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Le Parisinus graecus 1689 et

l’édition princeps de
l’Histoire romaine de
Cassius Dion
Marion Bellissime
p. 33-38

TEXTE NOTES AUTEURILLUSTRATIONS


TEXTE INTÉGRAL
• 1 Armstrong 1986.

1L’édition princeps de l’Histoire romaine de Cassius Dion est à


mettre au compte de l’imprimeur Robert Estienne (R. Stephanus,
1503-1559). Suivant de peu l’édition princeps des Antiquités
romaines de Denys d’Halicarnasse, elle s’inscrit, comme
l’ensemble du travail d’Estienne, dans un projet plus global, le
souci de François I de concurrencer l’Italie sur le plan de la
culture. Et, de fait, à la fin de sa carrière, Estienne sera le
détenteur du plus grand nombre d’éditions principes grecques –
en dehors d’Italie1.

Présentation de
l’édition princeps
2Publiée en 1548 à Paris, cette première édition imprimée de
Cassius Dion ne comprend que des livres conservés dans la
tradition directe (Dionis romanarum historiarum libri XXIII, a XXXVI
ad LVIII usque). Estienne ne collationne en effet qu’un seul
manuscrit, le Parisinus gr. 1689, ce dont il se plaint dans la
préface de son édition (f. I verso) :
Cum iam Dionysii Halicarnassei historici praestantissimi de
Romanorum antiquitatibus libros undecim divulgassem, ut ordinem
iam inde ab initio mihi propositum seruarem, placuit hosce Dionis
cognometo Cocceii XXIII libros, quibus historiam Romanam ipse
quoque diligentissime ad verum singula exigens, persequitur,
continuata quadam serie deinceps publicare : quae res nobis multo
secius ac optassem cessit. Siquidem ex libris LXXX quos ab eo de
Romana historia scriptos esse auctor est Suidas, XXIII duntaxat ad nos
pervenerunt : quodque omnium maxime nobis dolendum est, in iis
excudendis unico exemplari usi et adiuti sumus, eoque accuratam ac
diligentem castigationem desiderante. Nos vero id quicquid erat
incommodi diligentia quanta potuimus maxima sarcire studuimus :
idque si non omnino aliqua certe ex parte consecuti sumus : ita tamen
ut locos mutilos et imperfectos intactos reliquerimus, locos etiam adeo
depravatos, ut ut nulla iam rectae ac integrae lectionis vestigia
superessent, non modo non correxerimus, sed ne corrigere quidem
conati fuerimus, medicorum ac in re auctoritate secuti, qui deploratis
adhibenda esse remedia negant. Ac ne hui hac in parte officio nostro
deesse videremur, parum esse existimavimus locis illis asterisci notam
apposuisse, nisi etiam iis de quibus plane desperatu non esset,
medicinam aliquam adhiberemus. Quocirca ad calcem libri
castigationes locorum aliquot reiecimus, quas non inutiles tantisper
fore speravimus, dum quid melius ac certius emendatioris alicuius
exemplaris collatio nobis afferet. De caetero hoc etiam te admonitum
velim, primas has paginas, a quibus initium sumimus, fragmenta
quaedam libri XXXV nobis videri, quas omnino ut in nostro exemplari
reperimus, ita tibi offerimus. Expositam habes, Lector, rationem consilii
mei, quam in excudendo hoc auctore secutus sum. Reliquum est ut te
etiam atque orem, ut omnia grato animo interpreteris, ac boni
consulas : quod eos quibus huiusmodi res cognitae sunt, facturos non
dubito. Vale.

• 2 Boissevain 1895a, lxxxii.

• 3 Merci à Morgane Cariou, alors chargée de recherches


documentaires à la Bibliothèque nationale de (...)
• 4 Repertorium der Griechischen Kopisten 800-1600, 2. Teil,
Handschriften aus Bibliotheken Frankreic (...)

3C’est à U. P. Boissevain que l’on doit l’identification du manuscrit


utilisé par Estienne2. Le Parisinus gr. 1689 est un manuscrit de
papier du début du XVIe s., de moyen format, contenant 218 folios.
On datait jusqu’ici ce manuscrit du XVe s. mais l’étude de son
filigrane semble indiquer qu’il est plus récent3. Le filigrane, une
ancre surmontée d’une étoile, se rapproche en effet, par sa taille
(69 mm sur 40 mm) et par sa forme, du filigrane Briquet 493,
attesté entre 1524 et 1530. La main du copiste a été identifiée4 et
cette identification confirme cette datation un peu plus récente : il s’agit
de Georges Moschos, actif dans le dernier quart du xve s. et au début
du XVIe à Venise, correcteur notamment dans l’imprimerie d’Alde
Manuce.
4Fig. 1. Planche du Parisinus gr. 1689 (détail), f. 159 r (53.3 :
début du discours d’Octavien).

