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Pathologies du nouveau-né
Contenu
1. Détresse respiratoires du nouveau-né ;
2. Asphyxie périnatale ;
3. Infections néonatales ;
4. Ictère néonatal ;
5. Troubles métaboliques ;
6. Hémorragies intracrâniennes.
Objectif
- Général : connaître les nouveau-né et les principales pathologies du nouveau-né ;
- Spécifique : prise en charge du nouveau-né dans toutes ses pathologies.
Rappel
- Nouveau-né : enfant durant son premier mois de vie ;
- Du point de vue pratique : enfants de 0 à 28 jours, il est soit à terme ou prématuré ou soit post terme.
2. Étiologie
2.1. Détresse respiratoire de cause médicale :
- Détresse respiratoire transitoire (DRT) ou tachypnée transitoire ;
- Maladie des membranes hyalines (MMH) ;
- Inhalation du liquide amniotique ;
- Apnée du nouveau-né.
2.1.1. Tachypnée transitoire
1. Circonstances :
- Césarienne avant tout début du travail ;
- Prise de bêtabloquant (Propanolol) par la mère. Car les bêtabloquants inhibent l'action des catécholamines qui
ont pour rôle de diminuer et provoquer la réabsorption de liquide pulmonaire.
2. Physiopathologie : il s'agit de la résorption incomplète du liquide alvéolaire. Ce liquide et de trois provenances :
o Transfert d'eau et d'électrolyte à partir de capillaire pulmonaire ;
o Liquide inhalé lors des gasps profond ou inspiration profonde (en cas de souffrance) ;
o Sécrétion par les alvéoles.
3. Clinique : c'est le tableau de la détresse respiratoire pure du nouveau-né. Celui-ci est polypnéïque (sans tirage au
tirage discret).
4. Radiologie :
Granité alvéolaire + stase interstitielle et surtout engorgement lymphatique responsable de la ligne scissurale
entre le lobe moyen et le lobe inférieur droit et de la ligne bordante.
Parfois un épanchement pleural peut être présent.
Noté bien : normalement il n'y a pas une visibilité de la scissure entre les différents lobes du poumon droit.
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Noté bien : le score de Silverman évalue les degrés de gravité de la détresse respiratoire partant des signes de
lutte.
b. Biologie : il y a un des équilibres acido-basiques important et une hypoxie plus ou moins profonde.
c. Paracliniques :
c.1. Radiographie pulmonaire :
o Image réticulo granité diffus avec un bronchogramme aérien (point volumineux pulmonaire).
o On a 4 stades radiographique :
Stade 1 : granité fin, peu dense à la limite de la visibilité sans diminution de la transparence pulmonaire
bronchogramme net.
Stade 2 : granité beaucoup plus net et baisse de la transparence pulmonaire.
Stade 3 : granité grossier, confluent avec baisse franche de la transparence pulmonaire noyant le contour du
cœur et le bronchogramme est plus net.
Stade 4 : pas de la transparence pulmonaire masquant totalement l'ombre cardiaque. Le bronchogramme
aérien reste visible (le poumon est blanc).
c.2. Nécropsie :
o L’examen macroscopique montre des poumons volumineux, de constitution hépatique. Ils coulent dans l'eau. Ils
ont une couleur rouge violacé.
o Macroscopiquement : les poumons sont dilatés au niveau des espaces aériens, des bronchioles et des alvéoles.
Il y a congestion des capillaires et de l'œdème pulmonaire.
o On note la présence du matériel hyalin (aspect brillant) au niveau de la paroi alvéolaire, avec atélectasie.
7. Traitement :
a. Stade 1 et 2
o Mettre l'Enfant sous oxygène (1 à 2 millilitres par minute). On utilise l’enceinte de Hood (il couvre la tête du
nouveau-né)
o Corriger l'acidose suivant la formule ci-dessus.
o Perfusion Glucosé 10% (60 à 80 cc par kg) + gluconate de calcium (20 mg par kg).
Noté bien : la préoccupation est celle d'avoir une pression partielle en oxygène comprise entre 60 à 80 mm de
mercure avec une fraction libre (Fi) en oxygène la plus passe possible.
b. Stade 3 et 4 :
o En plus de ce qui est dit ci haut.
o Application de la pression positive continue (PPC) à l'aide d'un respirateur qui permet d'apporter une pression
expiratoire positive chez l'enfant.
PPC en anglais : continuos positive air pression.
o Surfactant exogène par voie endotrachéale.
o Maintenir la température centrale de l'enfant :
- Si les poids = 1 kg : couveuse de 35 degrés ;
- Si gain de 200 g : on baisse la température de 1 degrés Celsius c'est-à-dire 34 degrés Celsius ;
- Si gain de 400 g : en baisse encore de 1 degrés Celsius donc 33 degrés Celsius ;
- Si gain de 2 kg : la température est de 30 degrés Celsius.
Noté bien : si enfant est en détresse respiratoire, ne jamais l'alimenter car l'estomac plein gène les mouvements du
diaphragme ce qui entraînera la mort du nouveau-né. Faire ceci est une faute médicale.
o Parfois l’antibiothérapie est nécessaire (ne pas la prescrire systématiquement).
8. Évolution :
La guérison est de 80 % des cas au stade 1.
Les séquelles sont relevées chez un nouveau-né mis sous respirateur pendant plus de 7 jours. Il y a risque de
dysplasie broncho-pulmonaire c'est-à-dire le poumon est deventilé car certains deviennent oxygénodépendant.
- Inhalation du liquide amniotique méconial : En cas de détresse respiratoire sévère survenant dans un contexte
de souffrance périnatale, tableau semblable à la maladie des membranes hyalines.
1. Circonstances :
- Nouveau-né post mature vigoureux après une souffrance modérée et brutale.
- Elle intéresse souvent les post matures car ce dernier peut présenter des gasps à un certain moment pouvant
conduire à l’inhalation de liquide amniotique alors qu'il ne devait que l'ingérer. Cette inhalation de liquide
amniotique explique la détresse respiratoire.
Noté bien : l'ingestion est faite par voie digestive tandis que l'inhalation est faite par voie respiratoire.
2. Clinique :
- La gravité de la détresse respiratoire est généralement importante et constitue un signe de la souffrance fœtale
aiguë (SFA).
- La respiration est parfois irrégulière comme un gasp.
- Parfois, le prélèvement du bouchon méconial dont l'extraction améliore les nouveau-nés.
3. Radiographie :
A la radiographie des poumons, on a :
- Le volume pulmonaire est considérable.
- Infiltrats bilatéraux en traînées à gros grains entremêlés de petites zones d'hyper-aération lobulaire.
Noté bien : les images d'atélectasie (prends pas de bronchogramme aérien contrairement à une pneumonie).
4. Traitement et évolution
- On procède à une intubation naso ou orotrachéale envie de retirer le méconium par aspiration (éviter la
ventilation).
- Oxygénothérapie : on suit la saturation. L'oxygénothérapie trouve son sens si la saturation est inférieure à 85
%.
- Antibiothérapie : car la présence de méconium dans la trachée favorise les infections à Escherichia coli. On
ne donne pas les antibiotiques si liquides amniotique clair.
- Noté bien :
Si inhalation méconiale abondante, il y a mort dans quelques minutes.
En cas de rupture prématurée des membranes avec l’inhalation du liquide amniotique : on intube l'enfant
et on aspire le liquide amniotique. Ne pas ventiler au ballon d'ambu car risque de pousser le bouchon
méconial vers le bas.
b. Apnée obstructive :
- 12 à 15 % des cas.
- Il y a persistance des mouvements respiratoires et absence du flux aérien nasal. On note une bradycardie
isolée c'est-à-dire l'enfant présente des mouvements respiratoires mais l'oxygène n'atteint pas la membrane
alvéocapillaire d'où besoin d'un cardio-moniteur.
c. Apnée mixte :
- 53 à 71 % des cas.
- Associe les deux types précédents.
4. Cause d'apnée
Prématurité avec une apnée inférieure à 20 minutes. Si supérieur à 20 minutes faire attention.
Cause mécanique : obstruction nasale, ballonnement abdominal.
Cause cardio-vasculaire : hypoxémie, anémie, persistance du canal artériel.
Infection : méningite, sepsis...
Cause endocrinienne : insuffisance thyroïdienne
Cause métabolique : hypoglycémie, hypocalcémie, hyper globulinémie.
Cause cérébrale : hémorragie cérébroméningée, asphyxie périnatale
Cause digestive : le reflux gastro-œsophagien.
Cause toxique : diazépam.
5. Conséquences des apnées
La chute de la pression partielle en oxygène est plus importante dans les apnées obstructives. Si c'est apnée se
prolonge, il survient une altération prolongée du contrôle central de la respiration et une dépression myocardique.
Cela se traduit par la bradycardie dont l'importance est corrélée à celle de l'hypoxie. Il y a aussi une hypo tension
artérielle surtout quand la bradycardie est inférieure à 80 battements par minute.
En absence d'autorégulation du débit sanguin cérébral (comme chez le nouveau-né), la diminution du débit
cérébrale entraîne des lésions cérébrales. On parle de leucomalacie périventriculaire c'est-à-dire il y a nécrose de
la substance blanche autour des ventricules.
Au niveau du tube digestif : on a une hypoperfusion avec risque d’infarcissement et d'évolution vers une entérocolite
ulcéro nécrosante.
6. Traitement :
Il repose sur le diagnostic.
a. Diagnostic :
- Monitorage du nouveau-né avec le cardio-moniteur
- Repérer les nouveau-nés à risque : nouveau-né inférieur à 30 semaines convalescent d'une détresse respiratoire.
b. Traitement proprement dit : le traitement est la prévention des récidives des apnées :
Assurer la perméabilité des voies aériennes supérieures en commençant par l'aspiration du liquide par la bouche
puis le nez.
Rechercher et traiter les facteurs favorisant les apnées
Positionner l'enfant en décubitus ventral et un proclive à 15 degrés afin de prévenir les reflux gastro-œsophagiens
surtout.
Administrer de la caféine systématiquement chez tout nouveau-né avant 30 semaines d'aménorrhée. Après 30
semaines, la caféine est administrée en cas d'apnée plus bradycardie.
Posologie de la caféine : la dose de charge est de 20 mg par kg de citrate de caféine en intraveineuse lente (IVL).
Et puis la dose d'entretien de 5 mg par kg de citrate de caféine en par voie ora ou IVL une fois par jour qui se casse
et que l'enfant atteigne 36 semaines.
Usage du traitement médical des reflux gastro-œsophagiens : Prepulsid® (Cisapride) : 0,1 à 0,2 mg par kg pendant
4 fois par jour. Il faut surveiller l'électrocardiogramme pour évaluer le QT (corriger le QT avant d'instaurer ce
traitement).
Doxapram qu'on peut associer à la caféine en cas de persistance d'apnée : 0,5 mg par kg par heure en perfusion
continue pendant 8heure ensuite la dose d'entretien des 0,25 mg par kg par heure.
Assistance respiratoire non invasive sinon une ventilation mécanique conventionnelle ou ventilation invasive.
métabolisme cérébral normal car on a la production d’ATP. C’est la période optimale pour les interventions
thérapeutiques neuroprotéctrices sinon risque des séquelles neurologiques chez l’enfant. Elle dure 6 à 12 heures
après la naissance.
b. défaillance énergétique secondaire
Durée : 6 à 178 heures donc 7 jours.
Les dommages de la réperfusion sont :
Lésions additives pour attraction des monocytes sur le site lésionnel suite à l’inflammation.
Augmentation des acides aminés excitotoxiques entrainant une augmentation en monoxyde d’azote, radicaux
libres, lipases, protéases et nucléases.
Activation de la microglie entrainant une augmentation en oxygène réactif et des cytokines (interleukine 1,
tumor necrosis factor alpha).
Ces trois dommages entrainent une mort cellulaire tardive.
4. Clinique
Diagnostic de l’asphyxie périnatale :
- Nouveau-né à terme (36 semaines) : donc on ne parle pas de l’asphyxie périnatale chez les prématurés ;
- Au moins un des critères suivants :
APGAR inférieur ou égal à 5 à la 5ième minute de vie ou APGAR inférieur à 6 ;
Nécessité de réanimer jusqu’à la 10ième minute de vie
Le potentiel en hydrogène inférieur à 7 dans les 60 minutes après la naissance au niveau du sang du
cordon ou du sang capillaire au niveau du talon ou du sang veineux ou du sang artériel.
Tableau clinique :
- Détresse respiratoire ;
- Trouble hémodynamique : collapsus cardiovasculaire, tachycardie, hypotension artérielle, etc.
- Défaillance multiviscérale ;
- Trouble neurologique.
5. Complication
- Neurologique :
Encéphalopathie hypoxo-ischémique (EHI) avec 20% de décès en période néonatale. Le follow up à 2 ans :
60% d’enfants vont mourir et 20% vont garder un handicap neurologique (retard mental, épilepsie, infirmité
motrice cérébrale = IMC = l’enfant a des problèmes de posture ou de la marche, il titube).
- Insuffisance rénale aiguë par hypoperfusion rénale.
- Entérocolite ulcéro nécrosante car l’hypoxie est un stress qui fragilise la barrière intestinale.
- Coagulation intravasculaire disséminée (CIVD) par altération de l’endothélium vasculaire et trouble de
l’hémostase.
Evaluation de l’encéphalopathie hypoxo-ischémique : Se fait de 2 manières :
a. Score de Sarnat :
Comprend les signes neurologiques et autonomes reflexe pupillaire, battement cardiaque etc.
Il y a 3 stades :
o Stade 1 : tableau d’encéphalopathie hypoxo-ischémique légère.
o Stade 2 : tableau d’encéphalopathie hypoxo-ischémique modérée.
o Stade 3 : tableau d’encéphalopathie hypoxo-ischémique sévère.
b. Score de Thompson : signes neurologiques, respiration et tension de la fontanelle.
6. Examens complémentaires
- Biologie : NFS, potentiel en hydrogène, gaz du sang, ionogramme sanguin après 12 heures.
- Imagerie :
Cérébral function monitor (CFM) :
Permet de générer l’EEG d’amplitude = α-EEG
Avantage :
o Détection des convulsions infracliniques et prédiction du devenir neurologique.
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o Utile pour la sélection des patients avant les interventions neuro-protectrice comme le cooling
(traitement par hypothermie).
Limite : pas de localisation de la lésion.
Bilan :
o EEG conventionnelle : différente de l’autre par :
Technique : EEG conventionnelle 20 électrodes mais α-EEG 3 électrodes.
Il faut un technicien bien entrainé : EEG conventionnelle environ une heure
d’entrainement mais jours et semaines pour α-EEG
ETF : n’est pas spécifique.
CT Scan cérébral.
Near infrared Spectroscopy (NIRS) : visualise la circulation et l’oxygénation cérébrale.
IRM cérébrale :
Examen de choix qui permet de voir les enfants qui auront de problème.
Il faut au moins 7jours avant de le demander. Le CFM permet de voir tôt.
7.Traitement
Il commence par la réanimation du nouveau-né en salle de naissance
a. Préparation du matériel.
b. Evaluation du nouveau-né
- Coloration : le nouveau-né est de coloration rose normale.
- Respiration : il respire ? si oui, est-ce régulier ?
- Fréquence cardiaque : normale entre 120 à 160.
c. Les premiers gestes :
- Séchage : essuyer tout à ne pas enlever le vernix caséosa.
- Libération des voies aériennes supérieures : bouche puis nez (= aspirateur pour nouveau-né).
- Stimulation tactiles (au dos de l’enfant ou petite chiquenaude au niveau de la plante des pieds). Noté bien :
ne pas tapoter ou mettre de l’alcool.
d. Ventilation au masque
- Position du nouveau-né : enfant en décubitus dorsal, tète en position intermédiaire.
- Insufflation : 40 à 60 par minutes.
- Qualité de la ventilation : augmentation de la fréquence cardiaque, diminution de la cyanose (le nouveau-né
rosit) et cri franc.
e. Indications de l’intubations trachéale
- Inefficacité de la ventilation.
- Nécessité de prolonger la ventilation : l’enfant revient puis lorsqu’on arrête la ventilation, il reprend la non-
respiration.
- Hernie diaphragmatique congénitale.
f. Massage cardiaque externe (MCE)
- Indiqué en cas de fréquence cardiaque inférieure à 100 par minute après une minute de ventilation au ballon.
- Coupler le massage cardiaque externe à la ventilation dans un rapport (3 sur 1) : 90 compression thoracique
contre 30 insufflations en une minute.
- Noté bien : ne jamais faire le massage cardiaque externe seul, on le couple à la ventilation.
- Technique à 2 pouces au technique à 2 doigts (médius et index perpendiculairement au creux xiphoïdien).
Après la réanimation :
a. Traitement standard = maintien de l’homéostasie
- Corriger l’hypoglycémie : serum glycosé 10% (2ml ou cc par kg par IVDL).
- Eviter l’hyperthermie :
Car elle est délétère.
Elle aggrave le risque de décès et d’handicape.
Noté bien : on ne chauffe que pour les prématurés, pas les nouveau-né à terme.
- Corriger les troubles Electrolytiques
Restrictions hydrique : 60ml par kg car risque d’œdème cérébral et d’hémorragie par augmentation de
la pression intracrânienne (perte de l’autorégulation cérébrale).
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Si l’ADH dans les 1ers jours de vie : manifesté par la rétention hydrique, gain pondéral, hyponatrémie,
concentration des urines
En cas d’insuffisance rénale aiguë par nécrose tubulaire, il y a perte de sels, calcémie et magnesémie
basses au cours de l’asphyxie périnatale.
- Corriger le système cardiovasculaire
TAM du nouveau-né = âge gestationnel en semaines.
Il y a généralement hypotension par dysfonctionnement du ventricule gauche par dommage de
l’endothélium vasculaire après hypoxie-ischémie.
- Support respiratoire (respiration artificielle) :
Car souvent on a des convulsions, des apnées.
- Eviter l’hyperoxie car elle augmente la formation des radicaux libres d’où maintien de la pression partielle
en oxygène (PaO2) entre 60 à 90 mmHg.
- Traitement des convulsions :
Car effet délétères sur la prolifération cellulaire, la différenciation, migration, myélinisation et la
synaptogénèse.
Pas d’anti-convulsant à titre préventif car pas d’évidence de la prévention de la morbidité des nouveau-
né avec encéphalopathie hypoxo-ischémique.
Médocs :
o Phénobarbital 20 mg par kg : en IVL pendant 10minutes, répéter une fois.
o Phénytoïne : 20mg par kg infusion 30minutes.
o Nouvelles molécules : Topiramate, Lévétiracétam et Bumétanide.
o Le Diazépam est non-recommandé chez le nouveau-né car :
01. Efficacité transitoire : il faudra répéter plusieurs doses.
02. Temps de demie vie (T1/2) d’élimination longue : risque d’accumulation.
03. Rôle compétitif avec la bilirubine, risque d’hyper bilirubinémie.
04. Trouble de la vigilance, apnées.
05. Modifie le tracé EEG (rythmes rapides …).
b. Hypothermie thérapeutique (cooling) = hypothermie contrôlée :
But : réduire la température des structures profondes, du cerveau entre 33 à 34°C base physiologique de
l’effet neuro-protecteur :
Diminution du métabolisme, réduction de l’utilisation de l’énergie (ATP), diminution de l’accumulation des
acides aminés excitotoxiques, diminution de la production du monoxyde d’azote (NO), diminution des
activités des radicaux libres, suppression de la cascade inflammatoire et inhibition de l’apoptose avec
comme conséquence la réduction de l’extension de la lésion cérébrale.
Noté bien : ici on ne réduit que les effets physiopathologiques vus précédemment.
Il existe 2 méthodes de cooling :
1) Hypothermie globale :
- On refroidit la température globale de l’enfant.
- La température centrale (œsophagienne ou rectale) étant maintenue à 33 à 34 °C.
2) Hypothermie sélective :
- On refroidit uniquement la température des structures profondes du cerveau (tête).
Noté bien : le traitement neuro-protecteur doit être conduit dans les 6 premières heures de vie.
Seul le cooling agit à différentes étapes de la lésion cérébrale.
c. Autres thérapies neuroprotectrices :
1) Magnésium :
- Inhibe le glutamate qui induit l’excitotoxicité et prévient l’entrée du calcium dans la cellule. Il bloque
totalement les récepteurs NMDA (N-méthyl-D-aspartate).
2) Xénon :
- Gaz anesthésique par inhalation et pénètre rapidement dans le cerveau
- Action : blocage partiel des récepteurs du glutamate (N-méthyl-D-aspartate).
3) EPO :
- Inhibition de l’apoptose, de l’excitotoxicité neuronale et l’inflammation.
4) 2-iminobiotine (2-IB) :
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- Inhibe la monoxyde d’azote synthase nase impliquant inhibition de la production des radicaux libres.
5) Inhibiteurs des radicaux libres :
- Desferoxamine, allopurinol, indométacine bloquent les différentes réactions de la production des
Xanthines.
a. Infections materno-fœtales
L’infection materno-fœtale est transmise par la mère au fœtus avant et pendant l’accouchement.
Mode de contamination fœtale :
- Voie hématogène transplacentaire (sepsis néonatale).
- Voie ascendante par :
Contiguïté avec amniotite (membrane rompues au non).
Exemple : cervicite endométrite amniotite infection du liquide amniotique cette voie conduit à
l’atteinte fœtale pulmonaire et digestive par inhalation et déglutition du liquide amniotique infecté.
Au cours de l’accouchement : la contamination par voie ascendante lors du passage dans la filière génitale
(les manifestations cliniques sont plus tardives et focales).
Qu’il s’agisse de la voie hématogène transplacentaire ou amniotique :
- Les germes sont ceux qui colonisent ou infectent la mère (germes de la flore vaginale ou urinaire).
- 80% des infections systémiques sont dues : Au streptocoques B (Streptococcus agalactiae), à l’Escherichia
coli, à Listeria monocytogène.
- Ici on a trouvé : Klebsiella, pneumoniae …
- Ces germes passent de l’état de colonisation à celui de l’infections et les raisons n’en sont pas connues.
- La virulence du germe peut être liée :
À certains antigènes (K1 pour Escherichia coli)
À la prématurité ou à l’hypotrophie
Au déficit en anticorps maternels
À l’absence du lait maternelle.
Les facteurs de protection apportés par le lait maternel :
- Lactoferrine
- Glycoprotéines
- Facteurs de croissance du bacillus-bifidus
- Lysozyme
- Interféron
- Compléments
- Lacto-peroxydase
- Immunoglobulines : immunoglobulines A sécrétoires, M, G, E, D.
- Cellules du lait (macrophages, lymphocytes T, lymphocytes B).
2. Examens biologiques
Examens sanguins :
Globules blancs (la valeur normale n’exclut pas l’infection) : 4000 à 30000 par mm3 au premier jour de vie.
Formule leucocytaire : Neutrophile = 70% et Lymphocytes 30%.
Hémoglobine diminue : inférieur à 13,99 g par décilitre.
Augmentation du rapport des neutrophiles non segmentés / neutrophiles segmentés : supérieure à 75%
Plaquettes diminues : inférieur à 100000
Protéines de l’inflammation non-spécifiques :
- Fibrinogène élevé.
- CRP élevé plus précocement. On dose la CRP après 12heures de vie car avant 12heures on a 50% des faux
négatifs contre 10% après 12heures c’est un bon critère de la surveillance du traitement.
- Pro calcitonine élevée est préférée à la CRP et permet aussi d’évaluer le traitement)
Antigènes solubles (signe indirect spécifique) surtout l’antigène polysaccharidique capsulaire des streptocoque B.
Analyses bactériologiques (hémoculture, LCR (culture) :
Examen du placenta (macroscopique : micro-abcès et microscopique, culture)
ECBU (par fait systématiquement car les urines sont difficilement prélevées chez le nouveau-né), ponction sus-
pubienne.
- Lutter contre la dissémination des germes multi résistants (bon usage des antibiotiques).
3.2. Traitement curatif
Adapter les prescriptions en matières d’antibiothérapie probabiliste aux données épidémiologiques locales.
L’étude menée aux CUK par Bafunyembaka et Al nous a conduit à adapter le schéma thérapeutique suivant :
Antibiothérapie de 1ère intention :
- Céphalosporine de troisième génération + Aminoside.
Céphalosporine de troisième génération (Céfotaxime) 100 à 200 mg par kg par 24heures en 2 ou 3
prises en IVD.
Aminoside : Amikacine 15 mg par kg en 1 prise IVDL (7,5 mg par kg chez le prématuré).
Antibiothérapie de 2ième intention :
- Pipéracilline + Tazobactam
Avec comme molécule de référence la Pipéracilline 75 à 80 mg par kg 3 à 4 fois par jour en IVD lente.
Antibiothérapie de 3ième intention :
- Ciprofloxacine 15 à 25 mg par kg par 24heures en infusion d’une heure.
Antibiothérapie de 4ième intention :
- Méropénème 20mg par kg 3 fois par jour en IVD.
Noté bien :
Le passage d’un niveau d’antibiothérapie à un autre (de la 1ère à la 2e intention par exemple) est motivé par
l’évolution clinique et/ou biologique (LCR) ainsi que par la nature du germe. Généralement, c’est après un
temps de 48heures.
Métronidazole (Flagyl®) 30 à 40 mg par kg par 24 heures, soit 8ml par kg en infusion de 20 à 30 minutes en
cas de suspicion d’une entérocolite ulcéro-nécrosante ou si l’on craint une infection par les germes
anaérobies. Le Flagyl se donne en 7 jours.
Durée de traitement :
o Sepsis : 7 à 10 jours
o Méningite : 2 semaines voire 3 à 4 semaines pour les infections à Gram négatif.
L’administration per os n’a rien avoir avec les infections néonatales.
La durée maximale du traitement à l’Amikacine est de 3 jours étant donné les effets
néphrotoxiques/ototoxiques des aminosides.
3.3. Traitement symptomatique
- Traitement de la fièvre.
- Arrêter les convulsions.
- Transfusion si nécessaire.
- Traitement des troubles électrolytiques et de l’acidose.
- Le nouveau-né sera sous perfusion de glucosé 10% (60 à 80 cc par kg) + gluconate de calcium 20 à 40mg par
kg + Ranitidine (Azantac®) les premières 24heures s’il ne peut être alimenté.
Clinique :
L’entérocolite ulcéro-nécrosante touche quasi exclusivement les prématurés.
Les signes d’appel sont :
- Un syndrome occlusif : résidus abondants et bilieux, distension abdominale
- Selles glairo-sanglantes
- Léthargie, prostration
- Apnée, bradycardie
- Etat de choc
- Hypothermie
L’examen clinique :
Distension abdominale, douleur abdominale, diffuse ou localisée, on note également une « masse abdominale », une
sensation de crépitation à la palpation ».
Parmi les signes péritonéaux, on a : l’infiltration des flancs.
Biologie :
- Intolérance glucidique très fréquente
- Acidose métabolique
- CRP normal ou élevé ;
- Globules blancs élevés ou diminués
- Plaquettes diminuées
- Hyponatrémie.
Paraclinique :
Rx Abdomen sans préparation + thorax face :
- Distension digestive, impression d’anse figée
- Pneumatose colique (parfois du grêle)
- Pneumatose portale
- Pneumopéritoine (profil)
- Ascite.
Les signes de gravité de l’entérocolite ulcéro-nécrosante :
- Leucopénie, thrombopénie, acidémie (acide méthylmalonique)
- Hyponatrémie
- Pneumatose du grêle
- Pneumopéritoine (perforation).
Classification de Bell :
Stade 1 :
suspicion de l’entérocolite ulcéro-nécrosante avec ballonnement abdominal important et résidus gastriques
importants (liquide gastrique en marc de café vieux sang ou sale) parfois douleurs abdominales, selles glairo-
sanglantes.
Noté bien : il faut arrêter l’alimentation en per os chez un tel enfant.
Stade 2 : stade de pneumatose
2a : pneumatose intestinale.
2b : pneumatose portale + infiltration pariétales.
Stade 3 : stade de complication : choc réfractaire, coagulation intravasculaire disséminée, pneumopéritoine péritonite,
perforation.
Noté bien : il existe des formes frustes d’entérocolite ulcéro-nécrosante où seuls les résidus gastrique (importants)
constituent le signe d’appel.
Traitement : 2 volets : la réanimation et la chirurgie
a. Réanimation
- Remplissage : sérum physiologique.
- Antibiothérapie (tant que la stase digestive persiste).
- Aspiration digestive.
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- Nutrition parentérale (rien par voie orale c’est-à-dire rien en per os).
- Si anémie : transfusion.
- Si choc hypovolémique : on peut recourir à la Dopamine ou Noradrénaline.
- Le remplissage vasculaire s’effectue avec 20ml par kg sur 30 minutes, d’un soluté (sérum
physiologique).
- La transfusion : si anémie + détresse respiratoire.
- Si choc septique : en plus du traitement précèdent + Dobutamine.
- Monoxyde d’azote en inhalation en cas d’hypertension artérielle pulmonaire (HTAP).
b. Antibiothérapies et autres produits
- Antibiothérapie (confère sepsis + métronidazole). On associe les anti H2 et vitamine K1, le tube
digestif doit rester au repos.
c. Traitement chirurgical : En cas de péritonite et perforation intestinale.
5. Tétanos néonatale
Particularités du tétanos néonatal.
Clinique.
Traitement curatif et préventif.
a. Particularités du tétanos néonatal :
Tétanos néonatal (TNN) :
C’est celui qui survient entre le 3ième et 28ième jour de vie.
Le tétanos néonatal (ombilical) est la forme la plus grave du tétanos, l’OMS espère l’éradiquer par la
vaccination systématique de tous les femmes enceintes.
Survient donc seulement chez les enfants des mères non immunisées. La porte d’entrée est la plaie
ombilicale après une section non stérile du cordon ombilical.
Tétanos maternel (TM) :
C’est celui qui survient pendant la grossesse ou dans les 6 semaines qui suivent la fin de la grossesse.
