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Epigraphe
« Le seul bonheur des humains est de voir le résultat de leur travail. Nous avons constaté que
c’est l’Eternel qui offre ce plaisir. »
Ecclésiaste 2 :25
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Dédicace
A mes parents, MIDESO Deogratias et Rosa NSHOMBO qui, nous avons obtenus une bonne
éducation et une bonne moralité.
0. INTRODUCTION
0.1. PROBLEMATIQUE
De nos jours, toute marque, firme ou entreprise qui pénètre un marché n’a plus comme finalité
cruciale la réalisation d’un gain occasionnel et par la suite disparaître. C’est surtout survivre
et/ou accroitre sa rentabilité. Et cela dépend essentiellement de son aptitude à conquérir de
nouveaux clients et à fidéliser les clients actuels afin de les retenir et le conserver le plus
longtemps possible.
La fidélisation correspond ainsi aux efforts de l’entreprise consacrés pour éviter le départ d’un
client. Cette approche s’oriente vers des stratégies de marketing défensif destinées à
immuniser le portefeuille client des actions concurrentielles (Meyer et Benavent, 2001), en
instaurant des relations individualisées grâce aux programmes de fidélisation (Jones et Sasser,
1995 ; Henning-Thurau et al., 1997), à la mise en place d’un service de gestion des
réclamations et par l’instauration de coûts de changements (Hauser et Shugan, 1983 ; Fornell
et Wernerfelt, 1988).
Par conséquent, l’accent mis sur les mécanismes de fidélisation conduit à accorder une
dimension stratégique à la relation à long terme avec le client. Le marketing relationnel, qui a
d’abord concerné le marketing industriel, puis le marketing des services, pourrait trouver ainsi
une application au domaine du comportement du consommateur en éclairant l’impact de la
relation à la marque sur la fidélité du consommateur. Les bénéfices issus d’une relation à long
terme sont le plus souvent étudiés du point de vue de l’entreprise. Les recherches sur la
fidélisation des clients et sur ses répercussions positives sont nombreuses (Reichheld et
Sasser, 1990 ; Berry, 1995). Si les bénéfices que retire l’entreprise de la fidélité de ses clients
sont clairs et souvent étudiés, ceux que retire le consommateur commencent seulement à
susciter l’intérêt des chercheurs.
En effet, les consommateurs créent, entretiennent et dissolvent un réseau de relations avec des
marques de produits et des enseignes de service. Cet effort est à peine inscrit dans les devoirs
du responsable marketing que la réalité du marché montre que rien n’est définitivement
acquis. L’évolution des habitudes de consommation met l’accent sur la volatilité du
consommateur et son infidélité.
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Par ricochet, Les entreprises ont plusieurs objectifs, entre autres, la maximisation de la
richesse des actionnaires, la croissance, la survie, la maximisation de la production… Il est
donc essentiel pour une entreprise qui veut réussir, de se donner la perspective, d’établir une
vision claire de son développement en adoptant une mission précise avec les bonnes stratégies
à la situation de l’entreprise œuvrant dans un environnement en pleine évolution.
Dans les conditions actuelles de concurrence, il devient de plus en plus risquer de ne pas
innover. Les consommateurs attendent un flot continu de produits nouveaux et améliorés.
Parmi les raisons qui nous ont motivés à choisir ce thème : l’importance du marketing pour
l’entreprise d’aujourd’hui, et l’enjeu stratégique du processus de lancement dans la survie et
pérennité de l’entreprise. C’est dans ce contexte que notre travail se fixe l’objectif de montrer
le processus de lancement d’un nouveau produit en se posant la question suivante :
« Comment le consommateur estime sa satisfaction par rapport au processus de lancement des
produits Oranges ? ».
Selon une étude de e-Marketer (2016c), le marketing de contenu représente la priorité des
activités en ligne pour les marqueteurs au Canada. Cette stratégie émergente est en réalité le
marketing traditionnel qui s'est adapté à la société d'aujourd'hui (Mallet et al., 2013).
Auparavant, l'objectif du marketing était d'aller vers les cibles pour leur faire naître le désir
d'acheter un produit ou un service (Gunelius, 2011). Les techniques abusives du marketing
traditionnel ont entraîné une profusion de publicités qui a eu pour effet de lasser les
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Ainsi, c'est dans ce nouvel environnement que le marketing de contenu se présente comme«
all the marketing that's left » (Godin cité dans Pulizzi, 2008, p. 1). Le marketing de contenu
est par définition « a marketing technique of creating and distributing relevant and valuable
content to attract, acquire, and engage a target audience with the objective of driving
profitable customer action » (Content Marketing Institute, 2016b, p. 1). Autrement dit, c'est
l'art de communiquer sans vendre. Ce marketing consiste à attirer naturellement les
consommateurs en publiant du contenu de valeur c'est-à-dire pertinent dans leurs recherches
afin de répondre à leurs besoins (Baltes, 2015). De ce fait, la motivation première du
marketing de contenu n'est plus de vendre, mais de venir en aide et d'éduquer (Jefferson et
Tanton, 2013). C'est une stratégie à long terme qui vise à engager les consommateurs (Gupta,
2015) en leur proposant du contenu personnalisé qui aligne leurs besoins et ceux de
l'entreprise (Cohen, 2011).
Ainsi, un client satisfait est à la base de développement d’un marché. En effet, les ventes de
l’entreprise dépendent à tout moment de deux groupes : les nouveaux clients et les clients
habituels. La satisfaction des clients est fondamentalement un jugement, une évaluation qui
intègre d’une part la qualité perçue et d’autre part les attentes préalables, une expérience
supérieur ou égale aux attentes crée un sentiment de satisfaction alors qu’une expérience
inférieure aux attentes provoque une insatisfaction.
Un sentiment de satisfaction n’engendrait pas forcement la fidélité, car un client fidèle peut,
malgré tout, vouloir profiter d’une promotion auprès d’un autre fournisseur, tester un autre
produit ou se reporter sur une offre. Par contre, un sentiment d’insatisfaction peut provoquer
l’infidélité si l’insatisfaction n’est pas prise en compte par l’entreprise. (Jones et Sasser 1995)
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Ce comportement nous fait penser que les clients de la société Orange-Bukavu ne sont pas
totalement satisfait du service de leur vendeur des services, ce qui peut conduire aux clients d’
Orange d’afficher un comportement d’infidélité, étant déçu des services rendus et voudront
donc aller chez les concurrents mais très malheureusement, on ne peut pas compter sur la
concurrence ici chez nous car, le problème qu’on rencontre chez Orange est presque le même
que celui qu’on observe chez ses concurrents (Airtel, Vodacom,…).
