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Existence de la personne
Personnalité Juridique :
Ø Aptitude à être titulaire actif ou passif de droits.
Condition de l’acquisition de la Personnalité Juridique :
Ø Vivant : le nouveau-né respire seul en dehors de sa mère.
Ø Viable : aptitude physiologique à vivre, suppose d’avoir tous les organes nécessaires et suffisamment constitués
pour nous permettre de vivre.
Ø Critère de l’OMS pour la viabilité : gestation > 22 semaines ; ou/et + 500 grammes
Ø Si ces deux critères sont remplis => Acquisition de la Personnalité Juridique
• Ce sont des choses, des choses particulières, digne du plus grand respect.
Infans Conceptus
• Acquisition conditionnelle de la PJ
• L’enfant simplement conçu est considéré comme né des lors qu’il y va de son intérêt. A conditions que par la
suite il naisse V&V. S’il ne né pas V&V alors il n’y a pas d’infans conceptus.
• On fait rétroagir une PJ. Cela permet de faire hérité une personne qui n’est pas encore née. Pour pouvoir hérité
il faut être vivant.
• Mort Cérébral ; Absence totale de conscience, de reflexe, de motricité, tronc cérébrale etc… Aucune crémation ni
inhumation avant 24h
• Disparition de la PJ, informé l’état civil du décès, aucun délai mais doit se faire dès que possible, les actes de
décès ne font pas apparaitre la cause de la mort
Le cadavre est une chose, donc plus de droit ni de patrimoine, mais digne de protection juridique, PACS et
mariage dissous, extinction de l’action publique (pénal) il meurt innocent, ouverture de la succession, actions
judiciaires sont également transmise aux héritiers sauf si intimement lié au défunt. Les héritiers ne peuvent pas
demander une indemnisation pour un préjudice subi par le mort. Certaines volontés du défunt peuvent conduire
des conséquences juridiques même après sa mort ; un testament par exemple, tuteur pour les enfants mineurs,
qui sera bénéficiaire de son assurance vie. Décider de son mode de sépulture, la volonté juridique ne peut pas
être nié.
• Protection juridique du corps sans vie, incrimination pénale pour atteinte à l’intégrité du cadavre. ≠ du régime
de protection du fœtus.
Ø Sort de la dépouille ; les vœux du mourant (mineur ou majeur en état peut régler les conditions
de ses funérailles) doivent être respecter pour sa sépulture.
Devoir de sépulture : chaque commune doit délivrer un terrain sans corps adapté à la
destination du cadavre a défaut de quoi elle engage sa responsabilité. Devoir de l’État qui
s’impose peu importe les ressources financières du mort.
Les modes de sépultures autorisées :
o Inhumation, entre 24h et 6 jours après le décès. Le préfet de département peut accorder
des dérogations pour ce délai, en terrain concédé, la concession funéraire peut être
individuelle, collective ou familiale, concession temporaire, trentenaire, quinquénaire
ou perpétuelle. Elle peut aussi avoir lieu en terrain commun, gratuit et individuel, elle
peut avoir lieu ou la personne est décédé, ou il est habité ou dans se caveau de famille,
ou n’importe où ailleurs si le maire l’autorise.
o Crémation, l’urne ne peut pas être conserver chez soi. Peut-être conserver dans le
crématorium pendant 1 ans. Peut-être conserver dans un caveau, sceller sur une pierre
tombale, disperser dans l’enceinte d’un lieu funéraire ou en pleine nature.
o La cryogénisation est interdite en France.
• Protection du cadavre : Rien avant 2008, Cd’A Bordeaux ‘’ copropriété familiale et sacré’’, titulaire de droit
subjectif droit à la dignité. Cette dignité ne cesse pas.
• Atteintes tolérées à l’intégrité du cadavre ; prélèvement sur le cadavre, volonté présumée, il faut manifester sa
contre volonté, ce sont les proches qui décide en cas de non manifestation.
Autopsie, décision judiciaire en dehors de la volonté du défunt. Mort sanitairement suspecte, motivation d’ordre
de la santé publique, mort suspecte, aucun test génétique sur le cadavre pour faire apparaitre ou disparaître
un lien de filiation.
Incertitude de la mort :
• Absence
• Disparition
On ne sait pas si la personne est morte.
Absence :
• L’absents est celui qui a cessé de paraitre à son domicile sans laissé de nouvelles.
• Le mineur ne peut pas disparaitre
• 2 étape dans l’absence :
La présomption d’absence, il est présumé vivant (10 ans ou 20 ans)
Déclaration d’absence ; il est présumé mort
Présomption d’absence :
• Déclaration d’absence : déclaration judiciaire.
