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I.A.E.

de LYON Institut des Hautes Etudes


Université Jean Moulin de Management
LYON 3 H.E.M

Rapport de Mission
1ère Année Master

Élaboration du manuel
de procédures comptables
: Cas d’EM ENERGIE

Réalisé par : Souad El Ghoumari

Encadré par : Mme Maria Segdali

Stage effectué au sein de : EM ENERGIE

Supervisé par : Mme. Farah El Allaoui

Année Universitaire : 2021-2022


Dédicace

J’offre ce modeste travail :


A mes chers parents,
Mais aucune dédicace ne serait témoin de mon profond amour, mon immense gratitude et
mon plus grand respect, car je ne pourrais jamais oublier la tendresse et l’amour dévoué par
lesquels ils m’ont toujours entouré depuis mon enfance.
Je dédie aussi ce modeste rapport de mission :
A toute ma famille, pour leur soutien moral.
A tous mes amis, et à tous ceux que j’aime et à toutes les personnes qui m’ont prodigué des
encouragements et se sont données la peine de me soutenir durant cette année.
A mes chers formateurs et formatrices, sans aucune exception.
A tous les responsables EM Energie
Ainsi qu’à tout le corps professoral et administratif
L’HEM BUSINESS SCHOOL
Et à vous chers lecteurs.

1
Remerciements

Avant tout compte rendu sur cette expérience pratique, il apparait opportun de remercier
tous ceux qui m’ont beaucoup appris au cours de ce stage.
Tout d’abord je remercie M. Ahmed Yousoufi, le directeur général de m’avoir acceptée dans
son entreprise.
Je tiens à remercier mon encadrante de stage Mme.Maria Segdali pour ses conseils judicieux,
son encadrement et la patience dont il a fait preuve à mon égard tout au long de stage.
Mes remerciements s’adressent également à mon superviseur Mme. Farah El Allaoui
responsable administrative et financière. Grace à elle, ce stage a pu se dérouler dans les
meilleures conditions. De même je serais ingrate si j’oubliais de remercier toute l’équipe qui
travaille en service comptabilité.
Je remercie enfin l’ensemble des employés d’EM ENERGIE pour les conseils qu’ils ont pu
me prodiguer au cours de mon stage.

2
Sommaire
INTRODUCTION GÉNÉRALE.................................................................................. 4
PARTIE 1 : ÉTUDE THÉORIQUE DE LA COMPTABILITÉ GÉNÉRALE ET DU
MANUEL DES PROCÉDURES................................................................................... 6
CHAPITRE 1 : LA COMPTABILITÉ GÉNÉRALES : FONDEMENTS ET
ORGANISATION......................................................................................................................6
CHAPITRE 2 : MANUEL DE PROCÉDURES : DÉFINITION ET OBJECTIFS.................14
PARTIE 2 : ÉTUDE EMPIRIQUE DU MANUEL DES PROCÉDURES
COMPTABLES À EM ENERGIE............................................................................. 29
CHAPITRE 1 : PRÉSENTATION D’EM ENERGIE..............................................................30
CHAPITRE 2 : ÉLABORATION DU MANUEL DES PROCÉDURES COMPTABLE À EM
ENERGIE.................................................................................................................................32
CONCLUSION GENERALE.............................................................................62
BIBLIOGRAPHIE..............................................................................................63
WEBOGRAPHIE............................................................................................... 63
ANNEXES.................................................................................................................. 64

3
Introduction Générale

Dans le cadre du cycle de spécialité Master en Finance, la convention qui lie HEM à
l’IAE Lyon 3, incite que le stage doit s’affecter dans une entreprise relevant l’aspect
économique, dont la durée de 12 semaines, où la finalité est en étroite liaison avec le niveau
d’études, tout en restant dans l’esprit des 2 programmes, au Maroc ou en France.

De ce fait, le programme d’HEM considère le stage comme une partie intégrante du


cursus de formation, en lui donnant une importance particulière comme formation de terrain
complémentaire aux enseignements dispensés.

En effet, le stage permet à l’étudiant de développer une interactivité entre formation


théorique et expérience pratique. A l’issue de la mission de stage, l’étudiant bénéfice d’un
encadrement plus rapproché et d’une coordination plus appropriée entre l’institution et
l’entreprise d’accueil.

Durant le stage, l’étudiant doit effectuer une mission qui consiste à mettre en application
les enseignements théoriques suivis pour répondre à une problématique ou à un besoin qui se
posent à une entreprise, en prenant en charge tout ou une partie d’un projet défini par la
structure d’accueil, qui nécessite une activité de réflexion et de prise de recul par rapport au
travail quotidien. Cela suppose que l’étudiant doit être capable de répondre à une mission
précise en proposant des solutions concrètes à l’entreprise et dressant le bilan des
recommandations qui lui ont été formulées.

Dans ce contexte, la loi marocaine 44-03 modifiant et complétant la loi n° 9-88 relative
aux obligations comptables des commerçants Article 4 : Les personnes assujetties à la
présente de la loi dont le chiffre d’affaires annuel est supérieur à dix millions de dirhams
(10.000.000 DH) doivent établir un manuel qui a pour objet de décrire l’organisation
comptable de leur entreprise.

Sur ce, le choix de EM Energie comme entreprise d’accueil, est dû à l’élaboration d’un
manuel des procédures comptables. Cette mission spécifiquement, correspond à mes
aspirations professionnelles, renforcer mon savoir-faire et attirer ma curiosité pour
alimenter le peu

4
d’expérience que j’ai sur le terrain. Ce stage est donc le premier pas vers l’opportunité de
découvrir le département finance et l’un des missions de contrôle interne.

Le rapport de mission se compose donc de deux parties, chacune contient deux chapitres.
La première partie s’appuie sur l’étude théorique de comptabilité́ générale et du manuel des
procédures comptables. La deuxième partie est dédiée à une étude empirique du manuel de
procédures comptable à EM ENERGIE, c’est la plus importante pour réussir la mission, elle
permet la maitrise, des procédures du traitement comptable et l’établissement des états de
synthèse au sein d’EM ENERGIE, les modes de traitement, les états de sortie comptable et les
méthodes d’évaluation.

5
Partie 1 : Étude théorique de la comptabilité générale et du manuel des
procédures

Introduction de la première partie :

La gestion des sociétés impose une véritable culture de contrôle aussi bien dans les fonctions
administratives que dans les fonctions opérationnelles. En effet, les mouvements de toute
structure sont soumis à plusieurs de risques imprévus. Sans conteste la quasi-inexistence d’un
outil de référence susceptible de formaliser, dans un ensemble cohérent, les activités
quotidiennes des organisations.

Le but du contrôle est de vérifier que les comportements réels, l’exécution des décisions et le
niveau des performances sont conformes aux prévisions. Pour cette raison, il est devenu une
préoccupation essentielle pour les dirigeants d’entreprise de disposer d’un manuel de
procédures formel. L’existence d’un tel manuel de procédures est une exigence dans toutes les
structures où une seule personne ne peut plus garantir la responsabilité́ du contrôle sous tous
ces aspects. Lors de mon étude, je m’intéresse au manuel de procédures et de l’organisation
comptable.

Avant de parvenir à élaborer un manuel de procédures et de l’organisation comptable d’EM


ENERGIE dans la deuxième partie, il faut d’abord procéder dans la première à la définition
des concepts essentiels permettant de mieux concevoir le thème et à la description des étapes
d’élaboration d’un manuel de procédures et de l’organisation comptable.

Chapitre 1 : La comptabilité générales : Fondements et organisation

1. Introduction :

Le Code Général de Normalisation Comptable, qui est le cadre de référence est extrait de
son système de codification.

6
Le Plan Comptable Général (P.C.G.E), et ses éventuels ajustements dans le cadre de plans
comptables professionnels incluent une structure de comptes distribués en classes homogènes.
Les classes incluent :
- Des classes de comptes de situation ;
- Des classes de comptes de gestion ;
- Des classes de comptes spéciaux.
Chacune d’elle est détaillée en comptes faisant l’objet d’une classification dénaire.
Les comptes sont identifiés par des numéros à quatre chiffres ou plus, selon leurs niveaux
successifs, dans le cadre d’un codage décimal.
Le plan de comptes d’EM ENERGIE doit être suffisamment détaillé pour permettre
l’enregistrement des opérations conformément aux prescriptions du PCGE. Lorsque les
comptes prévus par le PCGE ne suffisent pas à EM ENERGIE pour enregistrer distinctement
toutes ses opérations, elle peut ouvrir toutes subdivisions nécessaires.
Inversement, si les comptes prévus par le PCGE sont trop détaillés par rapport aux besoins
d’EM ENERGIE, celle-ci peut les regrouper dans un compte global de même niveau, plus
tendu, selon les possibilités proposées par le PCGE et à condition que le rassemblement ainsi
opèré puisse au moins consentir l’établissement des états de synthèse dans les exigences
prescrites par le PCGE.
Les opérations sont transcrites dans les comptes dont le titre correspond à leur nature.
Toute compensation entre comptes est exclue sauf lorsqu’elle est distinctement considérée par
le PCGE.

Vente Qualité

Achat Comptabilité Ingénierie

Informatique RH

Figure 1 : la relation du service comptable et les autres services

7
2. L’organigramme du service comptabilité :

Responsable Financier et

Comptable trésorerie et caisse


Comptable Fournisseurs Comptable Clients

Figure 2 : l’organigramme du service comptabilité

Description des tâches :

Section Fonction
Responsable financier et administratif - Management des relations de l’entreprise
avec les tiers (CAC, Avocat , Consultant,
Notaire ….)
- Coordination entre les activités suivantes
de l’entreprise : Comptabilité, trésorerie,
fiscalité, , ressources humaines, , achats
- Gestion administrative et juridique
- Garantir la fiabilité des comptes de
l'entreprise et l'établissement des documents
financiers et comptables en conformité avec
la législation.
- Mettre en place les procédures de gestion
et les indicateurs nécessaires au suivi des
activités et au reporting à la direction

8
- Superviser la consolidation des données
financières et faire appliquer les normes
comptables.
- Garantir le respect de la législation fiscale,
en assurant que les déclarations fiscales
soient produites correctement et dans les
délais impartis.
- Élaboration des états de synthèses, leurs
annexes et les déclarations fiscales
- Élaborer les plans de financement de
l'entreprise
-Suivre la situation de la trésorerie en gérant
les relations entre l’entreprise, les banques,
les clients et fournisseurs.
- Analyser la situation financière de
l’entreprise.
- Gérer le patrimoine mobilier et immobilier.

Comptable fournisseurs - Enregistrer les opérations comptables


quotidiennes d’achat
- Contrôle des BL’S, factures
- Demande des GL aux fournisseurs
- Vérification du solde de l’entreprise avec
celui des fournisseurs
-Le suivi du traitement des factures
fournisseurs
-L’archivage –classement des factures
d’achat par fournisseur
-Réception des factures et leurs poursuivi

9
Comptable Clients -Contrôle des factures de ventes en les
confrontant avec les bons de commandes et
les conditions contractuelles.
- Contrôle des factures d'avoirs et des
remises, rabais et ristournes en conformité
de l'accord obligatoire de la direction
générale.
- Apposer le cachet de comptabilisation sur
les factures clients.
- Suivi des règlements, relances et mise à
jour des soldes clients.
- Établissement et suivi de l'état des créances
clients impayés et douteux.
- Tenue, suivi et mise à jour de l'échéancier
effets à recevoir.
- Classement des documents se rapportant
aux clients.
Comptable caisse et trésorerie -Tenue du journal de la caisse
- Établissement de la situation journalière de
trésorerie
- Contrôle des pièces bancaires et des
échelles d'intérêt.
- Émission des chèques, effets et ordre de
virement.
- Tenue au jour le jour du registre des
chèques émis.
- Suivi des cautions bancaires.

