Comme on voit sur la branche :

Ronsard :
Poète 16e s issue de petite noblesse, surdité partielle = empêche carrière militaire donc se
reconvertit dans la religion, mais il passe bcp de tps à écrire et ds la cour du roi, surnommé
« prince des poètes, et poète des princes »
Œuvre + extrait :
Poème est un sonnet publié 1578 ds le recueil « Sur la mort de Marie », ce sonnet fait suite
à une commande du roi Henri 3 qui vient de perdre sa maîtresse qui s’appelait Marie, donc
il veut que R lui rendre hommage. C l’occasion pour R d’exprimer sa propre douleur suite à
la mort d’une jeune paysanne qu’il à aimer du nom de Marie
LECTURE A VOIX HAUTE
Problématique : De quelle manière la mort de Marie est-elle évoquée dans ce texte
Plan : I) Les quatrains consacrés au comparant : la rose
II) Les tercets consacrés au comparé : Marie
I)
- rose d’emblée mise en valeur v1 avc la rime « rose » « arrose », rime riche car 2 fois la
rime « rose », det « la » souligne l’importance de la rose, personnification confère une place
exceptionnelle : « sa belle jeunesse » « l’amour » « languissante elle meurt »
- peinture élogieuse v1 à 6, poète pas seul à faire un éloge : « on »
- mise en valeur ds le cadre naturel printanier : champ lexical nature « arbre » « branche »
« feuilles » « fleurs », fleur apparait ds un halo lumineux : v4 notion de lumière apparait
doublement : « aube » + périphrase « point du jour »
- rose décrite de façon méliorative : « belle jeunesse » « vive couleur » « la grâce », boté
rose est telle que le ciel en est jaloux : « l’aube de ses pleurs », métaphore « fleurs du ciel »
pour évoquer la rosée du matin de façon poétique, boté rose sensuelle : évocation parfum
« embaumant » « arbres d’odeurs »
-mort arrive subitement v7/8 alors que ct un poème au commencement
« jeunesse » « aube » = correcteur d’opposition « mais » qui marque la rupture, le pp
« battue » montre l’agressivité que la fleur subit
- mort lente : « languissante » « feuille à feuille » + rythme avc un alexandrin v8, on pouvait
quand même trouver des indices de la mort « ses pleurs » « embaumant » « se repose »
II)
-analogie entre M et la rose soulignée par « ainsi » + similarité v2 et 9 = tt les 2 sont jeunes
et belles, boté reconnue par des éléments v3 et 10
- Mort de Marie arrive brutalement : "La Parque t'as tuée". Plus de sonorités en "p" et "t".
Tps de Marie semble plus cours que la rose par le nb de vers (6 rose / 2 Marie), mais
l'euphémisme "tu reposes" introduit un certain épuisement
-2nd tercet -> poète = douleur "mes larmes et mes pleurs" -> 2 synonyme = insistance.
Peine poète -> tutoiement : "reçois, "ton corps". 1ere pers sing vers 12 = implication perso
ds le deuil.
-La fin = cycle/renaissance. vers 14 "réponds" au premier -> même mot placé à la rime.
Confirmé par "vif et mort" Vers 13 -> hommage passe par offrande énigmatique ~= rite
antique. Véritable offrande = poème lui-même - > dépasser la mort et donner une éternité
aux choses
Conclusion :
Ronsard rend hommage à la jeune, belle, défunte Marie -> métaphore de la rose (=vie et
mort, apparaît souvent ds les poèmes de Ronsard). Thématique du deuil aussi présente
dans Les Contemplations de V. Hugo, et particulièrement dans la livre IV "Pauca Meae"
consacré à Léopoldine.