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Finance d’entreprise
Lorena Jaquier
12/30/2013
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Finance d’entreprise Résumé
Financement de l’entreprise : Existe-t-il un financement optimal (en termes de couts et de création de valeurs) ?
Le type de financement le moins cher ? Comment les entreprises financent en réalité leurs projets ? 1er devoir : investir
dans des projets rentables. Un investissement va dépendre du risque du projet. Que financer : les investissements et le
BFR. Il était meilleur de se financer via les banques que via les marchés financiers. Avant 2000 vente à perte,
dumping de crédit pour attirer les clients afin de vendre d’autres instruments financier.
NB : 1) la dette CT est moins chère que la dette LT ou que les actions car il y a moins de risques ! 2) Le financement
hors bilan est bien plus important que le financement au bilan (E+D). Il en va de même pour les instruments reçus
(garanties).
BFR = Stocks et en-cours + créances clients (ce que les clients doivent encore) – Dettes fournisseurs (viennent en partie
financer les clients (BFR diminue), fiscales, sociales
BFR = Net working capital = current assets – current liabilities
Où: Current assets = stock, créances clients, cash (excédent de trésorerie, disponibilités à CT) et,
Current liabilities = ce que doit l’entreprise à moins d’un an, dettes bancaires à CT, dettes bancaires venant à
l’échéance, dette financières, dettes fournisseurs, impôts, dettes sociales
Toute diminution permanente du BFR dégage un flux de trésorerie disponible augmentant immédiatement la valeur
de l’entreprise et distribuable aux actionnaires. Une augmentation de BFR est un flux de trésorerie négatif pour
l’entreprise. BFR d’exploitation = BFR non-cash (ne contient pas de créances et avoir bancaires… Seulement argent
encaissé). BFR hors exploitation concerne les investissements.
BFR>0 doit être financé, risque de crise de trésorerie, il y a plus de créances clients à financer que de
dettes fournisseurs à recevoir. Cas : la plupart du temps, PME…
BFR<0 est une ressource pour l’entreprise, rapport de force favorable à l’entreprise, les délais pour payer
les fournisseurs > délais paiement des clients, souvent clients payent cash (grande distribution). Cas fréquent pour
les grosses entreprises (ou la distribution comme Migros ou Coop).
Free Cash-flow = EBIT *(1-Tc) + depreciation – capital expenditures – increase in Net working Capital
Où: EBIT *(1-Tc) = Unlevered Net Income
EBIT = Earning Before Interest & taxes = résultat d’exploitation, résultat brut, bénéfice de l’entreprise avant
impôts (on sait que le Bénéfice de l’entreprise après impôts = résultat net)
EBITDA = Earning Before Interest, Taxes, Depreciation & Amortisation = excédent brut d’exploitation. On
part du résultat d’exploitation avant impôt et charges financières (EBIT) auquel on réintègre les amortissements
et dépréciations (car l’amortissement est déductible mais qu’il n’y a pas de sortie de cash)
Dette nette = dette brute – cash (banque + monnaie). Si dette nette < 0, on parle d’entreprise en situation de
trésorerie nette.
Les entreprises procèdent à des investissements réels qui doivent être financés ; les entreprises sont rentables,
profitables car les marchés sont imparfaits.
Principe de séparation de Ficher échanger un actif financier sur un marché normal ne créé ni ne détruit de la
valeur. Lance les bases de M&M. Il est donc possible d’évaluer la VAN d’une décision d’investissement
indépendamment des décisions relatives à son financement.
VAN (Achat d’un actif financier) = VA (flux de l’actif financier) – Prix de l’actif = 0
l’achat d’un actif financier peut facilement être assimilé à un projet d’investissement
1
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Le coût de ce projet est le prix à payer pour acheter cet actif et les revenus sont les flux de trésorerie futurs
dont profitera le propriétaire du titre
Sur un marché normal, le prix d’un actif est égal à la valeur actuelle des flux qu’il engendre : VAN = VA
(revenus) – VA (coûts) + VA (éco IS1)
Dans un marché à l’équilibre la VAN d’un titre financier est nulle. Il n’y a pas d’opportunité d’arbitrage s’il
n’y a pas de taxes. Investir dans le projet uniquement si VAN> 0.
Valeur de l’entreprise = valeur de l’actif économique = capitaux propres + dettes – cash
Ce qui est le plus liquide dans une entreprise créance clients
NB : instrument financier : instrument permettant de transmettre de la valeur et des risques au cours du temps.
VA(Annuité)2 = )
) VA(Perpétuité) =
1. VAN = VA(revenus) – VA(coûts) + VA(éco IS). Si le marché est parfait alors il n’y a pas d’économie d’impôts et
pas de création de valeur quelque soit la proportion de E/D.
2. Programme d’aide du gouvernement, mais taux d’intérêt subventionné de 3%. Le taux
d’actualisation sera de 6% alors que l’entreprise paie 3%. Le taux reste le même, mais les
amortissements qu’elle doit payer durant N diminuent de 6 à 3. Le taux de marché (r) tient compte du
risque. Ici l’état ne diminue pas le risque pour les prêteurs, mais paie juste la différence aux prêteurs,
ce n’est pas une garantie du risque.
M&M pas de financement optimal dans un marché parfait. Quelque soit la dette (D) et les Capitaux
propres (E), la valeur de l’entreprise est pareille. Dans un monde réel, on ajoute des imperfections de
marché dont la fiscalité : VL = VU + VA (économie d’impôts)
Où L = leverage = endettée et U = unleveraged = entreprise non endettée
Existe-t-il un financement optimal ? Lors d’un choix de financement, une erreur à ne pas commettre est de considérer
uniquement le coût comparable. La finance résonne en termes de valeur plutôt que de coûts/revenus. Parce que les
financements/décisions n’incluent pas le même niveau de risque. Dans un marché à l’équilibre, toutes les sources de
1
Eco IS = économie d’impôts
2
Avec les obligations on rajoute le remboursement final
2
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financement corrigées du niveau de risque et de la maturité ont le même coût. Tous les actifs ayant le même risque et
la même durée doivent être financés aux mêmes coûts sinon il existe une opportunité d’arbitrage.
IPO = Initial Public Offering = introduction en bourse, coûte cher (5-7% du montant touché par l’entreprise est
pris par les intermédiaires)
SEO = Seasoned Equity Offering = augmentation du capital-actions. Moins compliqué que IPO et
coûte moins cher
Convertible Bonds = obligations convertibles = entre E et D (=obligations) qui peuvent devenir des
actions.
