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Pratique de La Paie 3
Pratique de La Paie 3
1ère Partie
Extraits de textes réglementaires
Art 22. - La durée légale hebdomadaire du travail est fixée à quarante (40) heures dans
les conditions normales de travail. (Le volume horaire moyen de référence est de 173,33
heures par mois.)
Dans le secteur des institutions et administrations publiques, ils sont déterminés par voie
réglementaire.
Art 23. - Par dérogation à l'article 2 de l'ord. N° 97-03 du 11 janvier 1997, la durée
hebdomadaire de travail peut être:
Les conventions ou accords collectifs fixent la liste des postes concernés et précisent,
pour chacun d'entre eux, le niveau de réduction ou d'augmentation de la durée du travail
effectif.
Dans le secteur des institutions et administrations publiques, la liste des postes visée aux
alinéas 1 et 2 du présent article est fixée par voie réglementaire.
Art 25. - Lorsque les horaires de travail sont effectués sous le régime de la séance
continue, l'employeur est tenu d'aménager un temps de pause qui ne peut excéder une
heure dont une demi-heure considérée comme temps de travail dans la détermination de
la durée de travail effectif.
Art 26. - L'amplitude journalière de travail effectif ne doit en aucune façon dépasser
douze (12) heures.
Art 33. - Le travailleur a droit à une journée entière de repos par semaine. Le jour normal
de repos hebdomadaire qui correspond aux conditions de travail ordinaires, est fixé au
vendredi.
Art 34. - Les jours fériés chômés et payés sont fixés par la loi.
Art 35. - Le jour de repos hebdomadaire et les jours fériés sont des jours de repos
légaux.
Art 36. - Le travailleur qui a travaillé un jour de repos légal a droit à un repos
compensateur d'égale durée et bénéficie du droit de majoration des heures
supplémentaires conformément aux dispositions de la présente loi.
Sont ainsi admis de droit à donner le repos hebdomadaire par roulement, les structures
et tous autres établissements où une interruption du travail, le jour de repos
hebdomadaire, est soit incompatible avec la nature de l'activité de la structure ou de
l'établissement, soit préjudiciable au public.
Art 39. - Tout travailleur a droit à un congé annuel rémunéré par l'employeur. Toute
renonciation par le travailleur à tout ou partie de son congé est nulle et de nul effet.
Art 40. - Le droit à congé annuel repose sur le travail effectué au cours d'une période de
référence qui s'étend du 1er juillet de l'année précédent le congé au 30 juin de l'année du
congé.
Art 41. - Le congé rémunéré est calculé à raison de deux jours et demi par mois de
travail sans que la durée globale ne puisse excéder trente jours calendaires par année
de travail.
Art 43. - Toute période égale à vingt-quatre (24) jours ouvrables ou quatre (4) semaines
de travail est équivalente à un mois de travail lorsqu'il s'agit de fixer la durée du congé
annuel rémunéré.
Cette période est égale à cent quatre vingt (180) heures ouvrables pour les travailleurs
saisonniers ou à temps partiel.
Art 44. - La période supérieure à quinze (15) jours ouvrables du premier mois de
recrutement du travailleur équivaut à un (01) mois de travail pour le calcul du congé
annuel rémunéré.
Art 45. - La durée du congé principal peut être augmentée pour les travailleurs occupés
à des travaux particulièrement pénibles ou dangereux impliquant des contraintes
particulières sur les plans physiques ou nerveux.
Les conventions ou accords collectifs fixent les modalités d'application du présent article.
Art 46. - Sont considérées comme période de travail pour la détermination de la durée
du congé annuel :
Art 47. - Le congé de maladie de longue durée ne peut en aucun cas ouvrir droit à plus
d'un mois de congé annuel et ce, quelle que soit la durée du congé de maladie.
Art 48. - Le travailleur en congé peut être rappelé pour nécessité impérieuse de service.
Art 49. - La relation de travail ne peut être ni suspendue ni rompue durant le congé
annuel.
Art 50. - Le travailleur est autorisé à interrompre son congé annuel à la suite d'une
maladie pour bénéficier du congé de maladie et des droits y afférents.