Agrandir Original (jpeg, 151k)

5Dans la seconde partie du XVIe s., sous Henri II, le manuscrit


rejoint finalement la Bibliothèque royale de France, comme en
témoigne la reliure.
• 5 Boissevain 1895a, lxxxii.

6Malgré son titre, l’édition d’Estienne contient non pas vingt-trois


livres (36 à 58) mais vingt-cinq (36 à 60) selon la numérotation
actuelle : le livre numéroté 57 couvre en effet les livres 57 et 58,
et le livre numéroté 58 les livres 59 et 605. La page de garde
mentionne l’auteur et le titre de l’ouvrage, l’imprimeur et la date
de parution :
ΤΩΝ ΔΙΩΝΟΣ ΡΩΜΑΙΚΩΝ ΙΣΤΟΡΙΩΝ ΕΙΚΟΣΙΤΡΙΑ ΒΙΒΛΙΑ
Dionis Romanarum historiarum libri XXIII, a XXXVI ad LVIII usque
EX BIBLIOTHECA REGIA
LVTETIAE
Ex officina Rob. Stephani, Typographi Regii, typis Regiis, MDXLVIII
Ex privilegio Regis

• 6 Ταῦτα ἐν τῷ ἡµετέρῳ ἀντιγράφῳ τοῦ λστ’ουβιβλίου προτίθεται, ἀποσπασµά


τιά τινα, ὡς οἶµαι, ὄντα τοῦ(...)

• 7 La première traduction, en italien, de l’Histoire romaine est due à


N. Leoniceno (1526), que C. D (...)

• 8 Livre 36 : p. 1-14 ; livre 37 : p. 15-34 ; livres 38-39 : p. 35-(71


changement non signalé)-76 ; (...)

7Les 3 folios suivants (ff. II-IV) contiennent des fragments du livre


356, témoignage de l’état de la tradition de l’Histoire romaine. Le
texte intégral commence ensuite, à partir de la page 1 ; il n’est
accompagné d’aucune traduction7. L’édition ne présente pas de
sommaire. La plupart du temps, l’imprimeur change de page
lorsqu’il passe au livre suivant, signalé par un titre intermédiaire.
Le texte court sur les pages 1 à 4738. À partir de la page 474, on
trouve une adresse au lecteur et des castigiones (jusqu’à la page
498), suivies d’une seconde liste de corrections mineures,
beaucoup plus courte, au bas de la page 498. L’adresse au lecteur
de la p. 474, dans laquelle Estienne insiste à nouveau sur le
défaut de manuscrit, est reproduite ici :
Cum unico exemplari, eoque valde medoso usi essemus, de iis locis te
admonere, quos adhibita coniectura, similiumve locorum collatione
emendatum iri speraremus, non incommodum fore putavimus :
reliquos autem, in quibus apertiora menda haberentur, quam ut ea
probatione aliqua indigerent, seorsum annotare. Tu igitur Lector, pro
tuo animi candore conatus nostros aequi bonique facito.

Le travail d’éditeur de Robert


Estienne
• 9 Édition, traduction et commentaire des livres 52 et 53 de l’Histoire
romaine de Cassius Dion, sou (...)

8Dans le cadre de notre thèse9, nous avons étudié de près la


tradition du texte des livres 52 et 53 et les précédentes éditions
qui en ont été faites, et en particulier l’édition princeps d’Estienne.
Il nous semble que ces deux livres peuvent être examinés à titre
d’exemple pour l’ensemble de l’œuvre publiée par Estienne, dans
la mesure où, composés à la fois de récit et de discours et
présentant une lacune importante dans un texte par ailleurs très
bien conservé, ils sont représentatifs de la plupart des problèmes
afférents à une telle édition.
• 10 Le texte des livres 52 et 53 se situe entre les pages 314 et 352
de l’édition de R. Estienne. Il (...)

