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Droit Civil

Existence de la personne
Personnalité Juridique :
Ø Aptitude à être titulaire actif ou passif de droits.
Condition de l’acquisition de la Personnalité Juridique :
Ø Vivant : le nouveau-né respire seul en dehors de sa mère.
Ø Viable : aptitude physiologique à vivre, suppose d’avoir tous les organes nécessaires et suffisamment constitués
pour nous permettre de vivre.
Ø Critère de l’OMS pour la viabilité : gestation > 22 semaines ; ou/et + 500 grammes
Ø Si ces deux critères sont remplis => Acquisition de la Personnalité Juridique

Naissance d’un enfant V&V :


• Dans les 5 jours qui suivent l’accouchement, le Code Civil (Article 55 et 56) impose aux personnes cités de
déclarer la naissance auprès de l’officier de l’état civil du lieu où s’est produite la naissance. L’officier va établir
immédiatement un acte de naissance qui témoigne de l’acquisition de la personnalité juridique. Passé ce délai de
5 jours l’officier ne peut plus faire ce document, il faut alors demander un jugement au TGI pour obtenir cet
enregistrement. Cela est de plus en plus rare car il y a maintenant des bureaux dans les maternités.

Naissance d’un enfant vivant mais non viable :


• Lorsqu’un enfant née vivant mais pas viable, l’officier d’état civil peut établir un acte d’enfant sans vie ; ce n’est
pas un acte de naissance ni de décès, il est inscrit sur les registres des décès, cet acte est à part des autres, il
produit des conséquences juridique, l’enfant déclaré par cet acte n’acquière jamais de personnalité juridique, il
n’a donc jamais de nom, on peut lui donner un prénom uniquement. Il peut être inscrit sur le livret de famille, il
peut également avoir des funérailles ; un acte d’enfant sans vie n’intéresse pas l’État, cette naissance n’a pas
vraiment de réalité juridique, c’est une réalité sociale, cet ‘’enfant’’ n’a jamais été une personne juridique.
Distinction entre protection de la personne et protection de la vie
• Avant la naissance l’embryon et le fœtus font partie intégrante de la mère, un morceau de la mère, ce ne sont pas
des personnes, seul l’accouchement en fait des personnes juridiques s’ils naissent vivant et viable. C’est pour cela
que la cour de cass a refusé la condamnation pour des atteintes involontaires a un embryon ou un fœtus.

• Pas de statut pour les fœtus

• Ce sont des choses, des choses particulières, digne du plus grand respect.
Infans Conceptus
• Acquisition conditionnelle de la PJ

• L’enfant simplement conçu est considéré comme né des lors qu’il y va de son intérêt. A conditions que par la
suite il naisse V&V. S’il ne né pas V&V alors il n’y a pas d’infans conceptus.

• On fait rétroagir une PJ. Cela permet de faire hérité une personne qui n’est pas encore née. Pour pouvoir hérité
il faut être vivant.

• Article 311 : Présume la date de conception d’un enfant.


Disparition de la PJ :
• Au moment de la mort
La Mort :
3 Critères : Quand ? Les conséquences sur la PJ ? Statut juridique du corps

• Mort Cérébral ; Absence totale de conscience, de reflexe, de motricité, tronc cérébrale etc… Aucune crémation ni
inhumation avant 24h

• Disparition de la PJ, informé l’état civil du décès, aucun délai mais doit se faire dès que possible, les actes de
décès ne font pas apparaitre la cause de la mort
Le cadavre est une chose, donc plus de droit ni de patrimoine, mais digne de protection juridique, PACS et
mariage dissous, extinction de l’action publique (pénal) il meurt innocent, ouverture de la succession, actions
judiciaires sont également transmise aux héritiers sauf si intimement lié au défunt. Les héritiers ne peuvent pas
demander une indemnisation pour un préjudice subi par le mort. Certaines volontés du défunt peuvent conduire
des conséquences juridiques même après sa mort ; un testament par exemple, tuteur pour les enfants mineurs,
qui sera bénéficiaire de son assurance vie. Décider de son mode de sépulture, la volonté juridique ne peut pas
être nié.

• Protection juridique du corps sans vie, incrimination pénale pour atteinte à l’intégrité du cadavre. ≠ du régime
de protection du fœtus.
Ø Sort de la dépouille ; les vœux du mourant (mineur ou majeur en état peut régler les conditions
de ses funérailles) doivent être respecter pour sa sépulture.
Devoir de sépulture : chaque commune doit délivrer un terrain sans corps adapté à la
destination du cadavre a défaut de quoi elle engage sa responsabilité. Devoir de l’État qui
s’impose peu importe les ressources financières du mort.
Les modes de sépultures autorisées :
o Inhumation, entre 24h et 6 jours après le décès. Le préfet de département peut accorder
des dérogations pour ce délai, en terrain concédé, la concession funéraire peut être
individuelle, collective ou familiale, concession temporaire, trentenaire, quinquénaire
ou perpétuelle. Elle peut aussi avoir lieu en terrain commun, gratuit et individuel, elle
peut avoir lieu ou la personne est décédé, ou il est habité ou dans se caveau de famille,
ou n’importe où ailleurs si le maire l’autorise.
o Crémation, l’urne ne peut pas être conserver chez soi. Peut-être conserver dans le
crématorium pendant 1 ans. Peut-être conserver dans un caveau, sceller sur une pierre
tombale, disperser dans l’enceinte d’un lieu funéraire ou en pleine nature.
o La cryogénisation est interdite en France.

• Protection du cadavre : Rien avant 2008, Cd’A Bordeaux ‘’ copropriété familiale et sacré’’, titulaire de droit
subjectif droit à la dignité. Cette dignité ne cesse pas.

• Atteintes tolérées à l’intégrité du cadavre ; prélèvement sur le cadavre, volonté présumée, il faut manifester sa
contre volonté, ce sont les proches qui décide en cas de non manifestation.
Autopsie, décision judiciaire en dehors de la volonté du défunt. Mort sanitairement suspecte, motivation d’ordre
de la santé publique, mort suspecte, aucun test génétique sur le cadavre pour faire apparaitre ou disparaître
un lien de filiation.

• Légation du cadavre possible a un établissement de recherche ou de santé. Déclaration écrite de la personne


datée et signée, écrite de sa main.

Incertitude de la mort :
• Absence

• Disparition
On ne sait pas si la personne est morte.

Absence :
• L’absents est celui qui a cessé de paraitre à son domicile sans laissé de nouvelles.
• Le mineur ne peut pas disparaitre
• 2 étape dans l’absence :
La présomption d’absence, il est présumé vivant (10 ans ou 20 ans)
Déclaration d’absence ; il est présumé mort

Présomption d’absence :
• Déclaration d’absence : déclaration judiciaire.
• Juge des tutelles qui prend la décision, à la demande des partis intéressés ou le ministère public.

• Présomptions d’absence : 10 ans. C’est le juge qui la constate.

