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Constantes chimiques
des solvants et produits
III
Cet ouvrage fait par tie de
Caractérisation et propriétés de la matière
(Réf. Internet ti510)
composé de :
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IV
Cet ouvrage fait par tie de
Caractérisation et propriétés de la matière
(Réf. Internet ti510)
Philippe BARANEK
Ingénieur chercheur à EDF Recherche et Développement
André DARCHEN
Professeur émérite à l'ENSCR, Docteur es Sciences
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Les auteurs ayant contribué à cet ouvrage sont :
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Constantes chimiques des solvants et produits
(Réf. Internet 42337)
SOMMAIRE
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[M]′ = [M] + [ML] + [ML2 ] + [ML3 ] + [ML4 ] (11) [L]′ = i [MLi ] + [L] (13)
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Le processus peut être répété pour diverses concentrations ini- 1. lorsque dans un couple Ox + ne– ↔ Red, l’espèce oxydante
tiales en M et en L de sorte qu’il est aisé de vérifier la constance du seule (Ox) subit une complexation par suite de la présence d’un
résultat aux erreurs de mesure près. ligand L, le pouvoir d’oxydation apparent du couple diminue
Cependant, en pratique, l’existence d’une seule espèce est un (c’est-à-dire que son potentiel standard apparent est inférieur au
cas d’exception comme illustré par la figure 1. Néanmoins, et en potentiel standard du couple) ;
l’absence de réaction parasite, il est encore possible de déterminer 2. lorsque dans un couple Ox + ne– ↔ Red, l’espèce réductrice
les constantes d’équilibre en faisant appel à l’équation (11) et en seule (Red) subit une complexation par suite de la présence d’un
remplaçant l’équation (12) par l’équation (14) : ligand L, le pouvoir d’oxydation apparent du couple augmente
(c’est-à-dire que son potentiel standard apparent est supérieur au
i potentiel standard du couple) ;
[M]′ = ∑ [ML j ] (14)
3. lorsque dans un couple Ox + ne– ↔ Red, l’espèce oxydante
j =0
(Ox) et l’espèce réductrice (Red) subissent toutes deux une
Dans un tel cas, plusieurs constantes d’équilibre entrent en jeu complexation par suite de la présence de ligands appropriés, le
et il est nécessaire de combiner plusieurs mesures analytiques pouvoir d’oxydation apparent du couple augmente ou diminue
pour permettre la résolution du système d’équations. Idéalement, selon que la stabilité du complexe affectant Red est plus ou moins
la détermination du ligand libre simplifie souvent les calculs en élevée que la stabilité du complexe affectant Ox.
vertu de la forme de l’équation (11). Ici aussi, il est conseillé
d’effectuer davantage de mesures que strictement nécessaire, pré- Cet effet est très utile en électrochimie analytique, particulière-
cisément pour s’assurer de la constance des résultats, qui ment lorsque l’oxydation de Red ou la réduction de Ox gêne la
constitue une confirmation de la validité des hypothèses et en mesure d’une autre espèce en provoquant un courant d’oxydation
particulier de l’absence de complications. Ces dernières se mani- ou de réduction nettement plus important que celui qui corres-
festent très fréquemment lorsque L est une forme basique d’un pond à la réponse de l’espèce à quantifier. L’utilisation d’un ou de
couple acide-base. Dans ce cas, il est nécessaire non seulement de plusieurs ligands adéquats permet de déplacer le couple gênant de
mesurer le pH, mais encore de connaître les constantes d’acidité sorte que la mesure devient possible. Plus loin, nous verrons
relatives aux formes protonées des ligands. Un autre cas pouvant encore un cas apparenté qui permet de mesurer des traces de
engendrer des complications se présente aussi très souvent par cobalt par polarographie en présence de grandes quantités de
suite de l’hydrolyse du métal libre ou simplement parce que ce nickel. De même, l’influence des ligands sur les potentiels
métal peut exister sous une forme complexe impliquant le solvant. oxydo-réducteurs apparents des couples électrochimiques est
exploitée dans l’industrie, notamment dans le cadre de l’extraction
A priori, n’importe quelle méthode analytique peut convenir pour de métaux nobles comme l’or [4] [10].
déterminer la concentration à l’équilibre de l’une des espèces en
jeu. À cette fin, les méthodes spectrophotométriques et les métho- Un troisième cas pratique important est l’influence mutuelle qui
des électrochimiques sont particulièrement utiles. Losqu’on pro- résulte de la compétition entre un métal et le proton pour se lier à
cède à la mesure de la concentration de l’une des espèces à un ligand L. Selon la force relative des constantes d’équilibre
l’équilibre, il convient de vérifier que la mesure ne perturbe pas les correspondantes (respectivement les constantes de stabilité des
équilibres dont on souhaite déterminer les constantes. Alternative- complexes du métal avec L et les constantes de dissociation des
ment, on peut faire appel à un titrage acide-base mais dans ce cas, il couples acide-base impliquant L), on peut assister soit à une dimi-
faut tenir compte du fait que le proton déplace le ligand du nution du pH lorsqu’on ajoute le métal à une forme acide du
complexe. Il en résulte que le traitement mathématique est plus ligand, soit encore à la dissociation du complexe métallique
compliqué et que des estimations précises des constantes d’acidité lorsqu’on diminue le pH.
du ligand doivent être disponibles. Dans tous les cas, on s’assurera
que les expériences sont menées à une température constante et
bien déterminée. De même, on évitera d’utiliser des concentrations 2.1.4 Cinétique de complexation
trop élevées pour pouvoir assimiler ces dernières aux activités.
Dans une grande majorité des applications pratiques, la ciné-
2.1.3 Influences mutuelles tique de formation et de dissociation des complexes joue un rôle
tout aussi essentiel que la stabilité de ces mêmes complexes. On
Dans tous les équilibres, ce sont les activités des espèces réelle- sait que les équilibres sont dynamiques, c’est-à-dire qu’à tout ins-
ment en équilibre qu’il faut prendre en compte dans les expres- tant, les réactifs se transforment en produits et réciproquement. À
sions thermodynamiques correspondantes. Lorsque l’une ou l’équilibre, les deux conversions évoluent à la même vitesse, si
plusieurs de ces espèces sont engagées dans une ou plusieurs bien que les concentrations des produits et des réactifs sont sta-
autres réactions équilibrées, la résolution exacte des équations tionnaires. Cependant, ces deux conversions peuvent évoluer rapi-
d’équilibre devient plus compliquée. En outre, le rapport de force dement ou, au contraire, lentement. Dans le cas des complexes,
entre les différentes réactions peut être nettement en faveur de lorsque ces conversions sont rapides, on dit que le complexe est
l’une d’entre elles. Dans un tel cas, l’avancement à l’équilibre des labile. C’est le cas de Ni(CN)2−
4 . Inversément, un complexe caracté-
autres réactions s’en trouve diminué, ce qui permet d’en négliger risé par des conversions dynamiques lentes à l’équilibre est appelé
virtuellement les effets. complexe inerte. C’est le cas de Co(NH3 )3+ 6 en milieu acide. Les
complexes labiles peuvent se former et se dissocier rapidement
Un premier cas très utile en pratique consiste à empêcher la préci- alors que les complexes inertes se forment et se dissocient lente-
pitation d’un hydroxyde en complexant les ions libres du métal. C’est ment. Pour toutes les applications en chimie analytique, des
le cas de Cu(OH)2 lorsqu’on augmente le pH en utilisant une solution vitesses suffisamment élevées de formation et de dissociation des
d’ammoniac, par suite de la grande stabilité des complexes amminés complexes sont clairement essentielles car elles gouvernent
du cuivre(II) (Pc1 = 4,12 ; Pc2 = 7,58 ; Pc3 = 10,4 ; Pc4 = 12,6). souvent la durée des mesures. Lorsque ces vitesses sont trop
Un second cas pratique de ce type sera exposé plus loin (réac- faibles, la méthode analytique peut éventuellement perdre tout
tion de Tollens). Un autre exemple très important est celui qui son intérêt. Dans le cas de nombreuses applications industrielles,
résulte de l’effet des ligands sur les potentiels oxydo-réducteurs les cinétiques de formation et de dissociation des complexes sont
apparents des couples électrochimiques. Sans entrer dans les aussi très importantes. On conçoit que si un complexe inerte se
détails, nous pouvons dégager trois règles générales qui tra- forme par exemple au cours d’une opération d’extraction d’un
duisent simplement les déplacements d’équilibre par suite du mas- métal au départ de son minerai, il sera difficile et coûteux de récu-
quage de l’une des espèces : pérer le métal à partir du complexe.
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3. Propriétés particulières la théorie des orbitales moléculaires permettent d’identifier tant les
transitions permises que celles qui sont interdites et d’expliquer
des complexes ainsi les couleurs observées qui dépendent de l’espacement entre
les niveaux correspondant aux transitions permises. Le lecteur
trouvera une discussion très complète de ces règles dans [1]. Ces
mêmes règles permettent de prévoir également les coefficients
3.1 Magnétisme d’absorption molaire, si importants pour le dosage spectrophoto-
métrique des complexes. Entre autres, comme expliqué au
La grande majorité des complexes possèdent des propriétés point 2.1.2, ce type de dosage permet d’accéder aux constantes de
magnétiques intéressantes. Un paramagnétisme prononcé est stabilité, voire même aux cinétiques de formation ou de dissocia-
fréquemment observé. Il résulte de la présence d’électrons non tion des complexes. Outre les transitions d-d qui concernent les
appariés dans des orbitales d ou f. Les théories expliquant les pro- niveaux énergétiques d’orbitales moléculaires appartenant soit au
priétés magnétiques des complexes ont fait l’objet de nombreux ligand, soit à l’espèce complexée, il existe encore des transitions
travaux bien documentés dans la littérature scientifique [1]. En importantes qui impliquent le déplacement d’un électron d’une
revanche, les applications pratiques sont actuellement peu nom- orbitale appartenant au ligand vers une orbitale appartenant à
breuses. La plus importante est l’imagerie en résonance magné- l’espèce complexée ou réciproquement. On les appelle transitions
tique nucléaire [5] [6] [7]. de transfert de charge. Lorsque le transfert électronique est total,
le complexe est détruit car la transition s’accompagne également
d’une réaction d’oxydo-réduction. C’est le cas de Co(H2O)63+ , la
3.2 Conductivité électrique des solutions transition provoquant l’oxydation de l’eau par le Co(III) qui se
réduit en Co(II). Lorsque le transfert est partiel, le complexe
L’influence des ions complexes sur la conductivité des solutions est conserve sa stabilité comme dans le cas de l’ion MnO−4 . Les transi-
généralement très faible par suite de leur grande taille et leur faible tions de transfert de charge sont responsables de la couleur de
mobilité. Comme on peut s’y attendre, la conductivité des solutions nombreux pigments utilisés depuis l’Antiquité (orpiment, ver-
contenant des espèces complexes est gouvernée par les cations ou millon, ocre...).
anions associés aux ions complexes. Les mesures de conductivité ne
sont donc généralement pas très utiles pour déterminer les constantes
de stabilité des complexes, sauf si le ligand libre est de petite taille et
contribue ainsi de façon non négligeable à la conductivité des solu-
tions. En revanche, elles peuvent fournir de précieux renseignements 4. Applications
concernant le caractère labile de certains ions comme par exemple les
halogénures dans des complexes tels que Pt(NH3)3Cl4 ou
Co(NH3)6Br3. Dans ces deux cas, la mesure des conductivités a permis 4.1 Applications en chimie analytique
à Werner de proposer respectivement [Pt(NH3)3Cl3]Cl et [Co(NH3)6]Br3
en tant que formulation plus précise [1]. Les titrages complexométriques constituent l’application la plus
connue des complexes en chimie analytique. Dans ce type de
titrage, l’espèce à doser est très fréquemment un ion métallique
3.3 Isomérie hydraté. À la solution aqueuse contenant cet ion, on ajoute pro-
gressivement un ligand qui réagit rapidement et quantitativement
Parmi toutes les géométries rencontrées, la structure octaédrique avec l’ion pour former un complexe stable. Pour détecter le terme
est la plus fréquente. Elle est associée à un nombre de coordination du titrage, on peut faire usage d’une petite quantité d’un autre
égal à 6. Les nombres de coordination 2, 3 et 7 sont beaucoup moins ligand formant avec l’ion métallique un complexe coloré labile et
fréquents tandis que les nombres de coordination 4, 5 et 8 sont de stabilité plus faible que le complexe formé au cours du titrage.
assez courants. Plusieurs types d’isomérie se rencontrent pour un Il est aussi possible de détecter le terme par potentiométrie. Le lec-
nombre de coordination égal ou supérieur à 4. On distinguera teur consultera [8] pour plus de détails concernant ces titrages. La
notamment l’isomérie optique de l’isomérie géométrique. La pre- plupart des autres applications des complexes en chimie analy-
mière est associée à une activité optique (pouvoir rotatoire) analo- tique sont basées sur les influences mutuelles exposées précé-
gue à celle rencontrée fréquemment en chimie organique lorsqu’un demment. La présence d’agents complexants permet en effet soit
carbone est lié à quatre partenaires différents dans une géométrie de masquer des espèces gênantes, soit encore de modifier la
tétraédrique. La seconde s’apparente à l’isomérie cis-trans ou à la réponse de l’espèce mesurée de sorte que la limite de détection
conformation chaise-bateau. Elle est beaucoup plus fréquente que soit améliorée ou que les interférences soient éliminées. Le cas de
la première. Dans le cas des complexes octaédriques, on distingue la mesure électrochimique de traces de cobalt dans des milieux
encore la configuration fac- (pour « facial », lorsque trois groupes contenant de grandes quantités de nickel est très instructif. On sait
particuliers sont placés sur une face de l’octaèdre), de la en effet que le comportement électrochimique de Ni++ est fort
configuration mer- (pour « meridinal », lorsque les trois groupes proche de celui de Co++. Par exemple, dans un tampon ammonia-
sont situés autour du centre de la structure). Un troisième cas est cal, les potentiels de réduction directe de Ni++ et de Co++ sur une
celui de l’isomérie d’enchaînement qui résulte, comme son nom cathode de mercure sont respectivement – 1,07 V et
l’indique, d’un enchaînement différent des atomes au sein de la – 1,26 V/Ag/AgCl, KCl 3M. Lorsque de grandes quantités de nickel
molécule. Les isomères des complexes sont souvent de couleurs sont présentes, la mesure de traces de cobalt devient très difficile
différentes, ce qui s’explique par des différences entre les réparti- car la réduction de Co2+ contribue très peu au courant total qui est
tions électroniques. Le lecteur consultera [1] pour une discussion majoritairement dû à la réduction de Ni2+. On peut surmonter cette
plus détaillée de l’isomérie des complexes et, en particulier, pour un difficulté en ajoutant de l’éthylène diamine (EDA) qui est un ligand
instructif historique de la découverte de l’isomérie d’enchaînement. très puissant des ions Co+++. La constante de stabilité du complexe
Co(EDA)3+++ vaut en effet Pc3 = 48,69 alors que celle de Co(EDA)3++ ne
vaut que 13,3 (tableau 1). Grâce à la différence de stabilité de ces
3.4 Propriétés optiques complexes, il est possible, d’une part, d’oxyder facilement Co(II)
en Co(III) en présence d’EDA (un simple bullage d’air au travers de
De nombreux complexes possèdent des spectres électroniques la solution suffit) et, d’autre part, de déplacer la vague de réduc-
remarquables qui leur confèrent leur couleur. Dans le cas des tion du couple Co(III)/Co(II) d’environ 1,1 V vers les potentiels
complexes des métaux de transition, on observe très souvent des cathodiques. En présence d’EDA, la vague de réduction de Co(III)
transitions électroniques de type d-d. La mécanique quantique et en Co(II) est observée aux alentours de – 0,49 V/Ag/AgCl, KCl 3M.
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Cela est tout-à-fait conforme aux prédictions déduites de l’équa- tion. En effet, l’or est un métal noble. Mais le complexe formé avec
tion de Nernst. Dans ces conditions, des traces de cobalt sont l’oxydant du couple est tellement stable que le potentiel apparent
mesurables par la première vague de réduction qui apparaît bien du couple s’en trouve fortement réduit (de 1,7 V à – 0,6 V/ESH, soit
avant celle du nickel. Cependant, il faut noter une diminution de la 38,3 fois 60 mV, ce qui est conforme à l’équation de Nernst). Dans
limite de détection car la réduction de Co(III) en Co(II) n’implique ces conditions, l’oxygène de l’air peut facilement oxyder le métal.
qu’un seul électron, alors que celle de Co(II) en Co en implique On évite toutefois soigneusement d’oxyder trop puissamment car
deux. Une étude plus détaillée de ce cas appliqué à la mesure du les complexes de Au(III) avec les cyanures sont encore plus stables
cobalt dans les aciers est disponible dans [9]. que ceux de Au(I), ce qui rend difficile la récupération du métal à
partir du complexe. Dans les conditions habituelles, après élimina-
tion des résidus solides, cette séparation peut être réalisée soit en
4.2 Exemple de synthèse industrielle ajoutant du carbone, soit par voie électrolytique, soit encore par
cémentation en utilisant du zinc (procédé Merril- Crowe).
Le procédé de synthèse de l’aluminium (procédé Hall-Héroult)
repose sur la réduction électrolytique d’ions complexes formés
entre l’ion Al3+ et les ions F–. Par suite du caractère très réducteur
de l’aluminium métallique, une telle reduction n’est pas possible
4.4 Traitement des surfaces
en milieu aqueux. Dans la pratique, elle est menée dans un bain de et dissolution de dépôts indésirables
cryolithe fondue (Na3AlF6) contenant approximativement 10 % en
poids d’alumine. La température du bain est comprise entre 960 et L’une des méthodes fréquemment utilisée pour obtenir d’excel-
1 000 oC. À la cathode, on observe la réaction principale (15). La lents états de surface pour les métaux est l’électropolissage. En réa-
dissolution de l’oxyde d’aluminium dans la cryolithe est suivie lité, l’étape électrochimique réalisée au cours d’un tel traitement fait
d’une réaction de complexation illustrée par l’équation (16). Sur rarement appel à des ligands. Cependant, elle ne fonctionne bien
une anode sacrificielle en graphite, on observe la réaction (17) : que si elle est précédée par une opération de décapage destinée à
éliminer la couche de passivation. Le décapage est très fréquem-
AlF63− + 3 e− → Al + 6 F− (15) ment basé sur l’utilisation d’un ou de plusieurs ligands qui permet-
tent de dissoudre les oxydes et hydroxydes par déplacement des
équilibres. Ainsi, Cu(OH)2 est caractérisé par un produit de solubilité
Al2O 3 + 4 AlF63 − → 3 Al2OF62 − + 6 F − (16) égal à 5 × 10–20 à 25 oC. La concentration de Cu2+ d’une eau pure
saturée en Cu(OH)2 est donc limitée à 2,3 × 10–7 mol · L–1. En
2 Al2OF62 − + 12 F − + C → 4 AlF63 − + CO 2 + 4 e− (17) consultant le tableau 1, on constate que le complexe Cu(NH3 )++ 4 est
caractérisé par Pc4 = 12,6. En négligeant les complexes de stœchio-
On constate qu’aux deux électrodes, ce sont des espèces métrie M:L inférieure à 1:4 et en se plaçant à un pH suffisamment
complexes qui réagissent. Sous l’hypothèse de mécanismes élé- élevé pour éviter la formation de l’ion ammonium, on en déduit
mentaires impliquant la réduction de Al3+ à la cathode et l’oxyda- qu’une concentration de 0,7 × 10–3 mol · L–1 en ammoniac suffit déjà
tion de O2– à l’anode, des surtensions chimiques assurant l’apport à complexer la moitié des ions cuivriques présents en solution
énergétique nécessaire aux réactions de décomplexation doivent aqueuse. Pour des concentrations supérieures en ammoniac libre,
être inclues dans la différence de potentiel à appliquer à la cellule le cuivre se complexe encore plus. Ainsi, la concentration en
d’électrolyse. Cette dernière est voisine de 4 V pour une densité de Cu(NH3 )++ –1
4 en présence de 0,001 mol · L en ammoniac libre devient
courant cathodique approchant 1 A · cm–2. La réalité est encore aussi élevée que 0,001 mol · L–1, ce qui est largement supérieur à la
plus compliquée de par l’existence de plusieurs espèces valeur citée précédemment dans le cas de l’hydroxyde de cuivre.
complexes entre Al3+ et F–. En effet, AlF4− , Al2F7− , AlF52− et plusieurs Cette particularité explique que les solutions ammoniacales déca-
complexes faisant intervenir l’oxygène, le fluor et l’aluminium sont pent aisément le cuivre, les oxydes se dissolvant aussi aisément
connus. On conçoit que les mécanismes tant anodiques que catho- dans ces solutions. Cependant, une telle opération entraîne aussi la
diques sont à ce point compliqués qu’ils ne sont pas encore corrosion du cuivre ce qui nécessite un contrôle strict de la
complètement élucidés. concentration en ammoniac, de la température à laquelle on réalise
le traitement, ainsi que de la durée du décapage.
4.3 Traitement des minerais Une autre application très importante des ligands dans le cadre
de l’extraction du pétrole sur les sites maritimes est la dissolution
Très fréquemment, les minerais aurifères ne contiennent que des dépôts de sulfate de baryum qui résultent de la présence
quelques grammes d’or par tonne. Ils sont d’abord concentrés au d’ions sulfate dans l’eau de mer injectée dans la nappe pétrolifère
cours d’une opération de flottation ou par centrifugation. Ils sont qui contient des quantités non négligeables d’ions Ba++. Cette
ensuite mis en contact avec une solution alcaline dont le pH doit être injection d’eau de mer est nécessaire, d’une part, pour maintenir
supérieur à 9,5 pour éviter les risques de relâchement d’acide cyan- une pression d’extraction suffisamment élevée et constante au
hydrique. En pratique, on travaille à pH = 10,5 voire 11. On introduit cours de l’extraction et, d’autre part, pour promouvoir l’extraction
ensuite entre 300 et 500 mg · L–1 d’ions CN– en ajoutant NaCN, ou de quantités plus importantes de brut. L’opération est ainsi affec-
KCN, ou Ca(CN)2 . L’opération est menée au voisinage de la tempé- tée par un bouchage progressif mais assez rapide des conduites
rature ordinaire (20 à 30 oC). On assiste à la formation d’un de récupération du brut par formation d’un dépôt de sulfate de
complexe anionique soluble entre Au+ et CN–. La réaction d’Elsner baryum, entraînant ainsi d’importantes pertes de charges. Parmi
[équation (18)] est souvent citée. Selon Habashi [10], la transforma- les procédés concurrents développés pour combattre ce
tion se décompose en deux étapes [équations (19) et (20)] : phénomène, la dissolution chimique des dépôts à l’aide d’agents
complexants occupe une place de choix. En effet, bien que
4 Au + 8 KCN + O2 + 2 H2O → 4 K [Au(CN)2 ] + 4 KOH (18) l’extraction du brut doive être mise à l’arrêt au cours de l’opéra-
tion, elle présente l’avantage de pouvoir être réalisée sans démon-
ter l’installation. Elle est réalisée en faisant circuler une solution
2 Au + 4 KCN + O2 + 2 H2O → 2 K [Au(CN)2 ] + 2 KOH + H2O2 (19) aqueuse fortement basique, chauffée à 80 oC et contenant un
ligand capable de complexer fortement l’ion Ba++ dans les
2 Au + 4 KCN + H2O2 → 2 K [Au(CN)2 ] + 2 KOH (20) conduites affectées par le dépôt. Le principe de fonctionnement est
basé sur le déplacement de l’ion Ba++ du sulfate vers le complexe.
Le Pc2 caractérisant la stabilité du complexe Au(CN)2− vaut 38,3 Le produit de solubilité du sulfate de baryum étant égal à
(tableau 1). La transformation d’Eslner est un exemple d’influence 1,1 × 10–10, en supposant que l’on vise une concentration maxi-
mutuelle entre la réaction de complexation et celle d’oxydo-réduc- male en complexe égale à celle du ligand libre dans la solution
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chargée et valant 0,1 mol · L–1, le Pc1 du complexe visé doit être On chauffe ensuite jusqu’à formation du dépôt. Enfin, on rince la
supérieur à 5. Le tableau 1 permet d’identifier plusieurs ligands céramique et on la transfère dans un bain électrolytique. On procède
candidats. Les Pc1 les plus élevés correspondent à EDTA (7,86), ensuite au dépôt du métal de jonction par voie électrolytique. Le pro-
EEDTA (8,07), EGTA (8,3), CDTA (8,69) et DTPA (8,78). D’autres cédé présente l’avantage d’être mené à basse température si bien
ligands non répertoriés dans nos tables conduiraient à des qu’il existe peu de tensions mécaniques résiduelles au sein de la jonc-
complexes plus stables (par exemple, DOTA, Pc1 = 12,87), mais ils tion. La durée de vie de cette dernière s’en trouve ainsi améliorée.
sont nettement plus chers. En outre, les aspects cinétiques sont
essentiels car ils gouvernent la durée de mise à l’arrêt de l’installa-
tion d’extraction et donc, la perte financière engendrée par les
opérations de débouchage des canalisations. Cette même ciné- 5. Tableau des constantes
tique est fortement influencée par la structure et l’âge des dépôts.
En pratique, et sous conditions optimales d’utilisation, les produits
de stabilité
commerciaux nécessitent de 6 à 10 h de traitement selon la taille
de l’installation et la sévérité du bouchage des canalisations. Une section du tableau est consacrée à chaque espèce complexée
mentionnée en caractères gras dans une ligne en tête de la section.
Les données sont classées par ordre alphabétique des espèces
complexées et, pour chaque espèce complexée, par ordre alphabéti-
4.5 Dépôts chimiques et électrolytiques que des ligands. Les colonnes contiennent respectivement les don-
De nombreux exemples de procédés de dépôt chimique ou électro- nées suivantes :
chimique qui font intervenir des complexes peuvent être cités. La – la dénomination du ligand ;
réduction de l’or au départ des complexes avec le cyanure a été évo- – la stœchiométrie du ligand ;
quée lors de l’exposé relatif à l’extraction de l’or. Cette méthode est – la température (T) ;
aussi utilisée pour réaliser des dorures, soit dans le secteur de l’élec- – la force ionique (I) ;
tronique, soit encore en joaillerie ou dans le domaine artistique. Nous – la stœchiométrie du complexe ;
illustrons encore ce type de processus par l’intermédiaire d’un exem- – la forme de la constante de stabilité (1/kci ou 1/Kci selon les cas
ple utile en chimie analytique qualitative pour la détection des aldéhy- d’espèce) ;
des. Il s’agit de la réaction de Tollens, dite encore « du miroir – la constante de stabilité dans l’échelle logarithmique
d’argent ». Partant d’une solution de nitrate d’argent dans l’eau, on (pci = – log10(kci) ou Pci = – log10(Kci ) selon les cas d’espèce).
précipite d’abord l’oxyde d’argent Ag2O à l’aide d’une petite quantité Lorsque c’est possible, il est fait usage des sigles consacrés pour
de KOH. On dissout ensuite le précipité en ajoutant progressivement nommer les ligands. La correspondance entre les sigles et les
de l’ammoniac, sans toutefois ajouter d’excès. La solution ainsi noms des ligands est la suivante :
constituée contient l’ion complexe soluble Ag(NH3 )2+. L’introduction
– CDTA : acide trans-1,2-cyclohexylènedinitrilotétraacétique ;
d’un aldéhyde dans cette solution conduit à l’oxydation de l’aldéhyde
– DTPA : acide diéthylènetrinitrilopentaacétique ;
en acide carboxylique et à la réduction du complexe en argent métal-
lique avec libération d’ammoniac. L’argent métallique se dépose sur – EDTA : acide éthylènedinitrilotétraacétique ;
la paroi du récipient. La réaction est d’autant plus rapide que l’aldé- – EDMA : acide éthylènediaminemonoacétique ;
hyde est de bas poids moléculaire. Elle fonctionne avec les aldoses – EEDTA : acide oxybis(éthylènenitrilo)tétraacétique ;
mais dans ce cas, il est nécessaire de chauffer le mélange pour accé- – EGTA : acide éthylènebis(oxyéthylènenitrilo)tétraacétique ;
lérer la réaction. Ce processus, en plus d’être utile en chimie analyti- – HEDTA : acide N-(2-hydroxyéthyl)éthylènedinitrilotriacétique ;
que qualitative et exceptionnellement pour la fabrication de miroirs, a – IDA : acide iminodiacétique ;
trouvé de nouvelles applications. C’est ainsi qu’il a été utilisé avec – NTA : acide nitrilotriacétique.
succès pour réaliser des soudures solides et étanches entre des Les données sont tirées de l’excellent ouvrage de Martell et
métaux et des matériaux céramiques poreux. Le procédé consiste à Smith [11] ainsi que de nombreuses publications techniques mises
déposer le film d’argent dans les pores de la céramique le long de la à disposition par l’Union Internationale de Chimie Pure et Appliquée
future soudure. On empêche le dépôt de se produire à d’autres (UICPA) [12] [13] [14] [15] [16] [17] [18] [19] [20] [21] [22] [23] [24] [25]
endroits en saturant la céramique avec une laque ou une résine que [26] [27] qui commercialise également une banque de données (voir
l’on élimine aux endroits où le film doit se déposer. On plonge la rubrique Sites Internet du Pour en savoir plus) à l’instar du Natio-
ensuite la céramique dans le réactif de Tollens et on ajoute un aldose. nal Institute of Standards and Technology (NIST) [28].
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K120
Propriétés physiques
des composés minéraux
N ous avons réuni dans cet article les propriétés physiques des divers
composés minéraux, encore parfois appelés composés non
organiques, classés par ordre alphabétique des éléments.
Nous avons dû éliminer l’astate, le francium et le prométhium qui sont
très instables et dont les propriétés physiques sont mal connues. De même,
pour le technétium, nous n’avons donné les propriétés que pour l’élément et
un oxyde.
Pour chaque corps, nous avons donné les caractéristiques suivantes : son
nom, sa composition chimique et ses synonymes, sa masse moléculaire, sa
masse volumique et/ou sa densité, sa température de fusion, sa température
d’ébullition, sa solubilité dans l’eau froide, dans l’eau chaude, dans d’autres
solvants, ses formes cristallines, ses propriétés et ses indices de réfraction
(trois valeurs pour les cristaux anisotropes biaxes, deux valeurs pour les
cristaux anisotropes uniaxes, une valeur pour les cristaux isotropes).
