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INTRODUCTION A LA
Semestre 1
2023-2024
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Plan
Introduction
5-2-1 Société
Références bibliographiques
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Introduction
La sociologie est née au 19e siècle, bien que ses sujets aient été abordés auparavant par des
auteurs comme Platon et Aristote qui se sont intéressés à l’organisation politique de la
société ; St Augustin, Machiavel, et Khaldun (qui a conçu la théorie du changement social).
Puis des auteurs des XVIIe et XVIIIe siècles comme Hobbes, Spinoza, Rousseau ou
Montesquieu (1689-1755). Ce dernier a édité la théorie du contrôle social. Il annonce dans
son ouvrage « L’esprit des lois » que chaque société est soumise à certaines contraintes, mais
elles laissent un champ d’action et une liberté individuelle, qui sont contrôlés pas 3
institutions (qui les empêchent de se battre ou qui limitent leur liberté): La coutume, la loi, la
religion. Chaque institution est susceptible de pallier les faiblesses des autres.
Comme toutes disciplines scientifiques, la sociologie est un concept difficile à définir. Le mot
sociologie a été employé pour la 1ère fois par Auguste comte pour désigner cette nouvelle
science devant désormais s’occuper des phénomènes de société. L’étude systématique des
phénomènes sociaux étaient apparue tout au long des 18e et 19e siècles comme une nécessité
scientifique. Cette nouvelle Science, qui a fait tant défaut à l’humanité au moment des crises
diverses qu’elle a connues devra s’occuper, de façon primordiale, de la société humaine et
plus concrètement les collectivités que forment les hommes.
En effet, être vivant, l’homme ne peut exister que s’il est immergé dans ses propres espèces,
que s’il est dedans et vit à travers elles. Toutefois, les disciplines qui étudient l’homme,
exception faite de ses dimensions sociales, sont diverses et centrent leur attention sur son
anatomie, sa physiologie, ou sur la structure de son esprit. Face à elles (disciplines) la
Sociologie apparaît comme cette branche de la connaissance dont l’objet est la dimension
sociale de l’homme, le niveau de réalité en rapport avec sa sociabilité innée. La difficulté de
définir la sociologie n’est autre que celle de cerner son propre objet : le fait social.
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d’autres méthodes que celles des sciences de la nature ? Cette querelle aboutit à la distinction
entre « expliquer et comprendre » proposée par Wilhelm Dilthey (Introduction aux sciences
de l’esprit, 1883). Selon lui, il faut en effet reconnaître la différence entre les phénomènes
naturels et les phénomènes sociaux, ces derniers étant dépendants de l’expérience des
individus. Dès lors, les méthodes des sciences de la nature et les méthodes des sciences
sociales doivent elles aussi être différentes. Si « nous expliquons la nature, nous comprenons
la vie psychique » affirme – t – il, il faut donc distinguer : d’une part, une démarche
« compréhensive » qui vise à restituer le sens que les acteurs donnent à leurs actions ; et
d’autre part, une démarche « explicative » qui consiste à rechercher des causalités, voire des
lois, reliant de façon stable des effets à leurs causes. S’il adhère à la nécessité d’une méthode
compréhensive pour la sociologie, Max Weber ne renonce pas pour autant à mettre en
évidence des relations de causalité. Il cherche donc à dépasser la querelle des méthodes en
associant explication et compréhension.
Tout d’abord, les sciences sociales appartiennent bien aux sciences de la culture en ce
sens que leur objet est d’étudier les événements de la vie humaine sous l’angle de leur
signification culturelle, et plus exactement selon Max Weber, d’étudier la signification
culturelle de la structure économique et sociale et de ses évolutions historiques.
Chaque science sociale étudie la réalité humaine en adoptant un point de vue
spécifique, et c’est justement ce point de vue spécifique qui permet à chacune d’elles
de produire un examen scientifique de la société. Ainsi, Weber reproche à Marx, non
pas son analyse du capitalisme et des classes sociales, mais son refus de reconnaître
qu’il s’agit d’un point de vue spécifique, et de le matérialisme historique comme la
seule conception possible du monde.
