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Année Académique 2022 - 2023
SMPAC
ère
1 année
GE
Stratégie Marketing et Plan d’Action
Commerciale
2022 - 2023
STI
FORMATEUR : Nom et Prénoms de
l’étudiant
M. I. DIOMANDE
ON
COMM
ERCIA
LE
Stratégie Marketing et Plan d’ActionCommerciale -1ère Année GestionComm
PROGRAMME
INTRODUCTION GENERALE
Le marketing (ou mercatique) est une discipline ancienne. Ce n’est qu’à partir des années 1950 que le
marketing a trouvé sa véritable place et son véritable rôle. A cette époque, le développement de la
concurrence, l’augmentation du pouvoir d’achat et l’exigence accrue des consommateurs ont rendu
non évident pour une entreprise la vente de ses produits. Il fallait alors adopter une nouvelle démarche
de conception et de commercialisation des produits ; une démarche qui ne part plus d’un produit que
l’entreprise souhaite écouler à tout prix, mais du client pour qui l’entreprise élabore une offre destinée
à le satisfaire.
Pour cela, elle doit prendre des décisions cohérentes en ce qui concerne les 4P, à savoir le
produit (Product), le prix (Price), la distribution (Place) et la communication (Promotion), car
un bon produit seul n’est rien commercialement sans distribution, et une bonne campagne de
communication ne produira aucun effet sans circuit de distribution adapté au produit.
Ainsi, l’ensemble des décisions de base qui sont prises par le responsable marketing en ce qui
concerne les principales variables d’actions dont il dispose, à savoir les politiques de produit, de prix,
de distribution et de communication, est appelé marketing mix ou marketing opérationnel.
C’est pourquoi cette séquence de formation s’organisera en quatre(4) chapitres :
- Chapitre 1 : la politique de produit
- Chapitre 1 : la politique de prix
- Chapitre 1 : la politique de distribution
- Chapitre 1 : la politique de communication
1. Définition
Le produit est toute chose offerte sur le marché pour être remarquée, acquise, utilisée ou
consommée et pouvant satisfaire un besoin.
Un produit est aussi toute entité susceptible de satisfaire un besoin ou un désir. Cela inclut un
objet physique (un téléphone portable), un service (coiffure), une activité (cours de fitness),
un endroit(le zoo), une personne (un ingénieur), une organisation (un spectacle) et une idée
(un conseil).
La notion de produit recouvre donc à la fois :
- Les biens ou produits tangibles : ce sont des objets matériels (comme un DVD ou une
raquette de tennis).
- Les services ou produits intangibles : ce sont des services incorporels (comme une
assurance, une formation).
- Une combinaison des deux : un ordinateur vendu avec une garantie.
Le produit est un bien ou service qu’une personne morale ou physique met sur le marché de
façon à y être remarqué, acquis ou consommé en vue de satisfaire un besoin ou désir.
La politique de produit est l’ensemble des moyens mis en œuvre par une entreprise en vue
de concevoir un produit, l’identifier et le gérer efficacement et rationnellement.
Identifier un produit, c’est reconnaître ses caractéristiques qui lui sont propres. Les éléments
qui permettent de reconnaître un produit sont :
La marque, le conditionnement et l’emballage, l’étiquette, le design ou la stylique, les normes
et le label (qualité)
1. La marque
1.1. Définition
La marque est un signe distinctif de reconnaissance qui permet, à une entreprise, à un bien ou
un service de se distinguer de ses concurrents en offrant aux clients un point de repère
essentiel.
Une marque est un nom, un terme, un signe, un symbole, un dessin, ou toute combinaison de
ces éléments servant à identifier les biens ou les services d’une entreprise et à les différencier
de ceux des concurrents.
- ÉVOCATRICE des qualités du produit que l’entreprise souhaite mettre en évidence pour
se démarquer de la concurrence.
Exemple : le savon Maximousse, ORANGINA (produit sucré, rafraîchissant),…
- DISTINCTIVE : ne doit pas être un mot générique. Elle ne doit se limiter à l'utilisation
du nom du produit pour en faire la marque.
Exemple : Pour vendre des canapés on ne peut pas prendre la marque canapé.