Gestion du patrimoine de l’absent :


• Inspiré du droit des personnes vulnérable

• Nomination d’une ou plusieurs personnes : les administrateurs, nommés par le Juge des tutelles.

• Peut conclure les actes d’administration de gestion courant. Autorisation nécessaire pour les actes de dispositions
(actes grave qui modifient le patrimoine de l’absent de façon irréversible) Ceci est subsidiaire.

• La représentation peut être écarter si l’absent a désigné un mandataire, si on l’a désigné avant l’absence alors
tout le reste s’écarte.

• En cas de mariage c’est le régime du droit matrimonial qui rentre en jeux. Permission de passé outre l’accord du
conjoint, représentation de l’absent par son conjoint.

Les conséquences extra matrimonial :


• La situation de l’absent reste la même au niveau matrimonial, mais le conjoint peut demander le divorce.

La fin de la présomption d’absence :


• L’absent revient ou donne des nouvelles. Le juge met alors fin à la mesure de gestion et l’absent retrouve ses
biens dans l’état ou ils sont.

• Il est mort, la preuve de son décès est rapportée, le patrimoine va succéder.

• Au bout de 10 ans, à partir du constat de la présomption d’absence, ou au bout de 20 ans si aucun juge n’a été
saisie, s’il est impossible de prouver qu’il est mort alors on fait une déclaration d’absence.

La Déclaration d’absence :
• Présomption de vie a la Présomption de mort, compétence du Tribunal de Grande Instance

• S’il y a eu une présomption d’absence alors le délai est de 10 ans avant la déclaration sinon 20 ans.

• Délai entre la requête de déclaration d’absence et le jugement déclaratif d’absence. Possibilité de présenter la
requête de déclaration d’absence un an avant l’expiration du délai de 10 ou 20 ans.

• Délai d’un an sert à ce que l’on s’assure que l’absent et bien absent, il y a une publication d’une requête de
déclaration dans 2 journaux différents du pays où il est domicilié.

• Jugement déclaratif d’absence = acte de décès : Même effet que la mort.

La réapparition de l’absent :
Après le jugement déclaratif d’absence.

• Soit-il réapparu de lui-même, ou alors on prouve qu’il est vu.

• Le jugement ne s’annule pas de lui-même, il faut demander l’annulation du jugement, l’absent recouvre ses
biens dans l’état d’où ils se trouvent.

• Les héritiers gardent les fruits perçus de bonne foi, en revanche la loi considère que la partie intéressée qui à
provoquer par fraude une déclaration d’absence sera de mauvaise foi, et devra restituer à l’absent absolument
tout.

• Le mariage reste dissous même si le jugement a été annulé.

La Disparition :
• Le disparu est une personne qui la dernière fois qui a été vue a été confronté à un danger de mort et n’est pas
réapparu et son cadavre n’a pas été retrouver, mais les circonstances sont tels qu’il est déclaré mort.
• Procédure de la disparition : C’est la compétence du TGI, après une éventuelle enquête va pouvoir rendre un
jugement déclaratif de décès sachant que l’on peut avoir une requête collective pour le même évènement.

• Le jugement de disparition va fixer la date de décès en tenant en compte de présomptions : on va évaluer la


durée de survie possible au regard des circonstances concrètes. Et a défaut on va retenir la date du jour de la
disparition.

• 2 cas ou il y a une date particulière :


Disparition d’avions (3 mois après)
Convois de déportation (5e jours après la date de départ du convois, mort en déportation écris sur l’acte de
décès)

• Le jugement de disparation tient d’acte de décès et a exactement les mêmes conséquence qu’un acte de décès. S’il
réapparait c’est la même procédure que pour l’absent.

Le nom et ses accessoires :


• Nom = Nom de famille, marque l’appartenance d’un individu a une famille

• Unique et Individuel
Le Nom de famille :
• Le nom de famille est celui que l’on nous a attribuer

Transmission ou attribution du nom :


• Chacun a sa naissance reçoit un nom et le conserve tout au long de sa vie.

Dévolution du nom :
• Il existe plusieurs modes de dévolution du nom, il peut être transmis par l’effet de filiation, ou il peut être
attribuer par l’autorité administrative ou judiciaire.

Par filiation :
• Abandon du principe d’unicité du nom au nom de de la liberté et de l’égalité.

• Possibilité d’avoir un double nom. Les parents ont le choix pour le nom de famille ;
Déclaration conjointe d’accord. Ils peuvent choisir le nom du père, de la mère, ou les deux selon l’ordre qu’ils
veulent, mais le choix vaut pour tous les enfants ensuite, ils doivent avoir le même nom, si les parents portent un
double nom, on ne peut transmettre qu’un seul nom, le choix est irrévocable et le choix s’impose à tous les
enfants communs, c’est le principe d’unité du nom de la fratrie.
Déclaration de désaccord. Cette déclaration l’officier va attribuer le nom des 2 parents a l’enfant en suivant
l’ordre alphabétique.
En l’absence de déclaration ; il y a 2 hypothèses, sois un parent établis sa filiation avant l’autre, dans ce cas on
attribue le nom de celui qui l’établis, en revanche si les 2 parents établissent simultanément, alors il prend le
nom du père.

Le nom de l’enfant adopté :


Adoption plénière :

• Rompt totalement les liens de filiation avec la famille d’origine. Le jugement d’adoption confère à l’adopté le
nom de l’adoptant, l’enfant perd son nom d’origine.

• Pour un couple marié : Les adoptants vont pouvoir faire une déclaration de choix de nom conjointe. Elle va
permettre de choisir le nom de la même façon que pour un enfant biologique. Le nom de l’un deux, une partie
du nom de l’un deux, ou leurs noms accolés.
Le nom qui est choisi par les adoptant sera dévolus à tous les enfants qui vont naitre ou adopté par ce
couple. Déclaration ne peut être faite qu’une seule fois et jointe à la requête du fond d’adoption

• La transcription du jugement fait acte de naissance


• Pas de déclaration conjointe = l’enfant adopté aura pour nom la 1ere partie du nom des adoptant accolés dans
l’ordre alphabétique, le nom conféré est ainsi un double nom.
Adoption simple :

• Liens subsistent avec la famille d’origine, donc nouveaux liens sont créés.

• Adjonction du nom de l’adoptant => Nom composé

• Par exception et à la demande de l’adoptant, le nom de l’adoptant peut être substitué à celui de l’adopté, et pour
cela il faudra l’accord de l’adopté s’il a plus de 13 ans.

• Si l’adoption simple est le fait de 2 époux alors, le nom d’un seul des adoptants et en cas de désaccords on ajoute
le 1er dans l’ordre alphabétique.

• Le ou les adoptants peuvent demander la substitution, la demande peut être rejeté, l’adoptée de + de 13 ans doit
donner son accord, nom composé divisible.

L’attribution par l’autorité administrative ou judiciaire :


• Enfant trouvé ou né de père et de mère inconnu est bien c’est l’officier d’État civil qu’il lui donne un nom, Il lui
attribue 3 prénom et le dernier lui donne lieu de nom de famille, ce nom n’est que provisoire, si le lien de
filiation est élaboré plus tard.