Tableau 1 : Fonctions des postes en service comptabilité

3. Principes de base de la comptabilité :


La comptabilité́ normalisée ne peut se remplir d'un cadre législatif et admissible qui aspirerait
répliquer à toutes les situations faisables et dont l’application stricte suffirait à débiter la
bonne information. Des zones de liberté́ , d'appréciation et d'arrangement sont nécessaires
1
pour

1
protéger les besoins de l’ensemble des agents économiques. L'assise conventionnelle et
doctrinale sur laquelle reposent les choix techniques de la norme, constitue la base du langage
commun qu'est "la comptabilité́ normalisée". Ce sont les principes comptables fondamentaux
qui enclavent tout à la fois des normes générales d'autorité́ telle la "prudence", et des
engagements méthodologiques, telles la "spécialisation des exercices" ou encore la "continuité́
d'exploitation". Les sept principes comptables fondamentaux fixés par la Norme Générale,
sont
:
- Continuité́ d'exploitation ;
- Permanence des méthodes ;
- Coût historique ;
- Spécialisation des exercices ;
- Prudence ;
- Clarté́ ;
- Importance significative.
D'autres principes, moins mondialement acceptés, n'ont pas été maintenus : tel le "principe de
prééminence de la réalité́ sur l’apparence", et le principe de "sincérité́ ", dont l’intérêt
conceptuel n'est pas clair. Cette allégation explicite de principes doit être d'une portée pratique
considérable car elle éclaire les usagers sur les conditions d'application des prescriptions du
CGNC et sur les solutions à maintenir en cas de manque de solution dans ces dispositions.

4. La Qualité des comptes :


Selon les principes comptables fréquemment acquis sur le plan international, "la
comptabilité́ est une doctrine d'agencement de l'information financière permettant de saisir,
classer, enregistrer et étaler des états renvoyant une image fidèle du capital et de la situation
financière".
Ainsi, la qualité́ comptable, signifie la production de comptes fidèles, au sens qu'ils diffusent
la situation patrimoniale réelle de l’organisation, et apportent aux dirigeants une information
crédible et adéquate. En fait, les éléments retenus sont arborés ci-après :

1
Sincérité Régularité

Exactitude Exhaustivité
Image fidèle

Rattachement Imputation

Figure 3 : les éléments de la qualité comptable

Description des documents comptable de l’EM ENERGIE

Les documents comptables de SOCIETE EM ENERGIE sont constitués par :


- L’ensemble des pièces justificatives et probantes qui sont datées , conservées ,
classées , référencées (article 1, alinéa 3 de la loi 9-88 ) , nécessaires à la tenue
d’une comptabilité régulière , chronologique ( article 1, alinéa 2 de la loi 9-88 )et à
la justification des transactions comptables réalisées.
- Les livres comptables dont la tenue et la conservation sont obligatoires.
Document Description Périodicité
Pièces justificatives Documents justifiant Quotidienne, Mensuelle …
l’ensemble des
transactions comptables
internes et externes de la
société EM ENERGIE
(facture, bon de
commande, bon de
livraison, relevé
fournisseur, avis de
débit/crédit, listing des
virements, listing des
salaires, déclaration

1
fiscale, avenant, note de
débit, bon de caisse, devis,
quittance,
Reçu…)
Journaux comptables Ce sont des fichiers où Quotidienne, Ponctuelle
sont inscrits les opérations
chronologiques, par
processus comptable. Ces
opérations sont
centralisées une fois par
mois sur le
grand livre.
Livre journal C’est un fichier Mensuelle
récapitulant
mensuellement les totaux
des mouvements
comptabilisés
(débit/crédit).
États de synthèse Il s’agit du bilan, du Annuelle Ponctuelle
compte de produits et Annuelle
charges, de l’état de soldes
de gestion.
Le tableau de financement
et l’état des informations
complémentaires
Balance analytique A paramétrer
Balances Générales et Instrument indispensable Mensuelle
auxiliaires au contrôle comptable.
Elle récapitule pour
chaque le report à
nouveau, le cumul des
mouvements de la période,
et le solde

1
constitué en fin de période.

1
Grand livre C’est un fichier où sont Mensuelle
reportées les écritures du
livre journal, ayant pour
objet de les enregistrer
selon le plan de comptes.

Tableau 2 : Documents comptables

Chapitre 2 : Manuel de procédures : définition et objectifs

1 Définition du manuel de procédures :


Le manuel de procédure se définit comme un document constitué de consignes claires et
précises et contient l’ensemble des opérations courantes de la société́ . Il constitue le résumé
de son organisation, sa mémoire, capitalisant les savoir-faire individuel et collectif et
constitue un guide pour les nouvelles recrues.
Ce guide formalise la gestion d’une entité́ dans ses différents aspects, pour le pilotage de
chacune de ses fonctions ; il indique qui fait quoi, ce qu’il doit faire et quand il doit le faire,
comment il doit le faire, avec quels moyens et pour quels résultats, c’est un référentiel à usage
commun pour tous les acteurs au sein de l’entreprise.
C’est un manuel opératoire qui désigne le circuit de traitement des opérations tout en définissant
:
- La fonction à faire (quoi ?) ;
- Le degré́ de responsabilité́ (qui ?) ;
- Les étapes de traitement (quand ?) ;
- Les endroits de réalisation (où ?) ;
- Le mode d’accomplissement (comment ?) ; -
- Pourquoi ?

2 Objectifs du manuel de procédures :


Le manuel de procédures qui se compose de procédures préventives et à posteriori a pour
but de contribuer à l’aboutie des objectifs de contrôle interne en veillant à la maitrise des
risques, à la préservation et à la protection du patrimoine, à l’exécution et à l’optimisation des
opérations au respect des lois, des règlements et des directives de la direction et au
renforcement
1
du système d’information. Aussi il sert de moyen de communication et de formation. Il a pour
but de formaliser les modes opératoires du domaine en indiquant avec précision les contrôles
du premier degré́ à effectuer avec la hiérarchie

3 Fonctions du manuel de procédures


Le manuel de procédures est indispensable dans la gérance des entreprises. Il constitue :
- Un outil de gestion : il définit le schéma d’exécution des activités en chiffrant les actes et
taches de chaque intervenant. Il aide à la compréhension et l’interprétation des procédures de
contrôle relatif à l’utilisation des fonds et des biens de l’entreprise ;
- Un outil de planification : le manuel de procédures fournit les normes de l’utilisation et de
l’affectation des biens mise à la portée des services. Ces normes sont surtout exploitées dans
l’élaboration du budget et sa répartition en programme d’activités annuelles ;
- Un outil de communication : le manuel favorise les modalités pour les actions en concert
suivant les normes et les codes communs ;
- Un outil de formation : le manuel de procédures est un outil de formation principalement
pour les nouveaux membres. Ce qui constitue un gain de temps énorme dans l’achèvement
efficace des objectifs de la société et la continuité dans l’application des procédures.
Théoriquement, la formation du personnel relève de la formation de leurs supérieurs
hiérarchiques. Néanmoins, sous la pression du quotidien ceux-ci n’ont pas le temps pour
former les nouvelles recrues. Ils n’ont d’ailleurs pas toujours les qualités requises ni le goût
pour la pédagogie. L’absence du manuel constitue un obstacle psychologique supplémentaire.
Les responsables se sentant handicapés et reportent éternellement la formation de leurs
inférieurs.
- Un outil d’information : le manuel est un outil d’information de gestion car il permet au
responsable de mieux décomposer les événements et les résultats qui leur sont soumis sous
des formats standardisés. Le manuel de procédures doit être complet et cohérent dans un
même ensemble.

4 Les composantes du manuel de procédures :


Le contenu du MP doit répondre aux critères de forme et de fond, mais aussi le support de
diffusion doit être défini. Cette forme de présentation est la même quelques soit le type du MP
; qu’il soit administratif, financière ou commerciale.
Forme et fond du manuel de procédures :

1
Le contenu du MP doit être en fonction des objectifs principaux retenus. Il doit être clair,
précis et facile à lire aux yeux des utilisateurs. Sa forme doit être adaptée à leur habitude ainsi
qu’aux possibilités de l’entreprise.
Tous les processus doivent être regroupés dans le MP qui est divisé en sous-ensembles
homogènes. Il peut se décomposer en plusieurs volumes selon la taille de l’entreprise. Dans le
manuel de procédures , l’ensemble des opérations traitées dans une entreprise sont découpé́ de
la façon suivante :
- Le cycle : Concorde aux activités de l’entité́ ;
- Procédures ou sous procédures : Décrivent l’ensemble des opérations.
- Operations : Sont numérotées de 1 à N selon la nature de chaque procédure.

Cycle

Procédure 1 Procédure 2 Procédure 3

Sous procédure 1 Sous procédure 2 Sous procédure 3

Opération

Figure 4: Présentation simplifié du manuel de procédures

1
Cette structure du manuel montre que tous les changements à l’intérieur d’une procédure
peuvent entrainer des modifications en cascade auxquelles il faut prendre garde.
Le manuel peut se décomposer en un volume important selon la taille et l’activité́ de
l’entreprise. Le MP se décompose en trois parties essentielles qui sont :
- Le sommaire et l’introduction générale : En tête de chaque volume. L’introduction
rappelle les objectifs qui ont conduit à la mise en place du MP et explique la structure
générale, donne des indications pratiques pour la consultation et la recherche d’information.
- Le corps du manuel : c’est la partie la plus étendue. Elle rassemble toutes les fiches de
procédures classifiées. Dans chacune d’elle, on retrouve une description synthétique, les
diagrammes de flux et une fiche évocatrice des tâches.
- Les documents annexes : c’est la troisième partie qui regroupe aussi les tables de données
ou des illustrations supplémentaires. On peut joindre à cette partie un glossaire général
définissant les termes techniques utilisés.
- Support de représentation
Je peux citer comme support de représentation :
- La fiche de tâches : C’est l’élément central du MP. Dédiée à la description des tâches,
complète les circuits et les opérations à réaliser et permet de découvrir au premier lieu les
intervenants ainsi que les services ou direction concernés. Les fiches facilitent la
compréhension de l’enchainement des travaux entre les différents participants tout en mettant
en exergue ce qu’ils reçoivent et communiquent.
SOCIETE CYCLE REFERENCE

FICHE

MISE A JOUR
PROCEDURES
OPERATION SUPPORT INTERVENANT TACHES A
EXECUTER

Tableau 3 : Exemple de fiche des tâches

1
Le logigramme (flow chart) partage une vue globale de l’enchaînement d’une procédure. Il
regroupe :
- Les acteurs concernés,
- L’élément déclenchant,
- Les principales étapes,
- Les documents circulants,
- Le résultat recherché.
Le dessin de circuit a pour avantage de montrer les éléments clés, les flux entrants et sortant
de même que les principales phases. La difficulté́ des opérations y est simplifiée, ce qui
favorise la lecture et la mémorisation visuelle.

5 L’implication organisationnelle d’élaboration du manuel des procédures :


Cette section est focalisé sur le développement des changements qu’implique la rédaction
d’un manuel de procédures dans une première partie et dans une seconde, des rédacteurs du
Manuel des procédures ;
La gestion du changement
La performance est indissociable du concept de changement dans les structures. La démarche
de changement a pour but de déterminer la meilleure construction socio productive c’est-à-
dire le meilleur compromis pour l’organisation au regard des contraintes économiques,
sociales et techniques. La mise en œuvre d’un manuel de procédure équivaut à l’introduction
d’une meilleure organisation du travail. Le changement induit par le MP est rangé dans les
sources de nature technologique du type « gestion de savoir ».
La mise en œuvre du MP peut occasionner des tensions politiques en raison de l’évolution des
rapports de force dans la firme. Il existe trois dimensions du changement organisationnel.
Primo, la dimension individuelle qui exige des efforts pour apprivoiser et maitriser des
nouvelles compétences nécessaires au nouveau contexte organisationnel. Secundo, la
dimension collective, parfois sous-estimée est caractérisée par l’influence déterminante de la
pression des pairs dans l’acceptation ou le refus du changement. Tertio, la dimension
organisationnelle constituée par les actions du changement. La mise en œuvre de la gestion du
changement est influencée par le style de leadership. Selon la théorie X et Y de Douglas Mac
Gregor, le manager a le choix entre deux conceptions de management. Doit-il avoir une
conception plutôt X (assimilée à la conception taylorienne) de la firme qui est un mode de

