Vous êtes sur la page 1sur 10

Ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique

Université d’Alger 1
Faculté de médecine
Département de médecine dentaire
Module d’orthopédie dento-faciale

Cours de 5ème année

Prévention et interception en ODF


Dr Drareni.M

Année universitaire 2023/2024

1
Plan
Introduction
1. Prévention
1.1 Définition
1.2 Prévention prénatale
1.3 Prévention post natale
2.Interception
2.1 Définition

2.2 Intérêts de l’interception

2.2 Verrous fonctionnels

2.3 Verrous mécaniques

3.Interception des inclusions dentaires

4.Interception de la DDM

Conclusion

Bibliographie

Introduction
L’orthodontie permet de traiter les malocclusions installées, mais cherche également à prévenir leur
développement en agissant sur leurs causes.
La notion de temps est importante dans le développement et l’aggravation des malocclusions, c’est
pourquoi il paraît essentiel de dépister ( détecter les facteurs de risque) nous permettant d’intervenir le plus
tôt possible
Prévention et interception sont des notions qui sont intimement liées en O.D.F et qui se confondent
souvent.
La prévention vise à adopter un comportement permettant d’éviter l’apparition d’anormalités. Il y a
quelques actions de prévention en orthodontie.
L'interception est l’action d’interrompre une pathologie installée : il s’agit d’essayer de prendre le problème
à sa base, essayer d’aller contrer l’étiologie lorsque la pathologie est déjà là.

2
1.Prévention
1.1 Définition :
D’après CHÂTEAU: il s’agit d’éliminer les causes pathogènes responsables de l’apparition des
dysmorphoses.
Il s’agit selon SOULET, de mettre en place dès la première année de la vie des circuits nerveux, qui vont
assurer un fonctionnement musculaire correct, en modifiant certaines habitudes et comportements
familiaux néfastes.
Pour IZARD: l’action d’empêcher l’apparition des malformations et supprimant les facteurs étiologiques
avant qu’ils n’aient pu agir.
1.2 Prévention prénatale:
-Régime alimentaire : alimentation variée, vitaminée pendant la grossesse .
-Affections maternelles durant la grossesse : contrôle régulier, par le médecin traitant à propos de l’état
général de la mère, et de celui de l’enfant.
-Affections virales / Affections chroniques: diabète et HTA : Prise en charge correcte ,
- Prescription médicamenteuse: réduite et prudente / Les radiations ionisantes .
1.3 prévention post-natale
-La tétée et la succion du biberon
Vivement conseillé, l’allaitement maternel joue un premier rôle de prévention en orthodontie.
Il oblige le nourrisson à une importante activité musculaire qui favorise le développement de la mandibule
(à la naissance, le bébé est « rétrognathe »).
Idéalement, il faudrait que cet allaitement maternel dure au moins 6 mois pour avoir un effet bénéfique sur
la croissance.
Des études montrent qu’un bébé nourri au sein aura moins tendance à sucer son pouce : une fois le biberon
fini, le nourrisson a besoin d’un pouce ou d’une tétine pour « poursuivre » une fonction trop rapidement
interrompue : la succion.
- La posture du nourrisson : La position du bébé lors de son sommeil est a surveiller. Il est conseillé de
coucher le bébé, alternativement d’un côté ou de l’autre, pour éviter un aplatissement du crâne, pouvant
mener à terme à une asymétrie craniofaciale. Il faut éviter la position ventrale et dorsale , qui favorise la
respiration buccale, et persistance de la rétromandibulie.
- Les comportements alimentaires :Comme l’alimentation molle réduit la fonction masticatoire ainsi que
le potentiel génétique osseux, il est essentiel de modifier les comportements alimentaires et d’introduire des
aliments de plus en plus durs pour développer la fonction masticatoire de l’enfant.
-Les inflammations et infections : Surveiller attentivement le maintient d’une ventilation nasale avec
voies respiratoires supérieures dégagées et instaurer une hygiène rigoureuse (se débarrasser des mucosités
qui encombrent les fosses nasales par lavage du nez avec du sérum quotidiennement).

