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UNIVERSITE HASSAN II

FACULTE DES SCIENCES JURIDIQUES ECONOMIQUES


ET SOCIALES, AIN SBBA

Cours de Droit des entreprises en difficulté

Semestre 5

2022/2023

BEL-AMIN SAMIR
Enseignant chercheur à la FSJES Ain Sebaa
Première partie :
Les procédures extrajudiciaires de traitement des difficultés de
l’entreprise

Adoptant une logique médicale inspirée du droit Français, le droit marocain a entamé
la réglementation des procédures collectives de traitement des difficultés de l’entreprise,
par la recherche des causes susceptibles de conduire une entreprise à la cessation des
paiements. Il a ainsi préconisé la règle selon laquelle : « prévenir vaut mieux que guérir ».
C'est-à-dire la prévention des crises demeure plus garantie et efficace que leur traitement.

Comme l’activité continue de l’entreprise dépend de facteurs aussi bien endogènes


qu’exogènes, elle serait amenée à connaitre des moments de progrès et de développement,
comme elle pourrait subir la régression de son activité suite à :

- une conjoncture économique générale.


- Des troubles sociaux.
- Des fautes humaines de leurs dirigeants.

Si ces facteurs ne conduisent pas l’entreprise à la cessation des paiements, ce qui


requièrent l’ouverture de la procédure judiciaire, ils peuvent compromettre la situation de
l’entreprise et diminueraient toute chance de sauvegarde.

Conscient du rôle utile joué par l’entreprise, le législateur marocain a mis en place
une procédure extrajudiciaire et une autre quasi-judiciaire, dans le cas où les difficultés
que l’entreprise fait face n’entraineraient pas la cessation des paiements, en laissant au
président de l’entreprise la liberté de prendre ou non les décisions susceptibles de les
surmonter.

Vu la liberté reconnue au chef de l’entreprise, n’étant pas encore en cessation des


paiements, le droit Marocain a prévu une procédure de prévention dont l’efficacité est
assurée par la conciliation de trois impératifs en l’occurrence : la rapidité, la discrétion et
la souplesse.

S’ajoute à la procédure de prévention, une nouvelle procédure dite de sauvegarde qui


est une procédure judiciaire, vient d’être apportée par la loi 73/17. Cette dernière a
réinstauré les même mécanismes et procédures tendant au dépistage anticipé des
difficultés ou les défaillances susceptibles d’entrainer la cessation des paiements, en

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prévoyant des mécanismes procéduraux nouveaux afin de réussir les procédures
extrajudiciaires de traitement.

La promptitude en la remédiation aux difficultés de l’entreprise est susceptible de


limiter la dégradation de sa situation, soit par le biais de ses structures internes (chapitre
1), ou à travers l’intervention du président du tribunal de commerce mettant en œuvre
divers mécanismes et formalités (chapitre 2).

Chapitre 1 : prévention interne


Le vocabulaire utilisé (prévention), a une connotation beaucoup plus médicale ou
militaire que juridique, car prévenir c’est à la fois soigner et défendre.

La situation sensible de l’entreprise vivant des difficultés et l’Etat psychologique


critique du chef de l’entreprise dû soit au refus de révéler une difficulté passagère en
craignant qu’une telle révélation risque de nuire au crédit de l’entreprise et de créer un
mouvement de panique chez les salariés, ou suite aux répercussions délétères pouvant être
engendrées si les mesures nécessaires ne sont pas prises dans le temps adéquat.

Ces motifs étaient derrière l’instauration de règles visant le diagnostic anticipé des
difficultés, ces règles appelées en droit français de 1984 reprises dans les réformes
postérieures : Les règles d’alerte

Il s’agit d’un dialogue interne de l’entreprise, seules les parties internes de


l’entreprise peuvent s’en informer. Les tiers ne doivent pas prendre connaissance ni même
le président du tribunal de commerce.