Il est totalement évitable par vaccination de la mère + rappel pendant la grossesse.
Le tétanos maternel survient à la suite des avortements et accouchements pratiqués dans de mauvaises
conditions d’hygiène.
En 1999, l’OMS a initié l’élimination du tétanos néonatal et du tétanos maternel dans le « programme d’élimination
du tétanos maternel et néonatale » avec comme stratégies l’immunisation des femmes enceintes et femmes en
âge de procréer, les accouchements pratiqués dans de bonnes conditions d’hygiène avec des soins antiseptiques
du cordon ombilical pendant la période néonatale ainsi qu’une surveillance efficace du tétanos néonatal.
Le tétanos maternel, quant à lui, est considéré comme éliminé lorsque le tétanos néonatal est éliminé.
b. Clinique :
- Début entre 3 et 14 jours de naissance, après une période d’allaitement, d’appétit et de vie normale.
- Soudain le nouveau-né ne peut plus téter, et devient irritable
- Des contractures surviennent avec une intensité et fréquence croissantes.
- Mortalités et séquelles :
95% de mortalité sans traitement spécifique en SI
25% à 90% avec SI
Contrairement au grand enfant et adulte, il y a d’importantes séquelles chez les nouveau-nés.
c. Traitement : principes
1. Voies aériennes libérées :
- Respiration et ventilation.
- Désencombrer les voies respiratoires et voir si besoin de recourir à une assistance respiratoire.
- On curarise les muscles respiratoires d’où nécessité d’assistance respiratoires chez les nouveaux nés. On
recourt parfois aux benzodiazépines chez le grand enfant.
2. Circulation et fluides (remplissage vasculaire au besoin).
3. Vaccination antitétanique (SAT) : soit humaines, soit équines en intraveineuse ou intramusculaire, en multiples
sites ou en intrathécale.
4. Porte d’entrée. Nettoyage (avec l’eau oxygénée), excision des tissus nécrosés.
P a g e | 16 TEAM REAL MADRID
o par l'action de la biliverdine réductase sur la biliverdine, qui produit de la bilirubine libre (ou
indirecte ou non conjuguée) dans le plasma, liée à l'albumine ; les deux molécules sont
charriées vers le foie par le sang où il est capté par les cellules du foie (hépatocytes), et la
bilirubine y subit une glucuroconjugaison grâce à la glycuronosyl-transférase. La bilirubine est
donc dite conjuguée (ou directe), puis retourne dans le plasma à l'aide d'une molécule X
(molécule de sécrétion de la bilirubine conjuguée).
o Devenue hydrosoluble, la bilirubine peut être filtrée et éliminée par les reins sous forme
d'urobiline (qui colore les urines) ou au niveau du tube digestif où les bactéries de la flore
intestinale la transformeront en stercobiline (qui colore les selles en brun).
o En cas de séjour prolongé dans le tube digestif, par l'action de la béta-glycoronidase, la
bilirubine peut être déconjuguée et retourner vers le foie (cycle entérohépatique).
Le reflux de bilirubine associe souvent un reflux des acides biliaires, qui se déposent dans la peau,
provoquant un prurit et une insuffisance rénale (du moment qu'ils sont, en fait, néphrotoxiques). Un
ictère à bilirubine conjuguée aura alors pour conséquence des urines foncées.
3.2. Facteurs favorisants l’hyper bilirubine
Le jeûne implique hypoglycémie qui produit une augmentation glucagon, épinéphrine impliquant
augmentation hème-oxygénase, augmentation acides gras libres circulants
Le refroidissement impliquant hypoglycémie
La prématurité : suite à l’immaturité enzymatique (surtout la glycuronosyl-transférase).
L’acidose (potentiel d’hydrogène bas) : en baissant l’affinité albumine – bilirubine
La nature de l’albumine : la bilirubine non liée à l’albumine est la + dangereuse du fait de sa liposolubilité
d’où risque d’atteinte des NGC (noyaux gris centraux).
Ictère nucléaires (très dangereux).
3.3. Rôles compétitifs
Au niveau du plasma :
- Pénicillines
- Sulfamides
- Diazépam : d’où sa contre-indication chez le nouveau-né
- Caféine
- Gentamycine
Au niveau de la ligandine (foie) :
- Rifampicine
- AGL (acides gras libres)
- Pregnane-3-alpha-20-béta-diol (dérivé de la progestérone).
Au niveau de la conjugaison :
- Phénobarbital
- Vitamine K3
- Pregnane-3-alpha-20-béta-diol
- AGL (acides gras libres)
Au niveau de l’excrétion :
- Anabolisants Alkylés en C17 (anti cancéreux)
- Progestérone
- Œstradiol (E2)
- Rifampicine.
4. Ictères néonatals selon le type de bilirubine
- Ictères à bilirubine non-conjuguée
- Ictères à bilirubine conjuguée
- Ictères à bilirubine mixte.
4.1. Ictères à bilirubine non-conjuguée (indirecte)
Dits ictères à urines claires et selles normales
Comprend :
Ictères hémolytiques
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Ictères non-hémolytiques
a. Ictères hémolytiques
a.1. Incompatibilité fœto-maternelle (rhésus ou ABO)
- Conflit Antigène-Anticorps après immunisation maternelle et passage des Immunoglobulines G
maternelles vers le fœtus.
a.2. Certaines enzymopathies :
- Déficience en G6PD (non-formation du coenzyme NADPH = nicotinamide adénine dinucléotide
phosphate) et donc pas des réactions réductrices : réduction du glutathion et de la méthémoglobine
= 0).
- Déficience en pyruvate-kinase
a.3. Erythropathies Minkoniski – chauffard ou microsphérocytose héréditaire
- Élliptocytose congénitale
- Stomatocytose congénitale etc.
Il y a anomalie de la pompe à sodium.
a.4. Infection
(Sepsis) dans la 1ère phase (hémolytique) :
- Hémolyse par la toxine et radicaux libres
- Acidose métabolique.
b. Ictères non – hémolytiques
b.1. Ictère simple du nouveau-né ou Ictère physiologique du nouveau-né
suite à l’insuffisance partielle et transitoire en glucuronosyltransférase (85% d’activité de l’adulte
possibilité de débordement par exemple dans les états d’acidose, polyglobulie …).
b.2. Ictère par immaturité hépatique (Ictère du prématuré)
Insuffisance partielle et transitoire de la glycuronosyl-transférase (activité inférieure à 50%).
b.3. Certaines enzymopathies
Maladie de Crigler Najjar
Cholémie de Gilbert = déficit partiel mais permanent de la glycuronosyl-transférase
b.4. Ictères liés au lait maternel
Il y a effet compétitif de la bilirubine avec la Pregnane-3-alpha-20-béta-diol au niveau de la conjugaison.
Activité élevée de la lipoprotéine lipase dans le lait maternel d’où augmentation des acides gras libres
acidose
Le lait maternel (surtout le colostrum contient beaucoup de béta-glycuronidase). Cette dernière
déconiugue la bilirubine.
b.5. Ictère d’origine hormonale
Suite à l’hypothyroïdie : diminution de l’activité enzymatique dont la glucuronosyltransférase
b.6. Ictère lié aux malformation congénitales (sténoses ou atrésies)
b.7. Ictère par résorption (céphalo-hématome)
Chez la mère, il y a une élimination naturelle de ces anticorps par les anticorps naturels de la mère : Le
phénomène s’arrête là, sauf si le passage des anticorps du fœtus à la mère est très important. Dans ce cas, les
antigènes fœtaux vont stimuler le système immunitaire de la mère. Il y aura formation chez la mère, des
immunoglobulines M, immunoglobulines A et surtout immunoglobulines G (qui sont préférentiellement formées
chez les individus du groupe O).
Noté bien : ici il faut passage des anticorps du fœtus à la mère de manière importante contrairement au
Rhésus : condition sinéquanone de l’incompatibilité ABO.
Passage des immunoglobulines G de la mère vers le fœtus
La particularité du système ABO est que les antigènes sont localisés non seulement sur les globules rouges, mais aussi
dans la circulation sanguine et sur la paroi vasculaire (Antigènes ubiquitaires) les réactions Anticorps-Antigènes se
dérouleront non seulement sur les globules rouges, mais aussi dans le plasma et la paroi vasculaire expliquant la faible
gravité de la maladie hémolytique du nouveau-né dans le système ABO
Clinique
- Nouveau-né ictérique : jour 2 à 3
- Anémie modérée ou grave
- Réaction leucemoïde rare
Biologie : Coombs direct (+) seulement dans 20%. Test de Munk-Anderson peu fiable d’où recourt à la méthode d’élution.
4.4. Traitement des ictères néonatals
4.4.1. Traitement symptomatique
Phénobarbital = inducteur enzymatique. On ne la donne plus systématiquement
Albuminothérapie : 1g d’albumine fixe 17mg de bilirubine (théoriquement)
Photothérapie :
- Réservée aux formes d’ictère avec bilirubine non-conjuguée).
- Principe : la lumière réduit le taux de bilirubine en dégradant la bilirubine liposoluble en ses isomères
hydrosolubles par photo isomérisation et photo oxydation.
- 3 régimes :
o Photothérapie modérée : l’enfant peut être à côté de sa mère et on utilise le Bilibed) ;
o Photothérapie standard (l’enfant doit être dans une couveuse) ;
o Photothérapie intensive (l’enfant est dans une couveuse ou berceau et la lumière est intense).
D’où il faut augmenter la ration hydrique (environ 10 à 20ml)
Exsanguino-transfusion
- Toujours pour l’ictère à bilirubine non-conjuguée
- Indication :
o Iso immunisation Rhésus ;
o Dans les autres situations ;
o Cas particuliers.
01. Iso immunisation Rhésus :
Pas d’antécédents maternels d’iso immunisation :
Signes d’érythroblastose fœtale (= maladie hémolytique du nouveau-né)
Bilirubine du cordon 5mg par décilitre
Elévation de la Bilirubine de 0,5mg par décilitre par décilitre.
Antécédents maternels d’iso immunisation : exsanguino-transfusion d’office.
02. Dans les autres situations :
Incompatibilité ABO, ictère sans incompatibilité, répétition de l’exsanguinotransfusion.
Prématuré de poids inférieur ou égal à 2000g : exsanguino-transfusion si bilirubine supérieur à
18mg par décilitre.
Nouveau-né à terme (NNT) supérieur à 2000g : exsanguino-transfusion si bilirubine supérieur
à 22mg par décilitre.
Signes d’érythroblastose : présence de globules rouges nucléés dans le sang périphérique
traduit une hémolyse antérieure importante qui veut être compensée par ces normoblastes
(globules rouges nucléés).
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- Déficience en Epinéphrine ;
- Amino – acidopathies ;
- Polycythémie ;
- Traitement maternel par Propanolol.
Diagnostic
- Dosage de la glycémie : (glucomètre (on pique au talon chez le nouveau-né) + bandelettes réactives).
Traitement
a) Prévention : nouveau-né à risque (confère groupes à risque)
1er repas endéans de la 1ère heure de vie (afin d’éviter l’hypoglycémie de la 1ère heure de vie néonatale)
Tétées régulières, toutes les 3 heures au moins pendant les 48 premières heures (allaiter toutes les 3 heures
donc au moins 8 en 24 heures)
Lait enrichi en triglycérides à chaines moyennes (TCM) 1 à 2 kg par jour de liprocil
Perfusion intraveineuse systématique, par voie périphérique (bras ou pied) chez tout nouveau-né de PN
inferieur à 2000g (macrosome et prématuré aussi), au cours du 1er jour de vie : (Glucosée 10%, 80 à 100 ml
par kg par 24heure enrichi de 20 à 40 mg par kg par 24heure de gluconate de calcium).
b) Curatif :
b.1. Pour le nouveau-né avec hypoglycémie confirmée :
Infusion gastrique continue d’un lait enrichi en TG à chaines moyenne (on fait le gavage).
Ajouter dans le lait maternel un polymère de glucose (Caloreen) à 5% si la glycémie est supérieure ou
égale à 20 à 25 mg par décilitre.
Après cette injection, perfusion continue du serum glycosé (phase d’entretien) :
Injection intraveineuse lente de 2 à 3 ml/kg de serum glycosé à 10% si glycémie inférieur à 20 à 25 mg
par décilitre.
Pas de sérum à 30% avant la phase d’entretien.
Début 0,36 gramme par kg par heure
0,50 à 1gramme par kg par heure (mélangé glucosé 10% et 30% pour faire un volume total de 100 à
120 millilitre par kg par 24heure
Chez le nouveau-né eutrophique injection IM de glucagon 0,3mg/kg (1 flacon = 1ml +2,5 ml d’eau,
injecter 0,75 ml/kg).
Noté Bien : ne pas donner le glucagon chez le prématuré ou l’hypotrophié car le glucagon sensibilise
les réserves.
b.2. Si hypoglycémie est réfractant.
Corticoïdes : Hemisuccinate d’hydrocortisone en intraveineuse, 10mg par kg par 24heure en 4 injection
ou ACTM en intramusculaire, 4 unité internationale par 12heures ;
Parfois le Dlazoxide (proglicon) : 7,5 à 15 mg par kg par jour par voie orale en 6 à 8 prises ou
somatostatine en perfusion continue, débuter par 0,5 à 2,5 microgramme par kg par heure.
- Syndrome de Di George, caractérisé par l’absence de la glande parathyroïde ainsi que des anomalies cranio-
faciales et cardiaques et souvent accompagnée d’hypocalcémie.
Clinique :
1. Forme latente : la plus courante
2. Forme patente/parlante : avec des signes.
Signes neuromusculaires : trémulation (tremblements) répétées (spontanées ou provoquées) ; agitation ;
hypertonie ou hypotonie.
Convulsions = révulsions oculaires impliquant un regard plafonné
Réflexes archaïques vifs
Signe de Chvostec ou de trousseau positif.
Signes respiratoires :
- Tachypnée superficielle
- Apnée avec accès de cyanose
- Laryngospasme (rare chez le nouveau-né)
Signes cardiovasculaires :
- Œdèmes ;
- Tachycardie ;
- Allongement de l’intervalle QT (ECG = électro cardio gramme).
Traitement
Prévention
- Supplément en vitamine D + calcium dès le 1er jour de vie chez tout nouveau-né à risque.
- Alimentation lactée dès le 1er jour de vie
- Donner le lait maternel enrichi en phosphore (prématuré et/ou hypotrophique)
- Calcium par voie orale
Curatif
- Hypocalcémie asymptomatique : correction par alimentation par voie orale
- Hypocalcémie symptomatique :
Gluconate de calcium à 10% ou ;
Calcium par intraveineuse (pas toujours disponible) non – recommandé : la parathormone existe à faible
dose chez le nouveau-né et s’élevé vers le 3ième jour et si on donne le calcium en intraveineuse alors on
a par feedback une inhibition de la production de la parathormone par la glande parathyroïde.
5. Cliniques
Non-spécifique, Néanmoins, l’on peut noter :
- Pâleur cutanéomuqueuse
- Détresse respiratoire
- Apnées chez le prématuré
- Convulsion
- Trouble neurologique.
6. Bilan
- Biologie, NFS (numérotation formule sanguine), dosage des facteurs de coagulation, ADS, PL, etc.
- Neuroradiologie, ETF, CT-Scan cérébral, IRM.
ETF (grande de papille)
Grade 1 : hémorragie sous-ependymaire
Grade 2 : hémorragie intraventriculaire sans dilatation
Grade 3 : hémorragie intraventriculaire avec dilatation
Grade 4 : hémorragie intra-parenchymateuse.
7. Complication
- Hydrocéphalie (surveiller la pression intra crânienne).
8. Traitement
8.1. Symptomatique
- Transfusion sanguine
- Anticonvulsivants
- Assistance ventilatoire.
8.2. Neurochirurgical
- Indiqué en cas de signe de compression ou en cas d’hématome intra parenchymateux avec déviation
des structures médianes.
9. Pronostic
- Redoutable dans les hémorragies intra parenchymateuses.
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Objectifs
A la fin du cours, tout étudiant de D3 Biologie médicale doit être capable de :
Citer et décrire les principaux symptômes des maladies gastro-intestinales ;
Enumérer et expliquer les étiologies, manifestation cliniques, les moyens des diagnostiques et les traitements de
principales maladies gastro-intestinales de l’enfant.
- Faire l’œsophagoscopie ou imagerie pour bien visualiser l’œsophage on utilise le produit de contraste radio-
opaque) qui montre les contours de l’œsophage sous anesthésie locale (A.L).
- Transit œso-gastro-duodénal (OED) : les parois de l’œsophage sont régulières sans image d’addition ni
de soustraction (en cas de l’érosion).
- Echo en adaptant la sonde peut aussi visualiser les anomalies œsophagiennes.
- Manométrie, pour mesurer la pression des sphincters (évaluer la tonicité des sphincters).
2. Anorexie = absence d’appétit. C’est un symptôme présent presque des toutes les maladies. Elle est importante
car lorsqu’elle présente, elle handicape beaucoup la santé du patient.
Exemple : atteintes hépatiques donnent beaucoup plus d’anorexie que d’autres pathologies.
L’anorexie doit toujours être intégrée avec d’autres signes : fièvre, dysphagie, car seule ne peut pas décrire une entité
pathologique donnée parce que ce n’est pas un symptôme spécifique.
Les causes peuvent être :
a. Organique : une lésion au niveau du tube digestif ;
b. Autres causes :
- Des nerfs afférents du tractus gastro-intestinal ;
- Aux centres de l’appétit et de la satiété dans l’hypothalamus ;
- Plusieurs maladies intestinales.
Exploration et Prise en charge : c’est en fonction des symptômes ou signes associés à l’anorexie. Cela dépend du
contexte auquel l’anorexie se présente.
3. Vomissement : c’est le rejet par la bouche du contenue digestif avec effort à partir de l’estomac.
C’est un processus reflexe :
- Coordonnée par le centre médullaire des vomissements, influencés par l’innervation afférente et par la zone
thermo réceptrice des centres plus haut situés du système nerveux central.
- Déterminé par une descente brutale du diaphragme, une construction des muscles abdominaux et une relaxation
du cardia. Il peut être spontané ou post prandial ou après ingestion alcoolique.
A. Nature de vomissement :
- Aliments intacts : origine œsophagienne par régurgitation ;
- Aliment bilieux, origine intestinale (ou dessous de D2)
- Sanglants : varice œsophagienne, Syndrome de Mallory Weiss, œsophagite, ulcère gastrique.
B. Causes
B.1. En période néonatale
a. Obstruction digestive :
- Atrésie de l’œsophage ou intestinale
- Imperforation anale
- Iléus méconial
- Volvulus, hernie hiatale
- Entérocolite ulcéro-nécrosante (ECUN)
- Maladie de Hirschprung
- Inhalation du liquide amniotique méconial.
b. Maladies héréditaires et métaboliques (anomalie du cycle de l’urée, fructosémie, galactosémie) : Vomissement
salvateur, aide l’organisme à évacuer les produits en excès.
B.2. Chez les nourrissons
- Inflammation gastro-intestinale
- Obstruction anatomique : sténose hypertrophique du pylore (SHP)
- Intolérances et allergies aux aliments
- Maladies cœliaque
B.3. Chez l’enfant :
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- Inflammation gastro-intestinale.
- Intoxication alimentaires
- Maladie cœliaque (rare)
- Ulcère peptique
- Syndrome de Reye : encéphalopathie due au-dedans d’une maladie virale (varicelle par exemple)
- Hépatite
- Hématome duodénal par compression du duodénum.
B.4. Chez les adolescents
- Inflammation gastro-intestinale
- Intoxication alimentaires
- Maladies inflammatoires intestinales
- Abdomen aigu
- Obstructions intestinales
- Syndrome de Reye
- Hépatite.
B.5. Causes digestives
a. Œsophagienne : achalasie ; ingestion de caustique
b. Gastrique :
- Sténose hypertrophique du pylore
- Sténose du pylore post ulcéreuse
- Gastrite à HP (Helicobacter pylori)
- Gastrite virale, bactérienne
- Corps étranger obstructif.
c. Hépatique : hépatite virale, métaboliques, toxiques
d. Pancréas : pancréatite aiguë.
B.6. Causes métaboliques
- Acidose diabétique
- Intolérance au fructose
- Galactosémie
- Amino-acidopathie
- Défaut de beta-oxydation
- Anomalie de cycle de l’urée
- Porphyrie
- Hyperplasie surrénalienne.
B.7. Causes rénales : Insuffisance rénale aiguë
B.8. Autres causes : Causes neurologiques, vomissement cycliques, causes liées aux toxiques, allergies, causes
tumorales, vomissement d’origine psychologique, vomissement réactionnel du jeune…
Il faut rattacher le vomissement au comportement neurologique de l’enfant.
C. Vomissement cyclique
Sont des épisodes récurrents stéréotypés chez un même enfant d’évolution rapidement favorable sans anomalies
biologiques, radiologiques ou endoscopiques spécifiques.
Les filles d’âge scolaire sont + affectées ; ces vomissements sont accompagnés de nausée, anorexie, pâleur, apathie,
douleur abdominale, céphalées, photophobies.
Souvent à début matinal, associé à un stress psychologique.
Critères diagnostic du Syndrome de vomissement chronique
- Au moins 3 à 5 crises pendant une période de 6 mois
- Séparée d’au-moins une semaine
- Crises stéréotypées chez un même malade
- Comportant au moins 4 vomissements par heure ou moins une heure
- Retour à la normale entre les épisodes
- Non attribuable à une autre cause
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4. Diarrhée : émission des selles fréquentes (plus de 3 fois), abondante, anormalement liquide
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Diarrhée chronique
Nourrisson Enfant Adolescents
- Post infectieuse - Post infectieuse - Maladies inflammatoires
- Déficience secondaire - Déficience secondaires intestinales
en dissacharidases en dissacharidases - Intolérances au lactose
- Intolérances aux - Maladie cœliaque - Giardase
protéines de lait de - Intolérance au lactose - Abus de laxatifs.
vache - Syndrome du côlon
- Maladie cœliaque imitable
- Syndrome du côlon - Giardase
imitable
- Mucoviscidose
- Syndrome de l’intestin
court
- Mal digestion des protéines, déficit en entérokinase (créatorrhée, biopsie) lymphangectasies localisées ou
diffuses avec hypoprotidémie, lymphopénie, œdème.
- Hyperthyroïdie.
Diarrhée chronique avec croissance altérée
Diarrhée organique :
MICI
Allergie aux protéines du lait de vache
Maladie cœliaque.
Noté bien : Diarrhée chronique impliquant altération de la croissance par atrophie villositaire (les cellules de la
bordure en brosse). D’où l’anapath pour diagnostic de la pièce biopsique
Pullulation microbienne
Hypersécrétion histamine
Entéropathies exsudatives (hyperprotidémie, œdème, élévation de la clearance en alpha – 1 – antitrypsine).
Bilan et diagnostiques : Vitesse de sédimentation, CRP, Sérologie, endoscopie, immunoglobuline E, test cutané,
épreuve d’exclusion, immunoglobuline A, transglutaminase, Dosage VIP, Sérotonine, gastrine, somatostatine, T4, imagerie
du grêle, albumine, biopsie.
Diarrhée fonctionnelle :
Probablement due à une prise à charge inadéquate ou un régime alimentaire déséquilibré.
Traitement :
- Symptomatique : (Régime équilibré, épreuve d’exclusion)
- Etiologique (antiparasitaires, anti-inflammatoires).
5. Constipation
Caractérisées par des selles dures et peu fréquentes.
- Selles émises avec difficultés ou paraissant trop volumineuses, trop dures ou trop rares. Il faut alors faire préciser
le nombre et l’aspect des selles.
- Peut résulter de défaut soit de remplissage, soit de vidange du rectum.
Etiologies :
Organiques :
- Maladie de HIRSHPRUNG
- Pseudo- obstruction (SPOIC)
- Une structure colique ou rectale.
Maladie de Hirschprung est la plus fréquente ; elle est due à l’absence des cellules ganglionnaires de
plexus nerveux sous muqueux de Meissner et mésentérique d’Auerbach.
Cette absence d’innervation gène la progression du bol fécal, des liquides ou des gaz provoquant une stase en
amont de la zone aganglionnaire.
Diagnostic : milieu spécialisé par la manométrie qui montre un défaut de relaxation du sphincter anal.
Puis les biopsies rectales montrent une absence des cellules ganglionnaires et une hyperplasie des filets
nerveux.
- Sténose digestive (sténose du pylore) ;
- Malformation anale : plus rare mais qui doit être systématiquement recherchée ;
- Imperforation anale basse avec trajet fistuleux ;
- Anus antéposé : forme minime de malformation anorectale à vérifier par un spécialiste ;
- Sténose congénitale du rectum selles rubanées fissuré (suite au rétrécissement du canal anal) ;
- Maladie cœliaque, mucoviscidose.
Causes extradigestives :
- Pathologie endocrinienne à début néonatal (hypothyroïdie) ;
- Rachitisme ;
- Diabète insipide ;
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- Hypocalcémie ;
- Hypomagnésemie ;
- Hypokaliémie peut s’accompagner d’une constipation souvent associé à un ictère ;
- Anomalie neurologique : spina bifida, compression pelvienne par tumeur (sacrococcygienne) ;
- Trouble neurologique évolutif (tumeur médullaire), neuropathie périphérique.
- La restriction alimentaire et hydrique en particulier lors d’une sténose du pylore, d’une maladie cœliaque peut
s’accompagner de modification du transit avec des selles dures,
- Nombreuses pathologies neurologiques ou génétiques
- Dans ces situations les modalités alimentaires, les apports hydriques insuffisants, la réduction de l’activité
physique.
Anamnèse
- Besoin d’aller à la selle mais aucune défécation
- Petites selles : petites billes dures ou selles de calibre excessif
- Des selles rubanées en cas de rétrécissement du canal anal
- Une alternance de débâche fétide et de rétention
- Un défaut de relaxation du sphincter
- Selles quotidiennes insuffisantes ou plusieurs jours sans selles.
- Le délai d’émission du méconium : le délai normal moyen est de 24 heure, il est pathologique au-delà de 48
heure.
- La date de début de la constipation : la constipation organique est à début néonatal.
- Le comportement alimentaire : une alimentation pauvre en fibre ou très riche en fibre peut être la cause ou non
de la constipation.
- Les modalités et habitudes de défécations : pot, couche, …
- La défécation nécessite une position propice au relâchement sphinctérien :
Un enfant trop grand sur un petit pot ne peut pas se relâcher.
Il en est de même sur un WC adulte, si l’enfant a les jambes dans le vide, il faut proposer une possibilité
d’appui des membres inférieurs.
- Les signes fonctionnels associés : Vomissement, ballonnements et pleurs avec refus alimentaire jusqu’à ce
qu’une débâche soulage l’enfant.
- Si l’enfant urine beaucoup (anormalement) ? une tubulopathie peut entrainer une perte hydrique retentissant sur
la composition en eau des matières fécales.
L’examen clinique
Inspection de la région pelvienne
- Anus en place, plis radiés bien concentriques, distance anovulvaire ou scrotale normale, existence ou non d’une
anite ou d’une fissure.
- La distance anus-fourchette vulvaire ou anus-scrotum peut être mesurée et rapportée à la distance anus coccyx dont
elle est un peu inférieure, si elle est anormalement courte, on parle d’antéposition.
- Une lésion péri-anale entraine une douleur qui favorise la rétention et prolonge la constipation, abdomen ballonné,
tympanique dans lequel on palpe des selles dures en particulier au niveau du flanc gauche et région sus pubienne.
La palpation
- La palpation de selles exclusivement dans la région caecale est rare et doit faire évoquer une mucoviscidose.
L’examen de la région sacrée : absence de fossette sacro coccygienne, spina bifida occulta, contraction anale
normale.
Le toucher rectal
- Le toucher rectal doit être fait (en l’absence d’anite ou fissure) pour vérifier l’absence de rétrécissement du canal
anal et présence des selles.
L’état nutritionnel
- L’état nutritionnel est bon (la constipation fonctionnelle ne retentit pas sur le développement).
Vérifier l’état des masses musculaires
- Vérifier l’état des masses musculaires de l’ensemble de l’organisme mais abdominale ++.
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Les complications
Les complications sont pour la plupart bégnines mais vont aggraver la rétention des selles. Elles doivent de ce fait être
recherchées et prévenues.
Les douleurs abdominales déclenchées par les repas (reflexe gastro colique) et soulagées par l’émission de gaz.
Les infections urines à répétition chez la petite fille (basses ou compliquées de pyélonéphrite) et rétention vésicale chez
le garçon et la fille.
La fissure anale, l’anite révélée le plus souvent par des pleurs à la défécation et du sang sur le papier et dans les toilettes.
Deux complications :
- Encoprésie : c.-à-d. incontinence fécale, est une complication fréquente d’une constipation prolongée avec une
sur distension rectale, une perte de la sensibilité du rectum et une incompétence du sphincter.
- Mégacôlon secondaire ou tout simplement la constipation de l’adulte.
Diagnostic
Dans la grande majorité des cas, aucun examen clinique n’est utile.
Au + un cliché d’Abdomen sans préparation peut confirmer une rétention stercorale, l’expliquer ou la quantifier,
il peut permettre une prise de conscience de l’abondance de la rétention. Toutefois le diagnostic de constipation
ne se pose pas sur un simple cliché d’Abdomen sans préparation et c’est bien l’interrogatoire qui doit confirmer
la qualité du transit.
L’opacification colique n’a pas d’indication dans l’exploration d’une constipation essentielle. Elle risque de
mettre en évidence ….
La mesure du temps de transit par des marqueurs radio opaques permet de rechercher une constipation
terminale.
La manométrie rectale complétée par une biopsie rectale.
Electromyographie anale.
Quand recourir à un avis spécialisé ? En cas de suspicion de la maladie de Hirschprung.
Prise en charge
La prise à charge d’une constipation anorganique non complétée :
Éducation en expliquant comment se fait normalement une exonération pour obtenir une selle quotidienne (ou tous les 2
jours) de volume et consistance normale.
