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ALIMENTAIRES ET
AROMES
APPROCHE RÉGLEMENTAIRE
Partie 1/2
PROGRAMME
• Approche réglementaire
• Aspect toxicologique
3
Posons le contexte !
https://www.anses.fr/fr/content/evolution-de-l%E2%80%99utilisation-des-additifs-alimentaires-dans-les-produits-transform%C3%A9s
/
https://sante.journaldesfemmes.fr/quotidien/2587552-additif-alimentaire-produit-industriel-danger-anses 4
De quoi parle t-on ?
5
Définition ANSES
https://www.anses.fr/fr/content/le-point-sur-les-additifs-alimentaires
6
Définition CODEX Alimentarius
« Par additif alimentaire, on entend toute substance qui n’est pas normalement
consommée en tant que denrée alimentaire, ni utilisée normalement comme
ingrédient caractéristique d’une denrée alimentaire, qu’elle ait ou non une valeur
nutritive, et dont l’addition intentionnelle à une denrée alimentaire dans un but
technologique (y compris organoleptique) à une étape quelconque de la
fabrication, de la transformation, de la préparation, du traitement, du
conditionnement, de l’emballage, du transport ou de l’entreposage de ladite
denrée entraîne, ou peut, selon toute vraisemblance, entraîner (directement ou
indirectement) son incorporation ou celle de ses dérivés dans cette denrée ou en
affecter d’une autre façon les caractéristiques.
Accord
SPS*
Différents
commerciaux
9
Définition FAO OMS
Bourrier, T. (2006.) Intolérances et allergies aux colorants et additifs. Revue française d’allergologie et d’immunologie clinique,
46 (2), 68–79. doi.org/10.1016/j.allerg.2005.12.002.
10
De quoi parle t-on ?
11
Ne pas confondre !
vs
PARTIE 2/2
Que dit la réglementation ?
14
De quoi dépend l’autorisation d’utiliser
un additif alimentaire ?
15
L'emploi n'est pas susceptible de tromper le consommateur
Principe de loyauté
16
Règlement (CE) no 1333/2008 – les additifs
alimentaires*
• Seuls les additifs autorisés par l’UE peuvent être vendus et utilisés
dans les denrées alimentaires.
18
Dose Journalière Admissible (DJA)
21
CONCENTRATION MAXIMALE
22
Bonnes pratiques de fabrication
(BPF)
• La quantité d’additif ajoutée à l’aliment ne dépasse pas celle
raisonnablement nécessaire pour obtenir l’effet voulu dans l’aliment
• La quantité d’un additif qui, par la suite de son utilisation au cours des
opérations de fabrication, de transformation ou d’emballage, devient un
constituant de l’aliment et qui n’est pas destiné à produire un effet
physique ou tout autre effet technologique dans l’aliment lui-même, est
réduite dans toute la mesure raisonnablement possible
http://www.fao.org/fao-who-codexalimentarius/sh-
proxy/fr/?lnk=1&url=https%253A%252F%252Fworkspace.fao.org%252Fsites%252Fcodex%252FStandards%252FCXS%2B192-1995%252FCXS_192f.pdf
LES ADDITIFS SONT PROHIBES
24
Denrées alimentaires non transformées
et qui comprennent les produits qui ont été divisés, séparés, tranchés,
décongelés.
26
Indication des aliments dans lesquels l’additif peut être ajoutés
et les doses maximales à utiliser
Etiquetage
Leur présence dans les denrées est mentionnée dans la liste des ingrédients soit par
leur code (E suivi de 3 ou 4 chiffres), soit par leur nom, ou leur fonction .
27
Classification E…
PARTIE 1/4
PROGRAMME
• Approche réglementaire
• Aspect toxicologique
30
Les fonctions des additifs
Conservateurs, Colorants,
antioxydants édulcorants,
exhausteurs de goût
Améliorer
Garantir la l'aspect et le
qualité goût d'une
sanitaire denrée
des
aliments
Les
fonctions
des
additifs
Conférer
Garantir la une texture
Emulsifiants, stabilité du particulière
antiagglomérants, produit Epaississants,
stabilisants
gélifiants
31
Trois types d’additifs
Naturels De synthèse
Par modification
de produits
A partir de microorganismes naturels
A partir d’algues
A partir de végétaux
A partir de minéraux
32
La directive européenne 89/107/CEE classe les additifs alimentaires
en plusieurs catégories, selon la fonction qu’ils remplissent dans
l’aliment :
1. les colorants,
16. les antimoussants,
2. les conservateurs,
17. les agents d’enrobage et de glisse,
3. les antioxygènes,
18. les agents de traitement de la farine,
4. les émulsifiants,
19. les affermissants,
5. les sels de fonte,
20. les humectants,
6. les épaississants,
21. les séquestrants,
7. les gélifiants,
22. les enzymes utilisés en tant qu’additifs,
8. les stabilisants,
23. les agents de charge,
9. les exhausteurs de goût,
24. les gaz propulseur et gaz d’emballage
10. les acidifiants,
11. les correcteurs d’acidité,
12. les antiagglomérants,
13. l’amidon modifié,
14. les édulcorants,
15. les poudres à lever,
33
Certains additifs ont plusieurs fonctions.
Exemple :
carbonate de E170
calcium (CaCO3)
Colorant Régulateur
de l’acidité
Emulsifiant
Stabilisant Antiagglomérant
34
Certains additifs ont plusieurs fonctions
Antioxydant Agent de
démoulage
Antimicrobien
Agent de
Anti-mousse Blanchiment*
35
REGROUPEMENT EN 3
GROUPES
36
ADDITIFS ALIMENTAIRES
ET AROMES
RÔLES ET FONCTIONS
DES DIFFÉRENTES CATÉGORIES
PARTIE 2/4
1- Les additifs qui maintiennent la fraîcheur
et préviennent la dégradation des aliments
➢les conservateurs
➢les antioxygènes
➢ les antioxydants
➢les séquestrants
➢les gaz d’emballage
38
1.1 : Les conservateurs
39
Tableau 1 : Exemples de
conservateurs
Conservateur N°E Action(s) Exemples d’aliments
concernés
sulfites E220 antibactérien, antifongique, vin, bière, cidre, fruits secs et
antioxydant confits, confiture, pomme de terre
en flocons
acide ascorbique E200 antibactérien et laits fermentés, gâteaux
antifongique préemballés, aliments à base de
farine de blé
41
1.2 : Les antioxygènes
42
Le brunissement enzymatique.
Exemple des fruits riches en polyphénols
(fraise, litchi, raisin, abricot, pomme)
Traumatisme mécanique
Brunissement
au contact de l’air Quinones Mélanines
sous l’action d’enzymes*
* polyphénol-oxydase, peroxydases
Traumatisme pathologique
- Acidification = inhibition enzymatique au niveau des quinones : acide ascorbique
- sulfites
Utilisation d’additifs
- NaCl (chlorure de sodium), CaCl2 (chlorure de calcium) :
43
1.3 : Les séquestrants
• L’acide citrique (E330) est par exemple utilisé dans les jus et les
nectars de fruits. (Il est aussi un antioxygène et un régulateur de
l’acidité).
44
1.4 : Les gaz d’emballage
• Les gaz d’emballage sont les gaz autres que l’air, placés
dans un contenant avant, pendant ou après
l’introduction d’une denrée alimentaire dans ce
contenant. Ils protègent les aliments contre les
altérations dues à la présence de l’oxygène ou de l’air.
