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FACULTÉ DES SCIENCES ET

TECHNIQUES
DÉPARTEMENT DES LICENCES
PARCOURS : SCIENCES
BIOLOGIQUES
SPECIALITE : BIO ECOLOGIE ET
PHYSIOLOGIE ANIMALE(BEPA)
OPTION : PHYSIOLOGIE
INTEGRATIVE ET
PHYSIOPATOLOGIE
EXPERIMENTALE(PIPE)
NIVEAU : MASTER 2

MECANISME DE SURVENUE
PHYSIOPATHOLOGIQUE CARDIAQUE

Presenter par:
MALANDA BWANA-MUKUBA Veraldo
NOMBO LASSY Guesdon Treich D
MBAN Djosmy Rolf
Exposé tenu sous la supervision du Pr
ZEGUEL Nipsia Marianne ETOU OSSIBI Wilfrid
I. Introduction :
La physiopathologie cardiaque, met en évidence, les dysfonctionnements qui affectent le
système cardiovasculaire, qui sont la résultante d’un ou de plusieurs facteurs qui engendrent
par des mécanismes souvent complexes des troubles d’ordre homéostatique. Les pathologies
qui touchent le cœur sont pour rappelle multiples, dans leur ensemble, concourent sur un point :
l’insuffisance cardiaque. En effet, l’insuffisance cardiaque comme son nom l’indique, c’est une
baisse facultative des activités du cœur, qui sur le plan physiologique, se traduit principalement
par une diminution du débit sanguin propulser dans les artères vers d’autre organe de
l’organisme.
II. Généralité :
 Anatomie cardiovasculaire
Le cœur est un organe cavitaire situé dans le thorax, spécifiquement dans la
région du médiastin moyen. Le cœur est divisé en 2 compartiments. Le cœur
droit véhiculé du sang désoxygéné (envoie le sang vers les poumons pour
réoxygénation) et le cœur gauche véhicule du sang oxygéné (envoie le sang vers
le reste du corps). Chaque compartiment est divisé en 2 chambres : une qui
recueille le sang, l’atrium et une qui le chasse, le ventricule. L’atrium gauche est
séparé par la valve mitrale (2 cuspides) du ventricule gauche.
 Role

 Facteurs de risque
On appelle facteur de risque toute caractéristique ou habitude associée à un
surcroit de risque de développer la maladie avec une relation jugée causale entre
le risque et cette maladie et dont l’éradication entraine une raréfaction ou une
diminution de l’affection.
 Classification
o Age
o Sexe masculin
o Antécédent familiaux de maladie cardiovasculaire
o Antécédent personnel, …

III. PHYSIOPATHOLOGIE :

a) Les troubles du rythme cardiaque


Les troubles du rythme cardiaque réfèrent à une altération du circuit électrique du cœur.
Le chef d’orchestre du cœur (l’endroit où la décharge électrique commence) est le nœud
sinusal, situé dans l’oreillette droite.

Toute perturbation de l’impulsion électrique au cours de ces trajets peut produire une
arythmie. Chez le sujet, cette arythmie peut être perçue comme des palpitations si le
cœur bat plus rapidement. Des facteurs non cardiaques (par exemple : troubles
endocriniens, troubles psychiatriques, substances médicamenteuses et drogues illicites)
peuvent affecter ce processus à des niveaux différents.
b) Ischémie et de l’aggravation du dysfonctionnement ventriculaire gauche :
L’ischémies est la réduction de la quantité de sang transportée au muscles cardiaque qui
entraine une manque d’oxygène aux cellules cardiaques.
L’état de choc cardiogénique est caractérisé par la chute du débit cardiaque (index cardiaque <
2,2 l/min/m2) responsable des signes d’hypoperfusion tissulaire, associée à une augmentation
des pressions en amont qui se traduisent par l’apparition de signes congestifs gauches
(crépitants) et/ou droits (turgescence et reflux hépato-jugulaire, œdèmes des membres
inférieurs). Dans ce cas, l'hypoxémie est consécutive à un défaut d’apport en oxygène (d’où une
différence artério-veineuse en oxygène élargie) (figure sous-jacente)

c) L’athérosclérose :
L'athérosclérose, qui se caractérise par le dépôt d'une plaque d'athérome sur la paroi des artères,
est la première cause de mortalité au niveau mondial, et à l'origine de la plupart des maladies
cardio-vasculaires, AVC et infarctus en tête.
L'athérome correspond à un dépôt graisseux situé sur une partie de la paroi interne des
artères.
Comment se forme une plaque d'athérome ?
Les plaques d'athérome sont constituées de cellules sanguines et de mauvais cholestérol.
Elles s'accumulent au fil des années sur la paroi interne des artères provoquant leur
épaississement, leur durcissement et une diminution de leur élasticité. On parle
d'athérosclérose.
Elle est causée par un excès de cholestérol, évolue de façon sournoise au fil des
années. "L'athérosclérose survient de manière précoce et progressive dès les premières années
de la vie, elle évolue ensuite très lentement pour se manifester vers 30, 40, voire 50 ans. Le
LDL-cholestérol ou LDL, est injustement nommé "mauvais cholestérol" car, lorsqu'il erre dans
la circulation sanguine sans pouvoir être métabolisé dans les cellules, il finit par être oxydé et
c'est là que commencent les problèmes ou plutôt l'athérome."
D) L’AMYLOSE :
L’amylose cardiaque est une maladie liée à nos propres protéines qui vont former des
« fibrilles » (une agglomération de protéines), celles-ci vont venir s’infiltrer dans nos organes
et aboutir à leur dysfonctionnement. Les fibrilles infiltrent la matrice extracellulaire et
lorsqu’elles touchent le cœur, elles vont bloquer son fonctionnement et se traduire par de
l’insuffisance cardiaque. Le cœur est l’un des principaux organes touché dans l’amylose, mais
ce n’est pas le seul. Cette maladie touche aussi les nerfs, les reins…

e) L’INFARCTUS DU MYOCARDE :
Complication de la maladie coronaire, l’infarctus du myocarde se définit comme la nécrose
d’une partie plus ou moins grande du muscle cardiaque, lorsque cette zone n’est plus irriguée
par les artères coronaires lui apportant normalement l’oxygène véhiculé par le sang.
L’artère coronaire correspondante est le plus souvent obstruée par un caillot
ou thrombus (thrombose) survenue sur une plaque d’athérome (athérosclérose) qui est rompue
ou fissurée ce qui active la coagulation dans l’artère. Plus rarement, l’artère coronaire peut être
momentanément fermée par un spasme (contraction spontanée d’une artère de durée variable),
la route du sang étant ainsi coupée
IV. Conclusion :
En considérant tout ce qui a été dit, nous pourrions dire en postlude que les pathologies
cardiaques ne sont pas le fruit du hasard mais plutôt la résultante d’un ou de plusieurs facteurs
souvent adjectivé à risque, parmi lesquels, on peut citer le diabète, l’hypertension artérielle,
l’hypercholestérolémie…. Et bien évidemment la physiopathologie nous donne les moyens,
d’élucider dans la pluralité les pathologies cardiaques, qui révèle un intérêt physiologique et
clinique très intéressant, dans la mesure où, elle nous permet établir la causalité qu’il existe
entre ces pathologies cardiaques et les facteurs, ainsi leur mécanisme d’action.

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