- Mettre l’enfant dans une position confortable ;
- Le moment propice est le décours voire même à la fin du repas ;
- Régime riche en fibres, beaucoup des fruits et boire beaucoup d’eau ;
- Eviter le régime très sucré.
- Traitement médicamenteux : lactulose, Duphalac
- Lavement hypertonique type PEG (poly-éthylène-glycol) doit être limité.
- Lubrifiants : huile de paraffine ou huile de raisin.
6. Douleurs abdominales
Peuvent être aiguës ou répétitives
Les causes des douleurs abdominales aiguës sont :
Nourrissons Enfants et ados
Coliques des nourrissons Appendicite
Inflammation intestinales Inflammations intestinales
Intussusception Pancréatite
Volvulus Cholécystite.
Définies par la répétition de plus de 3 fois en 3 mois des douleurs abdominales avec retentissement sur l’activité,
retentissement important sur la vie quotidienne, sans argument d’organicité.
Les douleur d’origine chroniques fonctionnelles ont été définies par la classification de Rome 3. On distingue :
Douleurs abdominales d’allure fonctionnelle, douleurs anciennes, péri-ombilicale (diffuses ou localisées dans leur
siège).
Douleur paroxystiques survenue brutale et courte avec IL et signes parfois associés (Vomissement, perte de
poids aiguë).
Diagnostic :
Douleurs aiguës : invagination intestinale intermittente ; migration d’une lithiase biliaire.
Bilan : douleur atypique : NFS, bilan inflammatoire et martial, bilan hépatique, liquide lipasémie, une échographie
abdominale avec éventuellement une endoscopie du tube digestif, parfois même scanner dans certains cas.
Douleur d’allure organique : Rechercher pathologies extra digestives dont : Pathologie urinaire, ovarienne,
pulmonaire, neurologique, métabolique, endocrinienne, génétiques.
Douleurs paroxystiques : bilan écho abdominal, lipasémie, ECBU.
Douleurs fonctionnelles gastro intestinales (DFGI) : Associées à des douleurs abdominales incluses : le côlon
irritable, dyspepsie, douleur abdominal fonctionnelles et migraine abdominal, hypersensibilité viscérale.
Hypersensibilité viscérale
Mécanisme périphérique : inflammatoire muqueuse minime par les bas de l’augmentation du nombre de cellules
entéro-chroma-fines et des mastocytes avec libération des médiateurs à l’origine de la sensibilisation des
terminaisons sensitives (mastocytes et sérotonine).
Les inflammatoires entériques peuvent être provoquée.
- Compression ou sténose œsophagienne : rétrécissement permanent mais pas de relaxation contrairement aux
zones ganglionnaires où on peut mécaniquement induire une relaxation ;
- Œsophagite.
Traitement :
- Dilatation avec sac pneumatique au niveau de la jonction cardio-œsophagienne, gonflé à 30 mm Hg et maintenue
pendant 10 à 15 secondes ;
- Myotomie de la souche musculaire plus un procédé anti reflux en cas d’échec de la dilatation pneumatique.
- Transplantation par colon en cas d’échecs des procédures précédentes ;
- Confection d’une valve anti reflux
- Traitement (symptomatique) :
La nifédipine en sublingual avant le repas ;
Les injections œsophagiennes de toxine botulique ;
Les dérivés nitrés.
La hernie hiatale
Définition : c’est la protrusion d’une partie de l’estomac à travers le trou œsophagien.
Types : il en existe 2 types :
a. Par glissement de la jonction gastro œsophagienne dans le thorax (forme principale).
b. Par roulement : une partie de l’estomac, généralement le fundus, insinuée dans le trou œsophagien à côté de la
jonction gastro-œsophagienne. La hernie hiatale et fréquemment associé au reflux gastro œsophagien.
Manifestations cliniques :
- Sensation de plénitude après repas ;
- Symptômes propres au reflux gastro œsophagien ;
Le traitement est chirurgical, comprend des procédés anti-reflux.
Œsophagite à éosinophile
Origine inconnue, suspicion d’une cause allergique ou immunologique
Clinique : dysphagie, régurgitation ;
Diagnostic :
- Endoscopie peut-être :
01. Soit normale ;
02. Soit ulcération linéaire ou longitudinale, enduit blanchâtre faisant penser à une œsophagite mycosique.
- Biopsie : histologie montre des infiltrats à éosinophiles.
Terrain : atopique (personne sensible à beaucoup de chose).
Evolution : sténose œsophagienne et ici le traitement sera chirurgical afin de le dilater.
Diagnostic différentiel : Œsophagite mycosique.
Traitement :
- Éviter l’allergène alimentaire ou non-alimentaire : test cutané ; réintroduction progressive pour créer une certaine
tolérance à l’allergène.
- Corticothérapie locale ; Inhibiteurs de la pompe à proton (IPP).
3.1.1. SHP
Moins fréquente chez les noirs.
Elles se manifestes souvent vers la 2ième à 3ième semaines après la naissance.
C’est une maladie qui touche plus le garçon que la fille.
Présence d’un muscle autour du canal pylorique. Ce muscle fait pression sur le pylore pouvant expliquer les
vomissements.
Clinique :
- Vomissement non bilieux, projectiles et non-projectiles débutant à l’âge de 3 semaines avec des extrêmes de 1
semaine et 5 mois.
- Ces vomissements surviennent toujours après le repas et il faut noter que l’enfant est boulimique.
Examen clinique :
- Masse gastrique observable au-dessus et à droite de l’ombilic mobile ;
- Ondes péristaltiques visibles après le repas ;
- Présence de l’ictère chez 5% des nourrissons ;
- Anamnèse : vomissements post prandiaux mais avec conservation de l’appétit (boulimie).
Diagnostic :
- Confirmation du diagnostic par l’’échographie (le pylore est allongé et la muqueuse pylorique est épaissie : au
moins 4mm d’épaississement du muscule pylorique et le canal est allongé d’au moins 17mm)
- Le TOED peut aussi confirmer le diagnostic par usage du PC
Traitement : pyloromyotomie (incision de 1 ou 2 mm dans le muscle pylorique pour entrainer sa relaxation) précédée
par la correction des troubles hydro-électrolytiques.
Complication : évolution vers la malnutrition si la pathologie est non-traitée.
Noté bien : ici on a absence du pylore, on a une dilatation en amont contrairement à la sténose hypertrophique du
pylore (SHP).
Traitement : chirurgical après correction des troubles hydro-électrolytiques.
1ère intention
- Clarithromycine 25mg par kg par jour ;
- Amoxycilline 50 à 100mg par kg par jour ;
- Oméprazole 0,5 à 0,7 mg par kg par jour.
Pendant 7 à 15 jours suivie de la prise de l’Oméprazole seul pendant 4 à 6 semaine.
2e intention :
- Métronidazole 30mg par kg par jour ;
- Amoxycilline 50 à 100mg par kg par jour ;
- Oméprazole 0,5 à 0,7 mg par kg par jour.
Pendant 7 à 15 jours pas plus de 4 à 6 semaine.
Contrôle de l’éradication 4 semaines après l’antibiothérapie et 15 jours après l’arrêt des inhibiteurs à protons.
- La Ranitidine :
6 mg par kg par jour en 2 prises pendant 8 semaines comme dose d’attaque
3 mg par kg par jour en dose nocturne unique pendant 6 mois comme traitement d’entretien en vue d’obtenir
la cicatrisation de l’ulcère.
L’endoscopie de contrôle permet de faire le suivi post thérapeutique.
Le sucralfate (non-utilisé).
3.2.2.2. Ulcères secondaires
- Les facteurs normaux de protection de la muqueuse sont réduits ;
- Maladie cause une augmentation de sécrétion d’acide gastrique ou enzymes protéolytiques ;
- Sont + fréquents que les ulcères primaires ;
- Chez les enfants et sont plus souvent gastriques ;
- Sont dus au stress et prise des médicaments ;
- Ulcères de stresse sont dus :
o Sepsis, insuffisance respiratoire, insuffisance cardiaque, déshydratation chez nourrissons,
traumatismes et brulures importantes chez les enfants plus grands.
o Les ulcères de stresse sont multiples et souvent associées à une gastrite hémorragique et les
perforations.
- Les ulcères secondaires dus aux médocs : corticoïdes, aspirine, anti inflammatoire non stéroïdien.
Traitement :
- Préventif : maintenir le pH gastrique chez le malade au-dessus de 3,5 ;
- Curatif : similaire au R/ des ulcères primaires.
L’atrésie jéjuno- iléale est due à des accidents vasculaires objectifs pendant la vie intra utérine.
L’iléus méconial.
Autre cause d’obstruction iléale néonatale survient chez 10% des nouveau-nés atteints de mucoviscidose.
- L’obstruction concerne un segment iléal précédant les 20 à 30 derniers centimètre de l’iléon.
- Se fait par le méconium ayant la consistance de la grue.
- Une péritonite méconiale se produit en cas de perforation intra-abdominale, et se signalera plutard par des
calcifications sur un cliché d’abdomen à blanc.
- Maladie de Hirschprung : peut concerner l’iléon terminal dans 5% des cas.
Traitement :
- Le lavement avec la gastrographine contenant le polysorbate et un détergent sous contrôle par l’amplificateur de
brillance ;
- Le traitement lavement doit être refait 8 à 12h après ;
- La résection chirurgicale sera faite en cas d’échec du traitement par lavement ;
- Les autres causes relèvent du traitement chirurgical.
- Ces germes se fixent à un endroit sécrètent des toxines impliquant stimulation de l’intestin impliquant
accélération du transit intestinal impliquant diarrhée sans que la muqueuse soit altérée. Ici l’enfant meurt souvent
par déshydratation d’où besoin de réhydratation. Les selles sont liquides sous forme d’eau.
- Les pathogènes envahissants détruisent la structure de la bordure en brosse. D’où destruction des cellules par
défaut d’absorption des nutriments. Ici les selles sont sanguinolentes par destruction cellulaire et la lésion au
niveau de l’intestin.
Selon la malabsorption liée, on a :
- Graisses : stéatorrhée (selles graisseuses) ;
- Glucides : selles acides ;
- Protéines : selles nauséabondes par putréfaction des protéines
Donc, l’aspect des selles peut déjà orienter vers la cause.
Le rotavirus : cause de la diarrhée par la protéine NSP4. La virulence dépendra du sujet infecté.
Escherichia coli cause la diarrhée par plusieurs mécanismes :
- Entérotoxigènes ;
- Enteropathogènes ;
- Entero-invasifs ;
- Entero hémorragiques ;
- Entero-agrégant.
La Shigella provoque le choc septique.
La salmonella provoque la perforation.
Déshydratation
Chez le nouveau née, la grande partie de l’eau est extracellulaire contrairement à l’adulte ou la grande partie est
intracellulaire.
La déshydratation peut concerner :
- Le compartiment extracellulaire, facilement compensable ;
- Le compartiment intracellulaire : faire attention car risque de créer une turgescence cellulaire implique lyse
cellulaire d’où y aller progressivement cette déshydratation intracellulaire concerne aussi la cellule nerveuse.
Type de déshydratation (troubles hydro-électrolytiques) :
- Hypotonique ou hyponatrémique : sérum sodique inférieur à 130 milliéquivalent par litre ;
- Isonatrémique ou normonatrémique : sérum sodique entre 130 à 150 milliéquivalent par litre ;
- Hypertonique ou hypernatrémique :
Sérum sodique supérieur à 150 milliéquivalent par litre.
C’est ici qu’on a la déshydratation intracellulaire (l’eau intracellulaire sort pour réduire la tonicité du liquide
extracellulaire).
En clinique :
- On observe souvent une déshydratation normonatrémique.
- Les diarrhées entrainent de pertes en H2O, Na, K+ et Cl-.
- Pertes liquidiennes chez enfant :
Diarrhée
Vomissement
Acidose diabétique : rare
SHP.
Traitement : Principes
- Tenir compte des besoins et pertes
- Avant de commencer la réhydratation
o Peser l’enfant avec une balance de précision
o Examiner minutieusement l’enfant rechercher les signes vitaux : prendre la moyenne, compter la
fréquence cardiaque (rechercher le galop), déterminer le volume du foie, la fréquence respiratoire,
mesurer le temps de recoloration capillaire.
o Le traitement est réajusté en fonction de : changement du poids, amélioration des signes cliniques,
apparition des signes de surcharge.
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S’il perd :
a) 5% de son poids : rien à signaler cliniquement
b) 5 à 10% de son poids :
Quelques signes (yeux enfoncé, fontanelle, plis cutanés, comportement agité ou non, soif ou non).
Prise en charge :
Corriger les pertes + entretien (assurer les besoin)
Correction des troubles hydro électrolytiques :
- Sodium en millimole = (140 – Na obs) × 0,6 × poids
- Potassium = 1 à 2 milliéquivalent par litre par jour ne pas dépasser 40 milliéquivalent par jour (avant de
le donner, il faut s’assurer que l’enfant urine).
- Si le sodium est supérieur à 150 milliéquivalent par litre : La correction est d’au moins 36 heures, réduire
le sodium progressivement de 10 à 15 milliéquivalent par litre par jour.
Cas des enfants malnutris :
Le diagnostic de la déshydratation est basé sur 2 éléments suivants :
- La perte récente de poids avec notion de perte liquidienne par la diarrhée, vomissement récents ;
- Le changement d’apparence physique (yeux enfoncés, veines collabées après un épisode de diarrhée ou
vomissement).
Noté bien : pour différencier les plus cutanés de la déshydratation chez un enfant normal et chez un enfant déjà malnutri,
on se base sur :
- La clinique c’est à dire rechercher autre notion comme une perte récente de poids par diarrhée, vomissement et
que le comportement n’est pas comme d’habitude comme des cernes orbitaires.
- Pour la malnutrition, on leur donne le Résomal qui contient les électrolytes dont K+, Na+ et certains
micronutriments.
Mode d’administration du Résomal
a) Si l’enfant est conscient :
Évaluer les pertes ;
Donner du Résomal 5ml par kg par 30 minutes pendant les deux premières heures.
5 à 10 ml par kg par heures pendant 12 heures
b) Si l’enfant est inconscient :
Perfusion solution glucosée à 5% et solution saline 0,9% 15ml par kg pendant la 1ière heure ;
Réévaluer :
Si pas d’amélioration : donner 15ml par kg pendant la 2ième heure et penser à d’autres hypothèses
dont le choc septique, toxique, cardiogénique…
Si le patient est conscient : continuer la réhydratation à l’aide de la sonde naso gastrique.
Suivi pendant la réhydratation
Poids :
Si le poids augmente :
- Cela sous-entend une amélioration de l’état clinique ;
- Continuer jusqu’à attendre le poids cible, ensuite donner le lait F75 (alterner avec le Résomal).
Si pas d’amélioration de l’état clinique :
- Arrêter la réhydratation ;
- Revoir le diagnostic et évaluer ;
- Donner le lait F75.
Si poids stable :
- Augmenter la quantité de Résomal de 5 ml par kg par heure ;
- Réévaluer chaque heure.
Si poids diminue :
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Maladie du foie
A. Hépatites
Inflammation du parenchyme hépatique se traduisant par l’élévation des transaminases (supérieur à 10 fois
la normale) ;
Types : virale A, B, C, D, E et auto-immune ;
Forme clinique, on a : asymptomatique, aiguë, chronique, fulminante.
B. Maladie cœliaque
Définition : maladie dys-immunitaires systémique, initiée par la gliadine et les prolamines proches.
Survenant chez les sujets génétiquement prédisposés.
Elle est caractérisée par :
La combinaison variable de manifestations cliniques diverses ;
Des anticorps spécifiques ;
Une entéropathie chez les personnes ayant le phénotype HLA DQ2 ou DQ8.
Le gluten n’est toxique que chez les personnes prédisposées qui possède des molécules HLA DQ2 ou
DQ8 qui appartient à certain groupe du complexe majeur d’histocompatibilité.
Les facteurs non-génétiques sont :
Infections à adénovirus ;
Quantité et âge d’introduction du gluten (avant 3 mois et après 7 mois).
Forme clinique :
Forme latente ;
Forme silencieuse ;
Formes atypiques ;
Forme active.
Clinique de la maladie cœliaque
Selles irrégulières Anémie ferriprive réfractaire Douleur abdominale récidivante
Appétit diminué Syndrome hémorragique Retard de croissance
Prise de poids médiocre Hypoplasie de l’email dentaire Fatigue chronique
Retard pubertaire, aménorrhée Constipation chronique Douleur osseuse, fracture sur ostéopénie
Aphtose buccale récidivante
Eruption herpétiforme
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Diagnostic :
Biopsie intestinale (4 à 6 biopsies au niveau du bulbe ou du 2e duodénum) :
- Atrophie totale ou sub totale (grade 2 ou 3 de Marsh) ;
- Hyperplasie des cryptes ;
- Elévation des lymphocytes inter-épithéliaux (supérieur à 40%) ;
- Infiltrats inflammation augmentés dans la lamina propria.
Détermination du groupage HLA.
Marqueurs sérologiques :
- Les anticorps anti-gliadine de type immunoglobuline A et immunoglobuline G ;
- Les immunoglobulines A anti endomysium (anti-EMA) ;
- Les anticorps anti-glutaminases (anti-TG2).
Traitement : régime sans gluten à vie.
La Mucoviscidose
Chez l'humain normal :
Le gène CFTR régule le transport des ions chlores et sodium de part et d’autre dans la membrane apicale des
cellules épithéliales.
Le gène CFTR sur le chromosome 7, codant pour la synthèse de la protéine CFTR membranaire (cystic fibrosis
transmembranaire conductance regulator) possédant 1480 acides aminés.
Des mutations de ce gène sont responsables de la mucoviscidose :
La maladie génétique la plus fréquente en Europe, et de l'aplasie congénitale du canal déférent (CAVD).
Maladie génétique à transmission autosomique.
1 cas sur 4000 naissances vivante.
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Dans 70 à 75% des patients : La mutation la plus fréquente, c’est la mutation delta F508.
Les mutations du gène CFTR ont pour conséquence la diminution des sécrétions muqueuses au niveau broncho-
pulmonaire et digestif.
L’expression clinique varie d’un malade à un autre, d’autres gènes que le gène CFTR peuvent influencer
l’expression clinique de la maladie.
Initialement perçue comme maladie des enfants, actuellement l’âge moyen est de 37 ans.
Clinique :
- Les affections respiratoires dues à la surinfection bronchique par le staphylocoque aureus et
Pseudomonas aeroginosa (50%) détermine le pronostic de la maladie ;
- L’insuffisance pancréatique exocrine :
o Est présente dès la naissance chez 70 à 80% des malades ;
o Le dysfonctionnement de la protéine CFTR entraine l’hyperviscosité des sécrétions pancréatiques qui
obstruent les canaux pancréatiques et contribuent à la destruction secondaire des acini par des
phénomènes d’autodigestion.
o Déficit en amylase pancréatique est responsable d’une mal digestion de l’amidon.
Une prise en charge de l'atteinte respiratoire par un drainage bronchique et des antibiotiques.
Allergies alimentaires
- L’allergie alimentaire peut avoir des manifestations digestives et extra digestives.
- Elles sont favorisées par l’existence d’une atopie familiale
- Les principaux allergènes sont : lait de vache, œufs, arachide, poissons, fruits …
Diagnostic : anamnèse ; tests cutanés (patch test, Prick test, dosage des Immunoglobuline E spécifique, test d’exclusion,
ré introduction, test de provocation (à faire avec prudence).
Traitement :
- Eviction de l’allergène responsable
- Désensibilisation
- Corticoïdes
- Anti H2
- Adrénaline si rx anaphylactique
- Hydrolysants (allergie aux protéines de lait de vache).
Maladie de Crohn
Décrite la 1ère fois en 1932 par Dr Burill B. Crohn (USA). L’inflammation peut être localisée à n’importe quel
segment du tube digestif, de la bouche à l’anus avec une prédiction pour le colon, iléon terminale.
La rectocolite hémorragique est localisée au niveau du rectum et colon, les autres parties du tube digestif ne sont
jamais concernées.
Lors des poussées inflammatoires, les MICI se caractérisent par des douleurs abdominales, des diarrhées fréquentes
et/ou sanglantes ou des fissures ou abcès anal accompagnés des signes généraux fièvre, amaigrissement.
Les MICI peuvent débuter à tout âge, l’Age moyen du diagnostic se situe entre 15 à 30 ans.
Les causes de ces maladies sont encore inconnues ; certains facteurs génétiques environnementaux immunologiques et
bactériens sont associées.
Traitement :
- A (corticoïdes)
- Les aminosalicylés
- Azathioprine (immunosuppresseur)
- Les anti TNF & (biothérapie)
- Traitement nutritionnel
- Traitement chirurgical.
L’évolution dépend de la localisation de la maladie : mégacôlon, fistules, fissures
Les rechutes sont fréquentes.
Diagnostic différentiel : rectocolite hémorragique :
Début brutal, diarrhée glairo-sanguinolente
Douleur à la fosse iliaque gauche, lésions inflammatoire continues du rectum jusqu’au fond caecal (pancolite)
Il n’existe pas des muqueuses saines
Histologie : muqueuse colique inflammatoire avec des infiltrats polymorphes.
- Peut-être prévenue par l'allaitement maternel (certains antigènes de l'alimentation maternelle peuvent passer
dans le lait).
- APLV Immunoglobulines E dépendante, urticaire, œdème ou malaise ou choc immédiatement quelques heures
après.
- APLV non IgE dépendant, les symptômes peuvent se manifester dans quelque dizaine de minutes à quelques
jours après ingestions.
- Éviction des protéines de lait de vache
- Prescriptions des hydrolysats
Maladie de Hirschprung
Anomalies des migrations des cellules neuronales dans la crête neurale ; responsable d'une zone aganglionnaire sur une
partie du tube digestif du colon.
Homme > Femme.
Parfois associé à d'autres anomalies congénitales dont Trisomie 21 dans 15% des cas.
Manifestation clinique :
- Constipation (++) et débâcle diarrhéique (alternance)
- Retard d'émission du méconium > 24h
- Syndrome occlusif ou sub occlusif.
Traitement : est chirurgicale
A ne pas confondre avec le pseudo obstruction intestinale chronique = pseudo Hirschprung. Tableau d'occlusion ou sub
occlusions sans obstacle organique due probablement à des myopathies ou neuropathies.
Le diagnostic est confirmé par la manométrie et histologie.
Prolapsus rectale
Affection rare, concerne le nourrisson ou jeune enfant de moins de 5 ans.
Les facteurs favorisants sont : Constipation, diarrhée aiguë ou chronique, dénutrition, parasitose intestinale (Giardiase).
Traitement :
- Lutter contre les facteurs favorisant
- Conseiller un réducteur de siège de toilette.
- Réduire le prolapsus et éduquer les parents à la réduction
- Devant les prolapsus rebelles au traitement et récidivantes :
Faire une exploration médullaire ;
Exceptionnellement recourir à la chirurgie (Sclérose, rectopexie, anneau rectal).
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NUTRITION PEDIATRIQUE
Introduction
Nutrition est une fonction vitale.
L'appui nutritionnel doit faire partie du traitement chez l’enfant.
Tenir compte des micronutriments dont le fer, l’iode (pour le métabolisme de base) et le fluor
(dentition).
L'allaitement maternelle
Définition : c’est le mode d'alimentation conseillé au nourrisson car c'est l'aliment idéal pour eux. Il satisfait aux
besoins des 6 premiers mois du nourrisson. On conseille de le poursuivre jusqu'à 2ans ou plus.
Constitution :
- Cellules vivantes : Globules blancs, autres cellules intervenants dans la défense immunitaire comme les
macrophages.
- Facteurs de croissance de maturations et croissance de l'enfant au fur et à mesure que l’enfant tète,
la composition du lait maternels vague ceci la différence du lait artificiels.
Le colostrum : c’est le 1er lait que la mère produit après naissance de l’enfant. Il est très riche en graisses, anticorps
et facilement digestible. C'est un aliment à la fois énergétique et de protection. C'est le premier vaccin de l’enfant.
Le lait maternel renforce le lien mère enfant, permet le développement psycho affective.
Le lait maternel protège contre l'obésité.
Il n'y a pas de contre-indication au lait maternel généralement sauf en cas par exemple des cancers, hyperthyroïdie,
troubles psychiques, VIH, tuberculose, cardiopathie grave, néphropathie grave, néoplasie grave…
Selon Baker : s’il y a retard de croissance intra utérine de l'enfant, ce dernier est exposé à faire un syndrome
métabolique plus tard dont l'obésité implique programmation biologique.
La situation de privation d'oxygène et des nutriments entraine une économie de stockage d'énergie chez l'enfant
et l'alimentation donnée pour leur faire augmenter du poids entrainera une augmentation de l'économie de stockage
d'énergie chez l'enfant. Donc, l'accumulation des graisses expliquera plus tard l'obésité de l'enfant.
Certains comportements interviennent dans le développement de l'enfant comme le tabagisme.
- Lait spécifique : par exemple préparation lactée riche en lactose, les cellules de la bordure en brosse
ont le lactose permettant ka dégradation du lactose d'où en cas des certaines diarrhées, on peut prescrire
des laits pauvres en lactose.
- Préparation lactée anti allergiques (HA = hypo allergies est mentionné sur les boîtes de lait), prescrit
chez les enfants ayant tendance à faire des allergies.
- Préparation lactée anti-régurgitation.
- Préparation lactée diététique : pour les prématurées. Il s'agit en fait des produits pharmaceutiques.
- Préparation lactée en chèvre : chez les enfants ayant une intolérance au lait de vache par exemple.
c. Lipides :
Composés des acides gras
2 groupes par rapport à leur structure chimique :
- Acide gras saturés : pas de double liaison.
- Acide gras insaturés : présence e double liaison.
Les meilleurs lipides sont d’origine végétale.
On a : lipides simples et lipides complexes.
Il existe des acides gras essentiels :
- Acide linoléique (C18 et double liaison en position 6 = dérivé w-6)
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- Acide alpha linoléique (C18 et double liaison en position 3 = w-3) sommation des acide gras poly
insaturés à longue chaine.
Rôles :
- Energétique : 1gramme de lipide équivaut à 9 Kilocalorie ;
- Constitution de la membrane cellulaire ;
- Gout aux aliments ;
- Moyen de transport des vitamines liposolubles (ADEK).
Les acides gras ont pour base les triglycérides.
Acides gras saturés : risque cardiovasculaire, d’où on prescrit chez les insuffisants cardiaques des lipides
d’origine végétale.
Les acides gras mono ou poly insaturés sont conseillés car non-toxique.
Parmi les acides gras poly insaturés à longues chaine, nous avons : l’acide arachidonique, acide
eicosapentaénoïque, acide docosahexaénoïque.
Tous interviennent dans le métabolisme cérébral.
Leurs fonctions :
- Acide linoléique est un précurseur des prostaglandines ;
- Métabolisme cérébral ;
- Croissance ;
- Intégrité de la peau, muqueuses et phanères ;
- Rôles métaboliques, cholestérol, fonction adhésive des plaquettes ;
- Reproduction via les hormones sexuelles ;
- Rôle enzymatique :
Lipases ;
Ces lipases agissent conjointement avec les sels biliaires qui permettent leurs transformations en
micelles (chylomicrons).
2) Nutriments non-énergétiques
Ils agissent comme des catalyseurs, coenzymes. On a : vitamine, eau, enzyme.
A. Minéraux
Ils agissent par faible dose (mais efficacement).
Ils interviennent dans la croissance de l’organisme.
Ils catabolisent certaines réactions.
Iode
Seuil critique : 1% de carence.
L’iode joue un rôle dans le développement mental et psychomoteur.
Sa carence entraine :
- Risque de crétinisme ;
P a g e | 57 TEAM REAL MADRID
- Goitre ;
- Retard de croissance ;
- Nanisme thyroïdien ;
- Ballonnement abdominal ;
- Il y a retard d’émission de méconium en cas de carence.
B. Les vitamines
Il en existe 2 groupes :
- Hydrosolubles : B et C
- Liposolubles : A, D, E, K.
La différence principale entre les 2 est que les 1ères sont solubles dans l’eau et les 2ièmes non. Les liposolubles
peuvent s’accumuler dans les graisses et créer des intoxication, obésité.
Carences en vitamine à Rechercher
Carence en vitamine A (chez enfant de 6mois) entraine l’ulcération de la cornée (vision nocturne faible), trouble de
la vision (xérophtalmie).
La vitamine A agit sur : vision, différenciation cellulaires, embryogénèse, fonction immunitaires.
La vitamine B intervient souvent dans l’hématopoïèse. Ce sont des vitamines neurotropes (1, 6 et 12).
La vitamine C intervient dans la formation du collagène et augmente l’absorption du fer.
Rôle de l’eau : équation acido Basique ; composant principal de l’organisme.
La Malnutrition
P a g e | 59 TEAM REAL MADRID
Définition : C’est un état pathologique résultant une inadéquation par excès ou par défaut entre les apports
alimentaires et les besoins de l’organisme.
La dénutrition maternelle doit être prise en charge avant la naissance.
La malnutrition du nourrisson peut avoir des origines anténatales, les conséquences sont des anomalies à la
naissance.
Les déficiences micronutriments sont nombreuses mais les plus courantes sont :
La carence en vitamine A.
La carence en fer.
La carence en iode.
Causes de malnutrition
Causes Mécanismes Pathologies
Obésité
Excès de masse grasse.
1er degré ; 2ième degré ; 3ième degré (pathologie ++).
Boulimie
Il y a des obésités qui sont génétiques dues à la mutation du gène de la leptine et de son récepteur, mutation sur
la voie de la melanocortine, mutation de brain neurotropine factor.
Il y’a des obésités syndromiques : syndrome de cushing (obésité tronculaire et cou proconsulaire).