3
2.Interception
2.1 Définition
Selon Larousse : Arrêter quelque chose au passage, en interrompre le cours direct …
Elle a pour principes de :
-Lever les verrous fonctionnels (corriger les dysfonctions )
-Supprimer les parafonctions
-Lever les verrous mécaniques ( Ex lever une supraclusion pour intercepter une Classe II )
De manière à arrêter les désordres alvéolo-dentaires et squelettiques qui perturberaient la croissance de
l’enfant.
2.2 Intérêts de l’interception
En fonction des malocclusions prises en charge, l’interception permet de :
-Retrouver précocement un bon équilibre facial
-Favoriser la mise en place des dents permanentes
-Diminuer le risque de traumatismes sur les incisives
-Améliorer les fonctions orales
-Obtenir un environnement parodontal favorable
-Simplifier et réduire la durée des traitements multi-attaches
Critères de mise en œuvre de l’interception
Les traitements interceptifs se basent sur :
- Un déploiement précoce, dépendant d’un dépistage à réaliser le plus tôt possible
- La mise en œuvre d’outils thérapeutiques les plus simples possibles
- Un temps de traitement limité (6 à 9 mois), associée un objectif déterminé à l’avance
La mise en œuvre d’une prise en charge interceptive d’un enfant en denture temporaire ou mixte est
décidée à partir de l’analyse des données recueillies grâce à l’anamnèse médicale, aux examens exobuccal
et endobuccal, à l’examen fonctionnel et aux examens complémentaires.
Le concept de déverouillage :
On entend par déverrouillage, l’élimination de tous les blocages, de toutes les contraintes, aussi bien
mécaniques que fonctionnelles, ce qui permet de:
-Libérer la mandibule de toutes contraintes occlusales par « remodelage » du maxillaire (arcade-guide),
par correction de la rotation molaire et par expansion maxillaire antérieure et/ou postérieure / correction de
la supraclusion)
-Neutraliser les matrices fonctionnelles (ventilation nasale, déglutition normale, Equilibre musculaire,
posture équilibrée).

4
-Libérer les ATM de toutes contraintes compressives pour laisser s'exprimer la potentialité de
croissance au niveau condylien .
-Redonner un espace plus ample à la langue avec une meilleure possibilité de fonction linguale, et
permettre une rééducation plus facile.
-Redonner un diamètre inter canin normal par expansion du prémaxillaire avec des répercussions
positives sur la respiration .
2.2 Lever les verrous fonctionnels
La ventilation
La ventilation optimale selon DENIAUD est « une ventilation spontanée, exclusivement nasale au repos et
pendant le sommeil en décubitus». La ventilation orale ne doit intervenir que lors d’efforts physiques
importants afin d’augmenter l’arrivée d’air qui est insuffisante par la seule voie nasale.
La position linguale a son importance dans cette fonction. Pour permettre la ventilation nasale, la langue
adapte sa posture de repos. Elle doit être au palais contre les papilles palatines.
Cette position empêche le passage de l’air via l’oropharynx et donc la ventilation orale.
Une ventilation réalisée exclusivement ou partiellement par la bouche doit être considérée comme
pathologique.
La langue restera en position basse et avancée, en forme de « tuile » pour laisser le passage à l’air.
Quelle attitude adopter face à un enfant présentant des signes de ventilation buccale ?
OBSERVER et QUESTIONNER
-Observer la posture : Les enfants qui ventilent par la bouche ont la tête en avant pour ouvrir les voies
aérifères. Ils sont cambrés avec le ventre en avant (accentuation des cyphoses et lordoses)
- Observer le visage : faciès adénoïdien La sémiologie du visage est très révélatrice de la dysfonction chez
le ventilateur buccal : Cernes, paupières gonflées. Le gonflement des paupières est dû au fait que les
glandes lacrymales se vident insuffisamment dans les fosses nasales. La lèvre supérieure est contractée
pour maintenir la lèvre ouverte, la lèvre inférieure est relachée et tombante. Les muscles génio-hyoïdiens,
qui retiennent la langue, vont être contractés en permanence pour permettre l’abaissement de la langue et
donc le passage l’air. La contraction de ces muscles entraînent la traction de l’os hyoïde et donc de la
mandibule vers l’arrière. Nous avons donc un défaut de traction mandibulaire (classe II). C’est la majorité
des cas de ventilateurs buccaux (Nous avons parfois des cas de classe III).
Que faire ?
-Traitement étiologique médicamenteux ou chirurgical (ORL) et rééducation linguale .
La déglutition
Elle nécessite l’utilisation d’un grand nombre de muscles de la cavité buccale, du pharynx, du larynx et de
l’œsophage selon une séquence stéréotypée.
Il existe un réseau neuronal qui permet d’établir cette séquence motrice de la déglutition ; lorsque
l’information est donnée, le système transmet aux divers muscles concernés l’ordre de déglutir sans besoin
d’autres informations périphériques