LES ABSENCES
Art 53. - Sauf les cas expressément prévus par la loi ou par la réglementation, le
travailleur, quelle que soit sa position dans la hiérarchie, ne peut être rémunéré pour une
période non travaillée sans préjudice des mesures disciplinaires prévues au règlement
intérieur.
Art 54. - Outre les cas d'absence pour des causes prévues par la législation relative à la
sécurité sociale, le travailleur peut bénéficier, sous réserve de notification et de
justification préalable à l'employeur, d'absences sans perte de rémunération pour les
motifs suivants :
Art 55. - Durant les périodes pré et postnatales, les travailleurs féminins bénéficient du
congé de maternité conformément à la législation en vigueur.
Ils peuvent bénéficier également de facilités dans les conditions fixées par le règlement
intérieur de l'organisme employeur.
Art 56. - Des autorisations d'absences spéciales non rémunérées peuvent être
accordées par l'employeur aux travailleurs qui ont un besoin impérieux de s'absenter
dans les conditions fixées par le règlement intérieur.
Art 87. - Le salaire national minimum garanti (SNMG) applicable dans les secteurs
d'activité est fixé par décret, après consultation des associations syndicales de
travailleurs et d'employeurs les plus représentatives.
Le paiement de la rémunération
Art 88. - L'employeur est tenu de verser régulièrement à chaque travailleur et à terme
échu, la rémunération qui lui est due.
Art 89. - Les rémunérations ou avances sur rémunération sont payées par préférence à
toutes autres créances, y compris celles du trésor et de la sécurité sociale, et ce, quelles
que soient la nature, la validité et la forme de la relation de travail.
Art 90. - Les rémunérations contenues dans les sommes dues par l'employeur ne
peuvent être frappées d'opposition, de saisie ni être retenues pour quelque motif que ce
soit, au préjudice des travailleurs auxquels elles sont dues.
Loi n° 90-11 du 21 avril 1990 relative aux relations de travail complétée et modifiée
par
la loi n° 91-29 du 21 décembre 1991,
le décret législatif n° 94-03 du 11 avril 1994,
l’ordonnance n° 96-21 du 9 juillet 1996,
l’ordonnance n° 97-02 du 11 janvier 1997
et l’ordonnance n° 97-03 du 11 janvier 1997
Loi n° 63-278 du 26 juillet 1963 fixant la liste des fêtes légales (modifiée et complétée)
Décret exécutif n° 97-152 du 10 mai 1997 fixant Le salaire national minimum garanti,
correspondant à une durée légale hebdomadaire de travail de quarante (40) heures
équivalente à 173,33 heures par mois est fixée selon les modalités ci-après :
Taux horaire (DA) Montant mensuel (DA)
Arrêté interministériel du 4 Safar 1418 correspondant au 9 Juin 1997 fixant la liste des
travaux ou les travailleurs sont fortement exposés aux risques professionnels Référence
JORA n° 75 / 1997
Décret exécutif n° 96-98 du 6 mars 1996 déterminant la liste et le contenu des livres et
registres spéciaux obligatoires pour les employeurs ;
Le livre de paie comprend les éléments suivants :
Décret exécutif n° 82/179 du 15 Mai 1982 portant financement des œuvres sociales.
Décret exécutif n° 96/208 du 05 juin 1996 fixant les modalités d’application des
dispositions de l’article 1 er de l’ordonnance 95/01 du 21 janvier 1995 fixant l’assiette des
cotisations et des prestations de sécurité sociale.
Note Introductive
Preuve en est celle de la gestion mixte de vos sociétés qui a évolué vers le souhait d’une
autonomie de gestion de la rémunération à l’appui d’une nomenclature propre aux
sociétés et le choix d’une structuration de poste de travail cohérente.
La rémunération représente selon les secteurs économiques, une part importante dans
les coûts de production. Dans le secteur industriel, les salaires accaparent souvent le
tiers de la valeur ajoutée. Donc, en termes d’importance, ils interviennent tout juste avant
ou tout juste après les consommations de matières et fournitures.
Les salaires obéissent, d’un autre côté à des dispositions fiscales et parafiscales
précises, dont la connaissance est obligatoire. L’ignorance des textes réglementaires
régissant les rémunérations est lourde de conséquences parce qu’elle induit des charges
supplémentaires sous forme de versements indus ou de pénalités sanctionnant des
formalités mal accomplies.