- NON DÉCEPTIVE : ne doit pas comporter des indications qui peuvent tromper le
consommateur. La marque ne doit pas induire en erreur le consommateur sur les
caractéristiques du produit.
Exemple : Vendre une montre sous la marque « Genève » alors qu'elle vient de Chine.
Elle débute par le dépôt de la marque qui se fait moyennant rémunération auprès de l’OIPI
(Organisation Ivoirienne de la Propriété Industrielle et Intellectuelle) à ABIDJAN, à l’OAPI
(Organisation Africaine de la Propriété Industrielle et Intellectuelle) à YAOUNDE
(CAMEROUN) et à l’OMPI (Organisation Mondiale de la Propriété Industrielle et
Intellectuelle) à GENEVE (SUISSE).
Le dépôt confère ainsi au déposant un droit de propriété exclusif ou droit de marque qui
assure la protection juridique en cas d’attaque car permettant d’engager des poursuites contre
les imitations et les contrefaçons.
Il est valable dix(10) ans et peut être renouveler indéfinitivement sur des périodes décennales
successives.
Le droit de marque prend fin en cas de non renouvellement d’un enregistrement au terme
d’une période décennale ou en cas de renonciation du titulaire.
LE PRODUCTEUR LE DISTRIBUTEUR
- Débouchés sûrs et importants - Marge plus importante
- Faibles investissement commercial - Position de force face aux
fabricants (prix)
Avantages - Fidélisation de la clientèle, tout
en pouvant changer de
fournisseur.
- Dépendance du distributeur (respect de - Produit dont il faut assurer la
la qualité, position de force du promotion.
distributeur en termes de négociation) - Image de moindre qualité par
Inconvénients - Pas d'image propre rapport aux marques nationales.
- Engage l'image de marque du
distributeur
- La marque gamme : Cette stratégie consiste à associer sous une même marque et une
même promesse un ensemble de produits homogènes destinés au même marché.
Exemple : Sivoderm savon, lotion, crème, lait…).
- La marque ombrelle ou marque unique : Désigne une marque sous lequel est
commercialisé un ensemble hétérogène de produits sur des marchés différents.
Exemple : BIC est une marque qui couvre les stylos, les rasoirs, les briquets…
- La double marque ou la marque caution : A une marque propre (marque fille) est ajoutée
la caution d’une grande marque ou marque mère (Nestlé, L’Oréal, Danone, Lu, Gillette,
…) qui la cautionne, authentifie et lui donne sa légitimité.
Exemple : Nestlé Sveltesse., Elsève de L’Oréal, Bio de Danone, Prince de Lu, Gillette
Sensor.
- La marque décliné : Donner à chacun des produits de l’entreprise (ou à chacune de ses
gammes) des noms de marque différents mais ayant entre eux un « air de famille » qui
évoque leur origine commune.
Exemple : Nestlé avec les produits Nescafé, Nesquick, Nescao,
- La marque drapeau : Le produit est présenté sans marque spécifique mais repérable à
partir d’un signe distinctif de l’enseigne. Le distributeur communique sur la qualité.
- La marque propre du distributeur : elle est créée par le distributeur pour couvrir une
catégorie de produits. Autrement dit, le distributeur créé une marque qui lui est « propre ».
Exemple : Les produits portant la marque « Tex » chez Carrefour pour les produits
textiles
- Une marque enseigne : c'est une marque reprenant tout ou partie du nom de marque du
point de vente (enseigne de la distribution). C'est un signe distinctif de l'enseigne permet
de reconnaître le produit.
Exemple : Carrefour, Intermarché, Auchan, U.
Stratégies de
marque
AVANTAGES INCONVENIENTS
l’impact visuel (fonction d’alerte) : Il faut savoir que dans les grandes surfaces, les
clients passent rapidement devant les linéaires, le packaging doit avoir un fort impact
visuel sous peine de ne pas être vu. Et s’il n’est pas vu, c’est sûr qu’il ne sera pas pris.
