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5. Réalisation pratique :
Induction - Stimulation ovarienne par faible dose de FSH avec surveillance
simple - Rapport sexuel 36h après l’ovulation (déclenchée ou non)
- Blocage hypophysaire par agoniste de la LHRH pendant 15 à 20 jours
- Stimulation ovarienne par FSH recombinante
Insémination artificielle : dose faible : 1-2 follicules
Stimulation FIV-ICSI : forte dose : 5-10 follicules/ovaire
ovarienne - Surveillance : Monitorage : Echographie endovaginale
Transfert Dosage E2 et FSH
d’embryons : - Déclenchement de l'ovulation par hCG
- Ovocyte fécondable 36h après le déclenchement
- Stade 4 ou 8 - Homme : Recueil de l'éjaculat par masturbation
cellules Recueil des Sauf ICSI : éjaculat ou biopsie testiculaire
- 1 ou 2 embryons gamètes Sperme décongelé si utilisation d’un don
sont placés dans la - Femme : Ponction folliculaire transvaginale échoguidée au bloc sous AG
cavité utérine Possibilité de don d’ovocytes
- Insémination artificielle : Injection d’une préparation de sperme capacité
- Privilégier transfert Injection par pipette en intra-utérin
embryon unique - Fécondation in vitro : Mise en contact ovocytes + spermatozoïdes
pour éviter les Culture embryonnaire
grossesses multiples Examen et choix des embryons à 48h
Fécondation Transfert des embryons à J2-J3
- ICSI : Préparation ovocytaire
Micro-injection du spermatozoïde dans le cytoplasme de l'ovocyte
Culture embryonnaire
Examen et choix des embryons à 48h
Transfert des embryons à J2-J3
Diagnostic de - Persistance de l'aménorrhée
grossesse - Dosage hCG plasmatiques à J14 : (risque de faux positifs avant)
- Echographie obstétricale à S4 : vérifier la localisation intra-utérine
CRYOCONSERVATION OVARIENNE
- Certains traitements anticancéreux sont gonadotoxiques
- Risque de stérilité par insuffisance ovarienne précoce
- Possibilité de recueil et de conservation des gamètes ou de tissu germinal
- La cryoconservation ovarienne permet de conserver du cortex ovarien riche en follicules
- La greffe de cortex peut permettre d’obtenir des naissances
- Technique encore expérimentale, risque d’échec mais prometteuse
ITEM 110
BESOINS NUTRITIONNELS ET APPORTS ALIMENTAIRES DE
L’ADULTE. ÉVALUATION DE L’ETAT NUTRITIONNEL.
DENUTRITION
- Exposer les besoins nutritionnels de l’adulte, de la personne âgée, de la femme enceinte.
- Évaluer l’état nutritionnel d’un adulte sain et d’un adulte malade.
- Mener une enquête alimentaire et prescrire un régime diététique (n° 179).
- Argumenter la prise en charge d’une dénutrition.
