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Chapitre III : Le compte de produits et de charges

I. Notion de charges et produits.


L’activité de l’entreprise est généralement génératrice d’un résultat (bénéfice ou
perte), durant un exercice comptable. En effet, l’entreprise effectue un certain nombre
d’opérations qui ont une incidence sur son résultat
Le bilan établi à la fin de l’exercice permet de mettre en évidence ce résultat Mais
n’explique pas les causes dans la mesure où il ne reflète que la situation patrimoniale de
l’entreprise. Le résultat au niveau du bilan reste un constat.
Pour retrouver les éléments qui forment et qui sont à l’origine de ce résultat qui
apparaît au bilan, il faut recourir aux comptes de gestion et que
regroupe le compte de Produits et charges.
A partir de ces comptes donc, on peut comprendre comment ce résultat a
été obtenu et quelles sont donc les composantes de ce résultat.
Le CPC est conçu ainsi, pour déterminer le résultat et fournir les
informations nécessaires sur l’ensemble des dépenses (charges) et les recettes (produits) de
l’exercice comptable.
A- Comptes de charges
Se sont des comptes à solde débiteur. Ils enregistrent à leur
débit les emplois définitifs rendus nécessaires par l’activité de
l’entreprise. Les comptes de charges n’enregistrent que les
dépenses liées à l’exploitation courante et non courante.
Ils ne comprennent pas en principe les investissements et
acquisitions d’éléments servants à l’activité de l’entreprise ou
faisant partie des biens de l’entreprise. Ce type de dépense se
trouve inscrit dans l’actif immobilisé de l’entreprise.
D’après la nature des charges, on distingue celles liées à
l’exploitation, celles à caractère financier ou enfin celles non
courantes et à caractère exceptionnel.
1- Charges d’exploitation (Rubrique 61)
+ Achats revendus de marchandises (611)
+ Achats consommés de matières et fournitures (612).
Au niveau de ce compte, il faut distinguer entre les achats
qui peuvent
faire l’objet d’un stock (matières premières et fournitures
consommables) et ceux qui ne peuvent faire l’objet d’un stock ou en
général ne sont pas stockables, tel que les fournitures et services
non destinés à la vente et qui seront consommés dans le cadre de
l’exploitation (eau, électricité, essence, produits d’entretien,

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Fournitures de bureau, petit outillage, travaux d’études et prestation
de service.).
Les existants en fin d’exercice de cette catégorie d’achat
vont faire l’objet d’une régularisation en tant que, charges
constatées d’avance.
Nous trouvons également dans cette rubrique les rabais
remises et
ristournes obtenus sur achats qui sont inscrits dans le crédit du
compte R.R.R obtenus (6119) et qui est soldé en fin de période par le
crédit du compte Achat concerné.
Les comptes de R R R O sont des comptes de charges
SOUSTRACTIFS
-Autres charges externes (613/614) : Se sont l’ensemble des
charges autres que les achats directement consommés par
entreprise. Se sont donc des charges supplétives nécessaires dans
le cadre de l’exploitation et relatives aux dépenses faites pour:
 Les locations
 L’entretien et réparation
 Primes d’assurance
 Rémunération du personnel extérieur et non permanent
 Documentation techniques et générale
 Transport des marchandises ou de personnel
 Publicité
 Frais postaux et de télécommunication
 Services bancaires (agios- commission)
 Frais achat et de vente de titres financiers.
- Impôts et Taxes (616)
C’est l’ensemble des impôts et taxes directes ou indirectes à
la charge de l’entreprise Seul impôt sur les bénéfices (I S et I R) et la
taxe sur la valeur Ajoutée récupérable
- Charges de Personnel (617)
C’est l’ensemble des rémunérations payé au personnel
employé en permanence, au gérant en contrepartie du travail fourni.
On trouve également les charges liées à ces rémunérations tel que
les cotisations sociales patronales, de sécurité sociale ou
assurance contre les accidents de travail.