Identification : Un client doit être capable d’identifier de quel produit il s’agit sans le
connaître, par un simple regard sur le packaging. Un produit est donc attaché à des codes
visuels de la catégorie à laquelle il appartient : la bière sans alcool, un yaourt aux fruits.
Impulsion à l’achat : Enfin par son seul aspect, un packaging doit susciter ou renforcer le
désir d’achat.
3. LE LOGOTYPE OU LOGO
4. L’ETIQUETTE
C’est la carte d’identité du produit (C.I.P.). Elle se présente sous forme d’une fiche de
communication contenant : Un ensemble de mentions obligatoires ou non figurants sur les
conditionnements. Elle permet d’informer le consommateur sur les produits, de comparer les
produits.
L’étiquette joue d’importants rôles aussi bien pour l’entreprise que pour le consommateur.
5. STYLIQUE ou DESIGN
C’est l’ensemble des techniques permettant d’adapter la forme et les couleurs à l’image
qu’une entreprise souhaite donner à un produit ou à l’ensemble des éléments physiques qui la
représentent (bâtiments, machines…)
Elle intervient dans la conception du produit (forme, volume en accord avec le style de vie, de
l’environnement et les besoins de l’utilisateur), dans l’emballage et le conditionnement
(habillage des corps des produits), et finalement dans la construction de l’identité visuelle de
l’entreprise (logistique, graphisme des documents externes,…).
6. LA QUALITE
6.1. Définition
C’est un concept relatif qui n’a de sens que comparé, mesuré au travers de la satisfaction
éprouvée par le client dans sa relation avec l’entreprise.
Elle peut donc se définir comme l’aptitude d’un produit ou d’un service à satisfaire les
besoins d’un consommateur. C’est un facteur de compétitivité des entreprises. En d’autres
termes, c’est l’ensemble des propriétés caractéristiques d’un produit ou d’un service qui lui
confère l’aptitude à satisfaire un besoin.
6.2.1. Le label
C’est un signe ou une mention servant à identifier un produit en garantissant un certain niveau
de qualité au consommateur par rapport à la marque. Le label contribue à encourager
l’amélioration de la qualité des produits et à protéger l’intérêt des consommateurs.
On peut citer :
- Les labels agricoles : attestent qu’un produit agricole possède un ensemble de
caractéristiques spécifiques, préalablement fixés dans un cahier de charge.
- Exemple : Label rouge, Appellation d’Origine Contrôlée (AOC)…
- L’agriculture biologique : atteste que les produits sont élaborés sans recours aux produits
chimiques de synthèse et avec des méthodes de reproduction particulières qui prennent en
compte la protection de l’environnement et des animaux.
Exemple : Le label AB.
C’est l’ensemble des techniques et méthodes visant à mobiliser toute l’entreprise pour obtenir
une meilleure satisfaction du client à moindres coût et ainsi les fidéliser.
L’objectif de l’entreprise est de rechercher la qualité totale.
La qualité totale consiste à rechercher :
- la conformité de l’offre globale de l’entreprise aux besoins des consommateurs.
- Zéro défaut : tous les produits de l’entreprise doivent conformes aux normes, pas de
rebut.
- Zéro panne : pas de panne du matériel de production ou administratif (panne d’ordinateur
par exemple) il faut donc un entretien régulier du matériel et une formation du personnel.
- Zéro stock : minimiser les différents stocks : matières premières, produits semi-finis,
produits finis
- Zéro papier : simplifier toutes les procédures administratives. Utiliser les outils
informatiques.
- Zéro délai : rester les délais promis à la clientèle, ne pas faire attendre. Minimiser les
délais internes de transmission de l’information
- Zéro accident : respect des règles hygiène et de sécurité sur le lieu de travail. aucun
accident de travail, cela nécessite une formation du personnel, un entretien et un contrôle
régulier du personnel.
- Zéro mépris : respect du client, du personnel, des fournisseurs.
- Une notion relative : la satisfaction que l’on retire de l’utilisation d’un produit est propre
à chaque individu.
- La qualité économique : c’est le degré de satisfaction que le consommateur attend du
produit ou du service, compte tenu du prix payé pour l’acquérir.( Rapport qualité/prix).