Standards Bonds = obligations standards = ce qui coûte le plus cher à émettre
League tables = permet de faire de la publicité
Under-Writer = dans une banque d’affaires son rôle est d’acheter tous les titres désirant être émis et
les revendre sur le marché (en garantie il prend une prime de risque pour le paiement assuré des titres
cotés).
Bookrunner = une fois que l’under-writer a acheté des titres c’est l’équipe de vente dans les salles
d’affaires qui vont placer les actions = responsable de la revente des titres aux investisseurs.
Equipe de vente à l’intérieur des banques qui appellent les investisseurs afin de placer les fonds.
Le prix qu’on exige en tant qu’investisseur dépend du risque. Le titre le plus risqué est l’action, car l’actionnaire est le
dernier à être payé, donc le taux d’intérêt est le plus élevé. Les banques vont souscrire les titres en bourse afin d’être
sûr de vendre la totalité des actions.
Exemple 1.2
1. Il est mieux de ne pas être trop endetté car peut faire peur aux actionnaires surtout si on n’a rien de
concret dans l’entreprise (nouvelles technologie, brevets et non produits physique). Pour une start-up on prend peu
de dette. Si on augmente la dette il va falloir payer plus les actionnaires ; ils demandent un
rendement élevé car le risque est plus élevé.
2. Pour une banque ses gains proviennent de la marge de crédit qu’elle prend en plus de ses coûts
d’accès à la liquidité. Aujourd’hui, il n’y a pas de solution plus avantageuse entre le taux Libor à 3
mois ou le taux fixe. Les entreprises optent pour un mixte entre le taux fixe et le taux variable
(emprunter à taux variable permet d’éviter les coûts élevés d’un remboursement anticipé de l’emprunt).
3. Crédit en blanc = sans garanties /sans sûretés. Le fait de donner une garantie dès le début bloque la
possibilité de vente de l’immeuble et cela nous empêche de donner ces garanties plus tard lorsque
l’entreprise sera en difficulté. La perte de flexibilité est énorme à la vue des faibles économies.
4. Ici l’inexpérience du manager est du risque spécifique donc il n’aura pas d’impact sur le coût du
capital. Ce n’est pas le taux d’actualisation qui doit être revu mais les free cash-flows qu’il faut
ajuster.
3 Théories sur le choix de structure financière (en marché parfait3)
3
La valeur de l’entreprise n’est pas affectée par la répartition de D et E et nous sommes dans un monde sans impôts
3
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augmentation de la dette pour bénéficier d’économies d’impôts risque de faire faillite diminution de la valeur de
l’entreprise (perçue).
)
VA(éco IS) = = = Où r =taux d’actualisation du marché.
- Autofinancement
- Dette nette (majorité)
- Actions
En 2002-2006 l’Equity est négatif car les entreprises ils ont racheté des actions. Equity négatif = rachat d’action propre.
Dividendes distribués
Autofinancement
Rachat d’actions
Augmentation de la dette en 1988-2001 à cause de la bulle internet
3. Théorie du Market-time (critique théorie classique de la finance) et vient du mouvement de la finance comportementale
Si le marché surévalue nos actions il faut emmètre des actions et inversement s’il les sous-évalue. En temps normal
acheter ou vendre des titres financiers n’apporte pas de valeur à l’entreprise. La seule exception est quand les
managers connaissent mieux leur entreprise que les investisseurs extérieurs. Ils voient les bulles et peuvent en profiter
pour créer de la valeur. Mais les acheteurs vont comprendre que l’entreprise va bien du coup ils vont demander des
rabais. Le market timing fait référence à la pratique d’émettre des actions quand les prix de marché sont estimés
élevés et les racheter quand les cours sont bas. Pour distribuer de l’argent aux actionnaires. La structure financière
d’une entreprise est le résultat des conditions de marché qui prévalaient aux moments où l’entreprise a pris ses des
décisions. Des entreprises appartenant au même secteur peuvent avoir des structures financières très différentes
mais néanmoins optimales.
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Théorie du signal = l’émission d’action signal au marché que vous pensez que les actions sont surévaluées. Mieux
vaut surévaluer pour être sûr d’emmètre les actions, on dit au marché : « Je pense que l’entreprise sera assez forte pour
générer des cash-flows et ainsi pour rembourser la dette ». Lever de la dette = signal que l’on a des projets sérieux.
Indice Nasdaq = slide 26. En 2000, bulle internet énormément de capital-actions mis sur le marché entrée en
bourse ou augmentation du capital.
Exemple 1.3
La rémunération est calculée par le MEDAF = CAPM : permet de calculer le risque de l’actif (ou de l’investissement) et
donc de savoir sa rémunération (taux d’intérêt)
CMPC (coût pondéré moyen du capital) = WACC : rendement attendu des actionnaires = pour actualiser nos CF
Même si l’entreprise est non-endettée il y a de la dette dans la formule car c’est une approche indirecte. On compare
ce que coûterait une entreprise non endettée par rapport au marché.
rE = rU + ) ou avec impôts rE = rA + )
Si on augmente le levier financier, son coût des E et son coût de la D vont augmenter. Il faut donc commencer par
trouver son coût du capital à endettement nul :
rU = (sans (1-Tc))
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Les E servent à financer les activités de l’entreprise mais sert aussi de garantie envers les créanciers. On détermine le
niveau de D (principale source de financement externe) en fonction de la structure financière de l’entreprise
Syndiqué
Les banques habituelles du client se regroupe entre elles pour un financement. Souvent pour des gros montants.
Apporte moins de risques que le crédit bilatéral pour le préteur. En effet, ce dernier divise les risques avec d'autres
préteurs. Ainsi si le client n'est plus en mesure de rembourser ses échéances, le préteur ne sera engagé que sur une
partie du prêt et non sur la totalité. Les crédits syndiqués sont aussi important que les obligations.
- Mandat
- Calendrier
- Term Sheet : résumé du contrat de crédit non
liant
- Mémorandum d’information : toutes les infos
sur l’entreprise
- Sélection des banques participantes et envoi
des lettres d’invitation
- Roadshow
- Réception des accords de crédits des banques
participantes
- Documentation juridique (souvent
standardisée) car on a souvent besoin de
revendre son crédit à quelqu’un d’autre
- Cérémonie de signature et tombstones
- Closing. Satisfaction des Conditions
Précédentes et tirage
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Club deal
Dans les opérations de financement bancaire, ils sont des petits groupes de banques historiquement proches de
l'entreprise et qui se partagent entre elles la dette senior. Cette répartition de la dette a quasiment totalement remplacé
l'utilisation des CDO/CLO depuis l'été 2007 et le début de la crise des subprimes.