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- Autres charges d’exploitation (618) : Elles concernent entre
autres les pertes sur créances irrécouvrables, ou les pertes sur les
opérations en commun.
- Dotations d’exploitation (619) : Ce sont les amortissements
calculés en fin de période constatant la dépréciation des
immobilisations tel que le matériel, ou encore les provisions
constituées à l’occasion d’une diminution probable d’un élément
d’actif non amortissable tel que le fond commercial ou les créances
sur clients.
2- Charges Financières Rubrique (63) :
Sont considérés comme tel, les intérêts des emprunts et
dettes contractées par l’entreprise, les pertes de change, des
escomptes accordés aux clients et les dotations financières en cas
de diminution et dépréciation probables des valeurs financières, les
principaux comptes Sont :
- Charges intérêt (631)
- Perte de change (633)
- Autres charges financières (638) dont l’escompte a accordé
et les
charges nettes sur cession des titres de placement
- Dotation financière (639)

3- Charges non courantes (Rubrique 65) :


Les charges non courantes ont un caractère exceptionnel
dans le cadre de l’activité de l’entreprise. Se sont donc des charges
qui ne relèvent pas de l’exploitation courante et normale de
l’entreprise tel que: une amende ou pénalité fiscale pour retard de
paiement d’impôt.
Les principaux comptes sont:
- Valeurs nettes d’amortissement des immobilisations cédées
(651)
- Subventions accordées (656) à des filiales en difficulté ou à
des organismes sociaux d’intérêt général.
- Autres charges non courantes (658), dont les principales
sont:

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 Rappel d’impôts autres que celui sur le résultat
(6582).
 Pénalité et amendes fiscales ou pénale (6583)
 Créances devenues irrécouvrables (6585)
- Dotations non courantes (659) tel que les amortissements
exceptionnels ou dérogatoires
En cas de dépréciation exceptionnelle on constitue donc des
amortissements et provisions supplémentaires à caractère définitif,
provisoire ou réglementé.
Application 1:
L’entreprise « SALHI » a réalisé les opérations suivantes au cours du mois d’Avril :
1- Achats de marchandises à crédit 25 000 ;
2- Paiement des frais d’électricité 1 500 en espèces ;
3- Achats de marchandises au comptant par chèque bancaire 30 000;
4- La banque nous prélève des intérêts de 2 000 et des commissions de 400 ;
5- Paiement en espèces d’une pénalité pour infraction du code de la route de 400 ;
6- Achats de fournitures stockées pour 15 000 par chèque bancaire ;
7- Paiement par chèque bancaire des honoraires d’un avocat de 6 000 ;
8- Paiement de la vignette d’une voiture en espèces de 6 000 ;
9- Paiement par chèque bancaire du salaire de la femme de ménage à 2 500 ;
10- Achats en espèces de timbres postaux 500 et paiement des frais de téléphone par
virement bancaire à 3 000.

Travail à faire :
1- Enregistrer ces opérations dans les comptes correspondants, sachant qu’au début du
mois d’avril les comptes caisse et banque présentent les soldes suivants :
Banque : 75 000 (SD) ; Caisse : 12 000 (SD)
2- Etablir les soldes des comptes.

B - Comptes de produits :
Ce sont des comptes à solde créditeur. Ils enregistrent à leur crédit les ressources
crées et obtenues par l’entreprise dans le cadre de son activité. Nous avons ainsi les produits
courants qui concernent l’exploitation normale et la gestion d’une part et d’autre part produits
non courants.
Bref, Trois catégories de produits dont les principaux comptes se présentent ainsi:
1- Produit d’exploitation (rubrique 71)
En plus des ventes des marchandises et de biens et services produits constituants
ainsi le principal produit de l’entreprise, on trouve d’autres comptes
de produits qui se distinguent selon leur nature.
Les produits d’exploitation se présentent ainsi:
+ Ventes de marchandises (711) : Ce sont les marchandises
achetés et revendus en l’état sans transformation.

