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Baudelaire est un poète du 19e siècle dont le style peut être considéré comme au croisement du

romantisme, du symbolisme et du Parnasse. Le seul recueil qu’il ait publié de son vivant est « Les
Fleurs du Mal » dans lequel il décrit la dégénérescence du poète du spleen vers la mort. L’Horloge est
de 85e poème de ce recueil et donc le dernier de la section « spleen et idéal ». Dans ce poème,
Baudelaire se sert de la personnification de l’Horloge pour partager au lecteur sa peur du temps qui
passe, menant inexorablement à la mort.

Comment Baudelaire se sert’il de la personnification de l’Horloge pour nous décrire sa peur du temps
qui passe ?

I. Le douloureux temps qui passe efface les moments de joie


II. Invitation à profiter de chaque instant car le temps est immuable
III. Le temps mène inexorablement à la mort

1. termes du temps (« instant », « seconde », « heure », « jour », « saison ») + 24 vers


« Douleurs » personnifié + vibrantes = amplifie la douleur du temps qui passe
« Plaisir vaporeux », « fuira »  personnification + vaporeux = temps fait disparaitre les
plaisirs
Dévore / délice = sonorité similaires provoque une insistance sur ces deux termes
Transition : Nous avons donc vu que le temps efface les moments de joie, c’est pourquoi on
retrouve dans la suite du poème une invitation à profiter de chaque instant
2. « souviens-toi » présent dans ttes les strophes sauf le plaisir et la mort + « Maintenant dit : Je
suis Autrefois »
Animalisation Seconde  insecte toujours actif + rapidité du poème  enjambements
« mon gosier de métal parle toutes les langues »  universalité du temps = le même pour
tout le monde
Lecteur désigné comme un être laissant échapper sa vie sans conscience de sa préciosité
« prodigue », « folâtre »  conseil « Les minutes … extraire l’or ! »
3. comparaison « Temps » / « joueur avide » + « gagne sans tricher »  en tentant de jouer
avec le temps, de contrer ses effets, de rallonger sa vie, on ne se rapprochera que plus vite
vers la mort  avidité « gouffre a toujours soif »
"divin Hasard", "auguste Vertu" = ton lyrique avec l'interjection "oh !" + présence de la
mort  tragédie
futur = pas d'alternative, cela va se produire ("Tantôt sonnera l'heure").
"l'auguste Vertu" qui est "encor vierge = l'homme n'a pas été vertueux dans sa vie
manque de vertu mène l'homme à se "repentir
Le repentir est quelque chose que l'on peut faire à la fin de sa vie, quand on regrette tout ce
qu'on a fait de mal, ce qu'on aurait dû faire autrement, d’où l'expression entre parenthèse
"la dernière auberge" = dernière chose qui peut rassurer avant de mourir.
Au dernier vers, l'horloge prononce la sentence de mort = impératif donc ne laisse pas le
choix ("Meurs")
changement de registre, du registre tragique, Baudelaire passe au registre familier avec
"vieux lâche", comme pour mieux dévaloriser le destinataire de cette insulte, et souligner le
caractère dérisoire de la vie.
Le repentir tardif n'aura pas suffi, puisque "il est trop tard".

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