L’amnésique :
• Dans ce cas-là, il faut demander au TGI, trouver une date de naissance, et lui donner les noms et prénoms qu’il
s’est lui-même attribué. On va désigner un mandataire pour trouver qui est cette personne.

Le principe de l’immutabilité du nom :


• Il n’est pas possible de changer de nom en France, c’est un délit pénal d’utiliser dans un acte authentique que de
porter un autre nom, on ne peut changer de nom que si on change d’état ou si on perd un lien de filiation, le
mariage n’a pas d’effet sur le nom, c’est une tradition mais on n’a que l’usage de ce nom.

• Le nom est imprescriptible.

• Le nom peut s’acquérir par prescription acquisitive.

Les exceptions à l’immutabilité du nom


Par l’autorité administrative :

• Il faut un intérêt légitime.

• Volonté de relever un nom menacé d’extinction.

• L’usage prolonger d’un nom ou d’un pseudo lorsque l’on a eu une possession constante et que c’est sous ce nom
que l’on est connu.

• Nom a consonance étrangère.

• Changement de nom est autorisé par décret publié au JORF, la publication de ce décret ouvre un délai de 2 mois
durant lequel l’intéresser peut saisir le Conseil d’État, en démontrant qu’il y a un risque de confusion qui serait
préjudiciable.

• Le Conseil d’État a considéré qu’en absence de tout risque de confusion, la rareté du nom et son caractère illustre
ne suffisent pas à faire opposition.

• Le Changement de nom est mentionné dans les actes d’état civil, et s’étant de plein droit aux enfants du
bénéficiaire à condition qu’ils aient moins de 13 ans au-delà leur consentement est requis.
Le changement du nom dû à l’acquisition de la nationalité française,

• Toute personne ayant acquis la nationalité française, peut demander à franciser son nom pour faciliter son
intégration.
• Décret du ministre de l’intérieur publié au JORF. S’étant aux descendants. Bénéfice s’étend de pleins droits aux
enfants mineurs.
Le relèvement du nom :

• Lorsque le dernier représentant male meurt au combat. Sans postérité les successibles peuvent demander à
remplacer leur nom de famille par le leur.

• Lorsqu’un nom de famille s’éteint : les descendants et les collatéraux au 4e degré peuvent demander à ce que ce
nom leur soit attribuer à la place du leur. Cela se fait en décret pris en Conseil D’État.

Le nom d’usage :
• En vertu de la coutume la femme mariée avait le droit d’utiliser le nom de son mari. Elle conserve son nom de
famille, en l’adjoignant ou en le substituant

• En principe en cas de divorce le nom d’usage disparais, par exception il est possible de le garder dans 2 cas : par
accord des époux, sinon on peut y être autorisé par le Juge à condition qu’il y est un intérêt particulier pour sois
ou ses enfants, profession, entreprise, sois pendant un certain temps ou pour l’exercice de profession, le
remariage met fin au droit d’usage, cette autorisation peut être révoquer, par l’époux ou par le juge.

• Le droit persiste en cas de séparation de corps, et de décès du conjoint. On ne peut pas prendre le nom de son
concubin et du pacsé.

• Ce nom n’est pas transmissible et n’apparait pas à l’État civil.

• Art 43 de la loi du 23 déc. 1985, toute personnes majeures peut ajouter à son nom à titre d’usage le nom de celui
de ces parents qu’il ne lui ont pas donner.

Le choix du prénom :
• 1 seul suffit. Tous les prénoms inscrit sur l’acte d’état civil peuvent être choisie comme prénom usuel.

• L’officier d’état civil doit porter immédiatement sur l’acte de naissance de l’enfant les prénoms décider par les
parents.

• Contrôle par l’officier d’état civil s’il estime que le nom est contraire à l’intérêt de l’enfant, alors il doit en aviser
le procureur de la République, lui il va à son tour saisir le juge aux affaires familial, il apprécie librement si le
nom est contraire à l’intérêt de l’enfant et peut ordonner la suppression,

• Il y aura une mention de cette décision sur l’acte d’état civil.

Changement de prénom :
• Immutabilité de principe du prénom

• Le prénom ne peut pas être modifié par voie administrative, uniquement par voie judiciaire

• Intérêt légitime apprécier le jour de la demande.

• Fait par le Juge aux Affaires Familiale

• Régulariser un état de fait par l’usage prolongé. Motif religieux, le changement de sexe, les prénoms ridicules, la
volonté de franciser son prénom,

• Changement d’un prénom d’un enfant de + de 13 ans : consentement

• En cas d’adoption c’est également possible.


Le surnom :
• Le surnom peut être sur un document juridique mais n’a aucune valeur juridique, à la suite du nom et du
prénom et doit être précédé du mot ‘’dit’’.

Le Pseudonyme :
• Faux nom
• Librement choisie par une personne, pour une activité. (Artistique, religieuse, militaire etc…)

• A pour but de cacher la véritable identité. Il ne figure pas à l’état civil mais peut apparaitre sur sa carte
d’identité ou sur son passeport si sa notoriété est confirmée par un usage constant et ininterrompu et dénué de
tout équivoque. Il doit fournir un acte de notoriété délivré par un juge, un notaire, un avocat ou un syndicat.

• Sauf les professions de santé.

• Pseudo protéger de l’usurpation par un tiers.

Les Titres Nobiliaire :


• Particules et des titres de noblesse. Ce sont les accessoires honorifiques du nom.

• Il reste régi par les règles de l’ancien droit.

• En principe ces titres n’appartiennent qu’à une personne à la fois et ça se transmet de mâle en mâle par ordre de
primogéniture.

• Ne peuvent pas s’acquérir par un usage prolongé, protégé contre une usurpation ou une utilisation abusive, c’est
la compétence du TGI.

• En revanche les actions qui tendent a vérifié ou confirmé un titre relève de la compétence d’un TA spécial.
La défense du nom contre les usurpations :
• Il y a usurpation quand une personne porte indument le nom de famille d’autrui, le + souvent afin de profiter
de prestige. Puisque le changement est volontaire et frauduleux il n’y a pas de possibilité de prescription
acquisitive.

• Les personnes victimes d’usurpation peuvent introduire une action en justice contre l’usurpateur, c’est une action
de contestation du nom qui sert à faire cesser le port du nom

• Action ouverte aux personnes qui portent le nom ou à leurs descendants


o Les conditions :
Il faut porter le même nom
Que l’usurpation entraîne un risque de confusion.

• Si l’action aboutit on va interdire à l’usurpateur de porter ce nom. La personne qui agit peut demander
dommage et intérêt de son préjudice. Attention ! Pour faire l’action il faut prouver un préjudice.

La défense du nom contre les utilisations abusives


• Quand une personne utilise d’un nom, pas dans la vie civile, mais pour une activité particulière (commercial,
artistique)

Usage commercial :
• En droit commercial le nom est un signe distinctif du fonds de commerce et sert à rallier la clientèle, l’utilisation
commercial du nom d’autrui est interdite quand elle peut porter à confusion, il est donc interdit d’utiliser son
propre nom dans un commerce quand par exemple un homonyme c’est déjà fait connaitre.