- La qualité et le consommateur : Le consommateur n’achète pas de la qualité dans
l’absolu, mais la réponse à un besoin et Il manifestera sa satisfaction en renouvelant l’acte
d’achat à l’identique = ré-achat.
- La qualité et l’entreprise : La démarche qualité consiste à concevoir, produire et
commercialiser le produit qui répond précisément aux attentes des clients, de façon à
éviter une situation de non-conformité soit par défaut (sous qualité), soit par excès (sur
qualité).
1. LA GAMME DE PRODUIT
Rares sont les entreprises qui fabriquent un produit unique. En générale une entreprise
fabrique plusieurs produits constituant ce qu’on appelle le portefeuille de produits. Lorsque
les produits sont différents il s’impose la nécessité de les regrouper en un ensemble ayant des
caractéristiques proches, afin de mieux les positionner par rapport aux besoins des segments
cibles.
EXERCICE D’APPLICATION
AVANTAGES INCONVENIENTS
-Concentration des efforts sur - risque élevé s’il y a
quelques produits existants. échec d’un produit
Gamme courte -simplification de la gestion. - limitation de choix du
-baisse du coût de production et consommateur donc risque pour
de stockage. celui-ci de s’adresser au
concurrent
- réduction du risque - organisation administrative plus
- choix important complexe
- possibilité d’exploiter plusieurs - dispersion des actions
segments de marché donc de commerciales
Gamme longue satisfaire au mieux la clientèle - risque de cannibalisation entre
et la fidéliser. les produits
- Notoriété plus forte - hausse des coûts de
production, communication,
stockage
Une gamme est une construction où chaque produit doit avoir une fonction précise en terme
marketing et financiers.
- Le rôle du produit d’appel : C’est un produit qui a pour rôle d’attirer les clients grâce à
son prix et de faire vendre directement ou indirectement le produit leader.
Exemple : l’abonnement ACCESS chez CANAL+ après on propose le produit leader.
- Le rôle des produits tactiques : Ils ont pour rôle de gêner la concurrence et à protéger le
ou les produits leaders.
Exemple : cube MAGGI étoile chez NESTLE
- Le rôle du produit d’avenir : Ce sont ceux qui sont appelés à remplacer les produits
leaders ainsi que ceux qui sont conçus pour faire la transition entre deux leaders.
- Le rôle du produit régulateur C’est un produit qui assure un chiffre d’affaires régulier, il
est peu sensible aux fluctuations du marché et couvre une partie des frais fixes de
l’entreprise.
Exemple : gas-oil pour la SIR
CA cumulé en %
100%
80%
% cumulé du nombre
de produits classés
par ordre décroissant
d’importance
20% 100%
Elle a pour objet de classer l’ensemble des références en deux (2) grandes catégories :
- La 1ère catégorie regroupe les références qui représentent 80% du chiffre d’affaires et 20%
du nombre total de références (D et A).
- La 2ème catégorie regroupe toutes les autres références.
Cette analyse permet à l’entreprise de connaître ses produits rentables et d’épurer les autres.
L’attention du responsable de l’entreprise se portera sur la 1ère catégorie.
NB : Pour les autres méthodes, nous les étudierons en 2ème année.
EXERCICE D’APPLICATION
Exercice d’application
Comme pour un individu la vie d’un produit peut être analysée en plusieurs phases qui vont
du lancement (naissance) au développement (l’adolescence) puis la maturité (l’âge adulte)
enfin le déclin (la vieillesse et la mort). Le vieillissement psychologique d'un produit
Croissance
Maturité
Déclin
- Phase 3 (La maturité) : les ventes totales n’évoluent pratiquement plus. La concurrence
est très forte et il y a une tendance à la surcapacité de production. Le produit est installé
sur son marché, il est connu et il dégage des profits plus ou moins réguliers car il est au
NB : Ces différentes phases sont précédées d’une phase 0 qui correspond à la période de
gestation. C’est-à-dire la phase de la conception et la recherche des idées pour matérialiser le
produit concept ou le produit idéal.