Les formalités concernent les assiettes de calcul, les taux en vigueur, la périodicité des
versements et les formulaires nécessaires dont la présentation est réglementaire.
Textes réglementaires
La relation de travail
La Relation de Travail
1. La Relation de travail
1.1 L’évolution de la législation de travail en Algérie
La politique des réformes qu’a connues le pays depuis 1988 a entrainé la réadaptation
des relations de travail (collectives et individuelles) aux nouvelles données d’une manière
permettant la distinction entre le fonctionnaire public et le travailleur.
La relation de travail prend naissance par le contrat de travail écrit (ou non écrit).
Tout recrutement est formalisé par un contrat de travail signé par les deux parties et
comportant obligatoirement:
cadre supérieur
cadre dirigeant
la catégorie permettant le positionnement dans la grille des salaires.
La définition sommaire des tâches essentielles.
Les exigences professionnelles d’accès (formation, expérience, aptitudes
particulières requises à l’exercice de l’emploi).
La cotation se fonde sur les seuls critères qui caractérisent la nature des tâches
inhérentes à chaque emploi ou poste et à la complexité de ces tâches, aux exigences et
conditions d’accès et d’occupation, au degré de qualification, au degré de responsabilité
et au degré d’efforts physiques, intellectuels ou nerveux que l’accomplissement de ces
tâches impliquent les contraintes particulières à caractère exclusivement professionnel
qui sont spécifiques à l’emploi ou poste et ce, à l’exclusion de toute autre considération.
La Rémunération
La loi définit le salaire comme la somme d’argent que l’employeur s’engage à remettre
périodiquement au salarié en contrepartie de sa présence et du travail effectué.
Le terme de rémunération est plutôt employé pour désigner l’ensemble du salaire et des
avantages en nature qui le complètent.
1.1.1 Le salaire
C’est le versement d’une somme d’argent en échange d’un travail effectué (rétribution au
temps de travail ou à la tâche : en quantité d’éléments accomplis)
Ce sont des surplus ou bonus attribués en fonction de critères précis et liés à des
résultats ou à l’individu lui-même dans la mesure où il y a un élément de
contractualisation avec la structure de rattachement.
Ce sont
Cette disposition ne s’applique pas au remboursement des frais engagés pour des
sujétions particulières.
1. PRIMES ET INDEMNITES :
1.1. Définition et attribution
La fixation ou l’évolution des primes et indemnités, obéit aux mêmes règles et conditions
fixées, c’est à dire sont cotés sur la base d’un système cohérent de critères et de règles
de cotation.
Celle-ci est destinée à rémunérer les sujétions d’horaires de travail imposé par des
nécessités de service.
Elle est exclusive de toute autre rémunération pour travaux effectués en heures
supplémentaires.
Le taux mensuel de l’indemnité forfaitaire de service permanent est fixé par la société en
pourcentage du salaire de base du travailleur concerné.
La liste des postes y ouvrant reste à l’appréciation de la direction générale compte tenu
de la spécificité de certains postes de travail
Celle ci est attribuée à tout travailleur affecté à un poste de travail présentant des
inconvénients : de pénibilité, de salissure, d’insalubrité ou de danger qui ne sont pas pris
en change dans la cotation du poste de travail.
La liste des postes de travail y ouvrant droit est arrêtée et révisée par la société sur
proposition de la commission hygiène et sécurité conformément aux dispositions de la loi
88/07 du 26-ou-1988 et les textes d’application intervenus en la matière en relation avec
la médecine du travail.
L’indemnité de nuisance est diminuée ou supprimée selon le cas, dans les mêmes
formes que celles qui ont présidé à son attribution, lorsque les nuisances pour les quelles
elle a été attribuée ont été réduites ou éliminées.
La modulation doit tenir compte selon les degrés d’exposition des inconvénients de
nuisance ci après :
- salissure
- pénibilité (premier à trois degrés)
- insalubrité (premier degré à trois degrés)
- danger (premier degré à trois degrés)
L’indemnité de travail posté n’est pas cumulable avec les indemnités de travail de nuit,
les heures supplémentaires et l’indemnité forfaitaire de service permanent.