RÔLES ET FONCTIONS
DES DIFFÉRENTES CATÉGORIES
PARTIE 3/4
2- Les additifs qui affectent les caractéristiques
physiques ou physico-chimiques des aliments
➢ les émulsifiants
➢ les antiagglomérants
➢ les gélifiants
➢ les antimoussants
➢ les épaississants
➢ les agents moussants
Agents de
texture ➢ les stabilisants
➢ les amidons modifiés
➢ les agents d’enrobage
➢ les poudres à lever
➢ les agents de charge ➢ les agents de traitement de la farine
➢ les affermissants ➢ les supports
➢ les humectants ➢ les gaz propulseurs
➢ les correcteurs d’acidités
47
2.1 : Les émulsifiants
• Les émulsifiants sont les substances qui, ajoutées à une denrée alimentaire,
permettent de réaliser ou de maintenir le mélange homogène de deux ou
plusieurs phases non miscibles telles que l’huile et l’eau.
48
2.2 : Les gélifiants
49
2.3 : Les épaississants
50
2.4 : Les stabilisants
51
2.5 : Les agents d’enrobage
52
2.6 : Les agents de charge
53
2.7 : Les affermissants
• Les affermissants sont les substances qui permettent de
rendre ou de garder les tissus des fruits et des légumes
fermes ou croquants,
• ou qui, en interaction avec des gélifiants, forment ou
raffermissent un gel.
54
2.8 : Les humectants
55
2.9 : Les correcteurs d’acidités
56
2.10 : Les antiagglomérants
58
2.12 : Les agents moussants
59
2.13 : Les amidons modifiés
61
2.15 : Les agents de traitement
de la farine
63
2.17 : Les gaz propulseurs
• Les gaz propulseurs sont les gaz autres que l’air qui ont
pour effet d’expulser une denrée alimentaire d’un
contenant.
64
ADDITIFS ALIMENTAIRES
ET AROMES
RÔLES ET FONCTIONS
DES DIFFÉRENTES CATÉGORIES
PARTIE 4/4
3- Les additifs qui amplifient ou améliorent
les qualités sensorielles des aliments
• Ce groupe des additifs est constitué de 5 catégories :
➢ les colorants
➢ les acidifiants
➢ les exhausteurs de goût
les édulcorants intenses
➢ les édulcorants
les édulcorants massiques
➢ les arômes
66
3.1 : Les colorants
68
3.2 : Les acidifiants
73
Tableau 2 : Pouvoir sucrant des édulcorants
74
Cas des jus de fruits et légumes
75
3.5 : Les arômes
76
Les arômes
77
Les arômes
78
Cas des jus de fruits et légumes
79
ADDITIFS ALIMENTAIRES
ET AROMES
ASPECT TOXICOLOGIQUE
PARTIE 1/4
PROGRAMME
• Approche réglementaire
• Aspect toxicologique
81
Vous avez dit toxique ?
82
Vous avez dit toxicologie ?
83
https://espum.umontreal.ca/fileadmin/espum/documents/DSEST/Environnement_et_sante_publique_Fondements_et_pratiques/14Chap08.pdf
La toxicologie : une discipline scientifique
84
http://www.ilocis.org/fr/documents/ilo033.htm
Intoxication aigue et chronique
85
Toxicité cumulative (effets chroniques)
Effet
Effet mutagène
cancérogè
ne
Intoxicat
ion Effet néfaste
Effet
chroniqu sur les
de fonctions
sensibilisati e de
on reproduction
Effet sur les
défenses
immunitaires
86
Troubles psycho-
comportementaux 87
Irritabilité, nervosité, anxiété, panique,
crise d’épilepsie, hallucinations
Exemple des bonbons
Colorant E171:
Classé cancérigène par le Centre international de
Dioxyde de titane
recherches sur le cancer (CIRC) et par l’ANSE (2019)
TiO2
Laque d’aluminium
Neurotoxique
Colorant E133:
Hyperactivité chez
Bleu brillant FCF
l’enfant
(dérivé de goudron) 88
https://www.anses.fr/fr/system/files/ERCA2019SA0036.pdf
Liste des additifs alimentaires qui provoquent le
cancer
http://dspace.univ-guelma.dz:8080/xmlui/bitstream/handle/123456789/3738/M570.955.pdf?sequence=1&isAllowed=y
Notion de toxicité indirecte
PARTIE 2/4
Intolérance et allergie (rappels) :
Réactions allergiques
chez les asthmatiques
Urticaire,
choc anaphylactique
Sulfites
Réactions d’intolérances
Maux de tête
93
éternuements
Démangeaisons Écoulement nasal
Additifs pouvant dans de rares cas provoquer des allergies ou des réactions
d’intolérance non définies (Pichleret al.,2011).
94
Effets divers sur la santé
95
Tableau des additifs les plus dangereux
pour la santé
96
https://www.les-additifs-alimentaires.com/liste-tous-danger.php
Additifs et hyperactivité
97
Additifs et hyperactivité
• E210:Acide benzoïque
• E212:Benzoate de potassium
• E214:Ethylparabène, Hydroxybenzoate d'éthyle
• E215:Ethylparabène sodique, Hydroxybenzoate d'éthyle sodique
• E216:Propylparabène, Hydroxybenzoate de propyle
• E217:Propylparabène sodique, Hydroxybenzoate de propyle sodique
• E218:Méthylparabène, Hydroxybenzoate de méthyle
• E219:Méthylparabène sodique, Hydroxybenzoate de méthyle sodique
• E250:Nitrite de sodium
• E251:Nitrate de sodium, Salpêtre du Chili
• E252:Nitrate de potassium, Salpêtre 99
http://dspace.univ-guelma.dz:8080/xmlui/bitstream/handle/123456789/3738/M570.955.pdf?sequence=1&isAllowed=y
ADDITIFS ALIMENTAIRES
ET AROMES
ASPECT TOXICOLOGIQUE
PARTIE 3/4
Additifs et urticaire
10
1
Additifs pouvant provoquer de l’urticaire
• E102:Tartrazine. Colorant synthétique jaune
• E123:Amarante. Colorant azoïque rouge. Produit chimique dangereux
• E124:Ponceau 4R. Colorant azoïque rouge. Produit chimique très dangereux
• E127:Erthrosine. Colorant rouge synthétique
• E128:Rouge 2G. Colorant rouge synthétique
• E133:Brun FK. Colorant azïque brun.
• E154:Brun HT. Colorant azoïque brun
• E214:P-Hydrox benzoate d’éthyle-Parabènes. Conservateur chimique dérivé de le
E210
• E239:Hexaméthylènetètramine. Conservateur de synthèse dérivé
d'ammoniaqueE310:Gallate de prophyle. Antioxydant de synthèse
• E311:Gallate d'octyle. Antioxydant de synthèse
• E320:Buthylhydroxytoluène. Antioxydant de synthèse
10
2
10
3
Additifs pouvant provoquer une rhinite
allergique
10
4
10
5
Additifs pouvant provoquer une nausée
10
6
10
7
Additifs pouvant provoquer des
vomissements
10
8
La diarrhée est la
conséquence d’une
accélération du transit
intestinal, notamment dans le
côlon
10
9
Additifs pouvant provoquer une diarrhée
• E235:Natamycine(Conservateur)
• E284:Acide borique (Conservateur synthétique)
• E385:Ethylène-diamine-tétra-acétate de calcium disodium ou
EDTA (Antioxydant)
• E425:Konjac ou Glucomannane de Konjac (Gélifiant,
épaississant)
• E473:Sucroesters d'acides gras (Emulsifiant)
• E474:Sucroglycérides(Emulsifiant)
• E508:Chlorure de potassium (Exhausteur de goût) 11
0
Gouget, C. (2005). Additifs alimentaires : danger. Chariot d’Or. ISBN-10: 2911806697
Additifs et eczéma
11
1
Additifs pouvant provoquer de l’eczéma
11
2
11
3
Additifs pouvant provoquer de l’asthme
11
4
ASPECT TOXICOLOGIQUE
PARTIE 4/4
Toxicité additionnelle : effets
synergiques
Clément, S. (1995). Les additifs alimentaires : législation et problèmes liés à leur utilisation. Thèse Doctorat en Pharmacie. UFR
de Pharmacie, Université de Grenoble Alpes. https://dumas.ccsd.cnrs.fr/dumas-01895007/document 11
6
Effet synergique ou « cocktail »
• Un autre nom à la toxicité additionnelle est celui « d’effet cocktail »
• Ce que l'on appelle "effet cocktail des additifs", n'est autre que les risques
potentiels liés à l'ingestion simultanée d'additifs dans notre organisme
• Exemple :
• Combinaison d’une catégorie de conservateurs (E210 à E213, benzoates) avec
six colorants de synthèse (E102, E104, E110, E122, E124, E129)
• Une étude a démontré que cette combinaison générait chez l’enfant des troubles de
déficit de l'attention et de l’hyperactivité
11
7
http://dspace.univ-guelma.dz:8080/xmlui/bitstream/handle/123456789/3738/M570.955.pdf?sequence=1&isAllowed=y
Evaluation de la sécurité des additifs alimentaires
11
9
La dose journalière admissible (DJA)
12
0
Le modèle DJA
• La DJA repose sur le concept d’accumulation ou de
potentialisation
Quantité
d’additif
ingérée
12
5
Focus sur les nanoparticules
12
6
Nanoparticules dans les aliments
• L’une des nanoparticules les plus couramment utilisées est le nano
oxyde de silicium, ou dioxyde de silice (E551), additif qui évite
l’agrégation de denrées en poudre (sel, sucre, soupes, cacao...) ou apporte
de l’onctuosité à certains produits (plats surgelés, glaces, sauces,
assaisonnements...).