Caractéristiques
Distribution communication
commerciales financières produit prix
- politique Sélectionner, -publicité
Lancement
3.1. Définition
Les services associés au produit sont l’ensemble des services
complémentaires au cœur de l’offre, qui apportent au produit des bénéfices
additionnels pour les clients et qui sont autant de sources potentielles de
différenciation.
L’objet des services associes est de compléter un produit principal,
que ce produit soit lui-même un bien ou un service.
Une politique de produit doit définir les services à associer au produit
principal ce choix a une influence directe sur:
- La perception que les clients ont de l’offre,
- La qualité,
- Les coûts et la politique des prix
1- LA NOTION D’INNOVATION
2- DEFINITION
L’innovation, c’est n’importe quelle chose perçue comme étant nouvelle par
un utilisateur éventuel.
C’est aussi une stratégie qui permet de donner une image de dynamisme et
de performance technologique et de conquérir des marchés nouveaux en cas
de saturation de celui qui existe.
7.2. La prudence
Cette politique se fait en deux (2) temps :
Dans le premier temps, on installe le produit nouveau sans forcer sur les
moyens marketing.
En fait, on demande au produit de faire lui-même ses preuves. Si cette étape
est réussie, on accentue alors dans un 2ème temps les efforts marketing :
publicité, promotion, merchandising, action sur la force de vente etc.
INTRODUCTION
1. DEFINITIONS
Le prix est la contrepartie financière ou monétaire de cession d’un bien.
On dit aussi que c’est la valeur monétaire d’un bien ou d’un service.
C’est la valeur d’échange d’un produit.
La politique de prix désigne donc l’ensemble des stratégies utilisées pour
fixer le prix ou les fourchettes de prix d’un produit ou d’un service nouveau
ou à modifier le prix de ceux-ci qui sont déjà offert par l’entreprise sur le
marché.
EXCEPTION :
- produits périssables menacés
- produits hors saison ou démodés
- produits rendus obsolètes par l’évolution technologique
- vente forcée liée à un changement d’activité
Les attentes : accord passé entre plusieurs entreprises (producteurs
ou distributeur) et visant à restreindre ou à faciliter le libre jeu de la
concurrence : tarifs commun, répartition du marché, actions
conjointes visant à éliminer un concurrent gênant.
2.2.2. La demande
Elle influence la fixation du prix par la structure du marché, la corrélation
avec le prix ainsi que par le pouvoir d’achat des consommateurs qui
conditionnent généralement le prix qu’ils accepteraient de payer pour un
produit donné.
2.2.3. La concurrence
Les prix pratiqués par les concurrents influencent énormément les prix fixés
par l’entreprise surtout si la concurrence est très forte.
2.2.4. La distribution
L’entreprise doit tenir compte des marges appliquées par les distributeurs
pour maintenir un niveau de compétivité acceptable sur le marché.
3.2. Démarches
Pour fixer un prix, l’entreprise devra suivre les étapes suivantes :
- Identifier les contraintes majeures ;
- Définir les objectifs de l’entreprise en termes de prix en tenant compte des
contraintes ;
- Choisir une méthode de fixation
- Décider d’une stratégie de prix
On distingue :
- Marge brute (MB) = PVHT – PAHT (elle se calcule toujours en hors taxe)
PVHT −PAHT
TM = x 100
PVHT
PVHT −PAHT
Tm = x 100
PAHT
PVTTC 1
CM = OU CM =
PAHT (1+Tm)
PVTTC
PVHT =
(1+Taux de TVA )
Montant de la TVA = Prix HT x Taux de TVA
Application
Un distributeur applique un taux de marque de 35% sur un paquet de
biscuits acheté à 150 frs hors taxe à la société CLEO. La TVA est à 18%.
Calculez :
1- le prix de vente du distributeur,
2- la marge commerciale,
3- le taux de marge,
4- le coefficient multiplicateur.
CF CF x CA
SRv = Taux de MSCV ou SRv = MSCV
SR
Ou PM = CA X 12
Application
5.2.1. L’élasticité
variation de la demande en % ∆D
Elasticité(E) = variation du prix en %
= ∆P
D 2−D 1
D1 D2−D1 P1 D 2−D 1
ED/P ¿ P 2−P 1 = D1
x P 2−P1
avec ∆ D= D 1 et
P1
P 2−P 1
∆ P=
P1
Interprétation
Si e = 0, cela signifie que la demande est inélastique. Le prix n’a aucune
influence sur la demande du bien.