2
direction par contrôle et sanction effectué par le management. Ou plutôt une conception Y,
reprise par l’école des relations humaines et dénommée approche participative du
management. La théorie Y est à l’origine de la, direction participative par objectif (DPPO).
Elle recommande la participation des employés à la définition des objectifs et de la stratégie à
mettre en œuvre pour les atteindre. L’implémentation du manuel de procédure peut susciter
des résistances exprimées par la rétention de l’information. Les employés qui occupent des
fonctions nobles pourraient être la source de résistances par crainte d’être dépossédé́ d’une
partie de leurs pouvoirs d’arbitrage. Ils risquent de ne pas collaborer à la diffusion de
connaissances parfois triviales, qui font leur prestige. La différence de culture managériale
entre les différentes fonctions de l’entreprise peut également être source de résistance. A titre
d’exemple, le service comptable est axé sur la normalisation des procédures tandis que les
services commerciaux sont tournés vers les résultats.
Dans une approche pour apporter une solution à ses problèmes, VAILLANCOURT propose
que la conduite du changement soit accompagnée d’un climat de confiance que le manager
aura la responsabilité́ d’initier, de construire et d’alimenter. Il recommande au manager de
porter l’attention sur la gestion des symboles, qui revêtent une importance particulière en
période de changement. Je suggère l’implication constante des collaborateurs dans le
processus de la mise en œuvre du manuel de procédure ; notamment, la description des tâches,
les améliorations à apporter et la sensibilisation de l’ensemble du personnel à l’utilisation et
au respect étroit des consignes du manuel.
Les rédacteurs du manuel de procédures
Selon HENRY et MONKAM-DAVERAT, la rédaction du manuel de procédure est comme
un projet qui nécessite la mise sur pied d’une cellule projet. Ils estiment que pour aboutir à un
document réaliste, le bon rédacteur devrait être choisir parmi les utilisateurs de base.
Toutefois le travail d’analyse et de rédaction exige des qualités de conceptualisation, voire
des connaissances en organisation parfois difficile à trouver à la base. En pratique, les
rédacteurs du manuel de procédures peuvent être choisis à un niveau intermédiaire parmi les
cadres en hiérarchique directe avec les utilisateurs. Les rédacteurs ne disposant pas de
compétences nécessaires, recevront une formation en technique d’interview, d’analyse et de
rédaction. Ils rajoutent que le rédacteur d’une procédure ne doit y apporter aucune
modification, ni prendre aucune mesure d’organisation. Bien que je partage les idées des
auteurs sus cités, j’estime qu’il serait pertinent d’impliquer les rédacteurs ayant des
compétences en organisation et ayant une
2
bonne maitrise des risques. Il faudrait également apporter des améliorations organisationnelles
aux procédures décrites par les opérationnels afin d’avoir une assurance raisonnable de la
maitrise des risques. Des consultants externes pourraient également apporter leur expertise,
faire bénéficier à l’organisation des meilleures pratiques et d’un regard extérieur plus critique.
Démarches d’élaboration du manuel des procédures
Rédiger les procédures compromet un raisonnement en termes de processus de la société́ . Il
s’agit en effet de joindre la norme à la réalité́ de l’entreprise et donc à écrire le « juste
nécessaire
» correspondant aux besoins de l’entreprise.
Il sera une question dans cette partie de formuler les démarches d’élaborations proposées par
différents auteurs tel que Henry et al, Berger et al, Nguyen.
La démarche proposée par Berger er al bien que reposant essentiellement sur la présentation
graphique des procédures rejoint fortement celle d’Henry et al. Cependant, Nguyen innove
avec sa méthodologie. Selon NGUYEN, l’élaboration du MP se présente en quatre étapes
contrairement à Henry et al dont la démarche comporte six étapes. Pour Nguyen les
différentes étapes d’élaboration du MP sont :
L’énoncé́ des objectifs du contrôle interne par activité́ , unité́ géographique, direction et service
;
La recherche et la mesure des risques de non atteinte des objectifs ;
La fixation des normes susceptibles de diminuer ces risques ; L’intégration de ces normes
dans les procédures lors de leur rédaction.
L’innovation apportée par Nguyen se résume aux trois premières étapes qui constituent un
"auto- audit". Il a voulu combler les erreurs dans les autres approches, notamment, le fait que
certains rédacteurs n’accordent pas trop d’intérêt à l’environnement et aux risques auxquels
est exposée l’entreprise dont ils ont la charge d’élaborer les procédures. La dernière étape qui
est la rédaction de procédures présente de nombreuses similitudes avec les démarches
d’Henry et al.
Les différentes phases du processus d’élaboration du manuel de procédures sont synthétisées
dans le tableau ci-dessous selon les différents auteurs :

2
Phases Étapes Auteurs
Henry Berger Nguyen
Collecter les Prise de X
informations connaissance de
l’entreprise
Enquêtes X X X

Traitement des Évaluation X X


informations procédures
existantes
Élaboration de la X X X
cartographie des
risques
Validation et Rédaction des X X X
diffusion des procédures
procédures Validation des X X X
procédures et du
manuel
Diffusion du X X X
manuel
Suivi et Suivi et X X
évaluation de la évaluation de la
mise en œuvre mise en œuvre et
recommandations

Tableau 4 : Tableau de synthèse des auteurs sur le processus d’élaboration


d’un manuel de procédures

La phase de préparation :
Cette phase comprend deux volets : les travaux préliminaires de prise de connaissance et les
premiers contacts avec l’entreprise.
a- Les travaux préliminaires :

2
Les travaux préliminaires à la conception d’un MP portent sur l’inventaire des procédures
existantes, le découpage du processus étudié́ , la définition d’un code de classement, et
préparation des dossiers par procédure.
Cette phase consiste à :
- Dresser la liste initiale : le listage des procédures consiste à faire un inventaire des
procédures. C’est à ce niveau qu’apparaissent les premières difficultés liées au découpage des
procédures ; il s’agit d’inventorier les procédures qui peuvent et doivent être formalisées en se
faisant aider par chaque département. Il faut alors collecter les informations auprès des
responsables de service afin d’avoir une vue d’ensemble des activités. Le rédacteur doit
s’assurer d’avoir eu connaissance de l’exhaustivité́ des procédures.
Le rédacteur et les dirigeants doivent faire preuve de réalisme à l’établissement de cette liste
car une liste trop longue peut décourager l’équipe de rédaction.
- Définir un code de classement : le code de classement consiste à faire un classement des
futures procédures en sous-ensembles de familles, par direction ou par service ou encore par
type d’actions. La première liste ainsi constituée doit être codifiée, c’est-à-dire procéder à
l’attribution d’une combinaison de chiffre et/ou de lettres pour chaque famille de procédures
selon un système de référencement. Il facilite le stockage et la recherche des fiches de
procédures.
- Préparer les dossiers par procédure : On y retrouve toutes les pièces d’enquête collectes.
• Les éléments d’identification de la procédure : nom, numéro, fréquence, évènement
déclenchant, résultats, services concernés ;
• Les éléments d’enquête : nom du rédacteur, date et état d’avancement (interview, rédaction,
validation, observation) ;
• La liste des pièces du dossier : documents rédigés, diagrammes, imprimés collectés états
informatiques, références techniques.
b- Les premiers contacts avec l’entreprise :
Cette étape consiste essentiellement à faire une description globale de l’entreprise, d’effectuer
des enquêtes de procédures, des interviews menées avec les dirigeants et les différents
responsables des services concernés. Les interviews et la rédaction représentent l’étape de
l’articulation des procédures. Chaque rédacteur procède dossier par dossier aux interviews
pour s’affranchir des différentes procédures. Selon CAMPBELL, avant de mener l’interview,
l’auditeur doit avoir préparé́ une liste de thèmes et de questions pour éviter les pertes de
temps. Pour HENRY et DAVERAT, l’interview doit se dérouler dans un climat d’écoute :

2
- Préparation préalable de l’entrevue ;
- Attitude ouverte de l’enquêteur ;
- Prise de notes détaillées et précises.
Il doit suivre un plan ordonné :
- Rappeler les objectifs ;
- Questions générales et détaillées ;
- Reformulation de compréhension ;
- Synthèse et vérification.
Il doit enfin répondre à des questions concrètes : qui fait quoi ? comment ? quand ? où ? avec
quel outil ou support ?
Un exemple non exhaustif de question est le suivant :
- quel est le point de départ de la procédure ?
- à quel moment de l’année, du mois, de la semaine, de la journée ? - quelle est la fréquence ?
- quel est le résultat visé ?
- qui sont les destinataires ?
- où sont-ils placés ?
- pouvez-vous nous décrire vos principales tâches ?
- quel est le mode opératoire ?
- d’où viennent les informations ?
- quels sont les cas les plus fréquents et comment les résoudre ? - quels sont les aspects les
plus fréquents et les plus difficiles ? - etc.
Selon HENRY et al, le rédacteur s’assure de l’existence des procédures dont il en a dressé́ la
liste. Pour ce faire, il discute avec un interlocuteur principal, susceptible de lui fournir une vue
d’ensemble du déroulement de la procédure. Il peut procéder à l’application de tests de
conformité́ . Les interviews sont menées avec les opérationnels. A ce niveau, le rédacteur, en
plus des entretiens, veille à collecter tous les documents écrits et les supports techniques
nécessaires à la rédaction finale.
La rédaction :
La rédaction est la phase la plus importante du processus de conception du manuel de
procédures car la pertinence des résultats en dépend. Elle comprend l’appréciation des
procédures actuelles, l’élaboration d’une cartographie des risques et la conception du MP.
a- L’évaluation des procédures actuelles :

2
L’évaluation des procédures est une étape qui consiste à décrire les procédures existantes puis
à les analyser. Pour cela, l’auditeur recense toutes les procédures qui caractérisent le
déroulement des opérations depuis l’opération elle-même jusqu’à sa comptabilisation sans y
apporter aucune modification. Ensuite, avec les éléments recueillis, l’auditeur pourra évaluer
les procédures après une analyse de ces dernières. Pour HENRY et al, « l’analyse permet de
dérouler les enchainements et de situer l’importance relative des tâches ». Il est donc question
pour l’auditeur de s’assurer qu’il a bien saisi le contrôle interne à travers des tests de
conformité́ et de permanence. Pour CAMPBELL, à cette étape « l’auditeur identifie tous les
facteurs pertinents qui peuvent influencer le projet ».
b- Élaboration d’une cartographie des risques :
Le processus d’élaboration de la cartographie des risques commence par l’identification et
l’analyse des risques. Ensuite ceux-ci sont hiérarchisés et mesurés pour établir la matrice des
risques. L’indentification et la mesure des risques permettent de déterminer les priorités des
programmes de contrôle.
c- La conception du manuel de procédures
La conception du manuel permet de déterminer les orientations du MP, c’est-à-dire les
objectifs, le contenu, la forme et le champ d’application.
La finalisation de la mission
Le rédacteur du manuel de procédure ne peut finir sa mission sans rédiger les procédures, les
valider et diffuser le manuel de procédures.
a- La rédaction des procédures
Après avoir analysé́ la tâche ou l’activité́ , il convient de la décrire. Rédiger alors une
procédure, c’est définir, décrire les tâches de chaque intervenant et en organiser la
synchronisation dans le temps avec des contrôles logiques. Je peux dire que pour faciliter la
compréhension des enchainements d’une procédure, sa description textuelle doit être soutenue
par une description graphique.
b- La validation des procédures
Selon COMBES et al, la validation se fait en deux étapes principales. La première consiste à
faire approuver les procédures écrites par les opérateurs concernés, il s’agit d’un contrôle de
conformité́ à la réalité́ . La seconde étape consiste à faire approuver les méthodes de travail et
à s’assurer de la cohérence d’ensemble avec les autres procédures. Cette dernière étape
s’appuie sur des sondages pour évaluer la finalité́ des écrits. Lorsque les constats sont
validés, il n’y a
2
aucun problème pour la validation des procédures et du manuel. Mais lorsqu’une contestation
apparait, le rédacteur doit apporter la preuve de son affirmation. Cette dernière phase de
validation sert à corriger certaines dérives, débattre des améliorations ou clarifier les règles en
vigueur.
c- La diffusion du manuel de procédure
Cette étape appelée encore vulgarisation est la plus importante dans l’utilisation du manuel de
procédures. Il s’agit de transmettre le document aux personnes pour lesquelles il a été conçu.
Selon BOUVIER, la responsabilité́ incombe à la direction générale et à ses collaborateurs
d’assurer une diffusion adéquate à tous les échelons hiérarchiques pour imprégner les agents
du caractère collectif du manuel et de l’importance que la direction attache au respect des
directives. Pour ce faire, une séance de travail avec les exécutants sur l’application effective
des procédures doit être organisée. Une fois formalisées par écrit, les procédures ne
demeurent pas statiques, elles doivent constamment s’adapter à l’organisation et aux besoins
évolutifs de l’entreprise.
Le suivi et évaluation du manuel
Au regard des imperfections que peuvent comporter les procédures rédigées, leurs
applications doivent nécessairement faire l’objet d’un suivi minutieux. Le suivi de ces
procédures consistera à effectuer des tests de conformités afin de s’assurer de leurs
applicabilités. C’est à l’issue de ces tests que l’on lancera des mises à jour et les premières
améliorations substantielles. La mise à jour est importante car le manuel de procédures perd
tout son sens dès lors que l’on laisse en circulation des versions qui n’ont plus cours.
Ci-dessous une fiche de suivi de la mise en œuvre des procédures.
Rubrique Oui Non Observations
Documentation de la procédure :

• Tous les documents cités dans la procédure


existent-ils ?
• Toutes les informations nécessaires figurent-
elles sur les documents ?