Ce qui nous fait penser que, certains clients restent fidèle à la marque Orange non pas parce
qu’ils sont satisfait de la qualité de ses services mais peut-être parce qu’ils savent que le
problème est partout à ailleurs.
Dans le passé, on avait souvent tendance à considérer qu’un client était acquis pour toujours,
parce qu’il n’avait pas d’autre choix, aujourd’hui pour beaucoup d’entreprises et de nombreux
marchés, surtout dans la télécommunication à Bukavu, on retrouve une concurrence avec plus
ou moins quatre acteur sur le marché, le coût d’acquisition de nouveaux clients est élevé. De
nombreux marchés sont déjà saturés par une offre surabondante et il y a beaucoup de
difficultés à trouver de nouveaux clients. Aussi, les entreprises se retournent vers leurs clients
acquis et réfléchissent sur l’intérêt de conserver et de développer leur chiffre d’affaire auprès
de cette clientèle déjà.
A cet effet, les entreprises mesurent la satisfaction du client en utilisant des stratégies
marketing et des théories développés pour évaluer la perception des clients. Ces derniers,
jugent la non seulement sur la façon dont le produit ou service les affectent personnellement,
mais aussi sur la base des objectifs de l’entreprise en général.
Ainsi, une entreprise de service qui vise la conquête d’un marché et la satisfaction des clients
doit se soucier de la qualité, car la qualité aujourd’hui est devenue un principe fondamental et
un impératif de survie, en outre, la satisfaction des clients est notamment dans les services
devient un outil indisponible pour les entreprises qui mettent en œuvre tous les moyens
humains et matériels afin d’atteindre leurs objectifs qui sont, la réduction des écarts entre les
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attentes et la perception des clients, parce que pour satisfaire un client il faut mesurer et
évaluer la différence entre la qualité attendue et la qualité perçue, entre ce que le client attends
d’un service et ce que l’entreprise lui propose, cette dernière elle a surtout pour base l’écoute
des besoins du client qui se place désormais au cœur de ses préoccupations.
- Quelle stratégie mise en place par Orange-Bukavu pour arriver à hausser son chiffre
d’affaires et à retenir le plus longtemps possible sa clientèle ?
- Quel est le degré de fidélité des clients de la société Orange-Bukavu vis-à-vis de la
marque Orange ?
L’hypothèse est une idée générale qui est supposé et qui grâce aux résultats d’enquête va être
confirmé. (DORCELEAK. J. 1985).
Pour répondre aux questions posées dans la problématique et partant des objectifs poursuivis
dans ce travail, nous avons proposé les hypothèses suivantes :
H0 2 : La qualité de service perçue qui est la caractéristique qualité ressentie par le client,
avant, pendant et après la consommation des produits Orange, cette qualité conduirait le client
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à avoir un sentiment de fidélité ou d’infidélité à la marque selon qu’elle sera plus ou moins
adaptée aux besoins et attentes du client.
L’objectif général de ce travail est de promouvoir la fidélisation des clients dans la société
Orange, car, fidéliser les clients existants coûte beaucoup moins cher que le recrutement de
nouveaux, mais aussi un client satisfait tente de revenir renouveler ses achats auprès d’un
même vendeur, Ceci permettrait à la société d’améliorer son portefeuille client de surcroit, son
chiffre d’affaires.
Vérifier la stratégie marketing utilisée par la société Orange pour la hausse de son chiffre
d’affaires et son impact sur la fidélité et la satisfaction des clients ;
- Avoir une idée sur le niveau de satisfaction des clients de la société Orange-Bukavu ;
- Etudier le degré de fidélité des clients Oranges, vis-à-vis de la marque Orange-
Bukavu.
Ce choix est motivé par des raisons personnelles et empiriques. Avoir connaissances des
stratégies de fidélisation de la clientèle telles qu’appliquées par la maison Orange est d’un
intérêt scientifique normal d’autant plus que le sujet rencontre le domaine de notre formation
en Marketing. Ceci nous permet de faire un parallélisme avec les connaissances apprises
pendant notre cursus universitaire en cette matière, d’où le choix du sujet.
Du point de vue personnel, une étude comme celle-ci est nécessaire pour mesurer le degré de
fidélité des clients de la société Orange-Bukavu mais aussi pour dire à la société Orange
qu’elle doit essayer de satisfaire ses clients pour arriver à les fidéliser et garder en certains qui
lui sont déjà fidèle. Et enfin étudier la stratégie marketing développé par Orange-Bukavu
pour accroitre son chiffre d’affaire.
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Du point de vue empirique, on va monter pour une première fois, la stratégie marketing
utilisée par Orange pour la hausse de son chiffre d’affaire, mais aussi essayer de montrer son
impact sur la fidélité et la satisfaction de ses clients.
Et à Bukavu, en notre connaissance, aucun travail n’a essayé de montrer la stratégie marketing
utilisée par Orange pour hausser son chiffre d’affaire et voir son impact sur la satisfaction et
la fidélité de ses clients. C’est surtout pour cette raison que nous voulons combler ce vide.
Notre sujet se limite dans la ville de Bukavu, un parmi les milieux dans lesquels œuvre la
société de télécommunication Orange en RD Congo.
Notre recherche s’étend sur une période de l’année 2019, allant du mois de janvier jusqu’en
juillet.
L’élaboration des dimensions et des items a été fondée sur un examen de la littérature qui sera
complété par une étude qualitative auprès des consommateurs. Ainsi dans ce travail nous
avons utilisé la recherche qualitative à travers une succession d’entretiens semi-directifs.
L’objectif a été de sonder en profondeur la maison Orange pour sa stratégie marketing utilisée
pour hausser son chiffre d’affaires, mais aussi interroger les consommateurs des services de la
société Orange-Bukavu pour avoir une idée sur le niveau de satisfaction et le degré de fidélité
à l’entreprise Orange. Autrement dit, nous avons cherché à comprendre la nature spécifique
des relations qui s’établissent entre la marque Orange et ses clients. Nous avons choisi
d’interroger des personnes qui « vivent » au contact avec la marque Orange autrement dit, les
clients de la société Orange Bukavu. Il s’agit de personnes (hommes et femmes), d’origines
sociales différentes, Ces personnes quel que soit leur âge ou leur niveau social ont chacune
une expérience à apporter. Le but de cet entretien est de recevoir des réponses conforment aux
questions qui seront posées.
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L’avantage d’un entretien semi-directif dans notre cas, s’associe à la nature des questions
posées qui se veulent en même temps ouvertes et centrées sur un ensemble prédéfini de
thèmes. Les réponses seront ainsi plus libres et plus développées. Notre guide d’entretien
s’articule autour des trois grands thèmes à aborder lors de l’entrevue (stratégie marketing
utilisée par Orange-Bukavu, qualité des services perçue par les clients pour mesurer le niveau
de satisfaction et fidélité des clients à la marque Orange).