12
7
https://www.santemagazine.fr/sante/sante-environnementale/perturbateurs-endocriniens/nanoparticules-quels-risques-pour-notre-sante-172152
Une piste sécuritaire : les produits
bio
12
8
La piste du soja ?
12
9
ADDITIFS ALIMENTAIRES
ET AROMES
PARTIE 1/3
PROGRAMME
• Approche réglementaire
• Aspect toxicologique
1ère période :
Découverte du feu :
Passage d’une alimentation crue à cuite
500 000 / 1 million d’années
2ème période :
Sédentarisation :
Développement de l’agriculture et de l’élevage
12 000 ans
3ème période :
Révolution industrielle :
Chaînage : producteurs, transformateurs, vendeurs
Fin XVIIIe siècle
4ème période :
Mondialisation :
13
Passage à l’ultra-industrialisation
Depuis les années 80 2
Les transformations
• Palatabilité meilleure
Malnutrition
Obésité Diabète
type II
Maladies Effets délétères sur l’écologie
13 animale
Maltraitance
cardio-vasculaires 4
Gâchis alimentaire
inégalités
Cancers
Des constats alarmants
• Etude portant sur 8451 diplômés universitaires espagnols d’âge moyen qui
n’étaient initialement pas en surpoids ou obèses
Hall, K. D., Ayuketah, A., Brychta, R., Cai, H., Cassimatis, T., Chen, K. Y. Chung, S. T., Costa, E., Courville, A., Darcey, V., Fletcher, L. A., Forde,
C. G., Gharib, A. M., Guo, J., Howard, R., Joseph, P. V., McGehee, S., Ouwerkerk, R., Raisinger, K., Rozga, I., Stagliano, M., Walter, M., Walter, P.
J., Yang, S. et Zhou, M. (2019). Ultra-Processed Diets Cause Excess Calorie In take and Weight Gain: An Inpatient Randomized Controlled Trial of
Ad Libitum Food Intake. Cell Metabolism, (30), 67–77. https://doi.org/10.1016/j.cmet.2019.05.008
Évolution dans les recommandations alimentaires
Gibney, M. J. (2019). Ultra-Processed Foods: Definitions and Policy Issues, Current Developments in Nutrition, 3, (2),
https://doi.org/10.1093/cdn/nzy077
ADDITIFS ALIMENTAIRES
ET AROMES
PARTIE 2/3
Définition des AUT (UPF en anglais*)
13
*UPF = ultraprocessed foods 9
Caractéristiques des AUT
14
0
Fredot, E. (2020). Sciences des aliments, Volume 2 – Etude des aliments Végétaux et autres groupes. Santé diététique.
Caractéristiques des AUT
Fredot, E. (2020). Sciences des aliments, Volume 2 – Etude des aliments Végétaux et autres groupes. Santé diététique.
Définition palatabilité
14
2
Caractéristiques des AUT (suite)
14
3
Fredot, E. (2020). Sciences des aliments, Volume 2 – Etude des aliments Végétaux et autres groupes. Santé diététique.
Définition fragmentation
Exemples :
• Fragmentation du lait en caséines, lactoses, protéines du lactosérum…
• Fragmentation du blé en farine blanche, son de blé, germes…
• A partir de la farine fragmentation en gluten et amidon
• A partir de l’amidon : fragmentation en dextrose, sirop de glucose…
14
4
Importance des AUT
14
5
Importance et impact
des AUT en France
14
6
Importance et impact
des AUT en France
• Etude NutriSanté menée auprès d’un échantillon de 74 470 participants
14
https://observatoire-des-aliments.fr/qualite/liste-indicative-daliments-ultra-transformes 9
Un exemple de produit ultra-transformé :
les biscuits goûter
15
0
Un exemple de produit ultra-transformé :
les pizzas surgelées
15
1
Un exemple de produit ultra-transformé :
les nouilles instantanées
• Les nouilles instantanées contiennent
jusqu’à une douzaine d’additifs !
15
2
ADDITIFS ALIMENTAIRES
ET AROMES
PARTIE 3/3
Les types de classification des AUT
• La classification NOVA (nouveau en portugais)
GROUPE 1 : GROUPE 2 :
Aliments non/peu transformés Ingrédients culinaires
GROUPE 3 :
Aliments transformés
GROUPE 4 :
Aliments ultra-transformés
15
5
Monteiro, C. A., Cannon, G., Levy, R., Moubarac, J. C., Jaime, P., Martins, A. P., Canella, D., Louzada, M. et Parra, D. (2016). NOVA. The star shines
bright. World Nutrition, 7(1-3), 28-38.
La classification NOVA
GROUPE 1 :
Aliments non/peu transformés
Monteiro, C. A., Cannon, G., Levy, R., Moubarac, J. C., Jaime, P., Martins, A. P., Canella, D., Louzada, M. et Parra, D. (2016). NOVA. The star shines
bright. World Nutrition, 7(1-3), 28-38. 15
6
La classification NOVA
GROUPE 2 :
Ingrédients culinaires
Monteiro, C. A., Cannon, G., Levy, R., Moubarac, J. C., Jaime, P., Martins, A. P., Canella, D., Louzada, M. et Parra, D. (2016). NOVA. The star shines
bright. World Nutrition, 7(1-3), 28-38. 15
7
La classification NOVA
GROUPE 3 :
Aliments transformés
Monteiro, C. A., Cannon, G., Levy, R., Moubarac, J. C., Jaime, P., Martins, A. P., Canella, D., Louzada, M. et Parra, D. (2016). NOVA. The star shines
bright. World Nutrition, 7(1-3), 28-38. 15
8
La classification NOVA
GROUPE 4 :
Aliments ultra-transformés
15
9
Monteiro, C. A., Cannon, G., Levy, R., Moubarac, J. C., Jaime, P., Martins, A. P., Canella, D., Louzada, M. et Parra, D. (2016). NOVA. The star shines
bright. World Nutrition, 7(1-3), 28-38.
