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Les rôles sont les mêmes que dans l’organisation vue précédemment.
Seulement ici, la compétition se fait entre les capsules. Chaque
capsule s’efforce de conquérir de nouveaux clients, applique
différentes techniques de vente pour conclure la vente puis se consacre
au maintien de la satisfaction client.
Avec les capsules, vous obtenez une structure plus modulaire et plus
souple qu’avec le modèle traditionnel. Le succès est mesuré par
capsule, où chaque membre de la force de vente a une vision plus
large et holistique de l’entreprise.
Avantages de l’organisation en capsule de la force de vente
Comme les capsules fonctionnent en groupes soudés, les membres
sont non seulement impliqués dans l’étape du processus représentée
par leur spécialité (prospection, qualification, signature, customer
success) mais aussi dans le parcours complet du client.
On assiste souvent à plus d’empathie et une meilleure compréhension
entre les membres de chaque capsule. Ainsi, il y a moins de frictions
et plus de communication.
Les capsules sont souples et agiles.
Inconvénients de l’organisation en capsule de la force de vente :
Il existe moins de possibilités pour les vendeurs de se mesurer et
d’être compétitifs.
Il y a moins de spécialisation dans chaque rôle car chaque membre de
la capsule doit être capable de tout faire.
La structure en capsules de la force de vente est une version plus
affinée de la chaîne de production. Elle est idéale pour les start-ups qui
cherchent à optimiser leurs ressources commerciales pour attaquer de
nouveaux marchés ou de nouveaux secteurs d’activité.
Lorsque vous organisez votre équipe de vente, vous devez atteindre
deux objectifs fondamentaux :
Maximiser les résultats.
Créer la meilleure culture pour votre organisation.
Regardez toujours vos concurrents : comment structurent-ils
leurs équipes de vente ? Il n’est pas nécessaire de les imiter, mais
s’ils le font d’une certaine manière, il peut être intéressant de se
demander pourquoi.
En bref, pour structurer correctement votre équipe de vente en
engageant ou pas un directeur commercial, il vous suffit de savoir
quelle organisation donnerait les meilleurs résultats. Pour cela,
n’oubliez pas de vous poser les questions suivantes :
« Quel genre d’équipe sommes-nous ? Quel genre de culture
essayons-nous de créer ?
L’équipe que vous créez et la manière dont vous le faites, vous
donneront les indices nécessaires pour savoir comment votre
entreprise se porte et dans quelle direction elle va. Et si vous voulez
savoir comment vendre à vos clients, appliquez ces
recommandations et essayez de voir quels types de ventes seraient les
plus efficaces dans votre contexte. C’est sur cette base que vous
créerez une croissance durable.
Une répartition territoriale de sa force de vente
Une fois votre équipe de vente organisée et structurée, il vous reste
encore à répartir le marché visé entre chaque équipe / commercial.
Jongler entre les souhaits de ses commerciaux et les performances
globales à atteindre n’est pas une mince affaire dans le quotidien des
directeurs commerciaux. Heureusement, ils peuvent compter sur
quelques principes managériaux de base et sur leur CRM. Le monde
de la vente est fait de frontières – géographiques ou sectorielles – qui
définissent le territoire d’un commercial et la taille de son portefeuille
clients. Mais comme la plupart des frontières, elles sont faites pour
évoluer… au grand dam des directeurs commerciaux.
1) Bien définir les territoires commerciaux en amont…
Organiser des territoires commerciaux n’est pas toujours chose facile.
Il faut trouver le juste équilibre entre les désirs et performances
individuelles de ses commerciaux et le chiffre d’affaires potentiel de
chaque zone. Lorsqu’il est arrivé en Lot-et-Garonne pour prendre la
direction départementale de l’agence O2pub, Jean-Charles Bonnaire a
dû prendre en compte ces éléments. Des managers avaient joué le rôle
de pionniers avant lui, mais il fallait mettre la carte à jour.
«Je me suis basé sur la répartition historique, puis je l’ai remaniée
pour que chaque territoire géographique ait un poids financier
équivalent.» Il a ainsi défini trois secteurs couverts par ses trois
commerciaux. « Et j’ai fait en sorte que mes vendeurs vivent bien la
nouvelle répartition des portefeuilles clients en attribuant à chacun la
zone qui englobe leur domicile familial. » Jean Charles Bonnaires,
directeur départemental O2pub
Le directeur a ensuite fixé avec son équipe les objectifs commerciaux
annuels à atteindre, sur chaque territoire. Des objectifs en prenant en
compte les secteurs d’activités ou les entreprises ciblées. Autant de
données que l’on peut facilement recouper dans un CRM pour savoir
qui démarcher dans quelle zone. L’entreprise attend même d’un bon
CRM qu’il aille plus loin en « présentant la projection d’une carte
avec les espaces géographiques où se concentrent le business sur
chaque territoire et les zones délaissées qu’il faudrait plus démarcher.
»
2) … pour s’adapter à leur évolution
Une fois les zones et les objectifs définis, le principal défi d’un
directeur commercial consiste à adapter son plan aux changements.
Ceux-ci peuvent être dus à de nouveaux projets qui viennent
bouleverser l’équilibre économique des territoires. Une nouvelle zone
commerciale peut, par exemple, voir le jour avec de nombreuses
ouvertures d’enseignes. Cela aura pour conséquence d’augmenter le
portefeuille clients du commercial en charge de cette zone et il faudra
alors décider si l’on garde la même organisation ou si on répartit
différemment les portefeuilles.
Ce choix managérial demande un certain sens de la diplomatie pour
que les autres éléments de l’équipe ne se sentent pas lésés. Il faut alors
passer par une phase de dialogue en amont, voire de rééquilibrage des
portefeuilles clients.
Enfin, le dernier facteur de changements est humain. Ce sont les
départs, mutations et autres arrêts maladie qui entraînent l’arrivée d’un
nouveau commercial dans l’équipe de vente. Ce dernier doit alors
rapidement s’approprier son territoire et son portefeuille clients. «
Cette démarche est facilitée par la présence d’un CRM bien renseigné
qui permet de concentrer toutes les informations disponibles sur les
clients. Mais cela ne fait pas tout ». Le manager endosse alors le rôle
de sherpa chargé de faire découvrir au nouvel arrivant une terre pleine
de promesses de signatures.