Semestre : 5 Professeur ALOUI bouchta Corrigés Test de connaissances
Réponse Arguments de réponse
1. a. La solution résulte de l’article 547 du code de commerce.
2. a. S'agissant des personnes physiques ou morales exerçant une activité
commerciale, le président du tribunal de commerce est compétent pour décider de l'ouverture d'une procédure de conciliation, soit de son propre initiative, soit à la demande du commerçant (article 549, alinéas 3 et 4, et l’article 545, alinéa 5, du code de commerce).
3. b. La nature de la procédure applicable (procédure de conciliation) à tous
commerçants, personne physique et personne morale. La procédure de conciliation prévue par le Code de commerce s'applique aux seules sociétés commerciales par la forme exerçant une activité agricole.
4. b. L'ouverture d'une procédure de conciliation peut être demandée par tous
commerçants, personnes physiques ou personnes morales, qui éprouvent une difficulté économique ou financière ou des besoins ne pouvant être couverts par un financement adapté aux possibilités de l’entreprise; à condition que l’entreprise ne se trouve pas dans un état de cessation des paiements (article 551, alinéa 1, du code de commerce); 5. c. La solution résulte de deux articles. D'une part, l'article 556, alinéa 1, du Code de commerce qui attribue expressément compétence exclusive au président du tribunal pour constater l'accord amiable conclu par le débiteur et ses créanciers, et, d'autre part, l'article 549, alinéa 4, qui réserve la compétence au président du tribunal de commerce pour ouvrir une procédure de conciliation à la demande des personnes, physiques ou morales, exerçant une activité commerciale. Il s'ensuit donc que le président du tribunal de commerce est seul compétent pour constater un accord amiable conclu par un artisan et ses créanciers.
6. a. La solution résulte de l'article 559, alinéa 3, du Code de commerce qui dispose
en ce sens que, « en cas d’inexécution des engagements résultant de l’accord, le président du tribunal constate par ordonnance non susceptible d’aucun recours la résolution de l’accord ainsi que la déchéance de tout délai de paiement accordé. Il renvoie l’affaire devant le tribunal aux fins d’ouverture de la procédure de redressement ou de liquidation judiciaire ». 7. b. En vertu de l'article 553, alinéa 1, du Code de commerce, le conciliateur est nommé pour une durée qui ne peut excéder trois mois mais qui peut être prorogée d'un mois supplémentaire à la demande du conciliateur ;
8. c. La solution résulte de l’article 558, alinéas 1 et 2, du code de commerce.