• Juge des tutelles qui prend la décision, à la demande des partis intéressés ou le ministère public.
• Nomination d’une ou plusieurs personnes : les administrateurs, nommés par le Juge des tutelles.
• Peut conclure les actes d’administration de gestion courant. Autorisation nécessaire pour les actes de dispositions
(actes grave qui modifient le patrimoine de l’absent de façon irréversible) Ceci est subsidiaire.
• La représentation peut être écarter si l’absent a désigné un mandataire, si on l’a désigné avant l’absence alors
tout le reste s’écarte.
• En cas de mariage c’est le régime du droit matrimonial qui rentre en jeux. Permission de passé outre l’accord du
conjoint, représentation de l’absent par son conjoint.
• Au bout de 10 ans, à partir du constat de la présomption d’absence, ou au bout de 20 ans si aucun juge n’a été
saisie, s’il est impossible de prouver qu’il est mort alors on fait une déclaration d’absence.
La Déclaration d’absence :
• Présomption de vie a la Présomption de mort, compétence du Tribunal de Grande Instance
• S’il y a eu une présomption d’absence alors le délai est de 10 ans avant la déclaration sinon 20 ans.
• Délai entre la requête de déclaration d’absence et le jugement déclaratif d’absence. Possibilité de présenter la
requête de déclaration d’absence un an avant l’expiration du délai de 10 ou 20 ans.
• Délai d’un an sert à ce que l’on s’assure que l’absent et bien absent, il y a une publication d’une requête de
déclaration dans 2 journaux différents du pays où il est domicilié.
La réapparition de l’absent :
Après le jugement déclaratif d’absence.
• Le jugement ne s’annule pas de lui-même, il faut demander l’annulation du jugement, l’absent recouvre ses
biens dans l’état d’où ils se trouvent.
• Les héritiers gardent les fruits perçus de bonne foi, en revanche la loi considère que la partie intéressée qui à
provoquer par fraude une déclaration d’absence sera de mauvaise foi, et devra restituer à l’absent absolument
tout.
La Disparition :
• Le disparu est une personne qui la dernière fois qui a été vue a été confronté à un danger de mort et n’est pas
réapparu et son cadavre n’a pas été retrouver, mais les circonstances sont tels qu’il est déclaré mort.
• Procédure de la disparition : C’est la compétence du TGI, après une éventuelle enquête va pouvoir rendre un
jugement déclaratif de décès sachant que l’on peut avoir une requête collective pour le même évènement.
• Le jugement de disparation tient d’acte de décès et a exactement les mêmes conséquence qu’un acte de décès. S’il
réapparait c’est la même procédure que pour l’absent.
• Unique et Individuel
Le Nom de famille :
• Le nom de famille est celui que l’on nous a attribuer
Dévolution du nom :
• Il existe plusieurs modes de dévolution du nom, il peut être transmis par l’effet de filiation, ou il peut être
attribuer par l’autorité administrative ou judiciaire.
Par filiation :
• Abandon du principe d’unicité du nom au nom de de la liberté et de l’égalité.
• Possibilité d’avoir un double nom. Les parents ont le choix pour le nom de famille ;
Déclaration conjointe d’accord. Ils peuvent choisir le nom du père, de la mère, ou les deux selon l’ordre qu’ils
veulent, mais le choix vaut pour tous les enfants ensuite, ils doivent avoir le même nom, si les parents portent un
double nom, on ne peut transmettre qu’un seul nom, le choix est irrévocable et le choix s’impose à tous les
enfants communs, c’est le principe d’unité du nom de la fratrie.
Déclaration de désaccord. Cette déclaration l’officier va attribuer le nom des 2 parents a l’enfant en suivant
l’ordre alphabétique.
En l’absence de déclaration ; il y a 2 hypothèses, sois un parent établis sa filiation avant l’autre, dans ce cas on
attribue le nom de celui qui l’établis, en revanche si les 2 parents établissent simultanément, alors il prend le
nom du père.
• Rompt totalement les liens de filiation avec la famille d’origine. Le jugement d’adoption confère à l’adopté le
nom de l’adoptant, l’enfant perd son nom d’origine.
• Pour un couple marié : Les adoptants vont pouvoir faire une déclaration de choix de nom conjointe. Elle va
permettre de choisir le nom de la même façon que pour un enfant biologique. Le nom de l’un deux, une partie
du nom de l’un deux, ou leurs noms accolés.
Le nom qui est choisi par les adoptant sera dévolus à tous les enfants qui vont naitre ou adopté par ce
couple. Déclaration ne peut être faite qu’une seule fois et jointe à la requête du fond d’adoption
• Liens subsistent avec la famille d’origine, donc nouveaux liens sont créés.