Notre travail porte sur la stratégie marketing développée par la société de télécommunication
Orange-Bukavu pour la hausse de son chiffre d’affaires et son impact sur la satisfaction et la
fidélité des clients à la marque Orange.
Premier Chapitre
CADRE CONCEPTUEL DE LA RECHERCHE
1.1.1. Stratégie
Une stratégie est la manière d’élaborer, de diriger et de coordonner des plans d’action afin
d’aboutir à un objectif déterminé, programmé sur le court ou long terme. Le but principal
étant d’éviter le pilotage à vue afin de concourir à apporter des résultats positifs.
Dans le monde de l’entreprise, on parle de management. Ce dernier se fait, par ailleurs, sur
plusieurs niveaux tels que la Processus de production, le Marketing, Finances, etc.
Il s’agit donc d’une combinaison d’objectifs à atteindre travers des moyens déterminés. Une
stratégie désigne l’orientation de toutes les actions menées par une entreprise afin d’attendre
un objectif donné. (Glossaire de définitions, e-marketing.fr)
Une stratégie permet d’acquérir un avantage concurrentiel sur un marché. Elle se présente
d’abord comme le choix des moyens les plus appropriés pour atteindre un objectif fixé. Cet
axiome d’adaptation relationnel des moyens aux fins constitue sans nul doute le lien le plus
facilement repérable entre toutes les variétés de stratèges, explique Jean-Philippe Faivre.
La stratégie marketing désigne à son tour l’ensemble des choix portant sur des variables
d’action du marketing (Glossaire def, e-marketing.fr)
Une fois votre stratégies définie, il faut la mettre en place afin qu’elle soit effective et qu’elle
permette d’aboutir aux objectifs. Ainsi, une restructuration des équipes de travail selon les
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activités à effectuer et une nouvelle attribution des responsabilités de chacun. Ceci doit
s’accompagner d’un système de communication adapté. Une nouvelle organisation logistique
doit également être mise en place, en adéquation avec les objectifs à atteindre.
1.1.2.2. Marketing
Définir le concept marketing serait très difficile étant donné les nombreux essais effectués par
les différentes autres. Les ouvrages professionnels donnent de multiples définitions. En raison
de son étymologie le terme « marketing» est formé du mot « market» qui signifie marché et
d’un suffixe « ing », il y a donc dans ce terme une idée d’action continue, d’activité, de
dynamisme et d’attention que l’entreprise doit porter au marché.
Parmi les définitions accordées à ce concept nous pouvons retenir celle de DUBOIS et ALL
(2006): le marketing est le processus économique et social par lequel les individus et les
groupes satisfont leurs besoins et leurs désirs aux moyens de la création, de l’offre et de
l’échange avec autrui de produits et services de valeur.
En effet, nous allons constater, que le concept de marketing après une longue évolution à
travers le temps est arrivé à atteindre le statut d’une fonction complète, à laquelle nous
pouvons attribuer la définition suivante :
Le marketing C’est l’ensemble des actions qui ont pour objectif de prévoir ou de constater et,
le cas échéant, de stimuler, susciter ou renouveler les besoins du consommateur, en telle
catégorie de produits ou services, et de réaliser l’adaptation continue de l’appareil productif et
de l’appareil commercial d’une entreprise aux besoins ainsi déterminées. (Debougrg (M),
Clavelin (J) et Perrier (O) 2004).
- Une utilisation d’instruments, (le marketing mix) afin de crée des marques et de ses
différencier de la concurrence.
Donc on peut dire que, le marketing n’est pas un simple terme, mais plutôt un phénomène
complexe qui prend de l’ampleur de jour en jour et évolue dans le temps.
Toute entreprise voulant adopter une stratégie marketing, doit passer par trois grands modes
opératoires ; ce sont ainsi des étapes que l’entreprise doit suivre et qui représentent la
démarche marketing. Ces modes sont le marketing d’étude, le marketing stratégique et le
marketing opérationnel (ESCG Bruxelles, 2017).
Le marketing d’étude : C’est l’analyse du marché dans toutes ses dimensions (acheteurs et
consommateur, concurrence, environnement) et la mesure des résultats des actions engagées.
Une société est une personne morale disposant de la personnalité juridique. La société est la
mise en commun par deux ou plusieurs personnes.
Une société est une entité dotée de la personnalité juridique. Elle est créé dans un but
marchand, à savoir, produire des biens ou des services pour le marché qui peut être une source
de profit ou d’autres gains financiers pour son ou ses propriétaires ; elle est la propriété
collective de ses actionnaires ,qui ont le pouvoir de designer les administrateurs responsable
de sa direction générale.
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Les sociétés exercent leur activité sous de nombreuses formes juridiques ; les plus fréquentes
sont :
- La SARL, société regroupant des associes dont la responsabilité est limitée à leur
apport personnel ;
- La SA, société anonyme ou l’exercice de l’activité est séparé de la responsabilité des
actionnaires ;
- La société civile, présente notamment dans les professions libérales et l’immobilier.
1.1.3. La télécommunication
Ceci dit, la télécommunication est une technique qui consiste en la transmission de données
moyennant les ordinateurs. James Clerk Maxwell a mis en place les bases pour
développement de la télécommunication en introduisant le concept d’onde électromagnétiques
pour décrire à l’aide de mathématiques l’interaction entre l’électricité et le magnétisme. Ainsi
Maxwell affirme qu’il était possible de partager des ondes par espaces libre au moyen des
décharges électriques, ce qui a été attesté plus tard par Heinrich Hertz (1887).
Le chiffre d’affaires qu’on a l’habitude d’abrégé « CA » est la somme des montants des
ventes de produits et de prestations de service réalisées par une entreprise au cours d’un
exercice comptable (d’une durée d’un an le plus souvent). Cette donnée constitue notamment
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une indication sur le volume d’affaires généré par l’activité de l’entreprise. Le chiffre
d’affaire est donc un témoin (parmi d’autres) de la dimension d’une entreprise. (Droit de
finance, ERIC ROIG). Le CA se calcule en multipliant le nombre de produits vendus ou de
prestations de services fournies par leurs prix de vente respectifs.
Exemple : si en une journée, un magasin de jouets pour enfant a vendu 30petites voitures à 20
euros et 10 poupées à 40 euros, le chiffre d’affaires de la journée s’élève à 30 multiplier par
20 plus 10 multiplier par 40 qui sera égale à 1000 euros au total.