Zéros 1. Introduction :
Adulte : Besoins - Quantité de nutriments nécessaire quotidiennement pour assurer le
- Energie : homme nutritionnels développement de l’organisme, le renouvellement des tissus, un bon état de
2500kcal/j ; femme santé physique et psychique et l’activité physique conforme aux conditions de vie
2000kcal/j Apports - Besoins moyens de la population standard + 2DS
- Glucides 50%, lipides recommandés - Environ 130% du besoin moyen : couvre 97,5% de la population
30% et protides 20%
- Sodium 4g/j, Fer 15mg/j, 2. Besoins nutritionnels :
Calcium 1g/j - Eau : 2,5L d’eau par jour
- 3 repas/j - Besoins énergétiques totaux : 2500kcal (35kcal/kg)
- Eau : 2,5L/j Adulte Dépense énergétique de base (70kg) : 1500kcal/j
Femme enceinte : Dépenses ajoutées : thermorégulation, alimentation, activité musculaire
- Supplémentation en - Apport protidique conseillé : 1g/kg/j ; Calcium : 0,8-1g/j ; Fer : 10mg/j
folates : 0,5mg/j - Augmentation des besoins en eau
- Supplémentation martiale Sujet âgé - Supplémentation en calcium et vitamine D et en folates
si besoin - Besoins énergétiques moindres : 30kcal/kg/j
- Vitamine D à 28 SA - Augmentation des besoins énergétiques au 3ème trimestre : +200kcal
Sujet âgé : Femme - Supplémentation martiale en cas de carence (dépistée entre 24-28 SA)
- Supplémentation en enceinte - Supplémentation systématique en acide folique dès le projet de conception
calcium et vitamine D - Supplémentation en vitamine D à 28 SA
- Pas de régime restrictif
Protides : 1g/kg/j 3. Evaluation de l’état nutritionnel :
Etat nutritionnel :
- Antécédents personnels médico-chirurgicaux et prise de traitement
- Enquête alimentaire :
- Activité quotidienne
interrogatoire, cahier
Anamnèse - Poids actuel et poids de forme
alimentaire 7 jours
- Anorexie ou modification des apports alimentaires d’apparition récente
- Poids, IMC, courbe
- Evaluation des ingestas : MNA test
pondérale
- Poids, taille et calcul de l’IMC
- Anthropométrie
- Amyotrophie : signe du tabouret : impossibilité de se relever en étant accroupi
Dénutrition :
- Hypoalbuminémie : syndrome œdémateux
- BMI < 19 ou perte de
Examen - Syndrome carentiel : Pâleur cutanéo-muqueuse
poids > 10% en 6 mois ou
physique Fragilité et amincissement des phanères
5% en 1 mois
Chéilite et glossite, syndrome de Plummer-Vinson
- 2 modèles : marasme
Signes neurologiques : sclérose combinée
(énergétique) et
- Mesures anthropométriques : Epaisseur cutanée tricipitale, périmètre brachial
kwashiorkor (protéique)
Périmètre musculaire brachial : différence des 2
- Susceptibilité aux
- Créatininurie : 1g/24h correspond à 20kg de masse musculaire
infections, retard de
Paraclinique - Albuminémie (sévère si < 30g/L), pré-albumine et Retinol Binding-Protein
cicatrisation, ostéoporose,
- Retentissement : NFS, glycémie, bilan phosphocalcique
troubles locomoteurs
- Biologique : albumine,
4. Dénutrition :
pré-albumine, CRP
- Retentissement : NFS, Définition - IMC < 19kg/m²
glycémie - Perte de poids > 10% en 6mois ou 5% en 1 mois
Prise en charge : Formes - Energétique : marasme : anomalie de l’anthropométrie, protéines normales
- Etiologique - Protéique : kwashiorkor : diminution des protéines plasmatiques
- Renutrition progressive - Réduction des apports alimentaires : anorexie mentale ou organique
- Nutrition artificielle : Etiologies - Hypercatabolisme : pathologies inflammatoires, septiques et néoplasiques
perte de poids > 10%, - Pertes protéiques anormales : syndrome néphrotique, entéropathie, brûlures
hypercatabolisme > 15j - Anomalies des tissus à renouvellement rapide : grêle, pancréas
- Voie entérale à privilégier - Cytopénies
- Correction des carences - Immunodépression : susceptibilité aux infections
vitaminiques et en oligo- Complications - Sarcopénie responsable d’une asthénie physique
éléments - Ostéoporose
- Retard de cicatrisation, escarres
Apports énergétiques - Iatrogénie : augmentation de la fraction libre des médicaments
- 1g de glucides : 4kcal - Prise en charge diététique avec consultation diététicienne
- 1g de protides : 4kcal Prise en - Renutrition progressive
- 1g de lipides : 9kcal charge - Augmentation des apports alimentaires avec supplémentation protéique
- 1g d’alcool : 7kcal - Nutrition entérale (gastro/jéjunostomie), risque de pneumopathie d’inhalation
- Nutrition parentérale sur cathéter veineux central ; risque septique
<
ITEM 179
PRESCRIPTION D’UN REGIME DIETETIQUE
- Argumenter les facteurs favorisant l’adhésion aux régimes diététiques.