Les sels doubles et/ou complexes sont classés avec l’un ou l’autre des
métaux qui les composent.
La densité est habituellement donnée à 20 oC, le corps de référence étant
évidemment l’eau à 4 oC. Dans le cas contraire, la valeur est suivie, en exposant,
de la température (en oC) à laquelle ce corps possède cette densité et, en indice,
de la température (en oC) de l’eau. S’il s’agit de la masse volumique, l’unité
est alors précisée après la valeur numérique indiquée.
Parution : janvier 1987
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Tableau A – Nom des ions et radicaux chimiques les plus courants (d’après NF T 01-003)
Atome Cation Atome Cation
Atome neutre, Atome neutre,
ou ou radical Anion ou ou radical Anion
molécule ou radical molécule ou radical
radical cationique radical cationique
H (mono) hydrogène hydrogène hydrure N 2 H3 hydrazyle hydrazyle hydrazide
F (mono) fluor fluor fluorure N 2 H4 hydrazine
Cl (mono) chlore chlore chlorure N 2 H5 ................................... hydrazinium
ClO .................................. chlorosyle hypochlorite N 2 H6 ................................... hydrazinium
ClO2 dioxyde de chlore chloryle chlorite NO (mono) oxyde d’azote nitrosyle
ClO3 .................................. perchloryle chlorate N 2O hémioxyde d’azote
ClO4 .................................. .......................... perchlorate NO2 dioxyde d’azote nitryle nitrite
ClS .................................. chlorosylfanyle NS ................................... thionitrosyle
ClF2 difluorure de chlore .......................... difluorochlorate (I) NO3 ................................... .......................... nitrate
Br (mono) brome brome bromure N 2 O2 ................................... .......................... hyponitrite
I (mono) iode iode iodure P (mono) phosphore .......................... phosphure
IO .................................. iodosyle hypo-iodite PH2 ................................... .......................... dihydrogéno-
IO2 .................................. iodyle phosphure
ICl2 .................................. .......................... dichloro-iodate (I) PH3 phosphine
O (mono) oxygène .......................... oxyde PH4 ................................... phosphonium
PO ................................... phosphoryle
2–
O2 dioxygène dioxygène, peroxyde, O 2 PS ................................... thiophosphoryle
–
O +2 hyperoxyde, O 2 PH2O2 ................................... .......................... phosphinate
O3 trioxygène (ou ozone) .......................... ozonide PHO3 ................................... .......................... phosphonate
H2 O eau PO4 ................................... .......................... phosphate
H3 O oxonium hydroxonium P 2 H2 O5 ................................... .......................... diphosphonate
HO hydroxyle .......................... hydroxyde P 2 O7 ................................... .......................... diphosphate
HO2 perhydroxyle .......................... hydrogénoperoxyde AsO4 ................................... .......................... arsénate
S (mono) soufre .......................... sulfure CO monoxyde de carbone carbonyle
HS sulfhydryle .......................... hydrogénosulfure COS ................................... thiocarbonyle
S2 disoufre .......................... disulfure HO2C carboxyle
SO monoxyde de soufre sulfinyle CO2 dioxyde de carbone
(ou thionyle) CS2 disulfure de carbone
SO2 dioxyde de soufre sulfonyle sulfoxylate CICO chloroformyle
(ou sulfuryle) H2NCO carbamoyle
SO3 trioxyde de soufre .......................... sulfite H2NCO2 ................................... .......................... carbamate
HSO3 .................................. .......................... hydrogénosulfite CH3O méthoxyle .......................... méthoxyde [ou
H2 S sulfure d’hydrogène méthanolate (1)]
H3 S .................................. sulfonium C 2 H5 O éthoxyle .......................... éthoxyde [ou
S2 O3 .................................. .......................... thiosulfate éthanolate (2)]
SO4 .................................. .......................... sulfate CH3S méthylsulfanyle .......................... méthanethiolate
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hex hexagonal
calc calculé hydl hydrolysé
carb carbone, carbonique hydr hydrate, hydraté
caust caustique hydrocarb hydrocarbure
chd chaud hyg hygroscopique
chf chauffé, chauffage
chl chloroforme
choc chocolat i insoluble
cit citron, citrique inc inconnu
coll colloïdal incol incolore
coml commercial ind indigo
comp composés indéf indéfini
conc concentré inflam inflammable
cont contient infus infusible
corros corrosif inod inodore
cr cristallisé, en cristaux inorg inorganique
cst constant inst instable
cub cubique irs irisé
d se décompose jn jaune
dég dégage, dégagement jnt jaunâtre
déliq déliquescent
dériv dérivé
diamagnét diamagnétique lam lamelles
di-H dihydrogène lent lentement
dil dilué lg léger
dimor dimorphe lgr ligroïne
diss se dissocie lgt lègèrement
doutx douteux liq liquide
ds dans lum lumineux, luminescent
dsgr désagréable
duct ductile
mn minéral naturel
mélg mélange
éc écailles MeOH alcool méthylique
effl efflorescent mét métal ou métallique
ém émeraude (vert émeraude) métast métastable
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t très
p peu tart tartrique
pa pâle temp température
pdre poudre téréb térébenthine
pét pétrole tétra tétraédrique
phos phosphorescent tol toluène
pnt point tox toxique
pois poison tr transition
polym polymorphe trans transparent
ppt précipité translu translucide
pr prismes tricl triclinique
press pression
prop propriétés
prp pourpre v verre
pt petit var varié, divers
pyr pyridine vd vide
pyram pyramidal viol violent, violence
visq visqueux
vitr vitreux
quad quadratique vlt violet
quadrl quadrilatère volat se volatilise
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(0)
(0) (0)
(0) (0)
(0) (0)
(0)
(0)
(0)
(0)
(0)
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________________________________________________________________________________________
Tableau 2 – Actinium
Température Solubilité
Température
d’ébullition
Composition chimique Masse
Densité de fusion
ou décomposition [g (pour 100 cm 3 )] Formes cristallines
Nom ou masse propriétés et indice
et synonymes moléculaire
volumique (oC) (oC) eau eau autres de réfraction
froide chaude solvants
Actinium ..................................... Ac 227,027 8 .................... 1 050 3 200 ± 300 d en ................. ....................................... mét blc ar, cub
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Ac(OH)3
tri bromure............................... AcBr3 466,74 5,85 subl 800 ............................... s ................. ....................................... blc, hex
tri chlorure ............................... AcCl 3 333,39 4,81 subl 960 ............................... ................. ................. ....................................... cr blc, hex
tri fluorure................................ AcF3 284,02 7,88 ............................ ............................... i i ....................................... cr blc, hex
tri hydroxyde ........................... Ac(OH) 3 278,05 .................... ............................ ............................... i ................. ....................................... blc
tri iodure................................... AcI 3 607,74 .................... subl 700 à 800 ............................... s ................. ....................................... blc
tri oxalate de di-...................... Ac2 (C2O 4) 3 718,11 .................... ............................ ............................... i ................. ....................................... ..................................................
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sesqui oxyde............................ Ac2 O3 502,05 9,19 ............................ ............................... i ................. ....................................... cr blc, hex
sesqui sulfure .......................... Ac2 S3 550,24 6,75 ............................ ............................... ................. ................. ....................................... somb, cub
Tableau 3 – Aluminium
Température Solubilité
Température
Densité d’ébullition Formes cristallines
Composition chimique Masse de fusion
ou décomposition [g (pour 100 cm 3 )]
Nom ou masse propriétés et indice
et synonymes moléculaire eau eau autres
volumique (oC) (oC) de réfraction
froide chaude solvants
25
Aluminium .................................. Al 26,981 54 2,702 660,37 2 467 i i s alc, HCl, H2SO4 , mét duct blc ar, cub
i HNO3 conc, a acét chd
tri acétate ................................ Al(C2 H3O2) 3 204,12 .................... d ............................... t p s d ......................................... sld blc
tri acétylacétonate................. Al(C5 H7O2) 3 324,31 1,27 193, subl vd 314 i i t s al ; s éth, bz incol, monocl
ortho arsénate octahydraté .. AlAsO4 .8H2O 310,02 3,001 – H 2O ............................... i i psa pdre blc
tri benzoate.............................. Al(C7 H5O2) 3 390,33 .................... ............................ ............................... t p s ................. ......................................... pdre cr blc
tri benzyloxyde........................ Al(C7 H7O) 3 , benzylate 348,38 .................... 59 à 60 283 à 2840,5 .................. ................. ......................................... ..................................................
d’aluminium
18
borure....................................... AlB12 156,71 2,55 4 ............................ ............................... i ................. s HNO3 chd ; i a, alc n à r somb, monocl
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tri carbure de tétra- ............... Al 4 C3 143,96 2,36 stab → 1 400 d 2 200400 d en CH4 ................. d a dil ; i acétn jn - vert hex
tri chlorate hexahydraté........ Al(ClO 3 ) 3.6H2 O 385,43 .................... d ............................... ts ts s HCl dil incol, rhomb, déliq
tri-per chlorate hexahydraté Al(ClO 4 ) 3.6H2 O 433,43 2,020 82 – 6H2O, 178 d 262 s s ......................................... incol, hyg
K120
tri chlorure............................... AlCl 3 ou Al 2Cl6 133,34 fnd 2,4425, 190 2,5 atm 182,7 752, subl 69,915 sd 10012,5 al abs ; 0,07225 blc à incol, hex, odeur HCl,
liq : 1,31200 177,8 avec viol chl ; s CCl4 , éth ; p s bz t déliq
tri chlorure hexahydraté........ AlCl 3.6H2 O 241,43 2,398 d 100 ............................... s t s dég HCl 50 al abs s éth ; p s HCl incol, orth, déliq ; 1,6
K 120 − 7
25
tri chlorure hexaaminé .......... AlCl 3.6NH3 235,52 1,412 4 d ............................... s ................. ......................................... cr incol, hyg
tri α-éthylacétylacétate ........ Al(C6 H9O3) 3 414,39 1,101 80 78 à 79 190 à 20011 s ................. s lgr cr blc
tri (diéthylmalonate)............... Al(C7 H11O4) 3 504,46 1,084100 98 ............................... i ................. s solv org ..................................................
PROPRIÉTÉS PHYSIQUES DES COMPOSÉS MINÉRAUX _________________________________________________________________________________________
K 120 − 8
Tableau 3 – Aluminium
Référence Internet
Température Solubilité
Température
Densité d’ébullition Formes cristallines
Composition chimique Masse de fusion
ou décomposition [g (pour 100 cm 3 )]
Nom ou masse propriétés et indice
K120
et synonymes moléculaire eau eau autres
volumique (oC) (oC) de réfraction
froide chaude solvants
20
tri éthyloxyde........................... Al(C2 H5O) 3 162,16 1,142 0 134 20514 d s t p s al, éth cr blc
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tri ferrocyanure
de tétra-hydraté ..................... Al 4[Fe(CN)6] 3 .17H2O 1 050,05 .................... ............................ ............................... ps ps s a dil pdre br
fluorosilicate ........................... 2AlFO.SiO2 , topaze (mn) 184,04 3,58 ............................ ............................... i i ......................................... orth ; 1,619 ; 1,620 ; 1,627
25
tri fluorure................................ AlF 3 83,98 2,882 4 1 291 subl760 ............................... 0,55925 s i a, alc, al, acétn incol, tricl
25
tri fluorure hydraté ................. AlF3 .3,5H2 O 147,03 1,914 4 – 2H2O, 100 anh 250 i ps d a acét pdre cr blc
tri fluorure hydraté ................. AlF3.H2O, fluellite (mn) 101,99 2,17 ............................ ............................... ps ps ......................................... incol, orth ; 1,473 ; 1,490 ;
1,511
di hydroxymonopalmitate ...... Al(OH)2 C16 H31 O2 316,42 1,095 200 ............................... i ................. s alc, hydrocarb blc
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(coml)
tri hydroxyde ........................... Al(OH) 3 78,00 2,42 – H2O, 300 ............................... i i s a, alc ; i al blc, monocl
tri iodure................................... AlI3 (ou Al2I 6 ) 407,69 3,9825 191 360 sd s s al éth, CS2 NH3 liq lam br, cont I 2 libre, déliq
tri iodure hexahydraté ........... AlI 3 .6H2O 515,79 2,63 d 185 d ts ts s al CS2 cr jn - blc, hyg
20
tri isopropyloxyde................... Al(C3 H 7O) 3 204,25 1,034 6 0 118,5 140,5 8 d ................. s al, bz, chl cr blc
tri lactate.................................. Al(C3 H 5O3) 3 294,19 .................... ............................ ............................... ts ................. ......................................... pdre jnt à blc
tri nitrate nonahydraté........... Al(NO3)3 .9H2O 375,13 .................... 73,5 d 150 63,725 tsd 100 al ; s alc, acétn, incol, orth, déliq ; 1,54
HNO3 , a
nitrure....................................... AIN 40,99 3,26 > 2 200 (ds N2) subl 2 000 d (NH3) d d a, alc cr blc, hex
tri oléate ................................... Al(C18 H33 O2)3(?) (coml) 871,36 .................... ............................ ............................... d s i al ; t p s bz pdre blc, exist doutx hormis
26
tri sulfate de di-....................... Al2 (SO4)3 342,14 2,71 d 770 ............................... 31,30 98,1100 s a dil, p s al pdre blc ; 1,47
tri sulfate de di-hydraté......... Al2 (SO4)3 .18H2O, 666,41 1,6917 d 86,5 ............................... 86,90 1 104100 i al incol, monocl ; 1,474 ; 1,467 ;
aluminogénite (mn) 1,483
sesqui sulfure .......................... Al2S3 150,14 2,0213 1 100 subl 1 500 (N2) d ................. s a ; i acétn jn, hex, odeur H2S ; d’air
humide
di sulfate de thallium 20
et d’- dodécahydraté ............. AlTl (SO4)2 .12 H2O 639,66 2,325 4 91 ............................... 4,840 65,1960 ......................................... incol. oct ; 1,501 12
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Tableau 4 – Antimoine
Température Solubilité
Température
Densité d’ébullition Formes cristallines
Composition chimique Masse de fusion
ou décomposition [g (pour 100 cm 3 )]
Nom ou masse propriétés et indice
et synonymes moléculaire eau eau autres
volumique (oC) (oC) de réfraction
froide chaude solvants
Antimoine .................................. Sb 121,75 6,68425 630,5 1 750 i i s H2SO4 chd conc, mét blc ar, hex
eau rég
tri bromure.............................. SbBr3 361,46 4,14823 96,6 280 d d s HCl, HBr, CS2 , NH3 , incol, orth ; 1,74
27
al, acétn
20
pentachlorure ........................ SbCl5 299,02 liq : 2,33 4 2,8 7922 d d s HCl, a tart, CHCl3 liq blc ou monocl ; 1,60114
tri chlorure.............................. SbCl3 , beurre 228,11 3,14025 73,4 283 601,60 ∞80 s al abs, HCl, a tart, incol, orth, déliq
d’antimoine CHCl3 , bz, acétn
pentafluorure ......................... SbF5 216,74 liq : 2,9923 7 149,5 s ................. s KF liq huileux incol
tri fluorure............................... SbF3 178,75 4,37920,9 292 subl 319 384,70 563,620 i NH3 incol. orth
tri hydrure................................ SbH3 , antimonane 124,77 gaz : 4,3615 – 88 – 17,1751 0,410 ................. 1 500 cm3 alc ; gaz inflam
liq : 2,26–25 2 500 cm3 CS2
iodosulfure ............................. SbSI 280,71 .................... 392 d i i d HCl conc ; i CS2 r somb
pentaiodure............................ SbI 5 756,27 .................... 79 400,6 ................. ................. ......................................... br
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tétraoxyde de di- ................... Sb2O4 (ou 307,50 5,82 – O ; 930 ............................. t p s tps t p s KOH, HCl, HI pdre blc ; 2,00
Sb2O3.Sb2O5), cervan-
tite (mn)
K120
sesqui oxyde........................... Sb2O3 (ou Sb4O6 ), 291,50 5,2 656 1 550 subl tps ps s KOH, HCl, a tart, blc, cub ; 2,087
senarmontite (mn) a acét
sesqui oxyde........................... Sb2O3 (ou Sb4O6 ), 291,50 5,67 656 1 550 tps ps s KOH, HCl, a tart, incol, orth ; 2,18 ; 2,35 ; 2,35
K 120 − 9
Référence Internet
Température Solubilité
Température
Densité d’ébullition Formes cristallines
Composition chimique Masse de fusion
ou décomposition [g (pour 100 cm 3 )]
Nom ou masse propriétés et indice
K120
et synonymes moléculaire eau eau autres
volumique (oC) (oC) de réfraction
froide chaude solvants
pentaoxydichlorure de tétra- Sb4O5Cl2 637,90 5,01 d 320 ............................. i .................
s HCl ; i al, éth monocl
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oxyhydrate de di- ................... H4Sb2O7 359,53 .................... – H2O, 200 ............................. ps ps s alc blc, amor
di oxysulfate de di- ................. Sb2O2SO4 371,56 4,89 ............................ ............................. d d s H2SO4 blc
tri séléniure de di- .................. Sb2Se3 480,38 .................... 611 ............................. tps .................
s HCl conc cr gris
tri sulfate de di-....................... Sb2(SO4 )3 531,67 3,6254 d ............................. i d sa pdre blc, déliq
pentasulfure de di- ................ Sb2S5 403,80 4,120 d 75 ............................. i i i al ; s HCl, alc, NH4HS pdre jn, pr
sesqui sulfure.......................... Sb2S3 , stibnite (mn) 339,68 4,64 550 ≈ 1 150 0,000 17518 .................
s al, NH4HS, K2S, HCl ; n, orth ; 3,194 ; 4,064 ; 4,303
i a acét
sesqui sulfure.......................... Sb2S3 339,68 4,12 550 ≈ 1 150 0,000 17518 ................. s al NH 4 HS, K2S, HCl ; r à jn, amor
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i a acét
tartrate de potassium et d’-
semihydraté ............................ K(SbO)C4H4O6 . 1/2H2O, 333,93 2,6 – 1/2 H2O, 100 ............................. 8,3 33,3 i al ; 6,7 glyc cr incol
émétique, tartre stibié
tri-d -tartrate de di-hexahy-
draté ......................................... Sb2(C4H4O6)3 .6H2O 795,81 .................... ............................ ............................. s ................. ......................................... pdre cr blc
sesqui tellurure....................... Sb2Te3 626,30 6,5013 629 ............................. ................. ................. s HNO3 , eau rég gris
Tableau 5 – Argent
28
Température Solubilité
Température
Densité d’ébullition Formes cristallines
Composition chimique Masse de fusion
ou décomposition [g (pour 100 cm 3 )]
Nom ou masse propriétés et indice
et synonymes moléculaire eau eau autres
volumique (oC) (oC) de réfraction
froide chaude solvants
Argent.......................................... Ag 107,868 2 10,5 20 961,93 2 212 i i s HNO3 , H2SO4 chd, mét blc, cub
KCN, i alc
acétate..................................... AgC2H3O2 166,91 3,25915 d ............................... 1,0220 2,5280 s HNO3 dil lam blc
acétylure.................................. Ag2C2 239,76 .................... expl ............................... i ................. s a ; p s al ppt blc
ortho arsénate de tri-............. Ag3AsO4 462,52 6,65725 d ............................... 0,000 8520 ................. s NH4OH, a acét r somb, cub
ortho arsénite de tri-.............. Ag3AsO3 446,52 .................... d 150 ............................... 0,001 1520 i s a acét, NH4OH, pdre jn
HNO3 ; i al
azoture ..................................... AgN3 149,89 .................... 252 297 i 0,01100 s KCN, HNO3 dil ; p s pr blc, orth expl
NH4OH
benzoate .................................. AgC7H5O2 228,98 .................... ............................ ............................... 0,26225 s 0,017 al pdre blc
tétra borate de di-dihydraté . Ag2B4O7 .2H2O 407,00 .................... ............................ ............................... ps ................. sa cr blc
bromate.................................... AgBrO3 235,77 5,206 d ............................... 0,19625 1,3390 s NH4OH ; p s HNO3 incol, rhomb ; 1,874 ; 1,920
bromure ................................... AgBr, bromyrite 187,77 6,47325 432 d > 1 300 8,4 × 10 – 6 0,000 37100 s KCN, Na2S2O3 , NaCl jn pa ; 2,253
soln ; p s NH4OH ; i al
carbonate de di-..................... Ag2CO3 275,75 6,077 d 218 ............................... 0,003 220 0,05100 s NH 4OH, Na2S2O3 ; i al pdre jn
20
chlorate.................................... AgClO3 191,32 4,430 4 230 d 270 1015 5080 p s al blc, quad
per chlorate............................. AgClO4 207,32 2,80 25 d 486 ............................... 55725 s s al ; 101 tol ; 5,28 bz cr blc, déliq
chlorite..................................... AgClO2 175,32 .................... 105 expl ............................... 0,4525 2,13100 ......................................... cr jn
chlorure ................................... AgCl, cerargyrite (mn) 143,32 5,56 455 1 550 0,000 08910 0,002 1100 s NH4OH, Na2S2O3 , blc, cub ; 2,071
KCN
chromate de di- ...................... Ag2CrO4 331,73 5,625 ............................ ............................... 0,001 40 0,00870 s NH4OH, KCN r, monocl
di chromate de di-................... Ag2Cr2O7 431,72 4,770 d ............................... 0,008 315 d s a, NH4OH, KCN r, tricl
________________________________________________________________________________________
Tableau 5 – Argent (suite)
Température Solubilité
Température
Densité d’ébullition Formes cristallines
Composition chimique Masse de fusion
ou décomposition [g (pour 100 cm 3 )]
Nom ou masse propriétés et indice
et synonymes moléculaire eau eau autres
volumique (oC) (oC) de réfraction
froide chaude solvants
citrate de tri- ............................ Ag3C6H5O7 512,71 .................... d ............................... 0,02818 ps s a, NH4OH, KCN, aig blc
Toute reproduction sans autorisation du Centre français d’exploitation du droit de copie est strictement interdite.
Na2S2O3
cyanate ..................................... AgOCN 149,89 4,00 d ............................... ps s s KCN, HNO3 , NH4OH incol
cyanure..................................... AgCN 133,89 3,95 d 320 ............................... 0,000 02320 ................. s HNO3 , NH4OH, KCN, blc, hex
Na2S2O3
ferricyanure de tri- ................. Ag3Fe(CN)6 535,56 .................... ............................ ............................... 0,000 06620 ................. i a ; s NH4OH, ..................................................
(NH4)2CO3 chd
ferrocyanure de tétra-hydraté Ag 4Fe(CN)6 .H2O 661,44 .................... ............................ ............................... i i s KCN ; i a, NH4OH blc
fluorogallate de tri-déca- Ag3(CaF6).10H2O 687,47 2,90 ............................ ............................... ts ................. i al cr incol orth ; 1,493
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hydraté......................................
fluorosilicate de di-tétra-
hydraté...................................... Ag2SiF6 .4H2O 429,87 .................... > 100 d ts ................. ......................................... pdre blc ou cr incol, déliq
fluorure ..................................... AgF 126,87 5,85215,5 435 calc 1 159 18215,5 205108 p s NH4OH jn, cub, déliq
di fluorure ................................. AgF2 145,87 4,57 à 4,58 690 d 700 d d ......................................... br, orth
fluorure de di- .......................... Ag2F 234,73 8,57 d 90 ............................... d ................. ......................................... jn, hex
fulminate de di- ....................... Ag2C2N2O2 299,77 .................... expl ............................... 0,07513 s i HNO3 ; s NH4OH aig
iodate ........................................ AgIO3 282,77 5,52516,5 > 200 d 0,00310 0,01960 s HNO3 , NH4OH, KI incol, orth
per iodate.................................. AgIO4 298,77 5,57 d 180 ............................... d ................. s HNO3 jn orng, quad
paraper iodate-trihydrogène
de di- ......................................... Ag2H3IO6 441,66 5,6825 60 d ............................... 1,6825 .................
s HNO3 jn, orth
29
iodomercurate (α) de di- ....... Ag2HgI4 923,94 6,02 tr en β 50,7 ............................... i .................
s KI, KCN ; i a dil jn, quad
iodomercurate (β) de di-........ Ag2HgI 4 923,94 5,90 d 158 ............................... i .................
s KI, KCN ; i a dil r, cub
30
iodure (α).................................. AgI, iodyrite (mn) 234,77 5,683 4 tr 146 en β ............................... 2,8 × 10 – 7 2,5 × 10 – 6 s KCN, Na2S2O3 , KI ; jn, hex ; 2,21 ; 2,22
p s NH4OH
14,5
iodure (β) .................................. AgI 234,77 6,010 4 558 1 506 ................. ................. ......................................... orng, cub
iodure de mercure
et de di-(α) ............................... Ag2HgI 4 923,94 6,02 tr 50,7 ............................... i ................. .........................................
jn quad
iodure de mercure et de di-(β) Ag2HgI 4 923,94 5,90 158 d ............................... i ................. .........................................
r, cub
hypo nitrite de di- .................... Ag2N2O2 275,75 5,7530 d 110 ............................... tps ................. d HNO3 , H2SO4 jn
Référence Internet
nitrite ......................................... AgNO2 153,87 4,45326 d 140 ............................... 0,1550 1,36360 s a acét, NH4OH ; i al blc, orth
nitroplatinite de di- ................. Ag2[Pt(NO2)4] 594,84 .................... d 100 ............................... ps s ......................................... pr jn - br, monocl
nitroprussate de di- ................ Ag2[FeNO(CN)5] 431,68 .................... ............................ ............................... i ................. s NH4OH ; i al, HNO3 rose pa
oxalate de di- ........................... Ag2C2O4 303,76 5,0294 expl 140 ............................... 0,003 3918 ................. s KCN, NH4OH, a cr incol
K120
oxyde de di- ............................. Ag2O 231,74 7,14316,6 d 230 ............................... 0,001 320 0,005 380 s a, KCN, NH4OH, al br - n, cub
per oxyde .................................. Ag2O2 (ou AgO) 247,74 7,44 d > 100 ............................... i ................. s H2SO4 , HNO3 , NH4OH gris - n, cub
K 120 − 11
palmitate................................... AgC16H31O2 363,29 .................... 209 ............................... 0,001 220 0,00625 0,00715 éth ; 0,006 25 al pdre blc gras
méta phosphate ....................... AgPO3 186,84 6,37 calc 482 ............................... i ................. s HNO3 , NH4OH blc, amor
ortho phosphate....................... Ag3PO4 418,58 6,37025 849 ............................... 0,000 6519,5 ................. s a, KCN, NH4OH, NH3 jn, cub
ortho hydrogénophosphate ... Ag2HPO4 311,72 1,803 6 d 110 ............................... ................. ................. ......................................... blc, rhomb
pyro phosphate ....................... Ag4P2O 7 605,42 5,3067,5 585 ............................... i i s a, NH4OH, KCN, blc
a acét
PROPRIÉTÉS PHYSIQUES DES COMPOSÉS MINÉRAUX _________________________________________________________________________________________
K 120 − 12
Tableau 5 – Argent (suite)
Référence Internet
Température Solubilité
Température
Densité d’ébullition Formes cristallines
Composition chimique Masse de fusion
ou décomposition [g (pour 100 cm 3 )]
Nom ou masse propriétés et indice
K120
et synonymes moléculaire eau eau autres
volumique (oC) (oC) de réfraction
froide chaude solvants
25
propionate ............................... AgC3H5O2 180,94 2,687 4 ............................ ............................... 0,84220 2,0480 ......................................... feuil ou aig blc
Toute reproduction sans autorisation du Centre français d’exploitation du droit de copie est strictement interdite.
per rhénate .............................. AgReO4 358,07 7,05 430 ............................... 0,3220 ................. ......................................... cr blc, quad ou orth
salicylate ................................. AgC7H5O3 244,98 .................... ............................ ............................... ps ................. s al cr blc à blc - rougt
sélénate de di-........................ Ag2SeO4 358,69 5,72 ............................ ............................... 0,11820 ................. ......................................... cr, blc, orth
séléniure de di-....................... Ag2Se 294,70 8,0 880 d i ................. s NH4OH, HNO3 chd feuil, gris, cub
stéarate.................................... AgC18 H35O2 391,34 .................... 205 ............................... 0,00620 ................. 0,00625 al ; 0,00625 éth pdre blc, amor
sulfate de di- ........................... Ag2SO4 311,79 5,4529,2 652 d 1 085 0,570 1,41100 s a ; NH4OH ; i al blc, orth ; 1,758 3 ; 1,774 8 ;
1,785 2
sulfite de di- ............................ Ag2SO3 295,79 .................... d 100 ............................... t p s ................. s a, NH4OH, KCN ; cr blc
© Techniques de l’Ingénieur, traité Constantes physico-chimiques
i HNO3
sulfure de di-........................... Ag2S, acanthite (mn) 247,80 7,326 tr 175 d ................. t p s s KCN, H2SO4 conc, gris - n, orth
HNO3
sulfure de di-........................... Ag2S, argentite (mn) 247,80 7,317 825 d 8,4 × 10 –15 s s KCN, a n, cub
d-tartrate de di- ...................... Ag2C4H4O6 363,81 3,42315 d ............................... 0,218 0,20325 s a, KCN, NH4OH blc
ortho tellurate de di- .............. Ag2H4TeO6 443,36 .................... d > 200 ............................... i i s KCN, NH4OH jn - rougt, orth, bipyr
tellurite de di-.......................... Ag2TeO3 391,33 .................... 250 bleu, ............................... i i s KCN, NH3 ppt blc - jnt
450 jn pa
tellurure de di- ........................ Ag2Te, hessite (mn) 343,34 8,5 955 ............................... i i s KCN, NH4OH gris, cub
thioantimonite de tri- ............. Ag3SbS3 , pyrargyrite 541,53 5,76 486 ............................... i i s HNO3 r, rhomb ; 3,084 ; 2,881
30
(mn)
thioarsénite de tri- ................. Ag3AsS3 , proustite (mn) 494,71 5,49 490 ............................... i i s HNO3 r, rhomb ; 3,088 ; 2,792
thiocyanate ............................. AgSCN 165,95 .................... d ............................... 0,000 02125 0,000 64100 s NH4OH ; i a cr incol
di -thionate de di-dihydraté... Ag2S2O6 .2H2O 411,88 3,61 ............................ ............................... ................. ................. ......................................... cr orth ; ≈ 1,662
thiosulfate de di- .................... Ag 2S2O3 327,85 .................... d ............................... ps ................. s Na2S2O3 , NH4OH cr blc
tungstate de di- ...................... Ag 2WO4 463,58 .................... ............................ ............................... 0,0515 ................. s KCN, NH4OH, HNO3 cr jn pa
Complexes d’argent
di amine argent perrhénate .. [Ag(NH3)2]ReO4 392,13 3,901 ............................ ............................... ................. ................. 1,618 NH4OH conc cr incol, monocl
Tableau 6 – Argon
Température Solubilité
Température
Densité d’ébullition Formes cristallines
Composition chimique Masse de fusion
ou décomposition [g (pour 100 cm 3 )]
Nom ou masse propriétés et indice
et synonymes moléculaire eau eau autres
volumique (oC) (oC) de réfraction
froide chaude solvants
Argon........................................... Ar 39,948 1,7840 g/L, – 189,2 – 185,7 5,6 0 cm 3 3,0150 cm 3 ......................................... gaz inerte incol
cr : 1,65 –233,
liq : 1,40 –186
(0)
(0)
(0)
(0)
(0)
________________________________________________________________________________________
Tableau 7 – Arsenic
Température Solubilité
Température
Densité d’ébullition Formes cristallines
Composition chimique Masse de fusion
ou décomposition [g (pour 100 cm 3 )]
Nom ou masse propriétés et indice
et synonymes moléculaire eau eau autres
volumique (oC) (oC) de réfraction
froide chaude solvants
acide méta arsénique............. (HO)AsO2 123,93 .................... d forme acide d ................. ......................................... blc, hyg
Toute reproduction sans autorisation du Centre français d’exploitation du droit de copie est strictement interdite.
