ENJEUX DE LA GESTION DE

STOCKS EN MILIEU
HOSPITALIER

MEMBRES DU GROUPE :
 KOUMBA ADJOUGHOUE GABIN
 KEWIN MANGAMA DICK JASNY SUPERVISÉ PAR :
 MBINA ME M'POUELE FRANCEL CYRIL
 ELLA NDONG WILFIRIED
M. Habib NGOUNGA
Ingénieur Logisticien
 PLAN DE TRAVAIL
Introduction
1. Gestionde stocks, élément indispensable et
manifeste en milieu hospitalier
1.2. Les méthodes de réapprovisionnement

2. Objectif de la gestion de stocks

2.1 Objectifs techniques
2.2. Objectifs commerciaux
2.3. Objectif économique

3. Les inconvénients de la gestion de stocks

en milieu hospitalier

3.1. Le surstockage
3.2. Sous-stockage
3.3. Les erreurs d'inventaire et autres

4.Quelques solutions pour résoudre la

mauvaise gestion de stocks

Conclusion
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 INTRODUCTION

Dans l’univers de la santé, une bonne gestion des stocks est indispensable
pour assurer la durabilité de produits de soins d’une structure. En effet, un hôpital
doit avoir un bon système d’approvisionnement pour être certain de ne jamais
manquer de fournitures médicales, comme le stock de pharmacie et de ne jamais
mettre la santé d’un patient en danger. Avoir un inventaire à jour peut régler
plusieurs problèmes reliés à la gestion des équipements médicaux et des stocks.
Ainsi, de nos jours, quels sont les éléments mis en œuvre par les centres
hospitaliers pour corrigent toutes mauvaises gestions de leurs stocks et en quels
buts ?
Il sera spécifiquement étudié dans cet exposé la question de la mise en
œuvre de la gestion de stock en milieu hospitalier, ses objectifs et enfin ses
inconvénients.

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 1. Gestion de stocks, élément indispensable et manifeste en
milieu hospitalier

La Gestion de Stock consiste à connaître en permanence ou périodiquement

la quantité exacte des articles physiquement détenus (en casier), potentielles (y
compris les commandes attendues), affectées (réservées à une mission
spécifique)et disponibles. Elle permet aussi de définir une réelle politique, d’en
connaître les répercussions financières et d’en déduire les stratégies de
réapprovisionnement. Cela implique un contrôle de gestion ainsi qu’une analyse
de tout écart et savoir réagir en conséquence.

La gestion des stocks et des inventaires est indispensable afin de garder le

niveau de stock sous contrôle, à un niveau souhaité. Pour cela, il faut réussir à
déterminer la quantité de matériel dont l’hôpital aura besoin et les quantités
optimales à commander . Gérer les stocks signifie gérer les flux et ceux-ci
dépendent fortement de l’organisation physique du réapprovisionnement ainsi que
de la logistique. Toute structure hospitalière a le choix entre travailler en flux
poussés ou tirés, ou un mélange des deux. Tout d’abord, le premier est un modèle

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 prévisionnel .Ensuite, est apparu un modèle reposant sur la demande réelle,
adaptant le réapprovisionnement en fonction de la réalité. Ce deuxième est un
modèle de type « réactif ».
Dans le cas de flux poussés, les stocks sont définis par rapport à des
prévisions chiffrées. Ce modèle est établi en découplant la production (ou le
service) et la demande et vise à garantir un niveau de stock prédéfini, basé sur les
prévisions de la demande. Cependant, étant donné le nombre de paramètres
importants ainsi que la volatilité de la demande (accentuée dans le domaine
médical), celui-ci entraîne une surestimation des paramètres. En effet, bien qu’à
court terme ces modèles semblent efficaces, sur le long terme les imprécisions
engendrent par contre des surplus ou ruptures de stock importants. Le principe de
cet autre modèle est fondé sur l’ajustement du niveau de stock en fonction de la
demande réelle, contrairement au modèle prévisionnel qui se base sur une réponse
définitive. Dans le cas d’une industrie de production, l’ordre de fabrication n’est
lancé que lorsque la demande est détectée et certaine. Tout mode de gestion
requiert l’établissement et l’interprétation de prévisions de la demande afin
d’optimiser les processus, également avec un modèle de type « réactif ».
Cependant, l’horizon temporel est réduit au maximum, ce qui rend l’écart en
valeur absolue de la demande moindre. Ce type de démarche requiert néanmoins
un contrôle régulier des hypothèses.

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 1.2. Les méthodes de réapprovisionnement

Il existe différentes méthodes de réapprovisionnement des stocks, se

distinguant en termes de quantités et de périodes, décrites ci-
dessous...

