Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
À chaque activité doit être associé un inducteur de coût (cost driver), variable permettant de
mesurer l’activité. Cette notion est évidemment très proche de l’unité d’œuvre , mais l’optique est
différente : l’unité d’œuvre classique est essentiellement un moyen de répartir des charges, de les
faire « supporter » par des services ou des produits, alors que la notion d’inducteur de coût met
l’accent sur la relation causale qui existe entre un événement et la génération d’une charge.
les plus importants entre la méthode traditionnelle et la méthode ABC : la « répartition secondaire
des charges indirectes », qui est dénoncée comme étant la principale source d’arbitraire dans le
calcul des coûts. Dans la méthode ABC, il n’y a pas de distinction à la limite entre des centres
auxiliaires et des centres principaux : toutes les activités doivent créer de la valeur et les charges
correspondantes doivent pouvoir être reliées aux produits par le biais d’un inducteur pertinent.
Une formule permet de résumer cette procédure d’imputation : « les produits consomment des
activités, qui consomment des ressources ».
de nouvelles méthodes de calcul de coût, telles que l’Activity Based Costing (ABC)2 sont apparues.
Nées à la fin des années 1980, suite aux travaux de Johnson et Kaplan (1987), cette méthode est
souvent présentée comme une innovation majeure permettant de calculer des coûts plus « justes »,
plus représentatifs de la réalité industrielle (Cooper et Kaplan, 1991)
L’activité : La notion d’activité est au centre de la méthode et vient remplacer les centres d’analyse.
Elle correspond à tout ce que l’on peut décrire par des verbes dans l’entreprise, c’est à dire ce que les
différents services font. C’est un ensemble de tâches de même nature, accomplies afin de permettre
un ajout de valeur à l’élaboration d’un produit (Gervais, 2005). Cette activité fait appel à un «
ensemble spécifique d’aptitudes cognitives (savoirs, savoir-faire, compétences), à peu près
homogènes du point de vue de leur comportement de performance » (Lorino, 1991).
Une fois l’inducteur identifié, il est calculé un coût unitaire d’inducteur dont la formule est la suivante
: Coût des ressources attribuées à l’activité / Volume de l’inducteur
Cette méthode comprend 5 étapes : Etape 1 : L’identification des activités : La première phase
consiste à déterminer les processus en identifiant les activités. Etape 2 : L’affectation des
ressources aux activités : Affectation de toutes les charges aux différentes activités qui représente les
ressources de fonctionnement de l'activité. Etape 3 : Le choix des inducteurs : Le contrôleur de
gestion choisit alors un indicateur de performance pour chaque activité. Il s’agit de rechercher les
facteurs expliquant le mieux les consommations de ressources (charges). La nature de l’inducteur
dépend du lien de causalité entre l’activité (ou les activités regroupées) et le volume de l’inducteur.
Etape 4 : Regroupement des activités et le calcul des coûts unitaires des inducteurs : L’existence
d’inducteurs communs aux activités permet le regroupement des activités. Les coûts unitaires des
inducteurs sont calculés par le rapport volume des ressources/volume de l’inducteur. Etape 5 : La
détermination des coûts de revient complets à base d’activités : Les coûts de revient complets par la
méthode des coûts à base d’activités s’obtiennent en incorporant les charges directes et les charges
indirectes des centres de regroupement imputées aux coûts au prorata des inducteurs utilisés.
Son objectif est d’optimiser la relation (Valeur – Coût) des processus et des
activités en recherchant une amélioration permanente de ces derniers.
Analyser les activités :
Modifier l’organisation en conséquence.
Gérer les activités créatrices de valeur :