La classification NOVA
• La classification NOVA est validée scientifiquement et
utilisée par de nombreuses équipes de recherche à
travers le monde : États-Unis, Canada, Royaume-Uni,
Chili, Nouvelle-Zélande, Suède, France…
16
1
Limites de NOVA
• Nova est un outil qui n’a pas été conçu pour évaluer les produits alimentaires en
décryptant de façon exhaustive leurs listes d’ingrédients.
Nova ne fait pas la distinction entre les aliments « faits maison et » ceux industriels
Nova n’est pas efficient pour être utilisé par les acteurs du secteur alimentaire
162
Définition de l’effet matrice
16
3 classification
Fardet, A. (2014). Food health potential is primarily due to its matrix structure, then nutrient compo-sition: a new paradigm for food
according to). technological processes applied. Journal of Nutritional Health and Food Engineering, MedCrave, 1 (5). https://hal.inrae.fr/hal-
02635975/document
Les types de classification des AUT
• La classification SIGA (suis, avance, progresse en portugais)
S’inquiète de l’alimentation
des brésiliens
Aris Christodoulou
N’arrive pas à identifier
les bons aliments
16
6 classification
Fardet, A. (2014). Food health potential is primarily due to its matrix structure, then nutrient compo-sition: a new paradigm for food
according to). technological processes applied. Journal of Nutritional Health and Food Engineering, MedCrave, 1 (5). https://hal.inrae.fr/hal-
02635975/document
Exemples de MUT
Cas de la levure
Hydrolyse
Cas du lait
Ultrafiltration
Protéine de lait
Lait (MUT)
16
7
Principes de l’indice SIGA
Evaluation Evaluation Evaluation
de degré de transformation des risques des seuils nutritionnels
16
8
Principes de l’indice SIGA
A : aliments peu ou pas transformés
1 score de 1 à 7
16
9
Scores de l’indice Siga
• « 1. NON TRANSFORMÉ : ce sont les aliments bruts, comme la viande, les fruits et légumes, poissons,
céréales, œufs n’ayant subi aucun processus hors découpe ou pelage.
• 2. PEU TRANSFORMÉ (DONT INGRÉDIENTS CULINAIRE) : L’usage de process simples
(principalement thermiques et mécaniques comme le pressage, la cuisson, la pasteurisation, la surgélation)
appliqués aux aliments non transformés les positionnent en peu transformés.
• 3. TRANSFORMÉ “ÉQUILIBRÉ” : A la maison, au restaurant ou dans l’industrie, lorsque l’on ajoute du
sucre, des matières grasses ou du sel(ingrédients culinaires peu transformés)aux ingrédients pas/peu
transformés, on transforme !
• 4. TRANSFORMÉ “GOURMAND” : Contrairement aux aliments dits équilibrés (nutritionnellement), les
aliments dits gourmands présentent des quantités de gras et/ou sucres et/ou sels élevée(s).
• 5. ULTRA-TRANSFORMÉ “ÉQUILIBRÉ” : proche des aliments du groupe 3, ils mettent cependant en
œuvre un marqueur d’ultra-transformation
• 6. ULTRA-TRANSFORMÉ “GOURMAND” : proche des aliments du groupe 4, ils mettent cependant en
œuvre un marqueur d’ultra-transformation.
• 7. ULTRA-TRANSFORMÉ À LIMITER : La consommation des produits les plus ultra-transformés est à
limiter. Elle devrait être très occasionnelle, car en cas de consommation excessive, ils participent d’un régime
alimentaire délétère » (file:///C:/Users/114111/Downloads/Siga+-+KIT+DES+PROFESSIONNELS+DE+SANTE.pdf)
17
0
Comparaison Nutri-Score / Siga
Résultats du
Nutri-score :
excellent
Résultats de
l’indice Siga : à
limiter
17
1
#MangerVrai #JTFrance2 #Alimentation
Comparaison entre 2 cassoulets
Cassoulet 1
Cassoulet 2
17
2
https://siga.care/
ÉTUDE DE PROCÉDÉS DE
CONSERVATION DES DENRÉES
ALIMENTAIRES
PARTIE 1/3
Le saviez-vous ?
174
Liens entre gammes et procédés de conservation
Exemple des végétaux
La préréfrigération
= élimination rapide de la chaleur
Quand ?
Après la cueillette, avant l’entreposage
Pour quoi ?
Maintenir le végétal dans un état proche de la récolte
Exemple :
Pour la poire de variété Williams, la préréfrigération permet de
prolonger la conservation en l’état récolté
de 6 semaines à 13 semaines
176
La préréfrigération, comment ?
Air forcé
Ventilation importante des végétaux
Froid humide
Additionnel à la ventilation (ex : tomates, choux, endives)
Brumisation
Les fines gouttelettes accélèrent le refroidissement et préviennent le flétrissement
Eau glacée
En pulvérisation ou immersion (surtout pour les fruits rouges)
Vide
La pression diminuée permet l’évaporation de l’eau du végétal et donc un refroidissement (pour végétaux
poreux : champignons, fraises…)
Procédé en progression
Glaçage
Utilisation d’écailles de glace (de moins en moins utilisé*) 177
La réfrigération ou froid positif =
maintien d’une température basse < à la température
ambiante du commerce
Quand ?
Durant l’entreposage (stockage sur le lieu de vente)
Pour quoi ?
• Maintenir le développement microbien
• Éviter la déshydratation
• Maintenir la fermeté
• Conserver la coloration
• Conserver la valeur nutritionnelle
• Prolonger la durée de vie
178
La réfrigération (froid positif)
• Réglementation :
• Denrées alimentaires très périssables d’origine végétale : +4°
C maximum
Atmosphère contrôlée
Maintien des concentrations stables en dioxygène (O2) et dioxyde de carbone (CO2)
Stockage de longue durée pour les fruits (pommes, poires…)
Atmosphère modifiée
Le procédé met en œuvre une combinaison de moyens constituée par la stabilisation
microbiologique et physicochimique du végétal, un film plastique adapté, un gaz adapté, une
quantité de gaz et une surface du film plastique choisies par rapport à la quantité du végétal et la
conduite de la préparation du produit : lavage, épluchage, parage, voire découpage ; du
conditionnement et de la conservation à une température comprise entre + 2 et + 4°C.
180
La réfrigération
à domicile
Atmosphère tempérée
181
La surgélation ou froid négatif = congélation
ultra-rapide : -45°C<T°<-25°C
En pratique atteindre une T° à cœur ≤ -18°C
Pour quoi ?
• Maintenir l’état cellulaire des végétaux (par formation de cristaux de glace arrondis et de très petite taille)
• Stopper le développement des micro-organismes
• Ralentir l’oxydation (réactions enzymatiques : brunissement)
• Augmenter la durée de stockage
• Préserver la valeur nutritionnelle
• Préserver les qualités organoleptiques
183
Focus sur le processus microbiologique
PARTIE 2/3
La précuisson ou blanchiment = traitement thermique
court (- de 5mn) dans de l’eau ou avec de la vapeur à +70°C<T°C< +95°C
Quand ?
Avant séchage, appertisation, surgélation…
Pour quoi ?