Si e > 0, Elasticité positive cela signifie que la demande réagit plus que
proportionnellement à la variation du prix.
Si e < 0, élasticité négative Cela signifie que la demande diminue, quand le
prix augmente.
Remarque :
Il existe deux cas dans lesquels l’élasticité-prix est positive : Les biens Giffen
sont les biens de première nécessité, tels que la farine ou les pommes de
Application
En 2003, pour une quantité de1000 unités, le prix était de 200 frs.
En 2004, pour une quantité de900 unités, le prix est de 300 frs.
Calculer l ‘élasticité de la demande par rapport au prix.
DA 2−DA 1
DA 1 DA 2−DA 1 PB1
EC ¿ PB 2−PB 1 = DA 1
x
PB2−PB 1
PB 1
Interprétation
Application
a. Définition
Le prix psychologique est le prix qu’est disposé à payer le plus grand nombre
d’acheteurs pour acquérir un produit donné.
b. Méthode
Elle est basée sur la perception du consommateur et le rapport qualité-prix.
A partir d'une enquête réalisée sur un échantillon important (500 personnes
au moins), on pose 2 questions :
- Au-dessus de quel prix n'achèteriez-vous pas le produit car vous estimez
qu'il est trop cher ?
- En-dessous de quel prix n'achèteriez-vous pas le produit car vous estimez
qu'il est de mauvaise qualité ?
L’analyse des réponses par les méthodes de la statistique descriptive qui
permet de déterminer le prix psychologique par le calcul et le graphique.
Le prix psychologique est celui pour lequel cette différence est la plus forte.
c. Les Limites
Cette méthode donne une bonne approximation de l’intensité de la demande
en fonction du prix, mais présente des limites :
Elle ne convient que pour les produits pour lesquels le prix est un facteur
essentiel de l’achat.
- Le manque d’information ou de compétence du consommateur interroge
rend le résultat peu crédible.
Application
Pour la fixation du prix de revient d’un appareil électroménager, on interroge
300 personnes représentant un échantillon représentatif de la population du
marché visé.
Entre autres, les 2 questions suivantes ont été posées :
Q1 : A quel prix auriez- vous peur que cet article soit de mauvaise
qualité?
Q2 : A quel prix penseriez- vous que cet article soit trop cher?
100 90 0
120 60 21
140 51 21
160 39 18
180 30 45
200 30 60
220 0 135
- Définir la distribution
- Identifier les fonctions de la distribution
- Décrire la structure de la distribution
- Choix et stratégies de distribution
Introduction
1. DEFINITION
La distribution est l’ensemble des opérations qui assurent l’acheminement
d’un produit depuis son lieu de production jusqu’à son lieu de
consommation finale.
Ces opérations sont réalisées par des personnes physiques ou morales
appelées intermédiaires.
2. FONCTIONS DE LA DISTRIBUTION
2.1. LA DISTRIBUTION PHYSIQUE
C’est l’ensemble des opérations qui portent sur le produit.
2.1.1. Le transport
Cette activité consiste à acheminer le produit au bon endroit et au bon
moment. Il contribue aussi à un ajustement temporel et spatial.
2.1.2. L’allotissement
Il correspond à la constitution de lots homogènes et suffisamment
importants à destination des intermédiaires.
2.1.3. L’assortiment
La fonction d’assortiment consiste à transformer les lots de produits en lots
de vente.
C’est le nombre de produits offerts par une entreprise de production ou le
contenu d’un magasin. C’est aussi l’ensemble des produits de marques
différentes mises à la disposition des clients d’un magasin et supposées
satisfaire les mêmes besoins.
2.1.4. Le fractionnement
C’est l’éclatement nécessaire de la production en lots de tailles réduites
adaptés aux besoins des consommateurs.
2.1.5. Le stockage
C’est une fonction temporelle permettant l’ajustement de l’offre et de la
demande.