Ligne de crédit
Accord courant de financement (flexible) où la banque accepte de prêter (ou d’engager sa signature) en faveur d’une
entreprise pour un montant et une durée maximum (l’entreprise peut utiliser la ligne au moment opportun).
Non confirmée (interne ou notifiée) : crédit pas utilisé (souscrit chez une banque) le prêteur (la banque)
peut refuser de prêter l’argent (si par ex. la situation de l’entreprise s’est dégradée)
Confirmée : garantis, moyennant le paiement d’une commission de confirmation. Le crédit
peut être utilisé quand l’entreprise le décide même si la banque va mal. Les entreprises en
utilisent beaucoup pour sécuriser les finances de l’entreprise même si un tel crédit coûte cher.
Sécurisée (Collatéral) / Non sécurisées (en blanc) : les prêteurs peuvent prêter à l’abri d’un actif
ou des seuls flux de trésorerie futurs de l’entreprise.
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Prêt qui donne accès à de grandes sommes d'argent pour couvrir des déficits possibles d'autres engagements de dettes.
(The act of providing last-resort support or security in a securities offering for the unsubscribed portion of shares. A company will try and raise
capital through an issuance and to guarantee the amount received through the issue, the company will get a back stop from an underwriter or
major shareholder to buy any of the unsubscribed shares.)
Ex : Un acheteur déjà propriétaire souhaite acheter un nouveau bien avant d'avoir vendu le premier. Pour permettre cette transaction,
l'établissement prêteur avance à l'acheteur entre 50 % et 80 % du montant de la valeur estimée du bien actuel, pour une durée de 1 à 2 ans.
L'acheteur ne remboursera au prêteur que les intérêts du prêt, celui-ci étant destiné à être soldé lors de la vente.
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Endettement de marché
Titres de dette à CT
- billets de trésorerie (Commercial paper)
Titre de créance négociable (TCN), un crédit interentreprises, c’est-à-dire que les entreprises qui sont en phase de
besoin de trésorerie, vont émettre elles-mêmes des billets de trésorerie qui vont être achetés par d’autres entreprises
ayant des facilités de trésorerie.
Titres de dette à MT et LT
- Obligations
Une obligation est une valeur mobilière constituant un titre de créance représentatif d'un emprunt. L'obligation est
cessible et peut donc faire l'objet d'une cotation sur une Bourse ou un marché secondaire.
Dans le cas où le prix de remboursement n'est pas fixe mais indexé (sur, par exemple, l'inflation, cf OATi) on parle
d'obligation indexée.
La politique d’endettement
3 types de liquidités : liquidité bilan, funding liquidity (pouvoir trouver du crédit n’importe quand) et market liquidity.
Le principe de correspondance
Financer des actifs par du financement de même durée de vie que l’actif. Immeuble financement LT. Stock
financement CT.
Ex: Si je finance un bien immobilier à très LT (10 ans) par des crédits à CT que je renouvelle. Je mets l’entreprise dans de mauvais draps.
Le principe de correspondane stipule qu’il faut financer les besoins à court terme par de ressources à court terme et
des emplois stables par des ressources durables.
Exemple 1.4.
Tous les jours il y a un nouveau tirage de taux LIBOR. Il sera utilisé 2 jours ouvré plus tard.
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Montant des intérêts = montant nominal * Taux * act/360, ce montant devra être remboursé à l’échéance en plus
des intérêts. Grâce à cette méthode je sais d’avance combien je vais devoir payer.
Roll over = payer uniquement les intérêts et remettre l’emprunt sur le marché
Bien comprendre l’activité et les choix comptables effectués par l’entreprise. Création de richesses nécessite des
investissements qui doivent être financés et être suffisamment rentables.
« 5 C » de l’analyse crédit
- Capacité d’un emprunteur pour rembourser un crédit. Pour rembourser, il faut du
cash. La cash détermine la capacité.
- Caractère Volonté présumée de l’emprunteur à rembourser (fiable)
- Capital Matelas de sécurité pour les prêteurs (ou au contraire ajout de risques pour les associés
e
et prêteurs si société lavregée). Les 1 pertes sont assurées par les CP.
- Caution = Collatéral actif donné en garantie ne cas de défaut. Exemple : une
hypothèque ou une garantie de ressource
- Conditions/ convenants clauses, conditions d’utilisation du crédit et de la
documentation juridiques, clauses de sauvegarde.
Indicateurs clés
- Ratio Dette nette / EBITDA
- Ratio Dette nette / Fonds propres
- Rating (interne / externe : Standard & Poor’s, Moody’s, Fitch)
- Risque de défaut
- Taux de recouvrement en cas de défaut
Ratios de liquidité :
- Current ratio = Current assets / Current Liabilities
- Quick (or Acid Test) Ratio = (Cash + investissement CT + receivables) / current
liabilities
- Cash Ratio = (cash + Investissement CT) / Current liabilities (CL)
- Cash flow ratio = Cash flow from operations / CL
- Defensive interval = ((cash + investments CT + receivables) / Capital expenditures) *
365
Ratios de solvabilité
- Debt to total assets = total debt (current + LT) / total assets (liabilities + total equity)
- Debt to equity = total debt / total equity
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NB : crédit confirmé : les banques sont obligés de vous donner le crédit. Crédit confirmé, en matière cash = credit
committed (en matière documentaire = confirmed). Crédit pas confirmé, en matière cash = credit uncommitted (en
matière documentaire = unconfirmed).
d) Conditions préalables
Avant toute mise à disposition d’un crédit elles doivent être remplies et chaque fois que je fais un tirage je suis obligé
de prouver que mon entreprise remplisse toujours les conditions. Les représentants de l’emprunteur et de la banque
doivent approuver l’intégralité de l’arrangement de crédit. Les auditeurs de l’emprunteur, ou au moins ses dirigeants,
doivent certifier que l’entreprise est en conformité avec toutes les conditions de la documentation de crédit. Clause
cross defaut : mes créances sont en défaut dès que d’autres créances de l’emprunteur sont en défaut. Clause de cross
accelaration : permet au prêteur de mettre en défaut dès qu’un autre prêteur a mis l’emprunteur en accélération.
sauvegarde non respectés, défaut croisé, material adverse change). La plupart des défauts sont des défauts techniques.
Waiver = Moyen pour échapper aux conséquences d’un défaut. Ce waiver doit être approuvé par les prêteurs. Le
rapport de force passe chez les préteurs cars s’ils ne sont pas d’accord de waiver alors il y a gel du crédit non utilise et
remboursement anticipé.
Crédits syndiqués
UMBRELLA = facilité accordée à un groupe (toutes les filiales d’une entreprise multinationale peut y accéder)
- Arrangeur = mandated lead arranger c’est la banque qui arrange un crédit pour un
emprunteur.