• Inactivation enzymatique : non brunissement, non modification des couleurs (ex : tomates,
haricots verts…)
• Prévention de l’oxydation par élimination de l’oxygène cellulaire (dilatation)
• Attendrissement (ex : tomates pour faire de sauces ou des concentrés)
• Élimination des saveurs fortes (ex : âcreté du chou-fleur)
• Réduction du développement des micro-organismes en surface des végétaux
• Arrêt de la fermentation
• Augmentation de la perméabilité cellulaire (facilitation des opérations de séchage ou d
réhydratation)
186
Inconvénient du procédé
BLANCHIMENT
Eau : Perte des vitamines hydrosolubles
dissolution (vitamine C) et des minéraux
Carottes crues 27 10 7 30
187
L’appertisation
(technique de la 2ème gamme)
= double traitement de conservation
Conditionnement hermétique :
Étanchéité aux liquides, aux gaz et aux
contaminations
Traitement thermique :
Inhibition enzymatique, des micro-
organismes
(stérilisation)
188
Processus d’appertisation
• Lavage
1
• Précuisson (blanchiment)
3
• Emboitage + jutage (liquide : solution saline pour les légumes et sirop de sucre pour les fruits)
4
• Exhaustion à 60°C : expulsion des gaz dissous (O2) = blocage germes aérobies
5
• Appertisation : autoclave à T° ≥ 115°C pour les légumes ; pasteurisation àT° ≥ 115°C pour les
7 fruits*
189
Impact nutritionnel de l’appertisation
• Micronutriments : non significatif
• Vitamines :
• Vit. C : perte importante ± 60% /fruits ; ± 80%/ légumes
• Minéraux :
• Passent dans le jus des conserves (hydrosolubilité)
• Fruits : -30-45% du Ca, Mg et K
• Légumes : -15% du Ca, -50% du Mg et -55% du K*
• De manière générale un produit en conserve est très salé : 250mg NaCl/100g
Pour quoi ?
Eliminer l’air (O2),
Rappel : l’oxygène qu’il contient encourage les micro-organismes à se
développer, provoque
sur les aliments des détériorations : changement
de couleur, de texture, de goût et diminue la durée
de conservation.
Comment :
✓ Modification de l’atmosphère de l’emballage assortie
d’une réduction du taux de d’O2 remplacé par du CO2
ou/et du N2 ou argon
✓ Plus emballage barrière
192
Processus de conservation par atmosphère modifiée
2 • Lavage
3 • Brossage
4 • Epluchage
6 • Rinçage
7 • ± ajout d’antioxydants
8 • Essorage
9
• Conditionnement : emballage barrière
Limitation de
l’intensité respiratoire
de l’aliment
194
Approche sociologique
• Attrait de l’emballage,
• Renouvellement permanent des gammes de recettes,
• Réduction du gaspillage alimentaire.
195
La conservation par atmosphère modifiée
AVANTAGES LIMITES
• Allongement de 2 à 5 fois de la durée de • Augmentation des volumes
conservation (/air) d’emballage, pour créer de l’espace
• Parfaite visibilité du produit. pour l’atmosphère (emballage plus
• Attractivité de l’emballage. volumineux)
• Respect des couleurs, forme et texture du • Nécessité d’analyser /contrôler la composition
produit du mélange gazeux dans les emballages
• Protection contre les risques • Durée de conservation pouvant
d’écrasement du produit et les être plus courte que celle de la
risques d’adhérence ou d’amalgame provoqués par conservation sous vide
un procédé de mise sous vide.
• Hygiène des aliments assurée
196
TABLEAU COMPARATIF DLC SOUS AIR/
ATMOSPHÈRE MODIFIÉE
Produits Atmosphère DLC DLC sous
idéale sous air atmosphère
modifiée
Quiches, Pizza 50 % azote 6 jours 21 jours
50 % CO2
Fromage 80 % azote 2 semaines 6 semaines
à pâte pressée 20 % CO2
Brioches 80 % azote 1 mois 3 mois
20 % CO2
Sandwich 80 % azote 2 jours 6 jours
avec salade 20 % CO2
Saucisses 70-80 % O2 6 jours 21 jours
20-30 % CO2
Viande rouge 70 % oxygène 2 jours 4 jours
(hachée) 30 % CO2
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sNoDBcx4yUgyf59wqkeCj1BoCS5sQAvD_BwE
197
ÉTUDE DE PROCÉDÉS DE
CONSERVATION DES DENRÉES
ALIMENTAIRES
PARTIE 3/3
La conservation sous vide
Pour quoi ?
Eliminer totalement l’air présent dans
l’emballage de façon à limiter les oxydations et les
développements microbiens aérobies.
1
• Parage : lavage et tri
2 • Blanchiment
3
• Refroidissement rapide à +6°C
4
• Conditionnement sous vide
5
• Cuisson : type pasteurisation 85-90°C
6
• Refroidissement rapide
7
• Stockage/transport/distribution : T°≤ + 4°C
200
La conservation sous-vide
LIMITES
. Niveau organoleptique identique à l’appertisation
. Développement potentiel bactérien : clostridium, lactobacilles,
AVANTAGES
streptocoques :
• Permet un gain de place dans les
➢ Stockage à T° ≤4°C
linéaires.
➢ DLC 3 jours
• L’emballage résistant. . Inapproprié pour les produits écrasables, déformables.
• Image bas de gamme du produit.
• Ne permet pas l’utilisation d’ emballage avec couvercle refermable.
• Augmente les exsudats.
• Ne lutte pas contre les germes anaérobies.
• Agglomère les produits tranchés.
• Emballage parfois difficile à ouvrir.
201
Définition exsudat
202
La lyophilisation
Pour quoi ?
Enrayer le développement des micro-organismes en retirant
l'eau qui favorise leur prolifération
But ?
Obtenir des produits sables à température ambiante
Comment ?
Cette technique consiste à déshydrater les aliments
par le froid
203
Processus de lyophilisation
204
Avantages de la lyophilisation :
• Niveau organoleptique : goût très proche d’un produit frais
• Très économique
• Plus « bio »
• Dégradation des vitamines plus accrue
• Dépigmentation des fruits
• Brunissement (contré souvent par ajout E220, dioxyde de
soufre)
• Contaminations :
• Poussières
• Oiseaux, rongeurs…
207
Pasteurisation et UHT
Pour quoi ?
Destruction des micro-organismes pathogènes et d’altération
Réduction des modifications chimiques dans le produit
Comment ?
Pasteurisation
Chauffage des aliments à une température comprise entre 85° C
et 100° C pendant une durée déterminée puis refroidissement
brutal
Comment ?
Ultra-haute température (UHT)
Chauffage des aliments à une température >100° C (± 135°C) pendant
une durée courte (1-5 secondes) puis refroidissement brutal
208
Principe :
Trouver le bon équilibre
Temps de
Température
traitement
209
Aliments
pasteurisés Aliments UHT
DLC
DDM
Conservation au
Conservation à
frais
T° ambiante
Exemples :
• jus de fruits, Exemples :
• miel, • lait, lait aromatisé
• cidre, • crèmes,
• confiture, • lait de soja,
• compote, • soupes,
• fruits au sirop, • sauces,
• concentré de tomates, • desserts,
• viande… • produits à base de tomates,
210
• Aliments pour bébé…
UHT des contraintes
211
Les Fermentations dirigées
La fermentation =
Transformation (d'une substance organique) sous l'influence d'enzymes produites
par des micro-organismes
Dégradation anaérobie des nutriments organiques
Un procédé de conservation
connu depuis le néolithique et
qui revient à la mode :
La lacto-fermentation
213
Processus
Acide
Glucose Glycolyse
lactique
Ferments
+ lactiques
Streptococcus thermophilus
=
Lactobacillus delbrueckii
214
L’irradiation, ou ionisation
Pour quoi ?
Prolonger la durée de conservation en inhibant la germination (ex : pomme de
terre, ail, oignons)
Ralentir le mûrissement des fruits.
Détruire les micro-organismes
Détruire les parasites (ex trichinelle du porc, salmonelle de la volaille, Escherichia
coli du bœuf haché…)
Exterminer les insectes (ex : dans le blé, la farine, la farine de blé entier)
215
Rayonnements autorisés pour les aliments
216
Effets de l'irradiation sur les aliments
217
Effets sur la santé ?
https://apps.who.int/iris/bitstream/handle/10665/40886/9242542407_fre.pdf?sequence=1&isAllowed=y
218
Les bonnes pratiques de
conservation et d'utilisation en
collectivité
La méthode HACCP
DES REPÈRES QUALITE
POUR LE NUTRITIONNISTE
PARTIE 1/2
Le saviez-vous ?
