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2ème partie

CHIMIE

ISIB - Vanderschuren
ORGANIQUE
DESCRIPTIVE
CHIMIE ORGANIQUE DESCRIPTIVE

• Les connaissances acquises dans les chapitres précédents permettent maintenant


d'aborder l'étude du comportement chimique des composés organiques, avec la possibilité
de les comprendre et de les prévoir !

Écriture des réactions


Usage fréquent :

✓ le réactif sera parfois écrit au-dessus de la flèche


✓ seul le produit principal de la réaction sera indiqué.

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✓ ⦋ xx ⦌ encadrant une formule , un symbole , écrite au-dessus d'une flèche → catalyseur.
✓  , placé au-dessus d'une flèche → la réaction nécessite une élévation de T .
CHAPITRE 8 :

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LES ALCANES
CHAP 8. LES ALCANES
LES CHAINES SATUREES ACYCLIQUES

• Les ALCANES sont des :


➢ HYDROCARBURES ( C et H seulement),
➢ SATURÉS ( pas de liaisons multiples),
➢ ACYCLIQUES ( chaînes ouvertes, linéaires ou ramifiées).

• ILS RÉPONDENT À LA FORMULE GÉNÉRALE CNH2N+2

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• ON LES REPRÉSENTE PAR RH, où R est le groupement alkyle

• LES CHAÎNES HYDROCARBONÉES = LE SQUELETTE DE NOMBREUX COMPOSÉS


• ELLES PORTENT DIVERS GROUPES FONCTIONNELS QUI REMPLACENT DES H DE L’ALCANE DE
DÉPART.
8.1. CARACTERES PHYSIQUES
• LES CONSTANTES PHYSIQUES : T° ébullition, T° fusion AUGMENTENT
RÉGULIÈREMENT AVEC LA MASSE MOLÉCULAIRE.

Exemple : aux conditions ordinaires :

✓ méthane (t°éb = - 164°C) , éthane, propane, butane(t°éb = - 0,5°C) = gaz


✓ pentane (t°éb = 35°C) et suivants = liquides
✓ C17H36 (t°fusion = 22°C) et suivants = solides t°fusion < 100°C (paraffines)

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• A MASSE MOLÉCULAIRE IDEM , LA T°ÉBULLITION EST D’AUTANT + BASSE QUE LA
MOLÉCULE EST RAMIFIÉE :

Exemple : pour C5H12 :

✓ Pentane : 35°C
✓ Isopentane : 25°C
✓ Néopentane : 9°C

• DENSITÉ FAIBLE ( liquide = 0,7 , solides = 0,8-0,9)


• INSOLUBLES DANS L’EAU
• MISCIBLES AVEC BEAUCOUP DE LIQUIDES ORGANIQUES
• SOLVANTS DE NOMBREUX COMPOSÉS ORGANIQUES LIQUIDES OU SOLIDES (WHITE SPIRIT)
8.2. REACTIVITE
❑ liaisons σ = liaisons fortes :
C—C 350 kJ/mole
C—H 400 kJ/mole

❑ liaisons pas ou très peu polarisées


→ rupture difficile en mode homolytique (ou radicalaire)

❑ liaisons peu polarisables par approche de réactifs chargés électriquement


→ pas de δ+ ou de δ-

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→ Très grande stabilité
→ Très peu réactifs
→ Inertes chimiquement

❑ réactions radicalaires à températures élevées ou photochimiquement (UV)


❑ pas attaqués par les réactifs « énergiques » : bases fortes, H2SO4, oxydants forts,…
❑ pas de réaction d’addition, uniquement des substitutions car liaisons simples

→CONTRASTE ENTRE LA NON-RÉACTIVITÉ DE LA CHAÎNE CARBONÉE ET LA RÉACTIVITÉ DU


GROUPE FONCTIONNEL DANS DES MOLÉCULES POSSÉDANT UNE FONCTION.
8.2. REACTIVITE
A. RÉACTION AVEC LES HALOGÈNES (F2, Cl2, Br2, I2)

• Le difluor détruit les alcanes :

• Autres halogènes X2 :

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= RÉACTION DE SUBSTITUTION à T° élevée = 300°C ou sous rayonnement UV

Cl2 réagit rapidement, Br2 + difficilement, et I2 pratiquement pas.

• ! ! ! RÉACTION NON SÉLECTIVE ! ! ! : TOUS LES H SONT SUBSTITUABLES

Exemple : Chloration de CH4 → CH3Cl , CH2Cl2, CHCl3 et CCl4 en mélange et simultanément !


8.2. REACTIVITE

• LA RÉACTION DE SUBSTITUTION RADICALAIRE EST UNE RÉACTION EN CHAÎNE !