• 11 Par exemple au livre 52, chapitre 16, 3-4, deux types d’erreurs
sont représentés : un ajout de te (...)

• 12 En plus des rubrica qui signalent les débuts des discours à


l’intérieur même du texte, on peut si (...)

9Pour notre édition des livres 52 et 53 de l’Histoire romaine, nous


avons collationné le texte du Parisinus gr. 168910, bien que,
récent et identifié comme un lointain apographe, il ne soit plus
jugé nécessaire à l’établissement du texte. Cela a permis
d’interpréter certains des lieux variants des précédentes éditions
non comme des conjectures ou des corrections d’Estienne mais
comme des reprises des erreurs du Parisinus gr. 1689, qui sont
assez nombreuses11, ou des corrections dues à un premier travail
éditorial du copiste12. Cette première liste comporte en effet des
lieux variants dues à des erreurs de copie courantes (confusion
entre ο et ω, ω et ου, ε et η ; oubli du ν final ; iotacisme ;
mélecture). Le Parisinus gr. 1689 (ci-après B) a été identifié
comme une copie du Laurentianus 70.10 (ci-après A) – lui-même
apographe d’un des meilleurs témoins du texte, le Marcianus gr.
395 (ci-après M). Mais, dans la mesure où ses leçons sont
meilleures que celles de M dans de nombreux cas, on peut se
demander si le copiste n’a pas fait de son côté un premier travail
éditorial ou n’a pas spontanément corrigé des erreurs qui lui
semblaient évidentes. D’autres conjectures attribuées à Estienne
mais non retenues sont en réalité des leçons erronées
du Parisinus gr. 1689 : elles correspondent à des erreurs
fréquentes (oubli de syllabe,
confusion ω et ο, α et ο, β et κ, λ et µ, χ et κ ; désinence ; iotacisme ;
dittographie), qui n’ont pas été repérées par le copiste et qui ont aussi
échappé à Estienne.
10Pourtant, ce dernier a corrigé de lui-même plusieurs erreurs ou
a suggéré de nombreuses hypothèses pour des leçons qui lui
paraissaient erronées. Parmi les leçons que nous pouvons
réellement attribuer à Estienne, il y a d’abord les leçons pour
lesquelles Estienne n’a pas rédigé de note explicative, sans doute
parce qu’il s’agit de corrections spontanées d’erreurs évidentes
(mécoupure ou erreur grammaticale), que l’on retrouve d’ailleurs
dans les autres manuscrits collationnés. Exemples :
52. 22. 13ταῖς ἠπείροις R. St. contre τοῖς ἠπείροις dans les manuscrits.
52. 29. 22προσέτι R. St. contre πρὸς ἐπὶ dans les manuscrits.
53. 1. 52µέλουσα R. St. contre µέλλουσα dans les manuscrits.
11Il y a ensuite les leçons pour lesquelles Estienne a justifié son
choix d’édition ou a proposé en note une correction. Dans la
moitié des cas, Estienne a bien senti l’erreur du Parisinus gr. 1689
et son intuition est d’ailleurs confirmée par les autres manuscrits
(notamment le Vaticanus gr. 144, ci-après V). Exemples :
52. 5. 42τὸ τὸν ὅµιλον τοσούτοις ἔτεσιν ἐλευθερία βεβιωκότα. Pour ce
passage, Estienne fait la remarque suivante : “Hic quoque legendum
puto ἐν ἐλευθερίᾳ”. Le manuscrit V confirmera la nécessité de l’ajout.
52. 34. 13ἔργα. Mais selon Estienne, “ἔργῳ γιγνόµενα : Ita legendum
arbitror, cum sequatur, ἀκούων λόγῳ κεκωλυµένα”. C’est aussi la leçon que
l’on trouve dans M et V.
53. 6. 34σωφρονῆσαι. Mais pour Estienne, le mot ne convient pas :
“φρονῆσαι : Non dubito quin hic legendum sit, φρονῆσαι : ut superius
dixit, καὶ µήτοι θαυµάσητε εἶ ταῦθ’ οὔτω φρονῶ”. M et V confirmeront
l’hypothèse d’Estienne.
53. 17. 32 om. πλὴν. Mais Estienne signale dans ses Castigationes qu’il
faut ajouter ce mot : “Integram sententiam habebimus
si πλὴν τῆς τῶν τιµητῶν legamus : atque ita pagina sequente hac
particula utitur .”Encore une fois, le mot se trouve bien dans les autres
manuscrits.
53. 29. 72αὐτοὺς. Mais c’est une erreur selon Estienne, à corriger
en αὐτοῖς : “αὐτοῖς : Sermonis graeci consuetudo exigit ita legamus.
Nam προσµιγνύειν dativo iunctum significat idem quod συµµιγνύειν,
manum conserere, vel potius, collato pede praeliari : quod
& προσµίξαι µάχῃ Thucydide dicitur”. C’est bien la leçon transmise par
les autres manuscrits.