Les articles 547 et 548 ont déterminé le champ de mise en œuvre de la procédure de
la prévention interne (section1) puis les personnes habilitées à informer (section 2) et la
procédure de l’information (section 3).

Section 1 : Champ d’application de la prévention interne

Sous-section 1 : Les entreprises concernées par la prévention interne

L’article 547 de la loi 73/17, dispose que « lorsque le chef de l’entreprise ne procède
pas de son propre chef, au redressement des faits de nature à compromettre l’exploitation,
le commissaire aux comptes, s’il en existe, ou tous associés dans la société… »

La lecture de cette disposition permet de faire les remarques suivantes :

Le champ d’application comprend uniquement :

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Les entreprises prenant la forme de société commerciale à savoir les sociétés
anonymes régies par la loi 17.95 et les autres sociétés commerciales régies par la loi 05.96,
ainsi que les groupements d’intérêt économique à caractère commercial régis par la loi
13.97, ou la désignation du commissaire aux comptes est soit obligatoire ou facultative.

Ceci étant, la prévention interne ne peut être mise en œuvre que pour les sociétés
commerciales dont la désignation du commissaire aux comptes est obligatoire ainsi que
celles dont la désignation d’un commissaire aux comptes est facultative.

Ainsi l’article 159 de la loi 17-95 prévoit que : « Chaque société anonyme doit
désigner un ou plusieurs commissaires aux comptes, les sociétés anonymes faisant appel
public à l’épargne sont tenues de désigner au moins deux commissaires aux comptes ».

De même, la loi 05.96 sur la société à responsabilité limitée, la société en nom


collectif, la société en commandite par action, et la société en commandite simple, prévoit
respectivement aux articles 12, 21, 34 et 80 de la loi 05.96, qu’il est obligatoire de
désigner un commissaire aux comptes, dès que la société réalise 50.000.000 DH de chiffre
d’affaires à la fin de l’exercice comptable.

Même dans le cas où la désignation d’un commissaire aux comptes n’est pas
obligatoire, les clauses peuvent envisager une telle nomination. Il peut également être
désigné à la majorité des associés. De même, un ou plusieurs associés peuvent demander
au président du tribunal de commerce, la désignation d’un ou de plusieurs commissaires
aux comptes.

Concernant les groupements d’intérêt économique à caractère commercial, la loi


13.97 dispose à l’article 39 que la désignation d’un commissaire aux comptes est
obligatoire, en cas d’émission des obligations. Mais il peut être désigné suite à une
décision collective des membres, ou par ordonnance du président du tribunal de commerce
à la demande de tout membre.

Sont exclus donc, du champ d’application des procédures de prévention interne

1- Les entreprises individuelles.


2- Les sociétés civiles.
3- Les groupements d’intérêt économique à caractère civil.
4- La société de participation.
5- L’entrepreneur individuel.

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Force est de constater, que l’approche adoptée par le droit marocain est relative en ce
qui concerne la délimitation des entreprises pouvant bénéficier du régime de la prévention
interne.

Le droit français quant à lui, il a adopté une approche beaucoup plus inclusive en
soumettant, en vertu de la loi ( L 611-1 du C.C.F), à cette procédure, toutes les sociétés
commerciales et G.I.E et les entreprises individuelles, commerciales, artisanales ou
agricoles.

Sous-section 2 : Les difficultés devant être informées

L’article 547 C.C dispose que : « ………. Informe ……….des faits ou des difficultés
de nature à compromettre la continuité de l’exploitation, notamment ceux de
nature juridique, économique, financières ou sociales »

La lecture de cette disposition permet d’avancer les remarques suivantes :

Le texte utilise « faits et difficultés » de façons interchangeables : il veut désigner le


même sens, dont le non rétablissement entraîne une menace à la continuité de l’entreprise.

Il a utilisé une expression générale, car il est tellement difficile de dresser une liste
exhaustive des difficultés susceptibles de compromettre la continuité de l’exploitation de
l’entreprise une fois non rétablies, sachant qu’il a regroupé ces faits ou difficultés dans le
cadre des aspects juridiques, économiques, financières ou sociales.