Moyens humains :

• L’organigramme est-il actualisé ?

2
• Tous les acteurs de la procédure sont-ils
présents ?
• Les habilitations sont-elles suffisantes?

Conservation :

• Les documents sont-ils bien classés ?


• Quel est le type de classement adopté ?

Durée :

• Durée de la production des documents est-elle


suffisante ?
• Durée de traitement des informations est-elle
suffisante ?
• Les informations nécessaires à l’activité sont-
elles disponibles dans les délais ?

Fiabilité :

• Les informations reçues sont-elles fiables ?


• Les procédures répondent-elles aux objectifs ?

Tableau 5 : Fiche de suivi de la mise en œuvre des procédures

6 La mise à jour du manuel de procédures :


L’évolution des techniques et les contraintes du marché́ conduisent les entreprises à améliorer
constamment leurs méthodes de travail. Des procédures spéciales de mise à jour sont alors
prévues.
La mise à jour peut être effectuée sur l’initiative du chef d’unité́ de l’application des
procédures, ou sur l’initiative d’un auditeur du service d’audit interne par recommandation,
ou encore par proposition d’un agent extérieur à l’unité́ concernée. La mise à jour se fait dès
lors qu’une procédure est identifiée comme étant soit désuète, incomplète, inadaptée. Cette
mise à jour se fait

2
par une note explicative claire et une note de procédure conforme au style du manuel.
L’émission d’une nouvelle version doit être précédée d’une validation et faire l’objet
d’application immédiate.
La mise à jour du manuel de procédures peut être motivée par :
- L’application de nouveaux textes et décrets concernant les lois et règles en vigueur au Maroc ;
- Des changements dans la structure ou l’activité de département ;
- Des aménagements dans l’organisation
- Des modifications des systèmes et procédures dans le but d’améliorer les procédures
existantes pour faire face à des situations nouvelles ;
- Par ailleurs la responsabilité de la mise à jour du manuel des procédures incombe au directeur
général et Responsable administratif et financier.

2
Conclusion de la première partie :

La première partie repose essentiellement sur l’approche théorique et méthodologique de


l’élaboration d’un manuel de procédures qui m’a permis de faire une revue de la littérature sur
la question. Ceci m’a permis de constater qu’il n’existe pas un manuel de procédures standard
adapté à toutes les sociétés. Le référentiel comptable tente de nous donner certaines directives
(mise en place d’un document écrit décrivant les procédures).
Le premier chapitre, consiste sur la présentation de façon globale le service comptabilité au
sein d’EM ENERGIE, les documents comptables d’EM ENERGIE ainsi que les fiches de
fonction du staff comptable.
Le deuxième chapitre a permis d’examiner les différents concepts entrants dans l’élaboration
du manuel de procédures, de décrire les composantes d’un manuel de procédures, les
implications organisationnelles liées à la rédaction du manuel de procédure ainsi que la
démarche d’élaboration du manuel de procédures des cycles administratifs, financiers et
comptable d’ EM ENERGIE. Ce chapitre m’a permis de connaitre ce que l’on entend par le
manuel de procédures et les procédures administratives financières et comptables.
Enfin, il faut mettre en place une méthodologie de l’étude. La première partie a permis
d’élaborer le modèle d’analyse et de collecte des données.
Ainsi, cette phase théorique et méthodologique permet d’aborder la phase pratique à savoir
l’élaboration d’un manuel de procédures et de l’organisation comptable.

3
Partie 2 : Étude empirique du manuel des procédures comptables à EM
ENERGIE

Introduction de la deuxième partie :

Les fondements théoriques examinés précédemment, seront mises en œuvre dans la présente
partie.
Cette partie intitulée étude empirique sera structurée en deux chapitres.
Le premier chapitre, mettra en relief la présentation d’EM ENERGIE. EN abordant dans un
premier temps, les informations générales et sociales de l’entreprise, sa fiche technique et son
organigramme.
Le deuxième chapitre sera consacré́ à la description des procédures administratives, financière
et comptable d’ECI ainsi que l’élaboration du manuel de procédures et de l’organisation
comptable d’EM ENERGIE de Tanger.

3
Chapitre 1 : Présentation d’EM ENERGIE

1 Historique :

EM ENERGIE est une PME Marocaine installée à la zone franche de Tanger depuis 2007. Elle
opère dans le secteur de l’industrie électrique et est spécialisée dans la fabrication des tableaux
électriques et l’installation électrique. Un bref aperçu sur le secteur d’activité de la société EM
ENERGIE s’avère donc indispensable.

Figure 5 : Fiche signalétique d’EM Energie

3
2 Organigramme :

Figure 6 : Organigramme opérationnel d’EM ENERGIE

3
Chapitre 2 : Élaboration du manuel des procédures comptable à EM
ENERGIE

1. La notion de procédures comptables

La notion de procédures comptables se rapporte à l'organisation du travail à l'intérieur des


services comptables à travers la définition

• Des livres (supports d'enregistrement manuel ou informatisé);

• Des documents de base ;


• De la succession logique des différentes tâches :
- De contrôle des pièces justificatives ;

- De différenciation des pièces comptables

- De pré-imputation des pièces comptables ;

- De saisie et de contrôle ;

- Des travaux de justification des soldes ;

- Du traitement et de l'édition d'états périodiques

- De classement des documents de base et des différents états générés.

Les écritures doivent être justifiées par des pièces datées, conservées, classées dans un ordre
défini par le document décrivant les procédures et l'organisation (le 1er article de la loi 9-88). Il
s'agit des pièces justificatives des opérations :

- Factures d'achat (fournisseurs), états de charges ;

- Avis de banque ;

- Reçus de caisse :

- Bordereaux de règlement ;

- Livres et états de paie ;

- etc.

Il s'agit également des pièces comptables comme :

3
- Les états d'inventaire des stocks, de consommations (entrées et sorties de stock) ;

- Les tableaux d'amortissement et de provisions

- Les documents de diverses natures affectant le patrimoine des projets.

Le cycle des achats

La fonction regroupe ici toutes les tâches comptables de réception et de vérification des
factures reçues des fournisseurs par rapport aux éléments de la commande (Bon de
Commande) et de lu livraison (Bon de Livraison) ou en cas de prestation de service, aux
éléments des contrats passés avec les prestataires de services. Ces tâches de vérification
donnent lieu, lorsqu'elles débouchent sur des résultats concluants, à l'approbation des factures
qui permettent leurs comptabilisations et leurs règlements.
NB : Pour ce qui est des modalités de règlement, l’entreprise opte pour deux modalités qui sont :
 Paiement au comptant qui doit être mentionné dans la facture.
 Paiement à terme qui se fixe entre 60j et 90j.

A la fin de chaque mois les BL pour lequel les factures ne sont pas encore parvenues, un
traitement spécifique se fait pour leur suivi.
1.1.1 Achats de matières et fournitures

Les intervenants en charge de la tenue de la comptabilité auxiliaire (fournisseurs) doivent, avant toute
imputation, vérifier la cohérence des factures reçues des fournisseurs par rapport aux éléments de la
commande (bon de commande) et de la livraison (bon de livraison et/ou de réception). Ils
doivent particulièrement s'assurer

- De l'exactitude du montant de la facture (contrôle arithmétique);

- De la concordance entre le montant de la facture et celui du bon de livraison. Toute


différence doit être justifiée et signalée ;

- De la concordance entre la quantité livrée et la quantité facturée.

1.1.2 Achats de services ou travaux.

Pour les prestations de services reçues des tiers, la comptabilité doit s'assurer avant toute imputation

3
- Que la facture correspond aux services demandés ;

- Que le montant de la facture correspond aux éléments figurant sur le bon de commande ;

-Que la mention « Service fait » ou « travaux exécutés » est portée sur la facture par le service autorisé.

Le cycle des stocks

Les comptes de stocks peuvent être tenus suivant le principe de l'inventaire permanent ou celui de
l'inventaire intermittent. Ces deux systèmes supposent des méthodes d'organisation différentes pour le
suivi des mouvements en cours d'année, mais doivent conduire à des résultats rigoureusement
identiques.
1.2.1 Contrôle des pièces comptables relatives aux entrées dc stock :

La liasse des documents à contrôler correspond aux pièces ci-dessous :

- La facture fournisseur ;

- Le bon de commande ;

- Le bon de livraison et/ou de réception.

La procédure comptable doit permettre au comptable ou gestionnaire de stocks d'effectuer les contrôles suivants
:

- Contrôle arithmétique des factures fournisseurs


- Rapprochement de la facture aux éléments de la commande (bon dc commande, bon de livraison)
;
- Rapprochement de la facture au Bon de Livraison et/ou au Bon dc Réception.

Il certifie la régularité de la liasse facture en apposant le cachet « vérification effectuée

».

1.2.2 Le contrôle des pièces comptables relatives aux sorties de stocks

Les sorties dc stocks sont matérialisées par les pièces suivantes :

- Reçus de caisse visés

- Bon de sortie magasin valorisé.

Le comptable en charge vérifie :

3
- Le numéro séquentiel des reçus

3
- L’approbation des bons de sortie par les personnes autorisées

Tout comme les autres pièces comptables, il justifie le contrôle effectué.


Le cycle de la paie

Le comptable produit mensuellement les états de salaire mettant en relief les calculs de
salaire. le mode de règlement (virement bancaire ou billetage). Cet état indique pour chaque
salarié, les différents éléments du salaire. Il doit vérifier que les salaires versés sont réguliers

• Rapprochement de l'état de salaire au fichier du personnel (liste exhaustive du


personnel);

• S’assurer que les éléments de paie (notamment variable) tels que :

- les rappels de salaire ;

- les régularisations de salaire ;

- les heures supplémentaires ;

- les absences non autorisées ;

- les mises à pied ;

- etc.

Il est approuvé par le responsable administratif.

• S’assurer que le niveau de la masse salariale ne varie pas d'un mois à l'autre.
Toute variation doit être systématiquement identifiée, chiffrée, justifiée et approuvée
par le responsable habilité à modifier ;

• S’assurer que le montant des retenues (impôts à la source, cotisation retraite) etc., est
conforme aux éléments de calcul figurants sur les fiches de personnel ;

• S’assurer que le remboursement des avances et acomptes, des prêts octroyés au


personnel a été correctement effectué conformément aux modalités convenues ;
• S’assurer de l'exactitude du calcul de la cotisation sociale et de la taxe patronale.

3
Le cycle de trésorerie
1.4.1 Contrôle des pièces de décaissement

Les décaissements sont matérialisés par l'émission des chèques par des ordres de virement
bancaire ou par bon de caisse. Le comptable en charge de la tenue des comptes de trésorerie
procédera avant toute comptabilisation aux contrôles ci - après :

» Vérification des numéros séquentiels des supports utilisés (n° de chèque, n° reçu. Pièce de
caisse ou de banque);

» Vérification des visas autorisés ;

» Vérification de l'existence de pièces justifiant la dépense (contrats, factures, état de


paiement, etc.);

» Vérification de la concordance entre le montant à payer et le montant indiqué sur


l'instrument de paiement (chèques, bordereau de dépense banque).

Toute anomalie décelée doit être portée à la connaissance du Responsable Administratif


Financier (RAF).
1.4.2 Contrôle des pièces d'encaissement

Les entrées de fonds sont matérialisées par des reçus de versement, des chèques ou virement.
Le comptable en charge de la tenue des comptes de trésorerie procédera également aux
contrôles ci - après :

• Vérification des numéros séquentiels des supports dc caisse (n° pièce de caisse);

• Vérification de l'existence dc pièces justifiant les recettes (états d'encaissement,


reçu de versement â la caisse ou toute autre pièce justifiant la recette) ;

• Vérification de la concordance entre le montant encaissé et le montant inscrit sur la


pièce de base (état d'encaissement, reçu d'entrée de caisse etc.).

L'ordre de classement des pièces justifiant les écritures comptables doit être défini dans
le document décrivant les procédures et l'organisation comptable. Afin d'obtenir un
classement qui puisse assurer la chronologie des opérations et faciliter la recherche des
pièces à tout moment, il sera attribué à chacune de ces pièces... un numéro unique (ou
référence).