12Dans l’autre moitié des cas en revanche, les autres manuscrits


permettent de constater soit qu’il n’y avait pas d’erreur, soit que
l’hypothèse émise par Estienne n’était pas la bonne.
• 13 Notes aux ff. 13v-14r ; corrections aux ff. 68r, 7r, 8r.
13Cette étude nous donne donc un aperçu du travail d’Estienne et
de sa connaissance très fine du grec. Nous n’avons pas retrouvé
trace sur le manuscrit de Cassius Dion de notes de R. Estienne qui
pourraient témoigner de son travail éditorial. Cependant, des
indices fournis par l’examen codicologique permettent de penser
que le Parisinus gr. 1689 a bien servi de modèle philologique à
Estienne. Ainsi quelques traits à la pointe sèche pourraient être
des indications de changement de page dans l’édition. Par
exemple, un trait au f. 2v dans le manuscrit correspond au
passage du f. IIIv au IVr ; un trait au f. 9r signale le passage de la
page 11 à la page 12 ; un autre au f. 9v signale le passage à la
page 13. Au f. 4v, un autre trait marque cette fois le début d’un
discours au style direct (ajout d’une majuscule par Estienne par
rapport au texte original, f. IIr). Plus évident, la lacune du f. 2r est
conservée et signalée comme telle au f. IIIr. De même, une main a
signalé en marge, par la mention λείπει, une lacune non remarquée
par le copiste, au f. 7r : or Estienne tient compte de cette lacune
dans son édition, f. IVr. On ne saurait dire si c’est lui qui la signale
dans le manuscrit mais l’hypothèse est séduisante. Plus loin dans
le manuscrit, f. 11r, on remarque une croix à un endroit où le
texte est lacunaire : cette croix correspond dans l’édition à un
passage où Estienne choisit justement d’ignorer la présence d’une
lacune. Ces traces se raréfient au fil des pages. Le manuscrit
semble avoir été précautionneusement préservé : une note a été
grattée (f. 8r), les marques à la pointe sèche ne sont présentes
que dans le premier tiers du manuscrit, on ne trouve aucune trace
de doigts imprégnés d’encre. On peut donc en déduire que
le Parisinus gr. 1689 n’est pas le modèle d’impression ; toutefois,
on peut imaginer qu’Estienne a fait réaliser une copie de ce
manuscrit destinée à l’imprimerie et que nous avons perdu depuis
cet apographe aux fonctions purement utilitaires. Quant aux traits
à la pointe sèche, qui sont de loin les traces les plus nombreuses
sur le Parisinus gr. 1689, ils correspondent parfois au
changement de page dans l’édition princeps mais ils sont
beaucoup trop nombreux pour être le fait du seul Robert Estienne,
surtout s’il avait ensuite une copie à disposition. Le Parisinus
gr. 1689 a été consulté par de nombreux savants, ce que
confirment les différentes mains (au moins cinq) que l’on peut
distinguer dans les notes marginales13. On croit reconnaître la
main d’Henri Estienne sur la page de garde : son travail a abouti,
on le sait, à une nouvelle édition de Dion (Romanarum historiarum
libri XXV, Genève, 1591-1592), qui conservait quasiment mot
pour mot le texte édité par Robert Estienne mais qui était assortie
de la traduction latine de W. Holtzmann (G. Xylander 1558) et d’un
index des noms propres.
• 14 Boissevain 1885. Le Laurentianus 70.10 est lui-même le fruit
d’une contaminatio entre deux manusc (...)