• L’utilisation du nom d’autrui pour son commerce est possible à condition que la personne qui porte vraiment
son nom l’autorise, si elle ne l’autorise pas, il y a utilisation abusive s’il peut porter à confusion.

Usage du nom à des fins littéraires ou artistique :


• L’usage du nom d’autrui à des fins artistiques est en principe libre : à condition que le porteur du nom emprunté
ne soit gie.

• S’il y a une confusion elle ne doit pas porter un préjudice lorsque le personnage est ridicule, malhonnête etc…

• Il faut prouver la faute qui est l’intention de nuire ou l’imprudence qui consiste à ne pas vérifier s’il existe une
personne, il faut que cela soit dommageable, le lien de causalité, le préjudice doit être causé par la faute.
Le sexe biologique ou de naissance :
• Dans de très rare cas ou l’identification du sexe n’est pas possible.

• L’instruction général relative à l’État civil, interdit la mention ‘’sexe indéterminé a la naissance’’ les médecins
doivent se prononcer, s’ils se trompent l’acte de naissance est modifiable ultérieurement, si c’est vraiment
impossible les officiers d’état civil peuvent avec l’accord du procureur ne pas établir la mention du sexe de
l’enfant, et la mention devra être élaborée plus tard par décision de justice.

• Le droit n’intervient pas dans le processus de détermination.

Le changement de prénom du Transsexuel :


• Intérêt légitime, le changement de sexe est un intérêt légitime, une transsexuelle est une personne définie par son
sexe d’arrivé. Une fois la conversion sexuelle est achevée : l’obtention d’un changement de prénom à l’état civil,
est possible.

Changement de la mention du sexe :


• Pendant longtemps la France à refuser de modifier le sexe des transsexuelles : en raison du principe
d’indisponibilité de l’état civil des personnes. Le nouveau sexe ne pouvait pas apparaitre sur les papiers, ces
papiers révélait du transsexualisme de la personne.

• CEDH : Affaire Bottela contre France ; porte atteinte à la vie privée

• Reconnaissance du transsexualisme comme rectification des actes

• 4 conditions cumulatives pour obtenir la rectification


- Existence réelle chez l’intéressé d’un syndrome transsexuelle

- L’intervention d’un traitement médico-chirurgical administré à des fins thérapeutiques

- Une appartenance physique rapprochant du sexe

- Un comportement social correspondant

• Mariage antérieur a son opération, ou enfant avant l’opération : , il est impossible de changer les informations
qui sont contenues dans l’acte de mariage et/ou l’acte naissance des enfants car ce sont des actes qui concernent
d’autres personnes.

• La modification du sexe sur l’état civil n’est possible que par rapport aux actes qui concernent uniquement la
personne transsexuelle (c’est-à-dire son acte de naissance).

Le domicile
• Élément important d’indentification de la personne.

• Indique ou la personne est censé être. Et ou l’autorité publique peut nous trouver.

• Difficile a déterminé, Complexe.

• Notion juridique

• ≠ de la résidence
L’intérêt de la détermination du domicile :
• Compétence juridictionnelle. Au plan interne l’application des règles de compétence d’une juridiction est relative
au domicile.

• Quand on a un litige dans une situation où on a un élément qui rattache la situation à un autre ordre juridique,
à un autre pays. Le domicile est un élément très utilisé et qui permet dans certains domaines de déterminer le
juge compétent et la loi qui sera établie.

• Le domicile sert à opérer un certain nombre d’opérations d’obligation.


Détermination du domicile :
• Le domicile d’un français est le lieu où il a son principal établissement.

Le domicile volontaire :
• Fait matérielle : c’est le lieu du principal établissement et donc il va falloir voir ce qu’on entend par lieu
d’établissement et lieu volontaire c’est le fait du choix de la personne

• Fait volontaire : c’est une donnée objective c'est-à-dire qu’il s’agit simplement du lieu matériel où la personne a
été établie, ou l’on peut localiser et même la rattacher au droit qu’elle possède par l’attachement de ce lieu.

• Pas forcément ou la personne réside.

• Le domicile c’est lieu où la personne a le centre de ses intérêts principaux.

Le domicile imposé conventionnel


• Imposé par un contrat, doit respecter certaines conditions

• Principe de nécessité. Elle doit être nécessaire à la protection des intérêts légitimes de l’entreprise c'est-à-dire que
l’entreprise peut exiger que son salarié fixe son domicile à tel endroit ou à tel périmètre pour garantir la bonne
marche de l’entreprise. C’est l’employé qui doit assurer les astreintes ou de garde par exemple.

• Le principe de proportionnalité : Lui il veut que l’obligation doive être liée à la fonction qu’on occupe, le lieu où
le périmètre désigné doit effectivement correspondre à un intérêt pour l’entreprise.

Le domicile légal :
• La loi impose elle-même le lieu de domicile de la personne.

• Mineur, majeurs sous tutelles ou curatelles, forains et bateliers, les domestiques.

Les caractères du domicile :


• Nécessaire, toute personne a nécessairement un domicile parce que le domicile c’est le repère géographique de la
personnalité juridique donc il est nécessaire que toute personne ait un domicile

• Unique ; Ce principe veut dire qu’une personne ne peut avoir en principe qu’un seul domicile. L’article 102
dispose que le domicile peut être multiple mais un seul principal. Le domicile manifeste et le reste sont des
habitations. Exception pour le domicile fiscale etc…

• Inviolable, Le domicile est inviolable et donc il est interdit de rentrer dans le domicile d’autrui. C’est considéré
non pas comme une atteinte à la propriété mais à la vie privée et cela nous protège même contre le propriétaire
du domicile qu’on loue.
Droits de la personnalité :
• Deux grandes catégories attachées aux individus :
Les Droits de l'Homme et Libertés Fondamentales : Ensemble de prérogatives minimums inhérentes à la
personne et auxquelles le législateur ne peut porter atteinte
Les Droits de la personnalité : Se révèlent à l'occasion d'évènements que les intéressés vont ressentir comme une
atteinte à leur être propre.

• Ces droits protègent les personnes dans leur intégrité physique et morale.
Ils sont :

• Généraux : Chacun en est doté de sa naissance à sa mort

• Attachés à la personne : intransmissibles par succession, incessibles, insaisissables et imprescriptibles

• Extrapatrimoniaux : Ils ne peuvent pas être monnayés, mais en cas de violation, ils peuvent donner lieu à une
réparation financière.
Intégrité morale : Droit au respect de la vie privée, droit à l'image, droit à l'honneur.
Droit à l’honneur :
• Le droit à l'honneur est le droit de chacun à protéger son honneur

• Deux types principaux d'atteinte au Droit à l'Honneur : Injure et Diffamation

Diffamation :
Allégation ou [l’] imputation d'un fait qui porte atteinte à l'honneur ou à la considération de la personne ou du corps
auquel le fait est imputé

• Une diffamation doit être prouvée.