 SYSTÈME DE COMMANDE À QUANTITÉS FIXES :Dans ce système,

les quantités commandées sont fixes mais les intervalles entre les
réapprovisionnements sont, quant à eux, variables et non connus d’avance.
Lorsque le stock atteint un point critique (communément appelé Reorder
point, « ROP »), la commande est passée. Ce point est calculé en tenant
compte du temps nécessaire pour obtenir le matériel et la demande durant
cette période, en se basant sur le modèle de la quantité économique. Un
stock de sécurité, fonction croissante du niveau de service, est également
pris en compte dans la détermination du ROP afin de contrer la variabilité
de la demande et des délais de réapprovisionnement. Un stock de sécurité
est “le stock supplémentaire nécessaire pour faire face aux délais dans la
livraison ou à toute demande anormale qui peut survenir pendant la période
d’attention. L’avantage majeur de ce système est qu’il est réactif aux
besoins et les quantités commandées (identiques à chaque commande) sont
des quantités économiques, minimisant les coûts.

 SYSTÈME DE COMMANDE À PÉRIODICITÉ FIXE : Contrairement au

système de commande à quantités fixes, cette méthode consiste à examiner
et réapprovisionner le stock à intervalles réguliers mais les quantités
commandées seront variables, dans le but d’atteindre toujours un certain
niveau de stock . Ce niveau peut être déterminé grâce à l’équation suivante
Le système de commande à périodicité fixe permet de regrouper les
commandes et engendre une réduction des frais administratifs et
logistiques. Cependant, les coûts logistiques ne sont pas toujours
optimalisés. En outre, ce système rend l’organisation plus sujette aux
ruptures de stock pendant l’intervalle de commande, que le système à
quantités fixes. Cette méthode est principalement utilisée lorsqu’il est
préférable de compter les articles manuellement. Ainsi, il est difficile
d’appliquer ce genre de pratique à un inventaire permanent.

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 Une combinaison de ces deux méthodes peut être une option intéressante,
où l’examen de l’inventaire est réalisé à intervalles réguliers mais la
commande n’est passée que si le stock a atteint un niveau critique.

 SYSTÈME DE COMMANDE DE RÉAPROVISIONNNEMENT DE

PÉRIODICITÉ FIXE ET QUANTITÉ VARIABLE : Cette méthode
concerne notamment les produits coûteux, périssables ou encombrant, dont
la consommation est régulière (simplification de la gestion et maîtrise des
immobilisations financières). Là encore, il faut faire attention aux ruptures
de stock et aux cumuls. Elle requière en effet une analyser du stock restant
de la structure et l’émission d’une commande permettant de remonter au
niveau maximum de stock nécessaire.

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 2. Objectifs de la gestion de stocks en milieu hospitalier.

2.1 Objectif technique

L’objectif technique de la gestion de stocks est de disposer de bons produits au
bon moment, au bon endroit. Cela nécessite une visibilité des stocks : savoir
quand passer une commande, combien de commandes et où entreposer le stock.

2.2 Objectif commercial

Seul le secteur pharmaceutique est visé par cet objectif. En effet, la réponse à la
demande de la clientèle passe non seulement par la connaissance exacte des
produits de soins à commander afin de les mettre en vente, mais aussi par une
bonne maitrise de date et de quantité nécessaire à la structure.

2.3 Objectif économique

En gestion de stocks, l’objectif économique est celui de veiller à la régulation de
l’offre et de la demande (produit finis) ; À la régulation entre les capacités de
production, de même à l’importance financiers des stocks dits spécifiques. Par
ailleurs, elle régule aussi une diminution des coûts d’acquisitions.

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 3. Les inconvénients de la gestion des stocks en milieu
hospitalier

3.2. Le surstockage
Le surstockage ou excès de stock est l'état dans lequel se trouve l'entrepôt
lorsque les matières premières et les produits finis stockés au sein de l'installation
dépassent largement la demande.
Le premier signe de la mauvaise santé d'une entreprise/structure est le
surstockage, qui peut découler d'une mauvaise gestion des approvisionnements ou
des stocks, ou d'une rotation des stocks insuffisante. En effet, quand les
commandes sont surestimées, les capitaux qui pourraient être utilisés à d'autres
fins utiles, dans les programmes de santé sont immobilisés. La conséquence avec
le surstockage est évidemment la grande quantité de médicaments qui risquent
d'aller au-delà de leur date de péremption. En pharmacie par exemple, il est
toujours retrouvé des médicaments non utilisés (MNU) qui alimentent les
armoires à médicaments. Ces médicaments non utilisés représentent un danger
sanitaire et environnemental ainsi qu’un coût économique. Cela constitue un
gaspillage médicamenteux, suppose d’observer les usages de l’ensemble des
acteurs de la chaîne : entreprises pharmaceutiques, grossistes-répartiteurs,
professionnels de santé (essentiellement médecins et pharmaciens) et usagers.