orthoarsénique
acide ortho arsénique semihy
draté........................................... H3AsO4 .1/2H2O 150,95 2,0 à 2,5 35,5 – H2O, 160 30212,5 50 s al, alc, glyc cr hyg translu blc
acide pyro arsénique.............. H4 As2O7 265,87 .................... forme acide ............................... ................. ................. ......................................... pr incol
orthoarsénique,
206 d
Arsenic ..................................... As 74,921 6 5,727 14 81728 atm 613 subl i i s HNO3 mét gris, hex - orth
Arsenic ..................................... As4 299,69 2,026 18 d 358 ............................... i i s CS2 , bz jn, cub
© Techniques de l’Ingénieur, traité Constantes physico-chimiques
tri bromure ................................ AsBr 3 314,63 3,5425 32,8 221 d d s HCl, HBr, CS2 pr hyg, jn - incol
tri chlorure ................................ AsCl 3 181,28 liq 2,16320 – 8,5 130,2 d d s HB2 , HCl, PCl3 , al éth liq huileux ou aig ; 1,62114
penta fluorure........................... AsF5 169,91 7,71 g/L – 80 – 53 s ................. s alc, al, éth, bz gaz incol
tri fluorure................................. AsF3 131,92 liq : 2,666 – 8,5 – 63752 d d s al, éth, bz, NH4OH liq huileux
tri hydrure ................................. AsH3 , arsine 77,95 gaz : 2,695 ; – 116,3 – 55 (d 300) 20 ml ................. s CHCl3 , bz gaz incol
liq : 1,68984,9
di iodure .................................... AsI 2 328,73 .................... d 136 ............................... d ................. s al, éth, CHCl3 , bz, CS2 pr r
penta iodure ............................. AsI 5 709,44 3,93 76 ............................... ................. ................. ......................................... ..................................................
tri iodure ................................... AsI 3 455,64 4,3913 146 403 625 30 d 5,2 CS2 ; s al, éth, bz, r, hex ; ≈ 2,59, ≈ 2,23
31
CHCl3
penta oxyde de di-................... As2O5 229,84 4,32 d 315 ............................... 15016 76,7100 s al, a, alc blc amor, déliq
sesqui oxyde ............................ As2O3 197,84 3,738 312,3 ............................... 3,720 10,14100 s alc, carb alc, HCl amor ou vitreux
sesqui oxyde ............................ As2O3 (ou As4O6 ), 197,84 3,86525 subl 193 ............................... 1,22 11,46100 s al, alc, HCl incol, cub ou fibreux ; 1,755
arsénolite (mn)
sesqui oxyde ............................ As2O3 (ou As4O6 ), 197,84 4,15 193, subl 312,3 457,2 1,22 11,46100 s al, alc, HCl incol, monocl ; 1,871 ; 1,92 ;
claudétite (mn) 2,01
oxychlorure .............................. AsOCl 126,37 .................... d ............................... d d ......................................... brntr
phosphure ................................ AsP 105,90 .................... subl d ............................... d d p s CS2 ; s H2SO4 , HCl ; pdre r - br
Référence Internet
(0)
(0)
(0)
K120
(0)
(0)
K 120 − 13
(0)
PROPRIÉTÉS PHYSIQUES DES COMPOSÉS MINÉRAUX _________________________________________________________________________________________
K 120 − 14
Tableau 8 – Azote
Référence Internet
Température Solubilité
Température
Densité d’ébullition Formes cristallines
Composition chimique Masse de fusion
ou décomposition [g (pour 100 cm 3 )]
Nom ou masse propriétés et indice
K120
et synonymes moléculaire eau eau autres
volumique (oC) (oC) de réfraction
froide chaude solvants
tri iodure-amine ...................... NI3 .NH3 411,75 3,5 d > 20 expl i d s HCl, KCNS, Na2S2O3 ; rougt - somb, orth
i al abs
oxyde........................................ NO, nitrosyle 30,01 gaz :1,340 2 g/L ; – 163,6 – 151,8 7,340 cm3 2,3760 cm3 3,4 cm3 H2SO4 ; 26,6 cm3 gaz incol, liq bleu, sld ;
liq : 1,269 –150,2 al ; s FeSO4 , CS2 liq : 1,330–90
oxyde de di-............................. N2O, protoxyde d’azote 44,01 1,977 0 g/L – 90,8 – 88,5 1300 cm3 56,725 cm3 s al, éth, H2SO4 gaz ou liq incol, cr cub ;
1,000 5
penta oxyde de di- .................. N2O5 , anhydride nitrique 108,01 1,64218 30 d 47 s d en HNO3 s chl blc, orth ou hex
tri oxyde ................................... NO3 62,00 ........................... d à temp ord ............................ ................ ................ s éth gaz brntr
20
per oxyde.................................. NO2 , dioxyde d’azote 46,01 1,449 4 20 – 11,20 21,2 sd ................ s alc, CS2 , chl sld incol, liq jn ou gaz br
sesqui oxyde............................ N2O3 76,01 1,4472 – 102 d 3,5 s d s éth, a, alc gaz rougt br, sld ou liq bleu
32
tri oxymonofluorure................ NO3F 81,06 liq : 1,507 –45,9 – 175 – 45,9 d ................ s acétn ; expl al, éth gaz incol, expl
sld : 1,951–193,2
penta sulfure de di- ................ N2S5 188,33 ........................... 10 à 11 d d d s CS2 , éth ; i bz, al cr gris
tétra sulfure de tétra- ............ N4S4 184,27 2,2418 d 178 ............................ ................ ................ s al, bz, CS2 cr jn ; 2,046
Ammoniac .................................. NH3 17,03 0,771 0 g/L – 77,7 – 33,35 89,9 7,4100 13,20 20 al ; s éth, solv org gaz incol, liq ; 0,817 –19 ;
(760 mm Hg) 1,32516,5
ammoniac-D3.......................... ND3 , ammoniac 20,05 ........................... – 74 – 30,9 ................ ................ ........................................... ...............................................
tri deutéré
Ammonium
20
acétate...................................... NH4C2H3O2 77,08 1,17 4 114 d 1484 d 7,8915 MeOH ; s al ; cr blc, hyg
p s acétn
arsénate d’- et de calcium
hexahydraté ............................. NH4CaAsO4 .6H2O 305,13 1,90515 d 140 ............................ 0,02 s s NH 4 Cl ; i NH 4OH incol, monocl
arsénate d’- et de magné-
sium hexahydraté ................... NH4MgAsO4 .6H2O 289,35 1,93215 d ............................ 0,03820 0,02480 s a ; i al incol, quad ; 1,608
arsénate de tri-trihydraté ...... (NH4)3AsO4 .3H2O 247,08 ........................... d, – NH3 ............................ ps ................ ........................................... cr orth
méta arsénite ........................... NH4 AsO2 124,96 ........................... ......................... ............................ ts d i al, acétn ; p s NH4OH pr orth, incol, hyg
azoture ......................................
NH4N3 60,06 1,346 160 subl 134 expl 20,1630 27,0410 1,0620 (80 % al) ; i éth, bz lam incol
benzène sulfonate .................. NH4C6H5SO3 175,20 1,342 d 271 à 275 ............................ 98 320 19 al fd ; i éth, bz orth
benzoate ................................... NH4C7H5O2 139,15 1,260 d 198 subl 160 19,614,5 83,3100 1,6325 al ; s glyc ; i éth incol, orth
penta borate d’-tétrahydraté . NH4B5O8 .4H2O, 272,14 ........................... ......................... ............................ 7,0318 ................ ........................................... ...............................................
décaborate d’-
tétra borate de di-tétrahydraté (NH4)2B4O7 .4H2O 263,37 ........................... d ............................ 7,2718 52,6890 p s acétn ; i al incol, quad
diborate d’-
bromate .................................... NH4BrO3 145,94 ........................... expl ............................ t s ts ........................................... incol, hex
________________________________________________________________________________________
Tableau 8 – Azote (suite)
Température Solubilité
Température
Densité d’ébullition Formes cristallines
Composition chimique Masse de fusion
ou décomposition [g (pour 100 cm 3 )]
Nom ou masse propriétés et indice
et synonymes moléculaire eau eau autres
volumique (oC) (oC) de réfraction
froide chaude solvants
di bromoiodure........................ NH4IBr2 304,75 ........................... 198 ............................ ts s s éth pr vert mét, hyg
Toute reproduction sans autorisation du Centre français d’exploitation du droit de copie est strictement interdite.
hexa bromoplatinate de di- ... (NH4 )2PtBr6 710,58 4,26524 d 145 ............................ 0,5920 0,36100 ........................................... br r, cub
hexa bromosélénate de di- ... (NH4)2SeBr6 594,46 3,326 ......................... ............................ d d p s éth r, cr oct
hexa bromostannate de di- ... (NH4)2SnBr6 634,19 3,50 d ............................ ts ................ ........................................... incol, cub
bromure ................................... NH4Br 97,95 2,429 subl 452 235, vd 9725 145,6100 1078 al ; s acétn éth, NH3 cub, coll hyg ; 1,71225
carbamate ............................... NH4NH2CO2 78,07 ........................... subl 60 ............................ ts d t s NH 4OH ; p s al ; incol orth
i acétn
carbamate
et hydrogénocarbonate ........ NH4NH2CO2 , NH4HCO3 , 157,13 ........................... subl ............................ 2515 6765 d al ; s glyc ; i acétn cr blc
© Techniques de l’Ingénieur, traité Constantes physico-chimiques
Référence Internet
chlorure de cuivre
et de-dihydraté ....................... (NH4Cl)2 .CuCl2 .2H2O 277,47 1,993 d 110 ............................ 33,80 99,380 s a, al ; p s NH3 bleu, quad ; 1,744 ; 1,724
chlorure d’- et de magné-
K120
sium hexahydraté................... NH4Cl.MgCl2 .6H2O 256,80 1,456 – 2H2O, 100 d 16,7 ................ d al incol, orth, déliq
chlorure d’- et de nickel
hexahydraté ............................ NH4Cl.NiCl2 .6H2O 291,18 1,654 ......................... ............................ t s ts ........................................... vert, monocl, déliq
K 120 − 15
Référence Internet
Température Solubilité
Température
Densité d’ébullition Formes cristallines
Composition chimique Masse de fusion
ou décomposition [g (pour 100 cm 3 )]
Nom ou masse propriétés et indice
K120
et synonymes moléculaire eau eau autres
volumique (oC) (oC) de réfraction
froide chaude solvants
hexa chlorure de tri-
et de rhodium hydraté ........... (NH4 )3RhCl 6 .H2O 387,75 ........................... – H2O, 140 ............................ s s p s al ; s NH4Cl dil aig orth r somb
Toute reproduction sans autorisation du Centre français d’exploitation du droit de copie est strictement interdite.
chromate de di- ...................... (NH4)2CrO4 152,07 1,9112 d 180 ............................ 40,530 d i al ; p s NH3 , acétn jn, monocl
chromate de di- et de
magnésium hexahydraté ...... (NH4)2CrO4 .MgCrO4 400,46 1,84 d ............................ t s ts ........................................... jn, monocl ; 1,636 ; 1,637 ;
.6H2O 1,653
di chromate de di-................... (NH4)2Cr2O7 252,06 2,1525 d 170 ............................ 30,815 8930 s al ; i acétn orng, monocl
citrate de tri- ........................... (NH4)3C6H5O7 243,22 ........................... d ............................ t s ................ i al, éth, acétn cr blc, déliq
20
cyanate .................................... NH4OCN 60,06 1,342 4 d 60 ............................ t s d p s al ; i éth cr blc
di cyanoaurate ........................ NH4Au(CN)2 267,04 ........................... d 100 ............................ t s ts s al ; i éth incol, cub
tétra cyanoaurate d’- hydraté NH4Au(CN)4 .H2O 337,09 ........................... d 200 ............................ t s ................ t s al ; i éth lam incol
34
et de phosphore .................... NH4PF6 163,00 2,180 4 d ................ s al, acétn ; d a chd incol, cub
penta fluorure d’uranyle
et de tri- ................................... (NH4)3UO2F5 419,14 3,186 subl ............................ s ................ ........................................... cr, quad ; 1,495
penta fluorure de di-
et d’antimoine ......................... (NH4)2SbF5 252,82 ........................... d, subl ............................ 108 ................ ........................................... incol. orth
tétra fluorure d’- et de bore .. NH4BF4 104,84 1,87115 subl ............................ 2516 97100 s NH 4OH blc, orth
formiate.................................... NH4CHO2 63,06 1,280 116 d 180 1020 53180 s al, éth, NH3 blc, monocl, déliq
tri hydrogéno para-
© Techniques de l’Ingénieur, traité Constantes physico-chimiques
per iodate de di- ..................... (NH4)2H3IO6 262,00 2,85 ......................... ............................ ................ ................ ...........................................
incol, orth
hydrogénodi acétate .............. (NH4)H(C2H3O2)2 137,14 ........................... 66 ............................ s ................ s al aig, incol, déliq
300
di hydrogénoarsénate ........... NH4H2AsO4 158,97 2,3119 d, – NH 3 ............................ 33,740 122,490 ...........................................
incol, quad ; 1,577 ; 1,522
hydrogénoarsénate de di- .... (NH4)2HAsO4 176,00 1,989 d ............................ s d i al incol, monocl, odeur NH3
hydrogénocarbonate............. NH4HCO3 , bicarbonate 79,06 1,58 107,5 (d 36 subl 11,90 d i al, acétn incol, orth ou monocl ;
d’- à 60) 1,423 ; 1,536 ; 1,555
hydrogénocitrate de di- ........ (NH4)2HC6H5O7 226,19 1,48 ......................... ............................ 100 ................ p s al gran ou pdre blc
hydrogéno -/- malate ............ NH4HC4H4O5 151,12 1,5 161 d 32,215,7 ................ ........................................... incol, orth
hydrogénooxalate hydraté ... NH4HC2O4 .H2O 125,08 1,556 – H2O, 170 ............................ s ................ i éth, bz incol, orth
di hydrogéno-orthophosphate NH4H2PO4 115,03 1,80319 190 ............................ 22,70 173,2100 i acétn incol, quad ; 1,525 ; 1,479
35
hydrogéno-orthophosphate
de di- ........................................ (NH4)2HPO4 132,06 1,619 d 155 d 57,510 106,070 i al, acétn, NH3 incol, monocl ; 1,52
di hydrogéno-orthophosphite NH4H2PO3 99,03 ........................... 123 d 145 1710 26031 i al incol, pr monocl
hydrogéno-d -saccharate ..... NH4HC6H8O8 227,17 ........................... ......................... ............................ 1,2215 24,35100 i al fd ; s al chd aig blc ou pr monocl
hydrogéno-sélénate .............. NH4HSeO4 162,00 2,162 d ............................ ................ ................ ........................................... orth
hydrogénophosphate d’-
et de sodium tétrahydraté .... NH4NaHPO4 .4H2O 209,07 1,574 d 97 ............................ ................ ................ ........................................... incol, monocl ; 1,439 ;
1,442 ; 1,469
hydrogéno sulfate .................. NH4HSO4 , bisulfate 115,10 1,78 146,9 d 100 ts p s al ; i acétn incol, orth ; 1,473
d’ammonium
hydrogénosulfite .................... NH4HSO3 , bisulfite 99,10 2,03 subl 150 ............................ 71,80 84,760 ........................................... pr orth, déliq
Référence Internet
iodate ....................................... NH4IO3 192,94 3,30921 d 150 ............................ 2,0615 14,5101 ........................................... incol, orth ou monocl
méta periodate ........................ NH4IO4 208,94 3,05618 expl ............................ 2,716 ................ ........................................... incol, quad
hexa iodoplatinate de di-....... (NH4)2PtI 6 992,59 4,61 ......................... ............................ ................ ................ i al n, cub
K120
iodure ....................................... NH4I 144,94 2,51425 subl 551 220 vd 154,20 250,3100 t s al, acétn, NH3 ; p s incol, cub, hyg ; 1,703 1
éth
K 120 − 17
iodure de cuivre
et d’-hydraté............................ NH4I.CuI.H2O 353,41 ........................... ......................... ............................ d d s NH4I lam orth
tri iodure................................... NH4I 3 398,75 3,749 d 175 ............................ s d d ........................................... br somb, orth
lactate ...................................... NH4C3H5O3 107,11 1,19 à 1,2115 ......................... ............................ ∞ ................ ∞ al liq jnt à incol
laurate d’- et acide (mélg) .... NH4C12H23O2 .C12H24O2 417,67 ........................... 75 d s s 4,87 al ; p s éth, acétn blc
PROPRIÉTÉS PHYSIQUES DES COMPOSÉS MINÉRAUX _________________________________________________________________________________________
K 120 − 18
Tableau 8 – Azote (suite)
Référence Internet
Température Solubilité
Température
Densité d’ébullition Formes cristallines
Composition chimique Masse de fusion
ou décomposition [g (pour 100 cm 3 )]
Nom ou masse propriétés et indice
K120
et synonymes moléculaire eau eau autres
volumique (oC) (oC) de réfraction
froide chaude solvants
per manganate d’-................... NH4MnO4 136,97 2,20810 d 110 ............................ 7,915 d ........................................... orth
25
Toute reproduction sans autorisation du Centre français d’exploitation du droit de copie est strictement interdite.
molybdate de di- ..................... (NH4)2MoO4 196,01 2,276 4 d ............................ s, d d s a ; i al, NH3 , acétn incol, pr monocl
hexa molybdate d’hexa-
et de tellure heptahydraté..... (NH4)6 TeMo 6O24 .7H2O 1 321,56 2,78 d 550 d s s ........................................... incol, orth
tétra molybdate de tri-
et de phosphore ...................... (NH4)3P (Mo 3O10)4 1 876,35 ........................... d ............................ p s ps s alc ; i al, HNO3 pdre jn
para molybdate
d’hexa-tétrahydraté................ (NH4)6Mo 7O24 .4H2O, 1 235,86 2,498 – H2O, 90 d 190 43 d i al ; s a, alc jnt - incol, monocl
acide molybdique (coml)
per molybdate
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d’hexa-hexahydraté ............... 3(NH4)2 .0,5MoO3 608,17 2,975 d 170 ............................ t s ts p s al pr monocl, jn clair
.2MoO4 .6H2O
myristate d’- et acide (mélg). NH4C14H27O2 .C14H28O2 473,78 ........................... 75 à 90 d ps ................ s al ; i éth sld blc
nitrate........................................ NH4NO 3 80,04 1,72525 169,6 21011 118,30 871100 3,820 al ; 17,120 MeOH incol, orth,
s acétn, NH3 ; i éth (monocl > 32,1o)
hexa nitrate de di- et de cérium (NH4)2Ce(NO3)6 548,23 ........................... ......................... ............................ 142,625 23290 s al ; p s HNO3 jn à r, monocl
hexa nitrate de di- et de cérium (NH4)2Ce(NO3)6 548,23 ........................... ......................... ............................ 14125 22780 s HNO3 , al orng, monocl
nitrate d’-
et de cérium tétrahydraté...... 2NH4NO3 .Ce(NO3)3 558,28 ........................... 74 ............................ 318,20 817,465 ........................................... monocl
.4H2O
36
nitrite ......................................... NH4NO2 64,04 1,69 60 à 70 expl 30 subl vd ts d s al dil ; i éth cr jnt à blc
oléate d’- et acide (mélg) ...... NH4C18H33O2 .C18H34O2 581,96 ........................... d 78 ............................ s s 8050 al ; 13,315 éth pdre blc
oxalate de di-hydraté ............. (NH4)2C2O4 .H2O 142,11 1,50 d ............................ 2,540 11,850 i NH3 incol, orth ; 1,439 ; 1,546 ;
1,594
di oxalate de titane
et de di-hydraté ....................... (NH4)2TiO(C2O4)2 .H2O 294,01 ........................... ......................... ............................ t s ................ ........................................... ...............................................
tri oxalate de tri- et de fer
trihydraté .................................. (NH4)3Fe(C2O4)3 .3H2O 428,07 1,78 d 165 ............................ 42,70 345100 ........................................... vert, monocl
per oxyborate d’- semihydraté NH4BO3 .1/2 H2O 85,85 ........................... d ............................ 1,5517,5 ................ i al cr blc
per oxychromate de tri-.......... (NH4)3CrO8 234,11 ........................... d 40 expl 50 ps d i al, éth ; p s NH3 ; br - r, cub
expl H2SO4
per oxydisulfate de di- ............ (NH4)2S2O8 228,19 1,982 d 120 ............................ 58,20 ts ........................................... incol, monocl ; 1,498 ;
1,502 ; 1,587
palmitate d’- et acide (mélg). NH4C16H31O2 .C16H32O2 529,89 ........................... > 100 d ps ................ 8,850 al ; 0,2313 éth masse savonneuse jnt ou
pdre jn
phosphate d’- et de magné-
sium hexahydraté ................... NH4MgPO4 .6H2O, 245,41 1,711 d ............................ 0,023 10 0,019 580 t s a dil ; i al incol, orth ; 1,495 ; 1,496 ;
guanite, struvite 1,504
phosphate d’- et de manga-
nèse hydraté ............................ NH4MnPO4 .H2O 185,96 ........................... ......................... ............................ 0,003 1 0,05 i al, sels de NH4 cr blc
hypo phosphate ....................... (NH4)2H2P2O6 196,04 ........................... 170 ............................ 725 25100 ........................................... cr incol
ortho phosphate de tri-
trihydraté .................................. (NH4)3PO4 .3H2O 203,13 ........................... ......................... ............................ 26,125 ................ p s NH4OH dil ; i NH3 , pr blc
acétn
phosphate d’- et de calcium
heptahydraté ........................... NH4CaPO4 .7H2O 279,20 ........................... d ............................ i d sa 1,56115
ortho phosphate d’-
et de cobalt hydraté (NH4)CoPO4 .H2O 189,96 ........................... ......................... ............................ i d sa pdre cr vlt
________________________________________________________________________________________
Tableau 8 – Azote (suite)
Température Solubilité
Température
Densité d’ébullition Formes cristallines
Composition chimique Masse de fusion
ou décomposition [g (pour 100 cm 3 )]
Nom ou masse propriétés et indice
et synonymes moléculaire eau eau autres
volumique (oC) (oC) de réfraction
froide chaude solvants
hypo phosphite........................ NH4H2PO2 83,03 1,634 200 d 240 s s s al, NH3 ; i acétn lam orth
Toute reproduction sans autorisation du Centre français d’exploitation du droit de copie est strictement interdite.
picramate ................................ NH4C6H4N3O5 216,15 ........................... ......................... ............................ s ................ ........................................... pdre cr brn rougt
picrate...................................... NH4C6H2N3O7 246,14 1,719 d expl 423 1,120 s p s al r ou jn, orth
propionate ............................... NH4C3H5O2 91,11 1,10825 45 ............................ ts ................ s al, a acét pr, déliq
per rhénate .............................. NH4ReO4 268,24 3,97 d d 6,120 32,3480 ........................................... blc, lam hex
salicylate ................................. NH4C7H5O3 155,15 ........................... ......................... subl 11125 ts 28,825 al incol, monocl
20
sélénate de di-........................ (NH4)2SeO4 179,03 2,194 4 d ........................... 1177 197100 i al, acétn, NH3 incol, monocl ; 1,561 ;
1,563 ; 1,585
20
© Techniques de l’Ingénieur, traité Constantes physico-chimiques
sélénate de di- et de magné- (NH4)2SeO4 .MgSeO4 454,40 2,058 4 ......................... ............................ p s ................ ........................................... pr incol monocl ; 1,507 ;
sium hexahydraté................... .6H2O 1,509 ; 1,517
séléniure de di-....................... (NH4)2Se 115,04 ........................... d ............................ s ................ ........................................... cr incol ou blc
stéarate et acide (mélg)........ NH4C18H35O2 .C18H36O2 586,00 ........................... d 110 ............................ t s ................ 0,325 al ; 0,1925 éth cr blc
0,0825 acétn
succinate de di-...................... (NH4)2 .C4H4O4 152,15 1,37 ......................... ............................ s ................ p s al cr incol
sulfamate................................. NH4NH2SO3 114,12 ........................... 125 d 160 166,610 35750 i al grandes lam, déliq
sulfate de di- ........................... (NH4)2SO4 , masca- 132,13 1,76950 d 235 ............................ 70,60 103,8100 i al, acétn, NH3 incol, orth ; 1,521 ; 1,523 ;
gnite (mn) 1,533
sulfate de di- et de nickel
hexahydraté ............................ (NH4)2SO4 .NiSO4 .6H2O, 394,97 1,923 ......................... ............................ 10,420 3080 i al ; s (NH4)2SO4 vert - bleu somb, monocl ;
37
Référence Internet
sulfate de fer et sélénate
20
de di-hexahydraté.................. (NH4)2SeO4 .FeSO4 439,03 2,191 4 ......................... ............................ ................ ................ ........................................... vert clair, monocl ; 1,522 6 :
.6H2O 1,526 0 ; 1,533 4
di sulfate d’aluminium et d’- . NH4Al (SO4)2 237,14 2,4520 ......................... ............................ s ................ s glyc ; i al incol, hex
K120
di sulfate d’aluminium
et d’-dodécahydraté .............. NH4Al(SO4)2 .12H2O, 453,32 1,64 93,5 – 10H2O, 120 1520 ts s a dil ; i al incol, cub ; 1,459
K 120 − 19
tschermigite (mn)
disulfate d’- et de chrome
dodécahydraté ....................... (NH4)Cr(SO4)2 .12H2O 478,33 1,72 94 ; – 9H2O, 100 ............................ 21,225 32,840 s al, a dil vert ou vlt, cub ; 1,484 2
di sulfate d’- et de fer
dodécahydraté ....................... NH4Fe(SO4)2 .12H2O 482,19 1,71 39 à 41 – 12H2O, 230 124,025 400100 i al ; s a dil vlt, cub oct ; 1,485 4
PROPRIÉTÉS PHYSIQUES DES COMPOSÉS MINÉRAUX _________________________________________________________________________________________
K 120 − 20
Tableau 8 – Azote (suite)
Référence Internet
Température Solubilité
Température
Densité d’ébullition Formes cristallines
Composition chimique Masse de fusion
ou décomposition [g (pour 100 cm 3 )]
Nom ou masse propriétés et indice
K120
et synonymes moléculaire eau eau autres
volumique (oC) (oC) de réfraction
froide chaude solvants
di sulfate d’- et d’iridium
dodécahydraté ....................... NH4Ir(SO4)2 .12H2O 618,56 ........................... ......................... 106 s ................ ........................................... cr r - jn
Toute reproduction sans autorisation du Centre français d’exploitation du droit de copie est strictement interdite.
dodécahydraté ....................... Ga(NH4)(SO4)2 .12H2O 496,07 1,777 ......................... ............................ 30,8425 ................ 0,008 7525 70 % EtOH cub ; 1,468
di sulfate de zinc et de di-
hexahydraté ............................ (NH4)2SO4 .ZnSO4 .6H2O 401,66 1,931 d ............................ 70 (anh) 4280 (anh) ........................................... blc monocl ; 1,489 ; 1,493 ;
1,499
sulfate de fer et de di- ........... (NH4)2SO4 .Fe2(SO4 )3 532,00 2,4922 d 420 ............................ 44,1525 ................ ........................................... blc, hex
sulfate de praséodyme
et de di-octahydraté .............. (NH4)2SO4 .Pr2(SO4)3 846,24 2,53116.3 – 8H2O, 170 ............................ p s ................ ........................................... cr
.8H2O
sulfite de di-hydraté............... (NH4)2SO3 .H2O 134,15 1,4125 d 60 à 70 subl 150 32,40 60,4100 p s al ; i acétn incol, monocl ; 1,515
sulfure de di-........................... (NH4)2S 68,14 ........................... d ............................ ts d s al ; t s NH3 cr jn - incol (> – 18 oC), hyg
38
penta sulfure de di- ................ (NH4)2S5 196,40 ........................... d 115 ............................ ts ................ s al ; i éth, CS2 pr jn
tartrate de di-.......................... (NH4)2C4H4O6 184,15 1,601 d ............................ 58,0115 81,1760 p s al incol, monocl, d ; α 1,55 ;
β 1,581
tellurate de di- ........................ (NH4)2TeO4 227,67 3,02424,5 d ............................ s s i al ; s a dil pdre blc
tétra thioantimoniate de tri-
tétrahydraté ............................ (NH4)3SbS4 .4H2O 376,17 ........................... d ............................ 71,2 0 d i al, éth pr jn
thiocarbamate ........................ NH4CS2NH2 110,19 ........................... d 50 ............................ ts ................ s al ; p s éth cr jn
tri thiocarbonate de di-.......... (NH4)2CS3 144,27 ........................... subl ............................ ts d p s al, éth cr jn, hyg
thiocyanate ............................. NH4SCN 76,12 1,305 149,6 d 170 1280 ts s al, acétn, NH3 incol, monocl, déliq
thiocyanate ............................. NH4SCN, ou rhodanate 76,12 1,305 149,6 d 170 1280 34760 t s al ; s MeOH, acétn ; cr monocl, à orth à 92 oC ;
i CHClO3 ≈ 1,685
di sulfite de di-semihydraté (NH4)2S2O6 .1/2 H2O 205,20 1,704 d 130 ............................ 1350 ts i al incol, monocl
thiosulfate de di- .................... (NH4)2S2O3 148,20 1,679 d 150 ............................ t s 103,3100 i al ; p s acétn incol, monocl, déliq
tétra tungstate de tri-
et de phosphore ..................... (NH4)3P(W3O10)4 2 931,27 ........................... ......................... ............................ p s ps ........................................... blc
valérate.................................... NH4C5H9O2 119,16 ........................... d ............................ s ................ s al, éth cr, incol ou blc
méta vanadate......................... NH4VO3 116,98 2,326 d 200 ............................ 0,5215 6,9596, d ........................................... cr jnt - blc ou incol
Hydrazine.................................... NH2NH2 32,05 1,00425 2,0 113,5 ts ................ s al liq incol ou cr blc ; 1,47022
azoture ..................................... N2H4 .HN3 75,07 ........................... 75,4 ............................ t s ts 1,223 al ; 6,123 MeOH ; pr blc, déliq ; 1,53 ; 1,76
i CS2 , bz
di chlorhydrate ........................ N2H4 .2HCl 104,97 1,42 198, – HCl d 200 27,2 32 ts p s al vitr incol, oct
chlorhydrate............................ N2H4 .HCl 68,51 ........................... 89 d 240 ts ................ t p s al ; t s NH3 liq aig blc
25
fluorogermanate..................... 2N2H4 .H2GeF6 252,69 2,40 25 ......................... ............................ s ................ ........................................... pr monocl ; 1,452 ; 1,460 ;
1,464
fluorosilicate ........................... N2H4 .H2SiF6 176,14 ........................... d 186 ............................ t s ................ p s al cr
formiate.................................... N2H4 .2CH2O2 124,10 ........................... 128 ............................ s ................ ........................................... ...............................................
hydrate..................................... N2H4 .H2O 50,06 1,0321 – 40 118,5740 ∞ ∞ s al ; i éth, chl liq fum incol ou cr cub ;
1,428 42
________________________________________________________________________________________
Tableau 8 – Azote (suite)
Température Solubilité
Température
Densité d’ébullition Formes cristallines
Composition chimique Masse de fusion
ou décomposition [g (pour 100 cm 3 )]
Nom ou masse propriétés et indice
et synonymes moléculaire eau eau autres
volumique (oC) (oC) de réfraction
froide chaude solvants
hydroiodure............................. N2H4 .HI, monoiodure 159,96 ........................... 124 à 126 ............................ s ................ ........................................... pr incol
Toute reproduction sans autorisation du Centre français d’exploitation du droit de copie est strictement interdite.
d’hydrazine
nitrate....................................... N2H4 .HNO3 95,06 ........................... α 70,71 ; subl 140 174,910 2 12760 p s al aig dimor incol (α, β)
β 62,09
di nitrate................................... N2H4 .2HNO3 158,07 ........................... 104 (chf ............................ t s d ........................................... cr incol
rapide) ; d 80
(chf lent)
oxalate de di- .......................... 2N2H4 .H2C2O4 154,13 ........................... 148 ............................ 20035 ................ 0,000 322 al ; i éth aig blc
per chlorate semihydraté ...... N2H4 .HClO4 .1/2H2O 141,51 1,939 137 d 145 d ................ s al ; i éth, bz, chl, CS2 expl
© Techniques de l’Ingénieur, traité Constantes physico-chimiques
hypo phosphate....................... N2H4 .2H2PO3 194,02 ........................... 152 ............................ ................ ................ ........................................... ...............................................
ortho phosphate ..................... N2H4 .H3PO4 130,04 ........................... 82 ............................ ts ................ ........................................... cr, hyg
ortho phosphite ....................... N2H4 .2H3PO3 196,04 ........................... 82 ............................ ................ ................ ........................................... ...............................................
ortho phosphite ....................... N2H4 .H3PO3 114,04 ........................... 36 ............................ ts ................ ........................................... ...............................................
picrate semihydraté............... N2H4 .HC6H2N3O7 270,16 ........................... 201,3 ............................ s s ........................................... ...............................................