220
Une règlementation européenne
221
Le contrôle des points critiques
222
PRINCIPES HACCP
223
La règle des 5 m
Matières
Main d’œuvre
Méthode
Matériel
Milieu 224
Une méthode en 7 étapes
• 1. Reconnaître les dangers, apprécier leur gravité et les risques correspondants
• 5. Prendre des mesures correctives quand la surveillance révèle que les critères
ne sont pas respectés
225
3 PRINCIPES
6 fonctions à connaître :
227
DES CIRCUITS COURTS
228
LA MARCHE EN AVANT
229
LA MARCHE
EN AVANT
4 circuits à connaître :
230
TRACABILITE SUR DES
DOCUMENTS
Définition
La méthode HACCP
DES REPERES QUALITE
POUR LE NUTRITIONNISTE
PARTIE 2/2
Les matières premières
234
TEMPERATURE
ET MICRO-ORGANISMES
235
CONTRÔLE DE LA TEMPÉRATURE
236
TRACABILITE DU CONTRÔLE
237
Les Plats Témoins
Définition :
238
Les Plats Témoins
• Au moins 5 jours
239
Les Plats Témoins
Pourquoi ?
En cas de TIAC :
Pouvoir réaliser une analyse microbiologique
240
Les Plats Témoins
Quoi ?
Les entrées
Les viandes
Les légumes
Les desserts
241
Les Plats Témoins
Qui ?
Les personnes qui assurent la
distribution des plats
242
Les Plats Témoins
Quand / où ?
Au self ou en cuisine,
au milieu ou à la fin de
distribution.
243
LES PLATS TÉMOINS
Comment ?
Préparations réfrigérées :
⮚ Ne doivent pas avoir été déjà présentées aux
consommateurs
⮚ Avoir été conservées à +3°C max
Préparation chaudes :
⮚ Ne doivent pas avoir été déjà présentées aux consommateurs
⮚ Être conservées à +63°C min
⮚ Avoir été refroidies rapidement (passage de +63°C à +10°C en moins de 2 h
puis stockage à +3°C max)
⮚ Avoir été remises en température (passage de +10°C à +63°C en moins de 1 h
avant consommation)
245
Les bonnes pratiques de
conservation et d'utilisation en
collectivité
LA RESTAURATION
DIFFEREE
PRINCIPE DE LA
RESTAURATION DIFFEREE
247
LE SAVIEZ-VOUS ?
PCEA signifie :
PLATS CUISINÉS ÉLABORÉS À L’AVANCE
248
❄ LIAISON FROIDE DÉFINITION
249
🔥 LIAISON CHAUDE DÉFINITION
250
❄ LIAISON FROIDE
Si l’aliment doit être consommé froid
1. Préparation froide
Exemple :
entrée froide
2. Stockage en
armoire frigorifique à
+ 3°C
3. Transport en camion
frigorifique à + 3°C
251
❄ LIAISON FROIDE
Si l’aliment doit être consommé chaud
1. Préparation chaude :
cuisson
Exemple :
pizza
2. Refroidissement en cellule de
refroidissement : passage de > 63°C
à 10°C maximum en moins de 2h
3. Stockage en armoire
4. Transport en camion frigorifique à + 3°C
frigorifique à + 3°C
252
❄ LIAISON FROIDE
2 types de contenant
✔Container isotherme
• (ex :portage à domicile)
✔Camion frigorifique
NÉCESSITÉ D’UN VÉHICULE AGRÉÉ
253
❄ LIAISON FROIDE
Conservation se
fait en enceinte
froide < 3°C.
254
❄ LIAISON FROIDE
LE SAVIEZ-VOUS ?
Le temps de conservation
entre la production et la
consommation est de :
3 jours maximum
255
🔥 LIAISON CHAUDE
1 type de contenant
Camion
isotherme
256
Approche diachronique de
l’emballage alimentaire
Fonctions et rôles
L’emballage, une longue
histoire…
L’emballage existait déjà il y a plusieurs centaines
d’années, son rôle principal étant alors de contenir et de
transporter des produits sans risque.
258
Innovations technologiques,
quelques repères chronologiques
• 1795 : la conserve
• Nicolas Appert découvre en un procédé
révolutionnaire de conservation des aliments :
l’appertisation
259
Innovations technologiques,
quelques repères chronologiques
• 1896, le carton
260
Innovations technologiques,
quelques repères chronologiques
• 1926 : L’aérosol
• Le norvégien Eric Rotheim dépose le premier brevet
de l’aérosol.
• Cet emballage est original car il est un des rares à
posséder une énergie « embarquée » qui permet de
restituer le produit contenu par simple actionnement
sur un bouton poussoir.
261
Innovations technologiques,
quelques repères chronologiques
• 1955 : la brique
• Ruben Rausing invente des emballages tétraédriques (le
Tetra Pak®).
• Ces « briques » sont remplies de liquides alimentaires (lait,
jus de fruits, etc.) sous vide d'air. L’innovation réside dans
le triptyque process de conservation du produit :
• UHT : technologie assurant le traitement du produit à très
haute température (95 à 140°C) durant quelques secondes
• Emballage brique
• Conditionnement aseptique en continu.
262
Innovations technologiques,
quelques repères chronologiques
• 1955 : Le Bag In Box® (BIB)
• Le BIB est inventé par William R. Scholle aux Etats-Unis
• Il n’est développé en France qu’à partir des années 70
• Constitué d’une outre étanche à l'oxygène avec un robinet,
le tout placé dans une caisse en carton, cet emballage
aseptique avec distributeur automatique est connu du
grand public pour le conditionnement du vin.
• En 2018, 1/3 des volumes de vin vendu
en France en grande distribution était en BIB.
https://conseil-emballage.org/wp-content/uploads/2018/05/Document-Lemballage-en-France_Final.pdf 263
Innovations technologiques,
quelques repères chronologiques
• 1958 : Le bouchon couronne en métal de Crown
264
Innovations technologiques,
quelques repères chronologiques
• 1959 : L’ouverture facile des boites de conserve
• Cet anneau d’ouverture facile est toujours
en évolution pour toujours plus de facilité d’ouverture.
266
Innovations technologiques,
quelques repères chronologiques
• 1963 : Lesieur met sur le marché la première bouteille
en plastique pour son huile alimentaire
• 1971 : La société Erca invente la machine qui allie
process de conditionnement et de production du pot
de yaourt.
• En 2018, 8 milliards de pots étaient vendus par an en
France, soit environ un peu plus de 900 000 pots par
heure
https://conseil-emballage.org/wp-content/uploads/2018/05/Document-Lemballage-en-France_Final.pdf 267
Innovations technologiques,
quelques repères chronologiques
269
https://conseil-emballage.org/wp-content/uploads/2018/05/Document-Lemballage-en-France_Final.pdf 270
La notion de barrière des emballages
271
Exemples :
272
Rôles de l’emballage
Rôle technique Rôle marketing Intervenants / cibles
273
Une approche système
• L’approche système intègre plusieurs facteurs pour le design de l’emballage :
➢ Le design du produit,
➢ La fabrication,
➢ L’entreposage,
➢ La distribution,
➢ La vente au détail
➢ La consommation
➢ L’image de marque
Attirer l’attention
Délivrer un message
vendeur
275
https://genie-alimentaire.com/spip.php?article114
Les types
d’emballages
alimentaires
PARTIE 1/2
Les types d’emballage
L’emballage primaire
277
Les types d’emballage
L’emballage secondaire
Emballage secondaire :
Carton avec étiquetage, non en
contact avec le chocolat
279
279
Les types d’emballage
L’emballage d’expédition
280
Les types d’emballage
L’emballage de transport
281
Emballage primaire :
sachet de céréales
Emballage secondaire :
paquet de céréales
Emballage d’expéditions :
Cartons de plusieurs
paquets de céréales
Emballage de
transport :282palette
282
Les matériaux d’emballage
Plastiques Métaux
Verre
Papiers
cartons
283
LE VERRE ET LE METAL
284
L’ALUMINIUM
• Avantages :
• Légèreté.