3.3. Sous-stockage

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 3.4. Les erreurs d'inventaire et autres

Plusieurs raisons peuvent expliquer les erreurs d'inventaire. Il y a entre

autres :

 Les pertes ou vols de produits, pour cela, il est nécessaire de

comptabiliser régulièrement les produits et de les répertorier dans un
fichier informatisé. Légalement, mener un inventaire total minimum
une fois par an serait idéal, toutefois il est nécessaire de faire
fréquemment des inventaires partiels notamment sur les produits à
risque et tenir ainsi l’inventaire à jour.
 La mauvaise gestion de la comptabilité des stocks, le mieux pour faire
face à ce problème de nos jours est de se munir d'un logiciel intuitif
permettant de mettre à jour les stocks simplement.
Les structures hospitalières rencontres souvent des problèmes liés la
rupture de stock qui engendre des coûts élevés et un risque de baisse
d’activité. Le milieu hospitalier connaît l’augmentation des coûts lors d’une
rupture de stock lorsque, par exemple, un chirurgien doit utiliser du matériel
plus coûteux en remplacement. Cependant, cela entraîne également des
risques d’une plus grande importance. En effet, le manque de certains
matériels ou médicaments peut mettre en péril la santé du patient. De plus,
le milieu de la santé connaît de nos jours une pénurie de personnel soignant,
ce qui signifie que leur attention doit être entièrement dédiée aux soins des
patients. Or, il a été démontré que le personnel de soins consacre, en
moyenne, 10 % de leur temps à des tâches logistiques . Parmi celles-ci, les
ruptures de stock interrompent fréquemment le personnel infirmier dans son
travail, ce qui a un impact conséquent sur les soins portés aux patients.
Ensuite, lorsque le stock est géré par du personnel non spécialisé, cela
résulte souvent en une gestion inadéquate, engendrant une qualité de service
réduite et des coûts grandissants. En effet, le personnel craignant tomber à
court de matériel, a tendance à surcharger le stock, ce qui engendre des
pertes de temps dans la recherche de matériel et de la perte d’espace. La
gestion de stock implique également la gestion de l’espace, celui-ci étant

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 stratégique et limité dans les hôpitaux et par conséquent, tout stock inutile devra
être éliminé.
Outre les ruptures de stock, les hôpitaux font face à de nombreux cas d’articles
périmés, devant donc être jetés. Ceux-ci viennent essentiellement d’un manque de
contrôle, et au-delà des coûts engendrés, cela peut également mettre en danger la
santé des patients. Ainsi, la demande de soins de santé subit une forte variabilité
alors que l’on peut considérer la capacité d’un centre de santé comme étant fixe.
On peut définir la variabilité de la demande comme « le niveau de changement de
la demande d’une période à une autre. Suite aux fluctuations de la demande d’une
part, et des délais fournisseurs d’autre part, des stocks peuvent se créer
involontairement ou, au contraire, un stock de sécurité peut avoir été prévu en cas
d’augmentation des besoins.

4. Quelques solutions pour résoudre la mauvaise gestion de

stocks

Les solutions qui peuvent être proposées pour acquérir une meilleure gestion de
stocks sont :

 Le TQM : le management de la qualité totale a pour objectif l'obtention

de la qualité totale grâce à la réduction du gaspillage, l'excellente gestion
des stocks, l’obtention d’une très large mobilisation et implication dans
le domaine hospitalier pour parvenir à une amélioration de qualité dans
la gestion des éléments de sortie.
 Créer des relations avec les fournisseurs afin de disposer au mieux des
produits de meilleure qualité
 Veiller à faire de manière récurrente des maintenances préventives sur les
dispositifs en cours d’utilisation.
 Disposer des ateliers flexibles et des automates programmables.
 Assurez une reconfiguration des processus de production.
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 CONCLUSION

En somme, cette étude permet de retenir que la Gestion de Stocks est

la gérance de l’ensemble des biens qui interviennent dans le cycle d’exploitation
d’une entreprise (structure hospitalière dans notre cas). En effet, en fonction des
besoins, suivant les exigences liées à la patientèle, la gestion des stocks permet de
mettre en œuvre divers méthodes, techniques pour permettre à la structure d’être
approvisionner en permanence en matériels. Toutes fois, il arrive souvent qu’une
mauvaise gérance conduise à des conséquences néfastes sur les stocks. Ainsi, la
qualité du service est de même impactée. Voici pourquoi il est recommandé de
faire bon usage des matériaux et de veillez à un suivi de tout les biens et outils,
car l’objectif est celui de toujours proposer des services de Qualité.

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