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INTRODUCTION GENERALE
Contexte
Que ce soit classique (radio, tété, flyers, banderolles, presse …) ou digitale (média sociaux,
sites internet…), la communication est les moyens par excellence pour propager une
information au-delà des frontières ; c’est un outil indispensable, elle nous accompagne dans
notre quotidien. En développant une bonne stratégie de communication, une entreprise peut
facilement augmenter sa visibilité, booster son chiffre d'affaires, améliorer les relations en
interne ou encore maîtriser plus efficacement son budget. L’entreprise qui fait l’objet de notre
intérêt est JF WALLET COMPANY SARL ou nous avons été recrutés en Février 2021 pour un
contrat d’essai de six mois, au poste de responsable de projet. L’objectif principal qui nous a
été assigné est celui de faire connaitre les services de l’entreprise à la population
Camerounaise en particulier et AFRICAINE et mondial en générale ; et de convertir un
maximum de prospect en clients et de client en client fidèle.
L’entreprise JF WALLET COMPANY SARL étant une entreprise spécialisée dans deux domaines
précis notamment la formation des professionnels dans le trading des actifs financiers et le
change des cryptomonnaies qui fera office spécifique de contexte de notre étude.
Découvert en 2008 par SATOSHI NAKAMOTO, la cryptomonnaie voit le jour par son parrain le
BITCOIN. En effet, SATOSHI NAKAMOTO dans le livre Blanc conçoit la première base de donnée
avec un chaine de block encore appelle Blockchain. C’est un moyen d’échange de valeur. Elle
est essentiellement numérique et varie en fonction de l’offre et la demande. De nos jours, elle
est utilisée par bien des entreprises et est en voie d’être règlementé dans bien des pays
notamment la Chine, le Japon… . Toutefois, bien que assez connu en occident, la
cryptomonnaie est encore assez embryonnaire en Afrique et au Cameroun en particulier.
Alors, au vu des objectifs qui nous ont été assigné, il a été question pour nous de montrer
comment une stratégie de communication peut booster la connaissance de la cryptomonnaie
au Cameroun et au de-là de ses frontières. A l’entame de notre parcours pour atteindre nos
objectifs assignés par l’entreprise, nous avons fait face à de nombreux problèmes.
Problématique
Questions de recherche
H3 : la communication WEB via les réseaux sociaux serait la plus adapté pour une stratégie de
vulgarisation de la cryptomonnaie
Méthodologie de recherche
Pour répondre aux objectifs de la recherche, nous avons mené deux études distinctes
mais successives. D’une part, nous avons mené une étude qualitative à travers des entretiens
individuels semi-directifs auprès de 10 entreprises. D’autre part, une étude documentaire du
résultat de la stratégie de communication de l’entreprise JF WALLET COMPANY SARL. Les
données collectées ont fait l’objet d’une analyse de contenu thématique qui nous a permis de
comprendre comment une stratégie de communication peut démocratiser l’utilisation d’un
produit.
Notre travail est structuré en deux grandes parties, chaque partie contient deux
chapitres.
PARTIE I : LA COMMUNICATION
STRATEGIQUE ET LA
DEMOCRATISATION D’UN PRODUIT :
LE CAS DE LA CRYPTOMONAIE
Dans cette partie, nous aborderons concepts sur les mots clés du sujet étudié tels
que la communication stratégique, la démocratisation, la notoriété, la cryptomonaie… . Nous
allons étudier ces concepts l’un après l’autre et donner leur délimitation dans notre plan de
recherche. Pour ce faire, deux chapitres de deux parties chacune seront dégagé dans cette
partie : dans le premier, nous parlerons de la présentation des concepts stratégie de
communication et démocratisation d’un produit et le deuxième parlera de l’impact d’une
communication stratégique sur la démocratisation d’un produit : le cas de la cryptomonaie
Cette revue de la littérature s'articulera autour de deux centres d'intérêts : la généralité sur
les concepts clés et la présentation des notions de stratégie de communication et de
démocratisation de la cryptomonnaie.
La généralité sur les concepts clé comporte : la définition, le contexte, et les enjeux de la
communication stratégique.
1 –DEFINITIONS ET CONTEXTE
a- HISTORIQUE ET DEFINITION
Stratégie :
Dérivé du latin "stratégos" ou "strategia", la stratégie est un mot utilisé dans l’armée pour
décrire l’art de mettre sur pieds des plans d'attaque. Ce mot a été utilisé pour la première
fois par des généraux grecs. En communication, « la stratégie est l'art de combiner des
techniques et des moyens pour atteindre des objectifs précis. »
C’est dans cet ordre d’idée que M. Yao Konan Mathias, dans son ouvrage Marketing mix et
stratégie, définit la stratégie comme étant «la réflexion qui porte sur l'allocation puis la
combinaison des différentes ressources de l'entreprise pour la réalisation des objectifs
qu'elle se fixe à long terme, compte tenu de l'intensité concurrentielle du marché (...) À ne
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STRATEGIE DE COMMUNICATION ET DEMOCRATISATION D’UN
PRODUIT: LE CAS DE LA CRYPTOMONNAIE
pas confondre avec la politique qui est « un ensemble de décisions et de règles, de conduites
adoptées à l'avance pour une certaine période en vue d'atteindre certains objectifs généraux
»( Yao Konan Mathias, ).
Communication
Le terme communication est assez large. Du latin communicare, qui signifie « mettre en
commun », « partager », la communication renvoie à « l'action de communiquer, d'établir
une relation avec autrui, de transmettre quelque chose à quelqu'un ».
:«Toute communication, quelle que soit sa forme, quel que soit son objet, commercial ou
non, fonctionne comme un système reliant un émetteur et un ou plusieurs récepteurs. »
(Escarpit, 1991)
Stratégie de communication
Dérivée du mot grec «stratos » qui veut dire (armée) et du mot «geîn » qui veut dire
(conduire), le terme « stratégie » signifie : l'art de conduire la guerre.
A partir de cette définition, nous pouvons dire que la stratégie et la communication ont pour
rôle, le développement de l’entreprise et ses dérivés avec le « Marketing ». Ceci tire son
essence de l'ouvrage de Management datant du IVème siècle avant Jésus Christ : « L'art de
la guerre », de Sun Tsu, qui a permis de mettre la stratégie militaire au centre de la
démarche managériale.