La condition principale c’est que les faits et les difficultés qui requièrent le recours
aux procédures de prévention interne et de prévention de façon générale, ne doivent pas
être au stade de la cessation des paiements exigeant ainsi l’ouverture de la procédure de
traitement.

L’utilisation du pluriel « des faits » montre que l’information ne peut être déclenchée
qu’en présence d’un ensemble convergeant de faits significatifs.

Ceci dit un fait préoccupant, isolé, peut être contrebalancé par un fait favorable de
sens contraire, le déclenchement de l’information serait alors inutile.

L’information doit être accomplie lorsqu’il y a une rupture de l’équilibre des flux
financiers, c'est-à-dire lorsque les recettes normalement prévisibles ne permettront pas de
régler des dettes qui vont venir à échéance dans un avenir relativement proche.

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Section 2 : Les organes chargés du déclenchement de la prévention interne.

En se référant à l’article 547 qui dispose que : « Lorsque le chef de l’entreprise ne


procède pas de son propre chef, au redressement des faits de nature à compromettre
l’exploitation, le commissaire aux comptes, s’il en existe, ou tout associé dans la société
informe le chef de l’entreprise, des faits ou des difficultés,…… », on remarque que la loi a
intégré pour l’information des organes ne participant pas à la gestion de l’entreprise à
savoir l’associé et le commissaire aux comptes.

La finalité ne réside pas à avertir les dirigeants. Ceux-ci sont généralement conscients
des difficultés traversées par leur entreprise. Elle demeure également et principalement de
les mettre en face de leur responsabilité, en les incitant à prendre des mesures de
redressement.

Sous-section1 : Le redressement immédiat par le chef de l’entreprise.

Il faut rappeler que cette disposition a été prévue depuis 2014 et reprise en 2018, via
la loi 73/17, et remarquer ensuite que cette disposition est inutile pour deux raisons :

1- L’obligation du redressement anticipé des difficultés fait partie des attributions


principales du chef de l’entreprise (s’inscrivant dans le cadre de l’obligation de vigilance
dans la gestion réalisant ainsi, l’intérêt social de l’entreprise.
2- Le législateur n’a pas fait assorti d’une sanction l’inobservation du chef de
l’entreprise du devoir de remédiation aux difficultés,

Ceci requiert de la justice commerciale un degré d’audace en engageant cette


responsabilité, conformément aux règles générales (les dispositions régissant les sociétés
commerciales dans le cadre de la détermination des attributions des dirigeants concernant
la réalisation de l’objet social.

Sous-section 2 : L’information par l’associé.

L’article 547, a reconnu à l’associé non gérant le droit d’intervenir comme une forme
de contrôle de gestion, sans tenir compte de sa part dans le capital qu’il détient ou qu’il
représente.

Il faut souligner que le genre de contrôle, ne doit pas se confondre avec « l’expertise
de gestion », celui qui est reconnu à l’associé en tant qu’actionnaire conformément aux
dispositions de l’article 157 de la loi sur la société anonyme, et celui reconnu à l’associé
non gérant dans la société à responsabilité limitée conformément aux dispositions de
l’article 82 de la loi 05/96.

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C’est ainsi que l’article 157 ci-dessus dispose qu’un ou plusieurs actionnaires
représentant au moins le dixième du capital social peuvent soit individuellement, soit en
groupant sou quelle que forme que ce soit, peuvent demander au président du tribunal de
commerce, statuant en référé, la désignation d’un ou plusieurs experts chargés de présenter
un rapport sur une ou plusieurs opérations de gestion.

Et c’est à juste titre que l’article 82 de la loi 05/96 dispose qu’un ou plusieurs
associés représentant au moins le quart du capital social peuvent demander au président du
tribunal, statuant en référé, la désignation d’un ou de plusieurs experts chargés de
présenter un rapport sur une ou plusieurs opérations de gestion.