2.2.1. Le financement
C’est l’ensemble des frais et risques commerciaux assurés par les
intermédiaires (frais d’assurance, frais de gardiennage, frais d’entreposage).
2.2.2. L’information
Cette fonction commerciale s’exerce tout d’abord sur les consommateurs ou
consommateurs potentiels. La distribution joue un rôle de média important
avec l’affichage des prix, les actions promotionnelles, la publicité sur le lieu
de vente. L’information peut également être dirigée vers les producteurs
lorsque les distributeurs les renseignent sur l’évolution du marché.
4.1.4. La filière
C’est une succession des stades techniques de production et de distribution
reliée les uns aux autres par des marchés et concourent tous à la
satisfaction de la demande finale.
Exemple : Filière café cacao, coton, riz.
PRODUCTEUR CONSOMMATEUR
Contraintes réglementaires :
Exemple : les produits pharmaceutiques sont exclusivement vendus dans
les officines de pharmaciens ou dans les pharmacies.
Contraintes financières : les coûts de mise en place et de
fonctionnement d’un circuit de distribution limitent largement la
possibilité de choix selon la situation financière de l'entreprise.
Le producteur choisit le canal de distribution de son ou de ses produits en
fonction d’un certain nombre de critères dont l’efficacité et la rentabilité du
canal.
La couverture quantitative du marché qu’il autorise : Rappelons
que les seuls hyper- et supermarchés représentent plus de 50% des
achats de ménages en produits alimentaires (en valeur) et plus de 15%
des achats non alimentaires. La part des GMS (Grandes et Moyennes
Surfaces) dépasse 90% des ventes (en unités) pour des produits tels
que les désodorisants d’intérieur, les nettoyants ménagers, les poudres
à laver ou les couches pour bébé. Ignorer de telles données, ignorer le
canal des GMS condamnerait le fabricant de ce type de produits à ne
se contenter que d’une part de marché infime. La part croissante du
marché accaparée par les grandes surfaces spécialisées dans le
domaine de l’équipement de la maison au détriment des petits
détaillants, entraîne des conséquences tout aussi importantes dans la
stratégie mercatique des grands producteurs d’équipement ménagers.
La qualité promotionnelle du canal : Il est bien plus facile de
contrôler et de s’assurer la qualité des efforts promotionnels réalisés
par un réseau de franchisés que par les adhérents d’une chaîne de
super- marchés ou des détaillants indépendants.
L’effet du choix du canal sur le volume des ventes, les coûts
supportés et la rentabilité
L’effet du choix du canal sur les prix finaux : Compte tenu des
efforts des efforts de rationalisation engagés par les grossistes, il est
moins cher que la distribution directe.
de compromettre la rentabilité
d’ensemble.
- Risque de perdre le contrôle de
la politique de
commercialisation ( bradage des
prix, réduction de la qualité du
service, manque de coopération
des détaillants…)
- Incompatibilité avec le maintien
d’une image de marque
cohérente et d’un
positionnement précis dans le
marché
- Réduction des coûts de - Diminution des coûts de
DISTRIBUTION
SELECTIVE
1. DEFINITION DE LA COMMUNICATION
La communication dépasse la simple information .Communiquer c’est
transmettre un ensemble d’informations (messages signaux…) dans le but
d’obtenir de la part du destinataire une modification de comportement ou
d’attitude.
Plus professionnellement; communiquer c’est créer sa personnalité sociale
en créant des relations avec son public.
Pour Jacques LENDREVIE - Dénis LINDON : « la communication, c’est
l’ensemble des informations, messages et signaux de toutes natures que
l’entreprise émet en direction de ses publics cibles ».
Selon Lovelock et Weinberg : « La communication marketing est un ensemble
de moyens permettant d’entretenir systématiquement le contact avec le
marché et ainsi de l’informer sur les produits et services disponibles ».
Elle doit s’inscrire dans un ensemble homogène et cohérent. Il faut
naturellement éviter d’agir de manière isolée et épisodique sans se fixer
d’objectifs précis à atteindre.