14Le texte édité en deux temps par les Estienne fut le texte de
référence pendant deux siècles, jusqu’à l’édition de H. S.
Reimar, Cassii Dionis Cocceiani historiae Romanae quae
supersunt, parue à Hambourg en 1750-1752, qui dispose d’un
matériel codicologique supplémentaire. Reimar collationne en
effet de nouveaux manuscrits : le Vaticanus gr. 144, daté de
1439, le Vaticanus gr. 993, du XVe s., et surtout
le Laurentianus 70.8, du XIe s. Il s’appuie qui plus est sur
les Excerpta Valesiana (édités en 1634) et sur le précédent travail de
Löwenklau pour son édition de Dion (1606, Hanovre), qui avait pu de
son côté se servir des Excerpta Ursiniana (publiés en 1582). Au fil
des collations de nouveaux manuscrits, le Parisinus gr. 1689 est
donc abandonné au profit d’autres modèles, d’autant qu’il
apparaît rapidement, comme nous l’avons signalé au début de
cette étude, qu’il est une copie d’un manuscrit plus ancien,
le Laurentianus 70.1014.
NOTES
1 Armstrong 1986.

2 Boissevain 1895a, lxxxii.

3 Merci à Morgane Cariou, alors chargée de recherches documentaires


à la Bibliothèque nationale de France, qui m’a aidée à consulter
l’édition princeps en parallèle du Parisinus gr. 1689 : elle est à l’origine
de ce rapprochement et de nombreuses autres remarques
codicologiques de cette contribution. Merci aussi à Christian Förstel,
conservateur chargé des manuscrits grecs à la Bibliothèque nationale
de France, pour son accueil et sa patience.

4 Repertorium der Griechischen Kopisten 800-1600, 2. Teil,


Handschriften aus Bibliotheken Frankreich, 1989 : RGK, III, 88. Sur ce
copiste, originaire de Corfou, voir Eleuteri et Canart 1991 (n° xxviii).

5 Boissevain 1895a, lxxxii.

6 Ταῦτα ἐν τῷ ἡµετέρῳ ἀντιγράφῳ τοῦ λστ’ου βιβλίου προτίθεται, ἀποσπασµάτ


ιά τινα, ὡς οἶµαι, ὄντα τοῦ λε’ου βιβλίου.

7 La première traduction, en italien, de l’Histoire romaine est due à N.


Leoniceno (1526), que C. Deroziers traduit en français en 1542 (depuis
l’italien).

8 Livre 36 : p. 1-14 ; livre 37 : p. 15-34 ; livres 38-39 : p. 35-(71


changement non signalé)-76 ; livre 40 :
p. 76-97 ; livre 41 : p. 98-119 ; livre 42 : p. 120-139 ; livre 43 : p.
139-158 ; livre 44 : p. 158-177 ; livre 45 :
p. 178-195 ; livre 46 : p. 196-218 ; livre 47 : p. 218-238 ; livre 48 : p.
238-262 ; livre 49 : p. 263-282 ; livre 50 : p. 282-298 ; livre 51 : p.
299-314 ; livre 52 : p. 314-335 ; livre 53 : p. 335-352 ; livre 54 : p.
353-371 ; livre 55 :
p. 372-389 ; livre 56 : p. 390-410 ; livre 57 : p. 411-437 ; livre 58 : p.
438-473.
9 Édition, traduction et commentaire des livres 52 et 53 de l’Histoire
romaine de Cassius Dion, sous la direction de V. Fromentin et P.
Demont, thèse soutenue à Bordeaux 3 en juillet 2013.

10 Le texte des livres 52 et 53 se situe entre les pages 314 et 352 de


l’édition de R. Estienne. Il faut y ajouter quelques corrections
proposées par ce dernier aux pages 494-495.

11 Par exemple au livre 52, chapitre 16, 3-4, deux types d’erreurs sont
représentés : un ajout de texte (καὶ post ὁλκὰς add. B) et une faute de
copie (διαγάγῃ VA : διάγῃ B).

12 En plus des rubrica qui signalent les débuts des discours à


l’intérieur même du texte, on peut signaler des corrections du seul B,
par exemple au livre 52, chapitre 2, 41 δόξοµεν B : δόξωµεν MVA.

13 Notes aux ff. 13v-14r ; corrections aux ff. 68r, 7r, 8r.

14 Boissevain 1885. Le Laurentianus 70.10 est lui-même le fruit


d’une contaminatio entre deux manuscrits fondamentaux pour l’édition
de l’Histoire romaine, le Marcianus gr. 395 et le Laurentianus 70.8.

TABLE DES ILLUSTRATIONS

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AUTEUR
Marion Bellissime

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