ou un élément du compte de résultat à une autre donnée
comptable ou financière.
I. GENERALITES
Il existe une relation entre flux de trésorerie et flux de fonds.
En effet : ventes encaissées en N = Ventes N – Δ Clients
Achats décaissés en N = Achats N – Δ Fournisseurs
D’une manière générale : Flux de trésorerie = Flux de fonds – Décalages
Il existe des concepts fondamentaux liés à la trésorerie
Flux de trésorerie = Flux de fonds – Décalages
ETE = EBE – ΔBFRE
ETE = ESO – Δ Encours commercial
ETOG = CAFG - .Δ BFRT
* Conclusion
La relation liant l’ETOG et la CAFG est la suivante :
Exemple :Il vous est demandé de calculer l’ETOG à partir des données fournies dans
le tableau cidessous
II.3.1. Définition
L’ETE est la trésorerie dégagée ou consommée par les opération d’exploitation au
sens strict.
II.3.2. Calcul
ETE = EBE – ΔBFDRE
II.3.3. Intérêt de l’ETE
L’ETE représente la trésorerie gagnée ou perdue par l’entreprise au cours de
l’exercice. Plus l’ETE est important plus la rentabilité de l’exploitation et le potentiel
d’autofinancement sont grand.
Si l’ETE est négatif, cela signifie que l’exploitation consomme de la trésorerie au lieu
d’en dégager : les d’encaissements sont supérieurs aux encaissements. Il s’agit alors d’une
situation grave qui sauf exception traduit une rentabilité insuffisante.
Il est nécessaire de contrôler régulièrement le niveau et l’évolution de l’ETE.
La liquidité ne peut être valablement appréciée à partir du seul FDR. Cet indicateur ne
permet pas de préjuger du degré de liquidité de l’entreprise. Il s’agit plus d’un ratio de
solvabilité que d’un ratio de liquidité.
La liquidité de l’entreprise est assurée si elle est capable de rembourser des dettes
financières. Ainsi,
ETE – FF – Remb DF – IS ≥ 0
I.1. Définition
Le coût du capital est la moyenne arithmétique pondéré des coûts des différents
financements auxquels l’entreprise fait appel.
𝑫𝒐 (𝟏+𝒈)
Lorsque n→ +∞, Co =
𝒕−𝒈
𝑫𝟏
==>Co =
𝒕−𝒈
𝑫𝒐 (𝟏+𝒈)
==>t = +𝒈
𝑪𝒐
𝑫𝟏
==> t = +𝒈
𝑪𝒐
Application : Le cours d’une action est de 10.000. Quel est le coût des capitaux
propres si les dividendes attendus sont :
- constants et égaux à 500
- croissants au taux annuel de 2,5 % avec Do = 400
Solution :
Déterminons le coût des capitaux propres lorsque :
- les dividendes sont constants :
Le taux de rentabilité exigé par les actionnaires qui engagent des fonds dans cette
société serait qui correspond au coût des capitaux propres.
Le coût réel d’un emprunt représente le taux de revient de cet emprunt compte tenu
des économies d’impôts réalisées sur les intérêts, les amortissements des primes de
remboursement ainsi que sur les frais d’émission.
- Pour un emprunt classique, le coût réel de la dette = taux après IS donc, i’ = i (1 – θ).
Le raisonnement est le suivant : le coût des capitaux propres est supérieur aux coût des
dettes, donc le recours à la dette va faire baisser le coût du capital. Mais ce recours devient
trop important le risque encouru par les actionnaires va croître, ceux-ci vont alors exiger un
taux plus élevé. Simultanément d’ailleurs les créanciers eux même relèveront leur exigence.
Ainsi le recours progressif à la dette va d’abord faire baisser le coût du capital puis le faire
remonter. Il existe donc un minimum caractéristique de la structure financière optimale.