- Underwritter = le banquier qui garantit la mise à disposition des fonds lorsque le
crédit est garanti par une prise ferme (underwritting). Possibilité aussi des simple
placement pour compte (best efforts).
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Pour les pays émergents dont l’accès au crédit peut être restreint. L’acheteur de ces pays n’a pas forcément la
possibilité de payer cash. = Offre de financement en plus de l’offre de biens & services. C’est nos banques qui vont
nous remettre cette offre. Les pays émergents n’ont pas la capacité de payer cash ou de trouver un financement pour
couvrir l’achat.
Rares pour des montants inferieurs à 10/15 mio. En dessous on fait des crédits fournisseurs qui sont des délais de
paiement. Pour faciliter ces crédits et assurer les banques qui le refinance, il existe des assureurs publics (ECA = Export
ère
crédit Agency). En Suisse la garantie de la signature SERV est de 1 qualité comme la signature de la confédération. La
banque qui finance l'acheteur par un crédit export dans le pays émergents le fait à hauteur maximum de 85%. Pour
éviter les abus de financement à l'exportation. 15% financé par un paiement d'avance. On laisse une part de
l'exposition au risque pour le prêteur.
Pour les 15% qui sont payés d'avance, n’est pas payé cash. Ils trouvent une autre banque qui n'est pas couverte par
l'agence (crédit commercial lié = Tied commercial Loan). Peuvent être prises par la banque.
On couvre le risque de crédit de l'acheteur final et le risque de pays = Risque de transfert (du fait d'une crise ou de
sanctions internationales on ne peut pas récupérer notre cash)
En résumé, les banques financent sous forme de crédit acheteur, 85% du montant du contrat d’exportation dont 95%
est couvert par une ECA. Le solde peut éventuellement être financé par les banques sous forme de crédit commercial
lié sans couverture.
Crédit acheteur
Un peu comme les crédits structurés = Financement de projet.
Crédit fournisseur :
Débit de paiement plus grand. On peut aller se faire financer les crédits fournisseurs (délais de paiement) par des
banques ou échange de notre client contre du financement. Agence de crédit export pour la suisse = SERV.
Risque pays/transfert : ne pas recevoir son argent suite à une crise/embargo, mesure de contrainte sur le pays du
débiteur quand bien même ce dernier aurait de l’argent pour nous payer.
Chapitre 2 – Trade finance joue un rôle important car il y a des imperfections de marché. La majeure partie d’un
financement d’une entreprise est non cash. Banque prend des engagements hors bilan.
Trade Credit = Crédit commercial : délais de paiement allongé que nous octroient nos
fournisseurs, ce décalage qui peut représenter des ressources pour l'entreprise.
Trade finance : Crédit fournisseur (voir fin chapitre 1). Si le trade finance est important, cela doit
provenir d’imperfections de marchés car si marché parfait pas besoin de trade finance on pourrait
se financer comme on veut.
Financements hors bilan : dans le business de MP, sous forme de garanties. Facilité de crédit qui ne
met pas à disposition du cash mais des garanties qui sont utilisées quand on en a besoin. Parfois, on
est d’accord d’accorder un crédit afin de faire/conclure des affaires. Financement hors bilan,
notamment MP, sous forme de garanties.
Forfaiting et factoring. Factoring on achète les pf/créances commerciales d'une entreprise (CT, de
masse, domestique, marché Suisse) alors que le forfaiting est sur mesure (LT, étranger). Rappel forfaiting =
créances internationales, LT, quelques personnes. Factoring : créances locales, nationale, de masse,
CT.
Crédit commercial
Il est simple, presque pas de frais de transaction, le financement est flexible. C'est souvent l'unique outil de
financement disponible pour les petites entreprises ou les pays en voie de développement. Elles n'ont pas de crédit de
la part des banques mais elles ont un décalage de trésorerie dû à ces crédits. Ce crédit est octroyé lorsque les
conditions sont vérifiées. Il existe des credits managers qui vérifient (sorte d'analyste financier).Le coût est également
inférieur à celui du marché. Simple et pratique à utiliser : pas de coût de transaction excessif contrepartie dans l’octroi
d’un crédit commercial ; coûts de transaction compétitifs par rapport à la plupart des autres sources de financement ;
flexibilité du financement ; parfois l0unquie source de financement disponible pour l’entreprise.
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Open account
Paiement contre facture. Il n'y a pas de sécurité au paiement qui doit être fait. Facture, si elle n'est pas payée elle n'est
pas sécurisée. Souple mais peu sûr. Façon la plus simple et souple mais risqué
Billets à ordre
= chèque. Emit par l'acheteur (celui qui doit payer). Promesse irrévocable de payer à l'échéance le crédit. Façon sécurisée
que l'on a. Le payeur (acheteur) émet un billet à ordre au vendeur et le vendeur fournit la marchandise. Aussi nommée
effet de commerce. Souvent utilisé au niveau international. Relève aussi du droit cambiaire.
Dans ces lettres de change et billets à ordre ce n'est que le droit qui nous protège.
Aval bancaire
La lettre de change est avalisée par une banque. Elle s'en rend garante du paiement. Sert à rassurer le fournisseur.
Garanties
Les entreprises doivent aussi émettre des garanties (garantie de fer à repasser). Lorsqu'il y a beaucoup en jeu, on demande
qu'il y ait aussi une garantie bancaire pour si jamais l'entreprise fait défaut. La banque garante est dans l’obligation de
payer lorsque le cas décrit dans la garantie se réalise (dès que le bénéficiaire le demande).
Obligation de bonne exécution : Si une entreprise est mandatée pour construire une centrale
électrique et qu'il ne le fait pas ou le fait mal. L'acheteur est lésé. Pour éviter ça on met en place ces
garanties pour que les travaux soient faits.
Les facilités de crédit se gèrent par signature. Les entreprises doivent gérer leurs facilités de crédits par signature
auprès des banques commerciales.
- Facilités bilatérales : une sorte d’arrangement pour prêter à un emprunteur unique ou une
facilité dans l’industrie bancaire pour faire des prêts d’une banque à un emprunteur qui est
typiquement une entreprise.
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- Facilités syndiquées : un crédit syndiqué est un crédit fourni par une association de plusieurs
établissements financiers, réunis dans un syndicat bancaire pour financer un projet donné ou une
entreprise donnée.
- Montant et durées, en relation avec le type d’activité de l’exportateur (normalement 5-7 ans)
- Choix de la banque en fonction de réseau et de sa capacité à structurer.