Conséquence de l’obésité : le syndrome métabolique, la lithiase biliaire, les troubles respiratoires, les troubles de
sommeil (SAOS = syndrome d'apnées obstructives du sommeil), la membrane déformée.
Complications de la malnutrition
Précoces :
Infections.
Anémie.
Décompensation cardiaque.
Déshydratation + trouble hydro-électrolytiques.
Choc septique.
Tardifs :
Retard de croissance.
Ralentissement du développement cognitif (quotient de développement et quotient intellectuel
effondré).
Prise en charge : malnutrition
Principes : évaluation de l’état nutritionnel, anamnèse, clinique (signes d’obésité ou d’amaigrissement) et clinique
( anthropométriques), exploration paraclinique (dosage glycémie, cholestérol, urée (protéine totale, globuline,
albumine et fer sérique, transferrine). )
- Anamnèse sur l’aliment, boulimie ou anorexie
- Traitement nutritionnel
- Traitement des complication (co-morbidités)
- Suivis :
Préventifs : confère les consultations préscolaires, le relais communautaire ;
Tenir compte du développement psychomoteur : jeu ;
Traitement nutritionnel si nécessaire.
- Recherche de l’étiologie
- Chirurgie bariatrique : on réduit le volume de l’estomac ou intestin.
La prise en charge de la malnutrition s’effectue dans la communauté.
P a g e | 61 TEAM REAL MADRID
Plan du cours
- Introduction et rappel anatomo-physiologique
- Symptômes majeurs des pathologies pulmonaires
- Grands Syndromes pulmonaires
- Pathologies de la trachée et de la bronche
- Développement pulmonaire
- Pathologies du surfactant
- Asthme (+++)
- Epreuve fonctionnelle respiratoire
- Pneumonie première cause de morbidité chez l’enfant dans le monde
- Tuberculose (+++).
Objectifs
- Connaitre les prérequis des voies respiratoires ;
- Décrire les symptômes et les grandes syndromes respiratoires ;
- Connaitre les signes majeurs de la pneumonie et sa prise en charge ;
- Signes de tuberculose chez et sa prise en charge, à connaitre.
Introduction et rappel
L’arbre respiratoire est un arbre inversé. Le tronc constituant le plus grand tuyau = trachée. Cet arbre a deux parties :
- Haute : trachée + bronches
- Basse : bronchioles (moins de 1mm de diamètre + alvéoles)
Noté bien : unité fonctionnelle respiratoire =acinus pulmonaire (en aval de la bronchiole terminale) ; unité
anatomique respiratoire = lobule pulmonaire.
Au-dessus de la trachée, il y a le larynx (partie disputée avec l’ORL). La bronche souche droite est un peu au-dessus de
la gauche. Les corps étrangers et inf. vont plus à droite suite à sa position plus large, plus courte et plus verticale. Entre
les deux bronches souches il y a la carina correspondant à l’angle formé par les deux bronches. Cet arbre respiratoire se
termine par des sacs- alvéoles ou ont lieu les échanges de gaz.
Le milieu ambiant comprend 78% de N2, 21% d’O2 et 1% pour les autres gaz. Autour de chaque alvéole, il y a une
multitude des capillaires pour permettre l’hématose. Ce sac est ouvert comparable à un ballon d’air, le surfactant permet
que ce sac demeure ouvert et non collabé grâce à la tension superficielle qu’il engendre au niveau de la paroi des alvéoles.
Chaque poumon a des lobes : trois lobes à droite (supérieure, moyenne et inferieure) ; 2 lobes à gauche (supérieure
et inférieure). Le lobe moyen du poumon droit est proche du cœur.
Chaque lobe est subdivisé est segments, le poumon est entouré par la pleine. Elle comprend deux feuillets (viscéral et
pariétal) déterminant une cavité virtuelle.
L’arbre respiratoire donne 16 subdivisions = bronchioles. Au-delà de 16 c’est à dire 17ème subdivision, l’arbre commence
à avoir des ronflements correspondant aux sacs d’où le terme de bronchioles respiratoires car l’hématose débute déjà à
ce niveau.
Sur l’épithélium respiratoire (cyanurique, pseudostratifié cilié), on trouve :
- Grosse cellule = cellule muqueuse caliciforme : elles sécrètent un mucus permettant la rétention des germes. On
y trouve des cils
Chaque cellule épithéliale a environ 250 cils.
- Pl cellule en profondeur = cellule séreuse, sécrétant le sérum qui permet de fluidifier le mucus et contient en +
des cellules immunocompétentes dont les immunoglobulines A sécrétoires. Ces immunoglobulines A sécrétoires
font appel aux macrophages pour neutraliser ces germes limités par le mucus.
D’où en cas de dyskinésie ciliaire, risque d’infection est augmenté ; elle constitue l’une des causes des infections
respiratoires à répétition.
P a g e | 64 TEAM REAL MADRID
- Traitement non médicale, miel (expectorât, circulation mucociliate, anti bactérie minous) selon le programme
national ;
- Antitussif, codéine, antihistaminique ;
- Aérosol au SP (plus ou moins salbutamol, si toux spasmodique (avec sibilance), pour humidifier les voies
respiratoires.
b. Toux grasse = productive
- Traitement non-médical, miel
- Expectoration (fluidifiant) : carbo-cystéine, (faire attention : ambroxol, sulfagaiacol)
- Aérosol au SP (parfois avec salbutamol)
- Kiné respiratoire, aide à faire expectorer l’enfant. Actuellement elle n’est plus invasive, elle est douce
(manœuvres de compression circulaire qui va en direction opposée à celle de l’arbre respiratoire).
2) Dyspnée
Noté bien : elle n’est pas seulement un signe d’atteinte respiratoire car par exemple : elle est présente en cas
d’anémie.
- Difficultés respiratoires : fréquentes dans les atteintes respiratoires surtout basses ;
- À interpréter en fonction de l’âge ;
- Évaluer la gravité en fonction des signes de lutte (la Silverman ne concerne que la période néonatale) :
Battement aile du nez
Tirage inter et sous costal, sous costal chez nouveau-née souvent
Geignement, plus il est élevé, plus la détresse respiratoire est élevée
BTA
Dyspnée obstruction
Inspiration Mixte Expiration
Dyspnée non-obstructive
3) DOULEUR THORACIQUE
Retro sternale : Gène ou brulure retro sternale surtout spasmodique, toux trainante : atteinte trachéale.
Latérale
a. Origine pleurale : parfois associée à une hyperesthésie pariétale. Souvent violente, en coup de poignard (point
de côté) rythmée par la toux et la respiration.
P a g e | 66 TEAM REAL MADRID
Syndromes respiratoires
Examen des poumons
Respecter les 4 temps (IPPA) :
1. Râles sacs Râles ronflants différent rôles d’encombrement (situés au niveau de la trachée, pharynx parfois
nez bronchique
Râles sibilants : expiration + + exemple : asthme
La disparition de la sibilance en cas d’asthme est un signe de mauvais pronostic. Souffle tubaire
Grands syndromes pulmonaires :
- Syndrome d’épanchement liquidien : diminution ou abolition vibration vocale, matité, silence auscultatoire (quand
l’enfant pleure) ;
- Syndrome d’épanchement gazeux : diminution ou abolition vibration vocale, tympanisme (au lieu d’une sonorité
non-tympanique), silence auscultatoire. La percussion différencie les deux types de Syndrome d’épanchement.
- Syndrome de condensation : augmente transmission vibration vocale, sub matité (matité), râles crépitants, souffle
tubaire (car le tube est devenue tendu d’où élévation transmission vibration vocale) exemple : pneumonie
(hépatisation du poumon)
- Syndrome d’atélectasie : abolition vibration vocale (si étendue), matité, silence auscultatoire.
L’atélectasie est une urgence chez le nouveau née
Wheezing : perçu à l’oreille (sibilance) et souvent expiratoire ; le stridor s’atténue en hyper extension de la nuque et
s’accentue avec l’agitation ou les repas.
2) Etiologie : laryngomalacie, trachéomalacie ou laryngo-trachéomalacie
Il y a souplesse du canal.
La trisomie 21 peut être associée à la laryngomalacie.
- Tumeur du pharynx (kyste, angiome)
- Paralysie laryngée
- Malformation du larynx
- Vaisseau médiastinal en position anormale comme arcs acritiques
- Masse médiastinale
3) Traitement
Le traitement est étiologique
Exemple : kyste (ablation), angiome (betabloquant), laryngo-trachéomalacie (Calcium).
Il convient cependant de signaler que la laryngomalacie se corrige généralement spontanément après l’âge
de 6 mois.
Trachéite aigue
Symptômes :
- Toux précédée ou non d’une rhinorrhée
- Voix enrouée
- Douleur retro sternale
- Parfois sensation de brulure provoquée par
- Toux sèche, parfois émétisante
- Parfois stridor
- Parfois dyspnée expiratoire
- Fièvre modérée ou absente
Auscultation : normale
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Bronchite aigue
Symptômes :
- Toux précédée ou non d’une rhinorrhée
- Toux sèche au début puis grasse parfois émétisante
- Parfois dyspnée si encombrement important
- Fièvre modérée ou absente certains virus peuvent impliquer une élévation de la température.
Auscultation : râles ronflements (pas crépitation)
Pronostic :
- Si insuffisance cardiaque ou respiratoire, peut être grave
- Laisse parfois des séquelles (bronchiolite, bronchiectasies, hyper réactivité, bronchique persistante)
Physiopathologie
- Destruction épithéliale, migration cellulaire en provenance des zones péri-lésionnels, vasodilatation, œdème
muqueux, hypersécrétion muqueuse, parfois suppuration. Respiration ad intégrum en 15 jours.
Traitement :
- Symptomatique (traitement de la toux, beta2 mimétique au besoin, kiné respiratoire),
- Antibiotique si surinfection bactérienne.
Parenchyme pulmonaire : les capillaires subissent un réarrangement et s’accolent aux pneumocytes type 1
= barrière alvéolo-capillaire ou ont lieu les échanges
Début de somation du surinfectant (vers 22ème Semaine d’aménorrhée) par le pneumocytes de types 2. Les
pneumocytes de types 1 ont aussi pour mission une réparation épithéliale.
Le surfactant
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Traitement :
- Symptomatique : lavage broncho-alvéolaire (LBA) et ventilation artificielle, surfactant exogène et
corticothérapie inefficaces ;
- Étiologique : greffe pulmonaire.
Evolution : vers le décès en l’absence d’une greffe pulmonaire.
Rappel embryologique
L’appareil respiratoire se forme à partir du diverticule respiratoire = excroissance de la partie ventrale (antérieure) à la
partie caudale de l’intestin antérieur (= segment supérieure de l’intestin primitif) à la 4ème semaine.
Le diverticule respiratoire = 2 crêtes œso-trachéales qui en fusionnant = septum œsophago-trachéal.
Ce septum divise la partie caudale de l’intestin antérieure en deux parties :
- Une ventrale = bourgeon trachéobronchique
- Une dorsale = œsophage Les 2 ne communiquent plus
que par l’orifice laryngé
Les voies aériennes respiratoires se formant de la sorte :
01. Les voies hautes : larynx formé à partir de l’intestin pharyngien (portion céphalique de l’intestin antérieur) et de 4
et 6 arcs branchiaux.
02. Les voies basses : trachée → bronches → bronchioles pulmonaires.
Le bourgeon trachéobronchique → structure médiane = trachée + 2 bourgeons bronchiques. Vers la 5ème
semaine, le bourgeon gauche donne 2 bronches lobaires gauches et le bourgeon droite donne 3 bronches
lobaires droites. Chaque bronche lobaire subit des divisions dichotomiques (17ème ordre des bronchioles
terminales) et environ 6 autres par des divisions dichotomiques ont lieu après la naissance jusqu’à 2ans et ainsi
les poumons atteignent leur forme et maturation définitives.
ASTHME
De la physiopathologie à la crise suivie d’un traitement de fond en passant par l’étiologie
1. Etiologie : l’asthme est la maladie inflammatoire bronchique chronique la plus fréquente chez l’enfant.
Etiologies diverses :
- Allergie : étiologie la plus fréquente notamment chez l’enfant plus grand (supérieur à 4ans). Elle suppose
un terrain atopique (asthme, dermatite atopique, pollinose, allergie alimentaire) personnel ou familial
- Autres : virus, pollution (tabac, poussière de bois, automobile, …) pour souvent inferieure à 4ans
2. Physiopathologie : inflammation bronchique sous tendant une hyper réactivité bronchique (bronchospasme) +
hypersécrétion de mucus → obstruction bronchique (partielle ou totale).
Si totale → risque de décès.
1ère phase : phase de sensibilisation :
L’allergène : l’organisme réagit via le système innée (leucocytes, cellules dendritiques qui vont phagocyter ces
cellules), les cellules dendritiques transmettent l’info aux lymphocytes T encore naïfs. Ces derniers se
différencient en Lymphocytes TH2 et sécrètent les cytokines (Interleukines 4, 9, 13) qui stimulent les
Lymphocytes B qui se différencient en plasmocytes qui secrètent les immunoglobulines E spécifiques de
l’allergène. Les Immunoglobulines E se fixent sur les cellules (mastocytes, basophiles et les éosinophiles s’est
longtemps après).
2ème phase : phase de réaction
(Les immunoglobulines E vont reconnaitre l’allergène (2ème fixation) → dégranulation des cellules cibles et il y a
des médiateurs néo et préformés qui vont agir suivant les préformés (histamine et aussi la tryptamine) → réaction
inflammatoire à la base de l’asthme. D’où nécessité d’une prise en charge.
Lorsque le processus évolue, les médiateurs néoformés dont les cytokines qui ont deux missions :
- Chimiotactisme des cellules vers le site infl.
- Erythropoïèse, formation des éosinophiles augmente et plus les préformes
- Entretien de la réaction inflammatoire Et si l’infl se fixe, on a une fibrose
- Bronchopneumopathie obstructive.
3. Asthme du nourrisson
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Symptômes diurnes Inférieur à 1 jour par semaine 1 à 2 jours par semaine Supérieur à 2jours par semaine
Symptômes nocturnes Supérieur à une nuit par mois une à 2 nuits par mois Supérieur à 2 nuits par mois
Retentissement sur les Non légèrement important
activités quotidiennes
Béta-2 mimétiques de Inférieur à 1 jour par semaine 1 à 2 jour par semaine Supérieur à 4 jour par semaine
courte durée d’action
Exacerbations 0 à 1 dans l’année Supérieur à 2 sur les 6 derniers mois
A ces trois stades de sévérité, il convient d’ajouter l’asthme intermittent sévère qui est défini par la survenue
d’exacerbations fréquentes, viro-induite sans symptôme intercritique. (Enfant de moins de 36moins).
Diagnostic chez le nourrisson et grand enfant : kyste bronchogénique sous-carinaire avec compression de
l’extrémité inférieure de la trachée.
3) 4ans, dyspnée + sibilants Rx thorax élargissement du médiastin supérieur avec déviation de la trachée à
gauche.
Examen de référence : TDM thoracique.
Diagnostic : adénopathie latéro-trachéale.
4) 5ans dyspnée + sibilants
Rx : hyper clarté pulmonaire (souvent systématisée).
Examen de référence : TDM thoracique.
Diagnostic : emphysème lobaire géant.
5) 15 mois, dyspnée et sibilants
Rx : opacité pulmonaire lobule supérieur droite
Examen de référence : fibroscopie bronchique.
Diagnostic : granulome endo bronchique à Mycobacterium avium.
6) 8ans, dyspnée, fièvre, diminution des murmures vésiculaires apparus après 6 mois de traitement pour asthme.
Examen de référence : fibroscopie bronchique.
Diagnostic : Corps étrangers
Autres diagnostics différentiels possibles :
- Chez les adolescents : Syndrome d’hyperventilation, discordance des cordes vocales, toux psychogène.
- À tout âge : mucoviscidose, laryngite, insuffisance cardiaque., reflux gastro œsophagien, dyskinésie
ciliaire, artère pulmonaire à trajet normal.
d. Contre-indications
Absolues :
- Pneumothorax en cours ou récent ;
- Hémoptysie évolutive ;
- Acte chirurgicale pleuropulmonaire récent ;
- Tuberculose bacillifère ;
- Crise d’asthme sévère.
Relatives :
- Inf. broncho-pulmonaire ;
- Impossibilités d’effectuer les manœuvres (douleurs, fatigue, …).
e. Condition de réalisation
- Coopération active attendue.
- Si enfant jaune ou peu coopérant : CRF, résistance respiratoires, test de réactivité et réversibilité.
- Chez le nouveau née et nourrisson : aucune coopération attendue ; examen réalisable uniquement
pendant le sommeil spontané ou induit la plupart du temps par sirop de choral après vérification de C.
- Surveillance spécifique et C.
f. Paramètres évalués dans l’asthme
- Volumes pulmonaires statiques :
- Volumes Dynamiques ;
- Débit expiratoire forcé ;
- Résistances respirateurs ;
- Echange gazeux et diffusion alvéocapillaire ;
- Saturation ;
- Monoxyde azote ;
- Réactivité bronchique.
PNEUMONIE
Selon l'agent causal, on a :
1. Pneumonie atypiques à mycoplasmes pneumoniae
- Affection atteignant généralement les enfants d'âges scolaires ;
- Effet par inhibition de l'action des cils, destruction cellulaire, réponse inflammatoire, Œdème, hypersécrétion
sous muqueuses et disséminant dans les voies respiratoires inférieures ;
- Toux sèche ;
- Début progressif avec douleur thoraciques ;
- Atteinte fréquente des voies respiratoires supérieures ;
- Conjonctivite souvent associé ainsi que quelques éruptions cutanées (macules, bulles).
- Clinique : bronchiolite ou bronchopneumonie ou pneumonie
- Rx thorax : atteinte pulmonaire (plus ou moins pleurésie)
- Traitement : symptomatique, Antibiotiques (macrolides : érythromycine, clarithromycine et Azithromycine),
pas les bétalactamines
Le mycoplasme a la capacité d’inhiber l’action des compléments qui deviennent rigides d’où facilité de migration
de ce germe des bronchioles vers les alvéoles et même vers la plèvre d’où la pleurésie.
R/
► Érythromycine (abboticine® ; érythromycine®) ;
► Clarithromycine : 2prises (Zeclar ; binoclar) 250mg, 500mg, Dose maximale = 500 à 1000mg/jours
pendant au maximum 10 jours.
ces germes ont une diffusion élevée et un pouvoir perforant élevé d’où l’inflammation diminution de
l’expansion pulmonaire par atteinte interstitielle. D’où Détresse respiratoire insuffisance respiratoire. Ce type
de pneumonie est dangereux.
P a g e | 80 TEAM REAL MADRID
Emphysème = présence de l’aire mort dans une voie respiratoire. Il y a risque que cet air perfore la plèvre
pneumothorax.
Donc l’emphysème est dans le poumon et le pneumothorax dans la plèvre.
Diagnostic :
- En général, il est radiographique
On voit une atteinte interstitielle
Image radiographique du thorax : images de milliaires, infiltrats réticulo nodulaires, pneumothorax,
emphysème médiastinal.
- Hémogramme : hyper leucocytose à prédominance neutrophilique (pneumocystis jirovecii) et
éosinophilique supérieure à 4% chez l’enfant (chlamydia).
- Examen de confirmation : culture des sécrétions bronchiques.
Traitement :
- Macrolide (érythromycine) : guérison rapide de l’infection à Chlamydia trachomatis.
- Bactrim (pendant minimum 21 jours à forte dose) + si pneumocystis jirovecii.
4. Pneumonie à pneumocoque
Maladie causée par le streptococcus pneumoniae.
Ce genre crée un œdème local qui favorise la prolifération des germes, dissémination dans les tissus
adjacents de proche en proche d’où atteinte focal lobaire (l’atteinte est systématisée) en général. Il atteint
l’alvéole et le parenchyme sous-jacent. D’où les manifestations ne sont pas immédiates, il faut environ trois
jours.
Clinique : toux sèche, polypnée, fièvre élevée en plateau parfois herpes naso-labial (la douleur peut s’irradier
vers le cou, tableau pseudo méningé ou au niveau abdominal tableau pseudo appendiculaire) (type I),
repos hydratation, fruit, pas d’antibiotique.
a. Point de côté (chez le grand enfant), par inflammation du parenchyme d’où corticoïdes nécessaire.
b. Le tableau pseudo méningé ou pseudo appendiculaire ou ballonnement (souvent au niveau
épigastrique) abdominal est parfois présent.
Exemple physique : Signes cardinaux de la pneumonie :
Élévation de la transmission des vibrations vocales palpation au niveau des espaces intercostaux.
Percussion : Sub-matité ou matité.
Auscultation : Fins râles crépitants en fin d'inspiration.
Auscultation : Souffle tubaire ++ (pathognomonique).
Diagnostic :
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- RX thorax : opacité dense homogène systématisée (segmentaire ou lobaire) avec broncho gramme
aérique (ce bronchogramme disparaît en cas d'épanchement liquidien).
► Si opacité homogène, systématisée : pneumonie.
► Si opacité non-homogène, non-systématisée : bronchopneumonie.
- Hémogramme, hyper leucocytose avec prédominance neutrophilique, tests inflammatoires (CRP, VS,
procalcitonie).
Traitement :
- Amoxycilline
- Amoxy-Acide clavulanique ;
- Céphalosporine plus ou moins : Gentamycine ;
- Pénicilline G (50000 à 100000 unité internationale par kg en intraveineuse) : résistance +++.
Durée : 7 jours à 14 jours.
À de courte durée si syndrome de condensation + Point de côté.
Vaccin :
► Prevenar (6ème semaine, 10ème semaine),
► Vaccin Pneumo 23.
5. Pneumonie staphylococcique
Définition
- C’est une maladie grave due aux S. aureus.
- Souvent porte d’entrée cutanée (à rechercher).
- Extension très rapide.
- Age de prédilection, nourrisson de 3 à 6 mois.
Symptômes : toux, fièvre, détresse respiratoire d’installation rapide.
Clinique
- Syndrome infectieux est sévère + fièvre élevée.
- Ballonnement abdominal domine souvent le tableau en association avec une détresse respiratoire sévère.
- Auscultation râles sous crépitants, parfois le syndrome d’épanchement.
- Parfois lésions cutanées.
Physiopathologie
Il créée une nécrose de l’épithélium respiratoire. D’où larges phages d’opacités non-homogènes, rapidement
extensives, nécrose hémorragique, pneumatocèles, empyème, parfois fustuiles (Sous-cutané : crépitation
neigeuses sous cutanées).
Diagnostic
- Rx thorax : opacités parenchymateuses arrondies, atteinte pleurale, bulles parenchymateuses, image
hydro-aérique (abcès) ;
- Hémogramme : hyper leucocytose à pied neutrophilique parfois leucopénie.
Traitement
- Antibiotique : bactéricide + staphylocoque pénicilline résistant (exemple : floxapen, lincocin…)
- Traitement : symptomatique selon le cas, exsufflation (en cas de pneumothorax), drainage.
Traitement
- Céphalosporine de troisième génération : 50 à 100mg/kg en intraveineuse
- Amoxycilline-acide clavulanique. 180 mg/kg/jour.
- Vaccin : anti Haemophilus influenzae
Noté bien : L’Haemophilus est résistant à l’ampicilline car 12% sécrètent une enzyme qui dénature
l’antibiotique : -lactamase.
7. Pneumonie
Pneumonie bénigne (non-grave) : toux ou difficulté respiratoire plus ou moins polypnée (supérieur ou égal à
60 si 2 mois, supérieur ou égal à 50 si 2 à 12 mois, supérieur ou égal à 40 si 12 mois à 5ans).
Pneumonie grave : toux, difficulté respiratoire plus ou moins un des signes (tirage sous-sternal, battement
aile du nez, geignement expiratoire).
Pneumonie très graves : toux, difficulté respiratoire plus ou moins un des signes (cyanose, incapacité de
boire ou manger un repas suivi de vomissement, convulsion ou léthargie, inconscience, détresse
respiratoire).
Traitement :
Pneumonie non-grave : prise en charge à la communauté ou traitement ambulatoire : avec amoxicilline
50 mg/kg en 2 prises/jours/pendant 5jours.
Pneumonie grave et très grave : référer et hospitaliser, critères d’hospitalisation, sepsis, âge inférieur à
6 mois, intolérance digestive, diarrhée, détresse respiratoire (diminution de la saturation en oxygène),
maladie sous-jacente, échec du traitement ambulatoire et problèmes sociaux.
Autres mesures : Oxygénothérapie au besoin, aération des maisons, utilisation des foyers améliorés.
- Kérato conjonctivite phlycténulaire : tâches grises ou jaunes au niveau de l'œil centrée cornée et sclérotique
+ parfois avec hyper vascularisation)
- Formes discrètes = Tuberculose maladie.
Un ou plusieurs signes : 3A et 3T : température, stagnation pondérale, amaigrissement, toux, anorexie,
transpiration, asthénie, pneumonie ne répondant pas au traitement non spécifiques ....
La liaison primaire peut donner : granulome endobronchique, fistulisation dans une bronche, détresse respiratoire,
augmentation du volume des ganglions médiastinaux, compression de la trachée / bronches si trachée, stridor.
Une primo infection peut donner deux conséquences :
a. Méningite tuberculeuse : signes méningés très francs (raideur nuque massive) parfois atteinte des nerfs
crâniens, séquelles ++)
b. Miliaire tuberculeuse
- Fièvre élevée 39 à 40°C, 3 à 6 mois après la primo-infection.
- Asthénie intense, anorexie perte pondérale.
- Puis dyspnée, cyanosé, hépato-splénomégalie.
- Adénopathies.
- RX thorax : images d'infections micronodulaires dans les deux champs pulmonaires.
Tuberculose maladie
Survient à partir des Bacilles de koch restés quiescents.
Deux formes, pulmonaires et extra-pulmonaires :
a. Tuberculose pulmonaire : forme la plus fréquente, peut donner différentes lésions pulmonaires
(bronchopneumonie, pneumonie, bulles, cavernes, miliaires).
b. Tuberculoses extra-pulmonaires :
- Adénite tuberculeuse (forme + fréquente).
- Pleurésie tuberculeuse (fréquente).
- Péricardite tuberculeuse.
- Tuberculose osseuse (tumeur blanche, …).
- Mal de pott.
- Tuberculose abdominale (péritonéale, gastro-intestinale surtout région iléo-caecale, hépatique).
- Tuberculose rénale, surrénalienne, génitale (rare).
- Tuberculose cutanée ou laryngée (rare).
Diagnostic
Scores clinique : score de Keith Edwards, approuvé par l’OMS si score supérieur à 7, forte probabilité de
tuberculose (chez le malade immunocompétent).
IDRT (intradermo réaction) :
► Il permet de savoir si le sujet a déjà été en contact avec les bacilles de koch.
► Résultat : 0 à 5 mm = négatif ; 5 à 10mm = douteux ; supérieur à 10mm = IDRT positif.
Hémogramme : leucocytose normale, élevée ou diminuée, formule lymphocytaire.
Tests inflammatoires : Vitesse de sédimentation souvent élevée, protéines inflammatoires non perturbées.
Tests immunologiques : interféron gamma.
Recherche des Bacilles de Koch
Microscopie : coloration de Ziehl ou Auramine sur liquide d’aspiration gastrique (chez les moins de 5ans),
crachats, liquide d’épanchement pleural, liquide d’ascite, liquide de ponction ganglionnaire, LCR.
Culture sur milieu Loweinsten (réaction après 8s au moins) ou bactec (réaction inférieure à 1mois).
Tests moléculaires (en 1ère intention chez les enfants), Xpert-MTB/RIF (Gen Xpert), polymérase (han
Réaction CPCR).
Test de sensibilité (Heintest), n’est pas un test de diagnostic.
Rx pulmonaire : pas d’imagerie caractéristiques
Autres : scanner et résonnance magnétique nucléaire bronchoscopie anapath (test d’orientation), lésions
caractéristiques (avec caséum).
1) Tuberculose bactériologiquement confirmer
2) Tuberculose cliniquement diagnostiqué.
P a g e | 84 TEAM REAL MADRID
En pratique, on a :
01. Cconcordance auriculo-ventriculaire :
► Oreillette droite - ventricule droit
► Oreillette gauche - ventricule gauche
02. Concordance ventriculo-artérielle :
► Ventricule droit - artères pulmonaires
► Ventricule gauche - aorte
En cas des discordances, on a :
01. Discordance auriculo-ventriculaire :
► Oreillette droite - ventricule gauche
► Oreillette gauche - ventricule droit
02. Disconcordance ventriculo-artérielle :
► Ventricule droit - aorte
► Ventricule gauche - artères pulmonaires
P a g e | 86 TEAM REAL MADRID
Position du cœur
Situs : position du cœur dans le thorax.
Situs solitus : position normale du cœur dans le thorax.
- Oreillettes :
► Position des oreilles l’une par rapport à l’autre ;
► Oreillette droite à droite et Oreillette gauche à gauche peu importe la localisation de la pointe du cœur ;
- Artères pulmonaires à droite et Aorte à gauche ;
- On se base sur la position de 2 oreillettes et des 2 vaisseaux (veine cave à droite et aorte à gauche.
Situs inversus :
- Oreillette droite à gauche à Oreillette gauche à droite ;
- Veine cave à gauche et Aorte à droite dans l’abdomen.
Situs ambigu : il y a 3 possibilités
a. Pas de veine cave inférieur : le retour veineux inferieur se fait par la veine azygos. Cette dernière se jette soit à la
veine cave supérieure soit au tronc veineux nominé.
Noté bien : les veines azygos drainent le sang veineux des lits capillaires des structures du médiastin et de la paroi
thoracique.
b. On ne se sait pas reconnaitre la qualité des oreillettes soit on a : deux oreillettes droites ou deux oreillettes gauche.