.1/2H2O
sélénate ................................... N2H4 .H2SeO4 177,02 ........................... expl ............................ tps ts ........................................... pdre cr incol, inst
sulfate ...................................... N2H4 .H2SO4 130,12 1,37 254 d 3,41525 14,3980 i al incol, orth
sulfate ...................................... (N2H4)2 .H2SO4 162,16 ........................... 85 ............................ 202,225 554,460 i al cr incol, hyg
tartrate ..................................... (N2H4).C4H6O6 182,13 ........................... 182 à 183 ............................ 6,00 ................ ........................................... cr incol
39
Hydroxylamine .......................... NH2OH 33,03 1,204 33,05 56,5 s d s a, al, MeOH ; t p s éth, aig blc ou liq incol, déliq
chl, bz CS2
acétate..................................... NH2OH.C2H3CO2 92,07 ........................... 87 subl 90 ts ................ ........................................... cr incol
bromure ................................... NH2OH.HBr 113,94 2,35 224 ......................... ............................ t s ts i éth blc, monocl
fluorogermanate dihydraté... (NH2OH)2 .H2GeF6 .2H2O 290,69 2,22925 ......................... ............................ s ................ s al abs pr monocl ; 1,418 ; 1,438 ;
1,443
fluorosilicate dihydraté ......... (NH2OH)2 .H2SiF6 .2H2O 246,18 ........................... ......................... ............................ t s ................ i al éc
formiate.................................... NH2OH.HCO2 78,05 ........................... 76 d 80 ts d s al chd ; i éth aig incol
chlorhydrate............................ NH2OH.HCl 69,49 1,6717 151 d 8317 ts 4,4320 al ; 16,420 MeOH ; incol, monocl
s glyc ; i éth
Référence Internet
acide hypo - ............................. H 2 N 2 O2 62,03 ........................... expl ............................ s ................ ........................................... sld, blc
Nitrosyle
bromure ................................... NOBr 109,92 > 1,0 – 55,5 –2 d d s alc gaz br, liq br somb
K120
per chlorate hydraté .............. NOClO4 .H2O 147,47 2,169 d 100 ............................ d ................ expl al, éth orth, déliq
chlorure ................................... NOCl 65,46 gaz : 2,99 g/L ; – 64,5 – 5,5 d d s H2SO4 fum gaz jn, rougt - jn cr ou liq
K 120 − 21
Référence Internet
Température Solubilité
Température
Densité d’ébullition Formes cristallines
Composition chimique Masse de fusion
ou décomposition [g (pour 100 cm 3 )]
Nom ou masse propriétés et indice
K120
et synonymes moléculaire eau eau autres
volumique (oC) (oC) de réfraction
froide chaude solvants
Nitrosyle sulfurique
Toute reproduction sans autorisation du Centre français d’exploitation du droit de copie est strictement interdite.
acide......................................... NOHSO4 127,08 ........................... d 73,5 ............................ d ................ s H2SO4 incol, rhomb
anhydre.................................... (NOSO3)2O 236,14 ........................... 217 360 d ................ s H2SO4 quad
Nitryle
chlorure ................................... NO2Cl 81,46 gaz : 2,57 g/L ; < – 31 5 d ................ ........................................... gaz jn - br pa
liq : 1,3214
fluorure .................................... NO2F 65,00 2,90 g/L – 139 – 63,5 d ................ d al, éth, chl gaz ou soln incol
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Tableau 9 – Baryum
Température Solubilité
Température
Densité d’ébullition Formes cristallines
Composition chimique Masse de fusion
ou décomposition [g (pour 100 cm 3 )]
Nom ou masse propriétés et indice
et synonymes moléculaire eau eau autres
volumique (oC) (oC) de réfraction
froide chaude solvants
di acétate hydraté................. Ba(C2H3O2)2 .H2O 273,43 2,19 – H2O, 150 p s al incol, tricl ; 1,500 ; 1,517 ;
1,525
di amidure............................... Ba(NH2)2 169,38 .................... 280 ............................... d d i NH3 liq cr blc gris
diortho arsénate de tri- ........ Ba3(AsO4)2 689,83 5,10 1 605 ............................... 0,055 ................. s a, NH4Cl .................................................
di arséniure de tri- ................ Ba3As2 561,83 4,115 ............................ ............................... d ................. d Cl2 , F2 , Br2 br
di azoture ................................ Ba(N3)2 221,37 2,936 – N2 , 120 expl 17,317 ................. al abs 0,01716 ; i éth pr monocl
di azoture hydraté ................. Ba(N3)2 .H2O 239,39 .................... expl ............................... ts ts p s al ; i éth tricl ; 1,7
di benzoate dihydraté........... Ba(C7H5O2)2 .2H2O 415,59 .................... – 2H2O, 100 ............................... s ................. p s al incol, feuil nacré
hexa borure hydraté ............. BaB6 202,19 4,3616 2 270 ............................... i i s HNO3 ; i HCl n - mét cub
di bromate hydraté................ Ba(BrO3)2 .H2O 411,15 3,9918 d 260 ............................... 0,30 5,67100 i al ; s acétn incol, monocl
bromofluorure ....................... BaBr2 .BaF2 472,46 4,9618 ............................ ............................... d d i al ; s HCl conc, lam incol
HNO3 conc
bromoplatinate déca-
hydraté ................................... BaPtBr6 .10H2O 992,99 3,71 ............................ ............................... ................. ................. ......................................... monocl
di bromure .............................. BaBr2 297,14 4,78124 847 d 104,120 149100 t s al, MeOH cr incol ; 1,75
di bromure dihydraté ............ BaBr2 .2H2O 333,17 3,5824 880 (– H2O, 75) – 2H2O, 120 151 20 204100 t s MeOH, s al incol, monocl, 1,713 ; 1,727 ;
1,744
di butyrate dihydraté ............ Ba(C4H7O2)2 .2H2O 347,56 .................... ............................ ............................... 37,420 42,1280 ......................................... incol
carbonate (α) ........................ BaCO3 197,34 4,43 1 74090 atm d 0,00220 0,006100 s a, NH4 Cl ; i al blc, hex
carbonate (β)......................... BaCO3 197,34 .................... tr en α, 982 ............................... 0,002 218 0,006 5100 s a, NH4Cl ; i al .................................................
carbonate (γ) ......................... BaCO3 , withérite (mn) 197,34 4,43 tr en β, 811 d 1 450 0,002 218 0,006 5100 s a, NH4Cl ; i al blc, orth ; 1,529 ; 1,676 ; 1,677
di carbure ............................... BaC2 161,35 3,75 ............................ ............................... d en C2H2 ................. d a gris, quad
di chlorate hydraté................ Ba(ClO3)2 .H2O 322,25 3,18 414 (– H2O, 120) – 0,250 27,415 111,2100 p s al, acétn, HCl incol, monocl ; 1,562 2 ;
1,577 ; 1,635
di perchlorate ........................ Ba(ClO4)2 336,23 3,2 505 ............................... 198,525 562,3100 t s al incol, hex
di perchlorate trihydraté...... Ba(ClO4)2 .3H2O 390,28 2,74 d 400 ............................... 19833 s al 12462 incol, hex ; 1,533
________________________________________________________________________________________
Tableau 9 – Baryum (suite)
Température Solubilité
Température
Densité d’ébullition Formes cristallines
Composition chimique Masse de fusion
ou décomposition [g (pour 100 cm 3 )]
Nom ou masse propriétés et indice
et synonymes moléculaire eau eau autres
volumique (oC) (oC) de réfraction
froide chaude solvants
hypo chlorite dihydraté.......... Ba(ClO)2 .2H2O 276,27 .................... d ............................... ................. ................. ......................................... cr incol
Toute reproduction sans autorisation du Centre français d’exploitation du droit de copie est strictement interdite.
chlorofluorure......................... BaCl2 .BaF2 383,56 4,5118 ............................ ............................... d d i al ; s HCl conc, HNO3 incol, quad ; 1,640
chloroplatinate hexahydraté BaPtCl6 .6H2O 653,22 2,868 – 5H2O, 70 d s ................. d, a al ; i MeOH, éth jn - orng, monocl
chloroplatinite trihydraté ...... BaPtCl4 .3H2O 528,27 2,868 – 3H2O, 150 ............................... ts ................. s al pr r somb
di chlorure (α) ......................... BaCl2 208,24 3,85624 tr en cub, 962 1 560 37,526 59100 p s HCl, HNO3 ; t p s al incol, monocl, 1,730 3 ;
1,736 7 ; 1,742 0
di chlorure (β).......................... BaCl2 208,24 3,917 963 1 560 ................. ................. t p s al incol, cub
24
di chlorure dihydraté.............. BaCl2 .2H2O 244,27 3,097 4 – 2H2O, 113 35,720 ................. 58,7100 p s HCl, HNO3 , t p s al incol, monocl ; 1,629 ; 1,642 ;
1,658
© Techniques de l’Ingénieur, traité Constantes physico-chimiques
chromate ................................. BaCrO4 253,32 4,49815 ............................ ............................... 0,000 3416 0,000 4428 s a min jn, orth
bi chromate.............................. BaCr2O7 353,32 .................... ............................ ............................... ps ................. s H2SO4 conc chd r, monocl
bi chromate dihydraté............ BaCr2O7 .2H2O 389,35 .................... – 2H2O, 120 ............................... d ................. s soln CrO3 conc aig, jn - r éclatant
chromite................................... BaO.4Cr2O3 761,29 5,415 ............................ ............................... i i s a, carb fnd n - vert, hex
di citrate heptahydraté .......... Ba3(C6H5O7)2 .7H2O 916,30 .................... – 7H2O, 150 ............................... 0,040 618 0,057 225 p s al ; s HCl pdre blc
cyanoplatinite tétrahydraté.. BaPt(CN)4 .4H2O 508,54 (a ) 2,076 ; – 2H2O, 100 ............................... 316 25100 i al (a ) monocl, jn ; 1,670 4 ;
(b ) 2,085 (b ) vert, orth
di cyanure ................................ Ba(CN)2 189,37 .................... ............................ ............................... 8014 ................. 1814 al 70 % pdre cr blc
di éthylsulfate dihydraté ........ Ba(C2H5SO4)2 .2H2O 423,60 .................... ............................ ............................... s ................. p s al feuil brl blc
ferrocyanure hexahydraté.... Ba2Fe(CN)6 .6H2O 594,70 2,666 – H2O, 40 ............................... 0,1715 0,9100 i al jn, monocl
41
di fluorogallate de tri-hydraté Ba3(GaF6) 2.H2O 797,43 4,06 – 1/2H2O, 110 ; ............................... i ................. s HF cr blc
– 1/2H2O, 230
fluoroiodure............................. BaF2 .BaI 2 566,47 5,2113 ............................ ............................... d d i al ; s HCl conc HNO3 lam
conc
21
fluorosilicate ........................... BaSiF6 279,41 4,29 4 d 300 ............................... 0,02617 0,09100 i al ; p s a, NH4Cl aig orth
di fluorure ................................ BaF2 175,33 4,89 1 355 2 137 0,1225 ps s a, NH4Cl incol, cub ; 1,474 1
di formiate ................................ Ba(CHO2)2 227,37 3,21 d ............................... 27,760 39,7180 i al, éth incol, orth ; 1,573 ; 1,597 ;
1,636
di gluconate trihydraté........... Ba(C6H11O7)2 .3H2O 581,67 .................... – 3H2O, 100 ; ............................... 3,315,5 ................. i al pr ou feuil orth
d 120
di hydrogénosulfure tétra-
Référence Internet
Ba(OH)2
+ H2
di iodate.................................... Ba(IO3)2 487,14 4,998 d ............................... 0,0080 197100 s HNO3 , HCl monocl
4,65718
K120
di iodate hydraté ..................... Ba(IO3)2 .H2O 505,15 – H2O, 200 ............................... t p s ps s HNO3 , HCl ; i al, incol, monocl
acétn, H2SO4
25
di iodure.................................... BaI 2 391,14 5,15 4 740 ............................... 1700 ................. al 7720 cr incol
K 120 − 23
di iodure dihydraté.................. BaI 2 .2H2O 427,17 5,15 – H2O, 98,9 ; d 740 20015 269100 1,0715 al ; s acétn incol, orth, déliq
– 2H2O, 539
di iodure hexahydraté ............ BaI 2 .6H2O 499,23 .................... 25,7 ............................... 4100 ts t s al incol, hex
PROPRIÉTÉS PHYSIQUES DES COMPOSÉS MINÉRAUX _________________________________________________________________________________________
K 120 − 24
Tableau 9 – Baryum (suite)
Référence Internet
Température Solubilité
Température
Densité d’ébullition Formes cristallines
Composition chimique Masse de fusion
ou décomposition [g (pour 100 cm 3 )]
Nom ou masse propriétés et indice
K120
et synonymes moléculaire eau eau autres
volumique (oC) (oC) de réfraction
froide chaude solvants
di laurate .................................. Ba(C12H23O2)2 535,96 .................... 260 ............................... 0,00815,3 0,01150 0,00825 al ; 0,00625 éth cr feuil blc
0,88320 1,04480
Toute reproduction sans autorisation du Centre français d’exploitation du droit de copie est strictement interdite.
di nitrate ................................... Ba(NO3)2 , nitrobarite 261,34 3,2423 592 d 8,720 34,2100 i al ; p s a incol cub ; 1,572
di nitrite..................................... Ba(NO2)2 229,34 3,2323 d 217 ............................... 67,5 20 300100 p s al incol, hex
di nitrite hydraté...................... Ba(NO2)2 .H2O 247,36 3,17320 d 115 ............................... 6320 109,680 1,6 al ; t s HCl ; i acétn jnt - incol, hex
hypo nitrite tétrahydraté........ BaN2O2 .4H2O 269,40 2,74225 ............................ ............................... ................. ................. .........................................
pdre cr blc
25
di nitrure de tri- ....................... Ba3N2 440,00 4,783 4 ............................ 1 000, vd d d .........................................
br - jn
oxalate ..................................... BaC2O4 225,35 2,658 d 400 ............................... 0,009 318 0,022 8100 i al ; s NH4Cl, a cr
oxyde........................................ BaO 153,33 5,72 1 918 ≈ 2 000 3,4820 90,8100 s a dil, al ; i acétn, NH3 incol, cub, pdre jnt - blc ;
1,98
per oxyde.................................. BaO2 169,33 4,96 450 – O ; 800 tps d s a dil ; i acétn pdre gris - blc
per oxyde octahydraté........... BaO2 .8H2O 313,45 2,292 – 8H2O, 100 ............................... 0,168 d s a dil ; i al, éth, acétn incol, hex
42
di palmitate .............................. Ba(C16H31O2)2 648,17 .................... d ............................... 0,00415 0,00750 0,00816,5 al ; 0,00115 éth pdre cr blc
hypo phosphate....................... BaPO3 216,30 .................... ............................ ............................... p s ................. s al ; t p s a acét aig
ortho phosphate...................... BaHPO4 233,31 4,16515 d 410710 ............................... 0,01 à 0,02 ................. s a, NH4Cl blc, orth ; 1,635 ; 1,617
diortho phosphate................... Ba(H2PO4)2 331,30 2,9 4 ............................ ............................... d d sa tricl
diortho phosphate de tri-....... Ba3(PO4)2 601,93 4,116 ............................ ............................... i i sa blc, cub
pyro phosphate de di- ............ Ba2P4O7 448,55 3,920 ............................ ............................... 0,01 ps s a, sels de NH4 blc, orth
17
dihypo phosphite hydraté...... Ba(H2PO2)2 .H2O 285,32 2,90 4 d 100 à 150 ............................... 3015 33100 i al blc, monocl
propionate hydraté ................ Ba(C3H5O2)2 .H2O 301,49 .................... d 300 ............................... 480 67,980 0,08 al orth ; β 1,518
salicylate hydraté................... Ba(C7H9O3)2 .H2O 437,64 .................... ............................ ............................... s ................. ......................................... aig blc
sélénate ................................... BaSeO4 280,29 4,75 d ............................... 0,011 8 0,138100 s HCl ; i HNO3 blc, orth
séléniure.................................. BaSe 216,29 5,02 ............................ ............................... d d d HCl blc, cub, disque ; 2,268
méta silicate ............................ BaSiO3 213,41 4,399 1 604 ............................... i d s HCl incol, orth ; 1,673 ; 1,674 ;
1,678
méta silicate hexahydraté..... BaSiO3 .6H2O 351,51 2,59 ............................ ............................... 0,17 d ......................................... orth ; 1,542 ; 1,548 ;1,548
di stéarate ................................ Ba(C18H35O2)2 704,28 .................... ............................ ............................... 0,00415 0,00650 0,00516,5 al, 0,00825 al, pdre blc
0,00125 éth
succinate................................. BaC4H4O4 253,40 .................... ............................ ............................... 0,4210 0,23780 p s al pdre blc
sulfate ...................................... BaSO4 , barite (mn) 233,39 4,5015 1 580 tr 1 149, monocl 0,000 22218 0,000 33650 0,006 s HCl 3 % ; p s blc, orth, (monocl) ; 1,637 ;
0,000 24625 0,000 413100 H2SO4 1,638 ; 1,649
peroxydi sulfate tétrahydraté BaS2O8 .4H2O 401,51 .................... d ............................... 52,20 d d al blc, monocl
sulfite........................................ BaSO3 217,39 .................... d ............................... 0,0220 0,00280 t s HCl incol, cub (hex)
sulfure ...................................... BaS 169,39 4,2515 1 200 ............................... d d i al incol, cub ; 2,155
tétra sulfure hydraté............... BaS4 .H2O 283,59 2,988 d 300 ............................... 4115 ts i al, CS2 r ou jn, orth
tri sulfure.................................. BaS3 233,51 .................... d 554 ............................... s s ......................................... cr vert - jn
________________________________________________________________________________________
Tableau 9 – Baryum (suite)
Température Solubilité
Température
Densité d’ébullition Formes cristallines
Composition chimique Masse de fusion
ou décomposition [g (pour 100 cm 3 )]
Nom ou masse propriétés et indice
et synonymes moléculaire eau eau autres
volumique (oC) (oC) de réfraction
froide chaude solvants
tartrate hydraté ...................... BaC4H4O6 .H2O 303,42 2,98020,8 ............................ ............................... 0,02618 0,05880 0,03218 al cr blc
Toute reproduction sans autorisation du Centre français d’exploitation du droit de copie est strictement interdite.
tellurate trihydraté ................. BaTeO4 .3H2O 382,97 4,2200 d > 200 ............................... ps ps s HCl, HNO3 volumineux, blc
tellurure ................................... BaTe 264,93 5,13 ............................ ............................... ................. ................... da blc - jn, cub, disque ; 2,440
thiocarbonate ......................... BaCS3 245,52 .................... d ............................... 1,080 d i al jn, hex
di thionate dihydraté.............. Ba(SO3)2 .2H2O 333,48 4,53613,5 d 120 ............................... 24,7518 90,9100 p s al incol, orth ou monocl ;
1,586 ; 1,595 ; 1,607
di thiocyanate dihydraté ....... Ba(SCN)2 .2H2O 289,52 2,28618 – H2O, 160 ............................... 4,320 s 3520 al aig, déliq
thiosulfate................................ BaS2O3 249,45 .................... d 220 ............................... 0,2 ................... ......................................... blc, orth
thiosulfate hydraté................. BaS2O3 .H2O 267,46 3,518 d 100 ............................... 0,20820 ................... i al blc, orth
© Techniques de l’Ingénieur, traité Constantes physico-chimiques
titanate..................................... BaTiO3 233,21 quad 6,017 ; ............................ ............................... ................. ................... ......................................... quad et hex ; 2,40
hex 5,806
tungstate.................................. BaWO4 385,18 5,04 ............................ ............................... p s ps da incol, quad
pyro vanadate.......................... Ba2V2O 7 488,54 .................... 863 ............................... ................. ................... ......................................... cr blc
Tableau 10 – Béryllium
Température Solubilité
Température
Densité d’ébullition Formes cristallines
de fusion [g (pour 100 cm 3 )]
43
Béryllium .................................... Be, glucinum 9,012 18 1,8520 1 278 ± 5 2 9705 i p s, d s a dil, alc ; i Hg mét gris
di acétate................................ Be(C2H3O2)2 127,10 .................... d 300 ............................... i ................. i al, éth, CCl4 lam incol
aluminate ............................... BeAl2O4 , chrysobéryl 126,97 3,76 1 870 ............................... ................. ................. i a orth ; 1,747 ; 1,748 ; 1,757
(mn) ..
di benzènesulfonate ............. Be(C6H5O3S)2 323,34 .................... ............................ ............................... t s ts t s al, acétn, a acét ; monocl
i éth, bz, CS2 , CCl4
di bromure .............................. BeBr2 168,83 3,46525 490 ± 10 subl 520 s ts s al, éth ; i bz ; 18,56 pyr aig blc, déliq
di hydroxysilicate d’alumi-
Référence Internet
nium et de-............................. Be2Al2(SiO4)2 .(OH)2 , 290,17 3,1 ............................ ............................... ................. ................. ......................................... monocl ; 1,652 ; 1,655 ; 1,671
euclase (mn)
hydroxyorthoborate de di-.. Be2(OH)BO3 , 93,84 2,35 ............................ ............................... ................. ................. ......................................... orth ; 1,560 ; 1,591 ; 1,631
hambergite (mn)
K120
di hydroxodisilicate Be4Si2O7(OH)2 , 238,23 2,6 ............................ ............................... ................. ................. ......................................... orth ; 1,591 ; 1,605 ; 1,604
de tétra-.................................. bertrandite (mn)
K 120 − 25
di hydrure ............................... BeH2 11,03 .................... d 125 ............................... d d i éth, tol cr blc
di iodure .................................. BeI 2 262,82 4,32525 510 ± 10 590 d d s al. éth, CS2 aig incol
PROPRIÉTÉS PHYSIQUES DES COMPOSÉS MINÉRAUX _________________________________________________________________________________________
K 120 − 26
Tableau 10 – Béryllium (suite)
Référence Internet
Température Solubilité
Température
Densité d’ébullition Formes cristallines
Composition chimique Masse de fusion
ou décomposition [g (pour 100 cm 3 )]
Nom ou masse propriétés et indice
K120
et synonymes moléculaire eau eau autres
volumique (oC) (oC) de réfraction
froide chaude solvants
di nitrate trihydraté ............... Be(NO2)2 .3H2O 187,07 1,557 60 142 ts ts t s al cr jn - blc, déliq
.................... 2 200 ± 100
Toute reproduction sans autorisation du Centre français d’exploitation du droit de copie est strictement interdite.
oxyhexa propionate .............. Be4O(C3H5O2)6 490,43 .................... 120 ............................... ................. ................. ......................................... .................................................
di -2,4-pentanedione............. Be(C5H7O2)2 , acétyl- 207,23 1,1684 108 270 ps d s al, éth, a blc, monocl
acétonate de béryllium
diortho phosphate de
tri-trihydraté .......................... Be3(PO4)2 .3H2O 271,03 .................... – H2O, 100 ............................... s s s a acét .................................................
sélénate tétrahydraté .......... BeSeO4 .4H2O 224,03 2,03 – 2H2O, 100 ; ............................... 56,725 s ......................................... incol orth ; 1,466 ; 1,501 ;
– 4H2O, 300 1,503
ortho silicate de di-............... Be2SiO4 , phénazite (mn) 110,11 3,0 ............................ ............................... ................. ................. i a tricl ; incol ; 1,654 ; 1,670
silicate d’aluminium et de-.. Be3Al2(SiO3)6 , 537,51 2,66 1 410 ± 100 ............................... ................. ................. i a trans, hex, incol ; 1,580 ;
beryl (mn) 1,547
44
di stéarate .............................. Be(C13H35O2)2 575,96 .................... 45 ............................... i i i al ; s éth, CCl4 blc, cireux
sulfate..................................... BeSO4 105,07 2,443 d 550 à 600 ............................... i d en ......................................... .................................................