De plus, Dans l'ouvrage Stratégies publicitaires, de l'étude Marketing aux choix des Medias,
Luc MARCENAC, Alain MILON et Serge-Henri SAINT-MICHEL, estiment que « la stratégie de
communication consiste à fixer des objectifs et des moyens spécifiques à son échelon pour
les atteindre ».
Démocratisation
Cryptomonnaie :
Le terme crypto monnaie désigne à la fois une monnaie virtuelle et le système de paiement
de pair à pair qui l'accompagne. Il s'agit de monnaies virtuelles sans supports physiques, non
régulées par un organe central et dont la valeur n'est pas indexée à une devise légale ou une
matière première.
Blockchain
Développée à partir de 2008, la blockchain est en premier lieu une technologie de stockage
et de transmission d’informations. Cette technologie offre de hauts standards de
transparence et de sécurité car elle fonctionne sans organe central de contrôle.
« Une blockchain est un registre, une grande base de données qui a la particularité d’être
partagée simultanément avec tous ses utilisateurs, tous également détenteurs de ce
registre, et qui ont également tous la capacité d’y inscrire des données, selon des règles
spécifiques fixées par un protocole informatique très bien sécurisé grâce à la
cryptographie. »(https://www.economie.gouv.fr/entreprises/blockchain-definition-
avantage-utilisation-application )
Bitcoin
« Le bitcoin - première monnaie décentralisée - a été créé entre 2009 et 2010, post-crise
financière de 2008, par Satoshi Nakamoto. Qui ? Personne ne le sait ! Satoshi Nakamoto est
le pseudonyme de son ou ses créateurs. L’objectif ? S’affranchir des institutions et se
protéger contre la dévaluation de sa monnaie. »(
https://information.tv5monde.com/info/le-bitcoin-qu-est-ce-que-c-est-207913?xtor=SEC-7-
GOO-[INFO_SE]-[INFO_SE_DSA]-S-[]&gclid=CjwKCAjwwqaGBhBKEiwAMk-
FtHBnjWj6a3odDiuhjXLBz2i14qdkjj74B-Ezz2aQZaXzRlZfnc1UzRoCi8gQAvD_BwE )
b- CONTEXTE
Contexte historique :
- Histoire de la communication
La communication est devenue théorique dans les années 45-50 au même moment que la
théorie de l'information, au-delà théories primaire de la communication ,et du schéma de
Harold D. Lasswell fondé sur cinq éléments appelé les cinq W de Lasswell ( qui-dit quoi-par
quel canal-à qui-avec quel effet ?), ou le schéma classique et technologique du modèle des
ingénieurs Shannon et Weaver avec ses sept (7) composantes (la source -l'émetteur - le
canal -le récepteur -la cible - le signal- le message), en fait, plusieurs améliorations ont été
proposées pour la théorie de la communication.
Ce fut essentiellement l'œuvre des auteurs américains tel que Elihu Katz et Paul Lazarsfeld
qui ont mis en évidence une communication à deux étapes via les leaders d'opinion ; Bruce
Westley et Malcolm MacLean qui développeront le « modèle de l'encodage et de la
rétroaction » ; ou encore l’innovation de McLuhan avec le concept de «The medium is the
message » qui veut dire, le média, c’est le message.
Le modèle axé sur les cinq W de Lasswell et les sept éléments de Shanon et Weather ont été
enrichis par divers travaux, grâce à l'influence des spécialistes du marketing pour concevoir
une théorie de la communication qui comprendra neufs éléments à savoir: l’Emetteur, le
Codage, le Message, les Médias, le Décodage, le Récepteur, le Bruit, la Réponse et le
Feedback.
Source : www.google.com
La communication média véhiculée par les médias de masse classiques (la télé, la
radio, la presse, l'affichage, le cinéma et internet). Elle constitue la publicité par
excellence.
La communication hors média dont l'objectif principal est la communication avec une
cible définie par des actions opérationnelles. Il s'agit de la promotion des ventes, des
relations publiques, du marketing direct, du sponsoring, du mécénat, la foire, le
salon, etc...
Dérivée des mots grec «stratos » et «geîn » qui veut dire respectivement (armée) et
(conduire), le terme « stratégie » signifie : l'art de conduire la guerre.
Ceci tire son essence de l'ouvrage de Management datant du IVème siècle avant Jésus Christ
: « L'art de la guerre », de Sun Tsu, qui a permis de mettre la stratégie militaire au centre de
la démarche managériale.
De plus, KOLTER et DUBOIS, ont soulignés dans leurs ouvrage intitulé Marketing et
Management que : « Compte tenu des possibilités offertes par les technologies de
l'information, l'Entreprise ne doit plus simplement se demander : comment atteindre mes
clients ? » (Kolter, Dubois, 2003), egalement, « Comment permettre à mes clients de
m'atteindre » » (Kolter, Dubois, 2003). Et au père Français de la littérature des finances
d'entreprise, Pierre VERNIMMEN de préciser que «Le seul savoir-faire ne suffit plus, s'il
n'est pas accompagné d'un faire-savoir» (Vernimmen, 1988).
Ceux-ci ont également déclaré que « l'activité marketing ne se limite pas à l'élaboration d'un
produit et au choix du prix et du mode de distribution. Une entreprise qui veut aller au-delà
d'un courant de vente spontanée, doit concevoir et transmettre des informations
persuasives sur ses produits » (P. KOTLER et B. DUBOIS).
vont concevoir une belle campagne. Il faut bien identifier en amont le problème à résoudre,
l'histoire marketing qu'on choisit de raconter » (Lendredie, Bronchand, 2001).
- Histoire de la démocratisation :
Le terme démocratisation est un mot originaire du grec ancien demokrtia qui signifie
« pouvoir du peuple », le suffixe « isation » quand à lui décrit un processus. De manière
litterale, la démocratisation est l’évolution vers la pouvoir du peuple.
Une critique pouvait dire que l’usage du terme démocratisation a un double sens dans la
mesure où il a une connotation politique de démocratie qui est le pouvoir par le peuple.
- Histoire de la blockchain
Après la parution du fameux livre blanc de Satoshi Nakamoto, la Blockchain et son produit le
plus célèbre, le Bitcoin, font de plus en plus parler d’eux. Voici son histoire.
Donald et Alex Tapscott dans leur livre Blockchain Revolution (2016), affirment que, loin de
se mélanger à la sphère financière, la Blockchain est en train d’amener une évolution
profondes dans la plupart des secteurs de l’économie, de la santé aux transports, en passant
par la protection de l’environnement et le monde de. Un constat partagé par de nombreux
analystes, dont Marc Andreessen, investisseur historique de la Silicon Valley, qui voit dans la
Blockchain l’invention la plus importante depuis l’Internet. La Blockchain est une base de
données décentralisée et sécurisée, qui permet d’établir un registre des transactions
réalisées. Elle peut ainsi être employée dans n’importe quel but, bien qu’elle soit connue en
tant que support aux monnaies virtuelles.