5
Chez le nourrisson la bouche fonctionne par des mouvements de succion-déglutition. La déglutition
interpose la langue entre les crêtes alvéolaires et les lèvres.
L’enfant a donc une déglutition infantile ou primaire de la naissance jusqu’à 4 ans. PATTI explique
qu’avec l’éruption des dents, la diminution du volume de la langue, la maturation neuromusculaire et le
changement d’alimentation (la nourriture s’épaissit), il apparaît une période de transition. Celle-ci dure 8 à
16 mois pendant lesquels la déglutition fonctionnelle adulte se met en place progressivement. Selon lui la
déglutition devient adulte à partir de 4 ans.
Si la déglutition infantile persiste après 4 ans, elle est considérée comme atypique
La déglutition dysfonctionnelle n’est jamais isolée. Elle s’intègre dans un cadre dysfonctionnel orofacial.
Différentes étiologies ont été proposées :
-La déglutition atypique n’est qu’un témoin d’une posture linguale anormale pour certains auteurs.
-La taille du frein lingual court et la mobilité réduite.
-Des hypertrophies amygdaliennes, des obstructions des voies aériennes supérieures par infection
chronique seraient les facteurs les plus probables.
-Des obstacles anatomiques : étroitesse maxillaire, édentements, malpositions dentaires.
-Une origine génétique : le sujet acquiert un comportement inné.
- Une maturation retardée.
- Un comportement infantile dû à un trouble psychologique
Que faire ?
Réeducation sans appareillage , ou avec appareillage :
ELN , Plaque avec perle de tucat , Froggy mouth …
R ! Ne pas oublier de donner à la langue l’espace pour se replacer ( Expansion )
Mastication
Développement de l’appareil manducateur :
Après l’éruption des dents temporaires et la mise en route de la mastication, les tractions au niveau des
ATM deviennent unilatérales alternées différenciant un coté travaillant et un autre balançant.
Le mouvement de latéralité mandibulaire et le frottement occlusal sont des conditions indispensables pour
obtenir un développement optimum. En mastiquant alternativement à droite et à gauche se développe un
système symétrique et équilibré. L’alternance et la symétrie des mouvements mandibulaires droit et gauche
réalisent la situation équilibrée du plan d’occlusion indispensable au maintien de l’équilibre de l’appareil
manducateur.
La R.N.O réalise une véritable prophylaxie des lésions articulaires et parodontales.
L’examen des AFMP est un élément capital du diagnostic fonctionnel
AFMP égaux = Mastication unilatérale alternée.
AFMP inégaux= Mastication asymétrique