3
L’opération préalable à l'enregistrement, consistera à l'imputation comptable des pièces
justificatives et comptables par l'indication des comptes (charges, stocks. Immobilisations ou
trésorerie...) et le sens de l'enregistrement (débit ou crédit)

Les informations suivantes doivent figurer sur la pièce comptable :

• Numéro et intitulé du journal

• Date comptable ;

• Numéro de la pièce comptable ;

• Numéro de compte général ;

• Numéro de compte auxiliaire et/ ou numéro d'immobilisation ;


• Libellé de l'opération
• Montant débit ou crédit.

Les imputations comptables doivent être vérifiées par le comptable avant la saisie.
L'opération comporte deux étapes :

Étape 1 : La pré - imputation

Elle est réalisée par les agents qualifiés. Elle consiste à indiquer sur un ticket d'imputation (ou
à l'aide d'un tampon) les éléments de base du futur article du journal. La pré-imputation est
nécessaire pour garantir des enregistrements dans les comptes indiqués.

Étape 2 : L'imputation (ou validation du pré- imputation)

Cette fonction est assurée par un responsable de rang supérieur et consiste après contrôle, à viser
l'imputation des agents comptables pour validation.
Les imputations comptables sont ensuite reportées sur un bordereau de saisie qui doit
être visé par le comptable et le RAF.

La saisie des pièces se fait à partir des bordereaux de saisie et par journal auxiliaire.

Afin d'éviter toute confusion entre les bordereaux saisis et les bordereaux non saisis, il sera
apposé un cachet portant la mention «SAISIE » sur tous les bordereaux de saisies traitées,
ainsi que la date de saisie et les initiales de la personne ayant effectué la saisie.

4
Les pièces comptables doivent être saisies sans retard dans la chronologie des opérations c'est-
à dire, dans l'ordre de leur date de valeur comptable. Cette date est celle de l'émission
(document interne) ou de réception (document externe) de la pièce justificative.
Les saisies doivent se faire opération par opération et permettre l'identification de chacun des
enregistrements : indication de l'origine et de l’imputation : précision du contenu de
l'opération se rapportant et des références de la pièce justificative.

La validation des écritures se fait dès inscription des données et implique le contrôle des
saisies afin de s'assurer :

» que les numéros des comptes correspondent à ceux des fiches d'imputation ;

> que les codes analytiques, budgétaires et catégories financières ont été bien reportés

» qu'aucune erreur ne porte sur le montant de l'opération, son libellé et sa date de


réalisation

> que la pièce est effectivement saisie dans le journal auxiliaire concerné.

Les centralisations sont réalisées mensuellement.

Ces travaux d'analyse et de justification des comptes sont essentiels et doivent être
permanents.
En effet, ces travaux de justification des comptes qui doivent se faire mensuellement
permettent:

• D’assurer la maîtrise des comptes des projets et la production d'états


fiables ;

• De déterminer rapidement les erreurs ou les fraudes commises ;

• D’établir dans les délais raisonnables, les états financiers de fin d'année.

Les différentes étapes de la justification des comptes par les services comptables peuvent
donc être résumées comme suit :

Étape 1 : Analyse et justification des soldes des comptes à une date donnée:

Il s'agit de

• S’assurer que les mouvements qui sont affectés à un compte sont


justifiés par des pièces comptables ;

4
• De s'assurer que le solde du compte est normal. (Règlement d'un
fournisseur dont la facture n'a pas été enregistré auparavant, le solde
débiteur qui en résulte est anormal).
Étape 2 : Rapprochement du solde justifié avec les données des services opérationnels
(Services d'achats, Administratifs, magasin etc.)
Étape 3 : Demande de confirmation de soldes auprès des tiers (clients,
fournisseurs, État...)
Cette étape est indispensable en cas de discordances importantes observées entre les données
comptables et celles détenues par les services opérationnels.
NB : le CGNC -organisation de la comptabilité-G-2 stipule que les factures doivent être
rédigées, éditées et tirées d’un système informatique ;
L’organisation du traitement informatique doit obéir aux principes suivants :
• La chronologie des enregistrements écarte toute insertion intercalaire
• L’irréversibilité des traitements effectués exclut toute suppression ou addition
ultérieure d’enregistrement.

Les enregistrements comptables de la période sont alors classés dans l'ordre chronologique
de la date de valeur comptable des opérations se rapportant.

Ainsi, les états périodiques indispensables aux différents utilisateurs sont édités et
sont numérotés et datés , Il s'agit

• Le livre d’inventaire

• le journal général ;

• le grand livre général des comptes ;

Ils sont ventilés auprès de la direction et des services désignés pour des besoins de gestion
et de contrôle et ils sont conservés par les services comptables. Les pièces justificatives
auxquelles sont agrafés les bordereaux ayant fait l'objet de saisie doivent être classées dans
des chronos, par ordre chronologique et à raison d'un chrono par journal auxiliaire.
Les états périodiques sont classés par journaux dans l'ordre des pièces comptables et
conservés pendant dix (10) ans (article 22 de la loi 9-88 ) . Ainsi, afin d'assurer une bonne
conservation, le RAF est par conséquent responsable des états périodiques et des documents
justificatifs. Tout mouvement les concernant doit être préalablement soumis à son
autorisation.

4
1.4.3 Situation de la trésorerie :

A la fin de chaque mois, le service trésorerie doit établir un état de la situation de trésorerie
comportant quartes rubriques à savoir :
 Le solde réel des comptes en DHS convertibles, en euro, TOS et solde du compte normal.
 Les paiements des factures achat (fournisseurs locaux, étrangers
 Le besoin en financement
 La situation de paiement clients (locaux, étrangers)
 La situation générale qui est la différence entre entrées et les sorties d’argent.

a. Code journal caisse


Journaux caisse Code journal
EM Energie 05
b. La banque
• Recettes
Il y’a deux types de recettes :
 Virement bancaire qui se fait directement de la banque du client vers notre banque.
 Remise de chèque ou LCN : les clients remettent les chèques directement à la société qui
doit à son tour remplir et déposer un bordereau de remise de chèque auprès sa banque pour
effectuer le virement.
Le responsable trésorerie doit au fur et à mesure suivre les encaissements des chèques.
Les chèques à l’encaissement sont comptabilisés au logiciel approprié.
• L’état de rapprochement bancaire
Chaque jour le service trésorerie est amené à établir un état de rapprochement pour chaque
banque qui est un fichier permettant de savoir la situation réelle de la banque en analysant les
opérations en suspens prenant en considération qui ne sont pas encore remis à la banque pour
pouvoir déterminer le solde en fin de mois .
En cas de paiement d’un montant qui est inférieure à 10 000 DH un versement en espèce se fait
directement à la banque.

4
• Code journal banque

Journaux banque Code journal


EM Energie (SGMB en DH convertible) 04
EM Energie (SGMB en EURO) 06
EM Energie (TOS) 09
EM Energie en DH normal 10
Tableau 6 : code journal banque

NB : L’alimentation de caisse se fait sur la base d’une demande du responsable auprès du


directeur général en présentant un fichier contenant un état prévisionnel des charges. Ainsi le
solde de caisse ne doit pas être inférieure à 2000 DH, sinon il faut relancer d’avance la
direction pour pouvoir alimenter la caisse.

Les bons de caisse sont saisis quotidiennement dans un fichier permettant de calculer le solde
de caisse à la fin de chaque mois, pour pouvoir être comptabilisés dans le logiciel de la
comptabilité.

Ainsi à la fin de chaque mois le service établit un fichier appelé « contrôle de caisse «
(décompte monétaire) permettant de faire un rapprochement entre ce qui est effectivement dans
la caisse et les transactions de paiement et d’encaissements effectuées et enregistrées dans le
journal

Le cycle de vente :
Cette procédure a pour objectif de la description du processus de vente, allant de la prise de la
commande jusqu’à la facturation. En effet, les principales étapes de cette procédure sont :
 Émission du devis
 Réception de commande
 Réalisation
 Facturation
a. Intervenants de la procédure :

Acteurs Rôles

4
Direction d’exploitation -Assurer le respect des engagements et la
bonne application des cahiers des charges

4
Chargés d’affaires -Traiter les appels et rédiger les offres
-Veiller à l’accomplissement des objectifs
fixés avec le client
- Persuader le client sur la solution proposée

Chargé des opérations -Gérer les portefeuilles des appels d’offre et


leur montage sur le plan
Technique, administratif et financier.
-Établissement des factures de ventes.
-Préparer des attachements et BL des client
en coordination avec les
Chargés d’affaire.
-Saisie des BC des clients sur SAP.
Service comptabilité -Validation et enregistrement des
commandes clients ;
-contrôle des travaux de l’expédition
Tableau 7 : les auteurs de procédures comptables et leurs rôles

b. Description de la procédure :
 Émission du devis :

Généralement la consultation parvienne à l’entreprise sous forme d’un courrier cacheté et


signé du client.
Le chargé d’affaire reçoit la consultation pour faire une étude de prix (chiffrage) et sortir avec
une offre de prix. Ensuite, le chargé des opérations s’occupe de créer le devis qui va être
directement envoyer au client si le montant du devis inférieur à 20 000 Dh. S’il est supérieur à
20 000 Dh, il faut que la consultation soit traitée par le directeur d’exploitation et en cas de
modifications au niveau technique ou au niveau de prix. Le chargé d’affaire et le chargé des
opérations s’occupent de ces dernières.
 Réception de la commande :

En cas d’acceptation du devis, le client peut demander des négociations commerciales. En cas :

4
- D’acceptation, le chargé des opérations reçoit le bon de commande
- De refus, le client soumet de nouvelles propositions

Puis, le responsable doit s’assurer que chaque bon de commande contient les informations
suivantes :
 Nom et adresse du client ;
 Désignation exacte des produits et quantités commandées ;
 Date et adresse de livraison ;
 Conditions de paiement.
 Réalisation :

Le chargé des opérations établie le bon de livraison puis il effectue un rapprochement entre le
BC et le BL pour vérifier les quantités livrées.
Le bon de livraison comporte les renseignements suivants :
 Nom et adresse du client ;
 Adresse et heure de livraison ;
 Produits livrés ;
 Quantités livrées.

 Facturation :

Généralement les factures sont établies par le chargé des opérations à partir du bon de
livraison. La facture doit être cachetée et signée et elle est émise en 2 exemplaires : un pour le
client, un pour le service comptabilité.
La facture doit porter les mentions obligatoires suivantes :
 Le nom et adresse de l’acheteur ;
 ICE de l’acheteur ;
 La dénomination et quantités des produits vendus ;
 La date de la vente ;
 Le prix ;
 Le mode de règlement.

Pour le service comptabilité, il reçoit les pièces justificatives de la part du chargé des
opérations pour les comptabiliser.

4
Ces pièces doivent contenir :
 Facture
 Bon de commande
 Bon de livraison

2. ORGANISATION DE LA DIVISION COMPTABLE ET FINANCIERE

2.1 Attributions de la division comptable et financière :

- Veille à la continuité des financements nécessaires à l’activité de la société. En


optimisant le coût.
- Assure la coordination et la régulation des comptabilités.
- Veille au respect des législation et des réglementations liées aux aspects
financiers, comptable et fiscale.
- Développe les procédures de gestion prévisionnelle au sein de la société.
- Coordonne les études d’investissements dans la cadre des procédures de la société.
- Supervise la définition et veille à l’application des procédures internes, décès les
anomalies, suggère etfait mettre en œuvre des actions correctives surtout en matière
comptable et financier.
- Contrôle les travaux réalisés par les services de la division comptable et financière.
- Conçoit l’organisation générale du traitement de l’information.
- Rend compte au directeur général.

2.2 Attributions du service comptable

Le service comptable est hiérarchiquement rattaché à la division Administrative et


financière.Le Service comptable a les attributions suivantes :

- Il est responsable de la gestion comptable de EM ENERGIE ;


- Il s’assure du respect des procédures comptables ;
- Il établit les documents comptables, la liasse fiscale et comptable et les annexes

4
correspondantes ;

Le service comptable est structuré comme suit :


- Clients- Fournisseur ;
- Comptabilité de trésorerie ;
- Comptabilité générale.