• Par exception et à la demande de l’adoptant, le nom de l’adoptant peut être substitué à celui de l’adopté, et pour
cela il faudra l’accord de l’adopté s’il a plus de 13 ans.
• Si l’adoption simple est le fait de 2 époux alors, le nom d’un seul des adoptants et en cas de désaccords on ajoute
le 1er dans l’ordre alphabétique.
• Le ou les adoptants peuvent demander la substitution, la demande peut être rejeté, l’adoptée de + de 13 ans doit
donner son accord, nom composé divisible.
L’amnésique :
• Dans ce cas-là, il faut demander au TGI, trouver une date de naissance, et lui donner les noms et prénoms qu’il
s’est lui-même attribué. On va désigner un mandataire pour trouver qui est cette personne.
• L’usage prolonger d’un nom ou d’un pseudo lorsque l’on a eu une possession constante et que c’est sous ce nom
que l’on est connu.
• Changement de nom est autorisé par décret publié au JORF, la publication de ce décret ouvre un délai de 2 mois
durant lequel l’intéresser peut saisir le Conseil d’État, en démontrant qu’il y a un risque de confusion qui serait
préjudiciable.
• Le Conseil d’État a considéré qu’en absence de tout risque de confusion, la rareté du nom et son caractère illustre
ne suffisent pas à faire opposition.
• Le Changement de nom est mentionné dans les actes d’état civil, et s’étant de plein droit aux enfants du
bénéficiaire à condition qu’ils aient moins de 13 ans au-delà leur consentement est requis.
Le changement du nom dû à l’acquisition de la nationalité française,
• Toute personne ayant acquis la nationalité française, peut demander à franciser son nom pour faciliter son
intégration.
• Décret du ministre de l’intérieur publié au JORF. S’étant aux descendants. Bénéfice s’étend de pleins droits aux
enfants mineurs.
Le relèvement du nom :
• Lorsque le dernier représentant male meurt au combat. Sans postérité les successibles peuvent demander à
remplacer leur nom de famille par le leur.
• Lorsqu’un nom de famille s’éteint : les descendants et les collatéraux au 4e degré peuvent demander à ce que ce
nom leur soit attribuer à la place du leur. Cela se fait en décret pris en Conseil D’État.
Le nom d’usage :
• En vertu de la coutume la femme mariée avait le droit d’utiliser le nom de son mari. Elle conserve son nom de
famille, en l’adjoignant ou en le substituant
• En principe en cas de divorce le nom d’usage disparais, par exception il est possible de le garder dans 2 cas : par
accord des époux, sinon on peut y être autorisé par le Juge à condition qu’il y est un intérêt particulier pour sois
ou ses enfants, profession, entreprise, sois pendant un certain temps ou pour l’exercice de profession, le
remariage met fin au droit d’usage, cette autorisation peut être révoquer, par l’époux ou par le juge.
• Le droit persiste en cas de séparation de corps, et de décès du conjoint. On ne peut pas prendre le nom de son
concubin et du pacsé.
• Art 43 de la loi du 23 déc. 1985, toute personnes majeures peut ajouter à son nom à titre d’usage le nom de celui
de ces parents qu’il ne lui ont pas donner.
Le choix du prénom :
• 1 seul suffit. Tous les prénoms inscrit sur l’acte d’état civil peuvent être choisie comme prénom usuel.
• L’officier d’état civil doit porter immédiatement sur l’acte de naissance de l’enfant les prénoms décider par les
parents.
• Contrôle par l’officier d’état civil s’il estime que le nom est contraire à l’intérêt de l’enfant, alors il doit en aviser
le procureur de la République, lui il va à son tour saisir le juge aux affaires familial, il apprécie librement si le
nom est contraire à l’intérêt de l’enfant et peut ordonner la suppression,
Changement de prénom :
• Immutabilité de principe du prénom
• Le prénom ne peut pas être modifié par voie administrative, uniquement par voie judiciaire
• Régulariser un état de fait par l’usage prolongé. Motif religieux, le changement de sexe, les prénoms ridicules, la
volonté de franciser son prénom,
Le Pseudonyme :
• Faux nom
• Librement choisie par une personne, pour une activité. (Artistique, religieuse, militaire etc…)
• A pour but de cacher la véritable identité. Il ne figure pas à l’état civil mais peut apparaitre sur sa carte
d’identité ou sur son passeport si sa notoriété est confirmée par un usage constant et ininterrompu et dénué de
tout équivoque. Il doit fournir un acte de notoriété délivré par un juge, un notaire, un avocat ou un syndicat.