6
Que faire en cas de mastication pathologique ?
-Le meulage sélectif
-Les pistes de rodage de Planas, elles ressemblent aux plaques classiques d’orthopédie fonctionnelle à la
différence, elles n’exercent aucune force aucune pression et n’ont aucun rôle de contention, elles agissent
par leur seule présence.
Elles doivent être portées jour et nuit sauf pendant les repas (moment de charge) Leur tâche est :
_ Rétablir la cinématique mandibulaire.
_ Induire un développement transversal et sagittal.
_ Modifier l’orientation du plan d’occlusion.
_ Changer le côté de mastication.
_ Restaurer les ATM.
Les parafonctions
Des dispositifs anti-pouce peuvent être utilisés afin d'empêcher l'interposition linguale et le positionnement
du pouce entre les arcades.
Cependant, aujourd'hui la tendance est d'intervenir de manière douce et non par des moyens coercitifs
Les dysfonctions orofaciales influencent largement le développement harmonieux alvéolo-dentaire et
squelettique d’où La nécessité de rétablir, le plus précocement possible, un environnement fonctionnel
équilibré chez l’enfant en croissance, afin d’accompagner au mieux le potentiel de croissance et de créer
les conditions idéales d’établissement de l’occlusion.

2.3 lever les verrous mécaniques


-Sens transversal
-Sens vertical
7
Les verrous mécaniques du sens transversal
Les anomalies dans le sens transversal sont très fréquentes et d'apparition précoce. Elles sont étroitement
liées aux parafonctions (succion du pouce, sucette) ou aux dysfonctions oro-faciales, notamment
ventilatoires.
Celles-ci devront faire l’objet d’une prise en charge adaptée, indissociable des dispositifs d’interception.
Une phase d’interception permettra de retrouver une occlusion fonctionnelle et un schéma de croissance
harmonieux
-Deux anomalies doivent être recherchées : la déviation des milieux incisifs et l’occlusion inversée latérale.
-Nous pouvons utiliser des plaques avec vérin médians pour une expansion transversale mécanique.
-Les expansions rapides au moyen des appareils type Hyrax.
-Les expansions lentes au moyen des appareils du type ressort de Coffin, quad' hélix, plaques de Schwartz
munies d'un vérin central.
-Dans le cas de latérodéviation due à un contact déflecteur multiple : insuffisance transversale maxillaire :
une expansion sera entreprise.
-Les gouttières d'éducation fonctionnelle Elles permettent la correction des anomalies transversales en
normalisant les fonctions et en repositionnant la langue vers le haut (correction de la déglutition atypique)
Les verrous mécaniques du sens vertical
-Supraclusion
Une importante supraclusion incisive peut complètement verrouiller la mandibule et bloquer toute
possibilité de mouvement de propulsion ( Retromandibulie ).
Il existe plusieurs possibilités de traitement. On peut traiter l'enfant à l'aide de gouttière d'éducation
fonctionnelle mais également avec un plan de surélévation rétro-incisif , ou en technique bioprogressive
avec l’arc de base d’ingression de Ricketts . Le choix du traitement dépend de l'origine et de la forme
clinique de la malocclusion
Autres gestes interceptifs :
-Résection du frein lingual : En cas de Brièveté du frein lingual :
la langue se retrouve handicapée et de ce fait ne participe pas aux différentes fonctions, il en résulte
plusieurs anomalies :
-Fonctions perturbées.
-Endoalvéolie, endognathie supérieures.
-Proalvéolie inférieure.
-Prognathie mandibulaire.
Pour cela la résection de ce frein doit se faire le plutôt possible suivie d’une rééducation de la posture
linguale afin de permettre à la langue de jouer son rôle morphogénétique