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perdre de vue qu’il demeure un phénomène singulier, parce que justement lié à des
valeurs et à une période particulière de l’histoire. La recherche de causalités n’est en
effet jamais une fin en soi pour les sciences de la culture, comme elle l’est dans la
recherche des lois de la nature. Elle est un moyen de saisir des causalités concrètes
entre un phénomène et une cause. Si le lien est observé une fois, il est donc possible
qu’il existe, mais comme il doit être rapporté à un système de valeurs, cette possibilité
n’est qu’une probabilité, jamais une certitude. Dès lors, le problème que Max Weber
doit encore traiter à ce stade de sa réflexion est celui de l’objectivité du sociologue et
du caractère scientifique de ses observations. Celles – ci étant relatives au contexte
dans lequel elles sont réalisées, cela peut laisser penser que le résultat de l’observation
sociologique est alors entièrement subjectif, c’est-à-dire en d’autres termes, que les
sciences de la culture ne parviennent pas à atteindre la vérité scientifique. Mais, Max
Weber rejette cela. Il considère en effet que c’est la rigueur de la démarche, qui permet
aux sociologues de faire œuvre de science en mobilisant les critères de la vérité
scientifique.
Il faut donc construire des concepts qui distinguent les sciences de la culture des
sciences de la nature, ce que fait Max Weber avec la notion d’idéal – type, notion qu’il
propose pour parvenir à faire le lien entre une causalité historique et un fait singulier.
Il s’agit d’une abstraction construite à partir d’une observation de la réalité « en
accentuant unilatéralement un ou plusieurs points de vue et en enchaînant une
multitude de phénomènes donnés isolément, diffus et discrets (…) choisis
unilatéralement pour former un tableau de pensée homogène ». L’idéal type n‘est pas
la réalité mais une forme synthétique tirée de cette réalité. Elle ne doit pas être une
moyenne mais justement un type idéal, dont les individus qui ont vécu à l’époque
observée n’ont pas eu nécessairement conscience. La construction de l’idéal type
réclame que le chercheur applique une neutralité axiologique, c’est-à-dire qu’il
s’abstienne d’une part de tout jugement de valeurs, et qu’il établisse un rapport aux
valeurs qui consiste à considérer celles – ci comme des faits à analyser.
II – Qu’est-ce-que la sociologie ?
La sociologie est l'étude des relations, actions et représentations sociales par lesquelles se
constituent les sociétés. Elle vise à comprendre comment les sociétés fonctionnent et se
transforment. Elle s'intéresse aux :
Rapports individus-société
Parcours de vie
C’est à partir de la 47ème leçon de son cours de philosophie positive, qu’il s’attache à la
construction de la sociologie en tant que science positive des phénomènes sociaux. Pour cela,
il considère que la biologie est un modèle pour la sociologie. Les phénomènes sociaux doivent
en effet être observés avec la même rigueur et dans le même but que les phénomènes naturels.
Mais les deux sciences ne peuvent néanmoins pas se confondre, en raison de l’importance,
selon Auguste Comte, de la place de la psychologie dans les choix et les comportements
individuels. La psychologie empêche la sociologie de prendre appui sur l’observation d’un
individu, pour déduire les caractéristiques de l’espèce à laquelle il appartient, contrairement à
ce que la biologie peut faire couramment. La sociologie doit alors parvenir à se différencier de
la psychologie, celle – ci ne permettant pas à une observation fiable des comportements. Elle
interdit en effet l’énonciation de lois générales, parce qu’il y aurait d’après Comte, autant de
points de vue que de psychologues. Il fait donc la promotion d’une sociologie holiste. Pour
lui, la société n’est pas réductible à la somme des individus qui la composent.
1. La sociologie est l’étude des faits sociaux. Les faits sociaux se définissent comme des
« manières d’agir, de penser et de sentir, extérieures à l’individu et qui sont douées
d’un pouvoir de coercition en vertu duquel ils s’imposent à lui ». Par cette définition,
il s’agit pour le sociologue de distinguer parmi les conduites humaines, celles qui
relèvent de l’analyse sociologique et celles qui n’en relèvent pas. N’en relèvent pas les
phénomènes organiques qui répondent aux nécessités de la nature ; n’en relèvent pas
davantage les phénomènes psychiques qui n’existent que dans la conscience
individuelle et n’ont donc pas de dimension collective. Le fait est social parce qu’il
n’entre dans aucune de ces deux catégories. Il est également social par la contrainte
qu’il exerce. Elle concerne les conduites que la société dicte en quelques sorte à
l’individu sous la forme de règles à respecter, qui encadrent les relations entre les
personnes. Il en est ainsi par exemple, de la place et du rôle de chacun dans la famille
ou dans la société.