1.1.5. La satisfaction
Pour la France Qualité Publique dans son ouvrage de 2004 auquel on a eu l’occasion de lire :
« la satisfaction est un jugement de valeur qui résulte de la confrontation entre le service perçu
et le service attendu. »
Pour Sylvie Llossa, publiée dans sa thèse de 1997 et reprise de certains de ses travaux : « la
satisfaction est fondée sur une comparaison de la performance perçue du service avec un
standard préétabli ».
Terminons par une des premières définitions historiques d’Yves Evrard en 1993 (notre métier
est né dans les années 1990) : « la satisfaction est un état psychologique consécutif à une
expérience de consommation».
Le point commun de ces définitions est « la bonne réponse aux attentes des clients ». La
difficulté vient donc de la définition de ces attentes.
Selon Oliver (1997), la satisfaction met en œuvre un processus « d’intégration » des épisodes
d’achat et de consommation au sein de la mémoire du consommateur (épisodes discrets,
fréquents ou continus, expériences simples ou complexes), elle résulte d’un processus
identique quelle que soit la perspective temporelle adoptée et quelle que soit la nature de
l’expérience.
L’influence de la satisfaction des attentes sur la fidélité à long terme pourrait être indirecte en
renforçant la confiance à l’égard du fournisseur ou de la marque (Morgan et Hunt, 1994 ;
Gruen, 1995). Elle est conçue ici comme le produit cumulé des expériences directes passées.
Certes, sans expérience préalable, les consommateurs sont conduits à baser leur jugement sur
la seule réputation de la marque ou de l’enseigne (bouche-à-oreille, recommandations,
notoriété, image, etc.). Mais en cas d’expériences multiples et diverses, la satisfaction
cumulée devrait être le principal catalyseur de la confiance envers la marque ou envers
l’enseigne.
1.1.6. Le client
Un client, au sens économique du terme, désigne la personne ou l’entité qui prend la décision
d’acheter un bien ou service, de façon occasionnelle ou habituelle, à un fournisseur ; c’est
donc une personne qui confie son intérêt à une autre personne experte en échange d’un bien.
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Un client est une personne physique ou morale qui achète un produit ou une prestation de
service à l’entreprise, en échange d’un paiement. (Debitoor).
En comptabilité le compte client correspond aux encours qui ont été facturés, mais pas encore
payes, suite à une livraison de biens ou une prestation de service par une entreprise, auprès de
ses clients.
Certaines entreprises vont aujourd'hui au-delà de l'optique marketing pour opter un optique
client. Alors que l'optique marketing est appliqué au niveau des segments de marché, il s'agit
ici d'élaborer des produits, des services et des messages distincts pour chaque client
individuel. On collecte des informations sur les achats antérieurs du client, ses caractéristiques
sociodémographiques et psychologiques, ainsi que ses habitudes en matière d'exposition aux
médias et de fréquentation des points de vente. L'objectif est d'obtenir une part croissante des
achats du client en développant sa fidélité sur le long terme (Kotler, P., Dubois,.B et
Manceau, D., 2013, p. 32).
Pour bien appréhender la notion de service, il y’a lieu d’exposer les différentes définitions
accordées à ce concept ainsi que ses spécificités. Plusieurs chercheurs ont tenté de donner une
définition claire et exhaustive à la notion de services. Ainsi, il se peut définir comme : « Une
activité ou une prestation soumise à un échange, essentiellement intangible et qui donne lieu à
un transfert de propriété. Un service peut être associé ou non à un produit physique (Kotler -
Keller-Dubois-Manceau),
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On peut aussi dire que le service est perçue comme : « une action ou une prestation offerte par
une partie à une autre, bien que le processus puisse être lié à un produit physique, la prestation
est transitoire, souvent intangible par nature, et ne résulte pas normalement de la possession
de l’un des facteurs de production » (Lapert, D. et Munos, A., 2009).
Enfin, nous sommes en mesure de conclure qu’un service est une prestation immatérielle et
temporelle reposée par une entreprise à ses clients. Les services, d'après leur définition, se
différencient des produits par le fait de présenter un certain nombre de spécificités importantes
dans la mise en œuvre du marketing des services.
1.1.6.2. La fidélité.
La fidélité client est le résultat d’une attitude favorable d’un individu à une marque (un
produit ou un service) qui se traduit par des achats répétés. Il existe en fait deux types de
fidélité client :
- la fidélité exclusive : tous les produits de la catégorie ne sont achetés que chez un seul
fournisseur ;
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- la fidélité partagée : les produits services sont repartis entre plusieurs fournisseurs. On
parle dans ces cas de « part de portefeuille ». L’enjeu consiste à essayer d’être le
premier fournisseur chez son client et de devenir le fournisseur préféré…
Définir la fidélité dans toute sa dimension relationnelle revient à considérer le lien intense
mais non directement observable établi entre le consommateur et la marque. La fidélité est
une force qui conduit le consommateur à résister au changement de marque et ceci en dépit
des situations d’achat et de consommation qu’il rencontre (Oliver, 1997). Elle se manifeste
dans toute sa puissance lors « des situations d’adversité », et plus particulièrement lorsque les
attentes initiales se trouvent infirmées (insatisfaction ponctuelle) ou lorsque la concurrence
Pour Dubois et Laurent (1999), « la fidélité d’un consommateur lorsqu’il se trouve confronté
à une raison de changer (i. e. une proposition différente) apporte davantage d’informations sur
sa fidélité à la marque que s’il n’était confronté à aucune raison particulière ».
- La fidélité par incitation : pour gagner des points, des euros, des cadeaux, le
consommateur dispose d’une carte de fidélisation (c’est le moyen le plus utilisé par les
distributeurs).
- La fidélité par attachement : elle permet réellement de maximiser le nombre de client
fidèle, le client vient au point de vente parce qu’il s’y sent bien (accueil chaleureux,
relation privilégiée avec les commerciaux)
- La fidélité par crédit : le service après-vente ainsi que les services à long terme (crédit
ou placements sur une durée assez longue) sont des bons moyens de fidélisation.
- La fidélité par personnalisation de la relation : le one to one est une technique
aujourd’hui très utilisées dans la fidélisation d’un client elle permet de cibler
parfaitement les offres commerciales en les adaptant à un seul consommateur.
La fidélité à la marque consiste à acheter fidèlement une même marque dans le temps.
Contrairement au simple achat répété, la fidélité à la marque implique un engagement
psychologique à l’égard de la marque.
Ainsi, le simple fait d’acheter régulièrement la marque X n’est pas une preuve de fidélité à la
marque, par ailleurs, il est possible qu’on achète régulièrement un produit parce qu’il est
toujours en solde ou parce que c’est la seule marque que vend le magasin que le
consommateur fréquente.
La fidélité à la marque implique un engagement et n’est donc pas un simple processus d’achat
répété. Il est clair que la définition à la marque doit tenir compte autant de la cohérence du
comportement que de l’attitude (favorable) à l’égard de la marque en question.