On parle d’un système d’information distribué et homogénéisé entre les différents membres
du réseau.
1995 : Le NY Times met en place la première blockchain dans le journal, cette technologie
qui est toujours active, est la plus longue blockchain de l’histoire.
1994-2005 : Nick Szabo développe les concepts de base des cryptomonnaies, en particulier
du concept de minage et lance Bitgold, le précurseur de Bitcoin.
2009 : Satoshi Nakamoto, qui est à ce jour encore non identifié (cela pourrait être Nick Szabo
ou un collectif ou un inconnu) publie un article qui pose les bases de Bitcoin
2013-2015 : Vitalik Buterin développe Ethereum qui est à la fois une monnaie
cryptographique (la 2ème après Bitcoin) et une plateforme applicative distribuée. L’air du
temps : Actuellement, la blockchain pourrait venir s’insérer comme élément d’un méta
système qui mêlerait les technologies de big-data (cloud), la blockchain (intégrité
référentielle) et les IA (deep learning, machine learning) : Deep Brain Chain, Cortex Virtual
Machine…
Contexte actuel
- la communication
Nous avons connu de coutume qu’il existe deux types de communication : la communication
hors média (la promotion des ventes, le marketing direct, le sponsoring, le mécénat, les
foires, les salons, etc...) et la communication média (la télé, la radio, la presse, l'affichage, le
cinéma et internet). Pourtant, de nos jours, internet apparait comme une forme de
communication à part entière avec comme support, les réseaux sociaux, les sites internet,
les blogs, les referencements SEA et SEO… .
Le rapport digital élaboré par Hotsuite et We Are Social, en 2020 en France montre que
58.03million d’habitant utilisent internet soit 89% de la population, et donc une
augmentation de 0.2% en un an.
Source : www.google.com
Internet devient donc un outil indispensable pour les entreprises et les clients. C’est un outil
d’aide à la prise de décision et doit de ce fait être utilisé de manière stratégique.
- la stratégie de communication :
La communication étant une notion assez large, mérite l’attention de toute entreprise car
une mauvaise stratégie aboutira certainement à un mauvais résultat.
Il est donc important de penser sa stratégie et de tenir en compte les évolutions des
comportements de la population qui virent de plus en plus au digital.
Voilà pourquoi de nos jours, le marketing digital occupe une place importante dans les
entreprises. Pour certaines entreprise, un service digital a été créé au sein de l’entreprise et
pour d’autre ils le confient à un prestataire ; ceux-ci nous tenons à le préciser se font de plus
en plus nombreux.
La stratégie doit donc concerner aussi bien la communication classique que le digital.
- la démocratisation :
- la blockchain
Le concept de blockchain est apparu il y’a de cela quelques années et continue de faire
parler de lui.
Dans le contexte français, nous remarquons l’entrée en vigueur du visa optionnel de l’AMF.
Tel que prévu par la loi Pacte, l’AMF aura désormais le pouvoir de délivrer un agrément
optionnel aux porteurs de projets Initial Coin Offerings (ICO). Ce règlement précise que sont
éligibles à ce visa les ICO souscrites auprès du grand public par « au moins 150 personnes
agissant pour compte propre ». De même, Bercy voudrait faire de la France le pays de la
blockchain rappelant les mesures déjà prises (Pacte, investissements dans les innovations de
rupture…), le ministre de l’Économie, Bruno Le Maire, pouvait dire : « Nous allons engager
une deuxième étape de cette stratégie, visant à faciliter l’appropriation de la technologie
blockchain dans tous les secteurs de l’économie. » Il promet donc que « toutes les actions
prévues seront mises en place d’ici la fin de l’année ». Le ministre souhaiterait également
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STRATEGIE DE COMMUNICATION ET DEMOCRATISATION D’UN
PRODUIT: LE CAS DE LA CRYPTOMONNAIE
a- OBJECTIFS
Quel que soit le chemin emprunté, toute entreprise vise par sa stratégie de communication
à faire connaître, faire aimer et inciter à l’action.
Nous devons nous dire que toute entreprise ou tout produit n’est pas ancrée dans la tête
des clients potentiels. Faire découvrir son existence devient un challenge. Nous devons
également travailler sur la notoriété.
Enjeux :
Dans chaque entreprise, définir une bonne stratégie de communication est challenge
continue au vue de l’évolution de la concurrence. Il devient de ce fait capital de d’établir
une stratégie de communication qui nous permettra de nous démarquer positivement de la
concurrence.
Dans la plus part des cas, cela se traduit par une évolution positive du chiffre d’affaires.
On peut définir un enjeu comme étant l’avantage que tire chaque parti dans une situation
de communication. Parmi eux, on peut citer :
* Les enjeux d’influence : utilisé pour amener l’autre à changer ses pensées et/ou ses
habitudes ;
* Les enjeux relationnel : utilisé pour créer et/ou fortifier un lien ;
1- Approche générale
La stratégie de communication nécessite un processus de choix et de mise en œuvre
d’actions. Ce processus est présenté comme suite :
la finalisation du budget : enfin, il faut clôture le budget pour avoir une idée des
dépenses que va générer la communication.
a- l'identification de la cible :
Une bonne stratégie de communication débute par l’identification de son marché cible. Un
bon ciblage fera le succès d’une stratégie de communication. La définition du cœur de cible
est donc très importante qu’il s’agisse du e-commerce ou de relation client virtuelle.
Le choix de la cible demande une étude préalable. Il est de ce fait nécessaire voir
indispensable de se poser les bonnes questions : À qui s’adresse-t-on? Qui sont-ils
précisément? Quels sont leurs habitudes ? Etc.
Toutefois, connaitre la localisation de sa cible est insuffisant. Il faut également définir, leur
préférences, leur besoins et attentes et s’y adapter. Elargir sa vision à 360° nous permettra
d’atteindre le cœur de cible.
La dimension cognitive (faire savoir) : c'est l’étape de prise de connaissance. Cette dimension
a pour but, la prise de conscience, l'attention, l'information de la cible et la notoriété du
produit.
La dimension affective (faire aimer) : c'est l’étape de l'appréciation. Cette dimension a pour
but d’agir sur les attitudes, d'éveiller l‘intérêt, le désir et la préférence des individus.