Saturation en Oxygène
- Oreillette gauche et Veines pulmonaires : 100%
- Ventricule gauche et Aorte : 100%
- Veine cave : 75%
- Oreillette droite : 75%
- Ventricule droit et Artères pulmonaires : 75%
Circulation fœtale :
- Circuit en parallèle
- 2 shunts physiologiques : foramen ovale et canal artériel
- Oxygénation par le placenta
- Résistance pulmonaire augmente
- Résistance des artères pulmonaires = 10 fois résistance veineuse systémique.
Rx thorax :
Apprécie le volume cardiaque, la vascularisation pulmonaire et aspects des vaisseaux de la base du cœur. Donc 3
éléments à analyser au niveau du cœur.
Pour apprécier le volume cardiaque, on se base sur le calcul de l’ICT
ICT (volume cœur/volume thoracique) :
- C’est le rapport entre le diamètre transversal du cœur et le plus grand diamètre thoracique.
- Rebord cardiaque (2 à droite et 3 à gauche).
- Ligne verticale (en couleur rouge dans le dessin) passent par le bord externe droite et gauche.
Shunt gauche-droite
Si par exemple communication interventriculaire :
Augmentation du volume du sang dans les artères pulmonaires cela produit Qp/Qs supérieur à 1.
Exemple : Si ouverture augmente cela implique (Qp/Qs) = 2, d’où poumon inondé conduisant à la dyspnée, œdème
(râles), détresse respiratoire et diminution de la perfusion systématique (l’aorte reçoit peu de sang), il y aura
hypotrophie, transpiration abondante.
Si communication interventriculaire :
Le sang va de gauche vers droite cela implique que la saturation des artères pulmonaires augmente d’environ 85%.
Qs/Qp = (VP – VC) / (Ao – AP)
Avec : VP = veines pulmonaire ; Ao : aorte ; VC = veines caves ; AP : aorte pulmonaire.
Si communication, ce rapport Qs/Qp est supérieur à 1.
Communication inter-auriculaire
- 8% des cardiopathies
- Diagnostic anténatal difficile et délicat
- Prédominance féminine : 2/1
- Le communication inter-auriculaire se referme normalement dans les 3 jours de vie. Il devient
persistant après la période néonatale.
- Elle peut faire partie du Syndrome d’Holt-Oram qui associe la communication inter-auriculaire et
anomalie des membranes supérieures.
(Localisation génétique sur le chromosome 12 : 12q24)
- Défect de la cloison inter-auriculaire située souvent au centre, dans la région du foramen ovale : c’est la
communication inter auriculaire secundum.
- Défect de la cloison inter-auriculaire situé entre la veine pulmonaire supérieure droite et la veine cave supérieur
: communication inter auriculaire Sinus venosus
- Le défect peut intéresser la partie inférieure du septum : c’est la communication inter auriculaire Ostium primum
qui fait souvent partie du canal atrio-ventriculaire.
- Le défect peut aussi se localiser sur le toit du sinus coronaire : CIA rare appelée Unroofed Coronary Sinus
- La communication inter auriculaire provoque un shunt gauche-droit qui dépend de 2 éléments : la taille et le
rapport de compliance entre les 2 ventricules (résistance pulmonaire/résistance systémique) :
Si la compliance du ventricule droit est meilleure que celle du ventricule gauche, le shunt est gauche-droit
(après la naissance)
Avant la naissance : shunt est droit-gauche car la résistance pulmonaire est supérieure à la résistance
systémique
P a g e | 90 TEAM REAL MADRID
- L’HTAP complique très rarement une communication inter auriculaire : avec inversion du shunt : Syndrome
d’Eisenmenger
- Noté bien : pas d’endocardite bactérienne sur communication inter auriculaire
- La communication inter auriculaire entraine une dilatation des cavités droites. Celle de l’Oreillette droite peut être
à la base de troubles de rythme cardiaque : Flutter, Tachycardie ectopique, Extrasystoles auriculaires, et
Fibrillation auriculaire(Adultes)
4 Types :
1) Communication inter-auriculaire ostium secundum : petite ou large : partie supérieure et inférieure
présentes
2) Communication inter-auriculaire ostium primum : partie inferieur au ras de valve n’existe pas.
Le sang quitte l’oreillette gauche vers l’oreillette droite. C’est une forme particulière de communication
inter auriculaire.
Conséquences de la communication inter-auriculaire :
Clinique :
Souvent asymptomatique, découverte fortuite
Si shunt important, dyspnée à type polypnée ; rarement infection respiratoire.
Rarement dyspnée d’effort si surcharge pulmonaire importante
Pas de signe généraux
Troubles de croissance si anomalies génétiques ou chromosomiques
Signes physiques : souffle de sténose pulmonaire fonctionnelle, 2/6 à l’extrémité interne du 2ème EICG
Auscultation : dédoublement permanent et variation du 2ème bruit au foyer pulmonaire parfois souffle systolique
au foyer pulmonaire car il y a une quantité excédante du sang qui arrive à cette valve.
P a g e | 91 TEAM REAL MADRID
Rx thorax : est le plus souvent normal parfois dilatation de l’arc inferieur à droite
ECG : HVD (hypertrophie ventriculaire droite) ; Bloc branche droit incomplet
Traitement :
- Chirurgie (surtout communication inter-auriculaire sinus venosus et communication inter-auriculaire ostum
primun) sous CEC à la puberté
- Cathétérisme cardiaque par mise en place d’une prothèse vers 5 à 6 ans.
Communication interventriculaire
- Défect du septum interventriculaire
- La plus fréquente : 25 à 30%
- Diagnostic anténatal possible
- Entraine la surcharge pulmonaire (veines pulmonaires), de l’Oreillette gauche et du Ventricule gauche.
- Evolution des petites communications interventriculaires vers la guérison spontanée.
Maladie de Reger : petite communication interventriculaire qui ne se referme pas, et ne dérange pas.
- Associé parfois à des Syndromes : Alcoolo-fœtal, Trisomie 21, micro-délétion 22 q1.1
- À la base d’un shunt Gauche-Droite si pas d’hypertension artérielle pulmonaire fixée. L’hypertension artérielle
pulmonaire intervient beaucoup plus tôt (vers 40ans).
- Si hypertension artérielle, il y aura inversion du Shunt (Droite - Gauche) = Syndrome d’Eisenmenger.
- Types : 4 selon le segment du septum interventriculaire :
Communication interventriculaire musculaire ou trabéculée : se referme spontanément.
- Le shunt dépend de la taille, du rapport des résistances vasculaires en aval de l’orifice et de la présence ou non
d’un obstacle sous pulmonaire.
- Clinique :
Signes de décompensation : essoufflement, une dyspnée, des signes respiratoires (IRA fréquentes), prise
de poids insuffisante et transpiration abondante
Examen clinique :
► Souffle halo systolique, vitesse en jet de vapeur, latéro sternal gauche irradiant en rayon de roue. Plus
la CIV est large, plus le souffle est discret.
► On peut avoir un roulement diastolique au foyer mitral suite à l’excès de sang au niveau de l’oreille
gauche et du ventricule gauche avec pour conséquence un rétrécissement mitral fonctionnel.
► Si petite communication ou restrictive : la différence de pression (ddp) augmente cela donne un souffle
large et intense. Exemple : maladie de Reger = petite CIV sans signe fonctionnel qui ne nécessite
qu’une surveillance.
► Si grande communication ou non restrictive : ddp diminue cela donne un souffle moins intense.
► Il y a risque d’endocardite d’Oser. Enfant doit toujours bien brosser ses dents car une carie peut être le
point de départ de cette endocardite
- Paraclinique :
Rx thorax :
Cardiomégalie (Oreillette gauche, artères pulmonaires et ventricule gauche) + l’arc moyen dilaté
Hypervascularisation pulmonaire
Trouble de ventilation, les artères pulmonaires compriment les voies respiratoires
ECG : HVD (hypertrophie ventriculaire droite), HVG (hypertrophie ventriculaire gauche) et HAG
(hypertrophie auriculaire gauche).
Echographie cardiaque : posologie diagnostic et donne la forme de la communication interventriculaire, faire
le rapport Qp/Qs
Traitement
- Medical : Inhibiteur de l’enzyme de conversion plus ou moins diurétiques, parfois bétabloquants
- Chirurgie :
► Si large communication interventriculaire : on utilise un Patch.
► Si petite communication interventriculaire + insuffisance aortique : on referme et on arrange la valve.
- Cerclage de l’artère pulmonaire pour nourrisson trop petit et hypotrophique : afin de réduire volume sanguin
passant par l’artère pulmonaire en attendant que l’enfant grandisse
- Communication interventriculaire musculaire : on peut poser une prothèse.
- Cathétérisme cardiaque pour quelques rares cas.
Paraclinique :
Rx thorax
ECG
Echocardiaque + Doppler couleur
Traitement :
- Médical : Inhibiteur de l’enzyme de conversion + diurétique ou bétabloquant
- Chirurgie ; thoracotomie (incision sous l’omoplate)
- Catharisme : coil ou prothèse Amplatzer pour boucher le canal artériel
- Vidéo thoracoscopie
- Prévient de l’endocardite d’Osler obligatoire
Cardiopathies cyanogènes
Caractéristique : cyanose (Hémoglobine réduite supérieure ou égale à 5 gramme par décilitre ou saturation inférieure à
80%). Elle devient apparente si Hémoglobine sa saturation est inférieure à 95%. Si ça n’apparait pas, on parle de la zone
de dénaturation.
1) Tétralogie de Fallot
- La + fréquente : environ 6% des cardiopathies congénitales cyanogènes.
- Fait parti des obstacles à l’éjection ventriculaire droite.
- Evolution clinique : cyanose croissante.
- Diagnostic anténatal possible (Echographie du cœur)
- Anapath : Communication interventriculaire par antéposition du septum conal (en rapport avec les conus
confère embryologie). La mal rotation du septum conal fait obstacle à la voie d’éjection pulmonaire. Il s’en
suit : sténose infundibulaire qui implique hypoplasie ou sténose du tronc de l’artère pulmonaire ou de ses
branches, sténose pulmonaire, HVD (hypertrophie ventriculaire droite) et l’aorte à cheval sur le septum
interventriculaire. Si hypoplasie et surtout une atrésie pulmonaire= APSO (atrésie pulmonaire à septum
ouvert) ou APSI (atrésie pulmonaire à septum intact).
- Jamais de décompensation cardiaque.
- Fait partie des cardiopathies cono-troncales : anomalies de la migration des crêtes normales
- Clinique :
► Cyanose : proportionnelle au degré de la sténose pulmonaire. Exacerbée par les cris et l’effort.
► Limitation de l’activité physique
► Malaise anoxique ou hyper cyanotique responsable des convulsions ou accidents neurologiques. La
situation de stress (DSM, pleurs) aggravant ce malaise
► Clubbing (hippocratisme digital) : suite à l’hypoxie chronique
- Examen physique :
► Région précordiale : souffle d’I 3/6 au niveau du foyer pulmonaire irradiant vers l’épaule gauche et le
dos.
► Parfois on a le souffle de communication interventriculaire dont les caractéristiques sont : souffle
systolique perçu entre 3 à 4ème EIC en latéro-sternal irradiant en rayon de roue.
► Auscultation de B2 unique
- Examen paraclinique :
► Hémogramme : polyglobulie (Hémoglobine augmente) cela produit une augmentation de la viscosité qui
implique AVC.
► Rx thorax :
Aspect de cœur en sabot.
Le ventricule droit hypertrophié surélève le ventricule gauche et il y a disparition de la concavité du
TAP suite à la sténose de l’AP
► ECG :
Signes d’HAD et HVD
HAD onde P dont amplitude à 2mm en D2 et D3
HVD on a : rapport RS supérieur à 1 en V1 et rapport RS inférieur à 1 en V6
P a g e | 94 TEAM REAL MADRID
Diagnostic :
Critères de Jones modifiés par l’OMS.
Existence deux groupes entités.
1) Fièvre rhumatismale = phase aiguë du rhumatisme articulaire aigu.
2) Cardite rhumatismale =
- Contexte chronique, CRC (cardite rhumatismale chronique).
- Le streptocoque n’est pas la cause. Lors d’une inf.de la gorge (ORL) et peau, les Ig dirigés contre l’Ag
streptococcique qui présente une communauté enzymatique avec les structures des valves cardiaques,
cellules neuronales et synoviales. D’où l’attaque des Ig vers ces structures de l’organisme
Epidémiologie : plus de 15 millions d’atteinte de cardite rhumatismale dans le monde. Le RAA = 1 ère cause des
cardiopathies essentiellement des valvulopathies dans le monde.
Facteurs de risque :
- Âge : 5 à 15 ans
- Infections à streptocoque du groupe A
- Pauvreté
- Surpopulation
- Promiscuité
- Hygiène
- Accès aux structures des soins adéquats.
Critères de JONES
Majeurs
- Cardites (endothélium, myocardite, péricardite) ;
- Polyarthrite ;
- Chlorée de Sydenham ;
- Modules sous-cutané et érythème marginé.
Mineurs
- Fièvre ;
- Polyarthralgie ;
- Augmentation tests inflammatoires : CRP, procalcitonine, fibrinogène, vitesse de sédimentation ;
- Augmentation des immunoglobulines contre streptocoque : ASLO ;
- Perturbation ECG : intervalle PR allongé (Bloc atrio-ventriculaire 1èr degré).
Diagnostic :
2 critères majeurs ;
1 critère majeur + 2 critères mineurs.
Si supérieur 2 critères mineurs, il faut continuer à surveiller le patient.
Polyarthrite
= atteinte inflammatoire aiguë intéressant les grosses articulations de façon asymétrique et ayant un caractère
migrateur (souvent de bas vers le haut).
Les articulations touchées sont :
- Chaudes
- Douloureuses
- Tuméfiées
- Impotence fonctionnelle plus ou moins sévère
La récurrence aggrave le pronostic et constitue un facteur d’apparition de la cardite.
Cardite
Dominée par l’atteinte valvulaire (valve mitrale ++).
Insuffisance mitrale plus fréquente que la sténose mitrale parfois on a les 2.
P a g e | 96 TEAM REAL MADRID
Examen clinique :
- Auscultation : souffle systolique irradiant vers l’aisselle gauche parfois on a une atteinte pulmonaire.
- Parfois myocardite ou péricardite.
- Si atteinte des 3 tuniques du cœur = pan cardite.
Nous avons actuellement des atteintes : Sub-cliniques de découvertes lors des échographies systémiques. De ce fait, les
études préconisent l’échographie dans les critères diagnostic du rhumatisme articulaire aigu.
Érythème margine
Comprend plusieurs formes d’érythème dans le rhumatisme articulaire aigu dont l’érythème marginé de Besnier,
l'érythème annulaire de Loëhndorf.
Ces érythèmes sont retrouvés dans 10 à 15% des cas.
L’érythème marginé de Besnier est fait des macules rosées, arrondies ou ovalaires, pales au centre siégeant au
niveau du tronc, parfois aux racines des membres.
► Prévention tertiaire : ici il y a déjà la cardite après échec de 2 autres préventions même traitement à donner ad
vitamine.
- Traitement symptomatique : fièvre ; Insuffisance cardiaque.
NEUROPEDIATRIE
Prof Dr CELESTIN KAPUTU
Inspection – observation
- Morphotype : dysmorphies (face, oreille, yeux, épicanthus, …)
- Comportement général en fonction de son âge : sourire – mimique vocalise
- Attention visuelle :
Naissance : fixation brève
1 mois : fixation - poursuite
- Attention auditive :
Parole – voix
Musique
- 12 semaines : tourne la tête
- Reflexe cochléo-palpébral : enfant cligne les yeux quand on frappe les mains. S’assurer que l’enfant ne vous voit
pas.
Coucher de soleil (signe une hypertension intracrânienne) et pour la mise en évidence (poursuite oculaire)
en tapant sur le crâne de l’enfant implique bruit pot felé (signant la présence de LCR = hydrocéphalie).
Examen du crane
Périmètre Crânien :
- Passe par les bosses frontales et occipitales
- Périmètre le plus grand ;
P a g e | 99 TEAM REAL MADRID
Reflexes
- Ostéo tendineux – rotuliens : hyper reflexie physiologique + diffusion.
- Babinski : signe pyramidal par excellence (avant 6 mois ça peut aussi dire autre chose) ; clairement interprétable :
2 mois ; parfois Spontané.
- Rossolimo : flexion des orteils à la percussion plantaire ; signe pyramidal ; clair à partir de 3 mois.
- Cutanéo-abdominaux : idem que l’adulte
- Reflexes médians : tronc et pubis.
Epidémio :
2 à 3% de la population mondiale est déficient intellectuel
P a g e | 100 TEAM REAL MADRID
0,3 à 0,5% pour le cas de déficience profonde et ici il y a autant de garçon que filles
Prédomine en bas âges, débute par un retard psychomoteur
Déficience légère : Garçon supérieure à Fille.
Etiologies
Causes inconnues : 30% des déficiences sévères et 50% des déficiences légères ou modérées.
Causes prénatales : maladies génétiques (aberrations chromosomiques malformation cérébrales, maladies
métaboliques) ; maladies acquises (ILA).
Causes périnatales : IMC
Causes post natales : infection, traumatisme
Cause socioculturelle : facteur aggravant plutôt que causal
Une même cause peut donner des degrés différents
- Quotient intellectuel inférieur à 50 = 30% : cause inconnue
- Quotient intellectuel 69 à 50 = 50% : cause inconnue
Diagnostic clinique
Nourrisson : manque de mimique ; manque de relation avec l’entourage ; manque d’attention ; quotient de
développement (QD).
1 à 4 ans : imperfection motrice-retard moteur ; retard de langage ; comportement anormal (désintérêt, agitation) ;
quotient de développement de développement ; tests de prérequis cognitifs.
Inférieur à 4 ans : difficultés scolaires
Toutes ces données sont placées dans des échelles pour évaluer le développement psychomoteur.
Bilan diagnostic
1) Bilan psychométrique
Mesure du Quotient intellectuel : pas avant 3 ans ; variation entre 3 à 6 ans ; stable après 6 ans
Epreuves adaptées : Quotient intellectuel verbal - Quotient intellectuel performance = Quotient intellectuel
total
2) Bilan neuropsychologique
Bilan de personnalité et de comportement
Bilan cognitif
Etude de l’attention et mémoire
Bilan instrumental
Bilan logopédique de langage
Noté bien : chaque déficit intellectuel est unique et nécessite une prise en charge particulière.
3) Bilan étiologique médical
Anamnèse détaillée
► Familial : Mode de transmission ; Conseil génétique.
► Personnel : Mode d’installation des symptômes, Congénital ou acquis, Progressif ou non, Symptômes
associés.
Examen clinique détaillé : signes particuliers, dysmorphies
4) Examens complémentaires
Etude cytogénétique
► Caryotype - caryotype à haute résolution (bandes)
► Fish - cytogénétique moléculaire
► Télomères
► Micro array CGH
Résonance magnétique
P a g e | 101 TEAM REAL MADRID
Examen ophtalmologique
Examen radiographique : colonne, mains, hanche, écho reins
Examens spécialisés : électrophysiologie et bilan métabolique
Diagnostic différentiel
- Troubles sélectif des apprentissages : dyslexie, dysphasie, dyscalculie
- Autisme
- Trouble psycho affectifs
- Manque de Stimulation intellectuelle
- Maladies générales
- Hypoacousie
- Epilepsie
- Démence (peut aussi exister chez l’enfant par exemple en cas de VIH)
Prise en charge
Favoriser : communication verbale et non verbale ; autonomie ; intégration sociale ; apprentissages.
Accompagnement social : service d’aide précoce ; centre de guidance
Service de rééducation : centre de rééducation fonctionnelle ; centre de jour
Scolarisation : 8 types
- I : mentaux légers modérés
- II : mentaux sévères – profonds
- III : caractériels
- IV : physiques
- V : hôpital
- VI : vue
- VII : ouïe
- VIII : troubles instrumentaux
Noté bien : ces enfants peuvent à tout moment quitter ces écoles pour aller dans une école normale.
TRISOMIE 21
Incidence, 1/660 naissance mais actuellement en diminution.
Clinique :
- Faciès : petit nez ; fentes palpébrales mongoloïdes ; langue protruse, oreilles petites.
- Mains : courtes, étroites, clinodactylie, pli palmaire unique.
- Hypotonie + hyperlaxité.
- Cou court et occiput plat (instabilité C1 - C2).
- Handicap mental : quotient intellectuel inférieur à 50.
- Cœur : malformation 40%.
- Surdité 65% + Conduit Auditif Externe étroit + cérumen élevé ;
- Trouble Immunitaire : infection fréquentes ;
- Hypothyroïdie : thyroïdite auto- immune ;
- Peau sèche, acné, cheveux fins.
Génétique : trisomie complète 94% mosaïque : 3% ; risque supérieure à 40 ans 1/100 naissances translocation 3%.
Diagnostic prénatal : triple test.
Syndrome X – fragile
Clinique :
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- Garçon ++
- Retard mental léger – modéré ;
- Langage : répétitif + écholalie
- Comportement hyper actif parfois autiste
- Dysmorphie : macrocéphalie, front haut, base du nez épaisse, mâchoire proéminente, macrogénitosomie.
Génétique :
- Cassure chromosomique (milieu spécial) ;
- q27.3 gène FMR1 ;
- Répétition de triplet CGG ;
- Normalement inférieure à 50 ;
- Premuté : 50 à 200.
Syndrome de Rett
Clinique :
- Fille +++ ;
- Développement normal jusqu’à 6 mois où débute la détérioration ;
- 1 à 2 années : détérioration psychomotrice, microcéphalie acquise ;
- Dyspraxie manuelle + stéréotypes ;
- Régression mentale ;
- Langage détérioré ;
- Surdité autistique ;
- Hyperventilation ;
- Bruxisme (mâcher les dents la nuit) ;
- EEG bouffées d’ondes lentes ;
- Marche impossible - astasie - apraxie
- Cyphoscoliose.
Génétique : 1/15000 Xq28 dom gène MECP2
Hypothyroïdie congénitale
Clinique :
Nouveau-né : hypotonique, calme, peu actif ; pale, cheveux épars, fontanelles large, longue épaisse.
Enfants : spasticité, ataxie.
Association avec surdité = Syndrome de Pendred
Diagnostic : screening néonatal
Traitement : L-thyroxine
- Calcification sous-ependymaires ;
- Epilepsie - Syndrome de West ;
- Phacome rétinien (= hamartome) ;
- Tumeurs rénales - cardiaques.
Génétique :
- Autosome dominant 50% de risque de pénétrance.
- 60 à 70% de néomutation.
- TSC1 ou 2 (à faire systématiquement).
Prise en charge :
- Confère Trisomie 2
- Ces enfants présentent des crises épileptiques d’où recourt à 4 à 5 anticomitiaux majeurs. Chaque calcification
= zone épileptogène.
Incidence : 1,5 à 2,5/1000 naissances par an (l’incidence est souvent stable) cette incidence ne varie pas car rien
à faire pour ces pathologies
Mécanismes biologiques :
Infection Intra intra-utérine :
- Induit la prématurité ?
- Cytokines → lésion substance blanche.
Libération d’es acide aminés excitotoxiques : glutamate.
Influx de Calcium produit la mort cellulaire.
Neuropathologie
Lésion de base : Ischémie périventriculaire.
Leucomalacie périventriculaire
Ramollissement évoluant vers une gliose périventriculaire → circonvolution + atrophie substance blanche + dilatation
ventriculaire.
Encéphalopathie multi-kystique (tout le cerveau est rempli de LCR = asphyxie infection).
Forme sévère = destruction du parenchyme.
Syndrome pyramidal : Déficit moteur = perte de flexibilité, perte de sélectivité du mouvement, spasticité.
Physiopathologie :
Lésions des voies pyramidales supra-spinales ;
Lésion de la neurotransmission au niveau spinale ;
Lésion de la libération de GABA (acide gamma-aminobutyrique) ;
GABA : neurotransmetteurs à effet inhibiteur diminuant l’activité neuronale.
P a g e | 106 TEAM REAL MADRID
Noté bien : Les neurones alpha reçoivent l’influx du faisceau pyramidal directement ; ils sont au niveau de la corne
antérieure de la moelle épinière et vont vers les muscles striés, les neurones gamma sont aussi au niveau de la corne
antérieure et passe via les fibres primaires exciter les ganglions postérieurs → stimulations des neurones alpha → ROT
élevé.
Pour réduire cela, on recourt aux médocs gabaergique (Baclofen).
GABA récepteurs (site de liaison du GABA) : récepteur GABA a (monosynaptique) ; récepteur GABA b (interneurones).
Noté bien : on a dans les faisceaux pyramidaux des fibres inhibitrices de ce reflexe.
1) Hémiplégie – hémiparésie :
Clinique :
4 à 5 mois :
- Déficit d’utilisation d’un un membre supérieur ;
- Véritable ignorance.
12 mois : déficit concomitante du membre inferieur.
Main fermée –préhension en surplomb.
Pied mal positionné – varus équin.
Spasticité + ROT + Babinski.
Rarement atteinte faciale associée.
Amyotrophie – retard de croissance.
Parfois dystonie associée.
Diagnostic différentiel :
Paralysie du plexus brachial - flasque - ROT :
- Au cours de l’accouchement, donc nous l’avons à la naissance. Nous avons une hypotonicité.
3) Tetraparésie spastique :
Clinique :
Souffrance périnatale sévère : Grand prématuré ;
Spasticité des 4 membres :
- Membres supérieurs : attitude en chandelier
- Membres inférieurs : hyper extension rotation
Hyper réflexive généralisée :
- Membres supérieurs : athétose, absence de préhension ;
P a g e | 107 TEAM REAL MADRID
Problèmes associés :
Déficit intellectuel mental :
- Quotient intellectuel supérieur à 90 : 25%
- Quotient intellectuel entre 70 à 90 : 25%
- Quotient intellectuel inférieur à 70 : 50%
Surtout dans les formes sévères : tétra parésie ;
Répercutions sur les apprentissages ;
Besoin en aide technique et éducation adaptée.
Ophtalmologiques : champ visuel 20 à 25%, mouvements anormaux (Strabisme, Nystagmus), trouble de réfraction.
Trouble de l'audition
Trouble du langage
Convulsions : corrélation entre épilepsie et handicap mental
Trouble de déglutition
- Bavage : fréquent → traitement : logopédie + citrate deptoprne (0,03 mg/kg/jour)
- Fausses routes → infections respiratoires
- Difficultés de mastication → hygiène dentaire perturbée
- Œsophagite
Trouble orthopédique
Perturbations musculaire : balance musculaire, croissance.
- Raccourcissement musculaires
- Attitudes vicieuse : pieds veru-équins, flexum de genoux, flexum de hanche, bascule de bassin.
- Luxation déformation osseuses (coxa valga)
P a g e | 108 TEAM REAL MADRID
- Scoliose
Perturbations de l'ossification : ostéoporose
Epilepsies de l’enfant
Pourquoi les enfants convulsent tant ?
Réponse :
Immaturité du cerveau.
Noté bien : les récepteurs GABA sont excitateurs in utéro au lieu d’être inhibiteurs car les récepteurs sont des
protéines qui sont immatures à ce moment.
Immaturation des canaux (Sodium, potassium, …) même les canaux calciques dans le bouton synaptique du neurone
présynaptique.
Syndrome TORCH/VIH/malaria/méningite/COVID-19 → atteinte cérébrale.
D’où la fréquence est augmentée chez les enfants.
Crise = phénomène paroxystique (c’est à dire début et fin brutal) moteur, sensitif, sensoriel, neurovégétatif, psychique
accompagné ou pas de perte de croissance.
Une seule crise épileptique est différente de l’épilepsie.
Si crise d’épilepsie + facteurs de récidive = Epilepsie.
Lorsque phénomène paroxystique récidive = Epilepsie.
Il faut un dysfonctionnement d’une partie ou de tous les neurones corticaux donc il y a dérégulation de la balance entre
système excitateur (glutamate) et inhibiteur (GABA) pour avoir une épilepsie.
Une crise d’épilepsie est un symptôme comme la fièvre d’où il faut savoir si la crise est : Comment (généralisé avec perte
de croissance ou partielle), âge, sexe, examen neurologique + antécédents, développement psychomoteur, Rx EEG, Rx
neuro-imagerie, Rx génétique, LCR, laboratoire (urée, créatinine, ionogramme).
Une fois tous ces éléments établis, on aura la mise en évidence d’un syndrome = Syndrome épileptique et on va rechercher
les critères suivants :
Généralisé/partiel ;
Symptomatique/idiopathique.
La prise en charge dépendra de la cause ou étiologie détectée car il s’agit d’un Syndrome.
Formes :
- Idiopathiques et Cryptogénétiques (30 à 35%)
- Symptomatiques : encéphalopathie ischémique (Souffrance périnatale) ; malformation cérébrale ; sclérose
de Bourneville. Elle survient souvent avant le premier anniversaire (7 à 9 mois).
Pronostic :
- Fonction de la rapidité du diagnostic et réponse au traitement ;
- Idiopathique :
30 à 60% normal ;
Retard mental ;
- Symptomatique : lié à la pathologie du départ ;
- Epilepsie ultérieure : 60%.
Age :
- 3 à 10 ans (4 à 6 ans)
- 2 à 10% des épilepsies de l’enfance
Symptomatologie :
- Absence = suspicion brutale de conscience : 5 à 10 minutes.
- Enfant immobile, figé, regard fixe.
- Amnésie de la crise, reprise immédiate.
Noté bien : Pour la mise en évidence, on peut demander à l’enfant de faire une hyperpnée cela conduira une crise. L’EEG
fait sera pathognomonique et la prise en charge consistera à donner la Dépakine 10 à 20 mg/Kg/jour, à consommer avec
la petite dose pendant 3 à 5 ans.
Convulsions fébriles
P a g e | 111 TEAM REAL MADRID
Age :
- 6 mois à 5 ans
- C’est une maladie âge - dépendant.
Circonstances :
- Poussée fébrile ;
- Présence d’infection du système nerveux central ;
- Infection virale : ORL
Fréquence : inférieure à 5 %
Antécédents : 20 à 30 % antécédents familials de convulsion fébrile.