BeSO4
.4H2O
sulfate tétrahydraté.............. BeSO4 .4H2O 177,13 1,713 10,5 – 2H2O, 100 – 4H2O, 400 42,5 25 100100 p s H2SO4 conc ; i al incol, quad ; 1,472 ; 1,440
sulfure..................................... BeS 41,07 2,36 ............................ ............................... d d ......................................... régu
Tableau 11 – Bismuth
Température Solubilité
Température
Densité d’ébullition Formes cristallines
Composition chimique Masse de fusion
ou décomposition [g (pour 100 cm 3 )]
Nom ou masse propriétés et indice
et synonymes moléculaire eau eau autres
volumique (oC) (oC) de réfraction
froide chaude solvants
acide bismuthique .................... HBiO3 257,99 5,75 – H2O, 120 – 2O, 357 i i s a, KOH r
Bismuth....................................... Bi 208,980 4 9,80 271,3 1 500 ± 5700 i i s H2SO4 chd, HNO3 , eau blc - ar orth, ou mét rougt
rég ; p s HCl chd
tri acétate ................................ Bi(C2H3O2)3 386,11 .................... d ............................... i i s a acét cr blc
ortho arsénate......................... BiAsO4 347,90 7,14 ............................ ............................... i i p s HNO3 conc chd blc, monocl ; 2,14 ; 2,15 ; 2,18
tri benzoate.............................. Bi(C7H5O2)3 572,33 .................... ............................ ............................... ................. ................. s a ; i éth pdre blc
25
tri bromure............................... BiBr3 448,69 5,72 4 218 453 d en d i al ; s HCl, HBr, éth ; pdre cr jn, déliq
BiOBr t s NH3 liq
tétra chlorure........................... BiCl4 350,79 .................... 226 ............................... ................. ................. ........................................... cr incol
25
tri chlorure............................... BiCl3 315,34 4,75 4 230 à 232 447 d en BiOCl d s a, al, éth, acétn cr blc, déliq
citrate....................................... BiC6H5O7 398,08 3,458 d ............................... p s ps p s al : s NH4OH cr blc
________________________________________________________________________________________
Tableau 11 – Bismuth (suite)
Température Solubilité
Température
Densité d’ébullition Formes cristallines
Composition chimique Masse de fusion
ou décomposition [g (pour 100 cm 3 )]
Nom ou masse propriétés et indice
et synonymes moléculaire eau eau autres
volumique (oC) (oC) de réfraction
froide chaude solvants
tri fluorure................................ BiF3 265,98 5,3220 727 ............................... i ................. s a inorg ; i NH3 liq, al cr gris, cub ; 1,74
Toute reproduction sans autorisation du Centre français d’exploitation du droit de copie est strictement interdite.
tri hydroxyde ........................... Bi(OH)3 (appr) 260,00 4,36 – H2O, 100 ; 1,5 H2O, 400 0,000 14 d s a ; i ou p s alc conc pdre amor blc
d 415
di hydroxygallate..................... Bi(OH)2C7H5O5 (appr) 412,11 .................... d ............................... i .................i al, éth jn, amor
tri iodate................................... Bi(IO3)3 733,69 .................... ............................ ............................... i .................i HNO3 blc
di iodure.................................... BiI 2 462,79 .................... d 400 subl vd s .................s al, MeOH aig r, orth
tri iodure................................... BiI 3 589,69 5,77815 408 ≈ 500 i d 3,520 al ; i a ; p s NH3 ; rougt, hex
s HCl, HI
tri-dl -lactate heptahydraté .. Bi(C6H9O6).7H2O 512,22 .................... ............................ ............................... 14,425 ................. i al aig, pr
tri molybdate ........................... Bi(MoO4)3 897,77 6,07 643 ............................... ................. ................. t s a aig quad blc - jn
© Techniques de l’Ingénieur, traité Constantes physico-chimiques
tri nitrate pentahydraté ......... Bi(NO3)3 .5H2O 485,07 2,83 d 30 – 5H2O, 80 d d t s HNO3 ; s a, glyc ; i al, incol, tricl, p hyg
4210 acétn
di oxycarbonate de di- ........... Bi2O2CO3 , oxycarbo- 509,97 6,86 ............................ d i i sa pdre blc
nate de bismuth
di oxychromate........................ (BiO)2 .Cr2O7 665,94 .................... ............................ ............................... i i s a ; i alc cr jn ou r
tri oxalate de di-hepta-
hydraté..................................... Bi2(C2O4)3 .7H2O 808,13 .................... – 6H2O, ≈ 130 ............................... d ................. s a inorg ; i al, éth pdre blc
oxyde........................................ BiO 224,97 7,1519 d ≈ 180 (Bi2O3) ............................... pd d d a dil ; s KOH dil pdre gris - somb
penta oxyde de di- .................. Bi2O5 497,96 5,10 – O, 150 – 2O ; 357 i i s KOH r somb ou br
tétra oxyde de di-dihydraté... Bi2O4 .2H2O 517,99 5,6 – H2O, 110 – 2H2O, 180 i i sa pdre br
sesqui oxyde............................ Bi2O3 465,96 8,9 825 ± 3 1 890 (?) i i sa jn, orth
45
Référence Internet
sesqui sulfure .......................... Bi2S3 , bismuthinite, 514,15 7,39 d 685 ............................... 0,000 01818 ................. s HNO3 ; i al dil n - br, orth ; 1,340 ; 1,456 ;
bismuthglance 1,459
25
tri tartrate de di-hexahydraté Bi2(C4H4O6)3 .6H2O 970,27 2,595 5 – 3H2O, 105 ............................... i i s a, alc ; i al pdre blc
............................ ............................... ................. ................. ........................................... biaxial ; β : 2,09
K120
tellurate de di-dihydraté ....... Bi2TeO6 .2H2O, monta- 677,59 3,79
nite
20
tri tellurure de di-.................... Bi2Te3 ; tétradymite 800,76 7,7 4 573 ............................... ................. ................. d HNO3 gris, rhomb
K 120 − 27
(mn)
vanadate sesquioxyde .......... Bi2O3 .V2O5 , puchérite 647,84 6,2525 ............................ ............................... ................. ................. ........................................... vert - r, orth ; 2,41 ; 2,50 ; 2,51
(mn)
PROPRIÉTÉS PHYSIQUES DES COMPOSÉS MINÉRAUX _________________________________________________________________________________________
K 120 − 28
Tableau 12 – Bore
Référence Internet
Température Solubilité
Température
Densité d’ébullition Formes cristallines
Composition chimique Masse de fusion
ou décomposition [g (pour 100 cm 3 )]
Nom ou masse propriétés et indice
K120
et synonymes moléculaire eau eau autres
volumique (oC) (oC) de réfraction
froide chaude solvants
acide métaborique.................... HBO2 43,82 2,486 236 ± 1 ............................... t p s ps ........................................... cr blc, cub ; 1,619
1,43515 169 ± 1, 6,3530 27,6100 2820 glyc ; 0,007 8 éth ;
Toute reproduction sans autorisation du Centre français d’exploitation du droit de copie est strictement interdite.
acide orthoborique ................... H3BO3 , acide boracique 61,83 – 1,5 H2O, 300 incol, tricl ; 1,337 ; 1,461 ;
tr en HBO2 5,56 al ; 20,2025 MeOH ; 1,462
1,9225 NH3 liq ; p s acétn
acide tétraborique .................... H2B4O7 , acide 157,26 .................... ............................ ............................... s s s al vitr ou pdre blc
pyroborique
acide fluoborique...................... HBF4 87,81 .................... ............................ d 130 ∞ ∞ s al liq incol
acide borotungstique hydraté H5BW12H40 .30H2O 3 402,48 3 45 à 51 ............................... s ................. s al, éth quad, cr
Borazole...................................... B3N3H6 80,50 1– 65 ; – 58 55 pd d ........................................... liq incol
0,861 46
© Techniques de l’Ingénieur, traité Constantes physico-chimiques
Bore ............................................. B 10,811 2,34 ; 2 300 2 550 i i t p s HNO3 jn monocl ou pdre amor br
2,37 amor
arsénate................................... BAsO4 149,73 3,64 subl ≈ 700 ............................... tps 1,4100 i al ; s a inorg cr blc quad ; 1,681 ; 1,690
184
tri bromure............................... BBr3 250,54 2,643 1 4 – 46 91,3 ± 0,25 d ................. s al, CCl4 liq fum incol ; 1,531 2
iododibromure ........................ BBr2I 297,53 .................... ............................ 125 d d ........................................... liq incol
di iodobromure ........................ BBrI 2 344,53 .................... ............................ 180 d d ........................................... liq incol
bromopentahydrure de di-.... B2H5Br 106,67 .................... – 104 ≈ 10 hydl ................. ........................................... gaz incol
en HBO2 ,
HBr + H2
carbure de tétra-.................... B4C 55,26 2,52 2 350 > 3 500 i i i a ; s alc fnd n, rhomb
46
11
tri chlorure............................... BCl3 117,17 1,349 4 – 107,3 12,5 ................. d en HCl d al liq fum incol ; 1,419 55,7
+ H2BO3 raie α H2
tri fluorure................................ BF3 67,81 2,99 g/L – 126,7 – 99,9 106 d d al ; s H2SO4 conc gaz incol
(762 mm)
20
tri fluorure dihydraté.............. BF3 .2H2O 103,84 1,631 6 4 6 ............................... d d s éth liq incol ; 1,314 98
déca hydrure de tétra ............ B4H10 , dihydrotétra- 53,32 0,56–25 – 120,8 16 p s, d ................. s bz ; d al gaz incol tox
borane, borobutane
déca hydrure d’hexa-............. B6H10 , hexaborane 74,94 0,690 – 65 072 d ................. ........................................... liq incol
hexa hydrure de di- ................ B2H6 , diborane, 27,67 liq : 0,447 –11 – 165,5 – 92,5 p s, d en ................. d 1,6o al ; s NH4OH, gaz incol
boroéthane sld : H3BO3 +H2 H2SO4 conc
0,577 –183
nona hydrure de penta- ......... B5H 9 , pentaborane 63,12 0,660 – 46,82 58,4 d ................. ........................................... liq incol
tétradéca hydrure de déca-.. B10H14 , décaborane 122,21 0,9425 99,5 213 ps d t s CS2 ; s al, éth, bz cr blc
tri iodure................................... BI 3 391,52 3,3550 49,9 210 d d d al ; t s CS2 , bz, CCl4 lam incol
nitrure....................................... BN 24,82 2,25 subl ≈ 3 000 ............................... i pd p s a chd blc, hex
sesqui oxyde............................ B 2 O3 69,62 2,46 ± 0,01 450 ± 2 ≈ 1 860 ps s ........................................... cr orth ; 1,64 ; 1,61
sesqui oxyde............................ B2O3 , verre oxyde 69,62 1,812 254 ≈ 450 ............................... 1,10 15,7100 s al, a incol, vitr ; 1,485
phosphure ............................... BP 41,78 .................... inflam 200 ............................... i i i tous solv pdre marron
tri séléniure de di- .................. B2Se3 258,50 .................... ............................ ............................... d d ........................................... pdre gris - jn
siliciure d’hexa-...................... B6Si 92,95 2,47 ............................ ............................... i ................. s HNO3 ; d H2SO4 , i KOH cr n
siliciure de tri-......................... B3Si 60,52 2,52 ............................ ............................... i ................. p s HNO3 ; d H2SO4 , orth, n
KOH
penta sulfure de di- ................ B2S5 181,92 1,85 390 ............................... d d d al incol, quad
tri sulfure de di- ...................... B2S3 117,80 1,55 310 ............................... d ................. p s PCl3 , SCl2 , d al cr blc ou vitr
Borinoaminoborine................... B2H7N 42,68 .................... – 66,5 76,2 ................. ................. s liq incol
(0)
(0)
(0)
________________________________________________________________________________________
Tableau 13 – Brome
Température Solubilité
Température
Densité d’ébullition Formes cristallines
Composition chimique Masse de fusion
ou décomposition [g (pour 100 cm 3 )]
Nom ou masse propriétés et indice
et synonymes moléculaire eau eau autres
volumique (oC) (oC) de réfraction
froide chaude solvants
acide bromique ......................... HBrO3 128,91 .................... d 100 ............................... t s d ....................................... connu en soln seulement,
Toute reproduction sans autorisation du Centre français d’exploitation du droit de copie est strictement interdite.
incol ou jnt
acide bromaurique ................... H AuBr4 .5H2O 607,67 .................... 27 ............................... t s ................. s al cr br - r
acide hypo bromeux ................. H BrO 96,91 .................... 40 (vd) ............................... s sd s al, éth, chl connu seulement en soln,
jn - incol
acide bromoplatinique............. H2PtBr6 .9H2O 838,66 .................... d – 100 ............................... t s ts ....................................... r, monocl, déliq
Brome .......................................... Br2 159,808 2,92859, – 7,2 58,78 4,170, 3,5250 t s al, éth, chl, CS2 liq r somb ; 1,661
3,11920 3,5820
di -décahydraté....................... Br2 .10H2O 339,96 1,49 d 6,8 ............................... s ................. ....................................... oct, r
© Techniques de l’Ingénieur, traité Constantes physico-chimiques
azoture ..................................... BrN3 , bromoazoture 121,92 .................... ≈ 45 expl .................. ................. s éth, KI ; p s bz, lgr cr, liq r
chlorure ................................... BrCl 115,36 .................... ≈ – 66, d 10 ≈5 sd ................. s éth, CS2 liq incol - r ou gaz
fluorure .................................... BrF 98,91 .................... d – 33 – 20 .................. ................. ....................................... gaz br - r
penta fluorure.......................... BrF5 174,90 2,46625 – 61,3 40,5 d d ....................................... liq incol
tri fluorure................................ BrF3 136,90 2,49135 (– 2) 8,8 135 d viol en ................. d alc liq jn - gris - incol
O2 , HOBr,
HF, HBrO3
di oxyde .................................... BrO2 111,91 .................... d 0 ............................... .................. ................. ....................................... jn clair
hémi oxyde............................... Br2O 175,81 .................... – 17 à – 18 ............................... .................. ................. s, d CCl4 br somb
octa oxyde de tri-.................... Br3O8 ou (Br3O8 )n 367,71 .................... stable à – 40 ............................... .................. ................. ....................................... blc
47
Tableau 14 – Cadmium
Température Solubilité
Température
Densité d’ébullition Formes cristallines
Composition chimique Masse de fusion
ou décomposition [g (pour 100 cm3 )]
Nom ou masse propriétés et indice
et synonymes moléculaire eau eau autres
volumique (oC) (oC) de réfraction
froide chaude solvants
Cadmium ..................................... Cd 112,41 8,642 320,9 765 i i s a, NH4NO3 , H2SO4 chd mét malléable blc - ar, hex
Référence Internet
di benzoate dihydraté............. Cd(C2H3O2)2 .2H2O 390,67 .................... ............................ ............................... 3,3420 ................. p s al ..................................................
di borate hydraté..................... Cd(BO3)2 .H2O 248,04 3,758 d ............................... 12517 ................. i al blc orth
borotungstate
K120
de penta-hydraté.................... Cd5(BW12O40).18H2O 6 600,30 .................... 75 ............................... 1 25019 ts ......................................... tricl, jn
di bromure................................ CdBr2 272,22 5,19225 567 863 5710 162104 26, 615 al ; 0,415 éth ; cr jn
K 120 − 29
Référence Internet
Température Solubilité
Température
Densité d’ébullition Formes cristallines
Composition chimique Masse de fusion
ou décomposition [g (pour 100 cm3 )]
Nom ou masse propriétés et indice
K120
et synonymes moléculaire eau eau autres
volumique (oC) (oC) de réfraction
froide chaude solvants
carbonate ................................ CdCO3 172,42 4,2584 d < 500 ............................... i i s a, KCN, sels de NH4 ; blc, rhomb
i NH3
Toute reproduction sans autorisation du Centre français d’exploitation du droit de copie est strictement interdite.
di chlorate dihydraté .............. Cd(ClO3)2 .2H2O 315,34 2,2818 80 ............................... 2980 48765 s al, a, acétn pr incol, déliq
di chloroacétate dihydraté.... Cd(C2HCl2O2).2H2O 386,29 2,13215 ............................ ............................... ................. ................. ......................................... aig
di-mono chloroacétate
hexahydraté- .......................... Cd(C2H2ClO2)2 .6H2O 407,48 1,94225 ............................ ............................... ................. ................. ......................................... ..................................................
di-tri chloroacétate hydraté . Cd(C2Cl3O2)2 .1,5 H2O 464,19 2,09325 ............................ ............................... ................. ................. ......................................... orth
chloroplatinate trihydraté..... CdPtCl6 .3H2O 574,25 2,882 – H2O, 170, d ............................... s s ......................................... aig jn rhomb
di chlorure................................ CdCl2 183,32 4,04725 568 960 14020 150100 1,5215 al ; hex, incol
© Techniques de l’Ingénieur, traité Constantes physico-chimiques
1,715,5 MeOH ;
i acétn, éth
di chlorure hydraté ................. CdCl2 .2,5H2O 228,34 3,327 tr 34 ............................... 16820 180100 2,0515 MeOH ; p s al monocl, incol ; 1,651 3
chlorure d’ammonium et de- CdCl2 .NH4Cl 236,81 2,93 289 ............................... 33,4516 43,9963,8 s al, MeOH aig incol, orth
chromite................................... CdCr2O4 280,40 5,7917 ............................ ............................... i i ia cub, vert à n
di cyanure ................................ Cd(CN)2 164,45 .................... d > 200 ............................... 1,715 s s a, KCN, NH4OH ; i al cr
cyanure de- et de dipotas-
sium .......................................... Cd(CN)2 .2KCN 294,68 1,847 ............................ ............................... 33,3 100 i al incol, brl, oct
ferrocyanure de di-hydraté .. Cd2Fe(CN)6 . x H2O .................... .................... ............................ ............................... i i s HCl ..................................................
fluorosilicate hexahydraté.... CdSiF6 .6H2O 362,58 .................... ............................ ............................... s s s 50 % al hex, incol
48
di fluorure ................................ CdF2 150,41 6,64 1 100 1 758 4,3525 ................. s a, HF ; i al, NH3 cub, blc, 1,56
di formiate dihydraté.............. Cd(CHO2)2 .2H2O 238,47 2,44 d ............................... ts ................. ......................................... monocl
fumarate .................................. Cd(C4H2O4) 226,47 .................... ............................ ............................... 0,930 ................. ......................................... ..................................................
15
hydrogénoarsénate hydraté. CdHAsO4 .H2O 270,35 4,164 4 > 120 ............................... ................. ................. ......................................... ..................................................
bis (di hydrogénophosphate) 15
dihydraté.................................. Cd(H2PO4)2 .2H2O 342,42 2,74 4 d 100 ............................... ................. ................. i al, éth ; s HCl incol, tricl
di hydroxyde ............................ Cd(OH)2 146,42 4,7915 d 300 ............................... 0,000 2625 ................. s a, sels de NH4 ; i alc blc, rhomb ou amor
di iodate.................................... Cd(IO3)2 462,22 6,43 d ............................... s ................. s HNO3 , NH4OH cr blc
30
di iodure.................................... CdI2 366,22 5,670 4 387 796 86,225 125100 110,520 al ; 4125 acétn ; pdre jn à vert
p s NH3 ; 206,725 MeOH
di lactate................................... Cd(C2H5O3)2 290,55 .................... ............................ ............................... 10 12,5 i al aig
maléate dihydraté .................. Cd(C4H2O4).2H2O 262,50 .................... ............................ ............................... 0,6630 ................. ......................................... ..................................................
diper manganate hexa-
hydraté..................................... Cd(MnO4)2 .6H2O 458,37 2,81 d 95 ............................... t s ts ......................................... ..................................................
molybdate................................ CdMoO4 272,35 5,347 ............................ ............................... p s ................. s a, NH4OH, KCN lam jn
di nitrate ................................... Cd(NO3)2 236,42 .................... 350 ............................... 1090 32660, t s a ; s a acét incol
682100
17
di nitrate tétrahydraté ............ Cd(NO3)2 .4H2O 308,48 2,455 4 59,4 132 215 ................. s al, NH3 ; i HNO3 aig pr blc, hyg
bis (hexa nitrocobaltate)
de- tétrahydraté ..................... Cd[Co(NO2)6]2 , cobalti- 1 007,16 .................... d 175 ............................... p s ts d a, alc, solv org jn
nitrite de cadmium
18
oxalate ..................................... CdC2O4 200,43 3,32 4 d 340 ............................... ................. ................. s a ; i al cr incol
oxalate trihydraté................... CdC2O4 .3H2O 254,48 .................... d ............................... 0,00518 0,009 ......................................... cr incol
oxyde........................................ CdO 128,41 6,95 > 1 500 d 900 à 1 000 i i s a, sels de NH4 ; i alc br, amor
oxyde........................................ CdO 128,41 8,15 > 1 500 subl 1 559 i i s a, sels de NH4 ; i alc br, cub ; 2,49
diortho phosphate de tri-....... Cd3(PO4)2 527,17 .................... 1 500 ............................... i ................. s a, sels de NH4 incol, amor
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sont pas utilisables pour les mers intérieures, telles que la mer Caspienne ou les
lacs salés. Ces étendues d'eau ont un contenu salin différent de celui de l'eau de
mer.
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eaux circulent librement entre ces différentes parties et se mélan- Grâce à un protocole opératoire optimisé par Knudsen en 1901, et
gent. L'océan mondial constitue un unique réservoir, énorme à l'emploi de pipettes et de burettes spéciales, l'erreur relative de ce
(1,35 × 1018 m3) et bien brassé (la période de brassage des eaux est dosage est de 5 × 10–4.
de l'ordre de 1 000 années). Les apports des fleuves sont insigni- La méthode ne fait pas de distinction entre les halogènes, mais le
fiants à l'échelle globale et ne se font ressentir qu'en zone estua- chlore est prépondérant (il représente environ 99,8 % du nombre de
rienne. Les seuls processus susceptibles d'avoir une action à moles d'halogènes). Il avait été décidé, en 1902, que la chlorinité
l'échelle de l'océan sont d'ordre climatologique et biologique. serait la masse en grammes des halogènes contenus dans 1 kg
Dans les régions où l'évaporation l'emporte sur les précipitations d'eau de mer, les ions bromure et iodure étant remplacés par leur
et les apports d’eau douce (zone intertropicale des océans, Méditer- équivalent en chlorure.
ranée, mer Rouge), la salinité des eaux augmente. Dans les régions Soit m la masse d'argent nécessaire pour précipiter tous les
où les apports d'eau sont abondants (zone équatoriale, moyennes et halogènes contenus dans 1 kg d'eau de mer, MCl et MAg les masses
hautes latitudes, mer Noire, Baltique) la salinité diminue. Mais les molaires du chlore et de l'argent, la chlorinité est obtenue par la
« sels » contenus dans l'eau de mer sont très loin de leur niveau de relation :
saturation (à l'exception du carbonate de calcium). La dilution ou la
concentration de l'eau ne s'accompagne donc d'aucune modifi- Cl = m × M Cl ⁄ M Ag (1)
cation de la composition relative du contenu salin.
Le plancton marin extrait des eaux superficielles les éléments Par la suite, la définition de la chlorinité a été modifiée à deux
chimiques dont il a besoin. Puis, les déchets organiques sédimen- reprises. D'abord en 1940, pour fixer définitivement la valeur du rap-
tent et sont entraînés vers les eaux profondes qu'ils enrichissent en port MCl/MAg à 0,3285234. Puis en 1985 pour rappeler que la chlori-
éléments. Cela induit une ségrégation verticale et horizontale de nité est un nombre sans dimension. Nous dispenserons le lecteur de
certaines espèces chimiques, d'autant plus prononcée que leurs ces énoncés alambiqués et de pure forme.
niveaux de concentrations sont faibles et que les besoins du planc- La chlorinité, symbole Cl, est exprimée en g.kg–1 d'eau de mer ou
ton sont importants. C'est notamment le cas pour les ions phos- en ‰. On passe de la chlorinité à la salinité « 1902 » par la relation :
phate et nitrate et pour l'acide silicique.
En revanche, les espèces citées dans le tableau 1 sont abondantes S ‰ = 1,806 55 × Cl ‰ (2)
et, à l'exception des ions hydrogénocarbonate et carbonate, peu uti-
lisées par le plancton. C'est pourquoi la loi de Dittmar s’applique
avec une précision suffisante aux constituants majeurs de l’eau de
mer, c’est-à-dire à ceux qui apportent une contribution significative En même temps que la salinité et la chlorinité étaient définies
au milieu physique « eau de mer » caractérisé par des propriétés en 1902, la relation S = 0, 030 + 1, 8050 × Cl , reliant salinité et
telles que la salinité, la masse volumique, l’indice de réfraction, la chlorinité, avait été adoptée. Cette droite d’ajustement, établie à
pression osmotique, etc. partir des mesures effectuées sur un nombre très limité d’échan-
tillons d’eau de mer donna satisfaction pendant plus de 60 ans.
En effet, en 1962, l’UNESCO proposa une droite d’ajustement
1.3 Salinité 1902 (salinity) passant par l’origine : S = 1,806 55 × Cl . Pour une salinité de
35 × 10–3, cette deuxième relation est équivalente à la relation de
1902. La différence reste très faible pour des salinités comprises
Dans sa première définition, donnée en 1902, la salinité, symbole entre 32 et 38 × 10–3.
S, désignait la masse totale des sels dissous par kilogramme d’eau
de mer. Elle était exprimée en g/kg ou ‰ (1 kg d'eau de mer de sali-
nité 35,000 ‰ devrait contenir 35,000 g de sel pour 965,000 g d’eau
pure). L'évaporation à sec d’une eau de mer, suivie de la pesée d'un
résidu hygroscopique est une opération laborieuse. Cette méthode 1.5 Eau de mer normale
directe n'a donc jamais fait partie des techniques courantes de (standard seawater)
détermination de la salinité.
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1.6 Salinométrie La somme ∑ a i est égale à 35,000 (cf. EPS 78, encadré 1). Pour
K15 = 1,000, on a S = 35,000. La salinité pratique s'exprime par un
nombre sans dimension, 1000 fois plus grand que la salinité 1902.
La salinité des eaux de mer est déduite de mesures précises de
conductivité réalisées grâce à des appareils de laboratoire appelés Exemple : une salinité, autrefois notée 35,127 ‰ doit s'écrire
salinomètres. L'influence de la pression sur la conductivité est élimi- 35,127.
née car les échantillons sont, de facto, à la pression atmosphérique.
Par contre, l'effet de la température doit être pris en compte, car une Dans la pratique courante, on calibre les salinomètres avec de
variation de température de 0,001 °C affecte la conductivité autant l'eau de mer normale plutôt qu'avec des solutions de KCl. Les rap-
qu'une variation de salinité de 0,001. C'est pourquoi les salinomè- ports de conductivités ainsi obtenus sont appelés rapports R15.
tres sont thermostatés (figure 1). Cette distinction est de pure forme, car il n'y a pas de différence
Connaître, à ± 0,001 °C en valeur absolue, la température d'un entre R15 et K15. De plus, pour obtenir une bonne stabilité, le ther-
bain thermostaté est très difficile. En revanche, stabiliser sa tempé- mostat d'un salinomètre est réglé à une température t proche de
rature, sans avoir à en connaître avec précision sa valeur, pendant celle du local dans lequel est installé l'appareil, et non à 15 °C . On
une période de temps suffisante à la mesure d'un étalon et d'une mesure alors un rapport Rt.
série d'échantillons est plus facile. C'est la raison pour laquelle on Comme Rt est peu différent de R15 ≡ K15, on conserve le polynôme
ne mesure jamais des conductivités absolues, mais des rapports de de base (3) en substituant Rt à K15 et on ajoute un terme correctif ∆S :
conductivité : Céchantillon/Cétalon. 1⁄2 3⁄2 2 5⁄2
S = a0 + a1 Rt + a2 Rt + a3 Rt + a4 Rt + a5 Rt + ∆S (4)
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Minéraux naturels
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1. Rappels de minéralogie Il n’est pas rare que l’usage attribue des dénominations particulières
pour des valeurs précises de la composition [comme chez les felds-
paths plagioclasiques (minéraux contenant de calcium et du sodium)
par exemple].
Un minérai est une substance homogène, issue de réactions
physico-chimiques naturelles et caractérisée par ses propriétés Un minéral est aussi défini par l’arrangement géométrique pério-
cristallo-chimiques. Cette définition très générale n’exclut ni les liqui- dique de ses atomes, sa structure cristalline.
des, ni les gaz qui se rencontrent sur ou dans l’écorce terrestre. Exemple : le graphite et le diamant sont tous deux formés de car-
Toutefois, les minéraux, dans des conditions de pression et de bone pur. Ils ont des arrangements atomiques différents (le diamant est
température normales, sont habituellement solides. Ils se présentent un empilement tétraédrique ; le graphite est un empilement de couches
sous deux états différents : de structure hexagonale), ce qui leur confère des propriétés physiques
— l’état cristallin, caractérisé par la répétition régulière d’un différentes. Le diamant est le minéral naturel le plus dur qui existe (forte
motif élémentaire constitué d’atomes, d’ions ou de molécules ; cohésion des atomes de carbone entre eux), le graphite est l’un des
— l’état amorphe caractérisé par un désordre total dans la répar- minéraux les plus tendres (les couches glissent facilement les unes sur
tition des constituants. les autres).
On dit qu’un minéral est homogène quand il présente les mêmes Une roche est un agglomérat de minéraux d’une même espèce
propriétés physiques, structurales et chimiques en tout point. Il faut ou d’espèces différentes et de tailles variables et variées.
toutefois noter que l’on connaît quelques exceptions où la dureté,
par exemple, varie suivant la direction. Un minérai désigne un minéral ou un groupe de minéraux d’où
l’on peut extraire un métal, voire des métaux, dans des conditions
Les minéraux prennent naissance, comme tout composé chimique, économiques raisonnables. Donc, suivant la conjoncture écono-
dans des conditions de pression et de température bien définies. Cela mique, des minéraux deviennent ou cessent d’être des minerais.
se fait à la suite de réactions entre solides, liquides et gaz présents
dans un milieu naturel (milieu minéral ou organisme vivant). Une gemme est un minéral dont la pureté et la transparence excep-
tionnelles lui permettent d’être utilisé dans la décoration, la glyptique
Un minéral se définit par les huit principales propriétés qui suivent. ou la bijouterie. Enfin, légalement, on ne connaît que quatre pierres
a ) Sa cristallographie définit le système cristallin auquel il appar- précieuses : le diamant, le rubis, le saphir et l’émeraude. Les autres
tient, son groupe spatial, le nombre minimal de molécules de sa pierres transparentes utilisées en bijouterie doivent être appelées
maille élémentaire, ainsi que ses paramètres, ses raies de diffraction, pierres fines telles l’aigue marine, la tourmaline, le grenat, le péridot,
ses macles (assemblages réguliers de deux ou plusieurs individus etc. Les pierres translucides ou opaques utilisées en décoration ou
cristallins de même nature). en bijouterie portent généralement le terme de pierres nobles ou
b ) Ses propriétés physiques définissent sa dureté, sa densité, sa de pierres dures comme le lapis lazuli, l’agate ou l’œil de tigre.
ou ses couleurs, la couleur de sa trace, sa transparence, son éclat,
ses plans de clivage, sa cassure, sa luminescence, sa phosphores-
cence, son ou ses indices de réfraction, l’angle des axes optiques,
le signe optique. 2. Liste alphabétique
c ) Ses propriétés chimiques fournissent sa composition donc sa
formule, son comportement vis-à-vis des acides ou des solvants,
des minéraux
sa fusibilité, et éventuellement les moyens de nettoyage.
d ) Sa genèse et sa paragenèse nous renseignent sur ses Sur plus de 4 000 espèces minérales actuellement connues, nous
conditions de formation et surtout sur son environnement minéral. avons été amenés à faire une sélection fondée sur le degré de
Paragenèse : association de minéraux dans une roche donnée, connaissance de l’espèce considérée et sur sa reconnaissance à
présentant une communauté d’origine et résultant de processus l’échelle mondiale. Des instances internationales telles que l’IMA
géologiques et géochimiques donnés. (International Mineralogical Association ) valident les découvertes de
e ) Son étymologie fait parfois référence à une de ses propriétés, minéraux nouveaux : c’est le véritable dépôt légal en la matière.
mais aussi, le plus souvent au lieu de sa première découverte. Par- Nous nous sommes attachés à suivre les principales publications
fois, il est dédié à un minéralogiste ou à son inventeur (le premier internationales qui se veulent être une synthèse dans ce domaine.
découvreur). La liste alphabétique ci-après est riche de plus de 2 300 espèces
f ) Il peut être intéressant de connaître ses principaux gisements minérales, avec leur numéro d’ordre permettant de les retrouver
dans les tableaux de caractéristiques où elles sont classées par
car, il peut être abondant ici et rare ailleurs.
familles (§ 4).
g ) Ses utilisations sont parfois importantes et peuvent faire de
ce minéral un minerai. Les synonymies sont indiquées par le signe =. Il correspond à une
identité parfaite. Dans ce cas, il faut se reporter au dernier nom qui
h ) La liste des minéraux qui lui ressemblent permet d’éveiller correspond à la dénomination la plus usuelle, pour connaître le
l’attention et de ne pas se laisser abuser par une observation trop numéro d’ordre.
rapide.