La dimension comportementale (faire agir) : c'est l’étape d'action. Cette dimension a pour
but de booster la notoriété du produit et d'entraîner une action.
c- la conception du message
« Quelle que soit la complexité de ce que vous vendez ou celle des besoins du marché, vous
avez toujours intérêt à concentrer l’énergie de votre message sur un seul mot, sur un seul
avantage. »(Al Ries & Jack Trout, 1994, p. 45)
« Il faut d’abord et avant tout faire des recherches et analyser les données recueillies avant
de penser à concevoir des stratégies et à réaliser des messages. »(Bernard Dagenais, 1998, p.
27)
« Avant de réaliser un message. Il faut savoir dans quel type de médias il sera utilisé. »
(Bernard Dagenais, 1998, p. 55)
« […] l’élément le plus important de la structure d’un message publicitaire est qu’il porte sur
une seule chose, un seul concept. » (Malcolm Gladwell, 2003, p. 108)
« Nous passons beaucoup de temps à réfléchir aux moyens de rendre nos messages plus
contagieux, aux stratégies pour rejoindre le plus de monde possible. Or, dans le processus de
communication, la rétention du message qui adhère à la mémoire, qui ne quitte pas l’esprit,
a manifestement un impact. » (Malcolm Gladwell, 2003, p. 31)
« Le médium est le message et le client est le médium. »(Jeff Jarvis, 2009, p. 246)
« L’être humain est plus réceptif aux images qu’aux mots. Les images délivrent
instantanément un message. » (Osterwalder et Pigneur, 2011, p. 151)
« Les messages complexes sont ignorés ou oubliés. » (Josh Kaufman, 2013, p. 122)
« Les articles de luxe coûtent beaucoup, beaucoup plus cher que leurs équivalents plus bas
de gamme pour assurer une fonction identique, mais leur fonction n’est pas leur but. Leur
but est d’envoyer un message. » (Josh Kaufman, 2013, p. 357)
« C’est une chose de savoir ce qu’une entreprise veut dire d’elle ou de ses produits, mais
c’en est une autre de trouver comment le dire. » (Solomon et al. ; 2014, p. 442)
« Créez des messages marketing à partir des aspirations, problèmes et bénéfices pris en
charge par vos produits et services. Harmonisez tous les messages qui toucheront les clients,
de la publicité au packaging. Indiquez sur quelles solutions et sur quels bénéfices faire porter
les efforts. » (Osterwalder, Pigneur et al. ,2015, p. 261)
« Créer un message publicitaire, c’est prendre des décisions relativement aux mots utilisés,
aux illustrations et à l’agencement de ces éléments. » (Cardin et Durocher, 2017, p. 256)
« Pour ce qui est des illustrations, le créateur publicitaire peut recourir à la photographie, au
graphisme, au tableau d’information, au dessin, à la reproduction de peinture, à la bande
dessinée ou à toute autre forme de présentation visuelle. » (Cardin et Durocher, 2017, p.
256)
« Un des problèmes majeurs auxquels les marques sont confrontées aujourd’hui est la
dilution : trop de messages à destination de trop de cibles. Cela peut fonctionner à court
terme, mais les ventes et les résultats finiront par en pâtir parce que personne ne sait plus ce
qu’incarne votre marque. » (Tomas Pando ; Harvard Business Review, Hors-série automne
2020, p. 75)
« Il faut marquer son territoire avec un message clair et cohérent. » (Tomas Pando, Harvard
Business Review, Hors-série automne 2020, p. 75)
Le choix d’un média est un exercice assez complexe, il implique d’intégrer: l'adéquation de la
cible visée, un message propice, un budget idéal et un suivi impeccable.
Ce choix peut se faire par une démarche à 5 étapes tels que le montre le schéma suivant :
Source : www.google.com
e- l'évaluation du budget
- Allouer une partie de son chiffre d’affaires : qui est entre 2 et 20% du CA selon
l’entreprise.
De nos jours, il existe quatre types de communication : le média classique, le média digital, le
hors média classique et le hors média digital. Le choix du média doit se faire en tenant
compte de la cible et du message à véhiculé.
- Dresser le bilan et mesurer les résultats : il est question de pouvoir dresser un bilan et
faire des projections de nos attentes médiatiques.
Le mix communication répond dans l’entreprise, répond aux objectifs cognitifs, affectifs et
conatifs
Après avoir défini les éléments suivants, nous avons le choix entre la stratégie push (qui
consiste à promouvoir le produit du réseau de distribution jusqu’au consommateur final) et
la stratégie pull (qui consiste à créer chez le consommateur une préférence pour une
marque afin de l’emmener à chercher le produit.
Pour finir, il faut vérifier l’efficacité de ces outils de communication en fonction des phases
du cycle de vie du produit notamment : introduction, croissance, maturité ou déclin.
Lorsqu’une opération est lancée, l’essentiel est de pouvoir mesurer l’impact sur les supports
de communication utilisés notamment, le web et les médias sociaux pour évaluer le ROI.
Arrêtons de faire des actions sans résultats. Avec les outils de Social Media Listening, les
équipes marketing, communication et produit peuvent exploiter les data social pour en tirer
de nombreux enseignements, insights, feed-back consommateur et aussi connaître le réel
impact de campagnes, que celle-ci soient digitales, TV, radio ou presse. Les équipes de
l'agence vont pouvoir à la fois comprendre, mesurer et piloter.
Les différents intervenants de la communication vont adopter des habitudes qui vont
leur permettre d’atteindre les objectifs fixés : c’est la stratégie.
- Médias traditionnels
C’est un média assez puissant qui nécessite un fort investissement. Assez encombré, il
propose des tarifs élevés pour s’offrir la répétition des spots qui lui permettent d’être
impactant. Un bon film publicitaire, pour être efficace à la télévision, doit être court, précis
et captivant.
Affichage (Panneaux 4×3, murs peints, mobilier urbain, dans les transports : bus,
métro, à bord des bateaux) : Le média de l’inattendu
Un film publicitaire à tous les atouts de l’audiovisuel et se voit dans d’excellentes conditions
d’exposition. C’est une diffusion publicitaire qui a un fort impact sur le spectateur en termes
de mémorisation du slogan de la marque et du produit. Il offre une excellente segmentation
géographique. La réception du message est favorisée par l’ambiance du lieu.