• En principe ces titres n’appartiennent qu’à une personne à la fois et ça se transmet de mâle en mâle par ordre de
primogéniture.
• Ne peuvent pas s’acquérir par un usage prolongé, protégé contre une usurpation ou une utilisation abusive, c’est
la compétence du TGI.
• En revanche les actions qui tendent a vérifié ou confirmé un titre relève de la compétence d’un TA spécial.
La défense du nom contre les usurpations :
• Il y a usurpation quand une personne porte indument le nom de famille d’autrui, le + souvent afin de profiter
de prestige. Puisque le changement est volontaire et frauduleux il n’y a pas de possibilité de prescription
acquisitive.
• Les personnes victimes d’usurpation peuvent introduire une action en justice contre l’usurpateur, c’est une action
de contestation du nom qui sert à faire cesser le port du nom
• Si l’action aboutit on va interdire à l’usurpateur de porter ce nom. La personne qui agit peut demander
dommage et intérêt de son préjudice. Attention ! Pour faire l’action il faut prouver un préjudice.
Usage commercial :
• En droit commercial le nom est un signe distinctif du fonds de commerce et sert à rallier la clientèle, l’utilisation
commercial du nom d’autrui est interdite quand elle peut porter à confusion, il est donc interdit d’utiliser son
propre nom dans un commerce quand par exemple un homonyme c’est déjà fait connaitre.
• L’utilisation du nom d’autrui pour son commerce est possible à condition que la personne qui porte vraiment
son nom l’autorise, si elle ne l’autorise pas, il y a utilisation abusive s’il peut porter à confusion.
• S’il y a une confusion elle ne doit pas porter un préjudice lorsque le personnage est ridicule, malhonnête etc…
• Il faut prouver la faute qui est l’intention de nuire ou l’imprudence qui consiste à ne pas vérifier s’il existe une
personne, il faut que cela soit dommageable, le lien de causalité, le préjudice doit être causé par la faute.
Le sexe biologique ou de naissance :
• Dans de très rare cas ou l’identification du sexe n’est pas possible.
• L’instruction général relative à l’État civil, interdit la mention ‘’sexe indéterminé a la naissance’’ les médecins
doivent se prononcer, s’ils se trompent l’acte de naissance est modifiable ultérieurement, si c’est vraiment
impossible les officiers d’état civil peuvent avec l’accord du procureur ne pas établir la mention du sexe de
l’enfant, et la mention devra être élaborée plus tard par décision de justice.
• Mariage antérieur a son opération, ou enfant avant l’opération : , il est impossible de changer les informations
qui sont contenues dans l’acte de mariage et/ou l’acte naissance des enfants car ce sont des actes qui concernent
d’autres personnes.
• La modification du sexe sur l’état civil n’est possible que par rapport aux actes qui concernent uniquement la
personne transsexuelle (c’est-à-dire son acte de naissance).
Le domicile
• Élément important d’indentification de la personne.
• Indique ou la personne est censé être. Et ou l’autorité publique peut nous trouver.
• Notion juridique
• ≠ de la résidence
L’intérêt de la détermination du domicile :
• Compétence juridictionnelle. Au plan interne l’application des règles de compétence d’une juridiction est relative
au domicile.
• Quand on a un litige dans une situation où on a un élément qui rattache la situation à un autre ordre juridique,
à un autre pays. Le domicile est un élément très utilisé et qui permet dans certains domaines de déterminer le
juge compétent et la loi qui sera établie.
Le domicile volontaire :
• Fait matérielle : c’est le lieu du principal établissement et donc il va falloir voir ce qu’on entend par lieu
d’établissement et lieu volontaire c’est le fait du choix de la personne
• Fait volontaire : c’est une donnée objective c'est-à-dire qu’il s’agit simplement du lieu matériel où la personne a
été établie, ou l’on peut localiser et même la rattacher au droit qu’elle possède par l’attachement de ce lieu.
• Principe de nécessité. Elle doit être nécessaire à la protection des intérêts légitimes de l’entreprise c'est-à-dire que
l’entreprise peut exiger que son salarié fixe son domicile à tel endroit ou à tel périmètre pour garantir la bonne
marche de l’entreprise. C’est l’employé qui doit assurer les astreintes ou de garde par exemple.
• Le principe de proportionnalité : Lui il veut que l’obligation doive être liée à la fonction qu’on occupe, le lieu où
le périmètre désigné doit effectivement correspondre à un intérêt pour l’entreprise.
Le domicile légal :
• La loi impose elle-même le lieu de domicile de la personne.