• La diffamation suppose une intention de nuire. Il n'y aura pas diffamation s’il y a débat d'idée ou de jugement
de valeur.

• Si la diffamation impute des faits vrais, elle ne peut faire l'objet d'une condamnation (sauf s’il y a atteinte à la
vie privée)

• La bonne foi peut excuser la diffamation, mais pas l'injure

Injure :
• L'injure est un outrage qui ne renferme une imputation d'aucun fait.

• L'allégation peut être présentée indirectement.

• La prescription d'injure ou diffamation est de trois mois, allongée d'un an si les propos sont racistes/
xénophobes.

Protection de la vie privée :


• Toute personne a une sphère d'intimité.

Définition de la notion de vie privée :


• Frontière ténue entre vie privée et vie publique

• Or, la loi ne définit pas ce qu'est la vie privée.

• L'intimité de la vie privée est le noyau de la vie privée.

• Le juge apprécie : s’il y a une atteinte à la vie privée ou s’il y a atteinte a l’intimité de la vie privée

• La vie privée est à géométrie variable, selon qu'il s'agit de personnes lambda ou de personnes connues. Mais
tout le monde a ce droit.

• La vie privée peut entrer en confrontation avec la Liberté de l'Information.

• La Cour de Cassation a défini que le but d'information doit être proportionné au regard de la lésion de l'intérêt
personnel.

Grands domaines de la vie privée :


• État des personnes :

• Adresse, le domicile, le numéro de téléphone

• La Santé, sauf pour les dirigeants

• La Religion, sauf si on participe publiquement à des manifestations religieuses.

• Les revenu, la fortune, le patrimoine : pour les juges du fond oui, pour la Cour de Cassation non.

• La vie privée de l'employée est protégée sur son lieu de travail par rapport aux interactions qu'il effectue en son
sein (ex : messagerie...)

Les justificatifs de révélation d’éléments de la vie privée :


Dans certains cas, la révélation d'éléments de la vie privée ne constitue pas une atteinte à la vie privée
• En cas de consentement, il ne faut pas impliquer un tiers

• La protection de la vie privée doit être conciliée avec le liberté de la Presse

• Les faits anodins de la vie privée ne constituent pas une atteinte à la vie privée.

Sanctions liées à la violation de la vie privée :


• La victime n'a pas à prouver de faute, elle a seulement à prouver l'atteinte à la vie privée.

• La réparation prend la forme de dommages et intérêts, symboliques.

• Pour l'atteinte à l'intimité de la vie privée, l'alinéa 2 de l'art 9 du CC prévoit des sanctions plus sévères :
Suppression de passages de films ou livres
Demande d'un encart relatif aux sanctions dans le support de presse révélant les éléments portant atteinte à
l'intimité de la vie privée.

Droit à l’image :
• Chacun a droit à ce que son image ne soit ni capté, reproduite, ni publiée sans son autorisation.

• Il n'y a atteinte à l'image que si la personne y est identifiée (discernable)

• Donc une atteinte à l'image peut se faire sans atteinte à la vie privée.

• Il faut des autorisations :


Celle de capter la photo
Celle de la reproduire.
→ L'autorisation ne se présume pas. Une personne peut agir pour défendre son image
→ L'autorisation est spéciale, elle ne vaut que pour le cas précis où l'intéressé a consenti

• Pour un mineur, une autorisation préalable doit être faite.

• Le Droit à l'image, malgré sa nature du Droit de la personnalité, est un Droit patrimonial. (Pour éviter
l'utilisation d'une image à titre gratuit)

Les Faits justificatif :


• Les personnes se trouvant en lieu public sont présumés comme ayant accepté que l'on capte leur image.

• Mais même dans un lieu public, l'autorisation est nécessaire lorsque la photo cadre uniquement la personne ou
un groupe de personne.

• Participation à la vie publique ; il est possible de capter et diffuser l'image d'une vie publique pourvue qu'elle soit
liée à la fonction.

• On ne peut pas capter et diffuser une photo pour faire du profit sans autorisation préalable de l'intéressé.

• Lorsque la publication de l'image est justifiée par l'actualité, la proximité dans le temps sera un élément
déterminant.

• Lorsque l'image illustre une information d'intérêt général sans porter atteinte à la personne, c'est légitime.

• L'information légitime ne doit pas porter atteinte à la dignité

• La captation de l'image pour des raisons de sécurité publique.


Lorsque la sécurité publique est en jeu, il n'y a pas d'atteinte.

• Les caricatures : → Sont tolérées si cela prête à rire et si cela ne nuit pas.

Les sanctions en cas de violation du droit à l’image :


• Soit la publication porte atteinte à la vie privée alors article 9

• MAIS on peut aussi sanctionner le Droit à l'image sur l'art 1240 → Il faut alors rapporter la preuve d'une faute
et d'un préjudice avec lien de causalité.

• Ce droit est intransmissible, mais comme le respect de la dignité de l'être humain ne cesse pas avec le décès, on
ne peut pas publier des images qui seraient dégradantes.

Capacité juridique :
• Être capable d'exercer ses droits

• Si dangereux pour des personnes faibles alors Droit des incapacités

• Le Droit pour les protéger leur ôtes leurs capacité juridique, d’exercice seulement ;

• Capacité de jouissance : capacité à être titulaire du Droit

• Capacité d'exercice : Capacité à exercer ces Droits.

• L'incapacité de jouissance ne peut être générale, car on ne peut priver une personnalité de ses Droits.

• Il arrive qu'une personne majeure soit frappée d'incapacité. Lorsqu'une personne a des facultés insuffisantes ou
diminuées par accident/ maladie/ vieillesse.
Principe de nécessité → L'altération des facultés doit être médicalement constaté
Principe de subsidiarité : Cette interaction n'intervient que s’il n'y a pas d'autres solutions moins
contraignantes pour l'intéressé.
Principe de proportionnalité : L'importance de la protection dépend de l'étendue de l'altération des facultés.

• Certaines mesures temporaires sont mises en place dans des incapacités passagères

• Loi du 5 mars 2007 : A pris en compte deux tendances :


→ La volonté des personnes de contrôler leurs vies
→ L'apparition de maladies liées à la vieillesse.

• Cette loi accorde une protection nouvelle, sans rendre la personne incapable, par le mandat de protection futur
ainsi que l'habilitation familiale.

• Cette loi a également introduit :


La sauvegarde de Justice : pas vraiment un régime d'incapacité.
La curatelle : Régime d'assistance, par un curateur, qui s'occupe des actes important. Les facultés d'une personne
sont atteintes mais la personne peut quand même s'occuper.
La tutelle : Régime de représentation par un tuteur.

Les actes juridiques accomplis sous l’empire d’un trouble mental :


• Le majeur n'est ici pas sous un régime de protection et est donc capable

• Il faut être sain d'esprit pour passer un acte

• Le législateur permet parfois d'annuler les actes passés par un majeur sous l'emprise d'un trouble mental.