= Processus par étapes :

Ex: la chloration du méthane

A. Phase d’initiation

B. Phase de propagation

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C. Phase de terminaison = disparition des radicaux libres
8.2. REACTIVITE

Observation à propos de ce mécanisme :

✓ Différence de réactivité entre les H portés par des C primaires, secondaires ou tertiaires:

Ex : La chloration du propane donne 2 produits possibles par remplacement d’un H par un Cl :

→ 1-chloropropane : CH3-CH2-CH2Cl (6 H équivalents)


→ 2-chloropropane : CH3-CHCl-CH3 (2 H équivalents)

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Statistiquement , on devrait avoir 75 % et 25 % de chacun des produits !!
Or , on en a 43 % et 57 % !!!!

→ Un site – CH2- est plus réactif qu’un site –CH3-

C’est dû à la stabilité des radicaux libres intermédiaires :

Dans un mécanisme réactionnel : on passe toujours par les intermédiaires les plus stables !
8.2. REACTIVITE
B. COMBUSTION – OXYDATION

❑ COMBUSTION
• RUPTURE DES LIAISONS C-C et C-H → CO2 et H20
• TRÈS EXOTHERMIQUE :
C2H6 + 7/2 O2 → 2 CO2 + 3 H20

• LES ALCANES GAZEUX (MÉTHANE , PROPANE , BUTANE) ET LIQUIDES (FUEL, MAZOUT)


SONT LARGEMENT UTILISÉS COMME COMBUSTIBLES DE CHAUFFAGE ET CARBURANTS !!

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• PAS D’INTÉRÊT CHIMIQUE

❑ OXYDATION MENAGEE par l’O2 de l’air


• En présence de catalyseurs → oxydation ménagée.
= réaction industrielle : font apparaître diverses fonctions oxygénées : alcools , acides

CH4 + ½ O2 → CH3OH

ou encore réaction à haute T avec l’eau :


CH4 + H2O→ CO + 3 H2
8.2. REACTIVITE
C. ACTION DE LA CHALEUR - PYROLYSE

ALCANE = STABLE À LA CHALEUR.


MAIS SI T°> 700°C (+ CATALYSEUR) →RUPTURES DE LIAISONS.

❑ COUPURES DE CHAÎNES : rupture des liaisons C-C


→ fragmentation de la molécule en alcanes et alcènes + légers

❑ DÉSHYDROGÉNATION : rupture de liaison C-H → alcène:


Alcane → alcène + H2

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C4H10→ C4H8 + H2

❑ ISOMÉRISATION : chaîne linéaire→ chaîne ramifiée


Butane → isobutane

❑ CYCLISATION : chaîne linéaire→ chaîne cyclique par formation de liaison entre 2 C des
extrémités.
Si ensuite déshydrogénation → cycle benzénique
8.3. ETAT NATUREL

• SOUS FORME DE GISEMENTS DE GAZ OU DE PÉTROLE


• USA : alcanes
• Europe centrale : + cycloalcanes
• Indonésie : + hydrocarbures benzéniques

• Sauf pour les premiers termes de la série CH4 à C6H14, impossible de retirer les alcanes du
pétrole brut car T°ébullitions proches, MM voisines

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→ PRÉPARATIONS ARTIFICIELLES = SYNTHÈSE INDUSTRIELLE ET EN LABORATOIRE
8.4. PREPARATIONS

• AU LABORATOIRE : TRÈS RARE , PEU D’INTÉRÊT car les alcanes ne sont pas des
intermédiaires de nouvelles synthèses CAR PEU RÉACTIFS.

• PAR CONTRE : RÉDUCTION DE FONCTIONS !


= FAIRE DISPARAÎTRE UNE FONCTION ET RAMENER LE C QUI LA PORTAIT EN CH3 , CH2 ou CH.

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• INDUSTRIELLEMENT : Pétrochimie → obtention de mélange d’alcanes = coupes pétrolières
par distillation
8.4. PREPARATIONS
8.4.1. A partir des halogénures d’alkyle : RX

• Réduction avec H2, en présence de Pd

• Avec organomagnésien :

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• Réaction de Wurtz : à partir de 2 halogénures d’alkyle , en présence de métal Na ou Zn

Mais pas sélectif ! → obtention de R-R’ , R’-R’ et R-R en mélange.

On peut obtenir la même chose avec les organomagnésiens :


8.4. PREPARATIONS
8.4.2. A partir d’hydrocarbures non saturés.

• HYDROGÉNATION CATALYTIQUE D’ALCÈNES OU D’ALCYNES


• Catalyseur : Ni et Pt

8.4.3. A partir de fonctions oxygénées

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• RÉDUCTION DES ALDÉHYDES ET DES CÉTONES = Réaction de Clemmensen

• Agent réducteur = métal zinc en milieu acide

8.4.4. Décarboxylation des acides carboxyliques


• PERTE DU GROUPEMENT –COO- → CONDUIT À UN ALCANE AVEC UN C DE MOINS !
• Par chauffage en milieu basique
• Deux étapes :

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