• Unique ; Ce principe veut dire qu’une personne ne peut avoir en principe qu’un seul domicile. L’article 102
dispose que le domicile peut être multiple mais un seul principal. Le domicile manifeste et le reste sont des
habitations. Exception pour le domicile fiscale etc…
• Inviolable, Le domicile est inviolable et donc il est interdit de rentrer dans le domicile d’autrui. C’est considéré
non pas comme une atteinte à la propriété mais à la vie privée et cela nous protège même contre le propriétaire
du domicile qu’on loue.
Droits de la personnalité :
• Deux grandes catégories attachées aux individus :
Les Droits de l'Homme et Libertés Fondamentales : Ensemble de prérogatives minimums inhérentes à la
personne et auxquelles le législateur ne peut porter atteinte
Les Droits de la personnalité : Se révèlent à l'occasion d'évènements que les intéressés vont ressentir comme une
atteinte à leur être propre.
• Ces droits protègent les personnes dans leur intégrité physique et morale.
Ils sont :
• Extrapatrimoniaux : Ils ne peuvent pas être monnayés, mais en cas de violation, ils peuvent donner lieu à une
réparation financière.
Intégrité morale : Droit au respect de la vie privée, droit à l'image, droit à l'honneur.
Droit à l’honneur :
• Le droit à l'honneur est le droit de chacun à protéger son honneur
Diffamation :
Allégation ou [l’] imputation d'un fait qui porte atteinte à l'honneur ou à la considération de la personne ou du corps
auquel le fait est imputé
• La diffamation suppose une intention de nuire. Il n'y aura pas diffamation s’il y a débat d'idée ou de jugement
de valeur.
• Si la diffamation impute des faits vrais, elle ne peut faire l'objet d'une condamnation (sauf s’il y a atteinte à la
vie privée)
Injure :
• L'injure est un outrage qui ne renferme une imputation d'aucun fait.
• La prescription d'injure ou diffamation est de trois mois, allongée d'un an si les propos sont racistes/
xénophobes.
• Le juge apprécie : s’il y a une atteinte à la vie privée ou s’il y a atteinte a l’intimité de la vie privée
• La vie privée est à géométrie variable, selon qu'il s'agit de personnes lambda ou de personnes connues. Mais
tout le monde a ce droit.
• La Cour de Cassation a défini que le but d'information doit être proportionné au regard de la lésion de l'intérêt
personnel.
• Les revenu, la fortune, le patrimoine : pour les juges du fond oui, pour la Cour de Cassation non.
• La vie privée de l'employée est protégée sur son lieu de travail par rapport aux interactions qu'il effectue en son
sein (ex : messagerie...)
• Les faits anodins de la vie privée ne constituent pas une atteinte à la vie privée.
• Pour l'atteinte à l'intimité de la vie privée, l'alinéa 2 de l'art 9 du CC prévoit des sanctions plus sévères :
Suppression de passages de films ou livres
Demande d'un encart relatif aux sanctions dans le support de presse révélant les éléments portant atteinte à
l'intimité de la vie privée.
Droit à l’image :
• Chacun a droit à ce que son image ne soit ni capté, reproduite, ni publiée sans son autorisation.
• Donc une atteinte à l'image peut se faire sans atteinte à la vie privée.
• Le Droit à l'image, malgré sa nature du Droit de la personnalité, est un Droit patrimonial. (Pour éviter
l'utilisation d'une image à titre gratuit)
• Mais même dans un lieu public, l'autorisation est nécessaire lorsque la photo cadre uniquement la personne ou
un groupe de personne.
• Participation à la vie publique ; il est possible de capter et diffuser l'image d'une vie publique pourvue qu'elle soit
liée à la fonction.
• On ne peut pas capter et diffuser une photo pour faire du profit sans autorisation préalable de l'intéressé.
• Lorsque la publication de l'image est justifiée par l'actualité, la proximité dans le temps sera un élément
déterminant.
• Lorsque l'image illustre une information d'intérêt général sans porter atteinte à la personne, c'est légitime.
• Les caricatures : → Sont tolérées si cela prête à rire et si cela ne nuit pas.
• MAIS on peut aussi sanctionner le Droit à l'image sur l'art 1240 → Il faut alors rapporter la preuve d'une faute
et d'un préjudice avec lien de causalité.
• Ce droit est intransmissible, mais comme le respect de la dignité de l'être humain ne cesse pas avec le décès, on
ne peut pas publier des images qui seraient dégradantes.
Capacité juridique :
• Être capable d'exercer ses droits
• Le Droit pour les protéger leur ôtes leurs capacité juridique, d’exercice seulement ;
• L'incapacité de jouissance ne peut être générale, car on ne peut priver une personnalité de ses Droits.