Ces facteurs, nous allons beaucoup plus les développés dans le chapitre quatre de notre
travail.
1.1.6.5. La marque
La marque peut être décrite comme un système identitaire et considérée comme un moyen de
communication avec les autres mais également constituer un repère par rapport à soi-même
(Lacoeuille 2000). Elle peut être perçue également comme un partenaire actif d'une relation, à
même de susciter une certaine affectivité, comme une personne (Fournier, 1994).
L’identité d’une personne sert à donner une direction, un projet et un sens à cette personne.
L’identité de marque, de même, sert à fournir une direction, un projet et un sens à cette
marque (Aaker, 1996). Elle confère à la marque une influence indépendante du produit. Ainsi
la perception d’un attribut n’a pas le même sens suivant l’identité de la marque (Kapferer,
1995).
L’identité de marque consiste en une identité centrale et une identité élargie ; l’identité
centrale est l’image intemporelle de la marque. Elle est capitale à la fois pour la signification
et pour le succès d’une marque (Aaker, 1996).
(Kotler et Dubois, 1988). L’image est un concept de réception. L’identité est un concept
d’émission (Kapferer, 1995). L’image du produit contribue à l’identité et l’image de
l’entreprise intervient également pour façonner l’image de marque (Michon, 2000).
L'attachement a été étudié d'abord en psychologie, les premiers travaux ont été conduits par
Bowlby (1979, 1980) à propos des relations parents/nouveaux nés. La théorie de
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Cristau (2003) quant à elle, définit l'attachement à la marque en intégrant en plus les notions
d'amitié et de dépendance : «une relation psychologique, émotionnelle, forte et durable à une
marque qui résulte d'une concomitance de sentiments d'amitié et de dépendance vis-à-vis de la
marque »
S'inspirant des travaux portant sur les différentes relations entre le consommateur et la marque
et l'apport du marketing relationnel,
Parfois elle a été étudiée en concomitance avec l'attachement pour expliquer la fidélité
(Chaudhuri et Holbrook, 2001). Les recherches en psychologie sociale et en marketing
relationnel s'accordent à dire que la confiance est omniprésente dans l'établissement des
relations à long terme (Morgan et Hunt, 1994 ; Garbarino et Johnson, 1999). Par ailleurs, si
une partie perçoit que le partenaire d'échange est honnête et bienveillant à son égard, il
devient émotionnellement impliqué dans cette relation (De Ruyter et al. 1998). On peut
considérer alors que la confiance est un antécédent de l'attachement. AURIER et al. (2001)
ont pu établir une relation positive et significative entre la confiance et l'attachement.
Un travail scientifique n’a jamais était totalement nouveau, il peut déjà avoir été travaillé par
plusieurs personnes que nous ignorons mais dont, nous avons l’obligation de trouver les
écrits. Plusieurs études ont étudié les facteurs explicatifs de fidélité à la marque : (L. Ayoubi
2016, L. Achour 2006, F. Bougatta, Stéphane Caprice 2004.J.L Moulins 1998, Lefafta-01 Mai
2014, Aaker, 1996 ; Holbrook 1992 ; Park et Srinivasan 1994; Randall et al. 1999, (Jones et
Sasser 1995),… Les facteurs retenus dans ces études pour expliquer la fidélité la marque
sont :
Ces études ont cité la satisfaction du client comme facteur explicatif de la fidélité à la marque.
Pour ce qui nous concerne, bien qu’on ait déjà parlé de sa à travers le monde mais à Bukavu,
en notre connaissance, aucun travail n’a essayé de voir l’impact qu’a la stratégie marketing
développée par la société Orange-Bukavu pour la satisfaction des clients ainsi que pour les
fidéliser à la marque Orange et c’est pour cette raison que nous voulons combler ce vide.
Conclusion Partielle
utilisés pour l’étude des relations humaines, justifie l’adaptation de l’approche relationnelle
appliquée à la marque. L’ambition aujourd’hui des adeptes de l’approche relationnelle est
d’identifier les éléments significatifs qui permettent le développement de la relation
consommateur- marque, sa stabilité et sa durabilité.
26
Chapitre deux
PRESENTATION DU MILIEU D’ETUDE ET CONSIDERATIONS
METHODOLOGIQUES
2.2.1 Méthodologie
Notre travail porte sur la stratégie marketing développée par la société de télécommunication
Orange-Bukavu pour l’accroissement de son chiffre d’affaires et son impact sur la
satisfaction et la fidélité des clients à la marque Orange.
Pour appréhender cette réalité, nous nous sommes mis à identifier les différentes dimensions
qui justifient cette thématique lister les items qui composent chaque dimension en nous
fondant sur un examen de la littérature existante. Une étude qualitative auprès des
consommateurs a été organisée. A travers une succession d’entretiens semi-directifs, l’objectif
a été de sonder, les consommateurs d’Orange pour voir et comprendre l’impact qu’a la
stratégie marketing utilisée par la société Orange pour parvenir à la fidélité et sur la
satisfaction de ses clients.
Pour cheminer vers l’atteinte des objectifs que s’est fixé cette recherche, nous avons choisi la
méthode de recherche qualitative qui propose des échelles de mesure de nos variables
conforme à cette étude et mesurent souvent des relations entre vendeur et acheteur. Cette
méthode a été complétée par un entretien semi-directif associée à la nature des questions
posées qui se veulent en même temps ouvertes et centrées sur un ensemble prédéfini de
thèmes.
Le choix d’une démarche qualitative s’est apparentée au fait que la grande majorité des
échelles de mesure de nos variables à l’étude comme jadis, mesuraient souvent des relations
vendeur et acheteur, conseiller et client, voire même représentant et représentant, et ces
échelles ne répondaient pas vraiment à la mesure que nous souhaitions faire de la relation
entre le client d’Orange et sa marque.
27
L’avantage de cet entretien semi-directif dans notre cas, s’associait à la nature des questions
posées qui se voulaient en même temps ouvertes. Les réponses ont été ainsi plus libres et plus
développées. Notre guide d’entretien s’articulait autour des deux grands thèmes abordé
(qualité des services perçue par les clients de la société Orange-Bukavu et le niveau de
fidélité des clients à la marque Orange), et leurs sous-thèmes éventuels. Il prévoyait leur ordre
d’apparition, et pour chacun des grands thèmes, une question ouverte introductive.
Pour amorcer la discussion, les premières questions étaient conçues pour permettre à la
personne de se mettre en confiance et se permettre de jouer franc-jeu et donc de parler de la
façon la plus sincère possible sur la nature de leur relation client/marque ; et pour conclure
nous avons prévu une question sur les facteurs de renforcement de la fidélité à l’égard de la
marque Orange qui pourrait être un gage de relation durable. La durée moyenne de l’entretien
est de 30 minutes en général.