• Tolérance des températures extrêmes.
• Recyclable à l’infini.
• Convient bien aux aliments qui ont besoin d’être surgelés, grillés, cuits ou
simplement conservés au frais.
• Inconvénients :
• Incompatibilité avec le réchauffement par micro-ondes.
285
LE PAPIER ET LE CARTON
• Ce type d’emballage est un dérivé de l’industrie du bois : pâte à sulfate
blanchie hautement collée (communément appelée SBS ou le food board).
• Avantages :
• Les fibres de cellulose sont recyclables jusqu’à sept fois, ce qui rend ce produit
intéressant au point de vue environnemental mais également au plan des coûts.
• Inconvénients :
• Sensibles à l’humidité
• Changent de propriétés physiques en fonction de l’environnement externe
• Les emballages en carton destinés à la réfrigération sont souvent cirés, ce qui les rend
non recyclables.
286
Les types
d’emballages alimentaires
PARTIE 2/2
LES PLASTIQUES
• ce sont des polymères souvent dérivés du pétrole et leur prix varie
énormément avec ce dernier
(PEHD)
(PELD)
289
Les emballages plastiques
recyclables ?
291
Les bioplastiques
Les plastiques biosourcés
https://genie-alimentaire.com/spip.php?article114
Les emballages actifs
296
Les emballages actifs
Absorbeurs des
Absorbeurs
produits de
d’oxygène
dégradation
Emballages
actifs
Régulateurs Relargueurs
d’humidité d’additifs
297
Les emballages intelligents
Comment ?
• Grâce à des informations qui expliquent clairement au
consommateur les caractéristiques qualitatives du produit.
298
Les emballages intelligents
Détecteurs
actifs
Indicateurs
chromatiques
L’emballage à la base
transparent, va s’obscurcir si
L’étiquette se colore lorsqu’un l’excès de lumière nuit à la
produit n’est plus consommable. conservation de l’aliment dans
Ex : La couleur de l’indicateur change applications le temps.
irréversiblement
lorsque la température d’un surgelé est
excessive ou, mieux, si l’aliment a atteint
son couple temps/température.
Étiquette à
identification par
radiofréquence
(RFID)
Utilise des étiquettes intelligentes ou « smart tags »,
comme système de traçabilité.
Identification du produit de manière unique + ensemble
d’informations qui le suivront et évolueront avec lui tout au
long de son cycle de vie. 299
299
Les emballages novateurs
301
https://translate.google.com/translate?hl=fr&sl=en&u=https://www.smurfitkappa.com/products-and-services/packaging/retail-ready-packaging-
rrp&prev=search&pto=aue
Les emballages novateurs
https://translate.google.com/translate?hl=fr&sl=en&u=
https://www.smurfitkappa.com/products-and-services/packaging/retail-ready-packaging-rrp&prev=search&pto=aue
302
Conditionnements
alimentaires
Aspects réglementaires
Définition de l’emballage
• Les lois sur l’emballage sont plutôt spécifiques à chaque pays, mais la
mondialisation du commerce pousse vers l’harmonisation des lois
locales avec des directives générales (exemple de l’Union européenne : la
directive des emballages définit le cadre général de tous les pays
membres).
305
Règlementation européenne
306
Le texte s'applique aux matériaux et objets, y compris les
matériaux actifs et intelligents :
307
Pour ce qui est des emballages
alimentaires
308
Exigences générales : principe d'inertie
(article 3 du règlement cadre)
310
Des mesures selon le type d’emballage
312
Les emballages actifs et intelligents
Réglementation spécifique :
• Règlement (CE) n°450/2009 du 29 mai 2009.
• + Guide de la Commission européenne
313
Les mesures spécifiques nationales françaises concernent les
matériaux suivants :
314
314
Textes législatifs
Porte sur :
• les bonnes pratiques de fabrication prévues par le règlement cadre et le règlement
relatif aux bonnes pratiques de fabrication ;
• un système de traçabilité ;
• le matériau n’entraîne pas une modification inacceptable de la composition de
la denrée ou une altération des propriétés organoleptiques de celle-ci.
316
Documentation technique
317
CODE DE LA
CONSOMMATION
https://www.legifrance.gouv.fr/codes/id/LEGITEXT000006069565/
318
Le « Greenwashing »
319
Le conditionnement
alimentaire durable
L’emballage durable ?
• 1992
• Le Sommet de la Terre à Rio, tenu sous l'égide des
Nations unies, officialise la notion de développement
durable
• Depuis l’apparition des politiques de développement durable,
nous assistons à l’émergence des emballages dits « durables », «
écologiques » ou « verts ».
321
Le contexte actuel
socio démographie
• accroissement de la population,
• diminution de la taille des ménages,
• augmentation du nombre de personnes vivant seules.
322
Le contexte actuel
socio démographie
Les modes de consommation changent. Les consommateurs recherchent :
• plus de praticité des produits,
• un gain de temps dans la préparation des repas,
• plus de temps libre,
• des produits nomades et individualisés,
• des régimes alimentaires variés (Flexitariens, vegans, végétariens…)
• à se faire plaisir ponctuellement par l’achat de produits premium,
• des produits de qualités environnementales et à moindre impact sur la planète
https://www.ademe.fr/sites/default/files/assets/documents/gisement-emballages-menagers-france-8222.pdf
323
Le contexte actuel
324
Le plastique, un problème
mondial majeur
326
Les déchets plastiques en
quelques chiffres
14% bouteilles
plastiques
1% sacs
plastiques
12% emballages
327
alimentaires
https://www.geo.fr/environnement/les-bouteilles-en-plastique-sont-de-loin-les-dechets-qui-polluent-le-plus-195218
Et si on parlait des fast-food !
https://www.ledauphine.com/france-monde/2019/02/02/dechets-l-etat-tape-sur-les-doigts-de-mcdo-co
328
Emballage, tri et recyclage
330
http://www.conseil-emballage.org/catalogue-des-cas-de-prevention-du-cne/
La prévention par
réduction à la source
http://www.conseil-emballage.org/catalogue-des-cas-de-prevention-du-cne/
Une étude de perception réalisée en 2013 a montré que 49 % des Français ont
remarqué des produits dont les emballages ont été réduits ou supprimés
332
https://conseil-emballage.org/wp-content/uploads/2018/05/Document-Lemballage-en-France_Final.pdf
L’éco-conception et les emballages
2012 : publication d’un guide de bonnes pratiques intitulé « « Eco-conception et
Emballages : Guide méthodologique »
Principe : l’éco-conception doit intégrer le cycle de vie complet du produit
emballé.
1. Intégrer dès le début l’ensemble des acteurs internes et externes concernés par le produit
3. Raisonner sur le système complet de l’emballage afin d’éviter tout transfert d’impact
4. Optimiser le poids et/ou le volume de l’emballage pour une valeur d’usage définie du produit
https://conseil-emballage.org/wp-content/uploads/2018/05/Document-Lemballage-en-France_Final.pdf 333
Le réemploi/réutilisation
des emballages
334
Le réemploi des emballages
• - 1,6 tonnes de CO2 (équivalent à 780 000 voitures en moins sur les routes)
336
Toxicité des emballages
alimentaires
Introduction
338
Pour rappel
339
Revue des matériaux d’emballages
Le carton et le papier
La cause principale identifiée aujourd’hui est l’utilisation d’huile minérale.