2.3 Attributions du Clients-Fournisseurs


- Établissement des factures ventes ;
- Suivi des créances
- Gestion et analyse des comptes client,
- Établissement des Bons de commandes
- Contrôle des factures fournisseurs
- Détermination de la TVA récupérable
2.4 Attributions de la comptabilité de trésorerie
- Établissements des états de rapprochement
- Préparation des moyens de règlement,
- Suivi des placements Gestion de la trésorerie en temps réel (états de rapprochement)
- Établissement des situations prévisionnelles dès la trésorerie,
- Suivi des incidents de paiement,
- Correspondance avec les banques
2.5 Attributions de la comptabilité générale
- Centralisation et validation des différentes opérations comptabilisées,
- Contrôle de l’exactitude, de l’exhaustivité et de la régularité des opérations
comptabilisées ;
- Comptabilisation des opérations paie-personnel ;
- Comptabilisation des opérations relatives aux immobilisations ;
- Établissement des déclarations fiscales ;
- Arrêté des comptes ;
- Centralisation des analyses et justifications des soldes et des mouvements ;
- Tenue des livres légaux ;
- Gestion des archives ;

4
- Gestion des situations extracomptables.

- Clôtures mensuelles

Ces attributions peuvent être du ressort du responsable de la division comptable et financière.

3. SYSTEME D’INFORMATION ET SYSTEME COMPTABLE DE EM


ENERGIE

3.1 Attributions du service financier :

a. Identification des modules


Le système d’information tel qu’il se présente chez la SOCIETE EM ENERGIE est composé
de six principaux modules qui s’échangent des flux d’informations. Il est structuré autour du
logiciel SAP FINANCE pour la comptabilité et OJRA32 pour la paie :
- Processus Exploitation-Encaissements
- Processus Frais Généraux
- Processus Immobilisations
- Processus Comptable
- Processus Personnel-Paie

b. Présentation des fonctionnalités relatives aux modules du système comptable

Modules Fonctionnalités

Fournisseurs - Contrôle des factures et des pièces justificatives


correspondantes
- Saisie informatique des enregistrements comptables
- Vérification de la saisie
- Règlement des factures des fournisseurs
- Gestion des comptes fournisseurs (analyse des comptes
fournisseurs eteffets à payer)

Immobilisations - Gestion des mouvements des immobilisations,


- Gestion des amortissements,
- Inventaire physique des immobilisations

5
Clients - Analyse des comptes clients
- Suivi des impayés et relance des clients
- Gestion des échéances

Paie - Comptabilisation de la paie


- Paiements des salaires, organismes sociaux et impôts sur
les salaires.
- Analyse et suivi des comptes de personnel, organismes

Trésorerie - Mise à jour des écritures comptables (règlements des


fournisseurs,tiers et encaissement des client)
- Vérification de l’exhaustivité de la
comptabilisation du chiffred’affaires
- Gestion de la trésorerie réelle (via modem avec
les banques) etprévisionnelle
- Gestion de la caisse
- Établissement des états de rapprochement bancaire
- Exhaustivité de la réception de l’acceptation des effets
par les clients
- Gestion des frais et intérêts bancaires

Comptabilité Générale - Gestion des périodes comptables


- Saisie des opérations diverses (fiscale,
régularisations comptables, amortissements,
provisions, paie, assurance)
- Établissement de documents comptables
- Établissement des déclarations fiscales
- Clôture mensuel
Tableau 8: fonctionnalités du système comptables

3.2Organisation de la comptabilité
L’organisation de la comptabilité est destinée à garantir la fiabilité des informations
fournies et leur disponibilité en temps opportun. En ce qui concerne la société EM
ENERGIE, celle-ci a mis en place une organisation comptable qui répond aux exigences

5
du code générale de normalisation comptable qui définit les règles fondamentales de tenue
de la comptabilité.

Ainsi, la comptabilité, système d’information de la régie est organisée en vue de permettre :


- De saisir, classer et enregistrer les données de base chiffrées ;
- D’établir en temps opportun les états prévus ou requis ;
- De fournir périodiquement, après traitement, les états de synthèse ;
- De contrôler l’exactitude des données et des procédures de traitement.
Les règles de tenue de la comptabilité regroupent l’ensemble des fondements de base qu’il
y a lieu de respecter afin d’aboutir à une comptabilité régulière. Ces règles concernent
essentiellement les points suivants :
- Le respect du principe de la partie double, garantissant l’égalité arithmétique des
mouvements « débit » et des mouvements « crédit » des comptes et des équilibres
qui en découlent ;
- Une comptabilité justifiée par des pièces probantes datées, conservées, classées
dans un ordre défini, susceptibles de servir comme moyen de preuve et portant les
références de leur enregistrement en comptabilité ;
- Une comptabilité en monnaie nationale
- L’historique des écritures, afin de permettre pour chaque enregistrement
comptable d’en connaître l’origine, le contenu, l’imputation par nature, la
qualification sommaire ainsi que la référence de la référence de la pièce
justificative qui l’appuie
;
- Le respect de l’enregistrement chronologique des opérations ;
- La tenue des livres et supports permettant de générer les états de synthèse prévus par
le CGNC ;
- La mise en œuvre de contrôles comptables fiables contribuant à la prévention des
erreurs, à la détectiondes fraudes et à la protection du patrimoine ;
- Le contrôle par inventaire de l’existence et la valeur des éléments actifs et passif

5
3.3 Supports comptables
3.3.1 Règles de codification

La saisie des données respecte les règles de codification suivantes :

Code journal : il s’agit d’un code Alphabétique de trois lettres, identifiant le journal dans
lequel sera enregistré l’opération. La création des journaux a pris en compte le double souci
de classement et d’homogénéisation des opérations traitées.

EM ENERGIE dispose des journaux suivants :

Codification proposée :

Code Libellé

10ème Pièce d’achat divers du mois de janvier 2021 A 10/01


6ème Pièce bancaire A du mois d’octobre 2021 QE 06/01

Figure 8 : Codification comptable

Plan comptable :

Un compte est une description numérique qui renseigne sur la nature de chaque opération. La
Société adopte depuis sa création le plan comptable marocain.

Les comptes de la société comprennent huit caractères numériques, et ne peuvent être


mouvementés que s’ilsfigurent sur le plan de comptes de la SOCIETE EM ENERGIE.

Les cinq premiers chiffres correspondent au numéro de compte préconisé par le CGNC, les
trois derniers chiffres correspondent à des numéros internes à la SOCIETE EM ENERGIE.

Code analytique : il s’agit d’un code qui informe sur la section analytique concernée par la
nature de l’opération. Ces codes n’ont pas encore été paramétrés à la date de notre

5
intervention (affectation des dépenses par nature d’opérations en vue de déterminer le coût
de revient par activité)
3.3.2 Documents comptables
Les documents comptables de SOCIETE EM ENERGIE sont constitués par :
- L’ensemble des pièces justificatives et probantes qui sont datées, conservées,
classées, référencées (article 1, alinéa 3 de la loi 9-88), nécessaires à la tenue
d’une comptabilité régulière, chronologique (article 1, alinéa 2 de la loi 9-88) et à
la justification des transactions comptables réalisées.
- Les livres comptables dont la tenue et la conservation sont obligatoires.

D’autre, la société tient les livres légaux tels que prescrit par le code de commerce :
- Le livre-journal
- Le Grand livre
- La balance
- Les comptes ou états financiers annuels
- Le livre d’inventaire
- Les pièces justificatives

 Le livre journal dans lequel sont enregistrées les opérations de la régie ;


 Le livre d’inventaire dans lequel sont transcrits le bilan et le compte de produits
et charges dechaque exercice.
Ces deux registres côtes et paraphés sont tenus sans blanc ni surcharges ;

3.3.3 Règles d’enregistrement des informations


Les points suivants doivent être respectés :
- Toutes les pièces comptables sont enregistrées dans des journaux opération par
opération. Les opérations comptables sont enregistrées de manière chronologique
écartant toute possibilité d’insertionintercalaire.
- L’enregistrement initial est toujours conservé. Les corrections se font de la manière
suivante :
Affectation de signes opposés aux montants erronés, ou contre-passation de l’écriture
erronée, et constatation de l’écriture qui aurait dû être passée.
- Les opérations comptables sont enregistrées dans le livre journal et dans le grand livre.

5
Le grand livre doit faire ressortir pour chaque compte les éléments suivants :
*Solde d’ouverture
*Mouvements de la période
*Soldes de fin de période.

3.3.4 Règles d’accès, de classement, de sauvegarde et d’archivage des données


et des documents
Ces règles concernent essentiellement les éléments suivants :
- L’ensemble des pièces justificatives de dépenses engagées, des investissements
réalisés, ainsique les factures de vente,
- Tout document comptable nécessaire au contrôle fiscal, douanier, CNSS et office des
changes, les supports informatiques.

Accès aux données

L’accès aux locaux comptables et aux documents comptables est strictement réservé aux
personnels dudépartement. L’accès au logiciel informatique est protégé par un mot de passe.

Les dossiers comptables ne sont partagés qu’entre les membres du département tout en tenant
compte des autorisations d’accès.

Modalités de classement

Les documents servant de base à la comptabilisation sont classées dans des chronos par journal
comptable :

Nature des Pièces comptables à passer Modalité de classement


opérations

Achats Facture, BC, BL, BR, Avoir, Chronologique Chrono Journal


B retour Achats

Recettes États récapitulatifs des Chronologique Chrono journal


recettes tickets/
Abonnements

Immobilisations Facture, BC, BL, BR détail Chronologique Chrono journal

5
de la valorisation des immobilisations
livraisons à soi-même

Personnel Journaux de paie, virements Chronologique Chrono journal


des salaires, déclarations personnel
sociales, etc…

Impôts et taxes Déclarations fiscales : Chronologique et Chrono journal


TVA, IGR, E9421, Patente, par nature Etat
TU/TE,

Etc…

Caisse Pièces de dépenses internes Chronologique Chrono journal


ou externe, Folio de caisse, Caisse
PV des inventaires
physiques

Banques Copies des moyens de Chronologique Chrono journal


règlement, pièces bancaires, Banque
relevés bancaires, états de
rapprochement
Tableau 9: Modalités de classement par chaque opération avec ses pièces nécessaires

4. Principes comptables
4.1 Supports comptables
Les principes comptables retenus par la NOM DE SOCIETE MAROC sont les principes
définis par la loi comptable, qui est entrée en vigueur par la loi comptable, qui est entrée en
vigueur le 1er janvier 1994, et le CGNC à savoir ;
- Le principe de continuité d’exploitation ;
- Le principe de permanence des méthodes ;
- Le principe du coût historique ;
- Le principe d’indépendance des exercices ;
- Le principe de prudence ;
- Le principe clarté ;
- Le principe d’importance significative.

5
4.1.1 Principe de continuité d’exploitation
Selon le principe de continuité d’exploitation, La société EM ENERGIE MAROC doit
établir ses états de synthèse dans la perspective d’une poursuite normale de ses activités.
Par conséquent, en l’absence d’indication contraire, elle est censée établir ses états de
synthèse sans l’intention ni l’obligation de se mettre en liquidation ou de réduire
sensiblement l’étendue de ses activités.
Ce principe conditionne l’application des autres principes, méthodes et règles comptables
tels que ceux- ci doivent être respectés par la régie, en particulier ceux relatifs à la
permanence des méthodes et aux règlesd’évaluation et de présentation des états de
synthèse. Dans le cas où les conditions d’une cessation d’activité totale ou partielle sont
réunies, l’hypothèse de continuité d’exploitation doit être abandonnée au profit de
l’hypothèse de liquidation ou de cession.
En conséquence, les principes de permanence de méthodes, du coût historique et de
spécialisation des exercices sont remis en cause.
Seules des valeurs de liquidation ou de cession doivent alors être retenues et la présentation
des états de synthèse doit elle-même être faite en fonction de cette hypothèse.
Selon ce même principe, la société EM ENERGIE corrige à sa valeur de liquidation ou de
cession tout élément isolé d’actif dont l’utilisation doit être définitivement abandonnée.
4.1.2 Principe de permanence des méthodes
En vertu du principe de permanence des méthodes, la société EM ENERGIE établit
ses états desynthèse en appliquant les mêmes règles d’évaluation et de présentation d’un
exercice à l’autre.
La société EM ENERGIE ne peut introduire de changement dans ses méthodes et
règlesd’évaluation et de présentation que dans des cas exceptionnels.
Dans ces circonstances, les modifications intervenues dans les méthodes et règles
habituelles sont précisées et justifiées, dans l’état des informations complémentaires
( ETIC ), avec indication de leur influence sur lepatrimoine, la situation financière et les
résultats ( annexe A2 )
4.1.3 Principe du coût historique
En vertu du principe du coût historique, la valeur d’entrée d’un élément inscrit en
comptabilité pour son montant exprime en unités monétaires courantes à la date d’entrée
reste intangible quelle que soit : L’évolution ultérieure du pouvoir d’achat de la monnaie