Noté bien : les antécédents de prématurité ou autres maladies neurologiques peuvent prédisposer.
Les convulsions fébriles sont consécutives à une montée fébrile et non pas des pathologies du système nerveux
central connues. Ces fièvres concernent suivant les affection ORL, infection urinaire et gastroentéropathies.
Donc crise convulsive + fièvre + sans pathologies du système nerveux central → convulsions fébriles.
Il y a deux types :
1. Convulsion fébrile grave ;
2. Convulsions fébriles simples.
Convulsion fébriles grave :
Durée supérieure ou égal à 15 minutes ;
Répété au cours d’une crise de 24 heures ;
Convulsion focales d’un seul côté (droit ou gauche) ;
Déficit neurologique ;
Ces sont des crises symptomatiques jusqu’à preuve du contraire.
Convulsion fébriles simples : L’inverse
Prise en charge : diagnostic d’inclusion.
- Si 1 ou 2 crise par jour : pas de traitement antiépileptique
En cas de crise focale complexe, il y a risque d’épilepsie ultérieure surtout si les crises épileptiques laissent
une atrophie de l’hippocampe. D’où rassurer le patient.
Si Fièvre : Ibuprofène, Paracétamol
Diazépam + eau distillée implique expliquer aux parents comment le faire.
- Si crises simples supérieur à 5 : traiter.
Définition
Les maladies métaboliques sont :
Génétiques c’est à dire susceptible de se transmettre des générations en générations, porteuses par les gènes
Héréditaires
Transmissibles soit :
- Par voie sexuelle : X, Y
- Par voie autosomale : 44 :
Soit récessive (85 à 90%) : n’apparait pas obligatoirement dans chaque génération ;
Soit dominante (10 à 15%) : apparait obligatoirement dans chaque génération.
Peuvent apparaitre à la naissance = congénitales : Dans les maladies congénitales, il y a une notion
d’intervalle libre ; temps compris entre la naissance et l’apparition des 1ères manifestations ; le rôle est
assuré par le placenta qui in-utéro joue un rôle de filtre.
Peuvent apparaitre tardivement.
Liées à un déficit enzymatique
Classification
3 grands groupes :
1er groupe : Maladies des lysosomes, peroxysomes, cholestérol : C’est le groupe le plus important.
Caractéristiques
Tableaux cliniques stables, non influencés par les aliments, par les événements intercurrents ; ces
tableaux peuvent se modifier lors de la croissance
Symptômes permanents, progressifs.
2ème groupe : Intoxication aiguë - chronique des petites molécules :
- Maladie des acides aminés (acidémie) ;
- Maladie des acides gras ;
- Intoxication liée au cycle de l’urée ;
- Intolérance au fructose et au galactose.
Caractéristiques
Intervalle
Perturbation récurrentes
Urgences médicales
3ème groupe : déficit dans la production et utilisation de l’énergie :
Hypoglycémie ;
Hypotonie ;
Pathologies du cycle de Krebs.
Le muscle est la structure qui utilise le plus d’énergie, d’où il sera d’office atteint en cas de déficit
énergétique.
Survenue
Grande période de survenue de ces maladies = période néonatale.
- Perturbations neurologiques ;
- Survenues tardive d’une attaque aiguë ;
- Symptomatologie neurologique progressive.
P a g e | 114 TEAM REAL MADRID
Groupe 1
1.1. Mucoviscidose
Définition : exocrinopathie généralisée (glandes séreuses et muqueuses) concerne :
- Appareil respiratoire ;
- Tube digestif et annexes
- Glandes sudoripares ;
- Tractus génital.
Blocage par accumulation des sécrétions → répercussions en amont liées à l’obstruction.
Transmission :
- Autosomale récessive ;
- CFTR (cystic fibrosis transmembrane conductance regulator).
Physiopathologie
Anomalie du gène CFTR
Clinique
Naissance :
- Iléus méconial : retard d’émission du méconium ;
- Ictère rétentitionnel ;
- Diarrhée chronique selles volumineuses graisseuses, nauséabondes ;
- Bronchopneumopathie chronique → reflux gastro œsophagien ;
- Fibrose pancréatique ;
- Diabète de type 1 ;
- Malabsorption → cassure de la courbe pondérale ;
- Atteinte hépatobiliaire.
P a g e | 115 TEAM REAL MADRID
Diagnostic
Test de la sueur (Chlore)
- 100 mg de sueur → 40 mmol/litre de chlore = valeur normale :
- En cas de Mucoviscidose, on aura au-delà de cette valeur.
Traitement
- Extraits pancréatiques hautement concentrés en lipase.
- Régime hypercalorique et normolipidique.
- Supplémentations en vitamines liposolubles (A, D, E, K).
- Supplémentations en oligoéléments (Zinc, sélénium).
- Supplémentassions en chlorure de sodium (NaCl).
Clinique :
Prurit (cholestase).
Ictère (destruction cellulaire hépatiques).
Retard de croissance (malabsorption suite à un déficit en ADEK).
Complications : hépatomégalie ; splénomégalie.
PIFC 1 :
- Diarrhée ;
- Nodule en chapelets ;
- Baisse acuité auditive
- Pneumonie
- Test de sueur anormal.
PIFC 3 :
- Cholestase néonatale
- Hypertension portale + cirrhose hépatique
Examen paraclinique
- Bilirubinémie augmenté ;
- Gamma glutamyl transférase normal ou augmentée en cas de PIFC3 ;
- Pression artérielle basses (PIFC1 et à PFIC2) ;
- ALAT, ASAT augmenté ;
- Albumine augmenté ;
- Foie → Echographie.
Traitement
Acide ursodésoxycholique : pour PIFC 1 et PIFC2. Parce que ils font suite à un problème d’’enzyme contrairement à
PIFC 3 (problème des transporteurs).
Vitamines ADEK : vitaminothérapie.
Evolution :
Bonne pour le 1/3 des malades traités.
Pour le 2/3 restant → nécessité de la chirurgie.
PEBD (=diversion biliaire externe partielle) avant la constitution de la cirrhose.
IB.
P a g e | 116 TEAM REAL MADRID
Glycosylation
► Constitue une des modifications post-traductionnelles des protéines donnant des molécules glycoconjuguées
(=Glycanes) ; elle concerne aussi les lipides. Les CDG surviennent après la traduction.
► Consiste à ajouter des chaînes latérales d’hydrates de carbone aux protéines en formation afin de produire des
protéines de haute valeur remplissant des fonctions complexes.
► Le contenu en hydrates de carbone est : variable en fonction de la cellule à former, de la fonction à remplir et aussi
de l’espèce
► Les glycanes sont des composants de la matrice extracellulaire, composants de la surface des cellules, aussi de
localisation intracellulaire et dans le système circulatoire.
► Fonctions de glycanes :
- Fonction structurale et modulatrice.
- Rôle dans la réponse immunitaire.
- Déterminants des groupes sanguins ABO.
► Dans le génome, 50 gènes codent pour la glycosylation.
► Types de la glycosylation de protéines :
- N-glycosylation : CDG 1 surviennent entre les deux organelles (débute dans le cytosol et se poursuit dans le
réticulum endoplasmique).
- O-glycosylation : CDG 2 au niveau de l’appareil de Golgi.
→ Absence de la glycosylation : ➔➔ Létalité
→ Trouble de la glycosylation : ➔➔ Maladie
► Les anomalies de N-glycanes se répartissent en :
- CDG-I (assemblage/ transfert).
- CDG-II (remaniement).
CDG-II :
Expression clinique multi-systémique mais essentiellement dominée par une atteinte neurologique (tropisme pour le
système nerveux central).
Le tableau est dominé par un retard mental profond, des troubles de comportement, des stéréotypies gestuelles, des
épilepsies, des traits dysmorphiques (nez proéminent, larges oreilles dysplasiques, distance intermamelonnaire
exagérée, implantation basse du pouce), un hypogonadisme avec des troubles de la coagulation.
Le diagnostic
Le diagnostic repose sur :
- Les anomalies électrophorétiques à l’iso-électro-floculation (IEF) de la transferrine suite à la migration des différentes
bandes (il y a quatre) :
CDG-1 : bandes 2 et 4 sont visibles ;
CDG-2 : bandes 2, 3, 4 sont visibles.
P a g e | 117 TEAM REAL MADRID
- L’analyse structurale,
- L’étude de l’activité enzymatique,
- L’analyse de l’ADN = identification de la mutation génétique.
Pronostic
Réservé pour la plupart de ces maladies CDG car, une seule forme est curable (la CDG-1-B).
La CDG-1-B : liée à la déficience en phosphomannose isomérase. Cette forme particulière est caractérisée par son
expression clinique qui est essentiellement digestive (entéropathie exsudative, fibrose hépatique).
Groupe 2
2.1. La phénylcétonurie (PKU)
Définition
- Maladie génétique autosomale récessive, due à une déficience totale ou quasi-totale de la phénylalanine
hydroxylase (enzyme hépatique - PAH) ;
- La phénylalanine hydroxylase (PAH) agit avec la tétra-hydro-bioptérine (BH-4) afin de permettre le passage de
la phénylalanine en tyrosine ;
- Résulte de l’accumulation de la phénylalanine (acide aminé essentiel) essentiellement dans le sang, suite à sa
non dégradation pour la synthèse protéique.
Physiopathologie
Déficience enzymatique ➔ bloc métabolique ;
Bloc métabolique➔ accumulation de la phénylalanine ;
Excès de la phénylalanine : soit décarboxylé en phényléthylamine soit transaminé en acide pyruvique ➔ Métabolites
subséquents ➔ destruction progressive du cerveau ➔ Dysfonctionnement cérébral.
Signes cliniques
A la naissance, les enfants sont normaux.
Retard mental : graduellement et évident à la fin de la 1ère année de vie (Quotient intellectuel : moins 2points/mois
équivalent à 24 points perdus durant la première année)
Vomissements importants et répétés
Troubles de comportement : hyperkinétique et agressif ; gestuelles stéréotypées ; Convulsions
Sphère limitée d’activité ;
La peau, les cheveux plus clairs que les autres membres de la famille ; les yeux sont bleus
Eczéma chez au moins 30% de patients ;
Odeur particulière déplaisante comme celle de la souris (acide phénylacétique)
Microcéphalie avec un maxillaire proéminent.
Retard de croissance.
EEG : perturbé.
Diagnostic
Dosage de la phénylalanine dans le sang.
Dépistage systématique : Guthrie.
Principe thérapeutique
Basé sur la réduction de la concentration de la phénylalanine et de ces métabolites dans le sang.
Régime diététique approprié : 250 à 500 mg/jour de phénylalanine.
Obligation d’un suivi nutritionnel approprié et d’un dosage (monitorage) régulier de la concentration plasmatique de
la phénylalanine.
P a g e | 118 TEAM REAL MADRID
2.2. Galactosémie
Introduction
Le galactose est un monomère mais biologiquement présent comme disaccharide inactif (le lactose qui s’hydrolyse
en monosaccharides susceptibles d’être absorbés par l’intestin).
Le galactose est la principale source d’énergie lors de la première enfance, mais il est indispensable qu’il soit
métabolisé en glucose.
Trois enzymes sont impliquées dans la voie métabolique de galactose :
► Galactose-kinase (GALK) : activation de la galatose par ajout d’un phosphate → galactose-1-phosphate ;
► Galactose-1-phosphate uridyltransférase (GALT) : ajout du composé uridyl → uridine diphosphate galactose.
► Galactose-4’-épimerase (GALE) : pour le changement de configuration de gauche à droite = épimerisation.
C’est la GALT (galactose-1-phosphate uridyltransférase) qui est la forme la plus classique et aussi la plus fréquente.
Les conséquences biochimiques de ces troubles innés du galactose sont l’accumulation de galactose et de ses
métabolites dans les tissus et fluides.
Les conséquences cliniques vont des crises métaboliques de la période néonatale et des complications graves à long
terme à une complète récupération.
La galactosémie est une maladie de transmission autosomique récessive, due à des mutations ponctuelles. Le gène
GALT est localisé sur le chromosome 9 dans sa région p13.
Clinique
Moins sévère chez le noir.
Les signes cliniques, qui apparaissent dès les premiers jours de vie, sont le refus de boire avec une stagnation
pondérale, les vomissements, la diarrhée, un état léthargique, une hypotonie, une hépatomégalie, un ictère.
Non traitée, l'affection évolue rapidement vers la défaillance hépatocellulaire (transaminases (ALAT/ASAT élevées,
œdème, ascite, bilirubine élevée) et rénale (acidose métabolique, galactosurie, glycosurie, albuminurie,
aminoacidurie) avec septicémie à gram négatif (Escherichia coli) en quelques jours ou tardives car le sucré est leur
milieu de culture.
Des anomalies hématologiques sont communes (troubles de coagulation, anémie hémolytique).
Une cataracte nucléaire apparaît en quelques jours ou semaines et devient rapidement irréversible.
Traitée précocement, ces signes se résolvent rapidement. Des complications à long terme peuvent quand même se
voir chez certains malades même traités précocement (troubles cognitifs, ovariens et ataxiques)
D’autres patients encore se présentent sous une forme chronique avec des troubles de croissance et de
développement psychomoteur.
Traitement
Exclusion de l’alimentation de galactose : arrêt de l’allaitement maternel et de lait de vache ➔ donner de lait à base
de soja. A l'exception d'un régime alimentaire sans galactose, il n'existe actuellement aucun traitement.
Vitamine K et le plasma frais sont nécessaires à corriger les anomalies de coagulation.
Antibiotiques seront donnés pour les infections.
Photothérapie intensive remplace l’exsanguinotransfusion.
Complications
Des complications neurologiques (quotient intellectuel qui diminue avec l'âge, dyspraxie verbale, perturbation de la
myéline)
Un hypogonadisme hypergonadotrophique (dysfonctionnement ovarien, taux de FSH et de LH fortement élevés)
apparaissent au cours du développement de l'enfant.
Une accumulation de galactose-1-phosphate in utero semblerait être responsable de la galactosylation déficiente des
glycoprotéines (notamment de la FSH et de la transferrine) et des glycolipides (notamment ceux de la myéline
P a g e | 119 TEAM REAL MADRID
contenant le galactose) ce qui pourrait expliquer l'apparition de ces complications. A ces glycosylations déficitaires
s'ajoutent des glycosylations aberrantes qui peuvent contribuer aux altérations du bon fonctionnement des molécules
glycosylées.
Galactosémie
Introduction
Le galactose est un monomère mais biologiquement présent comme disaccharide inactif (le lactose qui s’hydrolyse
en monosaccharides susceptibles d’être absorbés par l’intestin).
Le galactose est la principale source d’énergie lors de la première enfance, mais il est indispensable qu’il soit
métabolisé en glucose.
Trois enzymes sont impliquées dans la voie métabolique de galactose :
► Galactose-kinase (GALK) : activation de la galatose par ajout d’un phosphate → galactose-1-phosphate ;
► Galactose-1-phosphate uridyltransférase (GALT) : ajout du composé uridyl → uridine diphosphate galactose.
► Galactose-4’-épimerase (GALE) : pour le changement de configuration de gauche à droite = épimerisation.
C’est la GALT (galactose-1-phosphate uridyltransférase) qui est la forme la plus classique et aussi la plus fréquente.
Les conséquences biochimiques de ces troubles innés du galactose sont l’accumulation de galactose et de ses
métabolites dans les tissus et fluides.
Les conséquences cliniques vont des crises métaboliques de la période néonatale et des complications graves à long
terme à une complète récupération.
La galactosémie est une maladie de transmission autosomique récessive, due à des mutations ponctuelles. Le gène
GALT est localisé sur le chromosome 9 dans sa région p13.
Clinique
Moins sévère chez le noir.
Les signes cliniques, qui apparaissent dès les premiers jours de vie, sont le refus de boire avec une stagnation
pondérale, les vomissements, la diarrhée, un état léthargique, une hypotonie, une hépatomégalie, un ictère.
Non traitée, l'affection évolue rapidement vers la défaillance hépatocellulaire (transaminases (ALAT/ASAT élevées,
œdème, ascite, bilirubine élevée) et rénale (acidose métabolique, galactosurie, glycosurie, albuminurie,
aminoacidurie) avec septicémie à gram négatif (Escherichia coli) en quelques jours ou tardives car le sucré est leur
milieu de culture.
Des anomalies hématologiques sont communes (troubles de coagulation, anémie hémolytique).
Une cataracte nucléaire apparaît en quelques jours ou semaines et devient rapidement irréversible.
Traitée précocement, ces signes se résolvent rapidement. Des complications à long terme peuvent quand même se
voir chez certains malades même traités précocement (troubles cognitifs, ovariens et ataxiques)
D’autres patients encore se présentent sous une forme chronique avec des troubles de croissance et de
développement psychomoteur.
Traitement
Exclusion de l’alimentation de galactose : arrêt de l’allaitement maternel et de lait de vache ➔ donner de lait à base
de soja. A l'exception d'un régime alimentaire sans galactose, il n'existe actuellement aucun traitement.
Vitamine K et le plasma frais sont nécessaires à corriger les anomalies de coagulation.
Antibiotiques seront donnés pour les infections.
Photothérapie intensive remplace l’exsanguinotransfusion.
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Complications
Des complications neurologiques (quotient intellectuel qui diminue avec l'âge, dyspraxie verbale, perturbation de la
myéline)
Un hypogonadisme hypergonadotrophique (dysfonctionnement ovarien, taux de FSH et de LH fortement élevés)
apparaissent au cours du développement de l'enfant.
Une accumulation de galactose-1-phosphate in utero semblerait être responsable de la galactosylation déficiente des
glycoprotéines (notamment de la FSH et de la transferrine) et des glycolipides (notamment ceux de la myéline
contenant le galactose) ce qui pourrait expliquer l'apparition de ces complications. A ces glycosylations déficitaires
s'ajoutent des glycosylations aberrantes qui peuvent contribuer aux altérations du bon fonctionnement des molécules
glycosylées.
Groupe 3
VOIE METABOLIQUE
Clinique
Doit être considérée en présence de patients avec une combinaison des symptômes neuromusculaires et/ou non
neuromusculaires, avec une évolution progressive :
Expression neurologique : soit au début et à la fin de la maladie : faible succion-déglutition, hypotonie sévère,
mouvements anormaux, convulsions, détresse respiratoire, coma céto-acidosique avec une acidose lactique ;
l’encéphalopathie survient à un stage avancé. L’enfant est incapable de soutenir la tête sur l’axe de son corps➔
incapable de s’asseoir, de rouler, de marcher à 4 pattes.
Expression musculaire : atteintes à des degrés divers ➔ myopathie infantile fatale à une faiblesse musculaire
progressive, une détresse respiratoire et une acidose lactique.
La forme myopathique est caractérisée par une hypotonie et une faiblesse progressive des membres suivie d’une
atrophie musculaire. Ces signes apparaissent les 2 premières années. Elle peut rester isolée ou s’associer à
d’autres signes : dystrophie rétinienne, ophtalmoplégie, ou une autre atteinte organique
Expression cardiaque : la cardiomyopathie apparaît comme le signe de début ou comme un des signes de
l’atteinte multiple.
En période néonatale, des apnées récurrentes, une dyspnée, une cyanose ou une bronchiolite peuvent être les
signes majeurs d’une cardiomyopathie métabolique. La cardiomyopathie est concentrique hypertrophique et
hypokinétique car le muscle est atteint.
Expression rénale : l’expression la plus fréquente est la tubulopathie proximale retrouvée dans le syndrome de
Toni-Debré-Fanconi. D’autres présentations ont été décrites : atteinte glomérulaire (syndrome néphrotique
métabolique) et une néphropathie tubulo-interstielle chronique.
Le lactate plasmatique est normal, par contre le lactate urinaire est élevé. Le syndrome de Fanconi est caractérisé
par une réabsorption tubulaire proximale perturbée → pertes urinaires d’acides aminés, de glucose, protéines,
d’ions et de l’eau.
P a g e | 121 TEAM REAL MADRID
Bilan métabolique
Bilan biologique de base comprenant notamment :
Glucose,
Gazométrie,
Lactate,
Ammoniaque,
Corps cétoniques urinaires.
Prélèvements concomitants, durant la crise.
Conserver un prélèvement de plasma et d’urine du moment de la crise (-20°C).
Traitement
Aucune thérapie satisfaisante n’est pas disponible pour les maladies de la chaîne respiratoire
Le traitement demeure symptomatique et n’interfère pas sur le cours de la maladie. Il inclut l’exclusion des
médicaments comme le sodium Valproate et barbituriques qui inhibent la chaîne respiratoire, la tétracycline et le
chloramphénicol qui inhibe la synthèse protéique mitochondriale et certaines procédures.
Les chélateurs du fer et les antioxydants sont très efficaces en cas de surcharge martiale mitochondriale (Ataxie de
Friedreich).
- Il résulte d'une inaptitude du rein à concentrer l'urine suite à une déficience en hormone antidiurétique, ou à une
insensibilité des reins à cette hormone.
- Polyurie avec urines hypo denses et polydipsie : manifestations cardinales
- Environ 90% de patients avec la forme congénitale de la maladie sont des garçons : transmission sexuelle (X-linked)
avec une mutation de l’arginine-vasopressine récepteur 2 (AVPR2), gène localisé sur le chromosome Xq28
- Pour les 10% de familles restantes avec la forme congénitale, la transmission est autosomique récessive avec une
mutation au niveau du gène aquaporin-2 gene (AQP2) localisé sur le chromosome 12q13 codant pour le canal d’eau
sensible à la vasopressine
Diagnostic
Le diagnostic est fait par des épreuves dynamiques :
Le test de restriction hydrique permet de déterminer s'il existe encore des possibilités de sécrétion de l'hormone ADH.
L'épreuve est pratiquée en milieu hospitalier, pour compenser rapidement une éventuelle déshydratation.
Le malade urine, puis on le pèse et il s'allonge dans un lit. Toutes les 15 minutes, on le pèse, on lui prend la tension,
et toutes les 30 minutes on recueille les urines dans des bocaux numérotés. L'épreuve cesse quand le malade
présente des signes de désagrément : angoisse, sécheresse des muqueuses, accélération du pouls, baisse de la
pression artérielle et du poids.
Le diagnostic différentiel avec la potomanie peut être difficile même après ces épreuves, car une potomanie prolongée
peut inhiber la sécrétion d'hormone ADH (diabète insipide induit), parce qu'un diabète insipide peut guérir mais le
malade qui a pris l'habitude de boire beaucoup va continuer, et donc uriner en quantité excessive (diabète insipide
auto-entretenu), ou parce qu'il existe des perturbations primitives du centre de la soif (par une lésion ou une tumeur
au niveau de l'hypothalamus).
Traitement
Donner en quantité abondante et de façon non restrictive de l’eau toutes les 2 heures aussi bien la journée que
la nuit
La température, l’appétit et la croissance doivent être monitorés.
Hospitalisation peut être recommandée pour l’alimentation entérale continue d’une diète sodique et hyposmolaire
R/hydrochlorothiazide : 1 à 2mg/kg/j + R/Indométacine :1,5 à 3mg/kg.
Indométacine bloque le récepteur.
Diabète sucré
Introduction
C’est un syndrome métabolique caractérisé par une élévation de la glycémie au-delà de 126 mg/dl.
Il est causé par une déficience de la sécrétion de l’insuline ou une défaillance dans l’action même de cette insuline
sécrétée ou les deux à la fois➔➔ perturbations des métabolismes des hydrates de carbone, protéines et lipides ;
Chez l’enfant, il en existe deux types : Diabète type 1 (insulino-dépendant) et diabète de type 2 (lié à l’obésité).
P a g e | 123 TEAM REAL MADRID
Diabète de type 1
Il est caractérisé par ne insulinopénie sévère et une dépendance à l’insuline exogène pour prévenir la cétose et
préserver la vie.
Le début survient surtout pendant l’enfance, mais peut débuter à n’importe quel âge.
On note une destruction des cellules bêta pancréatiques (itsel β–cell) par des mécanismes immunitaires
Il est clairement établi les associations avec certains groupes HLA, des Anticorps circulants dirigés contre le
cytoplasme et les composants de surface de ces cellules β, contre l’insuline, contre certaines protéines dérivant de
ces cellules.
Mais chez certains patients, l’évidence de cette auto-immunité manque (type Africain et Asiatique) ➔ se présente
avec une acidocétose mais avec des longues périodes de rémission, comparables au type2. Cette rémission est due
à la fonction résiduelle des cellules bêta pancréatiques.
Physiopathologie :
La destruction progressive des cellules β conduit à une déficience progressive de l’insuline qui, normalement, réagit
à l’ingestion d’aliments.
Des hormones de stress vont être secondairement promues accélérant la décompensation métabolique.
Cette décompensation métabolique va soit empêcher la sécrétion de l’insuline (épinéphrine) ou favoriser (épinéphrine,
GH, cortisol la glycogénolyse, la néoglucogenèse, la lipolyse et la cétogenèse (glucagon, épinéphrine, GH, cortisol)
➔➔ baisse de l’utilisation de glucose et de sa clearance : hyperglycémie, glucosurie ➔➔ diurèse osmotique➔
polyurie, perte d’électrolytes, déshydratation et polydipsie de compensation.
Il y aura aussi accélération de la lipolyse et perturbation de la synthèse lipidique➔➔ élévation des lipides totaux,
cholestérol, triglycérides, acides gras libres.
Ces acides gras libres produiront des corps cétoniques➔ acidose métabolique + hyperventilation (Kussmaul).
Clinique :
Classique : polyurie + polydipsie + polyphagie + perte pondérale.
Traitement : 3 phases
1. Céto-acidose : vise à obtenir une expansion rapide du volume intravasculaire, corriger le déficit en fluides, électrolytes
et balance acido-basique, initier le traitement en insuline pour corriger le métabolisme intermédiaire.
2. Post-acidosique : vise à traiter tout facteur précipitant la céto-acidose comme l’infection, stabiliser le patient en
ajustant la dose d’insuline, instaurer un régime alimentaire approprié et éduquer les parents et le patient sur le
traitement (car traitement à vie).
3. Traitement de suivi : insuline, nutrition, monitoring, exercices, le niveau d traitement.
Pronostic :
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Le diabète type 1 n’est pas une maladie bénigne : décès attribuables à la maladie et aux complications émotionnelles
(suicide) ; les complications visuelles, rénales et nerveuses sont très fréquentes ; la puberté est souvent retardée et
un déficit pondéral ainsi qu’en taille est remarqué.
D’où la nécessité d’un contrôle métabolique régulier, l’introduction d’appareils portables mesurant régulièrement la
glycémie et d’un suivi psychologique.
Diabète de type 2
On peut le retrouver chez l’enfant (12 à 13% des enfants diabétiques) comme chez l’adulte.
Il paraît plus prévalent chez les personnes obèses qui manquent d’activités physiques.
Lié à la résistance à l’insuline d’abaisser la glycémie et à un degré moindre la déficience dans sa sécrétion.
Aucune destruction auto-immune du pancréas n’est notée ; il n’y a pas d’anticorps circulants, ni d’auto-anticorps
insuliniques.
Céto-acidose est lus lié au stress et aux infections
Souvent la maladie reste longtemps non découverte pendant des années (hyperglycémie modérée, polyurie et perte
pondérale absentes).
Il n’y a pas de composante génétique (transmission mendélienne).
Son incidence a sensiblement accru chez les jeunes adolescents suite au mode de vie➔ obésité➔ une sous
régulation du récepteur insulinique
Mécanismes de résistance à l’insuline :
Obésité : baisse de l’activité de la tyrosine kinase au niveau du muscle squelettique
Acides gras libres : inhibition de l’oxydation du glucose (inhibition de l’acide pyruvique) ➔ les acides gras sont
préférés au glucose pour produire de l’énergie : inhibition de l’oxydation pyruvique, de la glycolyse, du transport de
glucose.
TNF-α : leur expression dans les tissus adipeux
Leptine : facteur de satiété. Si perturbation de la leptine → gloutonnerie.
Approche thérapeutique :
Il faut cibler la perte pondérale et l’accroissement des activités physiques. En cas d’échec :
R/Sulfonylurée : stimule la sécrétion endogène de l’insuline.
R/Biguanides : diminuent la production hépatique du glucose.
Certains agents pharmaceutiques, les Thiozolidinediones, sont parfois associés aux deux précédents car, ils
baissent la production hépatique du glucose et facilitent le dépôt du glucose au niveau du muscle et du tissu adipeux.
Mais leur toxicité hépatique rapportée fait qu’il ne soit pas indiqué chez les enfants.
Classification
21-OH est la déficience la plus fréquente.
- La forme majeure consiste en une perte de sel associant le déficit en minéralocorticoïdes et glucocorticoïdes.
- Son bloc métabolique conduit à l’accumulation de la 17-OH ➔➔ androgènes : masculinisation
précoce/prénatale (sexe ambigu chez la fille) et virilisation dans les 2 sexes ;
Diagnostic
► En cas de perte de sel : baisse de sodium et chlore ; élévation de potassium et l’urée. Le cortisol est bas ; la rénine
plasmatique est élevée et l’aldostérone est anormalement bas pour le niveau de la rénine.
► Libido exagéré chez la fille.
► Circonstances de découverte : stagnation voire cassure de la croissance avec les signes de la virilisation
► Imagerie : tumeur de la surrénale
► Excrétion urinaire des hormones
► Administration des corticoïdes améliore la situation de ceux qui perdent le sel, mais non de ceux qui ont un tableau
dominant de la virilité
Traitement
► Glucocorticoïdes :
Hydrocortisone : 10 à 20mg/m²/24heure en 2 ou 3 prises Suivi de la croissance et des taux des hormones
► Minéralocorticoïdes et supplémentation en Na⁺ en cas de perte de sel :
9α-fluorohydrocortisone : 0,05 à 0,3 mg/j
NaCl : 1 à 3g
► Chirurgie correctrice : pour les pseudo-hermaphrodismes et virilisations
► Maturation osseuse : sera retardée par le traitement en glucocorticoïdes instauré.