C’est un support traditionnel pour la pub. Même s’il est un peu en perte de vitesse, il
apporte de la crédibilité. Avec de bonnes possibilités de ciblage. Suivant la durée de vie du
support, le message y est plus ou moins éphémère avec une qualité de reproduction variable
et un coût plutôt élevé.
- Média Internet :
Avec une évolution croissante tous les ans : Presse en ligne (magazines, revues…), Publicité
en ligne (Google adwords, sites…), Plateformes communautaires (Réseaux sociaux, blogs,
groupes, forums…)
Internet prend une place de plus en plus croissante dans les plans de communication des
entreprises. Les média internet touchent des audiences de façon massive avec une
déperdition forte. Cela s’explique car leur audience est souvent assez mal ciblée. Ils sont
efficaces pour valoriser une marque et travailler rapidement sur la notoriété. Internet à un
bon positionnement pour annoncer un nouveau produit ou pour recruter de nouveaux
consommateurs. Ils sont moins efficaces sur les produits matures ou pour fidéliser les
clients. On constate une diminution importante de la rentabilité des publicités du fait du fort
encombrement publicitaire (saturation et augmentation du coût de l’espace).
En France les média classiques continuent d’offrir une belle résistance face à la montée
inexorable des média numériques.
L’étude « Media in life » de Médiamétrie confirme de belles performances pour les media
traditionnels : télévision, radio, presse, cinéma. « Plus on avance en âge et plus on
développe une fréquentation assidue des média classiques. » Les média classiques ont une
consommation plutôt stable, ce qui explique que leur marge de progression reste faible
sachant que « 99 % de la population sont déjà en contact avec eux. »
2- DEMOCRATISATION ET DEMOCRATISATION DE LA
CRYPTOMONNAIE
a- La démocratisation
Selon le dictionnaire LAROUSSE, démocratiser un métier convient de le rendre accessible à
toutes les classes sociales et le mettre à la disposition de tous.
Bien souvent, une seule photographie ne suffit pas à faire comprendre aux consommateurs
ou aux investisseurs le bien-fondé de l’acte d’achat de tel ou tel produit, solution technique,
ou service, l’entreprise est donc amenée à mettre en place des stratégies de vulgarisation
afin de mieux faire comprendre l’utilité et l’utilisation de ce qu’il vend. Généralement
associée au monde scientifique, la vulgarisation peut être d’une aide précieuse dans le
développement de vos projets.
Vulgarisation pour :
Comment vulgariser ?
b- LA DEMOCRATISATION DE LA CRYPTOMONNAIE
La différence entre la cryptomonnaie et une carte Visa ou Mastercard réside dans le fait que
la première n’est pas encore réglementée par les États et ne passe par aucun intermédiaire.
Les transactions se font sur le Web et peuvent donc avoir lieu n’importe où dans le monde.
« Quand on parle des plus grands marchés pour la cryptomonnaie, l’Afrique est peu
mentionnée mais il est possible qu’elle prenne le pas sur d’autres marchés», indique Rakesh
Sharma, journaliste en économie et technologie.
Pour M. Sharma, les citoyens des pays frappés par une forte inflation sont susceptibles
d’opter pour la cryptomonnaie, puisque « les cryptomonnaies, fondées sur un principe de
décentralisation, offrent une alternative aux politiques désastreuses des banques centrales.»
Le taux d’inflation du Soudan du Sud fut de 102% entre septembre 2016 et septembre 2017,
selon la Banque mondiale. D’autres pays, comme l’Égypte, le Ghana, le Malawi, le
Mozambique, le Nigéria, la Zambie et le Zimbabwe, possèdent des taux d’inflation à deux
chiffres. Il n’est donc pas surprenant que certains de ces pays comptent parmi les principaux
utilisateurs de Bitcoin en Afrique, qui sont le Botswana, le Ghana, le Kenya, le Nigéria,
l’Afrique du Sud et le Zimbabwe, selon gobitcoin.io, un site d’information sur le Bitcoin en
Afrique. Selon la BBC, le Bitcoin gagne aussi du terrain en Ouganda.
Lorsque l’inflation au Zimbabwe explosa en 2015, forçant les autorités à imprimer des billets
de mille milliards de dollars (chacun d’une valeur de 40$ à peine), certains dans le pays
eurent recours au Bitcoin.
Les Zimbabwéens et les citoyens d’autres pays africains payent et achètent en Bitcoins «
plutôt que dans les monnaies locales qu’affecte l’hyperinflation», explique Emmanuel
Tokunbo Darko, vice-président du marketing pour ICOWatchlist.com, une plateforme
d’hébergement des jetons de cryptomonnaie.
D’ici à 2020, il y aura, en Afrique, 725 millions d’utilisateurs de téléphone portable, selon
l’Association GSM, qui représente les intérêts des opérateurs de téléphonie mondialement.
Davantage d’Africains seront ainsi en mesure d’entrer dans l’univers de la cryptomonnaie.
« Je vérifie mes Bitcoins chaque jour [depuis mon portable] et à chaque occasion. A chaque
minute, à toute heure, n’importe quand, aussi souvent que je le peux », déclare Peace
Akware, un jeune Ougandais à la BBC.
La propagation du Bitcoin
En effet, en dépit de leur volonté, les gouvernements risquent de ne pas être en mesure de
réguler la cryptomonnaie, a indiqué récemment la banque centrale du Nigéria. Actuellement
aux prises avec un taux d’inflation national de 12%, la banque Apex du Nigéria a annoncé
qu’elle ne contrôlerait, ni ne régulerait le Bitcoin, « tout comme personne ne va contrôler ni
réguler Internet. Nous n’en sommes pas les propriétaires. »
Pour les Africains qui craignent un effondrement du système bancaire ou une main mise
arbitraire du gouvernement sur celui-ci, pour ceux qui n’ont pas de compte en banque et
vivent dans des pays politiquement instables, la cryptomonnaie représente une solution. «
Les transactions en Bitcoin permettent de supprimer les procédures qui ralentissent
habituellement les services bancaires et financiers», explique M. Darko.
L’an passé, 15 projets de cryptomonnaie ont été lancés en Afrique, indique M. Sharma. Mais
l la plateforme d’échange sud-africaine Luno, ayant maintenant 1,5 million de clients dans
plus de 40 pays, est la première à avoir été créée en Afrique en 2013.
D’autres services, comme ceux d’envoi de cryptomonnaie, fleurissent dans divers pays. On
trouve Abra, qui opère au Malawi et au Maroc, GeoPay en Afrique du Sud, BitMari au
Zimbabwe et Kobocoin, lancé à Londres par l’entrepreneur nigérian Felix Onyemechi Ugoji.