Le cas échéant, on rencontre l’abréviation var. correspondant à
Du point de vue chimique, les minéraux sont soit des éléments « variété de ».
ou corps simples, soit des composés plus ou moins complexes. Leur Remarque : tous les minéraux « artificiels » (fabriqués par l’Homme et qui n’existent pas
composition est tantôt fixe, tantôt variable à l’intérieur de limites bien dans la nature) ont été exclus de cette liste. On notera au passage que le terme de
définies : il y a alors une solution solide entre deux pôles extrêmes. « synthétique » est réservé par l’usage aux minéraux fabriqués par l’Homme, mais qui
existent dans la nature.
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ette deuxième partie fait suite au dossier [K 310v2] qui présente en tableau
C les principales données physico-chimiques concernant les solvants
moléculaires organiques.
Étant donné le grand nombre de substances répertoriées, les données utiles
à l’étude d’une solution, ainsi que les valeurs concernant les risques chimiques
et toxicologiques de ces solvants sont rassemblées dans cette deuxième partie
[K 311v2].
Parution : mai 2007
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d’absorption à la plus forte longueur d’onde du colorant 2,6-diphé- ■ Phrases de risques (R) et phrases de sécurité (S)
nyl-4-(2,4,6-triphényl-1-pyridinio)phénoxyde, ou du dérivé t-butyl,
plus soluble dans les solvants hydrophobes [3]. Les phrases de risques (R) sont des phrases types qui indiquent
les risques particuliers dérivant des dangers de l’utilisation de la
Cette échelle ET(30) incompatible avec le système SI dans le substance ou préparation dangereuse.
tableau a été remplacée par l’échelle normalisée ET(N) qui est un
nombre sans dimension, défini selon l’équation : Les phrases de sécurité (S) sont des phrases types qui indiquent
les conseils de prudence concernant l’emploi l’emploi de la subs-
E T (solvant) − E T (TMS) E T (solvant) − 30,7 tance ou de la préparation dangereuse.
E T (N) = =
E T (eau) − E T (TMS) 32
2,4 L’utilisation d’un slash (/) entre plusieurs phrases signifie une
combinaison type de risques (ou conseils de prudence) types cou-
Le choix de l’eau et du tétraméthylsilane (TMS) représente les ramment associés, correspondant à un risque particulier.
extrêmes au niveau de la polarité des solvants.
L’utilisation d’un tiret (-) entre plusieurs phrases correspond à
Le lecteur devra se reporter à ces commentaires lors de la des combinaisons de risques (ou conseils de prudence) moins
consultation du tableau 1. couramment associés.
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Caractéristiques
des produits pétroliers
e pétrole est à la fois une source d’énergie primaire utilisée pour la produc-
L tion de carburants et de combustibles, une matière première de
l’industrie chimique et un générateur de produits spéciaux aux usages les
plus variés ; dans cette catégorie se rangent notamment les solvants, les lubri-
fiants, les cires, les paraffines, les bitumes.
Nous n’examinons ici que les produits directement extraits du pétrole dans les
opérations de raffinage. La description des composés pétrochimiques sort évi-
demment du cadre de ce document.
Il importe de souligner, en outre, que les produits pétroliers sont des mélanges
très complexes de constituants individuels et ne présentent pas, de ce fait, des
propriétés physico-chimiques rigoureusement constantes. Celles-ci peuvent
varier, en effet, à l’intérieur d’un domaine plus ou moins étroit, mais de toute
Parution : décembre 1997
façon réglementé par des spécifications qui seront décrites en détail. Nous four-
nirons également quelques exemples de caractéristiques typiques de produits
commerciaux.
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Tableau 1 – Classification générale des produits pétroliers — la technique Saybolt (suivant normes ASTM D 156 64 et
NF M 07-003) : la détermination consiste à faire décroître graduelle-
Applications Produits blancs Produits noirs ment la hauteur d’une colonne de prise d’essai jusqu’à ce que sa
couleur soit devenue de toute évidence plus claire que celle d’un
Applications GPL (1) Fuels lourds étalon. La couleur Saybolt s’exprime par un nombre en relation avec
énergétiques Essences classiques et carburants la hauteur de la colonne et compris entre + 30 (pratiquement inco-
Carburéacteurs marins lourds lore) et – 16 (légèrement coloré). Les niveaux requis doivent être
Gazole généralement supérieurs à 20 pour les produits pétroliers légers
Fuel-oil domestique (FOD) (limite minimale : 21 pour le pétrole lampant, 22 pour le white spirit,
Applications Essences spéciales Lubrifiants 25 pour le pétrole lampant désaromatisé) ;
non énergétiques Solvants Bitumes — la technique colorimétrique classique : la détermination
Bases pétrochimiques s’effectue à l’aide d’un colorimètre (suivant normes NF T 60-104 et
(1) Gaz de pétrole liquéfiés. ASTM D 1500) par comparaison avec des étalons de verre coloré.
L’échelle varie de 0,5 à 8. Cette caractéristique s’applique essentiel-
lement à des produits pétroliers moyens comme le gazole. Bien qu’il
n’existe pas, en France, de spécification officielle dans ce domaine,
Certains, représentant en tonnage un pourcentage élevé de la on admet qu’une valeur satisfaisante correspond à un niveau de
consommation de pétrole brut, sont des producteurs d’énergie couleur entre 1 et 2 (jaune paille), alors qu’une note 5 (brun-orangé)
mécanique ou thermique. Dans cette catégorie, on distingue encore serait totalement inacceptable. En effet, une teinte foncée traduit,
deux grands ensembles : très souvent, une détérioration chimique du produit, annonciatrice
d’inconvénients en service (formation de dépôts, encrassement du
— les carburants, utilisés dans les moteurs (d’automobile, moteur).
d’avion, de navire ou de tout autre engin muni d’un moteur ther-
mique) ; Indépendamment de leur coloration intrinsèque, certains produits
pétroliers sont volontairement teintés par adjonction d’additifs colo-
— les combustibles, servant à la production d’énergie thermique,
rants, afin d’éviter des fraudes lors de leur utilisation. Ainsi, en
dans des foyers, des fours, des chaudières, à usage domestique ou
France, l’essence sans plomb est teintée en vert par adjonction de
industriel.
deux colorants :
Il faut noter qu’un même produit énergétique peut être un carbu- — l’un bleu, le 1,4-bis-(butylamino)-9,10-anthraquinone de
rant pour certains usages, un combustible pour d’autres. Ainsi le formule :
fuel-oil domestique (FOD) est utilisé tantôt pour le chauffage, tantôt
pour l’alimentation des tracteurs agricoles. De même, le principal O NH Bu
débouché du fuel lourd est son emploi dans les foyers et grandes 9 1
industries, mais il peut aussi constituer la source d’énergie des
moteurs Diesel assurant la traction des navires. 10 11
O NH Bu
Un autre ensemble est constitué par les produits pétroliers dits
non énergétiques. Ceux-ci ne représentent, dans le bilan pétrolier — l’autre jaune, le 4-(diéthylamino)azobenzène de formule :
général, qu’une faible part en pourcentage, mais exigent, chacun,
N N
une préparation spécifique et soignée. La gamme est particulière- Et
ment large, puisqu’elle va des essences spéciales et solvants N
jusqu’au coke, en passant par les lubrifiants, les cires, les paraffines Et
et les bitumes.
dont le nom commercial est oil yellow DE ou oil yellow DEA ou oil
Enfin, on extrait encore, du pétrole brut, des coupes d’essences
yellow ENC.
lourdes, appelées naphtas, utilisées pour la production des grands
intermédiaires ou des produits finis de la pétrochimie (éthylène, Les doses utilisées sont très faibles (2 mg/L pour chacun des deux
autres oléfines, composés aromatiques). Ce très vaste domaine additifs précédents) et ne modifient donc, en aucune façon, les
d’application ne sera évidemment pas traité ici. caractéristiques du carburant.
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De même, le fuel domestique reçoit un colorant dit rouge écarlate On a, entre ces deux caractéristiques, la relation suivante :
ou encore scarlet red ou fat ponceau R, le 1-[4-(o.tolylazo)-o.tolyl-
azo]-2-naphtol, à la dose de 10 mg/L, afin de le distinguer du gazole, d s = 1,002 d 415
et qui a pour formule :
Le degré API d’une coupe pétrolière s’exprime par la relation :
CH3 CH3 HO
141,5
N N N N °API = --------------- Ð 131,5
ds
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Il existe plusieurs techniques de détermination (vase clos, vase produits, à minimiser la variation de viscosité en fonction de la tem-
ouvert), selon le produit testé. Cette propriété n’est en fait mesurée pérature. Le résultat s’exprime par l’indice de viscosité (cf. § 3.3.3).
habituellement que sur les coupes moyennes, du white spirit au
Le tableau 4 montre les plages de variation de viscosité des pro-
gazole ou au FOD.
duits pétroliers, selon leurs températures habituelles de mise en
Exemple : les valeurs minimales requises sont de 30 °C pour le œuvre. La figure 1 représente des relations viscosité-température
white spirit, de 38 °C pour le pétrole lampant et le carburéacteur, de pour différents types de fuels lourds.
45 °C pour le pétrole lampant désaromatisé, de 55 °C pour le gazole.
Le point d’éclair constitue un critère de sécurité lors des opéra-
tions de stockage et de distribution, notamment pour les carburants,
en station-service ; en outre, pour l’Administration et les services
Tableau 4 – Domaines de viscosité cinématique
des Douanes, les produits pétroliers sont répartis en plusieurs clas- des produits pétroliers à différentes températures
ses selon leur point d’éclair, qui ne doit donc pas être transgressé.
Domaine de température Viscosité
Le point d’éclair (PE) des produits pétroliers dépend étroitement Produit cinématique
de leur point initial de distillation. On cite fréquemment à ce sujet °C mm2/s
une relation empirique :
PE = PI Ð 100 Essences 20 0,5 à 0,6
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Les réglementations sur les teneurs en soufre des produits pétro- Quant aux produits oxygénés, ils peuvent être présents seule-
liers sont mises en place pour plusieurs raisons ; la principale est la ment en faibles quantités (de 5 à 15 %), uniquement dans les essen-
nécessité de diminuer la pollution atmosphérique par le dioxyde de ces et le gazole. La teneur globale en oxygène est alors inférieure à
soufre SO2 qui, dans l’atmosphère, s’oxyde en trioxyde de soufre 3 % dans la formule (2) précédente, le coefficient z est alors proche
SO3, puis en acide sulfurique H2SO4. Cet objectif est particulière- de 0,03.
ment justifié pour les combustibles (fuel domestique, fuel lourd) Enfin, la teneur en soufre ne peut atteindre que 4 % dans les cas
dont la combustion génère des quantités notables de SO2. extrêmes, de sorte que le coefficient t est inférieur ou égal à 0,02.
Dans les carburants (essences et gazole), on restreint très forte-
ment les teneurs en soufre afin de faciliter le fonctionnement (mise ■ Une autre façon d’exprimer la composition des produits pétro-
en action, taux de conversion) des catalyseurs traitant les polluants liers consiste à regrouper leurs constituants par familles chimiques
classiques (oxyde de carbone, hydrocarbures imbrûlés, oxydes d’hydrocarbures (paraffines, naphtènes, oléfines, aromatiques) ou
d’azote) dans les gaz d’échappement. d’autres composés organiques (alcools, éthers, esters). Le tableau 6
montre, selon les types de produits, les plages de variation les plus
Enfin, dans le cas particulier des moteurs Diesel, la présence de couramment observées. Ce mode de représentation appelle deux
soufre dans le gazole contribue à accroître le taux d’émission de par- types de commentaires :
ticules, car le dioxyde de soufre formé s’oxyde rapidement, surtout
— les plages de variation possibles sont toujours assez larges ; en
en cas d’utilisation de pot d’échappement catalytique, et l’acide sul-
effet, les niveaux de spécifications peuvent être atteints, sauf excep-
furique obtenu s’associe à l’ensemble des produits recueillis sur le
tions rares, avec plusieurs types de composition possibles ; le raffi-
filtre utilisé lors de la mesure.
neur choisit alors celles correspondant le mieux aux installations
Nota : la désulfuration des fractions pétrolières constitue une des opérations majeures
du raffinage moderne ; elle s’effectue par action de l’hydrogène, sous pression (10 à dont il dispose et qui se révèlent les moins coûteuses ;
20 bar), à température moyenne (380 °C) et en présence de catalyseurs spécifiques. Le — le classement par familles d’hydrocarbures n’est vraiment pos-
soufre est éliminé sous forme d’hydrogène sulfuré (H 2S), puis à l’état libre, après plusieurs sible que pour les fractions légères ou moyennes ; pour les produits
transformations successives.
lourds, constitués de molécules très complexes, chacune d’entre
elles peut présenter simultanément des groupements de nature dif-
férente (paraffinique, naphténique, aromatique, oléfinique…).
2.7 Composition chimique Pour certains produits, des critères de toxicité, de réduction des
émissions par évaporation ou dans les produits de combustion, de
fonctionnement satisfaisant des moteurs ou des brûleurs, contri-
Plusieurs méthodes peuvent être utilisées pour caractériser la buent à imposer des niveaux maximaux de certains constituants
composition chimique des produits pétroliers. individuels ou de familles de composants. Le tableau 7 montre quel-
ques exemples de réglementations dans ce domaine.
■ La première consiste à déterminer et à considérer la teneur glo-
bale en carbone et hydrogène qui sont les principaux constituants,
à laquelle on peut ajouter la teneur en oxygène si des composés
organiques oxygénés (alcools, éthers) ont été ajoutés au moment de 2.8 Présence d’autres impuretés
la formulation, et la teneur en soufre, cet élément étant considéré
comme une impureté.
La formule globale s’écrit alors : Ces impuretés se retrouvent préférentiellement, tout comme les
produits sulfurés, dans les fractions moyennes ou lourdes. Ce sont
( CH y ) n (1) des sédiments solides, des cendres minérales ou, tout simplement,
de l’eau.
si le produit ne contient que des hydrocarbures, ou : Ces substances ne peuvent être présentes qu’à l’état de traces
( CH y O z S t ) n (2) dans les produits pétroliers, sans quoi elles provoqueraient des inci-
dents très sérieux : obstruction de filtres, usures d’organes d’ali-
s’il existe de faibles quantités de produits oxygénés et sulfurés. mentation ou de combustion, présence de cristaux de glace, risques
de contamination bactériologique.
Dans ces formules, le coefficient n ne présente pas d’importance Nota : la détermination de la teneur en sédiments consiste en une série d’extractions
pratique, car il n’agit pas sur le comportement du carburant, lors de par solvants et en une pesée du résidu non extrait, séché (selon norme DIN 51419).
la combustion. Pour l’ensemble des produits pétroliers, la valeur de La teneur en cendres s’obtient également par pesée après calcination d’un échantillon
y est comprise entre 1,7 (fractions lourdes) et 2,5 (constituants du de produit à 800 °C.
GPL), ce qui correspond à des teneurs en hydrogène variant de 11 à L’eau est dosée, le plus couramment, par la méthode dite de Karl Fischer (selon norme
17 %. Le plus souvent, pour les produits liquides, y évolue dans une NF T 60-154). Le titrage s’effectue de manière électrométrique à l’aide d’un réactif spéci-
fique à base d’iode, de pyridine, de méthanol et de dioxyde de soufre. On peut distinguer
plage encore plus restreinte, entre 1,7 et 1,9 (teneur en hydrogène entre la concentration d’eau dissoute qui, en général, ne peut dépasser 100 p.p.m., et la
comprise entre 12 et 14 %). quantité d’eau libre, en suspension.
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Corps gras
es corps gras comestibles sont des triesters du glycérol et des acides gras,
L encore appelés triacylglycérols ou triglycérides. Cet article présente les
propriétés chimiques et physiques essentielles des principaux acides gras et
corps gras. En général, les acides d’origine naturelle sont caractérisés par un
nombre pair d’atomes de carbone et des chaînes linéaires qui peuvent contenir
une ou plusieurs doubles liaisons en configuration cis. Les doubles liaisons
multiples sont souvent séparées par un groupe méthylène CH2 .
Les corps gras, d’origine végétale ou animale, terrestre ou marine, sont
produits par des technologies bien connues. Plus récemment, des micro-orga-
nismes, et en particulier des algues, se sont révélés être une nouvelle source
d’huiles.
Parution : mai 2013
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Tableau 2 – Répartition des principaux acides gras dans les applications alimentaires (d’après [1])
Production totale en 2004-2005 Usage alimentaire Usage alimentaire
Acides gras
(Mt/an) (Mt/an) (%)
Oléique 147,8 138,4 135,3
Linoléique 137,5 131,9 129,4
Palmitique 127,4 121,7 120,0
Stéarique 117,2 115,5 115,1
Linolénique 114,5 113,5 113,2
Laurique 113,4 112,0 111,8
Myristique 112,6 111,8 111,6
Autres 116,0 113,9 113,6
Total 136,4 108,7 100,6
Puisque la nomenclature systématique conduit à des noms très matique de l’acide linoléique, porte le nom systématique d’acide
longs, il existe des dénominations simplifiées. La longueur de la 9-(1′,3′-nonadiényloxy)-nona-8-énoïque) qui peut s’écrire plus sim-
chaîne carbonée et le nombre de doubles liaisons sont indiqués plement « 9-oxa-8t10t12c-18:3 ». Cet acide n’est pas répertorié
par des nombres séparés par deux points « : ». Selon cette dans le tableau 4 ;
notation, l’acide linolénique devient « 18:3 ». – oxo indique la présence d’un carbonyle cétonique à la position
La position des doubles liaisons peut être donnée de deux façons : précisée par le numéro de l’atome de carbone. Du fait de la rareté
de cette structure, il n’y a pas d’exemple dans le tableau 4 ;
(i) La première méthode utilise une notation ω spécifique des – ep représente un atome d’oxygène, ou pont époxyde, reliant
acides gras polyinsaturés dont les doubles liaisons sont séparés par les deux atomes de carbone indiqués par leurs numéros. Ainsi,
des groupes méthylène (CH2). Cette notation prend en compte le l’acide coronarique devient le cis-9,10-ep 12c-18:1 (numéro 62 dans
processus biochimique naturel de croissance des acides gras à par- le tableau 4). Le préfixe « cis » indique la stéréochimie des atomes
tir du groupe carboxyle, de sorte que la distance entre la dernière de carbone qui appartiennent au groupe époxyde ;
double liaison (à partir du groupe carboxyle) et le groupe méthyle – R et S peuvent servir à préciser une configuration stéréochi-
terminal (CH3) est constante dans une famille d’acides gras. La nota- mique comme par exemple dans l’acide densipolique : 12(R)-OH
tion ω est associée à un numéro qui correspond à la position de la 9c15c-18:2 (numéro 58 dans le tableau 4).
première double liaison en numérotant les atomes de carbone à
partir du groupe méthyle terminal (CH3) de l’acide gras. Il y a ainsi Les composés répertoriés dans les tableaux 3, 4 et 5 ont été
une famille d’acides gras ω-6 : l’acide linoléique (18:2 ω-6) qui par choisis pour illustrer la grande variété de groupes chimiques qui
désaturation conduit à l’acide γ-linolénique (18:3 ω-6), lequel par peuvent être présents dans des acides gras. Les principaux acides
élongation de la chaîne forme l’acide dihomo-γ-linolénique (20:3 produits par la nature dans les cultures vivrières sont en nombre
ω-6). Enfin, la désaturation de ce dernier conduit à l’acide arachido- plus limité comme l’illustrent les données du tableau 2. Ce tableau
nique (20:4 ω-6). L’avantage de cette notation « oméga » est qu’il montre que, dans les années 2004-2005, l’utilisation alimentaire
n’est pas nécessaire de donner les numéros correspondant aux des acides gras représentait près de 80 % de la production totale.
positions de toutes les doubles liaisons ; Depuis, cet usage a diminué (en pourcentage) du fait d’une
(ii) Dans la seconde méthode de notation, les positions (données production accrue de biodiesel.
à partir du groupe carboxyle) et les configurations des doubles Dans le tableau 5, l’indice d’acide (masse en mg de KOH
liaisons sont précisées en premier. L’acide linolénique s’écrit nécessaire pour neutraliser 1 g d’acide) et l’indice d’iode (masse en
« 9c12c15c-18:3 ». Cette méthode de notation présente l’avantage g de diiode I2 qui peut être fixé par addition sur les doubles
d’être plus générale que la précédente et de pouvoir être utilisée liaisons contenues dans 100 g d’acide gras) ont été calculés en uti-
pour des acides gras polyinsaturés dont les doubles liaisons ne lisant la masse molaire relative du tableau 4. Aucun indice d’iode
sont pas séparées par des groupes méthylène. Cette notation n’a été donné lorsque les doubles liaisons sont conjuguées ou
permet aussi de préciser la présence de divers substituants lorsque l’acide contient une liaison acétylénique. Les températures
comme des groupes hydroxyle. La liste suivante décrit comment de fusion et d’ébullition sont données en oC. Les exposants des
décoder les noms : températures d’ébullition correspondent à des valeurs de pression
– a représente une triple liaison (liaison acétylénique) comme en hPa (1 hPa = 1 mbar). Les exposants de la densité indiquent les
dans l’acide taririque : 6a-18:1 (numéro 52 dans le tableau 4) ; températures de mesure en oC.
– e représente une double liaison terminale (éthylénique) qui est
ni cis, ni trans, comme dans l’acide undécylénique : 10e-11:1
(numéro 18 dans le tableau 4) ;
– OH représente un groupe hydroxyle comme dans l’acide
ricinoléique : 12-OH 9c-18:1 (numéro 56 dans le tableau 4) ; 3. Indices et composition
– Me représente un groupe méthyle comme dans l’acide isovalé-
rique: 3-Me 4:0 (numéro 17 dans le tableau 4) ; en acides gras des huiles
– Cp représente un groupe cyclopentène comme dans l’acide
hydnocarpique : 11-Cp 11:0 (numéro 66 dans le tableau 4) ;
et graisses
– P représente un groupe cyclopropène. Ce symbole est précédé
des numéros des atomes de carbone qui forment partie de ce La caractérisation des huiles et graisses est une longue histoire.
groupe comme dans l’acide malvalique : 8,9-P 8c-18:1 (numéro 63 Pour les graisses animales, Chevreul introduit dans [27] une
dans le tableau 4) ; première caractéristique « le titre » qui est le point de solidification
– oxa indique qu’un atome d’oxygène est placé dans la chaîne des acides gras obtenus par saponification des graisses suivie
carbonée, après l’atome de carbone portant le numéro qui précède d’une acidification des savons. Plus tard, les graisses ont été
« oxa ». Ainsi, l’acide colnéléique, un produit de l’oxydation enzy- caractérisées par l’indice de saponification (IS), qui donne une
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Résines naturelles
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chylobanique — ou trachylolique — du copal de Zanzibar) : Tableau 1 – Abréviations utilisées concernant les résines
naturelles
Abréviation Désignation
CO2H
Solubilités
CO2H CO2H ts totalement soluble
s soluble à plus de 90 %
Acide agathique Acide kaurénique
ps partiellement soluble
ins insoluble
em émulsion
Solvants
a acétone
CO2H aa acétate d’amyle
Acide trachylobanique ab aldéhyde benzoïque
À partir de ces mélanges, des fractionnements grossiers succes- am alcool amylique
sifs en fonction de leur solubilité dans des solutions de carbonate amm ammoniaque
d’ammonium, de carbonate de sodium et de soude permettent an aniline
d’obtenir des mélanges d’acides résiniques qui furent dénommés
respectivement acides copaliques, acides copaloliques et acides bz benzène
copaléniques. chl chloroforme
■ Constituants neutres e alcool éthylique
Ce sont essentiellement des alcools résiniques, en majorité triter- et éther
péniques (exemple : les amyrines et les acides élémiques de lg ligroïne
l’élémi). Ils existent soit à l’état libre, soit sous forme d’esters :
m alcool méthylique
HO2C tc tétrachlorure de carbone
tr essence de térébenthine
sc sulfure de carbone
Indices
HO HO IA indice d’acide (selon norme ASTM D 465-01)
β-amyrine Acide α-élémolique
IS indice de saponification
(selon norme ASTM D 464-95)
Ceux qui donnent des réactions de dégradation analogues à cel- Autres symboles
les des tannins furent appelés résinotannols (exemple : pérou- Tram température de ramollissement
résinotannol, tolurésinotannol...) ; ils sont pour la plupart d’entre
eux de nature phénolique. D’autres, s’apparentant aux stérols, Tfusion température de fusion
furent dénommés résinols ; ces derniers composés, qui peuvent Teb température d’ébullition
posséder dans leur squelette d’autres fonctions (acide par exemple),
CAS RN CAS Registry Number
sont souvent les plus abondants. (numéro de registre du Chemical Abstracts Service)
On trouve également, à côté de ces dérivés des mélanges comple-
xes de produits neutres oxygénés, appelés « résènes » (exemple : la
fraction insaponifiable des résines de pin). Les gommes et de nombreuses résines sont par ailleurs la source
Pour dénommer et différencier, selon l’origine, les constituants, d’une gamme de produits très variés pour les industries de l’agro-
dont les structures chimiques sont non (ou mal) définies, les auteurs alimentaire, la parfumerie, la cosmétologie, la pharmacie et la
utilisèrent souvent, en préfixe, le nom (ou son abréviation) de la médecine.
résine (exemple : acide angocopalique, pérourésinotannol, copalré-
sène...).
■ Polysaccharides
2.3 Propriétés
On les rencontre exclusivement, de manière prépondérante, dans
les gommes. Les gommes végétales sont des mélanges parfois
complexes de polysaccharides. Leur hydrolyse acide permet, en
libérant les sucres qui les composent, de les identifier. Ainsi, on a pu Les principales propriétés des résines naturelles sont regroupées
montrer que les deux polysaccharides de la gomme adragante, la sous forme de tableaux donnant, d’une part, l’origine, les consti-
bassorine et la tragacanthine, sont respectivement un glycanogalac- tuants et les usages des résines considérées et, d’autre part, les
turonane et un arabinogalactane. caractéristiques physiques de ces résines.
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Tensioactifs
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TENSIOACTIFS ________________________________________________________________________________________________________________________
Non ionique
– OR, –OH, –CO2 R, –CONHR
– (CH2 –CH2 –O)n–
polyol
2. Propriétés des agents
tensioactifs
On distingue les tensioactifs ioniques (anioniques, cationiques,
zwitterioniques ou amphotères) et les non ioniques. Afin de définir quelques critères de choix des tensioactifs pour une
utilisation donnée, il est nécessaire de rappeler quelques concepts
■ Les tensioactifs anioniques comportent un groupement ionique de base concernant les propriétés des composés tensioactifs.
chargé négativement en solution aqueuse : carboxylate, sulfate,
sulfonate ou phosphate. Ce sont les agents tensioactifs les plus
utilisés industriellement.
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________________________________________________________________________________________________________________________ TENSIOACTIFS
Les deux propriétés essentielles des composés tensioactifs qui La concentration à partir de laquelle un composé tensioactif s’auto-
permettent de comprendre les phénomènes observés et qui déter- associe sous forme de micelles en solution aqueuse est appelée
minent leurs domaines d’application sont : concentration micellaire critique (CMC). La valeur de la concentra-
— l’adsorption aux interfaces qui provoque une diminution des tion micellaire critique est une caractéristique du tensioactif : elle
tensions interfaciales. Cette propriété est responsable des phéno- dépend de la nature chimique du tensioactif (longueur de la chaîne
mènes de mouillage, de dispersion, de détergence et d’émulsi- lipophile, nature de la tête polaire) mais également de facteurs
fication ; externes tels que la concentration en électrolytes ou la température.
— l’autoagrégation en solution ou micellisation qui gouverne les Quelques règles générales peuvent être mentionnées.
propriétés de solubilisation et de microémulsification. ■ Les CMC des tensioactifs non ioniques (de l’ordre de 10–5 M) sont
inférieures aux CMC des tensioactifs ioniques (de l’ordre de 10–3 M).
2.1 Adsorption aux interfaces ■ Pour une même classe de tensioactifs, la valeur de la CMC
diminue lorsque le caractère hydrophobe augmente (augmentation
du nombre d’atomes de carbone).
Les molécules de tensioactifs comportant une partie hydrophile
et une partie lipophile ont tendance à s’orienter, à se concentrer, aux ■ La valeur de la CMC augmente avec le caractère hydrophile du
interfaces de façon à accroître les interactions attractives (partie tensioactif (par exemple, dans le cas de tensioactifs polyéthoxylés,
hydrophile/eau et partie lipophile/phase lipophile). Ce phénomène la CMC croît avec le nombre de motifs éthoxy).
d’adsorption (concentration plus importante à la surface qu’à l’inté-
rieur de la phase liquide) apparaît aussi bien aux interfaces liquide- ■ La CMC des tensioactifs ioniques diminue en présence de sels.
liquide (eau-hydrocarbure ou huile), liquide-solide (eau-surface ■ La CMC des tensioactifs non ioniques est peu affectée par la
apolaire, huile-surface polaire) qu’aux interfaces liquide-gaz présence d’électrolytes.
(eau-air). Cette adsorption du tensioactif provoque une diminution
de la tension interfaciale entre les deux phases considérées selon Beaucoup de formulations utilisent des mélanges de composés
la loi de Gibbs ; la diminution de la tension interfaciale est fonction tensioactifs (cf. § 3.1.2) qui s’avèrent souvent plus efficaces qu’un
de la concentration en tensioactif à l’interface (excès superficiel) et tensioactif unique. Cet effet de synergie, couramment rencontré dans
donc de l’aire occupée par le tensioactif à l’interface. Lorsque l’inter- le cas de mélanges de tensioactifs non ioniques et anioniques, est
face est saturée, la tension interfaciale est minimale et constante. justifié en partie par la formation de micelles mixtes. Dans ce cas,
la CMC du mélange est inférieure aux CMC des tensioactifs isolés.