2. Il faut traiter les faits sociaux comme des choses. Sans ambiguïté, les faits sociaux ne
sont pas des choses au sens matériel du terme. Ils le sont parce qu’ils ne sont pas
immédiatement saisissables pour l’intelligence, ce qui suppose que l’esprit sorte de
lui-même « par voie d’observation et d’expérimentation » écrit Durkheim. Les faits
sociaux sont des choses au sens où ils ne sont pas immédiatement « classés dans telle
ou telle catégorie du réel » écrit -il encore. Pour y parvenir, il faut pratiquer une
rupture épistémologique au sens de Bachelard, c’est-à-dire « écarter de la science
toutes les prénotions ». Celles – ci correspondent aux idées préconçues, que chacun a
selon la place qui est la sienne dans la société, sur les phénomènes collectifs tels que
l’État, la famille, la justice, la violence...Elles reposent sur des impressions, voire des
illusions, en aucun cas sur des preuves. Les prénotions produisent « des notions
confuses, mélanges indistincts d’impressions vagues, de préjugés et de passions ».
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raisonnement, puisque selon eux, un fait est « un ensemble d’actions humaines dont la
trace sur un appareil d’enregistrement présente une certaine régularité ».
5. La cause des faits sociaux doit être recherchée dans les autres faits sociaux. Emile
Durkheim affirme ainsi que pour « expliquer un phénomène social, il faut chercher
séparément la cause efficiente qui le produit et la fonction qu’il remplit ». En effet, si
l’on ne respecte pas cet ordre, on risque de confondre la cause et les conséquences. La
fonction doit alors être recherchée « dans le rapport qu’il [le fait social] soutient avec
quelque fin sociale ». Par exemple, la division du travail a pour fonction de produire la
solidarité entre les membres de la société, mais on ne peut pas dire que le travail s’est
divisé pour créer lé solidarité. La cause de la division du travail est nécessairement un
autre fait social, en l’occurrence chez Durkheim, la croissance démographique. De
même, si les crimes sont punis parce qu’ils offensent les sentiments collectifs, ils ont
pour fonction d’entretenir ces sentiments. Durkheim explique donc le « social « par le
« social » ce qui évite le psychologisme.
L'identité et la citoyenneté
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La biotechnologie et d'autres nouvelles technologies
La renaissance de la religion
La santé publique
Synthèse documentaire
Entretiens
Questionnaires
Sondages
Récits de vie
Études de cas
Analyse de discours
Études de besoins
Coordination de projets
Consultation
Rédaction de rapports
Enseignement postsecondaire
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III – Sociologie comme science
La science se définit par son objet d’étude et sa méthode.
L’objet d’étude de la sociologie est, selon Durkheim, le fait social. Il apparaît être ce qui ne
dépend en rien des volontés individuelles. Les individus sont soumis à une logique nécessité
qui leur est extérieure. Sauf exception, ils ne peuvent prétendre modifier les formes
complexes dans lesquelles s’insère tout comportement humain qu’étudie le sociologue. Dans
son ouvrage intitulé Essais de sociologie, Marcel Mauss soutient que l’individu est contraint
de s’y conformer « tantôt c’est la loi même qui l’y contraint ou la coutume tout aussi
impérative que la loi » (P.11). Le fait social qui se veut rationnel, transcende les individus. Il
est alors une réalité objective extérieure à la conscience individuelle. Le fait social a trois
caractéristiques majeures :
1e la généralité : le fait social traduit la généralité, c’est donc un fait général quand bien
même cette généralité est limitée à la société en étude ;
2e l’extériorité : le fait social est extérieur à l’individu, une extériorité qui implique la
contrainte ;
Comme l’explique E. Durkheim, « Est fait social toute manière de faire, fixée ou non,
susceptible d’exercer sur l’individu une contrainte extérieure ; ou bien encore qui
est général dans l’étendue d’une société donnée tout en ayant une existence propre
indépendante de ses manifestations individuelles ».
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évolue de la solidarité mécanique à la solidarité organique et engendre de ce fait,
l’individualisme. Il l’a illustré dans Le suicide (1897) en y démontrant que l'acte qui
paraît le plus individuel, a des causes sociales.
• Pour Weber, la relation entre le développement du capitalisme et l’Ethique protestante
explique le changement social : L'homme doit faire son salut sur terre, le signe de cette
élection est sa réussite sociale, professionnelle. Il est sur terre pour produire et non pour
profiter ». (L'éthique protestante et l'esprit du capitalisme, (1904-1905)). L’individu
dispose des capacités nécessaires pour assurer sa vie dans la société.