L’application Plaas est une application pour portables qui permet aux agriculteurs de gérer
leurs stocks.
«J’ai commencé à miner des bitcoins [à Nairobi au Kenya] en septembre 2017 et c’est
jusqu’à présent le meilleur boulot que j’ai eu», raconte Gladys Laboi à Afrique Renouveau. «
En moins de six mois, j’ai gagné 800 dollars en en ayant investi 700. »
Ne voulant pas être exclus, certains gouvernements s’intéressent aussi à l’argent virtuel.
eDinar est une monnaie virtuelle créée par le gouvernement tunisien. Le Sénégal est en train
de lancer eCFA qui, en cas de succès, pourrait être imité par d’autres pays d’Afrique
francophone.
Selon les experts, la cryptomonnaie n’est pas prêt de disparaître. Que les utilisateurs de
Bitcoin puissent envoyer de l’argent partout où une connexion Internet est disponible à peu
de frais et sans l’interférence d’un tiers est un avantage que les monnaies nationales
classiques n’offrent pas.
« Tout appareil informatique qui possède une connexion internet peut avoir accès aux
informations sur le blockchain et peut y entrer une transaction. L’information ne peut être
déformée, effacée, modifiée ou détruite, et l’appareil dispose des mêmes informations que
tout un chacun », explique M. Darko.
Autre avantage, les transactions sont anonymes, et les données des utilisateurs sont
sécurisées et protégées. Il y a un faible risque de vol d’identité, ce qui est le cas avec toutes
les formes de paiement numérique.
Reste que certains observateurs estiment que la cryptomonnaie est un mécanisme risqué et
instable, prenant en exemple la chute de valeur du Bitcoin à 8 700 dollars en février dernier,
alors que celle-ci était de 20 000 deux mois auparavant.
Sans réglementation, la cryptomonnaie est une arme à double tranchant : elle peut
rapporter des bénéfices de temps à autre, mais toute chute soudaine de sa valeur risque de
laisser les investisseurs sans alternative. Manasseh Egedegbe, gestionnaire de fonds au
Nigéria, estime que la hausse frénétique du prix du Bitcoin ressemble à la bulle Internet du
début des années 2000.
À cela s’ajoute le fait que la cryptomonnaie peut être utilisée pour collecter des fonds pour
des activités criminelles. En 2011, le Bitcoin était la monnaie de prédilection des trafiquants
de drogue, selon le ministère de la justice des États-Unis, qui a saisi pour 48 millions de
dollars de marchandises de contrebande cette année-là et découvert que les responsables
avaient réalisé des transactions en utilisant des Bitcoins pour environ 130 millions de dollars.
Des pays comme le Bangladesh, l’Équateur et le Kirghizstan estiment les risques bien plus
grands que les bénéfices et ont interdit le Bitcoin ainsi que les ICO (Offres de vente initiale)
qui sont utilisées par les start-ups pour lever des fonds sans faire appel aux banques ou
autres institutions financières.
Quartz Africa, un site d’actualités sur les affaires, indiquait en décembre dernier, qu’un
modèle similaire, Mavrodi Mundial Moneybox (MMM), avait eu à une certaine époque plus
de deux millions d’utilisateurs au Nigéria, tout en opérant au Ghana, au Kenya, en Afrique du
Sud et au Zimbabwe.
Le taux d’utilisation d’Internet en Afrique est de 22%. Il s’agit du taux régional le plus bas, la
moyenne mondiale étant de 48%, selon un rapport de 2017 de l’Union internationale des
télécommunications. Les problèmes de distribution d’électricité dans de nombreux pays ne
facilitent pas non plus l’accès à Internet. Cette situation pourrait saper les prévisions les plus
optimistes en ce qui concerne la cryptomonnaie sur le continent.
Pour sa part, M. Darko estime que l’Afrique devrait intégrer allègrement ce nouveau
modèle. « L’Afrique, plus que toute autre région, a besoin de la technologie blockchain et
des cryptomonnaies qu’elle génère ».
Pour se faire comprendre, l'émetteur doit coder son message en fonction des capacités de
décodage sa cible. Il doit aussi le transmettre à travers des médias appropriés.
- Médias traditionnels
Radio : à travers des contenu diffusé à la radio qui par excellence sont répétitif,
l’information se propage d’une manière ciblée sur une population ciblé ;
Affichage : captive une cible plus réduite mais a tout de même sa place dans le
processus de vulgarisation d'un produit.
La presse écrite: elle touche une catégorie vraiment très ciblé de la population.
On pourrait également s’y lancer.
Evènements traditionnels : peut-être pour les uns plus que pour les autres, mais
oui, les évènements traditionnels ont un grand impact sur la notoriété en ce sens
que dans la plus par des cas il rassemble un nombre considérable de personne en
un même lieu.
Evènements alternatifs (formation, parrainage, sponsoring, Streets marketing…) :
ceux-ci également ont l’avantage de rassembler une panoplie de personne, cette
fois ci un peu plus diversifiée et de ce fait la possibilité de trouver un
pourcentage de notre cible.
Relations publiques (relations presse, lobby, négociation…)
marketing direct (publipostage courrier, SMS, ciblé, tout-ménage…) : cette
alternative est très pertinente dans la mesure où la cible est plus filtré et donc le
pourcentage de retour plus élevé.
Contact direct (télémarketing, téléphone, réunion, promotion…) : il est très
intéressant car ici, le contact avec l’interlocuteur est généralement personnel et
interactif et donc la possibilité de mieux comprendre l’autre.
Nous vivons dans une époque où le numérique occupe une place importante. Alors, il faut
que l’entreprise suive les tendances en intégrant le digital dans sa politique de
communication. Le développement du digital est l’une des solutions proposées par les
agences de communication. Agence de communication à Aix en Provence par exemple est
capable de répondre aux missions de communication des entreprises implantées dans le sud
de la France.
Puisque tout le monde utilise internet aujourd’hui, il faut travailler avec ardeur sur
l’amélioration de l’e-réputation de sa marque et de son entreprise. La notoriété numérique
constitue un véritable facteur de différenciation. Elle détermine votre crédibilité vis-à-vis des
internautes.
Les achats se font de plus en plus en ligne et les consommateurs ont l’habitude de vérifier
les opinions publiques concernant le produit ou la qualité des services offerts par
l’entreprise avant de procéder à l’achat.