Par ailleurs, le contrôle reconnu à l’associé en vertu de l’article 547 du code de


commerce, ne peut être considéré comme un devoir mais il s’agit d’un droit original de
l’associé non gérant qui peut l’exercer ou non.

En effet, l’associé concerné par les dispositions de l’article 547, est celui qu’est loin
des actes et missions de gestion du fait que l’associé (actionnaire) appartenant à l’organe
de gestion (conseil d’administration ou conseil du directoire ou de surveillance), ou
l’associé gérant dans les autres sociétés, portent la qualité de chef de l’entreprise
conformément à la définition donnée à l’article 546, alinéa 2 du même code.

De même, les dispositions régissant les sociétés commerciales ont institué des règles
de contrôle de gestion entre les associés gérants.

Sous-Section 3 : Le commissaire aux comptes

La mission d’information des faits menaçant la continuité de l’exploitation, fait partie


intégrale des attributions du commissaire aux comptes, et qui lui sont reconnues dans le
cadre du nouveau concept de gestion des entreprises, en l’occurrence, la nécessité de
respecter les conditions de bonne gouvernance.

Le commissaire aux comptes ne doit pas être très loin des actes de gestion,
contrairement aux dispositions de l’article 166 de la loi sur la société anonyme, qui lui
interdit expressément d’intervenir dans la gestion lorsque la situation de l’entreprise est
normale et n’est pas menacée de faits susceptibles de compromettre son activité.

Section 3 : La procédure d’information


Le législateur marocain de la loi 73/17, a adopté une démarche inclusive conservant
la procédure de formation.

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Suivant une approche progressive, l’article 547 a commencé par l’information du
responsable de gestion (sous-section 1) puis la convocation de l’organe collectif de gestion
à délibérer (sous-section 2) ainsi que l’assemblée générale (sous-section 3) en finissant par
l’implication du président du tribunal dans le cadre de la prévention externe

Sous-section 1 : L’information du responsable de gestion

L’article 547, tend à réaliser deux objectifs afin de réussir la procédure de prévention
dès le départ en l’occurrence :

1- La promptitude :

L’article 547 a prévu un très court délai qu’est de 8 jours courant à partir de
l’apparition des premières difficultés susceptibles de compromettre la continuité de
l’exploitation et ce à travers lettre recommandée.

2- La discrétion :

L’article 547 du code de commerce, a consacré la discrétion afin d’assurer le


fonctionnement normal de l’entreprise, surtout qu’elle n’est pas encore en cessation des
paiements.

Ce qui a fait que la partie devant être informée demeure le chef de l’entreprise de
façon personnelle et individuelle, sans transmettre l’information à l’organe collectif de
gestion s’il existe, le conseil d’administration ou de surveillance.

Afin d’attirer l’attention du responsable de gestion des faits menaçant la pérennité de


l’exploitation.

Ceci dit, pour mettre fin à la procédure de prévention interne et renoncer aux étapes
suivantes, le chef de l’entreprise est tenu, conformément à l’article 547 de répondre aux
questions qui lui sont transmises, et présenter des explications sur les points soulevés, et ce
dans un délai de 15 jours à partir de la réception de l’information.

Le commissaire aux comptes et l’associé non gérant, deviennent dans cette situation
une partie habilitée à apprécier ses explications, et estimer sa fermeté et sa capacité à
dépasser la situation critique de l’entreprise.

Le droit marocain a, à travers cette disposition, mis en place un nouveau mode de


contrôle de gestion des entreprises dans les moments délicats, un contrôle de gestion
reconnu ou commissaire aux comptes hors sa mission de contrôle des comptes de la
société. prévue à l’article 166 de la loi 17/95, ou à l’associé qui n’est pas chargé de gestion

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sauf en cas de la réunion des assemblées générales des actionnaires ou à travers la gestion
d’expertise.

