Structure du plan d’approche

La structure du plan d’approche, qui doit être modulée en fonction des

caractéristiques de la société, peut être la suivante :

a- Introduction
 Nature de la mission (commissariat aux comptes, mission contractuelle,
…) ;
 Description de la société révisée ;
 forme juridique ;
 bref historique ;
 environnement économique de la société ;
 localisation de la maison mère, des filiales et des établissements ;
 importance relative des usines ou des établissements ;
 organigramme de l’entreprise ;
 personnes clés dans la société et personnes à contacter ;
 Evolution de la société depuis les cinq dernières années :
 chiffre d’affaires
 bénéfices ou pertes,
 nombre de salariés ;
 etc.

Faits importants intervenus pendant ces dernières années :

création d’une ligne de produits ;
abandon d’une branche d’activité ;
fermeture d’usines ;
etc.
Problèmes rencontrés l’année précédente et devant être suivis avec un soin
particulier ;

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Faits intervenus pendant l’exercice en cours :
litiges ;
problèmes fiscaux ;
etc.

b - Seuil de signification retenu

Le seuil de signification représente la limite à partir de laquelle l’erreur,

commise de bonne foi, est de nature à mettre en cause la régularité et la
sincérité des états financiers. Le seuil de signification doit être adapté aux
caractéristiques de l’entreprise étudiée. On retient parfois les seuils
suivants :
o redressement ou ensemble de redressements qui entraînent une
modification du résultat net supérieure ou égale à 10 %. Le chiffre
d’affaires ou le total du bilan peut également servir de base de référence ;
o reclassement ou ensemble de reclassements qui entraînent une
modification des postes des états financiers supérieure à 10 %.

Ces seuils varient en fonction de la société, du groupe étudié et de la

mission. Si la société refuse de comptabiliser les redressements ou
reclassements proposés qui ont un caractère significatif, par rapport aux
bases de références fixées, le réviseur devra certifier les comptes avec
réserve, ou encore devra refuser de certifier les comptes.

c - Approche retenue pour le contrôle interne

Rappel des principaux systèmes existants et évaluation du contrôle interne.

Etude par cycle d’exploitation (banques ; ventes – clients – sorties de stocks ;
achats – fournisseurs – entrées en stocks ; salaires, etc.).
Détermination des vérifications à effectuer (test d’exhaustivité et de
conformité), de leurs raisons, des périodes à couvrir, de la sélection de telle
ou telle usine en raison d’un plan de rotation, des documents de départ…

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Dans ces descriptions, aucun détail n’est écrit. Nous ne trouverons pas, par
exemple, la méthode ou les étapes de travail pour étudier les réponses
obtenues des banques ou des clients. Mais, par exemple pour la section
« banque », nous pourrions lire ; « 24 tests de conformité seront effectués sur
les trois comptes bancaires principaux et 2 tests seront effectués pour
chacun des autres comptes. Ces tests porteront sur les mois de janvier à
août.
Toutes les banques seront circularisées et tous les renseignements reçus
devront être exploités…
Tous les rapprochements bancaires au 31 août et au 31 décembre seront
analysés ».
Ces consignes seront bien sûr modelées par le responsable de mission qui
pourra décider d’augmenter le nombre de tests s’il découvre des anomalies.

d- Programme général de contrôle

L’approche doit être détaillée pour chaque compte. Les risques particuliers
doivent être précisés et expliqués. Pour le compte clients, par exemple, nous
trouverons les rubriques suivantes :

 Description du poste :
o nature, nombre de transactions ;
o nombre de comptes auxiliaires ;
o mode de paiements des clients ;
o délai moyen de recouvrement des créances clients ;
o risques de litiges tenant à l’activité de la société.
o etc.
Effectifs du service commercial et du service comptabilité client

 Description des procédures comptables :

o procédures en vigueur dans la société, particularités ;

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o principes comptables adoptés par la société, politique de dépréciation des
créances douteuses…

 Approche retenue pour l’évaluation du contrôle interne :

o description des objectifs ;
o évaluation des risques majeurs déjà connus ;
o étendue des vérifications.
Approche retenue pour le contrôle des comptes :
o description des principales étapes de vérification des comptes.
Utilisation du matériel informatique de la société pour les besoins de la
révision (sélections, interrogations de fichiers…).

e- Révision fiscale

Planification de la révision fiscale ;

Rappel des particularités fiscales de la société ;
Rappel des problèmes fiscaux rencontrés les années précédentes ;
Identification des tâches à accomplir.

f-Révision informatique

Description du matériel informatique ;

Applications effectuées par la société sur cet outil informatique ;
Planification des contrôles qui seront effectués par les auditeurs ;
Justification des choix des systèmes qui seront vérifiés.

g-Autres révisions

Révisions juridiques, sociales…

h-Participations des auditeurs internes

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Il arrive de plus en plus fréquemment que les auditeurs externes travaillent
en collaboration avec les auditeurs internes. Il est donc important de définir
clairement les tâches à effectuer par chacune des équipes, les planifier et
prévoir la révision des dossiers de l’équipe des auditeurs internes.

i-Planning

Le planning indique la répartition des tâches entre les membres de l’équipe

et le nombre d’heures par tâche. Il permet de s’assurer, dès le début, que la
mission sera menée avec rigueur, en fonction des compétences de chaque
membre de l’équipe de révision, et qu’elle sera menée à bien, c’est-à-dire que
le responsable de la mission sera à même de porter un jugement fiable à
l’issue de la mission, tout en ayant respecté le budget approuvé par le client.
A la fin de la mission, le temps réellement passé devra être comparé au
temps budgété, afin d’analyser les raisons des écarts. Cette analyse pourra
remettre en cause l’organisation de l’équipe l’année suivante, ou pourra
modifier les bases de négociation du futur budget avec la société cliente.