8
-Gestion de la perte précoce des dents temporaires :
Les dents temporaires jouent un rôle important dans le maintien de la dimension verticale, de plus elles
gardent l’espace des dents permanentes et guident leur éruption. La prévention consiste à :
-Placer des mainteneurs d’espaces.
-Ne pas extraire une dent tant que la résorption radiculaire n’a pas atteint ses deux tiers.
-Interception des inclusions des incisives centrales supérieures :
Les facteurs favorisants l’inclusion des incisives centrales sont:
-La présence d’une dent surnuméraire ou d’un odontome.
-D’un traitement canalaire ou une mortification d’incisive temporaire ou suite à un traumatisme sur incisive
temporaire chez le jeune enfant qui peut produire une bascule vestibulaire ou palatine sans ou avec
perturbation radiculaire
Traitement interceptif:
-Supprimer l’obstacle (surnuméraire, odontome).
-Extraction de l’incisive temporaire mortifiée ou dévitalisée
-Placer un mainteneur d’espace
-Interception de l’inclusion de la canine supérieure
Certains facteurs favorisants l’inclusion canine doivent attirer l’attention :
- Agénésie ou microdontie : de l’incisive latérale (racine courte) car elle assure le guidage du trajet éruptif
de la canine.
-Orientation défavorable de l’axe de la canine très mésioversée
- Diastème interincisif, dents surnuméraires ; DDM très sévère.
Le traitement interceptif consiste :
-Extraction de la canine temporaire. Modifier le trajet d’éruption de la canine permanente car la dent en
éruption se déplace selon le trajet de moindre résistance.
-Mise en place d’espace : Expansion maxillaire / Distalisation

Interception de La dysharmonie dento-maxillaire par macrodontie relative :


-Meulage des faces proximales des dents temporaires « stripping » selon la séquence proposée par Van der
Linden en 1990 .
-Augmenter l’espace disponible (Expansion transversale /Distalisation )
-Conservation de l’espace de dérive mésiale « Lee Way ) par la mise en place d’ancrages
-Diminuer espace nécessaire (Exo pilotées ) cette technique est de moins en moins utilisée

9
Prise en charge fonctionnelle pluridisciplinaire
Dans l'intérêt du patient, une coopération entre plusieurs spécialités constitue un vrai bénéfice dans la prise
en charge des enfants au vu de la grande variabilité des facteurs étiologiques.
-Omnipraticien / Orthodontiste
-Orthophoniste
-Oto-rynho-laryngologiste (ORL)

CONCLUSION
De la prophylaxie à l'action directe sur les dysmorphoses déjà installées, le champ d'action est vaste et les
possibilités thérapeutiques, sont toutes orientées sur l'optimisation du fonctionnement musculaire, qui
représente notre meilleur outil de travail dans la prévention et le traitement des dysmorphoses.

BIBILIOGRAPHIE
-Jean-Claude Ferré ; réadaptation fonctionnelle oro-faciale .EMC (23-495-A-10) Editions scientifiques et
médicales Elsevier SAS 1996.
- Jean-Louis-Raymond « approche fonctionnelle de l’allaitement et malocclusions » revue d’orthopédie
dento-faciale : 2000 ; 379-402.
- Marie José Boileau « orthodontie de l’enfant et du jeune adulte : traitement des dysmorphies et
malocclusions » 2011 ;édition Elsevier Masson. Tome 2
Soulet A. éducation neuro-musculaire des fonctions oro-faciales ; revue d’orthopédie dento-faciale 1989 ;2
:135-75.
- Delaire J. Le développement « adaptatif » de la base du crâne. Justification du traitement précoce des
dysmorphoses de classe III , revue d’orthopédie dento-faciale 2003 ; 37 :243-65
- Ptrovicmarie-josèphe D A. Oudet C. Gasson N. Effet des appareillages de propulsion et de rétropulsion
mandibulaire sur le nombre des sarcomères en série du muscle ptérygoidien externe et sur la croissance du
cartilage condylien du jeune rat 1993.
- Marie-Josèphe Deshayes « croissance cranio-faciale et orthodontie 1986 ; préface de Delaire.
- Planas P. la réhabilitation neuro musculaire 1992.

10

Vous aimerez peut-être aussi