- Média Internet :
Presse en ligne : à travers des outils tels que les magazines, les revues…, la presse
en ligne a une assez bonne audience.
Publicité en ligne : tels que Google adwords, sites…, favorise la visibilité de la
marque dans ces plateformes.
Plateformes communautaires : les plus en vogue sont les Réseaux sociaux, blogs,
groupes, forums…, elles peuvent réunir le monde entier en un endroit sans
besoin de déplacement ;
- Hors média Internet :
Plateformes individuelles : site Internet, Intranet…, favorise la communication
interne.
Communication asynchrone : mailing, newsletter…,
Communication synchrone : chat, visio-conférence…, tel que son nom l’indique, elle
est plus synchrone et favorise de ce fait la fluidité de l’information.
Voilà pourquoi il est important de penser sa stratégie avant de faire un choix des supports à
utiliser.
b- LE CHOIX STRATEGIQUE
Le choix d’un média doit être fait en fonction de plusieurs critères, sa capacité à joindre vos
clients cibles et son coût.
Médias traditionnels
* Radio : C’est un support efficace car la radio est omniprésente, proche de l’acte d’achat,
vivante, souple et réactive. La Radio a un fort pouvoir de suggestion de par l’absence
d’images. Elle offre un ciblage précis géographique, social et économique et permet la
répétition des messages à moindre coup. Souple et peu onéreuse la radio fait acheter (Force
de la publicité radio).
* Télévision : C’est le média le plus puissant qui nécessite un fort engagement budgétaire.
Assez encombré, il propose des tarifs élevés pour s’offrir la répétions des spots qui lui
permettent d’être impactant. Un bon film publicitaire, pour être efficace à la télévision, doit
être court, précis et captivant.
* Affichage : C’est la pression publicitaire la plus élevée. C’est un média traditionnel qui reste
un excellent relais pour vos campagnes en complètement d’autres supports. Il est peu réactif
et pas interactif mais demeure essentiel.
* Presse écrite : Même s’il est un peu en perte de vitesse, il apporte de la crédibilité. Avec de
bonnes possibilités de ciblage (segmentation des lecteurs).
Média Internet :
Internet prend une place croissante dans les plans de communication. Le web repond à des
objectifs d’acquisition de prospects et du travail de l’image. Les média internet touchent des
audiences de façon massive avec une déperdition forte. Cela s’explique car leur audience est
souvent assez mal ciblée. Ils sont efficaces pour valoriser une marque et travailler
rapidement sur la notoriété. Internet un bon positionnement pour annoncer un nouveau
produit ou pour recruter de nouveaux consommateurs. Ils sont moins efficaces sur les
produits matures ou pour fidéliser les clients. On constate une diminution importante de la
rentabilité des publicités du fait du fort encombrement publicitaire (saturation et
augmentation du coût de l’espace).
Cette partie contient deux chapitres. Le premier chapitre de cette partie traite du choix de
la méthodologie et de sa mise en application. Tandis que le second chapitre traite de
l’analyse des aux résultats et des recommandations.
DEFINITION DE LA METHODOLOGIE
Le mot méthodologie est composé par trois vocables Grec : META (après, qui suit) ; ODOS
(chemin, voie) et LOGOS (étude). C’est un type de cheminement intellectuel, un mode
d’organisation et d’exposition de la pensée qui conditionne le choix des objets de recherches
et la nature des connaissances que l’on tire. Le concept se rapporte aux méthodes de
recherches permettant d’arriver à certains objectifs scientifiques. C’est une manière de
procéder. Les différentes méthodes se distinguent en accordant une priorité de recherche à
des différente façons de saisir la réalité et constitue des processus dynamiques qui
conditionne les résultats sur lesquelles la recherche peut déboucher.
Il existe deux Principale méthodes pouvant être utilisés à savoir la méthode qualitative et la
méthode quantitative
INTERET DE L’ETUDE :
OBJECTIFS DE L’ETUDE
- Objectif général : définir une stratégie de communication pour la démocratisation
de l’utilisation d’un produit, notamment, la cryptomonnaie.
- Objectifs spécifiques
-démocratisation et cryptomonnaie ;
-montrer que la communication digitale via les réseaux sociaux est capital pour mesure le
retour de notoriété.
JF WALLET COMPANY SARL est une Société à Responsabilité Limitée (SARL) au capital social
de 950 000 F CFA, entièrement souscrit et libéré.
Elle a été créée en Janvier 2021 par M. ISMAEL JERRY FONTSA, auditeur comptable de
profession primaire.
Elle a pour cible principale, les entreprises, les ménages, les étudiants.
Elle est spécialisée dans la formation en trading des actifs financier et les transactions
financières locale et à l’international.
ADRESSE BP : 7682-DOUALA-CAMEROUN
NIU M022115979006T
b- POLITIQUE DE PRIX
Les prix ne seront pas très différent que ceux des concurrents avec une qualité du service
rendu irréprochable, et la mise sur pied d’un service après-vente gratuit.
Pour la phase de départ, la société JF WALLET COMPANY SARL exerce son activité sur le plan
national au Cameroun.
b- DIFFICULTES RENCONTREES
Lors de notre parcours nous avons rencontré de nombreuses difficultés qui étaient un
obstacle pour l’enquête. Même si ces difficultés n'affectent pas le contenu des données
recueillies, il n’en est pas de même pour l’exhaustivité du contenu souhaité.
L’analyse des résultats ci-dessous nous permettra de valider ou non, les hypothèses présentées plus
haut.
a- ETUDE SECONDAIRE
LA COMMUNICATION CLASSIQUE
- Le sponsoring :
- Les séminaires
Comme de coutumé, toutes les deux semaines est organisé un séminaire gratuit de
formation et d’information sur la crypto monnaie dans les locaux de JF WALLET COMPANY.
Toutes les fins de mois, l’entreprise JF WALLET COMPANY organise des diners d’affaire avec
entrée payante sur le thème, les vices de l’investissement dans la cryptomonnaie : comment
investir efficacement ?
- La télévision :
- L’affichage
JF WALLET COMPANY utilise comme affichage, des flyers, des dépliants, des roll-up, des
banderoles et des cartes de visite pour communiquer efficacement.
- Les SMS :
- Et la force de vente :
JF WALLET COMPANY est petite entreprise avec un faible effectif, de ce fait, chaque employé
joue le rôle d’ambassadeur de la marque. Toutefois, nous avons des partenaires de
communication qui sont payés au rendement.
NB : Pour mesurer le rendement de chaque outil, nous faisons un bilan pour chaque action.