La sociologie s’appuie sur quatre règles pour tenter d’expliquer les interactions humaines.
– La règle de la totalité : Il faut replacer un fait social dans son contexte, et reprendre la
totalité des relations significatives qui peuvent aider à l’étude de ce fait social. (ex :
enseignement sup’ → débouchés, marché du travail, diplôme, impôts…)
– Les faits sociaux doivent être considérés comme des choses : Il faut reconnaître le même
degré de réalité aux faits sociaux qu’aux choses, adopter une certaine attitude mentale car les
faits sociaux sont porteurs de passions et d’émotions. Se méfier des préjugés et de son
expérience personnelle. Se mettre dans un état d’ignorance (la règle de l’ignorance
consciente).
– La cause d’un fait social doit être cherchée dans d’autres faits sociaux :
Les causes des faits sociaux ne peuvent être d’une autre nature que sociale, et pas
psychologique, géographique ou biologique. DURKHEIM a précisé la position de la
sociologie : - les états psychologiques sont les conséquences, jamais les causes ; - les
changements psychologiques ne peuvent être à l’origine des changements sociaux car des
changements ne peuvent se produire à partir d’éléments stables ; - Les faits sociaux ne
peuvent pas s’expliquer uniquement par leur but.
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possible pour le sociologue d’expérimenter les hypothèses, il faut utiliser les expériences
virtuelles, analyse comparative et l’analyse longitudinale (informations venant des acteurs, de
l’observation, des sources documentaire). La sociologie est immergée dans son objet même, la
société.
L’examen du fait social implique que le sociologue distingue la sphère de l’opinion des
préjugés, des passions de tout genre exprimées dans la société. Etudier l’homme en société,
c’est ne pas s’attacher au niveau superficiel c’est-à-dire à l’explication que l’homme donne de
lui-même. L’extériorité de la sociologie suppose qu’il abandonne le terrain de l’idéologie.
Autrement dit il y a d’un côté les phénomènes sociaux (des nombres déterminés d’individus
de tel ou tel âge à telle ou telle époque à tel ou tel endroit) et d’un autre côté les idées et les
actions de ces hommes communes à ces derniers.
L’étude de ces structures matérielles est appelée la morphologie sociale tandis que celle des
structures en mouvement c'est-à-dire leur fonctionnement relève de la physiologie sociale.
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4-2 La morphologie sociale
Elle a pour objet ce qu’E. Durkheim appelait le « substrat » des groupes sociaux c'est-à-dire :
C’est l’étude à la fois des faits matériels en mouvement et des faits de société de même que
des faits relatifs à la vie matérielle et morale. Ces faits peuvent être regroupés en deux
catégories :
D’une manière générale la physiologie sociale a pour objet les faits de fonctionnement.
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Structure I- Morphologie sociale
(Groupes)
Sociologie
Faits de fonctionnement
des représentations
- La sociologie de l’éducation : c’est l’étude des relations et des systèmes de relation dans
une société donnée quelle qu’en soit sa nature et d’autre part les institutions et les pratiques
par lesquelles les enfants de cette société sont socialisés. On distingue l’éducation physique,
l’éducation morale, mentale etc.
- La sociologie des loisirs : étude des comportements et des motifs de comportements dont
font preuve les travailleurs quelle que soit leur place dans la production autant qu’ils soient
dans leurs préoccupations régulières, de leur métier pour se distraire, se reposer ou ne rien
faire. Le loisir n’est pas l’oisiveté ni le chômage. Il implique :
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- La sociologie religieuse : c’est l’étude sociologique des formes visibles des activités
religieuses humaines. (E. Durkheim dans les « Formes élémentaires de la vie religieuse ») ;
- La sociologie de la littérature : c’est l’étude sociologique de l’influence de la littérature sur
les religions, les mœurs, les lois etc. En mot sur les groupes sociaux.
- La sociologie politique : étudie un fait social particulier, le fait politique. La
sociologie politique place la politique comme objet de science sociologique. Elle est de
nos jours considérée comme la science de l’Etat ou la science du pouvoir.