Garantie indirecte : 2ème banque intercalée. La banque étrangère est invitée par la banque Suisse
d’émettre une garantie sous couvert de sa responsabilité en retour de la garantie de la banque
Suisse. La banque Suisse (ordonnatrice) couvre la banque étrangère (mandatée) face au risque
de perte qui résulte pour elle du recours au titre de la garantie émise. Elle doit s’engager à payer à
la 1ère demande de la banque mandatée.
est dans l’obligation de payer lorsque le cas décrit dans la garantie se réalise. En règle générale, le
texte de la garantie stipule que le garant doit payer la somme convenue dès que le bénéficiaire le
demande.
Exemple 2.1
Pour signer le contrat de bail il faut une garantie bancaire (on peut donner une garantie à la place de donner le cash).
2. Bancaires
Garantie donnée par une banque (le garant) en faveur d’un bénéficiaire (le garanti) par laquelle la banque s’engage envers
ce dernier à payer une somme définie au cas où un tiers ne fournit pas une prestation, un bien ou un événement donné.
(Directe ou indirecte)
2.1 Commerciales
Les grandes entreprises ont des facilités de crédits qui dépassent le crédit bancaire.
Caution versée par le soumissionnaire en vue de garantir son offre pour une durée déterminée (exigée pour éviter les
réfractaires et autres spéculateurs).
Si on répond à un appel d'offre on est en position de fournisseur de B&S et on est tenu de respecter les clauses de
l'offre.
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Appel d’offre = chaque compétiteur va devoir émettre via sa banque une garantie appelée garantie de soumission =
big bond. Sinon c'est trop facile de faire une offre très compétitive et de retirer son offre au dernier moment lorsqu'on
a gagné. Les garanties doivent couvrir entre 2-5% du montant du contrat. Permet de discipliner les compétiteurs dans
les procédures d'appel d'offre. Procédures à CT : dur le temps de l'appel d'offre. Validité de la garantie : à CT.
Cependant, la maturité est souvent prolongée en cas de ratard dans l’adjudication. Entraine souvent l’émission
d’autres garanties, comme les garanties de remboursement d’acompte ou de bonne exécution.
Une garantie assurant à l’acheteur de l’ouvrage (bénéficiaire de la garantie) le remboursement de l’acompte qu’il a
versé au fournisseur (donneur d’ordre de la garantie) en vertu du contrat commercial, en cas d’inexécution totale ou
partielle de ce contrat par le donneur d’ordre. (S’assurer du remboursement d’un acompte versé par l’acheteur lorsque le vendeur n’a
pas livré les marchandises commandées ou ne les a pas livrées en conformité avec les termes du contrat.). Sécuriser un acompte effectué
par l’acheteur au cas où le vendeur n’exécuterait pas ses engagements. Durée de validité : jusqu’à la date de prévue
pour la livraison plus 30 jours par exemple. Est typiquement émise avant l’acompte. Le texte de garantit prévoit alors
une clause d’entrée en force uniquement lorsque l’acompte a été effectivement réalisé. Un acompte est de nature à
réduire le BFR pour le vendeur. Cependant, cela nécessite pour le vendeur d’avoir accès auprès de ses banques à des
facilités de crédits par signature.
2.1.5 De paiement
Elle est utilisée pour les livraisons « contre facture » sur le marché intérieur et extérieur. Dans l’import-export, cette
forme de garantie tend de plus en plus à remplacer le crédit documentaire. Garantie assurant au fournisseur (bénéficiaire
de la garantie) que le paiement après exécution du contrat commercial sera effectué dans le délai fixé et pour le montant
facturé. Elle permet au vendeur d’être assuré d’être payé au prix d’achat et à la date convenue. Cependant, la garantie
de paiement n’offre pas la même assurance pour l’acheteur qu’un crédit documentaire. Les documents exigés dans le
cadre d’une garantie bancaire sont seulement vérifiés en fonction du contenu de la garantie.
Tend à remplacer le crédit documentaire dans l’import-export. Est utilisé pour les livraisons contre-factures.
Engagement couvrant les droits éventuels du vendeur envers l’acheteur pour s’assurer le paiement du prix d’achat à la
date convenue.
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Sécuriser les facilités de crédit octroyées par la banque bénéficiaire de la garantie4 en cas de défauts du débiteur. La
garantie financière est plus couteuse que commerciale. Garantie auxquelles il est assez souvent fait appel avec la
mention « pay or extend » avec pour seul but d’en prolonger la durée de validité.
Exemple 2.1.
200 points de base = 2% = deux marges de crédit au dessus de la ressource qui est le taux Libor. « On ne fait jamais
un crédit pour sa garantie » Sagesse financière. Reflexes de bonne gestion : Regarder les 5C, une grande banque
conservatrice ne va jamais octroyer de crédit sans connaître la capacité de remboursement de l’emprunteur.
Crédits documentaires
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Découvert, RCF, prêt à terme, lignes de variation de taux d’intérêt ou de change, livraison de change, émission de garanties et crédits
documentaires
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Finance d’entreprise Résumé
Tous les détails devront être spécifiés avant la mise en place du crédit documentaire. L’importateur doit disposer
d’une ligne de crédit après de la banque. Même si prix machine par exemple explose, le cérdit est valable et court
toujours. Paiement au prix défini.
Si l’importateur ne paie pas, alors sa banque sera dans l’obligation de payer pour lui. Le crédit documentaire est
irrévocable même si le prix des matières premières diminue, il faudra payer le prix fixé dans le crédit documentaire
Demande de crédit
L’acheteur instruit sa banque d’émettre un crédit documentaire en faveur de l'exportateur
(aux conditions spécifiées AVANT dans le contrat). Dans cette instruction il (le donneur d’ordre) y
stipule TOUS les documents qui seront requis pour permettre l’importation des marchandises
et le paiement grâce au crédit documentaire.
Utilisation d’une ligne de crédit auprès de la banque émettrice
- La banque émettrice vérifie la ligne de crédit (et l’ajuste au besoin)
- Authentifie l’instruction d’émission (vérification de signature, etc.)
- Vérifie la cohérence et le caractère complet de la demande
RUU 600 = Règles d’usances Uniformes relatives aux crédits documentaires. Entrées en force le 01.07.07 (1ère édition en 1933).
Mis en place suite à la grande dépression des années 30 pour sécuriser le commerce international
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Finance d’entreprise Résumé
Publiées par l’International Chamber of Commerce (ICC), régit les opérations de crédits documentaires. C’est un
modèle d’auto-réglementation. Elles s’appliquent à tous les crédits documentaires (y compris les lettres de crédit standby).
Les RUU lient toutes les parties intéressées.