5
ou

5
de la valeur actuelle de l’élément, sous réserve de l’application du principe de prudence.
Par dérogation à ce principe, la société EM ENERGIE peut décider de la réévaluation de
l’ensemble de ses immobilisations corporelles et financières, conformément aux
prescriptions du CGNC.
4.1.4 Principe de spécialisation des exercices
En raison du découpage de la vie de la régie en exercices comptables, les charges et les
produits doivent être, en vertu du principe de spécialisation des exercices, rattachés à
l’exercice qui les concerne effectivement et à celui-là seulement. Les produits sont
comptabilisés au fur et à mesure qu’ils sont acquis et les charges au fur et à mesure qu’elles
sont engagées, sans tenir compte des dates de leur encaissement ou de leur paiement.
Toute charge ou tout produit rattachable à l’exercice mais connu postérieurement à la date
de clôture et avant celle d’établissement des états de synthèse, doit être comptabilisé parmi
les charges ou les produits del’exercice en cours.
Toute charge ou tout produit connu au cours d’un exercice mais se rattachant à un exercice
antérieur, doit être inscrit parmi les charges ou les produits de l’exercice en cours.
Toute ou produit comptabilisé au cours de l’exercice et se rattachant aux exercices
ultérieurs, doit être soustrait des éléments constitutifs du résultat de l’exercice en cours et
inscrit dans un compte de régularisation.
4.1.5 Principe de prudence
En vertu du principe de prudence, les incertitudes présentes susceptibles d’entraîner un
accroissement des charges ou une diminution des produits de l’exercice doivent être prises
en considération dans le calcul du résultat de cet exercice.
Ce principe évite de transférer sur des exercices ultérieurs des charges ou des minorations
de produits, qui viendront biaiser le résultat de l’exercice présent.
En application de ce principe, les produits ne sont pris en compte que s’ils sont certains et
définitivement acquis à l’entreprise ; en revanche, les charges sont à prendre en compte dès
lors qu’elles sont probables.

Seuls les bénéfices réalisés à la date de clôture d’un exercice peuvent affecter les résultats :
parexception est considéré comme réalisé le bénéfice partiel sur une opération non achevée
à la date de clôtureet qui répond aux conditions fixées par le CGNC. La plus-value
constatée entre la valeur actuelle d’un élément d’actif et sa valeur d’entrée n’est pas
comptabilisée.

5
En revanche, la moins-value doit toujours être inscrite en charges, même si elle apparaît

6
comme temporaire à la date d’établissement des étés de synthèse.
Tous les risques et les charges nés en cours de l’exercice ou au cours d’un exercice
antérieur doivent êtreinscrits dans les charges de l’exercice même s’ils ne sont connus
qu’entre la date de la clôture de l’exercice et la date d’établissement des états de synthèse.
4.1.6 Principe de clarté :
Selon le principe de clarté :
Les opérations et informations doivent être inscrites dans les comptes sous la rubrique
adéquate, avec la bonne dénomination et sans compensation entre elles ;
Les éléments d’actif et de passif doivent être évalués séparément ;
Les éléments des états de synthèse doivent être inscrits dans les postes adéquats sans
aucune compensation entre ces postes.
Ce principe trouve essentiellement son application en matière d’évaluation et en matière de
présentation des états de synthèse.
Il ne va pas à l’encontre des règles prescrites par le CGNC concernant l’exhaustivité de la
comptabilité, la précision des enregistrements et des équilibres comptables exprimés en
unités monétaires courantes.
Dans les évaluations nécessitant des estimations, les méthodes par approximation ne sont
admises que si leurs incidences par rapport à des méthodes plus élaborées n’atteignent pas
des montants significatifs au regard de l’objectif de l’image fidèle.
Dans la présentation de l’ETIC, le principe d’importance significative a pour conséquence
l’obligationde ne faire apparaître que les informations d’importance significative.
4.1.7 Principe d’importance significative :
Les états de synthèse doivent révéler toute information susceptible d’influencer l’opinion
que les lecteurs desdits documents peuvent avoir sur le patrimoine, la situation financière et
les résultats, et en conséquence affecter leurs évaluations et décisions.
4.2 Méthode d’évaluation
Les méthodes d’évaluation retenues par la société EM ENERGIE pour les différents
composants des états financiers sont celles préconisées par la loi des obligations
comptables des commerçants et le C.G.N.C.
Nous verrons successivement les méthodes d’évaluation concernant :
- Les immobilisations et les amortissements ;
- Les stocks ;

6
- La dépréciation des stocks ;
- La dépréciation des créances clients ;

4.2.1 Immobilisations corporelles et amortissements :

a. Immobilisations corporelles
Les immobilisations corporelles sont évaluées au coût d’acquisition qui englobe :
- Le prix d’achat des immobilisations acquises. Si l’immobilisation est importée, le
montant en devise est converti au cours moyen du mois précédent. Toutefois, si la
fluctuation de la monnaie étrangère est significative, la régie convertit la devise au cours
moyen du mois même ;
- Les droits de douane (si l’immobilisation est importée) ;
- Les charges accessoires telles que les frais transport, les frais d’approche, les de transit ;
- Les taxes non récupérables ;
- Les charges d’installation nécessaires pour mettre l’immobilisation en état
d’utilisation, à l’exclusion des frais d’essai et de mise au point qui sont à classer dans les
charges de l’exercice ou, le cas échéant, susceptibles d’être répartis sur plusieurs
exercices.

Sont exclus du coût d’acquisition de l’immobilisation les frais d’acquisition qui consistent en :
- Droits de mutation
- Honoraires et commissions ;
- Frais d’actes ;
- Les frais financiers

En ce qui concerne les dépenses d’entretien et de réparation, le principe retenu par la société EM
ENERGIE est de passer en charges :
*Les dépenses d’entretien qui ont un caractère préventif et ont pour objet de conserver
lesbiens dans de bonnes conditions d’utilisation ;
*Les dépenses de réparation qui ont pour objet de remettre les biens dans de bonnes
conditionsd’utilisation.
Cependant, dans des cas exceptionnels, lorsque les dépenses engagées augmentent la durée de
vie des biensconcernés, la société EM ENERGIE MAROC les porte à l’actif du bilan.

6
b. Amortissements
Pour la politique d’amortissement, EM ENERGIE opte pour l’amortissement linéaire qui est
calculé en fonction de la durée de vie des immobilisations.

Immobilisation Durée de vie Taux d’amortissement


Immobilisation en non- 2 à 5 ans 50 % à 20 %
valeur
Construction 10 à 20 ans 10 % à 5 %
Matériel et outillage 10 ans 10 %
Mobilier et matériel de 4 à 10 ans 25% à 10 %
bureau
Matériel de transport 4 à 5 ans 25% à 20%
Tableau 10: amortissements des immobilisation

5. Procédures d’arrête des comptes


5.1 Procédures de contrôle comptable
5.1.1 Procédures d’analyse et de justification des soldes :
Avant tout justification, il serait utile de s’assurer de l’égalité entre les soldes et les
mouvements figurant sur les journaux, grands livres et ceux figurant sur la balance générale.
La balance générale et éventuellement les balances auxiliaires, ne peuvent donner les
justifications claires et précises du contenu d’un certain nombre de comptes, d’où la nécessité
des fiches d’analyse des comptes.
Constituant un élément de contrôle interne, de telle justifications permettent le suivi et le
redressement régulier des comptes. Toute anomalie est détectée à temps et est régularisée
aussitôt.
Ces fiches d’analyse doivent en principe intéresser tous les comptes du bilan. Il est procédé
pour chaque compte au pointage entre les mouvements débit et les mouvements non pointés
constituent le détail du solde reporté sur les fiches d’analyse.
Le logiciel utilisé (SAP FINANCE) permet l’accélération de la production de ces fiches
d’analyse par la fonction « lettrage ». Cette possibilité doit être exploitée au fur est à mesure
de la saisie. Outre la tâche précitée, qui peut être déléguée avec contrôle permanent aux
agents

6
responsables des comptes à analyser, le responsable du service comptable doit procéder aux
travaux suivants :
*Vérification des imputations des comptes de la classe 6 et 7. Ce travail consiste à détecter, à
partir de la lecture des libellés, les éventuelles erreurs d’imputation pour, d’une part, en tenir
compte dans l’exploitation des résultats de la période, et d’autre part, proposer les écritures
correctives.
*Procéder à l’analyse globale des soldes des comptes de la classe 6 et 7 par recoupement avec
des informations brutes des autres services ou divisions.
5.1.2 Procédures d’analyse et de justification des soldes :
Les différents états de rapprochement et balances justificatives doivent être bien dépouillés
par le responsable comptable pour détecter, le cas échéant, les opérations et imputation à
régulariser.
Les redressements des comptes doivent être matérialisées par une pièce d’OD (annexe) et
comptabilisé dans le journal « Opération Diverses »
Toute opération de régularisation doit être motivée et expliquée par un libellé explicatif concis
et appuyée par des pièces justificatives. La pièce d’OD doit être signée par le responsable du
service comptable.
Les redressements et les corrections d’erreurs doivent laisser lisible l’enregistrement initial
erroné. La comptabilité doit être organisé, pour ces corrections d’erreurs, de façon à permettre
de retrouver les montants des mouvements des comptes, expurgés des conséquences de ces
erreurs, de façon à permettre de retrouver les montants des mouvements des comptes,
expurgés des conséquences de ces erreurs : correction par nombre négatif ou par contre-
passation. La comptabilisation en négatif n’est admise que pour les rectifications des erreurs.
5.2 Procédures de contrôle comptable
Les états de synthèse sont établis dans le respect des principes comptables fondamentaux
qui ont précisément pour objectif d’en assurer la pertinence, la fiabilité et la comparabilité
dans le temps et dans l’espace :
- Principe de continuité d’exploitation
- Principe de permanence des méthodes
- Principe du coût historique
- Principe d’indépendance des exercices
- Principe de prudence

6
- Principe de clarté
- Principe d’importance significative

Les états de synthèse de la société EM ENERGIE sont établis mensuellement.


L’accomplissement régulier des analyses des comptes et le redressement corrélatif des comptes,
facilitera considérablement les travaux d’arrêté.
Outre l’analyse des soldes et des mouvements, et le contrôle des états de rapprochement, les
travaux d’arrêté des comptes implique les tâches suivantes :
*Contrôle de la concordance entre le grand livre et l’inventaire réel des immobilisations,
*La préparation des dotations aux amortissements,
*La préparation du relevé des charges à payer et des produits perçus ou comptabilisé d’avance,
*La préparation du relevé des charges payées ou comptabilisée d’avance et des produits à
recevoir,
*La proposition des éventuelles provisions pour risques, charges ou pour dépréciation à
constituer.
Tous ces travaux aboutiront à la préparation des écritures d’inventaire établis sous la
responsabilité du responsable du service comptable et celui de la division comptable et
administrative.
Le projet d’arrêté ainsi que l’arrêté définitif qu’il soit intermédiaire ou de fin d’année sont
de la responsabilité du responsable administratif et financier.
Les travaux d’arrêté des comptes doivent s’achever par les travaux auxiliaires dont
l’importance n’est pas à démontrer : éditions, classements, relieur, etc…

6. Plan comptable de la société EM Energie

Procédures de création des comptes et des journaux comptes


Le plan de comptes joue un rôle très important, car la satisfaction des besoins d’analyse de
gestion et le contrôlede l’élaboration des états de synthèse dépendront de la finesse de sa
structure. Il est élaboré dans le respect des obligations légales définies par le plan
comptable général. Mais il doit intégrer les spécificités de l’entreprise, qu’elles soient liées
à son activité ou à son organisation, afin de maximiser le nombre d’informations
disponibles à la simple lecture de la balance et de faciliter les travaux d’analyse et de
pointage. Dans un contexte d’accélération de la production des comptes, deux aspects

6
doivent être pris en compte : la

6
codification et l’ouverture de subdivisions.
La codification, constitue un mode de repérage qui doit faciliter les enregistrements et
les contrôles. Elle doit être faite de façon significative et homogène. Le plan comptable
général utilise déjà un mode de codification significatif par l’adoption de critères
intangibles de classement des opérations. La société EM ENERGIE à la possibilité
d’étendre l’application de ce principe à ses spécificités, ce qui peut être très utile dans
l’analyse des soldes en vue de l’élaboration des documents de synthèse. Ainsi, il peut
définir un repérage complémentaire, en introduisant des nombres correspondant à une
ventilation précise et en les combinant.
L’ouverture appropriée des comptes est déterminante pour la conduite des analyses
effectuées à partir de la comptabilité générale. Leurs intitulés doivent permettre un repérage
aisé de leurs contenus. Les comptes doiventêtre ouverts de manière à isoler les données qui
présentent des particularités (exemple : achats import) ou bien à mieux cerner certaines
opérations enregistrées dans plusieurs comptes (exemples ; indemnité et avantages divers).

