Vous êtes sur la page 1sur 3

L'antiquité classique

Antonio Garlini, Studi sulla tradizione antica e medievale del


Fedone
Edouard des Places

Citer ce document / Cite this document :

des Places Edouard. Antonio Garlini, Studi sulla tradizione antica e medievale del Fedone. In: L'antiquité classique, Tome 42,
fasc. 1, 1973. pp. 234-235;

https://www.persee.fr/doc/antiq_0770-2817_1973_num_42_1_1704_t1_0234_0000_3

Fichier pdf généré le 06/04/2018


234 COMPTES RENDUS

tico-platonicienne à l'égard des idées courantes dans le milieu ambiant,


et introduit efficacement à une lecture réfléchie des dialogues.
É. de Strycker.

Paul Kucharski, Aspects de la spéculation platonicienne. Louvain-


Paris, Éditions Nauwelaerts, 1971. 1 vol. 16 χ 24 cm, n-
391 pp. (Publications de la Sorbonne. Série « Études».
T. 1). Prix: 730 frs belges.

C'est une heureuse initiative d'avoir réuni dans un seul volume les
études platoniciennes publiées par M. Kucharski dans de différentes
revues depuis 1951. Ayant trait, en général, à la problématique des
dialogues de maturité et de vieillesse ainsi qu'aux rapports avec le Pytha-
gorisme la présente collection constitue un supplément bienvenu aux
deux publications précédentes du même auteur, Les chemins du savoir
dans les derniers dialogues de Platon (1949) et Γ Étude sur la doctrine
de la tétrade (1952).
Il s'agit des articles suivants : Aux frontières du Platonisme et du Pythago-
risme. A propos d'un passage du De anima d'Aristote, publié dans les Archives
de Philosophie, 1 955 ; La musique et la conception du réel dans le Philèbe, publié
dans la Revue Philosophiqut, 1951 ; Observations sur le mythe des Lois, 903b-
905d, publié dans les Lettres d'Humanité, 1954 ; Les principes des
et la dyade de Platon, publié dans les Archives de Philosophie, 1959 ;
La rhétorique dans le Gorgias et le Phèdre, publié dans la Revue des Études
Grecques, 1961 ; Le Philèbe et les « Éléments Harmoniques» d'Aristoxène,
publié dans la Revue Philosophique, 1959 ; La conception de l'art de la mesure
dans le Politique, publié dans les Lettres d'Humanité, 1960 ; Sur l'évolution
des méthodes du savoir dans la philosophie de Platon, publié dans la Revue
Philosophique, 1964 ; L'affinité entre les Idées et l'âme d'après le Phédon publié
dans les Archives de Philosophie, 1963 ; Eschatologie et Connaissance dans
le Timêe, publié dans les Archives de Philosophie, 1966 ; La théorie des Idées
selon le « Phédon » se maintient-elle dans les derniers dialogues ?, publié dans
la Revue Philosophique, 1968 ; et La notion de vue d'ensemble (σννοψις) dans
la doctrine platonicienne du savoir, étude qui est publiée ici pour la première
fois.
Le livre contient un index nominum, mais pas un index des passages
cités ou commentés, ce qui est à regretter. Remarquons pour finir qu'il
n'ait pas bénéficié d'une correction d'épreuves plus attentive.
Herman De Ley.

Antonio Garlini, Studi sulla tradizione antica e médiévale del


Fedone. Rome, Edizioni dell'Ateneo, 1972. 1 vol. 17 X 24 cm,
xvi-219 pp. (Biblioteca Atena. 10). Prix: 3.600 lires.

A. Carlini, qui étudie depuis plusieurs années la tradition manuscrite


de Platon, a donné, sur de larges bases, une édition des deux Alcibiade,
COMPTES RENDUS 235

de YHipparque et des Rivaux (cf. VAnt. CL, 1966, pp. 228-229) ; il comptait
faire de même pour le Phédon ; mais jugeant impossible d'isoler ce dialogue
du reste du corpus platonicien, il examine aujourd'hui l'ensemble de la
tradition antique et médiévale. L'ouvrage reprend des articles antérieurs
en y ajoutant trois parties entièrement nouvelles : « La Renaissance
byzantine et le texte de Platon ; la tradition de Τ et de ses copies ; les
caractéristiques du témoignage de C, D, Ρ et W» (p. vi).
La première partie « esquisse l'histoire du texte jusqu'à Photius »
(pp. 1-141). Au chapitre IV, «La tradition patristique» (pp. 77-90),
C. agrandit le cercle des lecteurs directs de Platon : à Clément
et Origène il adjoint (p. 78 et n. 4) Grégoire de Nysse et Eusèbe ;
Justin pourrait leur être associé ; il note avec raison que Théodoret de
Cyr paraît connaître Platon à travers Clément et Eusèbe (p. 79) ; c'est
aussi vrai de Cyrille d'Alexandrie ; mais, pour Théodoret, il ne faudrait
pas oublier la «source X» de P. Canivet. L'« interpolation» a' Aie,
I, 133, c 9-17, que pour ma part je crois authentique, pose la question
des rapports entre Eusèbe et Stobée (pp. 83-84 ; cf. 125 sv.) ; il semble
que l'un et l'autre aient puisé à une source indépendante. Le «
dont le « livre» a fourni les variantes si importantes désignées
dans les Lois et YEpinomu par le Sigle O4 n'est pas Photius, comme il
est dit p. 90 ; ce serait plutôt Xiphilinus, l'ami de Psellus (cf. Supplément
critique au Bulletin de FAssoc. G. Budé, VII, 1935, p. 87) ; il ne faut pas
faire remonter trop haut ces annotations.
La seconde partie, «la tradition médiévale» (pp. 143-195), étudie
surtout les familles du Bodleianus Clarkianus 39 (B), du Venetus Mar-
cianus App. Class. IV, 1, coll. 542 (T) et du Vindobonensis suppl. gr.
7 (W). Parmi les manuscrits indépendants qui gravitent autour de
W, le plus intéressant est, sans conteste, le Vaticanus Palatinus graecus,
173, des xe-xie siècles (p. 173) ; il contient six dialogues entiers et des
extraits de onze autres ; utilisé pour les Lois (surtout au 1. V) par
des Universités de France, il l'a été par E. R. Dodds pour le Gorgias,
et d'autres leçons devraient entrer dans un apparat du Timée. A la
famille de W appartient également l'exemplaire grec (Λ) qui a servi à
Henri Aristippe pour sa traduction latine du Phédon (1156, cf. p. 175) ;
les pages suivantes comparent en détail les lectures de PW/1.
Cinq tables terminent le volume ; il manque un index locorum, qui aurait
regroupé les variantes habituellement absentes des éditions et indiquées
au cours de l'ouvrage, comme le διαβάλλων d'Aréthas (dans B) et de
W en Euthyphron, 3 b, 8 (p. 147, n. 8). Edouard des Places.

Paul Vicaire, Platon. Phèdre. Traduction avec une


et des notes de P. V. Paris, Les Belles Lettres, 1972.
1 vol. 13 X 19,5 cm, 165 pp. (Les Grandes Œuvres de
l'Antiquité Classique). Prix: 18 frs français.

Trois ans après un volume semblable consacré au Phédon (cf. VAnt.


CL, 1970, p. 581), voici le Phèdre, traduit et annoté comme auparavant

Vous aimerez peut-être aussi