Schématiquement, on a :
E1 E2
Résultat économique R R
Charges d’intérêt - Di
Résultat avant impôt R R-Di
Résultat net R(1-θ) (R-Di) (1-θ)
Revenu distribuable
-aux actionnaires R(1-θ) (R-Di) (1-θ)
-aux créanciers - Di
TOTAL R(1-θ) R (1-θ) +Diθ
Le revenu des pourvoyeurs de fonds comporte un élément aléatoire[R (1-θ)] qui doit
être actualisé au taux exigé (Re) et un élément certain (Diθ) qui doit être actualisé au taux i.
VE2 = VE1 = R (1-θ) 1-(1+Re)-n + Dio 1-(1+ i)-n = R(1-θ) +Dθ
Re i Re
Dθ est l’économie d’impôt réalisée du fait de la dette, actualisée sur une durée infinie.
* Coût du capital
Dans le cadre d’une imposition, l’entreprise endettée a une valeur majorée de
l’économie d’impôt par rapport à l’entreprise non endettée. Cette majoration vient accroître la
valeur de marché des capitaux propres, modifie le taux de rentabilité financière et par voie de
conséquence, le coût du capital.
Il n’existe donc pas de structure financière qui minimise le coût du capital. Mais, à
partir d’un certain niveau d’endettement, un supplément de dette n’entraîne qu’une baisse très
faible du coût du capital. L’entreprise peut donc se fixer un niveau d’endettement qu’elle juge
inintéressant de dépasser.
Le risque représente l’incertitude à l’égard du futur. Plus précisément en finance, le risqué est
associé à la variabilité de la rentabilité anticipée. La rentabilité et au centre des préoccupations
financières de l’entreprise. Elle peut se renforcer ou être remise en cause soit en raison du risqué
financier ou du risqué d’exploitation.
Le niveau d’activité d’une entreprise n’est pas certain, ni totalement maîtrisé. Il est influence
tant par l’évolution de l’environnement ou par la qualité de la gestion interne. Dans ces conditions,
l’entreprise est exposé à un risqué d’exploitation. Le risque d’exploitation peut être appréhendé par la
sensibilité du résultat d’exploitation ou résultat économique suite à une variation du niveau d’activité
ou du chiffre d’affaires de l’entreprise.
Toute entreprise affronte de multiples risques. Cependant, nous nous attarderons sur deux
principaux risques dans ce chapitre :
- Le risqué financier ;
- Le risqué d’exploitation.
Nous allons détailler ici le rôle de l’endettement sur la rentabilité. Pour la formulation de
l’effet de levier, nous adoptons les notations suivantes :
Rf : la rentabilité financière ;
Re : le taux de rentabilité économique ;
Le ratio dettes/capitaux propres est le levier d’endettement. L’effet de levier financier mesure
l’incidence positive ou négative de l’endettement de l’entreprise sur sa rentabilité financière.
𝑫
Rf = Re (1 – t) + (1 – t) (Re –i)
𝑪𝑷
Avec :
- (Re – i) est le levier financier ou l’écart entre le taux de rentabilité économique et le taux
d’intérêt de la dette financière.
- D/CP est le ratio de levier ou le poids de la dette par rapport aux capitaux propres.
La rentabilité financière (Rf) est donc déterminée par la rentabilité économique (Re), le coût
de l’endettement (i) et la structure de financement (D/CP) qui joue le rôle de ratio de levier.
Le ratio de levier amplifie l’écart entre la rentabilité économique et la rentabilité des capitaux
propres en sens favorable ou défavorable. Trois cas peuvent se présenter :
- (Re – i) > 0, l’entreprise présente un effet de levier positif. Plus elle est endettée, plus elle est
rentable financièrement pour ses actionnaires ;
- (Re – i) < 0, l’entreprise présente un effet de levier négatif ou « effet de massue ». Plus elle
est endettée, moins elle est rentable pour ses actionnaires ;
-(Re – i) = 0, l’entreprise ne présente aucun effet de levier positif ou négative. La rentabilité
financière est indépendante de sa structure financière.