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+ Ventes de biens et services (712) : Ce sont des biens produits et fabriqués par
entreprise après transformation de matières premières et fournitures consommables.
Les services vendus portant sur les travaux et études effectués par l’entreprise au
profit des tiers.
On trouve également les comptes de:
- Redevance pour brevets, marques droits et valeurs
similaires (7126)
- Ventes et produits accessoires (7127)
- Locations diverses reçues (72271)
- commissions et courtages (72272)
- Rabais, Remises et ristournes accordés par l’entreprise (7119) (7129):
se sont les réductions commerciales accordées sur les ventes et hors
facture (facture d’avoir) enregistrés dans le débit de ces comptes de
produits, ils sont soldés (crédités) en fin de période et virés (débit) dans
les comptes ventes respectifs.
- les comptes de R R R A sont des comptes de produits SOUSTRACTIFS
- Variation de stocks de produits et services (713) : Ces comptes enregistrent à
leur débit le montant du SI et à leur crédit celui du SF. La différence constitue la production
stockée (variation positive) ou la production déstockée (variation négative) selon donc que le
solde du compte est créditeur ou débiteur.
- Immobilisations produites par l’entreprise pour elle-même (714) : Leur contre
partie donc est un compte d’immobilisation
- Subventions d’exploitation (716) : Se sont l’ensemble des aides accordées par
l’Etat ou les collectivités locales et autres organisme à l’entreprise pour
faire face à des charges d’exploitation.
- Autres produits d’exploitation (718) : Se sont les produits ne
provenant pas de la production de l’exercice tel que, les revenus des
immeubles non affectés à l’exploitation ou autres produits
d’exploitation des exercices antérieurs.
- Reprise d’exploitation, Transfert de charges (719) : Se sont
les reprises sur amortissements et provisions effectués dans le
cadre de l’exploitation, ainsi que les charges dont la nature n’est
pas bien déterminé.
2- Produits Financiers (Rubrique 73)
-Produits des titres de participation et autres titres
immobilisés (732)
- Gains de change (733)
- Intérêts et autres produits Financiers (738) : Ce sont
l’ensemble des revenus acquis définitivement par l’entreprise sur
ses placements, créances et prêts consentis des tiers ainsi que les

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escomptes obtenus (réductions financières) de la part des
fournisseurs en cas de paiement anticipé.
3- Produits non courants (rubrique 75) :
Ce sont l’ensemble des produits réalisés par l’entreprise et ne
relevant pas de l’activité normale et courante. Se sont donc des
produits (Profits) exceptionnels tel que:
- Produits des cessions d’immobilisation (751)
- Subventions d’équilibre (756) : Elles sont accordées à
l’entreprise et ont pour but de compenser les pertes subies
- Autres produits non courants (758) tel que les dégrèvements
d’impôts et taxes. Recettes sur créances soldées qui étaient
considérées comme irrécouvrables c’est à dire perdues.
Enfin, les comptes de produits fonctionnent de la même façon
que les comptes du passif. Ils commencent par enregistrer une
ressource au crédit; Autrement dit, ils augmentent du côté crédit et
diminuent du côté débit que le compte vente en cas de retour de
marchandises de la part des clients.
Application 2 :
L’entreprise « SALHI » a réalisé pendant le même mois d’Avril les opérations
suivantes :
1- Ventes de marchandises à crédit à 75 000 ;
2- Encaissement par chèque bancaire du loyer d’un immeuble non affecté à
l’exploitation 9 000 ;
3- La banque nous avise, qu’elle porte au crédit de notre compte des intérêts de 1 200 ;
4- Encaissement en espèces d’une commission de 5 000 pour service rendu à
l’entreprise voisine.
5- Ventes de marchandises par chèque bancaire 25 000 ;
6- L’entreprise obtient une subvention d’équilibre par chèque bancaire de 4 000 ;
7- L’entreprise obtient de son fournisseur un escompte de règlement de 600.

Travail à faire :
1- Enregistrer les opérations dans les comptes correspondants.
2- Etablir les soldes des comptes de produits.

II - Le CPC: Compte de produits et charges :


A - Principe :
Comme pour le bilan en tenant compte des ressources et des emplois, la
comptabilité analyse et enregistre également les produits dans des comptes à solde créditeur et
les charges dans de comptes à solde débiteur.
De la confrontation et comparaison des comptes de Produits et ceux des charges, se
dégage le résultat de l’exercice (avant impôt) qui apparaît dans un compte de synthèse appelé:
CPC.