• Il arrive qu'une personne majeure soit frappée d'incapacité. Lorsqu'une personne a des facultés insuffisantes ou
diminuées par accident/ maladie/ vieillesse.
Principe de nécessité → L'altération des facultés doit être médicalement constaté
Principe de subsidiarité : Cette interaction n'intervient que s’il n'y a pas d'autres solutions moins
contraignantes pour l'intéressé.
Principe de proportionnalité : L'importance de la protection dépend de l'étendue de l'altération des facultés.
• Certaines mesures temporaires sont mises en place dans des incapacités passagères
• Cette loi accorde une protection nouvelle, sans rendre la personne incapable, par le mandat de protection futur
ainsi que l'habilitation familiale.
• Le législateur permet parfois d'annuler les actes passés par un majeur sous l'emprise d'un trouble mental.
Conditions de nullité :
• L'État mental de l'auteur de l'acte
• Il peut être prouvé par tout moyen. C'est la personne qui demande la nullité du trouble qui doit prouver son
existence.
• Il est difficile de prouver le trouble au moment de l'Acte. La Jurisprudence considère qu'en cas de trouble mental
durable, il sera considéré comme permanent. (Présomption de trouble)
• De son vivant, seul l'auteur peut agir. Tous les actes accomplis sous un trouble mental sont susceptibles d'être
attaqués.
• Après la mort : Réduit les possibilités d'action en nullité. Il serait trop simple pour des héritiers d'attaquer un
acte qui leur est défavorable en prétendant que le défunt n'avait plus toutes ses facultés.
• L’action est possible, mais la preuve doit être intrinsèque à l'acte. C’est à dire que l'acte en lui-même révèle
l'existence d'un trouble mental.
Principe de la preuve intrinsèque : deux exceptions :
1. Lorsque l'auteur de l'acte avait été placé avant son décès sous sauvegarde de justice ou qu'on avait
demandé curatelle ou tutelle.
2. En matière d'actes à titre gratuit, l'acte peut toujours être attaqué après le décès de l'auteur et la preuve
du trouble est libre.
Modalité d’annulation :
• Le caractère de la nullité est relatif : cela a trois conséquences :
• Du vivant de l'auteur, seul ce dernier peut l'exercer. (Soit il recouvre ses esprits et le fais, soit il est placé sous
tutelle/curatelle et c'est son représentant qui l’exerce)
• C’est l’article 425 qui donne les conditions d’ouverture d’une mesure de protection
• Le MPF peut porter sur la protection des biens ou/et de la personne
• Ce mandat sert pour les enfants majeurs, lorsqu’il est à la charge effective et permanente de ces parents.
• On peut le faire pendant la minorité de l’enfant mais il ne rentrera en vigueur qu’a ses 18 ans.
Le Mandant :
• Toutes personnes majeures/mineures émancipées ne faisant pas objet de mesure de tutelle peut être mandante.
• Les parents ensembles ou le dernier vivant exerçant l'autorité parentale sur leur enfant mineur peuvent être
mandants
Forme du mandat
• Sous seing privé
• Notarié
Le mandat sous seing privé :
• 2 formes
• Quelque chose d’écrit librement, daté et signée de la main du mandant et contresigné par un avocat.
• Le mandataire doit signer le mandat également, et il peut y renoncer avant qu’il ne prenne effet. En notifiant sa
renonciation au mandant.
• Peut-être modifier ou révoquer tant qu’il n’a pas été mis à exécution.
• Les pouvoirs sont limités sur le patrimoine du mandant aux actes de gestions courantes (conservatoire +
administrations)
Le mandat notarié :
• Établis par un acte authentique
• Reçu par un notaire choisit par la mandant et est accepté par acte authentique par le mandataire.
• Le mandat de protection futur, quand il est notarié, inclus TOUS les actes patrimoniaux. (Sauf donation)
Le Mandataire :
• N’importe quel personne jouissant de la capacité civique et remplissant les conditions pour être tuteur.
• Possibilité de désigner une personne morale. Mais uniquement sur la liste des Mandataires judiciaire à la
protection des majeurs. (MJPM)
• Les actes passés par le mandant après ouverture du mandat peuvent être rescindé pour lésion ou réduit pour
excès.
• La rescision pour lésion signifie que l’acte passé a été totalement déséquilibré pour le mandant donc dans ce cas,
le mandataire a le choix entre augmenter sa prestation ou renoncer à l’acte.
• La réduction pour excès ; recourt en justice pour un acte excessif => diminue l’engagement du mandant.
• Sur la personne : le mandat doit préciser quelles décisions le mandataire peut prendre.
• Sur les biens : Dépend de ce que prévoit le mandat. Il peut porter sur tout ou une partie des biens seulement.