Crédit = tout arrangement irrévocable et qui constitue un engagement ferme de la banque émettrice d’honorer
une présentation conforme
Donneur d’Ordre (= importateur / acheteur) = la partie qui a demandé l’émission du crédit documentaire
Bénéficiaire (= exportateur / vendeur) = la partie en faveur de laquelle un crédit est émis
Banque émettrice = banque qui émet un crédit documentaire à la demande d’un donneur d’ordre
(l’importateur)
Banque notificatrice = banque qui notifie le crédit documentaire à la demande de la banque émettrice (est une
sorte de mandat, elle ne le fera jamais d’elle-même
Banque désignée = la banque auprès de laquelle le crédit documentaire est réalisable
Banque Confirmante = banque qui ajoute sa confirmation à un crédit conformément à l’autorisation ou à la
demande de la banque émettrice
Présentation = remise des documents à la banque émettrice ou à la banque désignée en vertu d’un crédit, soit les
documents ainsi remis
Confirmation = un engagement ferme de la banque confirmante, s’ajoutant à celui de la banque émettrice,
d’honorer ou de négocier une présentation conforme. Assurance en cas de non paiement de la banque émettrice en dépit
d’une présentation conforme des documents
Présentation conforme si elle est en conformité avec les termes et conditions du crédit
Ce crédit doit préciser s’il est réalisable par :
- paiement à vue
- paiement différé
- acceptation d’une traite
- négociation
Si banque émettrice décide qu’une présentation est conforme, elle doit honorer ou négocier. Si on a emis un crédit
documentaire et que l’importateur ne veut plus les marchandises, l’exportateur après avoir donné les documents peut
quand même livrer et se faire payer.
Honorer :
- Payer à vue si le crédit est réalisable par paiement à vue
- Contracter un engagement de paiement différé et payer à l’échéance si le crédit est payable par paiement
différé (avec usance)
- Accepter une lettre de change (“traite”) tirée par le bénéficiaire et payer à l’échéance si le crédit est
réalisable par acceptation c’est la banque émettrice de crédit documentaire qui accepte ou non la lettre
de change.
Négocier = escompter
Escompter la valeur des documents remis. (Achat par la banque désignée (généralement la banque du bénéficiaire) de traites et/ou de
documents en vertu d’une présentation conforme, en avançant ou en acceptant d’avancer les fonds au bénéficiaire avant ou au plus tard le jour
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Finance d’entreprise Résumé
ouvré où le remboursement est dû à la banque désignée.) Il y a une usance escompter les documents pour verser la valeur
actuelle au vendeur.
Exemple 2.4.
Si on veut apporter des modifications au crédit documentaire il faut que TOUTES les parties soient d’accord. Le
moindre changement dans les termes du crédit documentaire doit être accepté par toutes les parties prenantes
(vendeurs, banque émettrice et confirmatrice). Si 100$ diminue à 50$, le vendeur va nous vendre à 100$. Si le prix
augmente de 100$ à 150$, le vendeur ne va pas nous livrer… sauf si il a un performance bond… là il va réfléchir et
faire le calcul.
Exemple 2.7. Confirmation silencieuse : Confirmation sans mandat de la banque émettrice. Si silencieux pas
de couverture des risques courriers (pertes de doc).
Normalement : si la banque émettrice ne donne pas explicitement le mandat de confirmer le crédit documentaire, la
banque désignée ne peut pas ajouter sa confirmation dans le cadre du crédit documentaire.
Mais le bénéficiaire peut parfois entrer dans un arrangement avec la banque désignée pour qu’elle ajoute sa
confirmation en dehors du cadre du crédit documentaire, pour se prémunir en cas de non-paiement de la banque
émettrice malgré une présentation conforme.
Le mandat de confirmer ou non est donné explicitement dans le texte du crédit documentaire par les termes suivants :
May add = Confirmation authorisée par la banque émettrice
Confirmed = Confirmation requise par la banque émettrice
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Finance d’entreprise Résumé
Lettre de crédit standby (SBLC) Régit par les RUU600 ou les « international Stand-by practices » ISP 98.
Comme une garantie garantit un paiement, une garantie de soumission, de performance… Par rapport à une
garantie bancaire réémission indirecte par la banque locale. SBLC ne se réémet pas mais se confrime avantage
on garde le même instrument.
NB : Aux USA : pas de garantie bancaire.
Instrument de garantie (et non de paiement contrairement au crédit documentaire) uniquement en cas de non-
paiement. Permet de garantir un paiement/une obligation/la performance d’un contrat… Elle peut être confirmée
comme un crédit documentaire par une banque du bénéficiaire. C’est un engagement irrévocable contre demande
écrite et accompagné de documents prévus. SBLC sont régies par les règles de la chambre internationale de
commerce : RUU 600 ou les « international stand-by practices » ISP 98.
Différence au moment du paiement se fait payer comme une indemnisation par assurance.
Il peut être AVEC ou SANS retour quand j’escompte une facture qui doit être payée à 60 jours.
SANS (pour l’entreprise qui a livré et émis la facture) : si le client ne paie pas, le risque d’impayé est pour le factor ou la
banque. Alors qu’AVEC retour le risque est pour l’entreprise. La sortie définitive uniquement si le forfaiting se fait
sans retour.
Pour qui ?
Toute entreprise exportatrice proposant des délais de paiement à son client et souhaitant également :
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Finance d’entreprise Résumé
Reverse Forfaiting (Supply chain finance (SCF) / Approved payables financing / Reverse factoring)
Les fournisseurs accordent de plus longs crédits aux grandes entreprises, le BFR de ces dernières se fait asphyxier.
Etant donné que la grande entreprise a besoin des fournisseurs elles vont faire un reverse forfaiting qui permet de
payer tout de suite les fournisseurs et ensuite la grande entreprise remboursera la banque qui a payé le fournisseur. On
est passé au passif pour payer ces fournisseurs. Même si en tant que fournisseurs on a un mauvais bilan va être bien
pour l’image de l’entreprise si elle bénéficie de ces reverse forfaiting.
L’organisme financier doit donc disposer de limites de crédit «silencieuses» sur l’entreprise. Il n’y a normalement pas
d’impact comptable l’entreprise A.
Objectif : Financer et soutenir les fournisseurs (sans effort financier pour l’entreprise A)
Matching principle : financer des besoins de LT par des ressources LT aussi un bon principe de couverture.
Les banquiers d’entreprise n’ont pas pour seule fonction de financer l’entreprise mais aussi de gérer les risques.
Couvrir un risque = trouver des instruments qui vont varier dans le sens inverse de la valeur du risque. Utiliser un
instrument financier permet de réduire le risque.