Conditions de nullité :
• L'État mental de l'auteur de l'acte

• La date à laquelle la nullité est demandée.


État mental de l’auteur de l’acte
• Pour être susceptible de nullité, l'Acte doit avoir été contracté quand la personne n'était pas saine d'esprit.
→ L'altération des facultés mentales doit atteindre la capacité de réflexion.
→ La gravité du trouble mental est souverainement appréciée par le Juge.

• Il peut être prouvé par tout moyen. C'est la personne qui demande la nullité du trouble qui doit prouver son
existence.

• Il est difficile de prouver le trouble au moment de l'Acte. La Jurisprudence considère qu'en cas de trouble mental
durable, il sera considéré comme permanent. (Présomption de trouble)

Date à laquelle la demande de nullité est formée :


Si la personne est vivante ou morte ?

• De son vivant, seul l'auteur peut agir. Tous les actes accomplis sous un trouble mental sont susceptibles d'être
attaqués.

• Après la mort : Réduit les possibilités d'action en nullité. Il serait trop simple pour des héritiers d'attaquer un
acte qui leur est défavorable en prétendant que le défunt n'avait plus toutes ses facultés.

• L’action est possible, mais la preuve doit être intrinsèque à l'acte. C’est à dire que l'acte en lui-même révèle
l'existence d'un trouble mental.
Principe de la preuve intrinsèque : deux exceptions :
1. Lorsque l'auteur de l'acte avait été placé avant son décès sous sauvegarde de justice ou qu'on avait
demandé curatelle ou tutelle.
2. En matière d'actes à titre gratuit, l'acte peut toujours être attaqué après le décès de l'auteur et la preuve
du trouble est libre.

Modalité d’annulation :
• Le caractère de la nullité est relatif : cela a trois conséquences :

• Du vivant de l'auteur, seul ce dernier peut l'exercer. (Soit il recouvre ses esprits et le fais, soit il est placé sous
tutelle/curatelle et c'est son représentant qui l’exerce)

• Le délai de prescription est de 5 ans à compter du jour de l'Acte.

• La nullité peut s'éteindre par confirmation de l'auteur de l'acte.

Responsabilité civile des majeurs sous l’empire d’un trouble mental :


• Art 114-3 : Une personne causant dommage à autrui sous l'emprise d'un trouble mental doit quand même
réparer civilement les conséquences. (Acte contractuel, délictuel)

• Aucune responsabilité pénale

Le Mandat de Protection Future MPF :


• Est un contrat de mandat permettant à l'avance la protection de sa personne / de ses biens et de désigner la/les
personnes qui seront chargées de ces protections.

• 2 sortes de mandat de protection futur :


o Le Mandat pour soi
o Le Mandat pour autrui

Mandat pour soi :


• A pour objet de nommer un ou plusieurs mandataires qui prendront soin de la personne ou des biens du
mandant s’il est attesté médicalement qu'il ne peut plus le faire seul

• C’est l’article 425 qui donne les conditions d’ouverture d’une mesure de protection
• Le MPF peut porter sur la protection des biens ou/et de la personne

Mandat pour autrui :


• Désigner un mandataire chargée de prendre sois de l’enfant du mandant, si le mandant ne peut plus le faire lui-
même selon l’article 425.

• Une tutelle s’ouvre pour tous les mineurs sans parents

• Ce mandat sert pour les enfants majeurs, lorsqu’il est à la charge effective et permanente de ces parents.

• On peut le faire pendant la minorité de l’enfant mais il ne rentrera en vigueur qu’a ses 18 ans.

Le Mandant :
• Toutes personnes majeures/mineures émancipées ne faisant pas objet de mesure de tutelle peut être mandante.

• Les parents ensembles ou le dernier vivant exerçant l'autorité parentale sur leur enfant mineur peuvent être
mandants

Forme du mandat
• Sous seing privé

• Notarié
Le mandat sous seing privé :
• 2 formes

• Formulaire à remplir établis par décret

• Quelque chose d’écrit librement, daté et signée de la main du mandant et contresigné par un avocat.

• Le mandataire doit signer le mandat également, et il peut y renoncer avant qu’il ne prenne effet. En notifiant sa
renonciation au mandant.

• Peut-être modifier ou révoquer tant qu’il n’a pas été mis à exécution.

• Les pouvoirs sont limités sur le patrimoine du mandant aux actes de gestions courantes (conservatoire +
administrations)

Le mandat notarié :
• Établis par un acte authentique

• Reçu par un notaire choisit par la mandant et est accepté par acte authentique par le mandataire.

• Le mandant et le mandataire peuvent révoquer/renoncer en le notifiant à l'autre et au notaire.

• Les pouvoirs du mandataire sont plus étendus en cas de mandat notarié.

• Le mandat de protection futur, quand il est notarié, inclus TOUS les actes patrimoniaux. (Sauf donation)

• Seule forme admise pour le mandat pour autrui

Le Mandataire :
• N’importe quel personne jouissant de la capacité civique et remplissant les conditions pour être tuteur.

• Possibilité de désigner une personne morale. Mais uniquement sur la liste des Mandataires judiciaire à la
protection des majeurs. (MJPM)

Prise d’effet du Mandat :


• Le mandat prend effet lorsque les diminutions des facultés de la personne sont attestées par certificat médical par
médecin agréé.

• C'est le mandataire qui a l'initiative de la prise d'effet du mandat.

• Prend effet sans publicité


• Prend fin quand le mandant ou le mandataire décède ou s’il ne peut plus prendre soins de l’intéressé.

Les effets du mandat :


• Ne rend pas incapable, entame juste la personnalité juridique.

• Les actes passés par le mandant après ouverture du mandat peuvent être rescindé pour lésion ou réduit pour
excès.

• La rescision pour lésion signifie que l’acte passé a été totalement déséquilibré pour le mandant donc dans ce cas,
le mandataire a le choix entre augmenter sa prestation ou renoncer à l’acte.

• La réduction pour excès ; recourt en justice pour un acte excessif => diminue l’engagement du mandant.

Les pouvoirs du mandataire :


Il faut distinguer pouvoirs sur la personne et pouvoirs sur les biens

• Sur la personne : le mandat doit préciser quelles décisions le mandataire peut prendre.

• Sur les biens : Dépend de ce que prévoit le mandat. Il peut porter sur tout ou une partie des biens seulement.

• Il faut distinguer la forme du mandat (sous seing → seulement gestion et administration courant, notarié →
Tous les domaines sauf donation)

Les obligations du mandataire :


• Il doit accomplir le mandat et d'exercer personnellement sa mission.

• Pour les actes de gestions du patrimoine, on peut substituer un tiers

• À l'ouverture du mandat, le mandataire doit établir un inventaire des biens du mandant. Il doit actualiser
l'inventaire au fur et à mesure du mandat. → Le but est de toujours connaître l'exactitude du patrimoine du
mandant.

• Le mandataire doit rendre des comptes annuels et le mandat doit préciser qui les contrôle.