- La sociologie du droit : le droit est l’ensemble des règles obligatoires déterminant les
rapports sociaux imposés à tout moment par le groupe auquel on appartient. La
sociologie du droit s’efforce dans le cadre de la Sociologie Générale de découvrir les
lois du droit, les lois causales qui expliquent la genèse, le développement, la situation
des systèmes et institutions. Selon Armand Cuvillier, la sociologie juridique aurait pour
tâche de déterminer le fait juridique, d’étudier la genèse des règles juridiques,
d’analyser les missions fondamentales du droit public et d’examiner l’évolution de ces
missions.
- La sociologie économique : elle intervient dans les décisions collectives d’ordre
économique laissant le soin aux historiens le choix de se pencher sur le passé. Elle est
au premier chef, une prospection du présent pour mieux assurer le futur. Elle consiste
entre autres fonctions d’expérimenter des modèles économiques pour une
transformation de proche en proche, des modalités, des actions collectives ;
Deux grands concepts posent les bases de la réflexion sociologique. D’une part, le concept
de culture et, d’autre part, le concept de rôle et statut.
La culture
C’est un terme polysémique (plusieurs sens). En sociologie, la culture d’une société est
déterminée par trois états :
- l’état sauvage
- l’état barbare
- l’état de civilisation.
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Positions sociales : rôle et statut
La forme la plus élémentaire de différenciation interne que nous trouvons dans le groupe est
la diversité des positions occupées par les individus qui en font partie. De ce fait, il est
possible de décrire le statut d’un groupe surtout s’il est primaire et restreint en déterminant le
nombre, la répartition, le caractère et les limites des positions qui les composent. En effet
toute position seule possède deux aspects fondamentaux qui sont : le rôle et le statut.
Qu’appelle t- on rôle ?
Le rôle peut se définir comme l’ensemble cohérent d’activités normativement effectuées par
un sujet. Le rôle du médecin par exemple est l’ensemble cohérent d’activités qu’il exerce dans
le cadre de sa profession. Le rôle de père est simplement ce qui s’appelle "faire le père" etc.
Une caractéristique fondamentale de ces rôles est qu’ils ne sont pas uniques pour chaque
individu. Chaque individu a une série de rôles qu’il doit mettre en jeu et qui sont en principe
mutuellement compatibles. Un homme peut être en même temps maçon – fils – syndiqué-
fidèle d’une secte religieuse – avoir une responsabilité dans un club sportif de sa localité et
être membre d’un parti politique. Tous ces rôles non seulement peuvent être compatibles bien
que différents, mais dans certaines sociétés quelques uns d’entre eux peuvent être liés. Ainsi
la grande majorité des maçons d’un certain nombre de pays peuvent être syndiqués et par là
votent pour un parti politique donné.
Ralph Linton qui a introduit le concept de rôle en sociologie l’a distingué d’une autre position
c’est- à- dire d’un autre aspect de position sociale : le statut.
Le statut peut être interprété comme l’ensemble des droits et des devoirs qu’un individu
possède dans le cadre de sa société. Plus exactement le statut implique une réciprocité de
conduite entre deux ou plusieurs personnes.
Ainsi un professeur qui peut jouir d’un moindre prestige parmi ses étudiantes et ses collègues
continue d’avoir le statut que sa charge universitaire lui confère et il attend de sa relation
professionnelle un titre de conduite différente de la part des étudiants, de ses subordonnés et
des employés de sa faculté.
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En un mot, le statut représente l’aspect statique des relations sociales, l’image sociale que l’on
a de celui qui occupe la position en question tandis que le rôle peut être saisi comme l’aspect
dynamique de ses positions puisqu’il n’est que pures actions sociales.
5-2-1 Société
La société est un ensemble d’hommes ou d’individus vivant sous des lois communes. Chaque
unité sociale est attachée aux autres par un lien commun. Les hommes d’une société ne
sauraient se passer d’une certaine représentation de leur nombre, c’est- à- dire d’un ensemble
de repères identificatoires et de vecteurs chargés d’interdits, de permis, d’espoir, de
résignation qui les lient entre eux ou les relient, qui les légitiment dans leurs pratiques et qui
les organisent jusqu’à leurs imaginaires.
Les groupes ont pour termes communs des individus, mais peuvent également être constitués :
- de systèmes d’idées, de croyances
- d’ensembles de techniques
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- de rapports avec des moyens de production.
On peut classer les groupes par :
-Groupe d’appartenance (individus qui alignent leur conduite sur les normes d’un autre
groupe) et de référence (groupe sur les normes duquel un individu aligne sa conduite).