2. Couverture
Ne pas prendre de risque se couvrir contre les variations. Utiliser un instrument financier pour réduire un risque est
une activité de couverture. La couverture implique de prendre une position en risque pour en compenser une autre. (Le
terme de couverture est également souvent associé à une gestion conservatrice des risques et de la politique financière : matching principle,
financement d’activités risquées par des fonds propres plutôt que par endettement, etc. financement des actifs à LT par des dettes à LT).
VAN d’un instrument financier quand je le mets en place = 0 car je suis censé acheter dans le marché des instruments
correctement actualisés et qui sont égaux à la VA de leur cash flows (VA(fux tréso) – Coût instrument). Si notre but initial
était de couvrir, mais qu’on a plus rien à couvrir alors on est en position long. Position spéculative = sur-couverture. Je
me couvre pour quelque chose que je ne fais finalement plus.
3. Arbitrage
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Finance d’entreprise Résumé
Normalement, couvre déjà tous ses risques d’arbitrage. Hedge fund = fonds de couverture voués à l’arbitrage.
Exemple 3.1
Un trésorier d’entreprise doit-il uniquement couvrir ses positions ? Pas forcément. Les départements de gestion des
risques couvrent-ils toujours leurs positions ? Certaines entreprises considèrent leur département de gestion des
risques comme un centre de profit : artifice on refacture les financements à l’interne. Marge d’intermédiation. En
principe, cela dépend de la trésorerie. Les Managers d’entreprise n’ont accès à des informations privilégiés que dans
des cas très limités. En tant que trésorier on va le refacturer pour quelqu’un qui a besoin de la liquidité. On devient
banquier de l’entreprise pour quelqu’un qui en a besoin.
Les entreprises se préoccupent en général de la couverture à CT de leur exposition au risque. Connexions avec le
contrôle de gestion et la planification financière pour atteindre le budget cibles : budget de taux d’intérêt, budget de change,
budget de cours d’achat de MP… Des changements transitoires (change, taux, MP…) peuvent parfois engendrer des difficultés
financières, alors même que l’activité sur le LT est fondamentalement saine.
Couverture parfaite
Instrument dont les variations de prix éliminent le risque associé à l’exposition sous-jacente
Couverture imparfaite
Changement de la position sous-jacente n’est pas entièrement reflété par un changement du prix de la couverture. Cela
peut être lié à un mismatch de dates ou par une corrélation imparfaite entre la couverture et la position sous-jacente.
Floating rate : Obligations à taux variable (minoritaire dans le marché obligataire). Floating rate note = obligation
avec taux d’intérêt indexé sur taux libor. En règle général, taux fixe.
Instrument financier
- Forward : à terme mais qui est échangé en contrepartie de gré à gré (taux futurs définis entre 2 banques)
FRA = forward pour les taux d’intérêts. Tous les forwards sont considérés comme anticipé par le marché.
- Futur : côté sur la bourse, ou il y a des appels de marge, etc.
La différence est la contrepartie (institution pour le futur)
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Finance d’entreprise Résumé
Montant * taux * act/360 * DF = permet de déterminer la VA des flux pour chaque trimestres.
DF= discount factor = 1/(1+r)^i i=nombre d’années.
Si tous les forwards se réalisent le taux = celui de l’Euribor.
Slide 22
Comment le marché financier détermine-t-il le taux fixe ?
Pricing – Swap taux d’intérêt
SWAP TF Vs TV = SWAP « vanille » (instrument de base, le plus simple). SWAP est décortiqué en un portefeuille de
taux forward.
1 BP = 0.01% ce qui est les points de base
Taux fixe : = = 376.11 BPS = 3.7611%
La banque prend une marge sur le taux. Le trader donne 3.77% à la place de 3.76%, marge de 0.01%
Et si le taux passe à 3.78% que se passe-t-il pour l’entreprise qui voudrait annuler son SWAP?
Elle est gagnante de 10 points de base
Valeur = market-to-market = Valeur d’un SWAP
Exemples 1/2/3/4
Paie TF
-Reçoit TV
= Portage : différence entre taux fixe et fixing actuel du taux variable.
Il faut toujours raisonner en valeur et en partage
Si >0, bien pour notre compte de résultat, mais l’annuler coûte cher
Si <0, ce n’est pas bien pour le compte de résultat, mais on gagne de l’argent pour l’annuler
Si -1.65%, il nous coûte par rapport à l’Euribor Valeur – 100 points de base, s’en débarrasser va nous faire perdre
de l’argent
Les Taux Forwards constituent-ils une bonne anticipation des taux à venir ou sont-ils un instrument de
pricing? L’utilité des Taux Forwards
Pourquoi avoir une courbe des taux croissante ? Risques et immobilisation de la liquidité.
Valeur d’un taux fixe se détermine de la même manière pour un swap ou pour un crédit hypothécaire par exemple.
Avantage taux fixe : budget plus facile, pas de variation, vision claire du financement futur.
Une couverture engendre-t-elle des risques ? Risques secondaires
Une gestion du risque est composée d’une liste exhaustive des risques potentiels susceptibles d’affecter un projet ou
l’entreprise. Cette liste ne saurait être complète sans la prise en compte des risques de second niveau (= le risque
engendré par la gestion / couverture d’un risque primaire = conséquence des mesures prises pour gérer le risque d’origine). Conséquences
des mesures prises pour se couvrir face au risque grâce à des instruments.
Risque de contrepartie/ de variation (en dessous de 0)
Chacun s’engage à payer l’autre quel que soit la valeur irrévocable. Il y a un risque de crédit principal risque des
marchés. Estime les pertes potentielles dues à l’incapacité d’une contrepartie de remplir ses obligations = risque de
crédit du à la défaillance d’une des contreparties suite à une dégradation de la valeur de l’instrument.
Risque de livraison (pour le change)
Les 2 doivent s’échanger des devises, risque qu’il ne livre pas à la date prévue (chambre de compensation s’occupe de ça pour
le marché organisé, mais si on est sur le marché de gré-à-gré, il n’y a personne pour faire le gendarme donc il y a risque de livraison)
Risque de trésorerie / liquidité avec les contrats futures
Est associé à l’incapacité pour une société de transformer certains avoirs illiquides en avoirs liquides. Si la position est
très perdante, il faut mobiliser beaucoup de cash pour payer les appels de marge afin de couvrir l’instrument.
Basis Risk : risque de base : risque de corrélation imparfaite entre le risque que l’on souhaite couvrir et
l’instrument mis en place.
Risque de sur-couverture : trop couvrir ses taux fixes aux taux variables, swap si on doit annuler
l’instrument, ça peut être lourd !
