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Droit du travail

LES OBLIGATIONS QUI PÉSENT SUR LE


SALARIÉ
CLAUSE DE NON-CONCURRENCE

DÉFINITION

Il ne peut pas exercer une activité professionnelle qui ferait concurrence a son employeur

Tout dépend dont la façon dont la clause est rédigée

La loi est muette, il n’y a pas de définition légale, c’est une définition jurisprudentielle.
Une clause de non-concurrence interdit aux salariés après la rupture de son contrat de travail, pour quelque cause que ce
soit d’exercer les activités professionnelles visées qui pourraient faire concurrence à l’employeur soit en se mettant au
service d’un concurrent soit en s’établissant à son compte.

Attention on va toujours faire une interprétation littérale de la clause de non-concurrence c’est-à-dire que l’employeur a
donc intérêt de prévoir des clauses qui soient larges.

Cas pratique :

L’employeur écrit dans la clause : une clause de non-concurrence interdit aux salariés après démission d’exercer les activités
visées qui pourraient faire concurrence à l’employeur. Le salarié va donc faire en sorte de se faire licencier comme ça le salarié
échappera à la clause.

CONDITION DE VALIDITÉ

4 conditions pour être licite :

- Clause de non con doit etre dans le contrat de travail ou dans la convention collective (souvent rare)

- La clause de NC ne doit pas porter atteinte à la liberté du travail en l’occurrence priver le salarié de toute possibilité
d’exercer son activité professionnel,
o elle doit donc etre limitée à certaine activité (celle de l’employeur actuelle) et limité dans le temps et limité dans
l’espace ( région nord pas de calais, 500 mètres)

- Elle doit être indispensable à la protection des intérêts légitimes de l’entreprise rapporté aux spécificités de
l’emploi du salarié. L’entreprise doit donc être en mesure de justifier du recours à la clause de non-concurrence par des
risques particuliers que lui fait courir la mise à disposition d’une entreprise concurrente, de connaissance acquise
(technique ou commerciale) ou de relation établie, c’est-à-dire le suivi de clientèle.

- Doit comporter au bénéfice du salarié le versement d’une contrepartie financière, le paiement d’une indemnité compense
le préjudice que subit le salarié du fait des restrictions qui s’impose à lui
Pendant la durée de la CN le salarié va recevoir un pourcentage de la rémunération qu’il perçoit.

LES EFFETS

- Nullité de la clause : ne peut etre invoquer que par le salarié (car pas respect des 4 conditions) lorsqu’elle est prononcée
la nullité ouvre le droit a des dommages et intérêts à son profit et lui fait perdre la poursuite de la contrepartie financière

- La renonciations par l’employeur à l’application de la CN, qui dispense l’employeur de verser l’indemnité pécuniaire,
elle ne se présume pas et il doit renoncer dans les délai et formes prévus dans la convention collective ou par le contrat de
travail

- La violation par le salarie de l’obligation de non-concurrence : l’employeur est en droit de réclamer des dommages et
intérêts pour non-respect de la CN, et il perd le droit à l’indemnité pécuniaire, le salarié commet une faute grave en
n’avertissant pas son employeur de l’existence de la clause de non-concurrence. Le nouvel employeur qui engage
sciemment le salarié met en jeu sa responsabilité civile.

LA CONCURRENCE DÉLOYALE
Attention ici l’écrit n’est pas nécessaire

On a principe de celui de l’obligation de loyauté dans l’exécution des contrats de travails (implicite mais présent partout et qui
pèse sur l’employeur et l’employé bien que ce principe ne soit pas écrit)

Concurrence déloyale constitue un manquement à cette obligation de loyauté

2 CAS DE FIGURE :

PENDANT L’EXECUTION DU CONTRAT DE TRAVAIL


Interdiction pour le salarié de travailler pour une entreprise concurente ou d’en créer une

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