Sous-section 2 : Convocation de l’organe collectif de gestion à délibérer (cas de la


société anonyme)

Le président du conseil d’administration ou le conseil de surveillance est tenu,


conformément à l’article 547, et après avoir été informé des faits susceptibles à
compromettre la continuité de l’exploitation de l’entreprise (Société anonyme), et ce dans
un délai de 15 jours, de répondre aux questions soulevées soit de façon personnelle ou à
travers convocation du conseil qu’il préside pour délibérer.

Si l’invitation à une réunion du conseil d’administration ou de surveillance selon le


cas, constitue une mission principale mais optimale, le droit français quant à lui a donné au
commissaire aux comptes, une fois non convaincu, des réponses et explications présentées,
par l’organe de gestion ou à défaut de réponse, le droit de procéder lui-même à l’invitation
du conseil d’administration ou de surveillance par lettre recommandée avec accusé de
réception, pour se réunir et délibérer des faits menaçantes la pérennité de l’activité de
l’entreprise. Le conseil d’administration ou le conseil de surveillance, procède ainsi à la
réunion en invitant le commissaire aux comptes à y assister.

C’est ce qui nous incite à nous interroger comment envisager à ce que le commissaire
aux comptes ou l’associé, soit celui qui a décelé les faits ou les difficultés et pourtant
l’éradiquer de la réunion du conseil d’administration ou le conseil de surveillance, surtout
si la gravité des faits est apparente.

Car dans le cas contraire, le chef de l’entreprise aurait pu répondre aux questions du
commissaire aux comptes, de l’associé et proposer des solutions sans avoir le besoin de
convoquer le conseil à se réunir.

Sous-section 3 : L’Assemblée générale

L’article 547, a confié, la gestion de la période de crise que traverse la société entre
l’organe de contrôle et celui de gestion ; et ce en vue de ne pas troubler la marche normale
de l’entreprise et porter atteinte à son crédit, et trouver des solutions pertinentes à ces
difficultés.

Mais l’incapacité de l’organe de gestion ou son refus de prendre les mesures


nécessaires afin de dépasser les difficultés menaçant la continuité de l’activité de la société
serait suffisant de nuire aux intérêts des associés, ce qui a poussé le législateur marocain à
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impliquer l’ensemble des associés afin de trouver une solution pour gérer la période
critique. Car il n’est plus utile de dissimuler les informations relatives à la situation à
laquelle la société est rendue.

En dépit de la situation critique de la société, le droit marocain ne permet qu’au


président d’administration ou de surveillance, de faire délibérer l’assemblée générale en
privant ce droit à celui qui a détecté les difficultés.

En revanche, le droit français exige que le commissaire aux comptes dresse un


rapport spécial qui serait présenté à l’assemblée générale prochaine ou le commissaire aux
comptes devait y assister. Le rapport est communiqué au comité de l’entreprise.

Par cette attitude, le droit Marocain, minimise le rôle des commissaires aux comptes
et de l’associé, qui ont découvert les difficultés que vit une entreprise.

L’implication du commissaire aux comptes dans la gestion des sociétés commerciales


présentant des difficultés, au déterminent de l’interdiction prévue à l’article 166, de la loi
17/95, devrait prendre son élan et ne pas se contenter de la simple information du chef de
l’entreprise. Celui-ci devrait être tenu de répondre aux questions et difficultés soulevées et
leurs appréciation par ceux qui l’ont soulevés, puis inviter le conseil d’administration ou
de surveillance à délibérer à ce propos dans le cas où le chef de l’entreprise ne procèderait
pas à la remédiation ou s’est porté incapable de les pallier.

Puis permettre aux commissaires aux comptes ou l’associé de faire délibérer


l’assemblée générale. Car, comment peut-on comprendre que celui qui n’a pas pris les
mesures nécessaires susceptibles à redresser les difficultés à solliciter la réunion de
l’assemblée générale.

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