• Il faut distinguer la forme du mandat (sous seing → seulement gestion et administration courant, notarié →
Tous les domaines sauf donation)
• À l'ouverture du mandat, le mandataire doit établir un inventaire des biens du mandant. Il doit actualiser
l'inventaire au fur et à mesure du mandat. → Le but est de toujours connaître l'exactitude du patrimoine du
mandant.
• Le mandataire doit rendre des comptes annuels et le mandat doit préciser qui les contrôle.
• Si le mandat est notarié, c'est le notaire qui contrôle les comptes du mandataire.
• À l'expiration du mandat et dans les 5 ans qui suivent, le mandataire doit tenir à la disposition de qui va
poursuivre la gestion l'inventaire des biens, les actualisations et les comptes.
La Fin du Mandat :
• Si le mandant retrouve ses esprits
• À l'expiration du mandat
• Si le mandant meurt
• Si le juge estime que le mandat de protection futur n'est plus suffisant. → ouverture d'un régime de tutelle et de
curatelle et révocation du mandat.
L’Habilitation familiale :
• Système Hybride
• On peut la délivrer que pour certains actes déterminés. Elle n'enlève pas la capacité juridique.
• C'est une mesure à mi-chemin entre les mesures incapacitantes et les mesures qui n'affectent pas la capacité.
• Mesure encadrée
• Elle n'est prononcée qu'en cas de nécessité, par l'application des règles de Droits communs de la représentation.
• Cette habilitation ne joue que s’il n'y a pas de mandat de protection future.
Ouverture de l’HF :
• Le juge des tutelles peut habiliter une ou plusieurs personnes parmi ses proches à le représenter, quand la
personne présente une altération des facultés.
• L'habilitation familiale peut durer 10 ans. Le renouvellement peut être demandé pour la même durée.
• Il faut l'avis d'un médecin agréé qui atteste que l'altération n'est pas susceptible de connaitre des améliorations.
Les Effets :
• C'est une mesure de représentation. La personne aux facultés atteintes conserve l'exercice de tous les droits
qu'on a pas confié aux habilités.
• Le jugement d'habilitation familiale fait l'objet d'une publication. Les actes accomplis par l'intéressé moins de 2
ans avant la publicité du jugement sont soumis à la période suspecte.
• Il suffit d'une décision du juge des tutelles ou du procureur de la République sur avis du médecin.
• Si le psychiatre valide, la personne sera placée sous sauvegarde de justice par le procureur.
• La plupart du temps, le juge des tutelles va placer la personne sous sauvegarde en attendant la mise en place de
la tutelle ou de la curatelle (processus long).
Effets de la sauvegarde :
• Il y a une protection rétroactive, la personne sous sauvegarde de justice conserve l'exercice de ses droits. Elle
n'est pas incapable.
Protection rétroactive :
• Les actes passés par une personne sous sauvegarde peuvent être :
• Si on ouvre une sauvegarde de justice, le mandat de protection futur continue à produire ses effets.
Protection légale :
• Pas de mandat de protection future, pas de mandataire judiciaire.
• Que toutes les personnes habilitées à demander l'ouverture d'un régime de protection peut faire des actes
conservatoires.
Protection judiciaire :
• Permet au juge de nommer un mandataire spécial qu'il va choisir parmi les proches du majeur.
• Il va donner à ce mandataire des pouvoirs, pouvoirs retirés au majeur sous sauvegarde de justice. Les pouvoirs
pas confiés continuent à être exercés par majeur sous sauvegarde.
Fin de la sauvegarde :
• Le délai expire
• En cas de décès
• Dans les deux cas, les facultés de la personne sont beaucoup plus atteintes.
• On va protéger les personnes beaucoup plus en leur ôtant leurs capacités d'exercice.
• Ces régimes ont des règles communes ; mais il y a une idée de gradation (curatelle < tutelle)
• Curatelle → assistance
• Tutelle → représentation
Ouverture de la Curatelle/Tutelle :
Principe de nécessité :
• Ouvrir le curatelle ou tutelle que si c'est nécessaire. (La demande d'ouverture d'une curatelle/tutelle doit être
accompagnée d'un certificat circonstancié rédigé par un médecin agréé.)
• Le certificat : doit décrire l'altération donner, des éléments d'informations, préciser les conséquences de
l'altération sur la nécessité d'assister ou de représenter, préciser si la personne doit être conditionnée
Principe de subsidiarité :
• La mesure n'est ordonnée par le juge que si les autres solutions matrimoniales ne suffisent pas. (On fait tutelle
que si la curatelle ne suffit pas)
Principe de Proportionnalité :
• La mesure doit être proportionnée et individualisée en fonction du degré d'altération des facultés.