La société fixe la liste des postes de travail ouvrant droit à l’indemnité de travail posté.
Tout travailleur reconnu membre de l’ALN ou OCFLN, avec mention marginale, perçoit
une indemnité au titre de la bonification de moudjahid et ce conformément aux
dispositions de la loi 90/16 du 14.09.1991 ainsi que tous textes la modifiant et la
complétant.
Le taux modulable des primes de rendement individuel et/ou collectif est fixé par la
société et peut être ainsi réparti comme suit:
- de zéro (00) à 10 % modulé entre les taux de réalisation des objectifs compris
entre quatre vingt pour cent (80%) et cent pour cent (100%).
- de dix (10) à 20 % pour cent pour les taux de réalisation des objectifs
compris entre cent (100%) et cent dix (110%) pour cent.
L’indemnité de salaire unique est allouée au travailleur dont le conjoint n’exerce aucune
activité lucrative.
L’indemnité compensatrice des frais de mission a pour but d’assurer une couverture
forfaitaire des frais engagés par le travailleur appelé dans le cadre des missions
commandées à l’intérieur du pays (territoire national) à effectuer des déplacements dans
un rayon de plus de cinquante (50) kilomètres de son lieu de travail habituel pendant une
période égale ou inférieur à un (01) mois.
Le déplacement doit être préalablement autorisé et donner lieu à l’établissement d’un
ordre de mission par la société dûment établi.
Le travailleur en mission bénéficie de l’indemnité compensatrice des frais engagés pour
sa restauration dés lors qu’il se trouve éloigné de sa résidence ou de son lieu de travail
pendant les périodes de temps comprises entre onze heures (11h) et quatorze heures
(14h) et entre dix huit heures (18h) et vingt et une heures (21h) .
Le travailleur bénéficie dans les mêmes conditions que ci dessus de l’indemnité
compensatrice des frais engagés pour son hébergement lorsqu’il se trouve éloigné de sa
résidence habituelle pendant les périodes de temps comprises entre vingt deux heures
(22h) et six heures du matin (06h).
L’indemnité kilométrique est destinée à couvrir les frais occasionnés par l’utilisation
exceptionnelle du véhicule personnel de l’employé dans le cadre d’une mission
commandée dans un rayon supérieur à cinquante (50) kilomètres.
L’indemnité kilométrique est décomptée sur la base de l’ordre de mission dûment visé
par la hiérarchie ainsi que par la structure d’accueil et sur lequel devra figurer le nombre
de kilomètres effectués dans le cadre de la mission commandée.
Le montant de l’indemnité kilométrique est fixé par la société et payé à un montant par
kilomètre parcouru.
L’indemnité de panier vise à dédommager les travailleurs qui ne peuvent, compte tenu
des conditions et des horaires imposés par la nature de travail, disposer de plus d’une
heure pour prendre leur repas à leur domicile.
L’indemnité de panier est fixée au minimum à une fois et demi du taux horaire légal soit :
155,78 DA (cent cinquante cinq dinars, soixante dix huit centimes par jour de travail
effectif et totalisant plus de 06 heures de présence.
L’indemnité de transport vise à dédommager le travailleur des frais occasionnés par son
déplacement quotidien du domicile au lieu de travail et vice versa.
Tout travailleur peut prétendre au droit à l’indemnité de transport lorsqu’il est domicilié à
plus de deux kilomètres de son lieu de travail et qu’il n’existe pas de moyen de transport
de la société sur présentation de justificatif
L’indemnité devra couvrir les frais réels de transport par la justification d’un dossier
auprès de l’administration (certificat de résidence ou tout autre document accepté par le
service du personnel).
de 01 Kms à 03 Kms
de 03 Kms à 05 Kms
de 05 Kms à 08 Kms
de + de 08 Kms
Celle ci vise à couvrir dans certaines limites les risques de déficit d’avoir en caisse.
Elle est attribuée aux agents d’exécution ou de maîtrise manipulant habituellement et en
permanence des monnaies en espèce et/ou en assurant la garde sous leur
responsabilité.