Nous avons choisi d’interroger des personnes qui « vivent » au contact avec la marque Orange
autrement dit, les clients de la société de télécommunication Orange- BUKAVU. Il s’agissait
de personnes (hommes et femmes), d’origines sociales différentes. Ces personnes quel que
soit leur âge ou leur niveau social avait chacune une expérience à apporter. Le but de cet
entretien était de recevoir des réponses conformément aux questions qui étaient posées.
2.2.1.2 Techniques
Pour accéder aux données, nous avons utilisées les techniques de récolte et celle d’analyse de
données. Parmi les techniques d’appui à la& méthode, nous avons ait usage de : Pour récolter
les données, nous avons recouru à l’observation participante, à l’interview, aux techniques
documentaires et aux enquêtes par questionnaire.
1
MADELEINE GRAWITZ, Op. Cit, p.529
28
à étudier. C’est-à-dire participer à l’évènement pas comme individu isole mais en tant
que membre du groupe.
- La technique d’entretien ou interview libre : L’entretien était une forme de
communication établie entre nous avec pour but de recueillir certaines informations en
relation avec le but que nous nous étions fixé 2. Ainsi, l’entretien se distinguait dans le
langage courant de l’interview par le fait que ce dernier revêtait un aspect
journalistique, souvent spectaculaire, alors que l’entretien concernait un caractère
sérieux et confidentiel. Toute fois qu’il se soit agi de l’entretien ou de l’interview,
l’important était de retenir qu’il s’agissait d’un tête-en tête et d’un rapport oral entre
nous et les répondants qui nous transmettait des informations. Dans cette optique, nous
avons fait recours à l’entretien semi-directif. Nous posions des questions et laissions
un peu de liberté de réponse à nos enquêtés.
- La technique d’analyse des données : Pour analyser les données, nous avions utilisé
la technique d’analyse de contenu définit par MADELEINE GRAWITZ comme étant
une technique de recherche pour la description objective, systématique et quantitative
du contenu manifeste de communication ayant pour but de les interpréter3. Cette
technique nous a été utile parce que grâce à elle, nous avons dépouillé et interprété les
données récoltées,et elle nous a donné la possibilité de traiter de manière méthodique
des informations et le témoignage en nous servant par fois par l’approche statistique.
- La technique d’échantillonnage : Selon BIFUKO, cite par BYADUNIA, 2006.
« L’échantillonnage est un petit nombre d’individus appartenant à un groupe de
manière qu’on puisse valablement affirmer que ses caractéristiques sont
représentatives du groupe ». A l’impossibilité de faire parler à tout le monde lors de la
récolte des données, l’échantillonnage nous a donné une compréhension nette de la
moyenne de opinions représentées par notre espace d’enquête.
Conclusion partielle
2
, idem
3
Ibidem,. p.9
29
Chapitre Trois
PRESENTATION, ANALYSE ET INTERPRETATION DES RESULTATS
Dans le jargon de science sociale, le mot « enquête » ne signifie pas seulement, quête
d’informations, collecte de témoignage, d’avis, recherche de documents. C’est la quête
d’informations réalisées par interrogation systématique de sujets d’une population déterminée.
L’enquête peut être qualitative ou qualitative. C’est donc dans cette logique que s’inscrivaient
nos recherches sur le terrain dans la ville de Bukavu sur la satisfaction du client d’Orange-
Bukavu, son degré de fidélité à la marque Orange et ainsi comprendre l’impact de la stratégie
marketing utilisée par Orange sur la satisfaction et la fidélité de ses clients.
L’enquête s’est déroulée dans la ville de Bukavu, précisément dans la commune d’Ibanda, de
Kadutu et de Bagira ou nous avons soumis un questionnaire qu’enquête à 300 personnes.
Nous avons laissés du temps à nos enquêtés pour répondre calmement et avec quiétude à notre
questionnaire qu’enquête. Les personnes que nous avons ciblées dans notre enquête étaient
morales et physiques (hommes, femmes, jeunes, entreprises,…), travaillant et œuvrant dans la
ville de Bukavu.
Lorsqu’on mené une enquête en vue de récolter les renseignements sur le terrain sur un
problème donné, on travaille sur de petits groupes bien définis qu’on appelle « échantillon ».
30
Un échantillon est donc une représentation réduite de la population plus large. Les techniques
d’échantillonnage sont nombreuses, elles diffèrent selon les auteurs. Ainsi les résultats
obtenus seront extrapolés sur l’ensemble de la population mère. C’est ainsi que nous avons
opté pour un échantillon de 300 sujets.
Les hommes et les femmes composent les clients de ce marché de télécommunication. Tous
les deux genres interviennent dans la consommation des produits et marques Orange, de ce
fait son degré de répartition dans l’économie est une réalité. Nous nous sommes ainsi employé
à saisir cette information pour nous donner de la visualiser, et le cas échéant, faire des
suggestions et conclure sur la participation du genre dans la consommation de la marque
Orange.
Commentaire
En lisant ce tableau, nous nous rendons compte que 168 personnes sur 300 (soit 56%) sont de
sexe masculin alors que 132 personnes sur 300 (soit 44%) sont de sexe féminin. Nous notons
donc que les clients de la Maison Orange se recrutent entre tous les deux genres de la
population consommatrice de produit de marque Orange. Seul un petit écart caractérise cette
différence. Nous pensons que c’est parce que les femmes sont les moins utilisées en milieu
professionnel ou par rapport à l’emploi en RD Congo.
31
Dans toute enquête, l’âge est un élément déterminant dans la récolte d’informations. Cette
variable renseigne sur le degré de capacité, d’incapacité et d’indépendance dans la prise de
décision lorsqu’il s’agit de consommer. Il faut encourager les jeunes à s’auto-promouvoir afin
qu’ils soient libres dans la prise de décision en matière de choix de marque et de
consommation. Les vieux aussi bien que les jeunes, tous interviennent dans la constitution du
portefeuille client. La participation de toutes les tranches générationnelles mérite un regard
très attentif pour une orientation de politique commerciale de la Maison Orange dans ses
stratégies marketing de segmentation de la clientèle.
Commentaire
A la lumière des informations contenues dans ce tableau, nous constatons que 153 personnes
sur 300 personnes interrogées (soit 51%) ont un âge situé dans la tranche de 18 à 30ans, 88
personnes sur 300 (soit 29,3%) dans la tranche de 31 et 40 ans, 49 personnes sur 300 (soit
16,4%) dans la tranche d’âge de 41 et 50 ans, 6 personnes sur 300 ont ( soit 2%) ont plus de
60 ans et plus, et 4 personnes sur 300 ( soit 1,3%) dans la tranche d’âge de 41 à 50ans. Bref,
toutes les catégories, en dehors des mineurs, forment le portefeuille client de cette maison de
télécommunication.