• Si le mandat est notarié, c'est le notaire qui contrôle les comptes du mandataire.

• À l'expiration du mandat et dans les 5 ans qui suivent, le mandataire doit tenir à la disposition de qui va
poursuivre la gestion l'inventaire des biens, les actualisations et les comptes.

La Fin du Mandat :
• Si le mandant retrouve ses esprits

• À l'expiration du mandat

• Si le mandant meurt

• Si le juge estime que le mandat de protection futur n'est plus suffisant. → ouverture d'un régime de tutelle et de
curatelle et révocation du mandat.

L’Habilitation familiale :
• Système Hybride

• On peut la délivrer que pour certains actes déterminés. Elle n'enlève pas la capacité juridique.

• C'est une mesure à mi-chemin entre les mesures incapacitantes et les mesures qui n'affectent pas la capacité.

• Mesure encadrée

• Elle n'est prononcée qu'en cas de nécessité, par l'application des règles de Droits communs de la représentation.

• Cette habilitation ne joue que s’il n'y a pas de mandat de protection future.

Ouverture de l’HF :
• Le juge des tutelles peut habiliter une ou plusieurs personnes parmi ses proches à le représenter, quand la
personne présente une altération des facultés.

• Le Code Civil permet de déterminer plusieurs personnes → co-habilitation.

• L'habilitation familiale peut durer 10 ans. Le renouvellement peut être demandé pour la même durée.

• Il faut l'avis d'un médecin agréé qui atteste que l'altération n'est pas susceptible de connaitre des améliorations.

Les Effets :
• C'est une mesure de représentation. La personne aux facultés atteintes conserve l'exercice de tous les droits
qu'on a pas confié aux habilités.

• Le jugement d'habilitation familiale fait l'objet d'une publication. Les actes accomplis par l'intéressé moins de 2
ans avant la publicité du jugement sont soumis à la période suspecte.

Les Majeurs placés sous sauvegarde de justice :


• Ça n'est pas réellement un régime de protection, car la personne placée sous sauvegarde de justice n'est pas tout
à fait incapable.

• Deux types de protections viennent de la sauvegarde.


A posteriori → remettre en cause des actes fait dans le passé.
A priori → interdire de faire des actes

• Depuis la loi de 2007 => Incapacité

Ouverture de la sauvegarde de Justice


• La sauvegarde n'est ouverte que si la personne en a besoin, quand ses facultés mentales et corporelles sont
altérées au point de l'empêcher d'exprimer une volonté libre et éclairée.

• Il n’est pas question d’un régime permanent

• Durée Maximum : 1 ans renouvelables

• Trois types de personnes :


o Altération passagère
o Altération durable mais pour qui l'urgence justifie l'ouverture immédiate d'une sauvegarde de justice.
o Les personnes sous tutelles ou curatelles dont les facultés s'améliorent.
4 Hypothèses :

• Il suffit d'une décision du juge des tutelles ou du procureur de la République sur avis du médecin.

• Le procureur va demander à un expert psychiatre de confirmer/infirmer l'avis du médecin.

• Si le psychiatre valide, la personne sera placée sous sauvegarde de justice par le procureur.

• La plupart du temps, le juge des tutelles va placer la personne sous sauvegarde en attendant la mise en place de
la tutelle ou de la curatelle (processus long).

Effets de la sauvegarde :
• Il y a une protection rétroactive, la personne sous sauvegarde de justice conserve l'exercice de ses droits. Elle
n'est pas incapable.

Protection rétroactive :
• Les actes passés par une personne sous sauvegarde peuvent être :

• Rescindées sous lésions

• Réduites pour excès


• La Jurisprudence tend à considérer que l'existence d'une mesure de sauvegarde constitue une présomption de
trouble mental.

• L'action n'appartient qu'à la personne protégée.

Protection conventionnelle du patrimoine dans la SJ


• Par l'existence d'un mandat de protection future qui a déjà pris effet. Il est possible que la protection ne suffise
plus et qu'une protection plus importante soit nécessaire.

• Si on ouvre une sauvegarde de justice, le mandat de protection futur continue à produire ses effets.
Protection légale :
• Pas de mandat de protection future, pas de mandataire judiciaire.

• Que toutes les personnes habilitées à demander l'ouverture d'un régime de protection peut faire des actes
conservatoires.

Protection judiciaire :
• Permet au juge de nommer un mandataire spécial qu'il va choisir parmi les proches du majeur.

• Il va donner à ce mandataire des pouvoirs, pouvoirs retirés au majeur sous sauvegarde de justice. Les pouvoirs
pas confiés continuent à être exercés par majeur sous sauvegarde.

• Le mandataire devra rendre des comptes.

Fin de la sauvegarde :
• Le délai expire

• Le sauvegardé recouvre sa capacité

• L'état du sauvegardé se dégrade et on va le faire passer sous curatelle ou tutelle

• En cas de décès

Les majeurs placés sous tutelle et curatelle :


• Ces deux régimes ont la même idée et finalité.

• Dans les deux cas, les facultés de la personne sont beaucoup plus atteintes.

• On va protéger les personnes beaucoup plus en leur ôtant leurs capacités d'exercice.

• Ces régimes ont des règles communes ; mais il y a une idée de gradation (curatelle < tutelle)

• Curatelle → assistance

• Tutelle → représentation

Ouverture de la Curatelle/Tutelle :
Principe de nécessité :

• Ouvrir le curatelle ou tutelle que si c'est nécessaire. (La demande d'ouverture d'une curatelle/tutelle doit être
accompagnée d'un certificat circonstancié rédigé par un médecin agréé.)

• Le certificat : doit décrire l'altération donner, des éléments d'informations, préciser les conséquences de
l'altération sur la nécessité d'assister ou de représenter, préciser si la personne doit être conditionnée
Principe de subsidiarité :

• La mesure n'est ordonnée par le juge que si les autres solutions matrimoniales ne suffisent pas. (On fait tutelle
que si la curatelle ne suffit pas)
Principe de Proportionnalité :

• La mesure doit être proportionnée et individualisée en fonction du degré d'altération des facultés.
Qui peut demander l’ouverture d’une tutelle ou d’une curatelle ?
• Les parents/ alliés, personnes (liens étroits et stable) peuvent demander une ouverture de tutelle, curatelle. (Le
majeur lui-même peut aussi demander l’ouverture du régime)

• Le procureur peut demander la saisie (se saisir d’office ou à la demande d’un tiers.)

• Le juge des tutelles est celui de la résidence habituelle de la personne à protéger.

Désignation du tuteur ou curateur :


• La possibilité d’anticiper notre état et désignée dans un acte le tuteur ou curateur.

• Cette désignation s’impose au juge que si elle est valable et la validité est conditionnée par 2 choses :
- Il faut que la personne désignée accepte la charge :
- Le juge doit approuver cette désignation : car le choix s’impose au juge sauf si cette désignation va à
l'encontre de l'intérêt de la personne protégée.