Le montant mensuel de la prime de caisse est décidé par la direction générale.
Celle ci est servie aux travailleurs admis à la retraite, ainsi qu’aux travailleurs décédés en
cours d’activité à titre de participation de La société aux frais funéraires. Le montant est
fixé à:
A titre indicatif
Le passage obligé pour calculer une paie sur logiciel approprié, c’est alimenter celui-ci
par un maximum d’information utiles et nécessaires à son exploitation.
Le support ci-dessous est proposé.
Approvisionnements/ 3 Cadre 3 01
Achats
Commercial 4 Cadre Supérieur 4 01
Contrôle de gestion 6
Management Qualité 7
Hygiène sécurité 8
environnement
Ex: Directeur Général: 1501 – RMQ: 7401 – Assistante GRH : 2301 – Ass/Com:
4301
1.5 Le paramétrage
Souhait de paramétrer:
Dans la partie textes réglementaires nous avions listé les textes de lois (décrets exécutifs
sur l’assiette des cotisations de sécurité sociale et des prestations ainsi que leurs
répartitions amendées.
Assurances
Sociales 12,5% 1,5% 14%
Accidents de travail
et maladies 2% - 2%
professionnelles
Prestations 06% 06 %
Familiales
Branches Quotte - part à la charge Quotte part à la charge du Quotte part du Total
de l’employeur Salarié fonds des œuvres
sociales
Assurances
Sociales 12,5% 1,5% - 14%
Accidents de travail
et maladies 1% - - 1%
professionnelles
Assurance
chômage 2,5% 1,5 - 4%
Assurances
Sociales 12,50 % 1,50 % - 14 %
Accidents de travail
et maladies 1,25 % - - 1,25 %
professionnelles
Assurance
chômage 1% 0,50 % - 1,50 %
Tout employeur est tenu d’adresser dans les trente (30) jours qui suivent la fin de
chaque année civile à la CNAS une déclaration nominative de salaires et des salariés,
faisant ressortir les rémunérations perçues entre le premier et le dernier jour par
trimestre ainsi que le montant des cotisations dues.
C’est l’impôt que paie le salarié sur ses revenus en fonction d’un barème (voir
présentation)
A noter que l’IRG salarié est une imposition à la source par un prélèvement de l’impôt
directement sur le revenu du travailleur (versement effectué par l’employeur)
L’impôt sur le revenu global (IRG), anciennement appelé « impôt sur les traitements et
salaires ITS » est une disposition fiscale pouvant être modifiée ou enrichie à l’occasion
de la publication de chaque loi des finances (annuelle ou complémentaire).
Sont soumis à l’impôt sur les traitements et salaires, les rémunérations et émoluments,
les primes, gratifications, indemnités et avantages de toute nature à l’exception de ceux
ou celles exonérés par la Loi.
Tous les avantages en nature versées en même temps qu’un salaire sont soumis à
imposition : nourriture – logement – habillement – chauffage etc.
L’Impôt sur le revenu global, IRG, est retenu à la source par l’employeur pour être versé
au trésor public.
La retenue à la source doit être effectuée par application du barème mensuel, à la
rémunération mensuelle afférente à chaque mois considérée.
Toutes primes, annuelle - de rendement – ou toute gratification à caractère annuel
habituellement servie par les employeurs subissent la retenue au titre de l’impôt sur les
traitements et salaires comme une mensualité distincte.
Il est obligatoire, quel que soit l’emploi exercé et le nombre d’heures travaillées.
Il comporte des mentions obligatoires d’identification de l’employeur et du salarié.
Il comporte tous les éléments du salaire
Les employeurs doivent en outre indiquer sur la fiche de paie, qu’ils sont tenus de
délivrer à l’employé en vertu du code du travail, le montant très apparent des retenues
opérés au titre de l’impôt sur les traitements et salaires.
Les retenues au titre d’un mois déterminé doivent être versées au plus tard dans les
vingt (20) jours du mois suivant à la caisse du receveur des contributions diverses ou est
domicilié l’employeur.
Situation
Date d’entrée 01/02/2011 Nombre enfants 02
Familiale
Tout logiciel de paie prévoit un nombre important d’édition de supports d’après paie,
nous pouvons citer les principales :