La communication digitale.
- Le site internet :
Ce site est disponible depuis depuis le 15 Mars 2021, et le trafic est assez satisfaisant.
Les plateformes de réseaux sociaux le plus utilisées par JF WALLET COMPANY sont :
FACEBOOK (pour la publicité, les promotions, les annonces, l’information), INSTAGRAM
(pour le contenu visuel), SNAPCHAT et LINKEDIN.
- L’e-mailing :
JF WALLET COMPANY utilise des e-mails professionnels pour informer et faire la promotion.
Les influenceurs : pour sa notoriété, JF WALLET COMPANY travaille FOREVER SHINE qui est
une influenceuse sur TIKTOK avec plus de 50.000 abonnés.
b- ETUDE PRIMAIRE
La réalisation de notre enquête a été précédée par une phase préparatoire qui nous a
permis d’identifier dans une dimension empirique, les cibles et les questions à poser pour
faciliter l'obtention des réponses.
Pour y parvenir, nous avons l’administration du questionnaire en face à face sur support
papier afin d’atteindre aisément nos objectifs. Une fois la collecte et le traitement des
données terminées, nous avons procédés au dépouillement. L’outil d’analyse des données
est WORD et EXCEL qui nous a permis de générer des graphiques.
Le questionnaire a été réalisé sur une cible de 120 personnes notamment les investisseurs,
les cadres d’entreprise et les étudiant.
Dans ce chapitre, il sera question d’analyser les résultats de l’étude sur le terrain
et des données récoltées en entreprise.
I- RESULTATS
a- La communication classique :
- Le sponsoring :
Selon les documents de l’entreprise, environ 1.200 personnes ont participé à l’évènement
rire à gogo, 800 personnes à l’évènement miss Nappy Cameroun et 2.000 personnes à la
soirée de bienfaisance de l’ASBED pour le projet Sourire aux Orphelins.
- Les séminaires
Depuis sa création, JF WALLET COMPANY a fait environ 12 séminaires avec une visibilité
totale de 800 personnes.
Les diners d’affaires quant à eux, sont au nombre de 6 avec une visibilité totale de 300
personnes
- L’affichage :
- Et la force de vente :
b- La communication digitale.
- Le site internet :
Sur une période de 4 mois, l’informaticien a pu enregistrer seulement 500 visites sur le site
internet.
- L’e-mailing : nous produit des retours d’environ six nouveaux clients tous les mois.
L’influenceuse quant à elle, nous produit une visibilité de plus de 50.000 personnes grâce à
ses abonnés.
Caractéristiques de l’échantillon
La taille de l’échantillon : 120 personnes
POURCENTAGE
120%
100% 100%
100% SNAPCHAT
FACEBOOK
80% 72%
Titre de l'axe
INNSTAGRAM
TWUITTER
60%
40% LINKEDIN
40% TIKTOK
23% 20% 21% 17% WHATSAPP
20%
AUTRES
0%
Catégorie 1
Titre de l'axe
99,10%
NON OUI
99,1% de la population cible est inscrite sur au moins un réseaux social, 0,10% sur aucun.
120%
100% 100%
100% SNAPCHAT
FACEBOOK
80% 72%
Titre de l'axe
INNSTAGRAM
TWUITTER
60%
LINKEDIN
40%
40% TIKTOK
23% 20% 21% 17% WHATSAPP
20%
AUTRES
0%
Catégorie 1
Titre de l'axe
Fréquence d’utilisation
- Combien de temps passez-vous quotidiennement sur les réseaux sociaux (en
moyenne) ?
10,90% 13%
9,10%
67%
29%
71%
OUI NON
- Avez-vous déjà donné votre avis à propos d'une entreprise / une marque sur les
réseaux sociaux ?
avis
47%
53%
OUI NON
- Avez-vous déjà donné votre avis à propos d'un produit sur les réseaux sociaux ?
48% Non
52% Oui
ACHATS EN LIGNES
33
67
OUI NON
65%
25%
10%
- Avez-vous déjà consulté la page d’une entreprise juste pour prendre connaissance
de l'avis d'autres consommateurs ?
AVIS CONSOMMATEUR
15%
85%
OUI NON
Ventes
Dégré de confiance
59%
41%
OUI NON
35%
Non
Oui
65%
Titre du graphique
40% 37%
35%
31%
30%
25%
20%
20%
15%
11%
10%
5%
1%
0%
La télévision La radio les réseauxsociaux inernet autres
Titre du graphique
0,35
0,3
0,25
0,2
0,15
0,1
0,05
0
La distraction l'information l'achat en ligne autre
1- DISCUSSION
Les études primaires quant à elles révèlent que : les réseaux sociaux sont une
plateforme très attractive car les prospects y sont pour rechercher de
l’information, faire des achats en ligne et s’amuser.
Après analyse, les résultats de notre étude nous constatons que l’hypothèse selon
laquelle :
- la notoriété dépend de la stratégie de communication est vrai car nous avons vu
clairement avec l’étude comparative des stratégies de communication à JF WALLET.
- la stratégie de communication est constituée essentiellement du média hors/média
et du traditionnel/WEB et également vrai ceci a été mentionné dans la revue de
littérature.
- la communication WEB via les réseaux sociaux serait la plus adapté pour une
stratégie de vulgarisation de la cryptomonnaie est également vérifié car les résultats
parlent d’eux-mêmes, l’audience parle d’elle-même.
a- RECOMMANDATIONS
Au vue des de cette étude, les recommandations que nous pouvons faire à toute entreprise,
c’est de bien :
b- MISE EN ŒUVRE
CONCLUSION GENERALE
Pour répondre à cette question, nous nous sommes fixé les objectifs d’étudier les
effets de la communication stratégique sur la démocratisation d’un produit, en particulier
l’impact de la communication digitale et classique sur la démocratisation de la
cryptomonnaie. Nous tentons ainsi donc à montrer la capacité d’une bonne stratégie de
communication à favoriser la démocratisation d’un produit.
Cet à cet effet que nous avons formulé les hypothèses suivant :
H3 : la communication WEB via les réseaux sociaux serait la plus adapté pour une stratégie de
vulgarisation de la cryptomonnaie.
Pour confirmer ces hypothèses, nous avons fait une étude comparative des deux digital et
classique pratiqué au sein de JF WALLET COMPANY et une enquête par questionnaire pour
comprendre la place des réseaux comme média d’information pour le public.au sorti de la,
nous pouvons dire que :