• À défaut de choix, le juge nomme le protecteur selon des critères :


→ il doit nommer époux (se) ou concubin(e) (sauf si la vie commune a cessé ou circonstances)
→ Ou un parent ou allié avec des liens stables (sentiments du majeur à prendre en compte)
→ Enfin, À défaut, on désigne alors le mandataire judiciaire à la protection des majeurs.

• Possibilité de plusieurs tuteurs ou curateurs

• Le juge peut désigner un subrogé : permet au juge d’instituer un système de contrôle interne (lors de tensions de
la famille).

• Rôle du subrogé : vérifier la tutelle/curatelle, vérifier les comptes ( annuellement )

• Mission de surveillance

• Rôle de suppléance : Si les intérêts de la personne et du protecteur sont en contradiction : le subrogé peut
remplacer le tuteur.

• Le subrogé est informé et consulté avant chaque acte grave : patrimoniaux ou acte relevant de la protection de la
personne.

Caractère personnel des charges tutélaire et Co-tutélaire :


• Le tuteur ne peut qu'accomplir des actes conservatoires et des actes d’administration.

• Si personne ne peut/ ne veut assurer la tutelle : → art 450 : le juge doit nommer un mandataire judiciaire à la
protection des majeurs ( MJPM, métier rémunéré )

Règles procédurales de fonctionnement :


Procédure :

• Mesure longue à mettre en place → possible d’anticiper cette mesure durant la dernière année de la minorité

• La saisine du juge se fait à ces conditions :


→ il doit y avoir dépôt d’une requête qui est accompagnée d’un certificat médical circonstancié.
→ La requête doit préciser pourquoi la mesure est nécessaire.

• Si le majeur refuse de se soumettre à l’examen médical : cela ne paralyse pas la procédure :le juge peut quand
même tirer des conclusions du refus de la personne. ]

• Il faut auditionner la personne → obligatoire (peut avoir un avocat).

• Procédure longue car : Le juge peut faire des enquêtes sociales sur la personne
• Le juge peut :
• prendre des mesures urgentes : placer la personne sous sauvegarde de justice.
• Il peut dire qu’il n’y a pas lieu à protection
• Prononcer une mesure de protection avec toute variante possible

• Le jugement qui ouvre une tutelle est mentionné en marge de l’acte de naissance de l’intéressé
Durée :

• 5 ans renouvelable

• Mesure peut être renouvelée pour une durée plus longue (exceptionnel)

• Le renouvellement sur avis spécialement motivé peut être de 20 ans.

• Le juge peut mettre fin à la mesure à tout moment, la substituer ou la modifier. (Même si le délai n’est pas
écoulé et la personne peut le demander)
Exercice de la mission tutélaire ou co-tutélaire :

• Curatelle : on engage responsabilité pour faute lourde ou DOL

• Tutelle : Tous sont engagés responsable de leurs fautes.

• Toute charge tutélaire peut être retirée pour fraude, inconduite à celui à qui elle a été confiée
Protection de la personne :

• L’accomplissement des actes dont la nature implique un consentement strictement personnel ne peut jamais
donner lieu à assistance ou représentation de la personne protégée.

• Sont réputés strictement personnels la déclaration de naissance d'un enfant, sa reconnaissance, les actes de
l'autorité parentale relatifs à la personne d'un enfant, la déclaration du choix ou du changement du nom d'un
enfant et le consentement donné à sa propre adoption ou à celle de son enfant.

• La personne prend seule les décisions que son état lui permet de prendre

• Concernant l’intimité de la vie privé il faut l’accord du juge des tutelles

Les sanctions des actes passés en méconnaissance d’un régime de protection :


Avant la mesure :

• On parle période suspecte : on fait remonter 2 ans qui précède l’ouverture

• Art 464 : Les actes conclus moins de 2 ans peuvent être réduits pour excès uniquement en prouvant que le
cocontractant connaissant les inaptitudes du majeur. (Sanction facultative : réduction ou nullité) Il faut prouver
préjudice.
Après la mesure :
4 situations : (Art 465 -1)
1 - Acte interdit sous tutelle/curatelle → réduction
2 - La personne protégée à accomplie seul un acte qu’elle devait faire accompagner :
La nullité est obtenue s’il y à préjudice, (pouvoir d’appréciation du juge)
3 - La personne accomplit seule un acte pour lequel elle devait être représentée.
L’acte devient nul de plein droit (pas de préjudice à prouver)
4 - Le tuteur ou curateur dépasse son pouvoir → Acte nul.
Fin de la mesure de protection :

• Décès de l’incapable

• Fin du temps règlementaire

• L'état de la personne s'est amélioré (décision à main levée)

• Substitution d’une mesure à une autre.

Règles spécifique à la curatelle :


• La curatelle est un régime civil de protection des personnes majeures → assistance

• Le majeur sous curatelle n'est pas totalement incapable

Deux conditions d’ouverture :


• Altération des facultés mentales et ou corporelles qui empêchent de s'exprimer (médicalement constatées)

• Besoin d’être assisté de manière continue dans les actes de la vie civile

• Désignation du curateur : par hiérarchie (Parents, alliés, proches)

• On peut subroger le curateur


Plusieurs régimes de curatelles :
• Régime de base : curatelle simple

• Curatelle allégée : Le juge laisse plus de pouvoir au majeur

• Curatelle renforcée : lorsque le juge supprime plus de pouvoir au majeur.

Curatelle simple :

• Art 467 : Un majeur sous curatelle peut faire seul un acte d’administration et de conservations. (Mais pas de
disposition)
3 types d’actes :

• Acte conservatoire : nécessaire à la conservation du patrimoine

• Acte d’administration : gestion courante : conclure un bail, percevoir des loyers…

• Acte de disposition : modification irréversible de patrimoine

Curatelle allégée ou renforcée :


Art 471 : Le juge énumère les actes que la personne peut faire seule (variable)
Art 472 : Mise en place d'une représentation pour certains actes (curatelle renforcée) avec contrôle de comptes.

Règles spécifique à la Tutelle :


Conditions d'ouverture :
Art 440 :
→ L’altération grave des facultés.
→ Nécessité d’une représentation
Les organes :
• Conseil de famille (organe collégial) : tuteurs → personnes avec liens étroits. Le conseil se réunit et donne les
autorisations (sous la direction d'un président désigné)
• Le tuteur
• Le subrogé tuteur (désigné par le Conseil de famille)

Les pouvoirs des majeurs et du tuteur :


Du majeur sous tutelle :

• La personne est représentée dans tous les actes grave de la vie civile, sauf actes intimes (testament) et actes de
vies courantes → Art 476 (acheter ticket de métro...)
Pouvoirs du tuteur : Pouvoirs d'administrateur
Il doit :

• Faire l'inventaire des biens et l'actualiser, Établir des comptes annuels, Faire les actes conservatoires et actes
d’administration (la gestion du patrimoine)

• Pour faire acte de déposition, il doit avoir autorisation du juge/ Conseil de famille.
507-1 : il peut accepter la succession à concurrence de l’actif net.

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