Les capitaux investis dans l’entreprise produisent de la rentabilité économique. Ces capitaux
sont fournis soit par les actionnaires soit par des créanciers. Les créanciers sont rémunérés par l’intérêt
(i). Si les fonds qu’ils ont prêtés sont investis dans une activité dont la rentabilité (Re) est supérieure à
leur coût (i), les actionnaires bénéficient de cette marge. Le ratio D/CP est le bras du levier. Plus il est
important, plus il amplifie l’effet de levier.
Soit une entreprise qui dispose d’un actif économique de 100.000 F dont la rentabilité économique est
de 15%. Calculons sa rentabilité financière selon la manière dont elle finance cet actif économique
(100% par fonds propres et 50% par fonds propres et par dettes) sachant que le taux d’intérêt est de
10%, et le taux d’impôt est de 30%.
Solution :
- L’entreprise A : l’actif économique est de 100.000 financé par ses fonds propres.
- L’entreprise B : l’actif économique est de 100.000 financé par ses fonds propres
(50.000) et les dettes financières (50.000)
- L’entreprise C : l’actif économique est de 100.000 financé par ses fonds propres
(20.000) et par ses dettes financières (80.000).
Le taux de rentablité économique est de 15 % tandis que le taux d’intérêt est de 12 %.
Le taux d’impôt sur les societés est de 30 %.
Le risque d’exploitation traduit donc l’impact des variations du chiffre d’affaires sur le
niveau du résultat d’exploitation et par conséquent, sur le niveau de la rentabilité économique.
Considérons :
- CA : Chiffre d’affaires
- SRe : Seuil de rentabilité d’exploitation
- MCV : Marge sur coût variable
- CF : Charges fixes d’exploitation
- TMCV : taux de marge sur cout variable
On sait que :
TMCV = MCV/CA
Résultat = MCV – CF
Cours élaboré par Dr TCHAPGA Christel epse NJOFANG Page28
Résultat = (TMCV * CA) – CF
Au seuil de rentabilité, MCV = CF
C’est-à-dire TMCV * SRe = CF
SRe = CF / TMCV
Exemple d’application :
Une entreprise fabrique et vend un article au prix de 60F. La capacité de
production est de 10.000 unités. Les frais fixes correspondants s’élèvent à 120.000F. Le coût
variable unitaire s’établit à 42F.
Travail à faire :
1. Calculer le seuil de rentabilité d’exploitation
2. Représenter graphiquement le seuil de rentabilité d’exploitation.
LE = MCV / RE
Le levier d’exploitation peut aussi être calculé en fonction du seuil de rentabilité de
l’entreprise : LE = CA / (CA – SR). Cette relation montre que le risque d’exploitation est
d’autant plus élevé que :
- le seuil de rentabilité et les charges fixes sont élevés ;
- le chiffre d’affaires est proche du seuil de rentabilité.
Si l’entreprise travaille à un niveau bien plus élevé que son seuil de rentabilité, son risque
d’exploitation sera beaucoup plus faible.
2. Déterminons le SRe
- SRe en quantité = CF / MCVU. SRe en quantité = 220.000 / 39 = 5.641 unités
- SRe en Valeur = SRe en quantités * PVU. SRe en valeur = 5.641 * 70 = 394.870 F
3. Calculons le LE
LE =(∆Bénéfice / Bénéfice) / (∆Quantité / Quantité)
LE = [(101.750 – 72.500) /72.500] / [(8250 -7500) / 7500]
LE = 4,034482759
LE = CA / (CA – SR).
LE = (7500*70) / [(7500*70) – 394.870]
LE = 4,034427111
LC= LF * LE
𝑸𝒖𝒂𝒏𝒕𝒊𝒕é∗(𝑷𝑽𝑼 𝑪𝑽𝑼)
LC = 𝑸𝒖𝒂𝒏𝒕𝒊𝒕é∗ 𝑷𝑽𝑼−𝑪𝑽𝑼 −𝑪𝑭−𝑭𝑭
Soient :
- CA : le chiffre d’affaire
- E(CA) : l’espérance mathématique du chiffre d’affaire
- T/MCV : le taux de marge sur coût variable
- CF : les charges fixes
Nous avons :E(RE) = [E(CA)*T/MCV] – CF
Application :Le CAHT x, réalisé par une entreprise est caractérisé par E(x)=1000, σx=200.