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Le résultat de l’exercice obtenu au niveau du CPC tient compte du Résultat courant
et du résultat non courant dans la mesure où le plan comptable classe les Produits et charges
selon leur nature : courantes et non courantes.
A leur tour, les produits et charges courants se distinguent en:
 Produits et charges d’exploitation
 Produits et charges Financières
Nous avons ainsi au niveau du CPC trois catégories de Produits et trois catégories
de charges:
Charges d’exploitation (Rubrique 61)
Produits d’exploitation (71)
Charges Financières (63)
Produits financiers (73)
Charges non courantes (65)
Produits non courants (75).
Tenant compte de cette classification, nous obtenons à chaque niveau un résultat :
 Un résultat propre aux opérations d’exploitation : Résultat d’exploitations.
 un résultat propre aux opérations Financières : Résultat Financier
 Un résultat propre aux opérations non courantes: Résultat non courant
Le solde qui résulte par différence entre les produits et les charges représente le
résultat. Ce dernier est Bénéficiaire ou déficitaire.
C’est ainsi que nous avons:
Produits supérieurs aux charges =Bénéfice
Charges supérieures aux produits= Perte
B - Incidence de variation de stocks sur le résultat d’exploitation:
L’entreprise supporte durant un exercice comptable des frais et dépenses
occasionnés par son exploitation et son activité.
En plus de l’achat des marchandises, de matières premières et consommables en vue
de la transformation, L’entreprise paie son personnel, le transport des marchandises, les
frais d’entretien et réparation, de publicité, de poste et télécommunication, des impôts et
taxes, les services bancaires....L’ensemble de ces frais sont nécessaires à l’exploitation de
l’entreprise et constituent donc des charges qui relèvent de son activité.
En contre partie, l’entreprise réalise grâce à son activité des ressources et des
recettes tel que les bénéfices qu’elle dégage de ses ventes de marchandises ou de biens et
services qu’elle produit et d’autres recettes accessoires ou financières.
Toutes ces ressources et recettes constituent pour l’entreprise des produits qui
relèvent de son exploitation et son activité.
De la confrontation et comparaison des produits et charges donc, se dégage le
résultat de la période comptable.

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Néanmoins pour déterminer le résultat d’exploitation, l’entreprise doit tenir compte
également des stocks du début et de fin d’exercice.
Cette méthode va nous permettre de déterminer qu’elle a été le volume des achats
revendus de la période ou de achats consommés de matières premières et fournitures d’une
part, et d’autre part, déterminer le stock de produits finis ou en cours de fabrication à la fin de
l’exercice. Cela suppose évidemment la connaissance des stocks en début de l’exercice et des
achats de la période.
Le plan comptable général préconise la solution suivante et selon la nature des
stocks.
1- Pour les marchandises, matières et fournitures :
Variation de stock = (SF) – (SI)
La méthode consiste à déterminer le volume exact des marchandises achetées et
revendues en l’état, afin de le comparer au volume des ventes en tenant compte donc du stock
du début de l’exercice (SI) et celui de fin d’exercice (SF).
Nous avons ainsi les égalités suivantes:
Résultat d’exploitation = total produits d’exploitation - total charges
d’exploitation
Total produits d’exploitation = Ventes en l’état + autres produits
Total charges d’exploitation = Achats revendus de marchandises+ autres charges
Achats revendues de marchandises = Achats de marchandises - (SF – SI)
On remarque que les achats revendus tiennent compte en plus de
l’ensemble des achats de la période de la variation de stock.
En effet,
* Lorsque nous avons une variation positive, c’est à dire stock final
supérieur au stock initial; Ça veut dire qu’une partie des achats n’a pas été
revendue en plus du stock initial, et cette variation doit être déduite des
achats de l’exercice.
* Lorsque nous avons une variation négative, c’est à dire stock final inférieur au
stock initial; Cela veut dire qu’une partie du stock initial a été revendue en plus de l’ensemble
des achats de la période. Dans ce cas, cette variation doit être rajoutée et donc en
augmentation des achats de la période.
Selon cette méthode et pour suivre en comptabilité ces différentes notions de stocks,
Achats et ventes de marchandises nous avons différents comptes pour ces flux. Nous avons
ainsi le compte de marchandises qui est divisé en trois comptes distincts.
* Un compte d’Actif: Stock de la marchandise (311) qui enregistre le
stock de marchandises du début et de fin d’exercice. Ce compte n’est pas mouvementé au
cours de l’exercice comptable.
Il faut rappeler que le premier achat de marchandise effectué par l’entreprise lors de
sa création est considéré comme une constitution de stock enregistré comme celui du début
d’exercice qui est le stock final de l’exercice précèdent au débit du compte "stock de
marchandises".