L’adsorption des tensioactifs aux interfaces et la diminution
consécutive de la tension interfaciale sont responsables des deux
phénomènes qui suivent :
— la dispersion est favorisée puisque l’énergie nécessaire à l’aug-
2.3 Solubilité
mentation de l’aire de l’interface est d’autant plus faible que la ten-
sion interfaciale est faible. Ce concept s’applique aussi bien aux La solubilité des tensioactifs dans l’eau ou dans les hydrocarbures
dispersions liquide-liquide (émulsions), aux dispersions solide- (couramment appelés huile) varie en fonction de l’importance rela-
liquide (suspensions) qu’aux dispersions air-liquide (mousses) ; tive de leurs parties hydrophobe et hydrophile (hlb, hydrophile lipo-
— le mouillage est favorisé par la diminution de la tension inter- phile balance ) (cf. § 3.1).
faciale solide-liquide. Ce concept s’applique au mouillage d’une sur- En ce qui concerne la variation de la solubilité des tensioactifs dans
face hydrophile par une huile. l’eau avec la température, deux cas particuliers doivent être
L’isotherme d’adsorption et la valeur minimale de la tension inter- mentionnés.
faciale constituent donc des critères de choix fondamentaux du ■ La solubilité dans l’eau des tensioactifs ioniques croît brus-
tensioactif à utiliser pour deux phases données. quement à partir d’une certaine température appelée point de Kraft
ou température critique de micellisation. La connaissance du point
de Kraft est souvent nécessaire et, dans la plupart des applications,
2.2 Autoagrégation ou micellisation il est indispensable de choisir un tensioactif dont le point de Kraft est
inférieur à la température d’utilisation.
Un composé tensioactif en solution aqueuse diluée s’adsorbe ■ La solubilité dans l’eau des tensioactifs non ioniques polyétho-
préférentiellement à l’interface eau /air et à partir d’une certaine xylés diminue lorsque la température augmente. La température à
concentration, l’interface est saturée (cf. § 2.1). Pour des concentra- partir de laquelle une solution de concentration donnée en tensioactif
tions supérieures, les molécules de tensioactif en excès s’autoas- polyéthoxylé démixte est appelée point de trouble. La valeur du point
socient en solution sous forme d’agrégats appelés micelles : les de trouble croît avec le nombre de motifs éthoxy. En règle générale
chaînes hydrophobes constituent le cœur de la micelle et les têtes les tensioactifs non ioniques polyéthoxylés présentent une activité
polaires sont au contact de l’eau. La forme des agrégats (micelles de surface maximale aux environs du point de trouble.
sphériques, cylindriques, bicouches, etc.) est fonction de la nature
du tensioactif et de sa concentration.
Cette propriété de micellisation des tensioactifs est responsable
du phénomène de solubilisation : un composé hydrophobe (huile)
peut être solubilisé à l’intérieur du cœur hydrophobe des micelles :
3. Utilisations et critères
on parle alors de micelles gonflées. de choix
La capacité de solubilisation est fonction de la taille des micelles.
Les tensioactifs non ioniques conduisent à des micelles de grandes
tailles (nombre d’agrégation très important, de la centaine aux
3.1 Émulsions
milliers) par rapport aux tensioactifs ioniques (nombre d’agrégation
de l’ordre des dizaines aux centaines). La préparation et la stabilisation d’émulsions, dispersions d’un
liquide (eau ou huile) dans un liquide non miscible (huile ou eau),
En conséquence, les tensioactifs non ioniques sont largement requiert la présence d’un ou de plusieurs composés tensioactifs dont
utilisés pour la solubilisation d’huiles hydrocarbonées. le rôle est de diminuer la tension interfaciale eau/huile afin de per-
mettre la dispersion (augmentation de l’aire de l’interface).
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K345
Huiles essentielles
1. Définition.................................................................................................... K 345 - 2
2. Techniques d’obtention .......................................................................... — 2
3. Composition chimique............................................................................ — 2
3.1 Généralités ................................................................................................... — 2
3.2 Contrôle analytique ..................................................................................... — 2
3.3 Examen olfactif ............................................................................................ — 3
4. Caractéristiques physico-chimiques ................................................... — 3
Pour en savoir plus ........................................................................................... Doc. K 345
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1. Définition à partir des fruits de Citrus entiers, du jus de fruit et de l’huile essen-
tielle sans que ces deux produits soient en contact au cours du trai-
tement.
Nota : les sfumatrices traitent l’écorce du Citrus séparée de la pulpe. Les pelatrices
D’après Naves, aucune des définitions des huiles essentielles n’a traitent le fruit entier.
le mérite de la clarté, ni celui de la précision. Cet auteur définit les
huiles essentielles comme des mélanges de divers produits issus
d’une espèce végétale, ces mélanges passant avec une certaine pro-
portion d’eau lors d’une distillation effectuée dans un courant de
vapeur d’eau [238].
3. Composition chimique
Cette définition peut être étendue aux huiles essentielles obtenues
par expression à froid de l’écorce ou zeste des fruits de Citrus, à cause 3.1 Généralités
de l’intervention de l’eau dans les procédés mécaniques pour entraî-
ner le produit libéré des alvéoles oléifères. La cellule végétale est le siège de la biosynthèse des composés
fondamentaux de la matière vivante que sont les protéines, les
lipides, les sucres... Elle est capable de coordonner les multiples réac-
Ces définitions ont été reprises à peu de choses près par tions enzymatiques conduisant à la production d’huiles essentielles.
l’AFNOR [1] : ce sont des produits obtenus soit à partir de Certaines cellules prennent en charge ces biosynthèses et également
matières premières naturelles par distillation à l’eau ou à la le stockage des métabolites formés. Il s’agit là de tout un ensemble
vapeur d’eau, soit à partir des fruits de Citrus par des procédés de réactions biochimiques participant à la vie des plantes : respira-
mécaniques et qui sont séparés de la phase aqueuse par des tion, photosynthèse, etc.
procédés physiques.
Il en résulte que les huiles essentielles constituent des mélanges
complexes de composés organiques possédant des structures et des
Une remarque s’impose dès à présent : les procédés d’entraî- fonctions chimiques très diverses, aboutissement de ces bio-
nement par la vapeur d’eau vive et l’hydrodistillation ne permettent synthèses, en particulier celle des isoprénoïdes (monoterpènes, ses-
pas d’extraire la totalité des principes actifs lourds d’un végétal mais quiterpènes, diterpènes, triterpènes, caroténoïdes).
seulement les composés volatils entraînables. Par exemple, dans le Il n’est pas rare de reconnaître par les moyens de l’analyse instru-
cas de la valériane, certains constituants qui présentent un intérêt mentale moderne (chromatographie gazeuse capillaire, couplage
pharmacologique ne sont pas entraînés par la vapeur d’eau. De plus, chromatographie gazeuse-spectrométrie de masse) plusieurs
ces procédés présentent des inconvénients dus principalement à dizaines voire une ou deux centaines et parfois plus de constituants
l’action de la vapeur d’eau ou de l’eau à l’ébullition, en milieu plus dans une huile essentielle : huiles essentielles de vétiver, de
ou moins acide, provoquant la formation d’artefacts (huiles essen- patchouli, de géranium. Ainsi l’huile essentielle de rose bulgare est
tielles riches en acétate de linalyle). riche de plus de 300 constituants connus. Par contre, certaines huiles
D’autre part, certains organes de végétaux, en particulier les fleurs, essentielles sont très riches en un constituant donné. C’est le cas
sont trop fragiles et ne supportent pas les traitements par entraî- de l’huile essentielle de bois de rose du Brésil riche en linalol mais
nement à la vapeur d’eau et l’hydrodistillation. C’est le cas des fleurs aussi celui des huiles essentielles de lemongrass et de fruits de Litsea
de jasmin, d’œillet, de tubéreuse... Il faut donc, pour ces végétaux, cubeba riches en citral, des huiles essentielles de badiane, d’anis vert
recourir à d’autres méthodes d’extraction des composés odorants et de fenouil doux et amer riches en trans-anéthole, de l’huile essen-
volatils. Ces autres méthodes sont l’extraction par les dissolvants tielle d’Eucalyptus globulus riche en 1,8-cinéole, etc.
fixes (extraction par les corps gras ou enfleurage) et volatils (extrac- Mais plus souvent, les huiles essentielles sont plus complexes
tion par l’hexane). Toutefois certaines fleurs tolèrent l’entraînement dans leur composition chimique : outre quelques constituants
par la vapeur d’eau. C’est le cas des fleurs de l’oranger bigaradier, principaux représentant des proportions comprises entre 10 et 50 %
de l’ylang-ylang, de la rose oléifère, qui fournissent bien des huiles (huiles essentielles de citronnelle de Java, de lavande, de camphre,
essentielles. de menthe poivrée...), les autres constituants ne représentent que
des traces (de l’ordre du micro ou du nanogramme). Le cas de l’huile
essentielle de rose bulgare est tout à fait intéressant : 14 constituants
importants quantitativement sur les 275 isolés et identifiés à l’époque
2. Techniques d’obtention (1977) dans cette huile représentent 85 % du total. Parmi ces 14
constituants, 5 d’entre eux totalisent à peine 1 % de l’huile essen-
tielle et sont déterminants sur le plan olfactif.
L’obtention des huiles essentielles fait appel à trois méthodes Plus récemment on a identifié, dans le pamplemousse (Citrus para-
générales : disi McFayden ), son jus et son huile essentielle, la présence de sul-
— l’entraînement à la vapeur d’eau vive agissant sur le végétal fure de trans-menthyl-2,8-ène à côté d’un autre composé possédant
frais ou séché et l’hydrodistillation avec addition d’eau au végétal un pouvoir aromatisant très intense : le p-menth-1-ène-8-thiol. Ces
ou à une gomme-résine naturelle ; deux constituants soufrés existent dans des proportions très faibles
— l’expression à froid du péricarpe ou zeste des fruits de Citrus ; et leurs seuils de perception sont de l’ordre de 10 –9 et 10 –14 g,
— la pyrogénation de l’écorce ou du bois de certains végétaux respectivement.
(écorce de bouleaux, bois de cade).
Ces méthodes, qui ont longtemps utilisé, dans le cas de l’entraî-
nement à la vapeur d’eau et de l’hydrodistillation, des appareillages 3.2 Contrôle analytique
primitifs ou industriels traditionnels (alambics à demeure ou portatifs
chauffés à feu nu, installations industrielles avec générateurs de
vapeur), ont connu pendant le dernier quart de siècle des perfec- Les huiles essentielles, objets de transactions souvent importantes
tionnements technologiques : distillation en surpression, turbo- en valeur monétaire, doivent répondre à des caractéristiques analy-
distillation, hydrodiffusion, distillation en continu, distillation avec tiques imposées par les pays producteurs et exportateurs ainsi que
assistance de micro-ondes. Dans le cas de l’expression à froid, l’uti- par les pays importateurs, et qui ont été établies par des commis-
lisation des machines (pelatrices, sfumatrices) a été perfectionnée sions nationales et internationales d’experts (cf. [Doc. K 345]).
et a abouti à la méthode d’extraction in line permettant l’obtention,
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No 1 2
Nature de l’huile essentielle Huile essentielle de bois de rose du Brésil Huile essentielle de coriandre
Nom botanique Aniba rosaeodora Ducke var. Coriandrum sativum L. (Apiaceae )
(famille végétale) AFN amazonica Ducke (Lauraceae )
Organe du végétal traité Bois du tronc de l’arbre sous forme de copeaux ou de sciure Fruits
Herbe fraîche et fleurie ou séchée à maturité
Mode de traitement Hydrodistillation Hydrodistillation
Rendement (%) Rdt : 1 (0,7 à 1,2 selon les localités) Durée : 3 à 4 h, pouvant aller jusqu’à 15 h
Cohobation des eaux
Rdt (fruit) : 0,5 à 0,6
Rdt (végétal frais) : 0,12 à 0,17
Rdt (végétal sec avec fruits) : 0,83
Aspect Liquide mobile, incolore à jaune clair Liquide mobile, incolore à jaune pâle
Odeur caractéristique douce, légèrement boisée, rappelant l’odeur Odeur caractéristique douce, liquoreuse (huile essentielle de fruits), aldéhydique
du linalol (rappelant l’odeur des aldéhydes de l’huile essentielle d’orange douce)
(huile essentielle du végétal frais)
Densité d tt ′ 0,872 à 0,887 20/20 [1] p. 468 0,862 à 0,878 20/20 [1], p. 357
0,868 à 0,889 25/25 [25] no 2
Indice de réfraction n D20 1,462 0 à 1,469 0 [1] p. 468 1,462 0 à 1,470 0 [1] p. 357
1,462 0 à 1,468 5 [25] no 2
Pouvoir rotatoire α D20 – 2o à + 4o [1] p. 468 + 7o à + 13o [1] p. 357
– 4o à + 5o [25] no 2
Solubilité dans l’éthanol dans au plus 9 vol. éth. 60 % moins de 8 vol. éth. 65 %
dilué (% en volume) [1] p. 468 [4] p. 37
Principaux constituants (+/–) Linalol (75-95 %) ; oxyde de cis-linalol, oxyde de trans-linalol ; a ) Huile essentielle de fruits : α-pinène (3 à 7 %), β-myrcène (0,5 à 1,5 %),
chimiques 1,8-cinéole, terpin-1-én-4-ol, α-terpinéol ; α-terpinène et β-terpinène ; limonène (2 à 5 %), γ-terpinène (2 à 7 %) ; (+) linalol (65 à 78 %), camphre (4 à 6 %),
terpinolène ; nérol ; géraniol α-terpinéol (0,5 à 1,5 %), géraniol (0,5 à 3 %) ; acétate de géranyle (1 à 3,5 %)
[1] p. 468 ; [11]d p. 118 b ) Huile essentielle d’herbe : n-décanal, n-déc-2-én-1-al, 2-méthylnon-2-én-1-al
(configuration E ) ; β-myrcène
[11]a p. 29 ;
[11]c p. 26 ; [11]d p. 24, 100, 228 ;
[11]e p. 14, 128, 182
Lieux de production Brésil : 140 t (dans les États de Para et de Manaos) ; Paraguay : 20 t Ukraine ; Hongrie ; Pologne ; USA ; Argentine ; Inde
Statistiques [12] p. 4 Production mondiale : 100 t (principalement Ukraine)
[12] p. 7
Toxicité DL50 (g/kg) orale chez le rat : 4,3 (3,9 à 4,7) chez le rat : 2,48 à 6,14
dermique chez le lapin : > 5 dermique chez le lapin : > 5
[14] 16, p. 653 [14] 11, p. 1077
Emplois Extraits et compositions parfumantes Parfumerie et arômes
Isolement du linalol naturel Aromatisation des préparations pharmaceutiques
Préparation de l’acétate de linalyle et du citral Isolement du linalol et préparation de dérivés odorants : esters, citral, ionones,
méthylionones
Fournisseurs 106 94-31-100-125-30
[6], p. 44 23-39-33-37-82
107-106-103-70-12
99-22-50-51-74-19
[6] p. 71
No 3 4
Nature de l’huile essentielle Huile essentielle de Shiu (Ho) Huile essentielle de bergamote
Nom botanique Cinamomum camphora Sieb. var. linaloolifera Citrus aurantium L. ssp bergamia
(famille végétale) AFN Fujita (Ho Sho) (Lauraceae ) (Risso et Poit.) Engl. (Rutaceae )
Organe du végétal traité Bois du tronc réduit en copeaux ou en sciure Péricarpe ou zeste du fruit frais
Également racines, feuilles, branches
Mode de traitement Hydrodistillation Expression à froid
Rendement (%) L’huile essentielle obtenue est ensuite fractionnée sous vide ; au moyen de machines traitant le fruit entier (pelatrices)
c’est la coupe riche en linalol qui constitue l’huile essentielle de Shiu Rdt : 0,48
Rdt (bois) : 2,4
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Huile essentielle
Indice de réfraction n D20 1,469 2 à 1,470 2 env. 1,461 3/25 1,464 0 à 1,469 0 [1] p. 413
[9] 4 p. 300 [8]b 5 p. 85 1,465 0 à 1,467 5 [25] no 256
Pouvoir rotatoire α D20 – 12o33’ à 14o40’ env. – 14o + 16 o à + 33o [1] p. 413
[8]b 5 p. 85 [8]b 5 p. 85 + 8o à + 24o [25] no 256
Solubilité dans l’éthanol 1,8 à 2,1 vol. éth. 70 % à 20 oC, 1 vol. éth. 90 %
dilué (% en volume) [8]b 5 p. 85 [1] p. 413
Résidu d’évaporation : 4,5 à 6 %
[9] p. 266 4,5 à 6,5 % [1] p. 413
Principaux constituants (–) Linalol (18 % à 52 %) (dans l’huile essentielle brute), (+) camphre, β-Pinène (5 à 9 %), limonène (33 à 42 %), γ-terpinène (6 à 10 %) ; (–) linalol
chimiques α-terpinéol, 1,8-cinéole, safrole, époxylinalol ; monoterpènediols (6 à 15 %) ; (–) acétate de linalyle (23 à 35 %) ; géranial (jusqu’à 0,5 %) ; bergaptène
[11]a p. 33 et autres furocoumarines (3 000 ppm)
[1] p. 413 ; [11]c p. 9 ; [11]d p. 39, 55, 73, 214 ; [11]e p. 7, 173 ; [11]f p. 181
Lieux de production Nord et centre de Taïwan ; Chine Italie (Calabre) ; Côte d’Ivoire ; Guinée ; Brésil
Statistiques 12 t pour l’huile essentielle de feuilles Production mondiale : 115 t dont 90 t pour la Calabre
18 t pour l’huile essentielle de bois [12] p. 5
[12] p. 9
Toxicité DL50 (g/kg) orale chez le rat : 3,2 Photosensibilisation et phototoxicité cutanée γ = 290 à 400 nm (surtout 320
dermique chez le lapin : 5 à 350 nm)
[14] 12, p. 917 [14] 11, p. 1031 [11]d p. 139
IFRA, Code des bons usages (juin 1992) : concentration en bergamote
dans les produits finis : 15 ppm
Emplois Isolement du (–) linalol naturel Matière première importante en parfumerie : parfums de luxe, eaux de toilette,
Obtention de l’acétate de linalyle lévogyre lotions, poudres, crèmes. Utilisée sous forme d’huile essentielle rectifiée ou sous
forme d’huile essentielle débarassée des furocoumarines.
Fournisseurs 33 31-33-100-124-82-26-107-36-25-12-74
[6], p. 138 [6] p. 43
GROUPE 2 (suite)
No 5 6
Nature de l’huile essentielle Huile essentielle de lavande Huile essentielle de lavandin Grosso
Nom botanique Lavandula angustifolia Lavandula hybrida
(famille végétale) AFN Miller Reverchon type Grosso
(Lamiaceae ) Lavandula augustifolia
Miller X
Lavandula latifolia
L.f. Medikus (Lamiaceae )
No CAS 90063-37-9 93455-97-1
No EINECS 289-995-2 297-385-2
Organe du végétal traité Partie aérienne de la plante fleurie poussant à l’état spontané Sommités fleuries du clone Grosso cultivé dans le sud de la France
(population sauvage) ou cultivée
Récolte manuelle ou mécanique
Mode de traitement Entraînement à la vapeur d’eau (alambic de 300 à 3 000 L) Entraînement à la vapeur d’eau
Rendement (%) Durée de distillation courte : 3/4 h pour des charges de 100 kg Durée : 40 min pour des charges de 100 kg de végétal
Rdt moyen : 0,8 Rdt : 1 à 1,8
Aspect Liquide mobile, limpide Liquide mobile, limpide
Couleur jaune clair Couleur jaune clair
Odeur agréable, éthérée, rappelant l’odeur des sommités fleuries Odeur caractéristique de lavande, très légèrement camphrée
de la plante
Densité d tt ′ 0,880 à 0,890 20/20 0,891 à 0,899 20/20
[1] p. 606 [1] p. 622
Indice de réfraction n D20 1,458 0 à 1,464 0 1,458 0 à 1,462 0
[1] p. 606 [1] p. 622
Pouvoir rotatoire α D20 – 11,5o à – 7o – 7o à – 3,5o
[1] p. 606 [1] p. 622
Solubilité dans l’éthanol à 20 oC, 2 vol. éth. 75 % 3 vol. éth. 70 %
dilué (% en volume) [1] p. 606 [1] p. 622
Principaux constituants Limonène (jusqu’à 0,5 %) ; 1,8-cinéole et β-phellandrène (jusqu’à 1 %), 1,8-Cinéole (4 à 7 %) ; limonène (0,5 à 1,5 %), cis-β-ocimène (0,5 à 1,5 %),
chimiques cis-β-ocimène (4 à 10 %), trans-β-ocimène (1,5 à 6 %) ; octanone-3 trans-β-ocimène (traces à 1 %) ; (+) camphre (6 à 8 %) ; (–) linalol (24 à 35 %) ;
(traces à 2 %) ; (+) camphre (traces à 0,5 %) ; (–) acétate de linalyle (–) acétate de linalyle (28 à 38 %) ; terpin-1-én-4-ol (1,5 à 5 %), bornéol (1,5 à 3 %),
(25 à 45 %) ; (–) linalol (25 à 38 %), terpin-1-én-4-ol (2 à 6 %) ; acétate lavandulol (0,2 à 0,8 %) ; acétate de lavandulvle (1,5 à 3 %) ; coumarine
de lavandulyle (jusqu’à 2 %) ; lavandulol (jusqu’à 0,3 %), α-terpinéol Herniarine
(jusqu’à 1 %) ; coumarine, 7-méthoxycoumarine (herniarine) [1] p. 622 ; [11]a p. 33 ; [11]c p. 14, 27, 29 ; [11]d p. 241 ; [11]f p. 73 et 173
[1] p. 606 ; [11]b p. 3 ; 10
[11]c p. 29 ; [11]d p. 135, 243
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K345
No 7 8
Nature de l’huile essentielle Huile essentielle de sauge sclarée Huile essentielle de géranium rosat
Nom botanique Salvia sclarea L. Les cultivars sont des hybrides interspécifiques de Pelargonium
(famille végétale) AFN (Lamiaceae ) (P. graveolens × P. radens × P. capitatum ) = Pelargonium × asperum
Ehrhart ex-Willdenow (Geraniaceae )
No CAS 84775-83-7 90082-51-2
No EINECS 283-911-8 290-140-0
Organe du végétal traité Partie aérienne de la plante pendant la période de floraison Partie aérienne herbacée légèrement fanée du végétal
Mode de traitement Entraînement à la vapeur d’eau de la plante fraîche moissonnée Entraînement à la vapeur d’eau ou hydrodistillation dans des installations
Rendement (%) ou ensilée (broyée en vert) industrielles, ou parfois dans des alambics rudimentaires (à la Réunion)
Durée : assez longue (quelques heures) Rdt : 0,15 à 0,20
Rdt : 0,12 à 0,15 (sud de la France)
Aspect Liquide mobile, limpide Liquide mobile, limpide
Couleur jaune pâle Couleur jaune ambrée à jaune-vert
Odeur éthérée, ambrée Odeur rosée, légèrement menthée
Densité d tt ′ 0,895 à 0,908 20/20 0,890 à 0,902 0,884 à 0,892 0,883 à 0,905 0,882 à 0,892
0,886 à 0,929 25/25 [1] p. 597 20/20 [1] p. 394 20/20 [1] p. 394 20/20 [1]
[25] no 77 0,883 à 0,890 0,884 à 0,894 p. 394
Type Afrique (Maroc)
Huile broyée en vert
Huile traditionnelle
Type Chine
Indice de réfraction n D20 1,456 0 à 1,466 0 1,458 0 à 1,473 0 1,461 0 à 1,470 0 1,461 0 à 1,477 0 1,460 0 à
[1] p. 597 [25] no 77 [1] p. 394 [1] p. 394 1,472 0
1,462 9 à 1,468 0 1,464 0 à 1,470 0 [1] p. 394
[25] no 49 [25] no 160
Pouvoir rotatoire α D20 – 26o à – 12o – 20o à – 10o – 14o à – 10o – 14o à – 8o – 14o à – 8o
– 20o à – 6o [1] p. 597 [1] p. 394 [1] p. 394 [1] p. 394
[25] no 77 – 14o à – 8o – 12o à – 8o
[25] p. 49 [25] no 160
Solubilité dans l’éthanol Pas plus de 3 vol. éth. 80 % 3 à 5 vol. éth. 70 % avec trouble ou opalescence à la dilution
dilué (% en volume) [1] p. 597 [1] p. 394
Soluble dans 3 vol. éth. 90 % avec opalescence à la dilution soluble dans 2,5 vol. éth. 70 % avec opalescence à la dilution
[25] no 77 [25] no 49
soluble dans 2 à 4 vol. éth. 70 % avec opalescence
[25] no 160
Principaux constituants a ) huile traditionnelle : (–) linalol (6,5 à 13,5 %) ; (–) acétate de linalyle α-Pinène ; oxydes de rose cis et trans ; menthone et isomenthone ; linalol,
chimiques (62 à 78 %) ; α-terpinéol (traces à 1,2 %) ; germacrème D (1,5 à 12 %) ; 10-γ-épieudesmol (absent dans les types Bourbon) ; 6,9-gaiadiène (absent dans
sclaréol (0,4 à 2,6 %), nérolidol ; mintsulfure les types Afrique) ; formiates de citronellyle et de géranyle ; (–) citronellol, nérol,
b ) Huile broyée en vert : (–) linalol (13 à 24 %) ; (–) acétate de linalyle géraniol ; butyrate de géranyle, tiglate de phényléthyle
(56 à 70,5 %) ; α-terpinéol (1 à 5 %) ; germacrème D (1,2 à 7,5 %) ; [1] p. 394 ; [11]a p. 8,33 ; [11]b p. 1 ; [11]d p. 119, 158, 184 ; [11]e p. 30 ; [11]f p. 16, 62,
sclaréol (0,4 à 2,6 %) 129
[1] p. 597 ; [11]a p. 11, 38 ; [11]d p. 192 ; [11]e p. 106
Lieux de production France (Alpes de Haute-Provence, Drôme, Vaucluse) ; Russie ; USA ; Île de la Réunion ; Afrique du Nord (Égypte, Maroc) ; Chine (provinces du Yunnan
Statistiques Hongrie et de Canton) ; Inde ; Israël
Production en 1984 : 45 t (dont 40 t pour la Russie) Production mondiale : 131 t en 1984 dont Chine : 50 t ; Égypte : 40 t ; Maroc : 15 t ;
[12] p. 7 Réunion : 10 t ; Inde : 5 t ; Israël : 1 t
[12] p. 8
Toxicité DL50 (g/kg) orale chez le rat : 5,6 (5 à 6,2) orale chez le rat : > 5
dermique chez le lapin : > 2 dermique chez le lapin : 2,5
[14] 12, p. 865 [14], 12, p. 883
Pas d’effet phototoxique
[14] 20 (6), p. 823
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Référence Internet
K345
GROUPE 3 (suite)
No 9 10
Origine turque :
0,879 à 0,892 25/25 [25] no 29 20/20 [8]a 2, p. 263 20/20 [1] p. 688
Indice de réfraction n D20 1,471 0 à 1,478 0 [1] p. 494 1,453 0 à 1,464 0 1,453 0 à 1,464 0
1,473 0 à 1,477 5 [25] no 29 [8]a 2, p. 263 [1] p. 688
Pouvoir rotatoire α D20 – 1,4o à + 3o [1] p. 494 – 4,8o à – 2,2o – 5o à – 2o
– 2o à + 3o [25] no 29 [8]a 2, p. 263 [1] p. 688
Solubilité dans l’éthanol 2 vol. éth. 70 % (à 20 oC) À cause des stéaroptènes, trouble avec éth. 90 %
dilué (% en volume) [1] p. 494 Après séparation des stéaroptènes, soluble dans éth. 70 %
2 vol. éth. 70 % Température de congélation : 20 oC environ
[25] no 29 [1] p. 688
Principaux constituants Linalol (2,3 à 3,9 %) ; géraniol (76,3 à 82,8 %) ; acétate de géranyle Plus de 300 constituants identifiés :
chimiques (5,1 à 11,8 %) ; β-caryophyllène (1 à 1,8 %), limonène (0,15 à 2,2 %), (–) citronellol (34 à 44 %), nérol (6 à 9 %), géraniol (12 à 18 %) ; alcool
α-humulène (0,15 à 2,1 %) ; (Z,E ) farnésol (0,4 à 1,2 %), (E,E ) farnésol phényléthylique (< 2 %), linalol ; oxydes de rose cis et trans ; paraffines en C19
(jusqu’à 0,2 %), hexadécanol et C21 principalement, oléfines en C19 et C21 principalement ; eugénol
[11]d p. 237 ; [11]e p. 81 ; [22] p. 62 et méthyleugénol ; β-ionone, β-damascone, β-damascénone
[1] p. 688 ; [11]a p. 19 ; [11]b p. 6 ; [11]c p. 7 ; [11]e p. 144 ; [11]f p. 5, 9
Lieux de production Inde (provinces de Bérar, Bombay, Hyderabad) ; Indonésie (Java) ; Bulgarie ; Turquie (Isparta, Burdun, Keci-Boren) ; Maroc (vallée du Dadès) ; Rus-
Statistiques Brésil ; Paraguay ; Madagascar ; Comores ; Guatemala sie (Crimée)
Production mondiale : 55 t (Inde : 35 t ; Brésil : 10 t) Le total de la production d’huile essentielle et de concrète comprenant également
[12] p. 12 la rose centifolia a été en 1984 de 15 t
[12]p. 15
Toxicité DL50 (g/kg) orale chez le rat : > 5 Rose bulgare : orale chez le rat : > 5
dermique chez le lapin : > 5 dermique chez le lapin : 2,5
[14] 12, p. 947 [14] 12 p. 979
Rose du Maroc : orale chez le rat : > 5
dermique chez le lapin : 2,5
[14] 12 p. 981
Emplois Parfumerie, cosmétiques, savons Parfumerie fine (extrait alcoolique, eaux de toilette de grande classe)
Isolement du géraniol naturel L’eau de rose trouve des emplois en cosmétique et parfumerie ainsi qu’en
pharmacie
Fournisseurs 41-125-107 31-100-30
45-12-90 99-82-81
[6] p. 215 107-70-33
22-74-55
106-126
76-46
[6] p. 242
GROUPE 4
No 11 12
Nature de l’huile essentielle Huile essentielle de lemongrass Huile essentielle de Litsea cubeba
Nom botanique Cymbopogon flexuosus Stapf Litsea cubeba Pers. (syn. Tetranthera polyantha var. citrata Nees)
(famille végétale) AFN Cymbopon citratus Stapf (Poaceae ) (Lauraceae )
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© Techniques de l’Ingénieur, traité Constantes physico-chimiques K 345 − 7
117
Référence Internet
K345
Mode de traitement Hydrodistillation dans des alambics rudimentaires chauffés à feu nu Entraînement à la vapeur d’eau
Rendement (%) Entraînement à la vapeur d’eau dans des installations industrielles
Rdt : 0,4 à 0,5 parfois 0,77
Rdt de 2 % pour l’herbe séchée
Aspect Huile des Indes orientales : liquide mobile, limpide Liquide mobile, limpide
Couleur jaune pâle à brun foncé Couleur jaune pâle
Odeur citralée Odeur caractéristique fraîche, rappelant le citral
Huile des Indes occidentales : liquide mobile, limpide
Couleur jaune pâle à jaune orangé
Odeur caractéristique avec une note de citral prononcée
Densité d tt ′ 0,879 à 0,901 20/20 [4] p. 60 0,872 à 0,897 20/20 [1] p. 486 0,880 à 0,892
0,894 à 0,904 25/25 [25] no 7 0,869 à 0,894 25/25 [25] no 7 20/20 [1] p. 568
Indes occidentales
Indice de réfraction n D20 1,485 5 à 1,490 0 [4] p. 60 1,483 0 à 1,489 0 [1] p. 486 1,480 0 à 1,487 0 [1] p. 568
Indes orientales
GROUPE 4 (suite)
No 13 14
Nature de l’huile essentielle Huile essentielle de citronelle de Java Huile essentielle de citronelle de Ceylan (Sri-Lanka)
Nom botanique Cymbopogon winterianus Jowitt syn. Cymbopogon nardus (L.) Will. Cymbopogon nardus (L.) var. lenabattu Stapf (Poaceae )
(famille végétale) AFN Watson var. maha-pengiri Winter (Poaceae )
Organe du végétal traité Partie herbacée du végétal à l’état frais ou partiellement séché Partie herbacée du végétal âgé de 3 ans à l’état frais ou séché
Mode de traitement Entraînement à la vapeur d’eau dans des installations industrielles Entraînement à la vapeur d’eau dans des installations comportant 2 cuves
Rendement (%) Durée : 2 à 6 h selon la charge de distillation réunies à un même condenseur-réfrigérant
Dans certains cas, hydrodistillation et entraînement à la vapeur d’eau Durée : 6 h
dans des alambics rudimentaires Rdt : 0,37 à 0,4
Rdt : 0,5 à 1,2 (moy. 0,7)
Aspect Liquide mobile, limpide Liquide mobile, limpide
Couleur jaune pâle à brun jaunâtre Couleur jaunâtre à brun
Odeur rosée, citralée rappelant celle du citranellal Odeur rosée, citralée
Densité d tt ′ 0,880 à 0,895 20/20 [1] p. 444 0,894 à 0,910 20/20 [1] p. 446
0,875 à 0,893 25/25 [25] no 14 0,891 à 0,904 25/25 [25] no 12
Indice de réfraction n D20 1,466 0 à 1,473 0 [1] p. 444 1,479 0 à 1,487 0 [1] p. 446
1,466 0 à 1,474 5 [25] no 14 1,479 0 à 1,485 0 [25] no 12
Pouvoir rotatoire α D20 – 5o à 0o [1] p. 444 – 22o à – 12o [1] p. 446
– 6o à – 0o30’ [25] no 14 – 18o à – 9o [25] no 12
Solubilité dans l’éthanol 2 vol. éth. 80 % avec parfois apparition d’une opalescence à la dilution 2 vol. éth. 80 %
dilué (% en volume) [1] p. 444 [1] p. 446
Principaux constituants (+) Citronellal (25 % à 54 % ; moy. 35 %) ; (+) Citronellal (5 à 16 %) ; (+) citronellol, géraniol (26 à 39 %), nérol ; acétate
chimiques (+) citronellol, géraniol (25 à 45 %) ; de géranyle, farnésol ; (–) limonène ; méthyleugénol
(–) limonène ; butyrate de géranyle, citronellate de citronellyle ; élémol, [11]a p. 22, [11]d p. 29, 147
γ-cadinol, eugénol et méthyleugénol
[11]a p. 22 ; [11]d p. 29, 147 ; [11]f p. 82
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118
Référence Internet
K345
No 15 16
Nature de l’huile essentielle Huile essentielle d’Eucalyptus citriodora Huile essentielle d’eucalyptus type à cinéole
Nom botanique Eucalyptus citriodora Hook. (Myrtaceae ) Espèce du genre eucalyptus d’origine australienne :
(famille végétale) AFN Eucalyptus globulus Labill.