Les charges variables représentent 70% du CAHT et les charges fixes d’exploitation s’élèvent
à 250. Déterminez l’écart l’espérance mathématique et l’écart-type du résultat d’exploitation.
Solution :
- Déterminons l’écart-type du RE
σ RE = σ CA * T/MCV
σ RE = 200 * 0,3 ==>σ RE = 60
On sait que :
𝑅𝐸
Re =
𝐾+ 𝐷
1
Re = RE
𝐾+𝐷
𝟏
Variance de la rentabilité économique (VRe) :VRe = VRE
𝑲+𝑫
𝟏
Ecart-type de la rentabilité économique (σRe) :σRe = σRE
𝑲+𝑫
Application : Soit une entreprise dont le CAHT est une variable aléatoire obéissant à la loi
normale (1200 ; 400). Son taux de marge sur cout variable est de 50%. Ses charges fixes
d’exploitation s’élèvent à 150. Son capital économique (K+D) = 1000. Calculez l’écart-type
du taux de rentabilité économique.
Solution :
- Déterminons l’espérance mathématique du résultat d’exploitation (E(RE))
E(RE) = [E(CA)*T/MCV] – CF
- Déterminons l’écart-type du RE
σ RE = σ CA * T/MCV
1
σRe = 200 ==>σ Re = 0,2
1000
Solution :
750
σRf = 0,2(1-0,3) + 0,2 (1-0,3)
1000
σRf = 0,245
CRITERES OBJECTIFS
TRI Maximisation de l’avantage global c’est-à-dire la rentabilité du
projet exprimée sous forme de taux
VAN Maximisation de l’avantage absolu global
La VAN mesure la création de valeur attendue ou espérée en
valeur absolue
Dr Considération du risque
IV.2. La VANG
Elle est basée sur la même hypothèse de réinvestissement des cash flows. La VANG
est la différence entre la valeur actuelle de la valeur acquise des cash flows et le montant de
l’investissement. La valeur actuelle de la valeur acquise se calcule au coût du capital.
La VANG (encore appelée VAN intégrée) repose sur l’hypothèse selon laquelle les
cash-flows dégagés par un projet sont réinvestis à un taux de placement (r) plus réaliste. La
VANG mesure le retour que procure l’investissement initial plus le réinvestissement des cash-
flows. Le principe est simple :
VANG = A (1+i)-n - Io
Durée 0 1 2 3 4
Investissement 100
Cash flow - 20 50 40 30
Supposons que les cash-flows sont réinvestis au taux de 10%. Le taux d’actualisation
du projet est de 12%. Déterminez la VANG.
IV.2. Le TRIG
Le TRIG Correspond au taux d’actualisation qui annule la VANG. Il est aussi
appelé TIR intégré. Pour déterminer le TIRG, on se sert de la relation suivante :
Io = A (1+TIRG)-n
Io (1+TIRG)n= A
Il est basé sur l’hypothèse que les cash flow sont réinvestis à un taux réaliste x. Le TRIG x est
le taux pour lequel il y a équivalence entre le capital investi et la valeur acquise des cash flow
calculée au taux r.
IV.4. L’IPG
L’hypothèse de réinvestissement des cash flow demeure. L’IPG est le quotient par Io de la
valeur actuelle de la valeur acquise par les cash flow.
L’IPG mesure le profit induit par un franc de capital investi et des cash-flows
réinvestis. L’IPG mesure l’avantage relatif que procurent l’investissement et le
réinvestissement des cash flow. Il se détermine par la formule suivante :
𝐴 (1+𝑖)−𝑛
IPG =
𝐼𝑜