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INTRODUCTION
• Il s’agit d’une pathologie beaucoup plus rare, très différente en termes de gravité puisque la mortalité
est d’environ 30 %. Elle nécessite une prise en charge complexe.
• Il s’agit d’une pathologie souvent due à S. pyogenes, mais de nombreuses autres bactéries aérobies ou
anaérobies peuvent être en cause ou associées.
• Il se produit une infiltration tissulaire rapidement extensive avec formation d’un thrombus vasculaire
responsable de lésions ischémiques.
• On observe une nécrose de l’hypoderme avec une extension en surface et en profondeur, ce qui en fait
la gravité, avec atteinte nécrotique de l’aponévrose superficielle et éventuellement des muscles sous-
jacents.
FACTEURS DE RISQUE
Facteurs locaux : une effraction du revêtement cutané ou muqueux (60 à 80 % des patients):
1. traumatisme cutané,
4. éraflure cutanée,
Facteurs généraux
• La fréquence des DHBN augmente avec l’âge, avec une moyenne entre 55 et 60 ans.
• Le diabète est retrouvé dans 25 à 30 % des cas.
• L’artérite et l’alcoolisme.
• Une immunosuppression (cancer, hémopathie...).
• Enfin, la notion d’une infection streptococcique récente dans l’entourage est classique.
• Prise d’AINS comprise entre 15 et 40 %
Signes généraux:
MICROBIOLOGIE
• L’origine streptococcique est la plus fréquente, mais d’autres bactéries peuvent y être associées,
• principalement des bactéries anaérobies strictes et des staphylocoques dorés.
• Les streptocoques bêtahémolytiques du groupe A (S. pyogenes) sont le plus souvent en cause.
EXAMENS RADIOLOGIQUES
FORMES PARTICULIÈRES
• Les DHBN peuvent prendre des aspects particuliers en fonction de la localisation (cellulite nécrosante
périnéale ou gangrène de Fournier, cellulite nécrosante cervicofaciale, omphalite du nouveau-né),
• de la rapidité d’évolution (formes subaiguës) et;
• des données microbiologiques (DHBN à Clostridium).
• Localisation particulière:
• C’est une complication grave des infections dentaires, rhinopharyngées ou traumatiques (abcès de la dent
de sagesse ou de l’amygdale).
3. Omphalite du nouveau-né
CONCLUSION
• Les infections des tissus mous revêtent des aspects très variables de gravité très différente. Les atteintes
superficielles, érysipèle et cellulite de nature non nécrosante, sont en pratique de bon pronostic,
• avec un traitement médical facile à appliquer. Le risque de récidive, non négligeable, est en revanche
favorisé par des conditions locales souvent chroniques qui méritent ensuite la plus grande attention.
• À l’inverse, les formes profondes, nécrosantes, atteignant les fascias, voire les muscles, présentent
rapidement un tableau sévère, aussi bien sur le plan local que général.
• Leur diagnostic précoce n’est pas toujours facile et il est important de les différencier rapidement des
formes superficielles.
• En effet, le traitement nécessite, dans l’urgence, une prise en charge médicale et chirurgicale,
éventuellement associée à l’oxygénothérapie hyperbare.
• C’est la condition essentielle de la survie,mais il n’évite pas toujours des délabrements tissulaires et
musculaires importants, responsables de séquelles fonctionnelles et esthétiques parfois majeures