340
/
http://www.sante-et-nutrition.com/aluminium-alimentation
Menons l’enquête
• En 2009 : la présence d'une substance chimique, la 4-méthylbenzophénone, a été détectée dans
du muesli au chocolat fabriqué en Belgique
• En 2015, l’ONG Foodwatch a trouvé des huiles dérivées d'hydrocarbures dans les pâtes, les
lentilles, les céréales, les biscuits ou le riz suite à une enquête portant sur 42 produits de très
grande consommation en France achetés dans différents hypermarchés.
• En 2016, une étude de la même ONG a montré que des traces d’hydrocarbures d’huiles
minérales étaient présentes dans plusieurs produits chocolatés (barres pour enfants).
Biedermann, M., Fiselier, K. et Grob, K. (2009). Aromatic hydrocarbons of mineral oil origin in foods: method for determining the total concentration and first results.
Journal of Agricultural and Food Chemistry, 57(19), 8711-8721. doi: 10.1021/jf901375e.
https://www.foodwatch.org/uploads/media/BGP__POUR_IMPRESSION.pdf
https://www.foodwatch.org/fr/sinformer/nos-campagnes/alimentation-et-sante/emballages-toxiques/
341
Menons l’enquête
Provenances des
huiles minérales
Cartons
Sacs de jute Emballages papiers
(surtout recyclés)
343
Avis de l’Anses
Saisine n° 2015-SA-0070
Comment ?
• En examinant la faisabilité d’utiliser des encres
d’impression, colles, additifs et auxiliaires
technologiques exempts de MOAH dans le domaine de
l’impression (magazines, journaux et autres papiers
graphiques).
• En effet, les journaux et autres supports imprimés entrant
dans la filière recyclage sont identifiés comme les
principales sources d’huiles minérales dans les emballages
alimentaires en papiers et cartons recyclés.
344
https://www.anses.fr/fr/system/files/ESPA2015SA0070.pdf
Avis de l’Anses
Saisine n° 2015-SA-0070
Comment ?
• En conduisant des études permettant d’identifier, au cours du
procédé de recyclage, les étapes (tri, fabrication de la pâte à
papier etc.) conduisant à l’introduction de MOH dans les
emballages en papiers et cartons recyclés.
• Ceci permettra d’identifier les leviers technologiques
permettant de réduire la contamination des fibres recyclées (tri
plus efficace, réduction des contaminations croisées,
amélioration du procédé de désencrage etc.).
https://www.anses.fr/fr/system/files/ESPA2015SA0070.pdf
345
Groupe de travail « Evaluation des substances et procédés soumis
à autorisation en alimentation humaine » (GT ESPA)
https://www.anses.fr/fr/system/files/ESPA2015SA0070.pdf
346
Synthèse bibliographique relative aux matériaux barrière
• Les sachets en polyéthylène ne constituent pas une barrière efficace à la migration des
MOH
• Les sachets internes en polypropylène limitent la migration des MOH mais pour une durée limitée
à quelques mois (Lorenzini et al. 2013, Barp et al. 2015)
• Les sachets en polypropylène bi-orienté (BOPP) et en polypropylène revêtu d’une couche
acrylate limitent la migration des MOH vers des denrées sèches lors de stockages longs à
température ambiante (Biedermann et al. 2013b)
• Les sachets constitués d’une double couche de polyéthylène (PE) et de polytéréphtalate
d'éthylène (PET) apparaissent comme une barrière étanche car aucune migration de composés
d’huile minérale issus de l’emballage en papiers et cartons (Biedermann et al. 2013b)
• L’application de divers revêtements agissant comme des barrières (PET, acrylate, polyamide
etc.) directement sur les emballages en papiers et cartons est également une solution
mise en avant pour limiter la migration de contaminants (Grob 2014, Lommatzsch et
al. 2016)
• D’autres barrières, notamment à base d’amidon sont en cours d’étude (Guazzotti et al.
2015)
• L’intégration de charbon actif agissant comme adsorbant dans les emballages en papiers et
cartons a également est évoqué (Lommatzsch et al. 2016).
347
https://www.anses.fr/fr/system/files/ESPA2015SA0070.pdf
Et la suite ?
348
Revue des matériaux d’emballages
Le verre
• A considérer comme le contenant le plus sain (donc le
moins nocif !)
• Il est composé de seulement trois matières premières
naturelles : sable (SiO2), carbonate de sodium et calcaire
• Il est 100 % imperméable :
• Il empêche ainsi toute réaction avec les éléments extérieurs comme l’humidité
et la chaleur,
• permet une préservation optimale des vitamines et minéraux (± pertes liées à
la lumière).
• empêche la migration de substances étrangères dans les aliments, tout en
préservant leur goût.
349
Revue des matériaux d’emballages
Le plastique
• Il peut contenir des agents toxiques pouvant migrer dans les aliments
• La qualité du plastique et sa mise en chauffe (voire surchauffe) sont les
2 facteurs en jeu dans cette migration :
• il est recommandé de conserver au frais les produits emballés dans du
plastique,
• de les consommer rapidement après achat pour limiter le temps de contact de
l’aliment avec le plastique,
• Les particules problématiques se logent par ailleurs plus facilement dans les
graisses : la migration est donc plus importante lorsque les plastiques sont en
contact avec des graisses (huiles, plats préparés, fromage, charcuterie, etc.).
350
https://yuka.io/emballages-sante/
351
Revue des matériaux d’emballages
L’aluminium
• Notre exposition à l’aluminium a été multipliée par 30 depuis
1950 (alimentation, emballages, ustensiles, vaccins…)
• De faibles particules d’aluminium peuvent se transférer dans
les aliments lorsque l’aluminium est exposé à la chaleur
(four), en cas de pH acide et en l’absence de pellicule de
protection :
• Les contenants : canettes, capsules de café à percolation, brique (Tetra
Pak®)…
• Les aliments cuits dans du papier d’aluminium :
• Soit en présence d’un agent acide : vin, citron…
• Soit car l’aliment est acide : tomates, abricots, rhubarbe…
• Soit si ajout important de sel
/
http://www.sante-et-nutrition.com/aluminium-alimentation 352
Revue des matériaux d’emballages
L’aluminium
De De micro-
produit organisme
toxique pathogène
De
parasite
LES TIAC ou Toxi-Infection
Alimentaire Collective
*terme scientifique pour parler des intoxications alimentaires
Cresson
Milieu Pissenlit
aquatique Mâche…
Embryon de douve
dans les selles
Douve adulte
dans le foie
2. RISQUES PARASITOLOGIQUES
LES TÉNIAS (VER SOLITAIRE)
Steak tartare/bleu
Charcuterie
Bœuf
Porc
Ténia adulte
dans l’intestin
Œufs dans les selles et
l’environnement
2. RISQUES PARASITOLOGIQUES
LES PROTOZOAIRES
Définition MICRO-ORGANISME :
LES VIRUS
LES BACTÉRIES
Listéria (bactérie)
Focus sur les bactéries
L’ARMOIRE DE STERILISATION
DES COUTEAUX DE CUISINE
Définition de stérilisation
Nécessité d’entretenir :
Les appareils de ventilation
Les appareils de filtration
Les appareils d’aspiration
Cclin Paris-Nord, (2011), L’Hygiène au quotidien dans les Etablissements Médico-Sociaux. Fiches de bonnes pratiques
d’hygiène en Etablissements Médico-Sociaux – Antenne Régionale du CCLIN Paris-Nord en Picardie, P. 55.
CONDUITE A TENIR EN
CAS DE TIAC
Cclin Paris-Nord, (2011), L’Hygiène au quotidien dans les Etablissements Médico-Sociaux. Fiches de bonnes pratiques
d’hygiène en Etablissements Médico-Sociaux – Antenne Régionale du CCLIN Paris-Nord en Picardie, P. 54.