Eucalyptus dumosa
Eucalyptus polybractea
Eucalyptus australiana
Eucalyptus smithii (Myrtaceae )
No CAS 85203-56-1 84625-32-1
No EINECS 286-249-8 283-406-2
Organe du végétal traité Feuille fraîche et rameau frais ou partiellement séché (24 à 48 h) Feuille et rameau terminal de l’arbre
Mode de traitement Entraînement à vapeur d’eau dans des installations industrielles Entraînement à la vapeur d’eau
Rendement (%) Durée : 1 à 1,5 h Durée : 6 h
Rdt : 0,5 à 0,75 à partir de feuilles d’arbres de population spontanée Rdt : 0,6 à 0,8 parfois supérieur à 1 % (feuillage frais), de 1,6 à 3 % (végétal sec)
Rdt : jusqu’à 2 % à partir de feuilles d’arbres cultivés
Rdt : 0,8 à 1,2 selon [9] 4 p. 496
Aspect Liquide mobile, limpide Liquide mobile, limpide, presque incolore à jaune clair
Couleur presque incolore à jaune verdâtre Odeur caractéristique rappelant l’odeur de l’eucalyptol
Odeur caractéristique rappelant celle du citronellal
Densité d tt ′ 0,860 à 0,870 20/20 [1] p. 559 0,906 à 0,923 20/20 [1] p. 449
0,860 à 0,875 25/25 [25] no 130
Indice de réfraction n D20 1,450 0 à 1,456 0 [1] p. 559 1,459 0 à 1,467 0 [1] p. 449
1,451 0 à 1,464 0 [25] no 130
Pouvoir rotatoire α D20 – 1o à + 3o [1] p. 559 0o à + 10o [1] p. 449
– 0,5o à + 2o [25] no 130
Solubilité dans l’éthanol 1,3 à 1,5 vol. éth. 70 % 5 vol. éth. 70 % avec opalescence à la dilution
dilué (% en volume) [8]b 6 p. 277 [1] p. 449
3 vol. éth. 70 %
[25] no 130
Principaux constituants (+/–) Citronellal (65 à 80 %) ; 1,8-Cinéole (eucalypètol) (65 à 75 %) ; isopentanal ; α-phellandrène ; trans-
chimiques (+/–) citronellol (15 à 20 %), géraniol (5 %), isopulégol (1 à 2 %) pinocarvéol, α-terpinéol ; aromadendrène, alloaromadendrène, lédène ; globulol
[11]c p. 2 [1] p. 449 ; [11]c p. 13
[11]d p. 167 [11]d p. 18, 199 ; [11]e p. 122
[11]e p. 2
[1] p. 559
Lieux de production Australie (Queensland) ; Afrique du Sud ; Zaïre (province du Kivu) ; Java, Arbres originaires d’Australie qui se sont acclimatés à différentes régions
Statistiques Guatémala, Brésil ; Chine ; Inde ; Maroc du monde : Espagne, Portugal, Sud de la France, Italie, Algérie, Californie,
Production mondiale en 1984 : 320 t dont 220 t pour le Brésil Mexique, Brésil...
[12] p. 8 En 1984, les principales zones de production sont : Portugal : 400 t ; Espagne :
250 t ; Afrique du Sud : 400 t ; Chine : 100 t
Production mondiale : 1 400 t
[12] p. 8
Toxicité DL50 (g/kg) orale chez le rat : > 5 orale chez le rat : 2,5
dermique chez le lapin : 2,48 (1,53 à 4,02) dermique chez le lapin : > 5
[14] 26 p. 323 [14] 13 p. 107
Emplois Isolement du citronellal racémique, fabrication de l’hydroxycitronellol, Obtention d’huiles essentielles rectifiées et de l’eucalyptol de grande pureté
du menthol racémique, du citronellol L’eucalyptol est utilisé en médecine, en soins dentaires, pour les produits
Utilisation dans les préparations pour désodorisants d’ambiance désinfectants
Phamacopée française, Xe édition (juillet 1987)
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119
Référence Internet
K345
GROUPE 5 (suite)
No 17 18
Organe du végétal traité Feuille et rameau terminal Bois (tronc et branches) réduit en poudre ou en copeaux
On peut également traiter la racine et la feuille
Mode de traitement Entraînement à la vapeur d’eau dans des alambics portatifs Entraînement à la vapeur d’eau et hydrodistillation dans des alambics
Rendement (%) rudimentaires ou des installations industrielles rudimentaires (Chine, Japon) ou dans des installations industrielles
Rdt ≈ 1 Rdt variable selon l’organe du végétal traité. Le camphre se sépare de l’huile
essentielle liquide. Le rendement en camphre se situe environ vers 0,8 et celui
de l’huile essentielle vers 1,5
Rdt total qui peut atteindre 3 %
Aspect Liquide mobile, limpide Liquide cristallisant à la température ordinaire
Couleur verdâtre Débarrassé du camphre, liquide mobile, limpide
Odeur pénétrante cinéolée et camphrée Couleur jaune à bleu
Odeur fortement cinéolée et camphrée
Densité d tt ′ 0,909 à 0,921 20/20 [4] p. 15 0,954 3 0,870 1,000 ⭐ 1,000 1,064
Indice de réfraction n D20 1,469 0 à 1,472 0 [4] p. 15 1,480 8 1,466 3 1,515 0 envi- 1,510 0
1,466 0 à 1,472 0 [25] no 22 (/25) (/20) (/25) ron à
1,505 0 1,550 0
[9] 4, [25]
p. 300 no 69
Pouvoir rotatoire α D20 – 4o à + 1,3o [4] p. 15 + 32o24’ + 15o 0o [9] 4, 0o à 3o
– 4o à 0o [25] no 22 à + 20o à + 12o p. 300 [25]
no 69
Solubilité dans l’éthanol 1 vol. éth. 80 % Huile non rectifiée et décamphrée : 2 vol. éth. 90
dilué (% en volume) [9] 4 p. 546 [25] no 69
1 vol. éth. 80 %
[25] no 22
Principaux constituants 1,8-Cinéole (50 à 65 %) ; α-terpinéol et esters : acétate, propionate, (+) Camphre (environ 50 %) ; acides : formique, acétique, propionique,
chimiques valérate ; pentanal, benzaldéhyde ; azulène, alcool sesquiterpénique isobutyrique ; adléhydes : acétaldéhyde, propanal, isopentanal, furfural,
α et β-héxénal ; cétone : pipéritone ; oxydes : 1,8-cinéole, safrole, monooxyde du
linalol ; (–) linalol, géraniol, (+) citronellol, (+) bornéol, α-terpinéol, terpin-1-én-4-ol,
eugénol et méthyleugénol ; hydrocarbures monoterpéniques (α et β-pinène),
sesquiterpènes
[11]a p. 10
Lieux de production Indonésie (Java et Sumatra) ; Iles Moluques (Ceram) et Borroe Japon (Îles de Kiu-Shu, Shikoku et sud de Hon-Shu) ; Taïwan ; Chine (provinces
Statistiques Production en 1984 : 50 t en provenance d’Indonésie de Kiang-Si, du Fou-Kien, du Yunnan, du Che-Kiang, du Kwang-Si et du Kwang-
[12] p. 5 Tung)
La totalité des différentes huiles essentielles de camphre obtenues
par rectification de l’huile essentielle crue Hon-Sho a représenté en 1984
une production de 250 t
[12] p. 5
Toxicité DL50 (g/kg) orale chez le rat : 3,87 orale chez le rat : 5,1 mL/kg
dermique chez le lapin : > 5 dermique chez le lapin : > 5 mL/kg
[14] 14 p. 707 [14] 11, p. 1047
Huile essentielle de camphre jaune : orale chez le rat : 3,73
dermique chez le lapin : > 5
[14] 13 p. 739
Huile essentielle de camphre brune : orale chez le rat : 2,534 mL/kg
dermique chez le lapin : 4 mL/kg
[14] 14 p. 783
Emplois Utilisation des propriétés anti-infectieuses de l’huile essentielle Isolement du (+) camphre, du 1,8-cinéole, du safrole et de l’α-terpinéol
dans les préparations pharmaceutiques, traitement des bronchites Fabrication des dérivés de ces isolats : héliotropine à partir du safrole
et laryngites Emplois en pharmacie du (+) camphre et de ses dérivés ainsi que de l’eucalyptol
Fabrication du Celluloïd à partir du (+) camphre
Fournisseurs 78-125-82 Huile de camphre blanche : 23-100-125
75-70-106 Huile de camphre brune : 100
[6] p. 168 Huile de camphre jaune : 100
[6] p. 54, 56
Toute reproduction sans autorisation du Centre français d’exploitation du droit de copie est strictement interdite.
K 345 − 10 © Techniques de l’Ingénieur, traité Constantes physico-chimiques
120
Référence Internet
K345
No 19 20
Nature de l’huile essentielle Huile essentielle de romarin Huile essentielle d’anis vert
Nom botanique Rosmarinus officinalis L. (Lamiaceae ) Pimpinella anisum L. = Anisum vulgare Gärtner (Apiaceae )
(famille végétale) AFN Nombreuses variétés et formes : var. genuina, rigidus, angustifolius,
etc.
No CAS 84604-14-8 84775-42-8
No EINECS 283-291-9 283-872-7
Organe du végétal traité Rameau (tige et feuille) partiellement haché Fruits à maturité = semences
Mode de traitement Entraînement à la vapeur d’eau dans des alambics chauffés à feu nu Entraînement à la vapeur d’eau
Rendement (%) ou dans des installations industrielles Les rendements sont variables selon les origines de la production
Durée : 3 à 4 h Rdt mini : 1,9 ;
Rdt variable selon le lieu de production, la saison et l’état de fraîcheur Rdt max : 3,1 ; Rdt moyen : 2,29
du végétal
En Espagne, le rendement est de 0,75 en été et de 0,435 en hiver
En Dalmatie, rendement de 1,5
Au Maroc et en Tunisie : 0,3 à 0,5
Aspect Liquide mobile, limpide, presque incolore à jaune pâle Liquide limpide, cristallisant par abaissement de la température
Odeur caractéristique fraîche, plus ou moins camphrée selon l’origine Couleur jaune à jaune-verdâtre
L’huile essentielle espagnole possède une couleur qui va du jaune pâle Odeur anisée rappelant l’odeur de l’anéthole
au vert-jaunâtre
Densité d tt ′ 0,895 0,908 0,860 0,895 0,894 0,980 à 0,990 [1] p. 442
à 0,916 à 0,920 à 0,880 à 0,910 à 0,912
20/20 25/25
[1]p. [25]
402 no 287
Huile du Portugal
Huile d’Espagne
[1] [25]
p. 402 no 287
Pouvoir rotatoire α D20 – 1o – 1o + 4o – 3o – 5o – 2o à + 2o [1] p. 442
à + 16o à + 6o à + 25o à + 10o à + 10o
[1] [25]
p. 402 no 287
Solubilité dans l’éthanol 10 vol. 1 vol. < 20 vol. éth. 80 % 1 vol. 3 vol. éth. 90 %
dilué (% en volume) éth. éth. [1] p. 402 éth.90 [1] p. 442
80 % 80 % % turbi-
[13] [7] dité à la
p. 42 p. 231 dilution
[25]
no 287
Principaux constituants Hydrocabures monoterpéniques : α-thuyène, α-pinène, camphène, Trans-anéthole (80 à 90 %), cis-anéthole, estragole ; hydrocarbures
chimiques β-pinène, sabinène, terpinolène ; 1,8-cinéole (17 à 32 %) ; monoterpéniques ; hydrocarbures sesquiterpéniques : (β-farnésène,
α et β-thuyones (< 0,5 %) ; (+) camphre ; linalol et acétate de linalyle ; ar-curcumène, γ-himachalène) Fenchone ; aldéhyde et alcool anisique ;
β-caryophyllène ; terpin-1-én-4-ol, α-terpinéol, bornéol ; verbénone, acétylanisole ; p-crésol, créosol, eugénol ; éther monométhylique
(+) camphrol (17 %), (+) bornéol (17 %) ; acétate de bornyle (2 à 7 %) de l’hydroquinone, photoanéthole, 2-méthylbutyrate du 4-méthoxy-2-(trans-1-
[11]a p. 34 ; [11]c p. 15, 50 ; propényl)-benzène ; isochavibétol, 4,4’ bis-méthoxystilbène
[11]d p. 60, 115, 179 ; [11]e p. 49, 136 ; [11]a p. 10 ; [11]c p. 24
[11]f p. 61, 197
Lieux de production Pourtour méditerranéen (Espagne, Dalmatie, Tunisie, Maroc, Espagne : 6 t ; France ; Bulgarie ; Egypte : 1 t ; Maroc ; Tunisie ; Russie ; Hollande ;
Statistiques sud de la France, Portugal) Italie ; Turquie
Production mondiale en 1984 : 250 t Production mondiale en 1984 : 8 t
Espagne : 130 t ; Maroc : 60 t ; Tunisie : 50 t [12] p. 4
[12] p. 13
Toxicité DL50 (g/kg) orale chez le rat : 5 mL/kg Le trans-anéthole qui est le constituant principal de l’huile essentielle d’anis vert
dermique chez le lapin : > 10 mL/kg possède une activité hépatotoxique à doses élevées
[14] 12 p. 977 [235] p. 467 ; [236] ; [237] p. 11
Emplois Parfumage des savons, des détergents, des poudres à laver Aromatisation des boissons, sirops, pâtes de dentifrice, médicaments
Emplois dans les arômes alimentaires (viandes, sauces, potages) On traite parfois l’huile essentielle privée d’anéthole par rectification
et les préparations pharmaceutiques comme ingrédients ou cristallisation et essorage en vue de la fabrication d’aldéhyde anisique
dans les linéaments rubéfiants d’hémisynthèse
Inscrite à la pharmacopée française Xè édition, janvier 1991
Fournisseurs 3-42-31 84-88-19-60
94-23-88 [6] p. 32
19-82-124
106-114-70
111-74-84
[6] p. 242
Toute reproduction sans autorisation du Centre français d’exploitation du droit de copie est strictement interdite.
© Techniques de l’Ingénieur, traité Constantes physico-chimiques K 345 − 11
121
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Référence Internet
K350
123
Référence Internet
K350
124
Référence Internet
K350
responsables de la solubilité dans l’eau et de l’affinité envers la • La classification selon le Colour Index est établie suivant la
fibre [1] par la création de liaisons plus ou moins solides entre le classe chimique et la couleur.
colorant et le substrat. Les auxochromes définissent la classe tinc- • Pour chaque colorant répertorié au CI, des données utiles
toriale. Les groupes –NH2 et –OH sont responsables de l’affinité sur les méthodes de teinture et les propriétés coloristiques
et/ou de la réactivité de la molécule colorante alors que les sont présentées sous forme de tableau.
groupes SO3H et COOH sont liés à la solubilité et n’interviennent • Le volume 4 du Colour Index donne les constitutions
donc pas dans la coloration [2] (tableau 2). chimiques de chaque colorant.
À retenir
• Les colorants sont soit solubles soit dispersibles dans l’eau. OH O NH2
• Ils ont la capacité de se fixer de façon permanente à un
matériau fibreux par des liaisons covalentes, ioniques, hydro-
gènes ou de van der Waals, ou simplement par migration et
incorporation en masse dans le matériau.
• Le colorant est référencé comme substance chimique pure
NH2 O OH
avec un numéro de classification que l’on peut retrouver dans OH
la base de données Colour Index (CI).
OCH3
et nomenclature
des colorants Cl
N
La classification la plus utilisée est celle du Colour Index (CI). Publié N Cl
pour la première fois en 1924 par la Society of Dyers and Colourists et HO N
par l’American Association of Textile Chemists and Colorists (AATCC), SO3Na N
il constitue le principal catalogue de colorants et de pigments. Les N H
colorants y sont classés en fonction de leur constitution chimique H3CO N
(30 sous-groupes) et de leur utilisation (19 sous-groupes) [3].
NaO3S
Les trois premiers volumes de la troisième édition de Colour
Index donnent des informations détaillées sur les 19 sous-groupes
de colorants classés selon l’usage. Dans chaque sous-groupe, les Figure 2 – CI Reactive Red 8
125
Référence Internet
K350
Polyazoïque 35000-36999
Tableau 5 – Fibres artificielles
Azoïque 37000-39999
Types de fibres Types de colorants
126
Référence Internet
K498
127
Référence Internet
K498
433 à 493 0à3 [7] 388 à 469 0 à 200 [1] [17] [18]
[19]
413 à 543 0 à 200 [8] [9] Polystyrène (PS) 373 à 493 0 à 200 [20]
Polyéthylène ramifié (BPE) 398 à 471 0 à 200 [2] Polystyrène (PS(1840)) 393 à 523 0 à 200 [22]
394 à 448 0 à 196 [1] [2] [11] Polystyrène (PS(3580)) 403 à 523 0 à 200 [22]
Polyéthylène basse densité
(LDPE) 433 à 493 0à3 [7] Polystyrène (PS(8500)) 403 à 523 0 à 200 [22]
408 à 471 0 à 100 [2] Polystyrène (PS(17000)) 403 à 523 0 à 200 [22]
Polyéthylène
basse densité-A (LDPE-A) 385 à 503 0 à 196 [12] Polystyrène (PS(32500)) 403 à 503 0 à 200 [22]
Polyéthylène
385 à 503 0 à 196 [12] Polystyrène (PS(104000)) 403 à 523 0 à 200 [22]
basse densité-B (LDPE-B)
128
Référence Internet
K498
Butadiène contenant
308 à 373 0 à 80 [11] [23] 24 % de 1,2 (PBD24) 298 à 473 0 à 200 [39]
Butadiène contenant
431 à 469 0 à 200 [13] 298 à 473 0 à 200 [39]
50 % de 1,2 (PBD50)
387 à 432 0 à 160 [1] [2] Butadiène contenant 298 à 473 0 à 200 [39]
Poly(méthylméthacrylate) 70 % de 1,2 (PBD87)
(PMMA)
298 à 573 0 à 196 [24] 353 à 393 0 à 40 [40]
Poly(méthylméthacrylate) 332 à 447 0 à 200 [25] 353 à 443 0,1 [41]
(PMMA(iso))
Poly(cyclohexyl- 396 à 471 0 à 200 [2] 333 à 393 0 à 40 [16]
méthacrylate) (PCHMA) Poly(oxyde d’éthylène)
(PEO)
Poly(n-butylméthacrylate) 307 à 470 0 à 200 [2] 373 à 473 10 à 80 [16]
(PnBMA) 320 à 472 0 à 200 [4] 353 à 400 0 à 200 [42]
Polyisobutylène 323 à 383 0 à 100 [11] [26] 361 à 497 0 à 68 [43]
(PIB) [27]
Poly(diméthylsiloxane)
298 à 343 0 à 90 [32] 313 à 573 0 à 200 [46]
(PDMS(1540))
Poly(diméthylsiloxane) 298 à 343 0 à 90 [32]
Polypropylène atactique 463 à 573 0 à 200 [27]
(PDMS(4170)) (a-PP)
Poly(diméthylsiloxane) 298 à 343 0 à 90 [32] 406 à 519 0 à 196 [12] [47]
(PDMS(6560)) i-Poly(1-but-1-ène)
Poly(diméthylsiloxane) (i-PB)
298 à 343 0 à 90 [32] 483 10 à 478 [48]
(PDMS(7860))
Poly(diméthylsiloxane) 304 à 420 0 à 256,5 [33]
Poly(téréphtalate 533 à 613 0 à 200 [49]
(PDMS10) d’éthylèneglycol) (PET)
Poly(diméthylsiloxane) 298 à 418 0 à 256,5 [33]
Poly(oxyde de 2,6-diméthyl- 476 à 593 0 à 176 [20]
(PDMS50) phénylène) (PPO)
Poly(diméthylsiloxane) 291 à 423 0 à 310 [33] 424 à 613 0 à 176 [50] [51]
(PDMS200)
Polycarbonate
du bisphénol-A (PC)
Poly(4-méthylpent-1-ène) 302 à 592 0 à 196 [34] 313 à 603 0 à 200 [46]
(PMP)
129
Référence Internet
K498
Poly(ε-caprolactone) (PCL) 373 à 421 0 à 200 [27] Éthylène/vinylacétate 373 à 473 10 à 80 [16]
9 % en masse (EV A09)
Poly(chlorure de vinyle) 373 à 423 0 à 200 [1] [27] Éthylène/vinylacétate 353 à 422 5 à 40 [16]
(PVC) 20 % en masse (EV A20)
Caoutchouc naturel (NR) 273 à 298 0 à 50 [56] Éthylène/vinylacétate 373 à 437 10 à 80 [64]
28 % en masse (EV A28)
Caoutchouc naturel Cire d’éthylène/vinylacétate
273 à 298 0 à 50 [56] 398 à 443 58 à 392 [15]
vulcanisé (NRvulc.) (EVA-cire)
Caoutchouc éthylène- 413 à 523 0 à 62 [5] Éthylène/propylène 50 %
propylène (EPR) (E/P50) 413 à 523 0 à 62,5 [65]
130
Référence Internet
K380
Toute reproduction sans autorisation du Centre français d’exploitation du droit de copie est strictement interdite.
© Techniques de l’Ingénieur, traité Constantes physico-chimiques K 380 − 1
131
Référence Internet
K380
EVM copolymère d’éthylène et d’acétate de vinyle TPE caoutchoucs thermoplastiques (nom générique)
(EVA)
FKM élastomères fluorocarbonés (co ou terpolymères) TPO élastomères thermoplastiques dérivés des polyoléfines
ou FPM
FVMQ silicone avec groupes méthyle et fluorés TPU polyuréthanes thermoplastiques (nom générique)
H-NBR copolymère de butadiène et d’acrylonitrile hydrogéné VMQ méthylsilicone avec groupements vinyle
IIR caoutchouc butyl (copolymère d’isoprène et XIIR caoutchouc butyl halogéné (X = Cl ou Br)
d’isobutylène)
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K 380 − 2 © Techniques de l’Ingénieur, traité Constantes physico-chimiques
132
Référence Internet
K380
(°C) (°C) (%) (%) (%) (°C) (°C) (°C) (°C) (%) (%)
– 22 – 10 25
ACM Caoutchouc polyacrylate à à P P P B 25 5 10 240 180 150 170 (150 °C) 65
– 40 – 20
AU Polyesteruréthane – 35 – 22 B B B B 25 7 70 170 100 70 75 40
(100 °C)
BIIR Bromobutyl – 66 – 38 P P/B P P 12 10 60 200 160 130 150 > 140
(70 °C)
BR Polybutadiène – 112 – 72 P F/P TB F 170 100 75 90 > 140
(70 °C)
CIIR Chlorobutyl – 66 – 38 P P/B P P 12 10 60 200 160 130 150 > 140
(70 °C)
CM Polyéthylène chloré – 25 – 12 P/B P P B 180 160 140 150 80 75
(150 °C)
CO Épichlorhydrine (homopo- – 26 – 10 P P P B 20 240 170 140 150 5 10
lymère) (150 °C)
CR Polychloroprène – 45 – 25 B B B P 50 10 30 180 130 100 125 80
(100 °C)
CSM Polyéthylène chlorosulfoné – 25 – 10 P/B P/B P B 200 140 130 150 80
(150 °C)
EAM Éthylène acrylate – 40 – 20 P P P B 240 175 50
(150 °C)
ECO Épichlorhydrine (copoly- – 45 – 25 P P P B 20 220 150 130 135 10 30
mère) (150 °C)
EPDM, Terpolymère éthylène(pro- – 55 – 35 P/B P/B P/B B 20 8 50 200 170 130 140 > 140
S pylène) vulcanisé au soufre (70 °C)
EP(D)M, Terpolymère éthylène(pro- – 55 – 35 P P P B 20 4 10 220 180 140 150 > 140
P pylène) vulcanisé au (70 °C)
peroxyde
EU Polyétheruréthane – 55 – 35 B B B B 25 7 70 170 100 70 75 40
(100 °C)
EVM Éthylène acétate – 30 – 18 P/B P P B 95 40 4 200 160 140 160 80
(150 °C)
– 18 – 10
FKM Fluorocarbonés à 2
à P/B P P TB 50 18 20 > 300 280 220 250 (150 °C) 5
– 50 – 35
FVMQ Silicones fluorés – 70 – 45 F F F TB 30 > 300 220 200 215 2 20
(150 °C)
H-NBR Nitrile hydrogéné – 30 – 18 B P/B B B 30 230 180 150 160 15 65
(150 °C)
IIR Butyl – 66 – 38 P P/B P P 12 10 60 200 160 130 150 > 140
(70 °C)
(1) tg : température de transition vitreuse ; tf : température minimale de flexibilité ; Rr : résistance à la rupture ; Rd : résistance au déchirement ; Ra : résistance à
l’abrasion ; Roz : résistance à l’ozone ; DRC : déformation rémanente à la compression ; tech : tenue à la chaleur ; TMS : température maximale de service ; Gh :
gonflement dans l’huile (norme ASTM D 471 N° 3) ; Gf : gonflement dans le fuel C (50 % isooctane - 50 % toluène) ; ACN : acrylonitrile.
(2) Comportement : F : faible ; P : passable ; B : bon ; TB : très bon ; E : excellent.
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© Techniques de l’Ingénieur, traité Constantes physico-chimiques K 380 − 3
133
Référence Internet
K380
(°C) (°C) (%) (%) (%) (°C) (°C) (°C) (°C) (%) (%)
Basse teneur – 45 – 28 P/B P B F 40 8 45 170 140 110 125 25 45
en ACN (100 °C)
Les propriétés mécaniques sont difficilement quantifiables, d’où des élastomères de base. Les applications sont plus limitées et les
la cotation F à TB qui donne une approximation de l’échelle des formulations moins diversifiées qu’avec les élastomères courants.
valeurs obtenues en fonction de la formulation.
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K 380 − 4 © Techniques de l’Ingénieur, traité Constantes physico-chimiques
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