Nous nous sommes intéressé à cette variable état-civil dans cette enquête par le fait que le
comportement en milieu économique diffère selon que l’on est de tel ou tel statut
matrimonial. L’état civil de chaque client Orange lui confère souvent un comportement quant
à la hauteur des consommations réalisées. Les ménages, les familles monoparentales, les
32
Commentaire
En scrutant le contenu des données inscrites dans ce tableau, nous constatons 147 sur 300 (soit
49%) sont des mariés, 133 personnes sur 300 (soit 44,3%) sont des célibataires, 11 personnes
sur 300 (soit 3.7%) sont divorcées, tandis que 9 personnes sur 300 (soit 3%) sont des veuf(e)s.
Le degré de participation dans la consommation de la marque Orange varie selon que le
consommateur se trouve dans tel ou tel état matrimonial. La Maison Orange devrait penser à
soutenir les consommations les plus élevées et développer celles qui sont faibles ou latentes.
ouvre les horizons et les champs de réflexion et de décision de toute personne à cause de la
connaissance acquise et d’informations reçues et accumulées. Cette variable est importante
car elle peut aider à influencer la décision d’achat ou de non achat d’un produit ou service
bancaires. C’est dans cette vision que cette caractéristique a figuré parmi les variables à
étudier pour permettre une bonne orientation lors de l’analyse des données récoltées.
33
En regardant ce tableau, nous remarquons que 102 personnes sur 300 (soit 34%) sont des
Etudiants, 100 personnes sur 300 (soit 30%) sont des commerçants(es), et 98 personnes sur
300 (soit 32,7%) sont des fonctionnaires.
La variable niveau d’étude est une variable très importante pour cette catégorie
sociodémographique parce qu’elle est souvent à l’affut de l’information. Avec les NTIC, la
manipulation des genres de produits Orange exige une adaptation intellectuelle. La prise de
décision des consommations Oranges en dépend. Les connaissances acquises, les informations
reçues et accumulées influencent le choix du produit et de la maque. C’est dans cette logique
que cette caractéristique a figuré parmi les variables à étudier pour permettre une bonne
orientation lors de l’analyse des données récoltées.
Commentaire
De ce tableau, nous observons que 142 personnes sur 300 (soit 48%) ont un niveau d’étude
universitaire, 117 personnes sur 300 (soit 39%) ont un niveau d’étude postuniversitaire, 35
personnes sur 300 (soit 11%) sont des secondaires, 6 personnes sur 300 (soit 2%) sont des
34
docteurs dans des différents domaines et aucun n’enquêté n’a le niveau d’étude primaire. Il
esy donc noté que les marques Orange sont exigeantes par rapport à cette variable
Un séjour actif long d’un client dans le portefeuille d’une maison de commerce implique un
attachement à la marque ou aux services que la maison offre. La gestion de la base des
données clients intègre cette réalité et oriente les stratégies marketing orientées. Le cycle de
vie du client détermine la politique et l’orientation stratégique que la Maison Orange à
l’endroit du client en fonction de son âge dans ses relations avec la marque.
Commentaire
Ce tableau dit que, 205 personnes sur 300 (soit 68,3%) utilisent la Sim Orange depuis son
arrivé à l’Est de la RD Congo, 59 personnes sur 300 (soit 19,7%) ont une période
d’ancienneté qui varie entre 6-10ans et 36 personnes sur 300 (soit 12%) ont une période
d’ancienneté utilisant le réseau Orange qui varie entre 1-5ans.
Commentaire
Ce tableau nous montre que, 162 personnes sur 300 (soit 54%) ne sont pas satisfait de la
qualité des services perçus et fournis par la marque Orange, 115 personnes sur 300 (soit
38,33%) ne sont ni satisfait ni insatisfait de la qualité des services perçus et offerts par la
marque Orange et 34 personnes seulement sur 300 (soit 7,67%) disent qu’ils sont satisfait de
cette qualité des services perçus. La Maison Orange doit s’employer à savoir pourquoi un
faible pourcentage est seulement satisfait afin qu’elle améliore la qualité de son offre.
La gestion de la relation client (GRC) implique que l’on connaisse les attentes du marché ou
de la clientèle pour que l’on leur offre ce qu’il ou ce qu’elle demande. Proposer un produit ou
une marque qui ne sont pas acceptés peuvent conduire à l’obsolescence de ceux-ci. D’où, il
faut prendre des décisions stratégiques en amont au moment de la conception du produit et de
la marque ou du label.
Commentaire
Nous appuyant sur ce tableau, nous indiquons que 189 personnes sur 300 (soit 63%) pensent
qu’Orange ne travaille pas de façon intègre pour sa clientèle, 84 personnes sur 300 soit (soit
28%) disent qu’Orange travaille de façon ni intègre ni non intègre et 27 personnes soit (9%)
pensent qu’Orange travaille avec intégrité.
Un client satisfait fait du bouche à oreille. Dans un contexte marketing, le bouche à oreille est
initialement un phénomène de propagation orale d’informations ou d’avis relatifs à un
produit, service ou organisation. Le bouche à oreille est généralement spontanée mais il peut
également être encouragé voir récompensé dans le cadre d’actions de parrainage. Le bouche à
oreille est généralement positif (effet de recommandation), mais il peut également être négatif
(mise en garde). Cette donne est importante à saisir dans le cadre de la gestion de la relation
client - marque.
Commentaire
Ce tableau veut simplement dire que, 198 personnes sur 300 parmi nos enquêtés (soit 66%) ne
peuvent pas recommandez la marque Orange à leur entourage et 102 personnes sur 300 (soit
34%) peuvent recommander la marque Orange a leur entourage.
Non 21 7%
Neutre 39 13%
Commentaire
Ce tableau nous montre que, 240 personnes sur 300 (soit 80%) disent qu’ils sont fidèle à la
marque Orange, 39 personnes sur 300 (soit 13%) disent qu’ils sont ni fidèle ni infidèle à la
marque Orange et 21 personnes sur 300 (soit 7%) disent qu’ils ne sont pas fidèle à la marque
Orange.
Nous venons de constater donc que la majorité de nos enquêtés infirment a 80% qu’ils sont
fidèle à la marque Orange, ce qui nous conduit à dire qu’ils ne sont pas fidèle par satisfaction
vu le résultat du tableau numéro 7, car seulement 7,67% de nos enquêtés ont infirmés avoir
été satisfait de la qualité de services perçues et fournies par la marque Orange, voilà
l’importance du tableau numéro 11.