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* Un compte de charges: "Achat revendus des marchandises" (611) qui enregistre à
son débit l’ensemble des achats de la période comptable et au prix d’achat (hors taxes).
* Un compte de produits : "Ventes de marchandises" (711) qui enregistre à son
crédit, l’ensemble des ventes de l’exercice et au prix de vente (hors taxe).
Afin de déterminer le volume des marchandises revendues durant
l’exercice d’autres comptes sont utilisés tel que les comptes:
Achats de marchandises (6111)
Variation de stocks de marchandises (6114)
Si SI > SF → signe (-) (soldes débiteurs) : à ajouter aux achats

6114 ou 6124 Variation de stocks de


SI SF

SD : SI - SF

Exemple :
6111 Achats de marchandises : 15 000
Stock initial de marchandises : 5 000
Stock final de marchandises : 3 000

Variation de stock = SI – SF = 5 000 – 3 000


= + 2 000

Achats revendus de marchandises = Achats de marchandises + (SI – SF)


= 15 000 + 2 000
= 17 000

Si SI < SF → signe (+) (soldes créditeurs) : à retrancher aux achats

6114 ou 6124 Variation de stocks de


SI SF

SC = SF - SI

Exemple :
(6121) Achats de matières premières : 30 000
Stock initial de matières premières : 10 000
Stock final de matières premières : 15 000

Variation de stock = SI – SF = 10 000 – 15 000 = - 5 000

(612) Achats consommés de matières et fournitures = Achats de matières premières - (SF- SI)
= 30 000 – 5 000
= 25 000

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Remarque : Le compte "variation de stocks" est soldé. Seul le Net des Achat
revendus apparaît au niveau du CPC. Tous les comptes sont soldés, exception du compte
stock de marchandises qui apparaîtra à l’actif du bilan parmi les stocks.

2 - Pour Les produits finis et encours :


Le plan comptable prévoit pour chaque catégorie, des comptes
spécifiques. Nous avons ainsi pour les Stocks:
- Stock de produits en cours (313)
- Stock de produits Finis (315)
Pour les variations de stocks de produits nous avons:
-Variation de stocks de produits en cours (7131)
- Variation de stocks de produits (7132)
Le compte "variation de stock de produits" apparaîtra ainsi parmi les produits
d’exploitation en plus du compte de ventes de biens et services produits.
La variation de stock étant donc la différence entre le stock final et le
stock initial.
* Lorsque la variation est positive c’est à dire SF supérieur au
SI, le montant de la variation vient en augmentation et constitue un produit.
* Lorsque la variation est négative à c’est à dire SF inférieur au SI, le montant de la
variation vient en diminution.

Variation de stock = SF – SI

Cette variation de stocks de produits doit apparaître au niveau de CPC au poste (713)
variations de stocks de produits avec un signe (+) ou (-).

Si SI > SF : un solde débiteur : signe (-) au CPC

713 Variation de stocks de…


SI SF

SD : SI - SF

Si SI < SF : solde créditeur : signe (+) au CPC

713 Variation de stocks de…


SI SF

SC = SF - SI

Exemple :
Stock initial de produits finis : 60 000
Stock final de produits finis : 53 000

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Variation de stock de produits = SF – SI = 53 000 – 60 000
= - 7 000

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