Qui peut demander l’ouverture d’une tutelle ou d’une curatelle ?
• Les parents/ alliés, personnes (liens étroits et stable) peuvent demander une ouverture de tutelle, curatelle. (Le
majeur lui-même peut aussi demander l’ouverture du régime)
• Le procureur peut demander la saisie (se saisir d’office ou à la demande d’un tiers.)
• Cette désignation s’impose au juge que si elle est valable et la validité est conditionnée par 2 choses :
- Il faut que la personne désignée accepte la charge :
- Le juge doit approuver cette désignation : car le choix s’impose au juge sauf si cette désignation va à
l'encontre de l'intérêt de la personne protégée.
• Le juge peut désigner un subrogé : permet au juge d’instituer un système de contrôle interne (lors de tensions de
la famille).
• Mission de surveillance
• Rôle de suppléance : Si les intérêts de la personne et du protecteur sont en contradiction : le subrogé peut
remplacer le tuteur.
• Le subrogé est informé et consulté avant chaque acte grave : patrimoniaux ou acte relevant de la protection de la
personne.
• Si personne ne peut/ ne veut assurer la tutelle : → art 450 : le juge doit nommer un mandataire judiciaire à la
protection des majeurs ( MJPM, métier rémunéré )
• Mesure longue à mettre en place → possible d’anticiper cette mesure durant la dernière année de la minorité
• Si le majeur refuse de se soumettre à l’examen médical : cela ne paralyse pas la procédure :le juge peut quand
même tirer des conclusions du refus de la personne. ]
• Procédure longue car : Le juge peut faire des enquêtes sociales sur la personne
• Le juge peut :
• prendre des mesures urgentes : placer la personne sous sauvegarde de justice.
• Il peut dire qu’il n’y a pas lieu à protection
• Prononcer une mesure de protection avec toute variante possible
• Le jugement qui ouvre une tutelle est mentionné en marge de l’acte de naissance de l’intéressé
Durée :
• 5 ans renouvelable
• Mesure peut être renouvelée pour une durée plus longue (exceptionnel)
• Le juge peut mettre fin à la mesure à tout moment, la substituer ou la modifier. (Même si le délai n’est pas
écoulé et la personne peut le demander)
Exercice de la mission tutélaire ou co-tutélaire :
• Toute charge tutélaire peut être retirée pour fraude, inconduite à celui à qui elle a été confiée
Protection de la personne :
• L’accomplissement des actes dont la nature implique un consentement strictement personnel ne peut jamais
donner lieu à assistance ou représentation de la personne protégée.
• Sont réputés strictement personnels la déclaration de naissance d'un enfant, sa reconnaissance, les actes de
l'autorité parentale relatifs à la personne d'un enfant, la déclaration du choix ou du changement du nom d'un
enfant et le consentement donné à sa propre adoption ou à celle de son enfant.
• La personne prend seule les décisions que son état lui permet de prendre
• Art 464 : Les actes conclus moins de 2 ans peuvent être réduits pour excès uniquement en prouvant que le
cocontractant connaissant les inaptitudes du majeur. (Sanction facultative : réduction ou nullité) Il faut prouver
préjudice.
Après la mesure :
4 situations : (Art 465 -1)
1 - Acte interdit sous tutelle/curatelle → réduction
2 - La personne protégée à accomplie seul un acte qu’elle devait faire accompagner :
La nullité est obtenue s’il y à préjudice, (pouvoir d’appréciation du juge)
3 - La personne accomplit seule un acte pour lequel elle devait être représentée.
L’acte devient nul de plein droit (pas de préjudice à prouver)
4 - Le tuteur ou curateur dépasse son pouvoir → Acte nul.
Fin de la mesure de protection :
• Décès de l’incapable
• Besoin d’être assisté de manière continue dans les actes de la vie civile
Curatelle simple :
• Art 467 : Un majeur sous curatelle peut faire seul un acte d’administration et de conservations. (Mais pas de
disposition)
3 types d’actes :
• La personne est représentée dans tous les actes grave de la vie civile, sauf actes intimes (testament) et actes de
vies courantes → Art 476 (acheter ticket de métro...)
Pouvoirs du tuteur : Pouvoirs d'administrateur
Il doit :
• Faire l'inventaire des biens et l'actualiser, Établir des comptes annuels, Faire les actes conservatoires et actes
d’administration (la gestion du patrimoine)
• Pour faire acte de déposition, il doit avoir autorisation du juge/ Conseil de famille.
507-1 : il peut accepter la succession à concurrence de l’actif net.