La politique de communication, est l’ensemble des moyens utilisés par
une entreprise pour transmettre un message à des publics donnés à travers
différents canaux : Radio, Presse, TV…
Le processus de communication implique un émetteur (l'annonceur) et un
récepteur (le consommateur). Le message sera codé, inséré dans un support
de communication, puis décodé par le consommateur. L'information que le
consommateur a reçue influence sa décision d'achat et la réponse (cognitive,
affective, conative, comportementale) vis-à-vis de la marque-annonceur.
Celle-ci entraîne ou non un achat, ce qui constitue pour l'annonceur une
information sur son marché qu'il recevra et pourra traiter. Cette information
lui permettra de comprendre comment son message a été reçu par le
consommateur et dans quelle mesure il doit le faire évoluer.
2. OBJECTIFS DE COMMUNICATION
2. COMMUNICATION EXTERNE
La communication externe comprend l’ensemble des messages et actions
destinés à des publics extérieurs à l’entreprise (consommateurs et acheteurs,
journalistes, associations de défense des consommateurs, distributeurs,
clients, fournisseurs, milieux bancaires et financiers, actionnaires, pouvoirs
publics...). La communication externe peut à son tour se décomposer en
fonction de son objet. A ce niveau, nous pouvons distinguer deux types de
communication :
- La communication institutionnelle ou corporate
- La communication marketing ou commerciale
2.1. LA PUBLICITE
2.1.1. DEFINITION
C’est l’ensemble de la communication à caractère commercial de l’entreprise
au travers des mass-médias qui permet d’accroître à plus ou moins long
terme les ventes de l’entreprise.
Il s’agit d’une technique de communication de masse qui utilise les grands
médias (télévision, presse, radio, affichage, cinéma, auxquels il faut ajouter
Internet) par achat d’espace pour y diffuser le message de l’entreprise.
- le ton du message
Ou l’ambiance du message est le style du message ; ce style peut être
démonstratif ou imaginaire.
au stade affectif
On enregistre des modifications d’opinions, des attitudes après le message
publicitaire.
au niveau comportemental
On évaluera les variations de vente du produit et du taux de fidélité.
* Communication Hors
Média
Dégustation
Jeux, loterie
e. Le lot virtuel
C’est une réduction de prix ou une gratuité associée à l’achat simultané d’un
nombre déterminé d’unités de produits présentés séparément.
Les lots virtuels peuvent être homogènes (produits identiques) ou
hétérogènes (produits différents de même marque ou produits de marques
différents, mais d’une même entreprise).
2.2.4.5. Le Couponnage
Le coupon est un bon de réduction qui, lorsqu’il est présenté à la caisse du
détaillant, permet au client de bénéficier d’un prix plus avantageux :
réduction de 20 à 40% du prix marqué. Le coupon est remis au
consommateur par différents canaux : Voie ; Boite aux lettres individuelles ;
Le produit lui-même ou un autre produit de la marque : le coupon est agrafé
ou collé ; Presse : le coupon est inséré dans un magazine ou un quotidien et
peut être découpé.
N.B. Il faut cependant noté qu’en réalité, le parrain apporte plutôt sa caution
et son image à la manifestation.
2.4. LE MECENAT
Le mécénat est le fait de financer des opérations prestigieuses sans attendre
nécessairement des retombées immédiates sur le chiffre d’affaires; il s’agit,
pour l’entreprise, d’élargir sa vocation sociale, culturelle et citoyenne.
II s’agit d’un soutien matériel ou financier apporté sans contrepartie directe
de la part du bénéficiaire, à une œuvre ou à une personne pour l’exercice
d’activités présentant un intérêt général.
Exemple : Remise de matériels de façon discrète (ou désintéressée) au CHR
de KORHOGO pour la lutte contre la COVID-19.
Le mécénat est une action de communication commerciale qui permet à
l’entreprise :
- d’obtenir une image citoyenne,
- d’obtenir une image valorisante
- rechercher des retombées financières à long terme,
- acquérir une dimension sociale.
Les principaux moyens d’action
- aides financières à des associations caritatives,
2.6.2. Objectif
Etablir une relation ciblée et directe (sans (intermédiaire) visant afin à
déclencher une réaction interactive aboutissant à un acte d’achat.