► Précocité pubertaire : analogues au LHRH
Insuffisance cortico-surrénalienne
Déficience dans la production de cortisol et aldostérone ; innée ou acquise.
Atteinte de l’hypothalamus, la glande pituitaire et du cortex surrénalien.
Expression clinique dépend des lésions et les symptômes.
Association aux anomalies crâniennes et cérébrales, pigmentation exagérée, signes de perte de sel, taux bas de
stéroïdes surrénaliens.
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Hypothyroïdie
Introduction
Située dans le cou, la glande thyroïde produit et libère dans le sang deux hormones : la Thyroxine (T4) et la Tri-
iodothyronine (T3), fabriquées grâce à l'Iode.
Ces deux hormones vont avoir de nombreux effets :
Elles augmentent le métabolisme de manière globale (si atteinte → hypothermie) ;
Elles stimulent la croissance et le développement (si atteinte → nanisme) ;
Elles régulent l'activité nerveuse (si atteinte → crétinisme).
La production des hormones thyroïdiennes peut cependant être déréglée, ce qui va entrainer une diminution de son
activité (hypothyroïdie) ou son augmentation (hyperthyroïdie)
Les hormones thyroïdiennes sont sous le contrôle de deux structures du cerveau - l'hypothalamus et l'hypophyse –
qui vont sécréter respectivement la TRH (Thyreotropin Releasing Hormone) et la TSH (Thyroid Stimulating Hormone).
L’hypothyroïdie résulte soit d’une déficience de production hormonale ou soit de la baisse de l’activité du récepteur
de l’hormone produite (thyroid hormonal receptor).
Les troubles sont manifestes dès la naissance en cas d’hypothyroïdie congénitale. Mais ces troubles peuvent
apparaître plus tard, cette forme peut être soit « acquise » ou soit « congénitale » mais d’expression tardive.
Clinique
Non manifeste à la naissance et même à la première semaine de vie. Elle est 2 fois plus fréquente chez les filles que
les garçons.
Les indices anthropométriques peuvent être révélateurs : poids et taille normaux, alors que le périmètre crânien (PC)
est très large suite au myxœdème du cerveau.
Il y a une prolongation de l’ictère simple du nouveau-né suite un retard de maturation de la glucuroconjugaison.
Difficultés à s’alimenter à cause d’une succion-déglutition faible, manque d’intérêt, somnolence, hypotonie, raucité du
cri, constipation ne cédant pas au traitement, étouffement durant le premier mois.
Difficultés respiratoires, dues en partie à la macroglossie que présente l’enfant et incluant des épisodes d’apnée,
respiration bruyante, obstruction nasale. La détresse respiratoire typique peut s’installer aussi.
L’abdomen est large avec une hernie ombilicale
La température est souvent basse : <35°C
Il a des œdèmes des extrémités et des parties génitales
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Le pouls est lent, on an en plus une cardiomégalie et une effusion péricardique asymptomatique
Progressivement, le retard de croissance et de développement psychomoteur s’accroissent. À 6 mois, le tableau est
complet
Diagnostic
Dosages hormonaux : T₄ abaissée, T₃ normale ou basse, TSH augmenté.
Prolactine sérique élevée corrélée à la TSH
Age osseux (membre inférieur, crâne, larynx) : retard de maturation osseuse, responsable de l’absence des points
d’ossification normalement présents dès la naissance ; ostéoporose visible au niveau des os de la base du crâne
Scintigraphie thyroïdienne pour préciser le type de l’hypothyroïdie
ECG : bas voltage des ondes P et T et réduction du complexe QRS
Toxicologie pédiatrique
Prof PAULO BUNGA MUNTU
Objectifs spécifiques
Etre capable de définir des concepts de base toxicologique
Etre capable d’évaluer le risque lié au passage des toxiques de la mère à l’enfant pendant la grossesse ou au
moment de l’allaitement
Etre capable de déterminer le plus tôt possible la nature et la sévérité d’une intoxication en pédiatrie
Avoir la maitrise de conduire un traitement.
Toxicologie : discipline scientifique qui s’occupe des toxiques, leurs propriétés, du devenir dans l’organisme, mode
d’action, la recherche des différents milieux où se passe l’intox, recherche des moyens (préventif et curatif) pour combattre
cette intoxication. Ces substances sont appelées Xénobiotiques (exogènes, extérieures à l’organisme, devenues poisons,
substances exogènes induite dans un organisme.
Bio toxicologie : elle implique plusieurs domaines tels que les essais de toxicité d’un nouveau médoc ou d’une
nouvelle molécule à commercialiser, les études pharmacocinétiques, toxicocinétiques détermination du mode d’action
d’un produit et de ses métabolites à différents niveaux de l’organisme (cellulaire, enzymatique, etc.) dans le but d’instaurer
un traitement approprié de l’intox à travers la connaissance des métabolites (toxicologie chronique)
Détoxication (détoxification)
Toxication (toxification)
Interactions
1. Synergie : substances se mettent ensemble et augmente leur effet.
2. Antagonisme : chimique ; fonctionnel ; compétitif ; non compétitif.
3. Induction enzymatique : l’organisme peut envoyer un messager pour transformer et donc rendre moins toxique grâce
à l’action d’une enzyme. Sinon l’enzyme ne sera pas évacuée.
4. Inhibition enzymatique
- Altérations des structures et fonction de divers organes (foie, rein, système nerveux central, système
cardiovasculaire, poumons, glandes endocrines).
Partie 1
Chapitre 1 : physiologie placentaire, passage des
xénobiotiques : conséquences pratiques.
Paramètres maternels (voie d’administration)
1. Absorbation digestive
Examen : Au 1er trimestre de la grossesse, on a des vomissements impliquant temps de transit intestinal et
vidange gastrique sont augmentés de 30 à 50%, persistance diminue, sécrétion acide baisse de 40%. D’où le
danger de s’intoxiquer devient +++.
2. Absorption ORL et pulmonaire
L’exposition aux polluants favorise l’augmentation des activités des aérosols et des substances à diffusion
habituellement lente (éthanol, halothane) pendant la grossesse. Débit sanguin, Fréquence respiratoire,
Fréquence cardiaque sont élevés.
3. Voie intramusculaire : Moins concernées.
4. Voie percutanée
5. Voie vaginale : résorption muqueuse augmente du fait de la vasodilatation.
Paramètres placentaires :
- Poids moléculaire (PM supérieur à 600 ne passent pas) ;
- Liaison aux protéines ;
- Liposolubilité ;
- Vascularisation placentaire ;
- Degré d’ionisation : diminue le passage.
- Quinine ;
- Phénobarbital ;
- Carbamazépine ;
- Dapsone.
Quantité :
- Un gramme de charbon par kg de poids toutes les 4 à 6heures ;
- Donner jusqu’à ce que les concentrations sanguines deviennent basses en toxique.
4. Complications :
Méningite, infections urinaires, arthrites, colites spécifique (maladie de Crohn ou colite pseudomembraneuse).
Noté bien : On n’utilise pas le charbon activé en cas de colite car on ne sait savoir si cela va entrainer iléus
paralytique.
Vibrio parahemolyticus :
Production toxine (Entérotoxine) provoquant l’hémolyse (Ictère, Insuffisance rénale, Cirrhose).
Réservoir : eau de mer tiède.
Consommations de poissons ou fruits de mer insuffisamment cuits.
Oncologie pédiatrique
Première partie : Généralités
Les cancers sont des maladies rares mais très graves.
Ils représentent 1 à 2% des pathologies pédiatriques
L’incidence des cancers de l’enfant de moins de 15 ans dans les pays développés est de 120 à 140 cas par
million d’habitants.
2ème cause de mortalité en occident
Hétérogénéité de répartition des cancers de l’enfant dans le monde.
Près de 50% des cancers surviennent avant 5 ans = tumeurs de type embryonnaire, des leucémies et T, SNC
Après 10 ans plus prédominance des lymphomes, tumeurs osseuses et des parties molles
Carcinomes : exceptionnels chez l’enfant → 10 ans (cavum, thyroïde).
Définitions
Développement néoplasique : Processus caractérisé par un développement cellulaire incontrôlé, échappant aux
mécanismes normaux de régulation cellulaire, conduisant à une masse tumorale.
Tumeur bénigne : Pathologie caractérisée par une masse tumorale se développant in situ(localement) sans
envahissement des tissus environnants
Tumeur maligne(cancer) : Masse tumorale capable d’envahir les tissus environnants, de se développer dans des
tissus éloignés du site primaire par métastase.
Tumeurs solides : Toutes masses tumorales résécables, dont l’origine est différente du tissu hématopoïétique et
lymphatique, se développent généralement dans les différents organes.
Par la localisation
Par l’histologie
Par l’évolution
Par le terrain
Histologie
Tumeurs spécifiques de l’enfant dites Embryonnaires :
Néphroblastome
Neuroblastome
Rhabdomyosarcome (Embryonnaire)
Hépatoblastome
Rétinoblastome
Médulloblastome
Tumeurs non spécifiques de l’enfant mais ayant des particularités chez l’enfant
Lymphome de Burkitt et Lymphoblastique, ils sont très agressifs avec un traitement diffèrent de l’adulte
Tumeurs non spécifiques plutôt rencontrées chez l’adolescent
- Maladie de H
- Tumeurs osseuses (ostéosarcome et Sarcome d’Ewing)
- Tumeur non Rhabdomyosarcome
Evolution
Se développent rapidement
Très forte proportion des cellules en division
Grande sensibilité aux traitements
Terrain
Bonne tolérance a la chimiothérapie
Mauvaise tolérance à la Radiothérapie :
- Séquelle à long terme organisme en croissance. Trubles de croissance : Squelette, tissu mou.
- Complications viscérales : intestin, poumon, cœur, vaisseaux, thyroïde…
- Complications système nerveux central.
Epidémiologie
1er cancer en Europe
30% à 40% de cancer de l’enfant
75% à 80% sont les LAL (leucémie aiguë lymphoïde)
Environ 5% sont de forme Binaire
2 à 5 ans d’âge = LAL
Petit nourrisson et Adolescents= LAM (leucémie aiguë myéloïde)
Taux de survie LAL = 70% à 80%
Taux de survie LAM = 50% à 60%
Etiopathogénie LAL
LAL se développe à partir d’un progéniteur lymphoïde bloqué à un stade précoce de différenciation.
- 1ère mutation : pendant la prolifération des lymphocytes in utero ;
- 2ème mutation : proliférations lymphoïdes ← par les infections virales de l’enfance
Etiologie
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Clinique
Insuffisance médullaire : Anémie + Syndrome hémorragique + Syndrome infectieux
Envahissement des organes = Adénopathies, splénomégalie, hépatomégalie
Infiltration osseuse leucémique =lésions ostéolytique, reaction périostée (20 à 25%)
Infiltration testiculaire + du système nerveux central = LAL
Infiltration gingivale = LAM
Masse tumorale orbitaire(chlorome) = LAM
Leucostase = détresse respiratoire ou signe neurologique
Diagnostic
Caractérisation de cellules leucémiques dans le sang périphérique et dans la moelle osseuse
Hémogramme :
- Anémie normochrome normocytaire
- Hyperleucytose blastique avec neutropénie
- Plaquettes normale ou basse
Myélogramme = infiltration massive des blastes sup a 20% de la cellularité médullaire
Cytochimie = coloration MGG et MPO
Immunophénotypage : Anticorps (CD : Cluster de Différenciation)
Cytogénétique = translocation, délétion, inversion et présence de certains gènes (TEL/AML ; MLL ; BCR/ABL ; MYC.
Paramètres LAL 1 LAL 2 LAL 3
1.Taille des cellules Petite, homogène Large, hétérogène Large, homogène
2.Chromatine du noyau Lâche, homogène Lâche, hétérogène Finement granuleux, homogène
3.Forme du noyau régulière Irrégulière, clivée Régulière, ovale
4.Nucléole Rarement visible Large et visible Large et visible
5.Cytoplasme Fin liseré Abondant Modéré
M4 L.A. myélo-monocytaire +/ + +
M5a L.A. monocytaire sans différenciation - - +
M5b L.A. monocytaire avec différenciation - - ++
M6 Erythroléucémie - + -
M7 L.A. mégacaryoblastique - Plaquette + -
Bilan
Retentissement métabolique et Localisation de la leucémie :
Rx thorax : masse médiastinale (LAL type T) et pneumopathie infectieuse
Echographie abdominale : atteinte Hépatique et Splénique qui sont fréquentes
Etude LCR : recherche de blastes (atteinte neuroméningée)
Ionogramme sanguin : urée et créatinine (Syndrome de Lyse tumorale) = Hyperleucytose
Bilan d’hémostase= recherche systématique d’une CIVD
Bilan chimiothérapie = ECG ; Echographie cardiaque (fraction d’éjection), Bilan hépatique
Pronostic
Hôte = Age, sexe et terrain (anomalie génétique)
Maladie = Hyperleucocytaire et type immunologique
Réponse initiale au traitement
Facteurs pronostic de LAL
Traitement
Traitement selon le type = LAL et LAM
Evènements
Toxicité médicamenteuse
Oncovin : polynévrite
Endoxan : cystite hémorragique
Asparaginase : pancréatite
Cis-Platinum : insuffisance rénale
Méthotrexate : leucoencéphalopathie
Rubidomycine : cardiomyopathie
Tous les cytostatiques : hypoplasie, aplasie médullaire, alopécie
Rechutes
Médullaires : 25 %
Méningées : 10 %
Oculaires : 5%
Testiculaires : 5%
Ovariennes : 2%
Infections
Bactériennes : bacilles g, cocci gram positif, pyocyaniques, etc.
Virales : rougeole, herpes, cytomégalovirus, etc.
Fongiques : candidose, aspergillose
Parasitaires : pneumocystis carinii
Séquelles tardives
Retard de croissance : radiothérapie
Puberté précoce : radiothérapie
Stérilité : radiothérapie testicules
Séquelles neurologies : radiothérapie + méthotrexate
Tumeurs secondaires : certains cytostatiques
Epidémiologie
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Symptômes cliniques
Dépend de :
Localisation initiale
Extension
Type histologique
Localisation abdominale
- Fatigue
- Douleurs abdominales
- Nausées
- Vomissements
- Troubles de transit.
- Augmentation de volume de l’abdomen + ascite
- Palpation d’une u ++ masses abdominales
- Invagination intestinale
Localisation ORL
- Les signes directs :
Tuméfaction avec désorganisation de l’architecture dentaire
Déchaussement de dent
Epistaxis,
Obstruction nasale et/ou pharyngée
- Les signes indirects : apparition d’un ganglion satellite
Localisation thoracique
- Signes de compression médiastinale (dyspnée, taux, syndrome cave supérieur)
- Adénopathies cervicales, axillaires.
- Ils peuvent parfois se révéler d’emblée par une asphyxie aigue.
Localisation ganglionnaire
- Adénopathie : n’importe quel territoire ganglionnaire peut être atteint.
Autres localisations
- Lymphomes osseux : douleurs osseuses
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- Les lymphomes cutanés et sus cutanés siègent plus au niveau de la tête, en particulier le cuir chevelu
- Au niveau : sein, paupière, orbite, thyroïde, espace intrarachidien, cerveau, gonades
Pronostic
Dépend :
Type histologique
Masse tumorale
Extension à distance (atteinte médullaire et neurologique)
Selon classification Murphy u SFCELMB
Traitement
Lymphome Burkitt= Protocole LM B
- Dépend soit de la classification de Murphy soit de SFCE et type histologique
- Protocole Cyclo - Burkitt GFAOP (Murphy)
Lymphome Lymphoblastique = protocole EurLB0
Lymphome Anaplasique grade C = protocole ALCL99
B. Lymphome de Burkitt
Epidémiologie
Age : 5 à 10 ans.
Symptômes cliniques
Localisation maxillo-faciale :
- Tuméfaction unilatérale déformation de l’hémiface atteint
- Désorganisation implantation dentaire,
Localisation abdominale :
- Ballonnement abdominal
Autres localisations rares : ganglions périphérique, amygdales, parotides, ovaires
Diagnostic
Histopathologique : ciel étoilée
Echographie abdominale : atteinte des ganglions dans 2/3 des cas
Bilan d’extension : LCR, Ponction médullaire
Stadification
Stade 1 : une tumeur localisée d’un seul côté du diaphragme (sus)
Stade 2 : 2 tumeurs localisées d’un seul côté du diaphragme (sus)
Stade 3 : +++ tumeurs de part et d’autre du diaphragme ; localisation abdominale unique.
Stade 4 : métastases (médullaire, LCR...)
Pronostic
Stade 1 et 2 : bon
Stade 3 et 4 : réservé
Diagnostic
Biopsie d’une adénopathie, d’un organe ou tissu avec mise en évidence des cellules de Reed Sternberg.
Pronostic
Lie au stade d’extension et réponse initial avec la classification de Ann Arbor
Stade 4 =
- Extension viscérale hématogène=mauvais pronostic
- Extension par contigüe = meilleur pronostic
- Fièvre + 38°c pendant plus d’une semaine, amaigrissement supérieur à 10% dans les 6 mois précédant, sueur
nocturne profuses = Mauvais pronostic
Classification d’Ann Arbor
Stade 1 = atteinte d’un seul territoire ganglionnaire ou d’une structure lymphoïde sus ou sous diaphragmatique.
Stade2 = atteinte de 2 territoires ganglionnaires du même côté du diaphragme.
Stade 3 = atteinte territoire ganglionnaire situé du 2 côtés du diaphragme (rate est considérée comme un ganglion).
Stade 4 = atteinte extra ganglionnaire (médullaire, hépatique, pulmonaire).
Traitement
Selon le stade, la masse tumorale et l’âge
Chimiothérapie
Radiothérapie = Si masse résiduelle
Stade II (T2, N1, M) : grande tumeur dépassant la capsule de l’organe, atteinte ganglionnaire, absence de métastase,
tumeur totalement macroscopiquement résécables mais persistance de résidus microscopiques, survie de 5% ;
Stade III (T3, N2, M) : tumeur dépasse de lin la capsule et atteinte des autres tissus profonds sous-jacents, plusieurs
groupes ganglionnaires atteints, tumeur opérable mais non résécables macroscopiquement ni microscopiquement,
survie d’environ 2% ;
Stade IV (T4, N3, M+) : tumeur massive envahissante, atteinte de plusieurs groupes ganglionnaires à travers tout le corps,
présence de cellules métastatiques, tumeur inopérable, survie < à 5%.
Tumeurs rénales
Tumeurs rénales
1. Nephrome mésoblastique (hamartome fœtal) :
- Tumeur du nourrisson d’évolution bénigne
- Traitement : néphrectomie seule
2. Blastème nodulaire (Nephroblastomatose)
- Tumeur de gravité intermédiaire peut évoluer vers un Néphroblastome
- Traitement : néphrectomie + chimiothérapie
3. 3. Nephrosarcome
- Tumeur maligne d’évolution grave
- Traitement : néphrectomie + chimiothérapie
4. 4.nephrblastme :
- Tumeur maligne la plus fréquente> 90% des cas
Génétique
Délétion ou mutation de la région 11p13 impliquant le gene WT1 :
- Syndrome WAGR
- Syndrome Denys-Drash
Délétion ou mutation de la région 11p15 impliquant le gene WT2 :
- Syndrome de Becwicth-Wiedemann
Clinique
Masse abdominale à développement antérieur peu mobile, non douloureuse, croissance rapide
Fièvre ou truble digestifs (plus fréquent)
Douleur abdominale (craindre hémorragie intra-tumorale), Vomissements
Varicocèle (compression de la veine spermatique)
Hématurie macroscopique (15 à 20%)
HTA (libération de la rénine par les cellules tumorales ou compression artère rénale
Anémiée profonde+ douleurs abdominales + Fièvre (Syndrome abdominale aiguë) = craindre la rupture ou
hémorragie
Polyglobulie (hypersécrétion d’érythropoïétine ou syndrome hémorragique)
Diagnostic
Echographie abdominale examen de première ligne =
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Traitement
Chimiothérapie en sandwich : pré opératoire + post opératoire car la tumeur est chimio-sensible.
Forme localisée : une chimiothérapie par semaine pendant 4 semaines pré-opératoire ;
Forme métastasique : une chimiothérapie par semaine pendant 6 semaines pré-opératoire ;
Réévaluer après 4 semaines ou 6 semaines de traitement ;
Evaluer le périmètre abdominal après le traitement.
Chirurgie : néphrectomie
Radiothérapie résiduelle post opératoire si nécessaire.
Bilan d’évaluation :
Clinique : dimension de la masse ;
Echographie : évaluer la réponse à la chimiothérapie.
Diagnostic
Une hyper-uricémie (> 8mmol) ;
Hyperkaliémie (≥ 7 mmol) ;
Hyperphosphorémie et une hypocalcémie
Noté bien : au moins 2 critères afin de parler d’un syndrome de lyse tumorale.
Traitement
Prevention : hyperhydratation alcaline → 3litre par m2 SC+ Bicarbonate
Traitement anti uricémique avec allopurinol 10mg /Kg/Jour.
Si SLT installé : Fasturtec 0,2 mg/ kg/j
Rétinoblastomes
Etiopathogénie
Délétion de la bande Q14 du chromosome 13.
La théorie de KNUDSN :
- Lorsque la mutation est portée par une des cellules germinales (pré-zygotique), elle sera transmise à toutes les
cellules de l’embryon. Il suffira d’une seule mutation post-zygotique pur tumeur multiple bilatérale
- Lorsque les deux mutations surviennent à la phase post-zygotique, la tumeur est sporadique
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Symptômes cliniques : Reflet pupillaire (œil de chat, leucocorie), Cécité unilatérale, Strabisme, Conjonctivite ↔
glaucome, exophtalmie.
Diagnostic
Examen du fond d’œil : Masse blanche ou rosée, très vascularisée, acuité visuelle, caractère bilatérale.
Echographie de la masse (examen clé) : localisation, volume, masse intra ou extra oculaire, rapport avec les
autres organes, état de l’œil controlatéral (déterminer l’œil le plus atteint) ;
Examen histopathologie : petites cellules indifférenciées, parfois regroupées en rosette autour des vaisseaux.
Bilan d’extension : Rx thorax, myélogramme.
Traitement
Si rétinoblastome unilatéral intra oculaire : Chimiothérapie en sandwich : Chimiothérapie (pré-énucléation) + Chirurgie
(énucléation) + Chimiothérapie (post-énucléation) ;
Si rétinoblastome unilatéral extra oculaire : radiothérapie + chimiothérapie.
Si rétinoblastome bilatéral : Chimiothérapie (pré-énucléation) + Chirurgie (énucléation de l’œil le plus atteint) +
Chimiothérapie (post-énucléation) + surveillance de l’œil restant.
Pronostic
Bon : si rétinoblastome localisé (intra oculaire) ;
Mauvais : si rétinoblastome extra oculaire.
Neuroblastome
Définition
Le neuroblastome est le processus néoplasique (cancer) des cellules sympathiques.
Etiopathogénie
La tumeur serait dûe à un défaut de maturation des cellules fœtales de la crête neurale, suite à une mutation génétique.
Présence de l’oncogène N-NYC
Epidémiologie
Age : inférieur à 5ans (75%)
˂ 1 an : bon pronostic car régression spontanée. Après 1an : mauvais pronostic.
Marqueurs biologiques
Catécholamines dont les métabolites se trouvent dans les urines.
Noradrénaline Acide Vanillyl-mandelique (VMA)
Dopamine Acide Hmvanillique (HVA)
Symptômes cliniques
Tumeur peut se localiser partout où se trouve le système nerveux sympathique tableau clinique très polymorphe selon
la localisation et l’évolution de la maladie.
Localisation : Tumeurs retro péritonéales (75%), Tumeurs thoraciques (16%), Tumeur en sablier au niveau du rachis,
Tumeur cervicale.
Tumeurs rétro péritonéales troubles digestifs (anorexie, vomissements, constipation diarrhée) ; douleurs
abdominales ; Scoliose, impotence fonctionnelle.
Tumeurs thoraciques : dyspnée, détresse respiratoire.
Diagnostic
Marqueurs biologiques (VMA, HVA)
Myélogramme : envahissement cellulaire et regroupement cellulaire en rosettes. La moelle constitue le site de
prédilection des métastases.
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CT-Scan
Anapath : confirmation histologique.
Traitement
Chimiothérapie + Chirurgie
Radiothérapie : si masse résiduelle
Greffe des cellules souches
Symptômes cliniques
RMS se développe partout où se trouvent les muscles striés squelettiques et les tissus mésenchymateux :
les symptômes varient en fonction de la localisation de la masse tumorale exerçant une compression sur les
structures adjacentes.
Diagnostic
Imagerie médicale : Echographie, CT Scan
Ponction lombaire, médullaire, masse tumorale (cellules en parachute)
Bilan d’extension selon la localisation : radiographie, scintigraphie osseuse.
Anatomopathologie :
- RMS embryonnaire :
80%
Bon pronostic
- RMS alvéolaires :
20%
Mauvais pronostic, très métastasique, récidive même au cours du traitement.
- RMS pléomorphes : < 5% (rare)
Traitement
Radiothérapie : RMS est une tumeur très radiosensible
Chimiothérapie (très peu chimio sensible) : poly chimiothérapie en sandwich : oncovin, adriamycine, endoxan,
ifsfamide, …
Chirurgie : exérèse chirurgicale la plus large. Si devant une masse, débuter par la chirurgie.
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Néphrologique pédiatrique
Prof Dr Ekulu Mfutu Pepe
Quelques rappels
Anatomies fonctionnelle des reins
1 situation et anatomie interne & externe
- Position rétropéritonéale ;
- Région lombaire supérieure T12 à L3 ;
- Rein adulte : 150g, 12cm de longueur/6cm de largeur et 3cm d’épaisseur ;
- Tissu de soutient : 3 tissus :
Fascia rénal (+ conjonctif) lie le rein aux surrénales ;
Capsule adipeuse : masse de graisse entourant le rein et maintient le rein dans sa position) si capsule
adipeuse diminue cela implique néphroptose (douleurs ++, hydronéphrose) ;
Capsule fibreuse : protège le rein contre l’infection.
2. Anatomie interne
Sur une coupe frontale, on a 3 parties :
a. Cortex
b. Médulla : pyramides de Malpighi
- Composées de tubules collecteurs + capillaires microscopiques parallèles ;
- La pointe vers le bassinet : papille rénale ;
- Séparées par les colonnes de Bertin + pyramide +. Cortical = lobe frontal
c. Pelvis rénal ou bassinet
- En forme d’entonnoir ;
- Communiquant avec l’extérieur avec l’uretère ;
- Se terminant vers l’intérieur par les calices rénaux.
Noté Bien :
Infection du pelvis : Pyélite ;
Infection du rein entier : pyélonéphrite.
Pyélonéphrite gravie : œdème du rein, abcès et accumulation du pus dans le pelvis.
3. vascularisation
Le rein est vascularisé par l’artère rénale :
Aorte → Artère rénale → Artère segmentaires → artère interlobaires → artères arquées → artères interlobulaires →
artère afférente → capillaires glomérulaires → artère efférente → capillaires péritubulaires et vase recta → veines
interlobulaires implique Veines arquées implique Veines interlobaires implique veine rénale implique veine cave inférieure.
Noté Bien :
Aorte est à gauche de l’axe médian ;
Aorte rénale droite est plus longue que la gauche ;
Veine rénale gauche est 2fois plus longue que la droite (Syndrome de casse-noisette : douleur abdominale +
Hématurie chez l’enfant) ;
Ici la veine rénale est cisaillée par la mésentérique supérieure.
4. Néphron
Unité structurale et fonctionnelle de rein.
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Noté bien : si diminution du néphron cela implique risque d’hypertension artérielle et néphropathies
Il y a entre 0,5 et 1 millions de néphrons par rein.
Néphron comprend 2 parties : corpuscule rénal + tubule rénal et entre les 2 il y a du mésangium.
1) Corpuscule rénal : capsule glomérulaire (de Bowman) ; glomérule rénal ;
2) Tubule rénal : normalement un tube collecteur ne fait pas du néphron ;
3) Mésangium, tissu de soutien entre glomérules et macrophages
Capsule de Bowman : 2 feuillets :
- Feuillet pariétal, a un rôle structural. Il est fait d’un épithélium simple squameux ;
- Feuillet viscéral : s’attache aux capillaires, il est fait des cellules épithéliales modifiées et ramifiées = podocytes
qui se terminent par des pédicelles (= pieds des podocytes) ;
Glomérule : fait d’un endothélium fenêstré (pores de 75nm) et son rôle est la filtration ;
Tubule rénal : Tube contourné proximal ; Anse de Henlé ; Tube contourné distal.
Enfin le tout s’abouche dans le tubule rénal collecteur.
Il y a 2 types des néphrons :
Corticaux :
- Situés au niveau du cortex ;
- Leurs anses se trouvent en petite portion dans la médullaire ;
- Représentent 85% des néphrons.
Juxtamédullaires :
- Situés au niveau de la jonction cortex-médulla
- Leurs anses sont profondément dans la médulla.
- Ils ont pour fonction la concentration des urines.
Au niveau de la chambre urinaire : pression hydrostatique tubulaire urinaire et pression oncotique tubulaire urinaire.
PNF = différence entre les différences des pressions hydrostatiques des pressions oncotiques = variation P – variation 𝝅.
PNF normale = 20 mm Hg
Pu = 10 ;
𝝅cg = 30 ;
𝝅u = 0 Car les protéines ne passent pas ;
Pcg = 60, La pression hydro-glomérulaire ou hydro-capillaire importante est causée par la résistance par l’artère efférente
qui de diamètre plus petit que l’artère afférente.
A retenir
1. le DFG est directement proportionnel à la PNF donc de la Pcg qui quant à elle dépend de la PA ;
Si la PA augmente → PAS augmente → Pcg augmente → PNF augmente → DFG augmente : en absence de toute
régulation ;
Existence des mécanismes de régulation :
Intrinsèques ou autorégulation rénale permettant le maintien du DFG :
- Reflexe myogénique ;
- Rétrocontrôle tubulo-glomérulaire.