Ce sens étant très général, il mérite d’être défini précisément dans les plans marketing. La
fidélité n’est pas exclusive, un consommateur pouvant être fidèle à plusieurs marques
concurrentes. La satisfaction est souvent une condition nécessaire mais non suffisante de la
fidélité. On distingue la fidélité passive (l’habitude), la fidélité choisie fondée sur une
préférence de marque et la fidélité contrainte : politiques de rétention augmentant les coûts du
changement. Il nous importe donc de capitaliser cette information
38
Commentaire
A la lumière de ce tableau, 241 personnes sur 300 (soit 80,3%) affirment être fidèle à la
marque Orange par contrainte, 36 personnes sur 300 (soit 12%) disent qu’ils sont fidèles à la
marque Orange pour différents autres raisons et 23 personnes affirment être fidèles à la
marque Orange par satisfaction.
Commentaire
Ce tableau 12 relatif à la place d’Orange, montre que, 156 personnes sur 300 (soit 62%)
pensent qu’Orange est le réseau numéro un à Bukavu, 112 personnes sur 300 (soit 27%)
disent que la marque Orange vient après un autre réseau, 18 personnes pensent qu’Orange
occupe la troisième place, 10 personnes sur 300 soit (3,3%) n’ont pas répondu à cette question
et 5 personnes n’ont donné aucune place à la marque Orange ici à Bukavu. Nous pouvons
donc constater que, la marque Orange bien qu’elle semble ne pas satisfaire ses clients, cette
dernière est bien notée par ses utilisateurs et ces derniers pensent à 62% qu’elle occupe la
première place bien devant Vodacom et Airtel ses concurrents.
39
Dans cette section, nous interprétons et discutons les résultats de notre recherche sur le terrain.
Ceux-ci vont nous permettre de tester nos hypothèses, c’est-à-dire les confirmer ou les
infirmer, si pas les nuancer.
Mais aussi nous allons essayer de faire la comparaison entre nos résultats et ceux obtenus par
d’autres chercheurs (revue de la littérature) en vue de dégager la nuance ou la différence qui
nous lie ou nous dissocie dans la recherche.
Les stratégies que les entreprises mettent en place pour obtenir un avantage concurrentiel par
l’investissement, l’innovation et l’amélioration de la productivité influent sur la croissance
potentielle, c’est-à-dire le rythme auquel une économie peut croitre sans provoquer de montée
des pressions inflationnistes. Dans le sillage de la Grande Récession et compte tenu d’un
certain nombre de tendances transformatrices à l’échelle mondiale, les stratégies de
compétitivité à moyen terme adoptées par les firmes canadiennes présentent un intérêt
particulier pour ce qui est de la conduite de la politique monétaire.
En ceux qui concerne la satisfaction du client, 162 personnes sur 300 (soit 54%) refusent en
disant qu’ils ne sont pas satisfait de la qualité des services perçus et offerts par Orange-
Bukavu, 115 personnes sur 300 (soit 38,33%) ne sont ni satisfait ni insatisfait de la qualité des
services perçus et offerts par la marque Orange et 34 personnes seulement sur 300 (soit
7,67%) disent qu’ils sont satisfait de cette qualité perçue.
Nous venons donc de constater que, le réseau Orange ne satisfait pas le bon nombre de ses
clients ce qui infirme 54% de nos enquêtés et d’autres encore le trouve moyen soit 38,33% de
nos enquêtés.
40
Nous référant aux réponses de nos enquêtés concernant l’intégrité organisationnelle perçue de
la marque Orange à l’égard de ses clients, nous constatons que les clients viennent encore de
dire que la marque Orange ne satisfait pas seulement ses clients mais aussi, la marque Orange
ne pas non plus intègre, ce qui infirme 63% de nos enquêtés.
Sa veut seulement dire que, Orange non seulement ne satisfait pas ses clients mais aussi
Orange ne travaille pas de façon intègre pour ses clients.
Pour la variable fidélité à la marque, nous référant toujours à nos résultats de l’enquête, 240
personnes sur 300 (soit 80%) disent qu’ils sont fidèles à la marque Orange, ce qui nous
montre d’abord que la grande majorité de nos enquêtes sont fidèle à la marque Orange, on a
constaté aussi que même les clients insatisfaits sont fidèles à la marque Orange.
De ce résultat nous pouvons affirmer d’abord que la stratégie marketing d’Orange, ne pas la
cause de la satisfaction et la fidélité de son client car, 54% de nos enquêtés disent qu’ils ne
sont pas satisfait de la qualité des services offerts par la marque Orange, 115 personnes sur
300 (soit 38,33%) ne sont ni satisfait ni insatisfait de la qualité des services perçus et 80% de
nos enquêtes sont fidèle à Orange bien qu’ils ne sont pas satisfait.
Nous avons constaté aussi que, bon nombre des clients d’Orange soit 80,3% sont fidèle à la
marque Orange, une fidélité par différentes contraintes et non pas par satisfaction de la
qualité des services perçues.
Pour clore cette partie liée à l’interprétation des résultats de notre recherche, nous venons de
constater que la stratégie marketing de la maison Orange n’influence pas forcement la
satisfaction et la fidélité du client à la marque Orange, comme nous pouvons le voir de nous-
mêmes, 34 personnes seulement sur 300 (soit 7,67%) disent qu’ils sont satisfait de la qualité
des services offerts par la marque Orange, 27 personnes soit (9%) pensent qu’Orange travaille
avec intégrité mais la majorité de nos enquêtés soit 80% disent qu’ils sont fidèle à la marque
Orange. De ces résultats nous pouvons affirmer que même les clients insatisfaits sont fidèles à
la marque Orange.
Nous avons constaté que les clients fidèle à la marque Orange sont fidèle par contrainte et pas
par satisfaction, ce qui peut nous conduire à dire qu’Orange ne travaille pas de façon intègre et
ne satisfait pas ses clients et ses derniers lui sont fidèles que parce qu’ils savent que très
41
malheureusement le problème qui s’observe chez Orange est presque le même que celui qui
s’observe chez ses concourants(Airtel, Vodacom), ce qui nous a été confirmé par la majorité
de nos enquêtés soit 62% qui pensent qu’Orange est le numéro un de la ville malgré ses
failles.
42
TABLE DE MATIERES
Epigraphe.................................................................................................................................... 2
Dédicace ..................................................................................................................................... 3
0. INTRODUCTION .................................................................................................................. 4
Premier Chapitre...................................................................................................................... 12
1.1.5. La satisfaction......................................................................................................... 16
Conclusion Partielle.............................................................................................................. 24
Chapitre deux............................................................................................................................ 26
2.2.1 Méthodologie........................................................................................................... 26