Il existe, évidement, des limites à la codification significative et à l’ouverture de


subdivisions : elles tiennent à la nature même du plan de comptes qui ne doit pas être
transformé en un énorme fichier abstrait qui subdiviserait inutilement les comptes.
Les répercussions sur le système automatique de traitement des données (comptes affectés
automatiquement par le logiciel) sont à prendre en compte. Le responsable informatique
veillera sur l’opération depuis son lancement.
L’ouverture de journaux appropriés, avec un codage révélateur (on peut adopter une
codification alignée sur celle du PCG), permet également de faciliter le pointage des
comptes en identifiant facilement la nature des opérations comptabilisées dans les comptes.
Il permet également un classement rationnel, et simple d’accès.
Le paramétrage des journaux comptables doit prévoir l’interdiction d’utiliser des comptes
particuliers (lescomptes de banques ne doivent pas être passés par OD).

6
Conclusion de la deuxième partie
La deuxième partie repose essentiellement sur l’élaboration d’un manuel de procédures
sur l’entreprise d’accueil EM ENERGIE.
La première chapitre, qui consiste à se familiariser avec l’entreprise en mettant le point sur les
informations générales, sociales d’EM ENERGIE. Ces informations qui vont permette de
faire de constituer un lien entre la mission de stage et le processus employer au sein de
l’entreprise. La deuxième chapitre, qui consiste à prendre tout ce qui est réel et pratiqué au
quotidien au service comptabilité et à le mettre dans un manuel de procédures comptables
d’en assurer l’utilité, la clarté, la compatibilité et l’exhaustivité.

6
CONCLUSION GENERALE

La loi 44-03 modifiant et complétant la loi n° 9-88 relative aux obligations comptables des
commerçants. Article 4 : Les personnes assujetties à la présente loi dont le chiffre d’affaires
(CA) annuel est supérieur à dix millions de dirhams (10.000.000 DH) doivent établir un
manuel de procédures qui a pour objet de décrire l’organisation comptable de leur entreprise.
Au bout de ce travail qui s’intéresse à l’élaboration du manuel des procédures comptables,
cette dernière est un moyen d’information de garantie, de fiabilité et de qualité pour
l’entreprise. Toute entreprise doit avoir un guide de ses actions vers la bonne exécution de ses
opérations à caractère comptable et financier conforme aux lois et normes applicables.
Dans ce fait, la mission s’est focalisée sur :
la gestion de la comptabilité générale, de la trésorerie, des immobilisations, des paiements,
des achats, des ventes et du stock.
L’organisation de la division comptable et financière
Les procédures d’arrêt comptable avec une explication assez détaillée du plan comptable
En fin, la mission d’élaboration du manuel de procédures constitue une opportunité pour
l’entreprise de moderniser son organisation et d’améliorer ses performances et ce en se dotant
de procédures claires et écrites. elle contribue à lutter contre les coût cachés, responsabilise
davantage le personnel et instaure un contrôle réciproque entre les différents postes de
responsabilité. Ce manuel reste le meilleur outil de contrôle interne.

6
Bibliographie

Livre : Alain Henry, Ignace Monkam-Daverat (2001) « rédiger les procédures d’entreprise »
Livre :VERNIMMEN Pierre (2015) « finance d’entreprise », édition Broché
Document :Plan Comptable général Marocain, éditions Foucher, 2010
Document : Documentation interne

Webographie

https://www.scholarvox.com/smartcourses/deptid/1
https://www.vernimmen.net
http://www.befec.ma

7
Annexes

ACTE DE RECEPTION N°

Fournisseur :

Bon de commande N° : Date :

Type de Fourniture :

Les soussignés représentants EM ENERGIEet

CERTIFIENT

Les travaux ont été livrés conformément au bon de commande.

En accord avec ce qui est cité précédemment, cette attestation est délivrée pour servir et valoir ce que de droit.

Signature :

EM ENERGIE FOURNISSEUR
Chargé d’affaire

Information sur la garantie :

Figure à illustrer le document justificatif « acte de reception »

7
NOM DE CLIENT
XXXX
Avoir Nº 210000XX ADRESSE

Projet : XXX ICE : XXXX

Date Bon de Commande Facture Mode Réglement Contact Page N°

operations@em-energie.com 1/1

Description Quantité U.M P.U HT Montant

Arrêtée le présent avoir à la somme de : XXXXXXXXXXXXXXXXX Total HT XXXX EUR

Net à Payer XXXX EUR

Banque :
RIB : XXXXXXXXXXXX
Swift :

Remarques :

GROUPE EM ENERGIE
EM Energie - Zone Franche d’Exportation iLot 24 B, Lot 24A-I Tanger - Maroc
Tél : +212 (0)5 39 39 59 38 / +212 (0)5 39 39 48 04
Fax : +212 (0)5 39 39 48 05 Capital : 14.000.000 DH CONV RC : 33891
IF : 82110324 Patente : 52999924 CNSS : 7653117 ICE : 000085244000028
www.em-energie.com Réf.: FOR.161

Figure à illustrer le document justificatif « avoir-client»

7
N° : 22000XXXX

BON DE COMMANDE ACHAT ADRESSE DE LIVRAISON

NOM DE FRS

CODE DE FRS
ADRESSE

Commande Nº Date Nº D. Achat Demandeur Code Projet Utilisateur Créateur Page N°

22000XXX 22000XXX 1/1

Date
N° Code article Désignation Quantité U P.U HT Rem. Montant
Livraison

Arrêtée le Présent Bon de Commande à la Somme de :

Total
Modalités de Paiement :
Condition de Livraison : Livraison Avec Garantie de Délai de Livraison.
HT XXX DH CONV
Remarques :

Service Achat Chargé d'Affaire Direction

GROUPE EM ENERGIE
EM Energie - Zone Franche d’Exportation iLot 24 B, Lot 24A-I Tanger - Maroc
Tél : +212 (0)5 39 39 59 38 / +212 (0)5 39 39 48 04
Fax : +212 (0)5 39 39 48 05 Capital : 14.000.000 DH CONV RC : 33891
IF : 82110324 Patente : 52999924 CNSS : 7653117 ICE : 000085244000028
www.em-energie.com Réf.: FOR.068

Figure à illustrer le document justificatif « bon de commande»

7
NOM DE CLIENT

Bon de Livraison Nº 20000XXX


ICE : XXXXX
Projet : XXXXX

Date Bon de Commande Type d'Expédition Code Client Contact Page N°

XXXXX XXXXX operations@em-energie.com 1/1

Description U.M Quantité

Remarques : Basé sur Commandes clients 20000XXX.

GROUPE EM ENERGIE
EM Energie - Zone Franche d’Exportation iLot 24 B, Lot 24A-I Tanger - Maroc
Tél : +212 (0)5 39 39 59 38 / +212 (0)5 39 39 48 04 / Fax : +212 (0)5 39 39 48 05
Capital : 14.000.000 DH CONV RC : 33691 IF : 82110324 Patente : 50299924 CNSS : 7653117
ICE : 000085244000028
www.em-energie.com

Réf.: FOR.075

Figure à illustrer le document justificatif « bon de livraison»

7
NOM DE CLIENT
DEVIS Nº 20600XXX
Code Client : XXXXX - ICE : XXXX

Date Modalités de Paiement Mode Réglement Validité Contact Page N°

Virement operations@em-energie.com 1/1

Nº Chapitre Description Quantité U.M P.U HT Montant


Projet : XXXXXXX

Arrêtée le présent devis à la somme de :


XXXXXXX XXX EUR
Total
HT
Total TTC XXX EUR
Remarques :

GROUPE EM ENERGIE
EM Energie - Zone Franche d’Exportation iLot 24 B, Lot 24A-I Tanger - Maroc
Tél : +212 (0)5 39 39 59 38 / +212 (0)5 39 39 48 04 / Fax : +212 (0)5 39 39 48 05
Capital : 14.000.000 DH CONV RC : 33691 IF : 82110324 Patente : 50299924 CNSS : 7653117
ICE : 000085244000028
www.em-energie.com

Réf.: FOR.074

Figure à illustrer le document justificatif « devis»

7
Fiche création CLIENT
Identification Fournisseur

Raison Sociale

Forme juridique

N° de RC

N° ICE

Identifiant Fiscal

CNSS

Patente

Coordonnées

Adresse Facturation

Ville

Code postal

Pays

Téléphone

Fax

E mail

Site Web

Coordonnées Bancaires

Nom de la Banque

Adresse de l'Agence

Ville

Code postal Pays

Code Bancaire N° du compte Code Swift

Monnaie

CONTACTS

N° Tél
Responsable Commercial Email
N° Tél
Responsable Financier Email

Figure à illustrer l’opération de création du client sur ASAP

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NOM CLIENT
Code client
FACTURE Nº 220000xx Adresse client

Projet : xxx

ICE :xxxx

Date Bon de Commande BL Mode Réglement Date d’échéance Contact Page N°

Virement operations@em-energie.com 1/1

Description Quantité U.M P.U HT Montant

Arrêtée le présent facture à la somme de : Total HT xxxxxxx EUR


xxxx xxx
Net à Payer xxxxxxx
EUR

Banque :xxxx RIB : xxx Swift :

Remarques : Basé sur Offres de vente 21600880. Basé sur Commandes clients 21000469. Basé sur Livraisons 22000001.

GROUPE EM ENERGIE
EM Energie - Zone Franche d’Exportation iLot 24 B, Lot 24A-I Tanger - Maroc
Tél : +212 (0)5 39 39 59 38 / +212 (0)5 39 39 48 04
Fax : +212 (0)5 39 39 48 05 Capital : 14.000.000 DH CONV RC : 33891
IF : 82110324 Patente : 52999924 CNSS : 7653117 ICE : 000085244000028
www.em-energie.com Réf.: FOR.076

Figure à illustrer le document justificatif « facture»

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Figure à illustrer l’opération de création du client sur ASAP

Figure à illustrer l’opération d’enregistrement d’affaire client sur ASAP

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Figure à illustrer l’opération d’enregistrement du bon de commande sur ASAP

7
Table des matières
INTRODUCTION GÉNÉRALE.......................................................................... 4
PARTIE 1 : ÉTUDE THÉORIQUE DE LA COMPTABILITÉ GÉNÉRALE ET DU MANUEL DES
PROCÉDURES..................................................................................................................................... 6
Chapitre 1 : la comptabilité générales : fondements et organisation.......................................................6
1. Introduction...................................................................................................................................6
2. L’organigramme du service comptabilité.......................................................................................8
3. Principes de base de la comptabilité............................................................................................10
4. La qualité des comptes.................................................................................................................11
chapitre 2 : manuel de procédures : définition et objectifs....................................................................14
1 définition du manuel de procédures.............................................................................................14
2 objectifs du manuel de procédures...............................................................................................14
3 fonctions du manuel de procédures..............................................................................................15
4 les composantes du manuel de procédures...................................................................................15
5 l’implication organisationnelle d’élaboration du manuel des procédures.....................................18
6 la mise à jour du manuel de procédures.......................................................................................26
PARTIE 2 : ÉTUDE EMPIRIQUE DU MANUEL DES PROCÉDURES COMPTABLES À EM
ENERGIE........................................................................................................................................... 29
chapitre 1 : présentation d’em energie..................................................................................................30
1 historique.....................................................................................................................................30
2 organigramme..............................................................................................................................31
chapitre 2 : élaboration du manuel des procédures comptable à em energie.........................................32
1. La notion de procédures comptables............................................................................................32
2. Organisation de la division comptable et financiere....................................................................44
3. Systeme d’information et systeme comptable de em energie.......................................................46
4. Principes comptables...................................................................................................................52
5. Procédures d’arrête des comptes..................................................................................................57
6. Plan comptable de la société em energie......................................................................................59
CONCLUSION GENERALE..................................................................................................62
BIBLIOGRAPHIE....................................................................................................................................................... 63
WEBOGRAPHIE........................................................................................................................................................ 63
ANNEXES.................................................................................................................................................................. 64

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