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Finance d’entreprise Résumé
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Finance d’entreprise Résumé
Chapitre 4 – Le financement transactionnel des matières premières (=comodity finance, surtout les MP
physique et non les MP de produits dérivés) Financement structuré à court terme.
Est un cas particulier de la finance, type de financement structuré à CT. Ces dernières années nestlé a
été dépassé par Vitol, Glencore, etc. qui sont aussi actifs dans le trading des MP.
Genève est le centre bancaire mondial pour le financement physique des matières premières et le
trade finance. Il y a spécialisation des banques dans les marchés émergents: Russie, CEI, Afrique,
Amérique du Sud, etc. (surtout pays en voie de développement)
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Est un instrument de garantie
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Finance d’entreprise Résumé
Approche concrète
La majorité des crédits dans ce secteur de commodity fiance ce ne sont pas des crédits de trésorier
mais des crédits par signature.
Le Financement Transactionnel sécurise et finance les transactions présentant fréquemment (mais pas
nécessairement) les caractéristiques suivantes :
- En transit et contrôlées par un tiers détenteur. Les marchandises qui sont en
transite sont lorsqu’elles voyagent entre les mains de tiers détenteurs et non par
la personne qui l’a achetée. Les cargaisons seront au nom de la banque, comme si
elle en était la propriétaire. Elle peut alors saisir et revendre la MP s’il y a un
problème
- Souvent affrètement d’un cargo entier
- Les marchandises sont autant que possible nanties ou servent de collatéral au
financement octroyé
- Marchandises standardisées qui sont faciles à revendre donc on peut les
revendre facilement. Le collatéral = l’ensemble des MP durant le financement, la
banque est créancier gagiste des MP donc si risque de crédit la banque est
propriétaire des MP.
Pour pouvoir faire ces transactions (ci-dessous), on doit disposer de lignes de crédits chez les banques.
La société de négoce
émet un crédit standby
ou documentaire.
Les entreprises
majeures peuvent être
Shell/BP/etc. à qui la
banque transactionnelle
revend. Elles sont les
moins risquées en termes
de revente car il y a peu
de chance qu’elles
fassent défaut. S’il y a
des invendu alors la BT
financera des phases de
stockage à l’aide de borrowing base et finalement les petits clients peuvent être des stations-services
indépendantes dans lesquelles il y a un plus gros risque de contrepartie, on peut s’assurer avec une
assurance privée et des crédits documentaires pour couvrir le risque.
Le fournisseur est sûr d’être payé s’il envoie la marchandise et la société de négoce est sûre d’être
payée si le fournisseur envoie la marchandise
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Finance d’entreprise Résumé
Couverture Cash par des dépôts (ou un portefeuille de titre par exemple) ou garantie reçue d’un
tiers (i.e. garanti bancaire reçu) Dans notre banque privé on fait ouvrir un crédit
documentaire par notre banque
Transaction prévendue avec ou sans emprise (gage) de la banque sur la marchandise
Un crédit documentaire export est reçu avant que l’engagement de la banque soit ouvert
ou avant le déchargement du navire. Paiement de factures notifiées et domiciliées à la
banque (pour des contreparties agréées).
o Instrument export reçu avant l’engagement donné par la banque
o Instrument export à recevoir avant le déchargement du navire
o Paiement de factures notifiées et domiciliées à la banque (pour des contreparties
agréées)
C’est auto-liquidatif, la source de financement se trouve dans la transaction finale, le risque acheteur
final ne paie pas.
Financement de stock : Phase de stockage auprès d’un entrepositaire indépendant. La
banque dispose du contrôle sur la marchandise par l’intermédiaire d’un certificat
d’entreposage (« holding certificate », seul la banque peut dire si on a le droit de destocker) Les
stocks sont libérés uniquement avec l’accord de la banque qui le donne si elle est payée.
Cela lui permet de disposer de la marchandise si elle n’est pas payée. Entrepositaire
indépendant société spécialisée dans le stockage.
Transactions parfaitement adossées («back to back»)
Convention de couverture Tripartite (risque de prix des matières premières, risque de change, risque de
taux d’intérêt…). Les 3 parties sont : le négociant MP, le courtier MP et la banque de
financement des appels de marge qui est la banque transactionnelle
Principaux Incoterms
EXW: A l’usine J’achète directement où le produit est fabriqué, très risqué
FOB: Franco à Bord A bord d’un navire : au port d’embarquement/départ
CFR: Coût et Fret On n’est pas responsable de la traversée, moins risqué, au port
d’arrivée
CIF: Coût Assurance et Fret Pareil CFR mais avec l’assurance incluses
DDP: Rendu Droits Acquités si on ne connait rien au transport c’est le moins risqué,
chez nous
MAIS, ce n’est pas le même coût d’acheter EXW ou DDP car le risque diminue en descendant de cette
liste :
Un crédit documentaire indiquera les taxes et frais inclus dans le prix de la marchandise:
Valeur de la marchandise, frais d’emballage, etc.
6
Voir documents UBS disponibles sur site
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Finance d’entreprise Résumé
Un crédit documentaire export est le même qu’un crédit documentaire import c’est juste la
contrepartie qui change. Pour avoir le droit d’acheter il faut émettre ce crédit documentaire import.
Illustration d’un connaissement maritime : émis par la société de transport maritime. Titre représentant
les marchandises document exigé dans les crédits documentaires (slide 13).
Connaissements Maritimes (Bills of Lading, B/L) (= titre qui représente les marchandises et qui
permettent de faire transiter la marchandise)
3 fonctions :
Reçu indiquant le chargement des marchandises à bord du navire (certification, preuve)
Preuve du contrat de transport
Un titre représentatif des marchandises
Un connaissement constitue un titre représentatif des marchandises si :
3/3 B/L émis ou endossés à l’ordre de la banque émettrice, ou
3/3 B/L émis ‘à ordre’ (to order) et endossés en blanc
Exemple 4.2. crédit documentaire import couvert par une emprise sur la marchandise
(par le biais de connaissements maritimes
L’émission du crédit documentaire (= crédit par signature) de la banque émettrice est collatéralité par une
emprise sur la marchandise achetée. Pour que la banque émettrice dispose d’une emprise sur la
marchandise (qu’elle s’engage irrévocablement à payer à travers le crédit documentaire), les 3 connaissements
maritimes (B/Ls) doivent être établis à son ordre
Avantages : Effet de levier possible
Inconvénients : Les marchandises concernées doivent être liquides
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Finance d’entreprise Résumé
L’intermédiaire peut
être la société de
négoce à Genève. Il
fait un contrat de
revente avec le
revendeur = le
donneur d’ordre.
Qui émet un crédit
documentaire
domicilié auprès de
la banque
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