Le groupe primaire est défini comme ensemble de personnes, communicant entre elles
directement, de nombre restreint, et constitué par hasard ou intentionnellement. Ce terme de
groupe primaire est employé pour caractériser des groupes qui ont une importance particulière
dans la vie affective des individus. Exemple : la famille
Parlant de l’accusé et son avocat, du juge et du procureur, il affirme que cet ensemble ne peut
constituer un groupe car ce qui se passe dans ce petit groupe est indépendant de la
personnalité des différents individus et se trouvent codifier par des règles juridiques strictes à
respecter sous peine de sanction. Les relations entre les individus de ce groupe sont dites
secondaires.
Les mécanismes de la pression qu’exerce le groupe sur l’individu sont de divers types.
1- L’imitation
L’imitation est considérée par TARDE comme le facteur fondamental des fonctions sociales
et que l’on décompose de nos jours en plusieurs sous- facteurs : l’apprentissage, réaction
identique de plusieurs individus face à une même situation.
2- La sujétion
Principalement celle par laquelle l’individu croit ou fait ce qu’on lui dit (réaction au prestige
par ex)
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3- La facilitation sociale
L’individu réagit mieux en groupe qu’individuellement dans des domaines divers tels que le
travail scolaire : cette amélioration à été expliquée par l’aspect de la compétition.
5-2-4 Normes
On appelle norme tout comportement conforme aux attentes d’un groupe social donné. Est
normal un état d’équilibre avec le milieu, prend la place qui lui est propre, réalise sa
perfection, son acte.
Les règles que se fixe un groupe dans la réalisation de ses idéaux prennent en elle-même une
valeur et partant une stabilité.
Les normes varient selon les époques, les rôles et les groupes
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Par rapport aux rôles, les normes déterminent la manière dont les rôles doivent être exécutés.
Chaque rôle constitue un stade normatif.
Par division aux statuts : c’est l’acceptation des normes qui régit l’existence sociale.
Par ailleurs il est bon de préciser que toutes les normes n’ont pas le même poids et ne sont pas
intériorisées de la même manière. Parlant de la société française, Mendras en donne l’exemple
du mariage : « que la femme prépare le petit déjeuné de son mari n’est pas du même ordre que
la fidélité conjugale. Chaque couple se crée des normes propres : dans tel couple il sera
considéré scandaleux pour le mari de sortir seul. Dans un autre au contraire ce sera tout à fait
normal… ».
En d’autres termes c’est un ensemble d’idées, de croyances, que les individus doivent se
donner dans un système de société bien déterminée.
Pour beaucoup de sociologues, chaque institution a sa charte liée aux principes moraux et
juridiques du groupe social concerné. Toute institution a donc ses normes, ses activités
propres, ses matériels, son personnel.
Toutes ces notions expliquent celles des fonctionnements en ce sens que l’institution est
destinée à satisfaire un besoin.
C’est le cas dans certaines sociétés où les robustes physiquement ont la chance d’accéder
au sommet de la hiérarchie sociale. Ailleurs ce sont les plus doués intellectuellement. Dans
beaucoup d’autres, les femmes les plus belles, les plus élégantes ou les plus appréciées
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moralement sont plus viables etc. On est donc amené à penser qu’il doit être possible de
regrouper les membres d’un groupe en différentes catégories hiérarchisées. C’est ainsi qu’on
peut parler de stratifications comme le font les géologues.
La stratification sociale est l’étagement des conditions faites aux individus d’une société
donnée, d’un système précis. C'est-à-dire que la série des strates résultant des
différences sociales, les individus d’une même strate se trouvent de ce point de vue
approximativement au même niveau social
Enfin, une classe sociale est un groupement d’Hommes qui se définit par la place qu’ils
occupent et le rôle qu’ils jouent dans la production économique de leur société.
ers le groupe des pairs. La socialisation secondaire se fonde sur les acquis de la socialisation
primaire, les prolonge et éventuellement les transforme. Elle permet aux adultes de s’intégrer
à des groupes spécifiques (travail, association, parti politique…) ; chaque individu est ainsi
socialisé aux différents rôles sociaux et aux statuts qui seront les siens au cours de sa vie. Si
elle est particulièrement intense pendant l’enfance, la socialisation n’est donc jamais achevée,
ses résultats sont provisoires et toujours susceptibles d’être remis en question.
Conclusion
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Références bibliographiques
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