Extrinsèques : Système nerveux et endocrinien : maintien la PA normale.
2. La vasoconstriction de l’artère afférente → ↓ Début sanguin glomérulaire → ↓ Pcg → ↓ PNF enfin ↓ DFG ;
3. Artère afférente possède un diamètre plus petit que l’artère afférente d’où forte résistance générant une forte Pcg (60
mmHg).
Question :
- Si vasodilatation de l’artère efférente ?
- Débit de filtration glomérulaire ?
- Fonction tubulaire de la réabsorption ? sécrétion ?
Réponse :
- Diminution de la résistance impliquant diminution de la pression hydro-capillaire impliquant diminution PNF =
diminution du Débit de filtration glomérulaire ;
- La fonction de réabsorption est fonction de jeu des pressions d’où la diminution de la pression dans la lumière
tubaire implique la diminution de la réabsorption = augmentation sécrétion par élévation de la pression
hydrostatique au niveau des capillaires péritubulaires.
Noté bien : l’AJG réagit en secrétant certaines substances dont l’ATP entrainant la vasoconstriction de l’artère afférente
impliquant l’aggravation de la diminution du Débit de filtration glomérulaire.
En cas de nécrose tubulaire, il y a augmentation pression urinaire qui va s’opposer à la filtration.
A la naissance : le volume urinaire peu informatif, en dehors d’une oligurie ou polyurie franche ;
93% des nouveaux urinent pendant les 1ères 24 heures de vie ;
99% dans les premières 48 heures ;
Le nouveau-né urine 5 à 40 fois/jour (vessie petite, incapacité de produire de l’urine concentré jusqu’au 3ème mois
de vie ;
Le nouveau née de 2 mois, le nourrisson excrète = 400 ml/Jour ;
Cette quantité augmente jusqu’à l’adolescence où elle atteint = 1500 ml/Jour.
Noté Bien : en pédiatrie : Bébé = nouveau née
Enfant :
► L’évaluation de la fonction rénale en clinique se limite à l’estimation du taux de filtration glomérulaire ou Débit de
filtration glomérulaire.
► Le DFG (ou GFR) est la sommation des taux de filtration au niveau des néphrons individuels.
► Ainsi la DFG est fonction du nombre des néphrons fonctionnels.
Mais une corrélation pas si étroite à cause de l'hyperfiltration compensatrice en cas de réduction du nombre
de néphrons.
Noté Bien :
La fonction rénale des nourrissons est en évolution :
Tout enfant naît en insuffisance rénale puis les reins deviennent matures ;
La fonction rénale s'améliore et atteint les valeurs normales vers l'âge de 2 ans.
Noté bien :
La créatinine augmente avec l’âge, la fonction rénale s’améliore avec l’acquisition d’une masse musculaire
importante ;
Supérieur à 15 ans, créatinine adulte différence des valeurs entre femmes et garçons (avant cet âge, même %
de masse musculaire) ;
Chez le nouveau-née : créatinine plasmatique = reflet de la créatinine de la mère, mal éliminée par la faible
fonction rénale du bébé (créatinine augmente)
2. Méthodes enzymatiques
- Cascade de réactions enzymatiques dont le produit final contient un chromogène ;
- Intensité de coloration du chromogène : directement proportionnelle à la concentration en créatinine.
- Avantages :
Moins a sensibles aux interférences que celles de Jaffe ;
Excellente performance en terme de justesse et de fidélité ;
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Présentent l'avantage d'être directement raccordées aux méthodes de référence SM-DI (=spectrométrie de
masse couplée à la dilution isotopique).
- Inconvénient : Utilisation encore limitée à cause du coût des réactifs (mais de + en + à la portée des laboratoires).
Bandelette urinaire :
► Doit être conservée : flacon hermétique, supérieur 30°Celcius, pas exposé au soleil ni à l’humidité.
► Potentiel en hydrogène urinaire : 4,5 à 8 :
Urines acides (inferieurs ou = 6,5) : reaction métabolique, régime alimentaire riche en protéine (vitamines) +
grains entiers ;
Urines alcalins (supérieur ou = 7,5) : infections urinaires, régime alimentaire végétarien, vomissements ;
► Leucocytes : détectés par l’activité des estérases granulocytaires ;
► Nitrites : détection indique une bactériurie par la mise en évidence de la conversion des nitrates.
Noté bien : leucocytes et/ou nitrites implique une infection urinaire
► Sang : 2 échelles distinctes
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Points verts sur le réactif, avec limite inférieure à 5 microlitre : Globules rouges intacts ;
Coloration verte homogène : Hémoglobine, Globules rouges lysés, myoglobine.
Cytologie urinaire
► Compted Addis remplacé par le comptage des hématies/ml de réalisation plus simple ;
► Echantillon d’urines centrifugé à 2000 à 3000 tour par minutes (tpm) pendant 3 à 5 minutes et examiné au
microscope :
Urines normales inférieure à 5000 globules rouges et leucocytes par ml
Présence leucocyturie pathologique : infection
Supérieur 10 000 GR/ml : hématurie microscopique
Supérieur ou = 300 000 GR/ml : hématurie macroscopique
Hématine d’origine glomérulaire : GR suivant petits, dysmorphiques, d’aspects plus clair avec présence des
cylindres hématiques
Sédiment urinaire : nombreux cristaux, oxalates, phosphates, ou acide Urique sans signification pathologique
particulière.
Cristaux d’oxalate de Calcium : Hypercalciurie ou hyperoxalurie
Cristaux de cystine, cystinurie.
Protéinurie
► Microalbuminurie (marqueur précoce de l’atteint rénale)
De très faibles quantités d’albumine peuvent être recherchées dans ce cadre du dépistage précoce des
néphropathies ;
Dosée de préférence sur un échantillon d’urines du matin :
- Inférieur 30 : normal
- 30 à 299 mg/g de créatinine : microalbuminurie
- Supérieur ou = à 300, macroalbuminurie
► Protéines totales : détectés par bandelette urinaire mais doit être quantifiée par :
Protéinurie de 24h : bonne collecte d’urine
Protéinurie/créatininurie : pathologique si supérieur à 200mg/g (Normal entre 20 à 200mg/g)
Excrétion urinaire d’un taux élevé de NAG (N-acétyl-beta-d-glucosaminidase), atteinte des Cellules tubulaires
notamment lors de toxicité médicamenteuse.
Rappel de physiologie
La barrière de filtration glomérulaire (BFG) :
- Habituellement pas de passage de protéines retenues grâce à leur taille et charge
Le tubule rénal proximal :
- Participe à la réabsorption des protéines de quantité de petite taille et à la fonction d’albumine qui passe cette
barrière grâce au complexe endocytaire fait de 3 protéines cubuline, mégaline et amnionless.
Des anomalies de la barrière de filtration glomérulaire et du tubule
- Pouvant produire l’albuminurie et protéinurie
Barrière de filtration glomérulaire
Elle a 3 couches : endothélium fenêstré ; membranes basale ; podocytes avec leurs pédicelles.
1. L’endothélium capillaire glomérulaire largement fenêstré :
- Largement fenêstré (70 à 100 nanomètre de diamètre) ;
- Porteur des charges négatives dues à la présence des glycocalyx et des protéoglycanes dont l’héparine sulfate
- Ne laisse pas passer des éléments cellulaires
- N’assure aucune restriction de taille, l’albumine et certaines protéines devraient théoriquement être filtrées.
2. Membranes basales
- La mine rara interne, lamine danse et lamine rare externe ;
- Faite de collagène (de type IV, muté dans ce Syndrome d’Alport) et les glycoprotéines ;
- Matrice perforée de pores d’environ 40 nanomètre de rayon ;
- Assure environ 30% de la restriction de passage de taille ;
- Sa composition chimique riche en glycoprotéines anioniques assure une partie importante de cette restriction au
passage de charge.
3. Epithélium viscéral
- Fait des cellules épithéliales (podocytes) dont les ramifications (pédicelles) couvrent la membrane basale sauf
au niveau des fentes de filtration ;
- Préféré par des pores rectangulaires d’environ 60 × 40 nanomètre ;
- Assure l’ensemble de la restriction au passage de taille, pas de passage des protéines de poids moléculaire
supérieure à 60 kilodalton (albumine = 65 kilodalton) ;
- Pédicelles également recouverts de glycoprotéines anioniques, restriction au passage de charge ;
- Rôle important de UPAR.
Valeurs de référence des protéines urinaires
- L’essentiel des protéines se retrouvant dans l’ultrafiltration glomérulaire ne dépassent pas un poids moléculaire
de l’ordre de 50 000 Dalton (alpha-1-microglobuline, RBP, beta-2 microglobuline, chaines légères)
Valeurs de référence :
- Protéine totales (au repos) : 10 à 140 mg/24heure
- Beta 2 microglobuline (PM 11800 Dalton) : inférieure à 0,3 mg/litre
- Albumine (PM 65000 Dalton) : inférieur à 19mg/Litre
- Transferrine (PM 90000 Dalton) : inférieur à 2 mg/Litre
- Immunoglobuline G (PM 160000) : inférieur à 17,5 mg/Litre
- RBP (rétinol binding protein) : inférieur à 0,5 mg/Litre
- Alpha-1 microglobuline (PM plus ou moins 30000 Dalton) : inférieur à 12,5 mg/Litre
Devant toutes protéinuries, il faut une enquête étiologique :
- Elle est liée à une situation pathologique (glomerulopathie, tubulopathie, malformation rénale)
- Ou s’il s’agit d’une protéinurie non–pathologique (protéine orthostatique bénigne, protéine intermittente ou
transitoire).
Protéinurie physiologique
Physiologiquement, on a une protéinurie de très faible abondance
Elle est la résultante de : filtration glomérulaire des protéines, réabsorption, et sécrétion des protéines ;
Chez les sujets normaux, elle est d’environ 40 à 80mg/j (avec maximum 150mg/24heure) composée de :
- 30 à 50 mg/jour de glycoprotéine de Tamm - Horsfall (Uromobuline) protéine synthétisée et secrétée dans
la branche ascendante large de l’anse de Henlé ;
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Protéinurie de surcharge
- Il s’agit des protéines de bas poids moléculaire 20 à 30 Dalton libérées en quantité massive dans la circulation
sanguine ;
- Librement filtrées par le glomérule mais insuffisamment réabsorbées car le processus est saturé au niveau du tubule
contourné proximal ;
- Exemple : les chaines légères d’immunoglobulines Kappa ou lambda au cours des myélomes à chaines légères et la
myoglobine au cours des rhabdomyolyses.
Types de protéinurie
Type Caractéristiques Observation
Surproduction ou Tracé ou négative aux bandelettes. Hémolyse (si sang + bandelette).
surcharge Quantité/24heurs plus grande paraprotéinemie : maladie des chaines légères
Tubulaire 300 à 2000 mg/24heures. pauvre en Globuline supérieur à albumine
albumine
Glomérulaire Modérée à néphrotique Lésion glomérulaire. prédominance de
(≥ 3g/24heures) l’albumine
Orthostatique Apparition en position débout, sujet Période de croissance pubertaire.
jeune avec hyperlordose, longiligne.
Intermittente Protéinurie suite à un exercice violent, Souvent absence de pathologie rénale et
fièvre ou stress. caractère fonctionnelle.
Hématurie
Diagnostic positif :
- Supérieur 10000 Globules rouges par ml : hématurie microscopique ;
- Supérieur ou égal à 300000 Globules rouges par ml : hématurie macroscopique ;
- Hématurie peut être dépistée par bandelette urinaire (+ à partir de 5000 à 20000 Globules rouges par ml)
- Bandelette urinaire positive à 3+ à partir de 50000 Globules rouges par millilitre ;
Etiologies
1. Causes urologiques
- Tumeurs : Tumeur de Wilms ; Rhabdomyosarcome vésical ; Polykystoses rénales.
- Lithiases.
- Hypercalciurie : irritation des voies urinaires par la Cristallurie ;
- Uropathies obstructives : valves de l’urètre postérieur. ; sténoses de jonction pyélo-urétrale
- Traumatisme rénal et urétral
2. Causes glomérulaires
- Glomérulonéphrite aiguë post infectieuse
- Maladie de Berger : néphropathie à immunoglobuline A ; épisode d’hématurie récidivante
- Syndrome d’Alport : hématurie ; plutard protéinurie ; + atteinte auditive
3. Causes infectieuses
- Cystites hémorragiques : d’origine bactérienne (Escherichia coli, Bacille de Koch) ; d’origine parasitaire :
Bilharziose ; d’origine virale : adénovirus.
4. Causes médicamenteuses
- Cytostatique (Endoxan)
- Certains antibiotiques
Betalactames, rifampicine, sulfamides
Entretiennent une néphrite aiguë immuno-allergique
5. Causes vasculaires
- Drépanocytose : par micro-infarctus rénaux ;
- Autres anomalies vasculaires : fistules artérioveineuses, anévrismes, angiomes.
a. Anamnèse :
Circonstances de survenue :
Traumatisme ?
Douleurs ?
Fièvre ?
Séjour en zone d’endémie bilharziènne ?
Notion d’infection ORL ou cutanée ?
Prise de médocs ?
Type d’hématine :
Totale (rénale), initiale (urétrale) ou terminale (urétrovésicale)
Présence des caillots : cause urologique
Couleurs de urines
Durée, périodicité et ancienneté
b. Examen physique :
Palpation de l’abdomen et fosses lombaires
Examen des organes génitaux externes et toucher rectal (rechercher de rhabdomyosarcome)
Prise de poids, œdèmes, hypertension artérielle.
c. Exploration
Examen de 1ère ligne (type A) :
ECBU
Protéinurie
Urée, créatinine
Echographie rénale
Abdomen sans préparation au préalable (ASP)
Examen de 2ème ligne :
Interrogatoire et examen type A orientent vers un contexte biologique :
- UIV, Uroscanner ou une IRM
- Cystographie rétrograde (suspicion de tumeur)
- Cystoscopie (cystite hémorragique)
Interne et examen type A orientent vers des glomérulopathies
- Dosage du complément sérique (C3 et C4)
- Dosage des immunoglobulines A
- Audiogramme
- Biopsie cutanée
- Ponction biopsie rénale
Pathologies courantes
MRC :
Bilan :
- Marqueurs d’atteinte rénale ;
- Échographie : morphologie des reins) ;
- Biopsie ;
- Urines (Bandelette urinaire, ECBU)) ;
- Débit de filtration glomérulaire inférieur à 60 pendant plus de 3 mois.
- Protéinurie à la bandelette urinaire et microalbuminurie : utilisés comme marqueurs d’atteinte rénale pour cette
étude (enfant 6 à 16 ans).
- Rx : concordance des radiographies par méthode de Jaffé (ancienne formule) et cystatine C.
- La nouvelle formule Jaffé a une prévalence élevée
D’où leçon :
Créatinine selon Jaffé : ancienne formule de Schwartz ;
Méthode enzymatique : nouvelle formule de Schwartz.
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Diagnostic de localisation
- Infection urinaire basse (vessie) : pas de menace de parenchyme rénal.
- Infection urinaire haute = Pyélonéphrite aiguë (parenchyme et bassinet) : risque des cicatrices rénales.
Infection urinaire basse (cystite)
- Signes vésicaux : brulures mictionnelles, pollakiurie, impériosité …
- Absence de fièvre et douleurs lombaires
- Pas de Syndrome inflammatoire.
- BU systématique, ECBU pas nécessaire
- Essentiellement filles supérieur à 3ans
Infection urinaire haute : Pyélonéphrite aiguë (PNA)
- Fièvre supérieure à 38, 25°C (souvent inexpliquée)
- GB augmente, CRP augmente, procalcitonine augmente
- BU positive confirmation par ECBC
- Autres signes cliniques : douleurs abdominales ou lombaires, Enurésie, altération de l’état général.
Diagnostic étiologique
Anamnèse et écho rénale
Infection urinaire peut être révélatrice de : Uropathie obstructive, RVU (reflux vesico–urétérales), Lithiases,
Dysfonctionnement vésicale.
Anamnèse approfondie : instabilité vésicale
Echographie rénale et vésicale : lithiases
Cystographie rétrograde : si dilatation à l’écho ou pyélonéphrite aigue à répétition ; diagnostic du reflux
vesico–urétérale.
Scintigraphie au MAG3 + injection furosémide : quantifier le degré d’une obstruction.
Traitement cystite simple
- Céfixime (Oroken®) 8mg/kg/j en 2 prises espacées de 12h chez enfants supérieurs à 6 ans implique surtout les
Gram négatives (E coli, Pseudomonas, Klebsiella)
- Cefpodoxine (Orelox®) à 8mg/kg/Jour ;
- Nutrofurantoine (furodantine®) : 3 à 5 mg/kg/jour en 2 à 3 prises ;
- Amoxicilline + acide clavulanique : 40mg/kg/jour en 3prises
- Amoxicilline : 50 à 100mg/kg/jour en 3 prises
Durée traitement : 8 jours
Traitement PNA
Critère de gravité : âge inférieur à 3mois ; fièvre ≥ 39°C ou trainante ; vomissement persistants et/ou déshydratation ;
terrain particulier (uropathie, pyélonéphrite aiguë à répétition, lithiase rénale associée, immunosuppression).
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Cette double mutation (variant) rétablit le pouvoir lytique de l’APOL1 contre le trypanosoma rhodesiense.
► Si pas de variant (G0) : trypanosomiase
► Si G1 /G0 ou G2/G0 (hétérozygote) : protection contre trypanosomiase
► Si G1/G2 ou G1/G1 ou G2/G2 : protection contre trypanosomiase + risque très élevé de développer une maladie
rénale.
Tous les porteurs de 2 variantes de APOL1 vont-ils développer la maladie rénale chronique ?
Réponse : non
Il faut « a second hit (= facteur déclencheur) » pour qu’il y ait maladie comme lupus, hypertension artérielle, Sarcoïdose
(comorbidité) ou HIV, SARS-CoV2 (facteurs infectieux).
Surtout le VIH qui est un puissant facteur déclencheur.
Noté bien : variant est différent de mutation.
Conclusion :
Forte prévalence de l’atteinte rénale infraclinique ;
Ampleur significative des variants à risque de APOL1 en RDC ;
APOL1 HRG ↑ le risque de maladie rénale, l’infection par le VIH augmente considérablement cette probabilité.
Définition et normes
La PA étant mieux corrélée à la taille qu’à l’âge, on se réfère aux valeurs normales en fonction du sexe et taille.
Plusieurs courbes de référence
- Françaises
- Américaines : 2004 (Recommandation Européennes 2016), révision en 2017
- Européennes : exemple : Allemagne
Normes évolutives :
- Fonction du sexe, âge, taille
- PA élevée avec l’âge et croissance
- PA élevée plus chez le garçon à la puberté
- Varient en fonction de la méthode de mesure : mesure ponctuelle, sur 24heures
HTA stade 2 : supérieur ou = à 95e percentile ou supérieur ou = à HTA stade 2 : supérieur ou = à 140mmHg PAS
140mmHg PAS /90mmHg PAD /90mmHg PAD
Bilan étiologique
L’étiologie est identique à 82% chez l’enfant. 20% chez l’adulte.
HTA essentielle : prévalence augmente suite à obésité pédiatrique.
Bilan étiologique inutile si :
- Supérieur à 6 ans et
- Surpoids ou obésité
- Histoire familiale d’un HTA
- Aucun signe d’orientation vers une cause.
Principales causes par ordre de fréquence
- Maladies rénales parenchymateuses (a)
- Anomalies cardiaques (c)
- Tumeur et anomalies endocriniennes (d)
- Drogues et médicaments (f)
- Traumatisme et désordre du système nerveux central (l).
Pathologies rénales
Groupe A
Glomerulopathie chronique acquise or héréditaire (Berger ; purpura rhumatoïde)
Maladies auto-immunes
Glomérulonéphrite aiguë post – infectieuse
SHU, NAT
Syndrome néphrotique précoce secondaire ou syndrome néphrotique : cortico-résistant (hyalinose
segmentaire et focale ou HSF)
Polykystose hépatorénale, AR
Uropathies :
Obstruction urinaire
Rein cicatriciel
Transplantation Rénale
Groupe B
Thrombo-embolies
Thrombose de la veine rénale
Sténose de l’artère rénale.
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Groupe C
Coarctation de l’aorte
Canal artériel
Fistule artério veineuse
Groupe D
Neuroblastome
Néphroblastome
Phéochromocytome → catécholamines
Hyperplasie congénitale surrénale
Syndrome de cushing → cortisol
Thyrotoxicose.
Causes génétiques : Rénine très basse, potassium anormal
Syndrome de Lidde
Syndrome de Gordon.
Groupe E
HTIC
Syndrome de Guillain – barré
Poliomyélite antérieure aiguë
Dysautonomie familiale
Métaboliques
Hypercalcémie
Hypercapnée
Porphyrie
Causes en v : Intoxication Plomb, mercure, Cadmium
Groupe F
Glucorticoïdes
AINS
Cyclosporine
Tacrolimus.
Examen paraclinique
1er bilan
Biologie :
NFS : rechercher une anémie
Urée, créa
Ionogramme sanguin : K+, Ca2+, Ph
Albumine, glycose et lipides, TSH – T4
Axe rénine/aldostérone
Urines :
Hématurie, protéinurie
Na/K
Echographie rénale et abdominale :
Doppler : rechercher sténose de l’artère rénale ;
Exclure une masse
Voir : reins, tractus urinaire, surrénales.
Rx thorax :
Insuffisance cardiaque transitoire
Exclure une masse (neuroblastome)
Echographie cardiaque :
Exclure une hypertrophie ventriculaire gauche
Exclure coarctation de l’aorte
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Traitement
Principes
Mesures non pharmacologique dans tous les cas.
Traitement spécifique et immédiat si HTA secondaire avec traitement spécifique
HTA essentiellement : d’abord traitement non pharmacologique.
Traitement médicamenteux d’emblée si :
HTA symptomatique ;
Atteinte d’un organe cible (HVG) ;
HTA secondaire ;
DT1 ou DT2.
Objectif tensionnel du traitement (pression artérielle cible) :
Tous : PA < P90 (130/80 > à 13 ans)
Si maladie rénale chronique (MRC) : PA < à P75
MRC avec protéinurie PA inférieur P50
Mesures non pharmacologiques :
Perte de surpoids : objectif IMC < à P85
2e activité physique
3e régime alimentaire :
- Diminution sel
- Diminution graisses saturées, boissons sucrées
- Augmentation laitage écrémé, fruits, légumes
4e Tabac et Stress
Traitement médicamenteux :
Principes :
Monothérapie : commencer par la + petite dose puis monter progressivement, surveiller les effets secondaires.
Associer un 2ème traitement si cible non atteinte avec dose maximale du 1er :
Inhibiteur de l’enzyme de conversion (IEC) + Diurétique ;
Vasodilatateur + Diurétique ;
Vasodilatateur + bétabloquant.
1er intention : médicaments qui inhibent le système rénine/aldostérone
IEC : Captopril, Enalapril ;
Antagoniste des récepteurs de l’angiotensine 2 (ARA 2) : Losartan (Cozar®) en alternatif si effet
secondaire avec IEC.
Inhibiteur calcique : Nicardipine (Loxen®) ; Amlodipine (Amlor®).
Diurétiques thiazidiques :
Furosémide (Lasix®) : diurétique de l’Anse ;
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Chlorothiazide : Thiazidique ;
Amiloride : épargneur de potassium, agit au niveau des tubules collecteurs.
2ème intention :
Bétabloquant (β-) ;
Alphabloquant et béta bloquant (α β-) ;
Alphabloquant (α-) ;
Diurétiques spironolactone ;
Vasodilatateurs.
Syndrome néphrotique
Définition :
Résultante d’une atteinte des capillaires glomérulaires → augmentation de leur perméabilité à l’égard des protéines.
Se définit par :
Protéinurie supérieur à 50mg/kg/jour se protéine/créatinurie supérieur à 2g/g ;
Albuminémie inférieur à 30g/litre ;
Hypercholestérolémie : synthèse des lipoprotéines par le foie en compensation de l’hypoalbuminémie ;
Œdèmes.
Electrophodes protéines sanguines
Physiopathologie
Réaction immunitaire anormale, exagérée par une allergie, infection, stress.
Lésions histologiques
- MCD : dans 90%
- Hyalinose focale segmentaire(HFS) : 5 à 10%
- Prolifération mésengiale.
Pronostic
- Bon si cortico-sensible (syndrome néphrotique idiopathique)
- Dépend de : nombre de rechutes ; tolérance aux médicaments.
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Clinique
- Installation 1 à 2 semaine après une infection pharyngée
- Installation 3 à 6 semaine après une infection cutanée
Signes
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Evolution
Spontanément favorable
Dialyse
Si évolution différente → Biopsie.
Micro lésions
Ecrasement
Physiopathologie
Verotoxines produites par certains entéropathogènes
Atteinte de la circulation
Défense : appel et conso des plaquettes pour colmater les brèches = thrombopénie ;
Activation du complément ;
Ce phénomène peut se retrouver dans tous les vaisseaux, mais plus dans les petits vx du glomérule.
Etiologies
Germes : Escherichia colis 0157 H7 (85 à 90%) :
- Réservoir : intestins des bovins (vaches) : ingestion viande mal cuite, lait non pasteurisé.
D’où déconseiller tout produit non pasteuriser avant 10 ans
- Facteurs de risque : Age (inférieur à 5 ans), Hyperleucocytose importante, Usage intempestif des
antibiotiques/antidiarrhéiques, Colite sévère.
Clinique
Phase prodromique : 1 à 10 jours (environ moyenne : 3 jours) = tableau de gastroentérite infectieuse : dans les 10
jours qui précède l’insuffisance rénale :
- Douleur abdominale
- Diarrhées sanguinolentes
- Vomissement
- Fièvre.
Phase d’Etat :
- Pâleur : 1er signe
- Troubles hémorragiques
- Oligo anurie et hématurie
- HTA et même des signes neurologiques
Traitement : symptomatiques
Correction des troubles hydro électrolytiques :
Si anurie ou oligurie : Perfusion de glucose 5% + NaCl à 0,5 à 1 mmol/Kg/jour
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Si signe de surcharge (HTA, Œdème, sodium bas de dilution, turgescence veines jugulaires) : Restriction
hydrique (diurétique de l’Anse)
Si Anémie sévère et ou mal tolérée : Contre-indiqué de donner culot plaquettaire car il aggrave le tableau) ; il
faut donner les calots globulaires.
Noté bien :
- Antibiotiques bactéricides contre-indiquées parce que la lyse de germe entraine la libération de
toxine impliquant aggravation du tableau.
- D’où on donne Azithromycine : bactériostatique et antitoxinique.
- Biothérapie (Eculizimab Anticorps anti-C5 de complément), plasmaphérèse.
Evolution
- Généralement favorable grâce au traitement symptomatique et à la dialyse ;
- 30% des cas : l’insuffisance rénale se prolonge ;
- HTA peut persister longtemps, de type hyper-reninémique.
Classification
SHU post diarrhéique (typique)
SHU atypique :
- Rencontrée chez les grands enfants, absence d’épisodes de diarrhée, le problème est génétique (protéines
qui codent pour le facteur du complément, facteur H) ;
- Le pronostic est mauvais la biopsie est indiquée après correction de la thrombopénie.
- Traitement : plasmaphérèse+ biothérapie.
Certaines souches de pneumocoque entrainent une mise à nue d’une protéine naturelle de l’organisme
Lisons endothéliales
SHU
► Pronostic : mauvais : 50% de mortalité.
Nouvelle terminologie : ARA diminution rapide des fonctions rénales dont le diagnostic repose sur des variations de
valeurs de la créatinine ou de la diurèse sur un temps donné.
Noté bien : l’insuffisance rénale est le stade avancé de l’agression rénale aiguë.
Pour Standardiser ces définitions, 3 classifications ont été proposées.
1. En 2004 : classification de RIFLE : par ADQI
R : rish of renal dysfunctionnaly : stade de risque 1
I : injury : stade 2 : atteinte rénale
F : faillure : défaillance de la fonction rénale, Stade 3 (stade d’insuffisance rénale)
L : loss of kidney : Stade de perte de la fonction rénale/ stade 4
E : end stage kidney : stade d’IRC
Basé sur le taux de créatinine basale, la diurèse (débit urinaire).
2. En 2007 : on a adapté la créatinine chez les enfants, ou y ajouter la clairance de la créatinine estimée (DFG).
Classification de pRIFLE
Créatinine DFG Débit urinaire
R augmentation × 1, 5 Baisse de 25% ˂ 0,5 ml/kg/h × 6 heures
I augmentation × 2 Baisse de 50% ˂ 0,5 ml/kg/h × 12heures
F Augmentation × 3 ou créatinémie Baisse de 75% ˂ 0,3 ml/kg/h × 24h
40 mg/litre avec augmentation aiguë > 5mg/l Ou Anurie × 12h
L Perte complète de la fonction rénale 4 semaine
E Perte de la fonction rénale 3 mois
Valeur de référence : DFG 100ml par minute par 1,73 m2.
Limites de la classification
► On évalue que le DFG (fonction glomérulaire), or dans l’insuffisance rénale aiguë il y a aussi atteinte tubulaire.
► Nécessite d’avoir une créatininémie basale, initiale.
(Femme : 90 ± 20 ; Homme = 120 ± 25).
► Ne permet de distinguer les insuffisances rénales fonctionnelles des insuffisances rénales organiques
Forces
- Valeur pronostique : permet d’évaluer le risque des complications et de mortalité
- Association avec élévation de la créatinine et diminution de la diurèse meilleure : valeur pronostique que
lorsqu’on considère la créatinine seule isolée
- Suite à la relation linéaire entre créatininémie et DFG : éliminant le critère « baisse de DFG », peut manquer une
baisse du DFG jusqu’à 50% de sa valeur normale.