- Principes de prescription des principaux régimes diététiques.
Zéros 1. Introduction :
- Diététicien Définition - Modification de l’alimentation spontanée d’un individu dans le but d’en
éliminer les effets momentanément ou définitivement nocifs
- Education du patient
- Adapté : enquête 2. Règles de base de prescription d’un régime diététique :
alimentaire Indications - Le diagnostic doit être établi
- Le régime doit avoir prouvé son efficacité dans l’affection concerné
- Définir un objectif
pondéral Contre- - Les régimes restrictifs sont contre-indiqués dans les états inflammatoires
indications - Les antécédents de troubles de l’alimentation contre-indiquent les régimes stricts
- Equilibré - Après consultation diététicienne et enquête alimentaire
- Régime équilibré : 50% de glucides, 30% de lipides et 20% de protides
- Eau
Principes - 3 repas par jour +/- 1 à 2 collations
- 5 fruits et légumes - 5 fruits et légumes par jour, hydratation abondante
par jour - Association à une activité physique régulière adaptée à l’état du patient
- Expliquer les bénéfices attendus du régime
- Activité physique
Observance - Expliquer en détails les modalités : Interrogatoire alimentaire
régulière
Adaptation du régime aux habitudes du patient
- Soutien - Vérifier l’adhésion : compréhension du régime
psychologique Surveillance - Maintien de l’adhésion au régime
- Alliance
3. Régime hypocalorique :
thérapeutique
- Obésité : IMC ≥ 30kg/m²
Indications - Hypertriglycéridémie
- Diabète de type II
Autres régimes :
Contre- - Maladie évolutive
Bas niveau indications - Antécédents psychiatriques
calorique : - Sujets âgés
Objectifs - Perte de poids de 10% avec maintien du poids à ce niveau
- 800kcal/j
- Suppression des sucres d’absorption rapide
- Amaigrissement - Suppression des crèmes et charcuterie
rapide souhaité : Modalités - Suppression d’alcool
chirurgie, - Limitation du beurre, de l’huile, du fromage et des œufs
complications - Féculents consommés avec modération
respiratoires - Ration calorique : 2/3 de la dépense énergétique de base
- Risque
4. Régime sans sel :
d’ostéoporose, de
rebond pondéral à - Insuffisance cardiaque
l’arrêt du régime - Insuffisance rénale et syndrome néphrotique
Indications - Insuffisance hépatique au stade d’ascite
Hyperprotidique : - Corticothérapie
- > 1,5g/kg/j - HTA
Contre- - Sujet âgé : risque de déplétion sodée
- Dénutrition indications - Pathologies avec perte de sel : insuffisance surrénale, diabète insipide, tubulopathie
protéique et - Grossesse
corticothérapie Objectifs - Apports de 2-6g de sel par jour
- Risque d’hyper- Modalités - Suppression du sel d’ajout
uricémie - Suppression des aliments riches en sel : pain, charcuterie, fromage, plats préparés
Surveillance - Na consommé = (1g Na = 17mmol Na)
Hypoprotidique :
- 0,7g/kg/j 5. Régime méditerranéen :
- Insuffisance Indications - Protection vasculaire de l’ensemble de la population
rénale - Aucune contre-indication à ce régime
- Augmentation des fruits, légumes et féculents
- Risque de - Apports de poissons augmentés et apports de viande rouge diminués
dénutrition Modalités - Suppression des beurres et crèmes
Sans résidu : - Cuisine avec huiles mono- et polyinsaturées (olive, noix, tournesol) et margarine
- Suppression des aliments riches en cholestérol : œufs, abats
- Colite
inflammatoire 6. Régime sans gluten :
- Risque de Indications - Maladie cœliaque prouvée histologiquement
carence en Modalités - Eviction de tous les aliments contenant du gluten : céréales
vitamine C - Autorisation du maïs, du riz et de l’avoine
ITEM 206
HYPOGLYCEMIE
- Diagnostiquer une hypoglycémie.
- Identifier les situations d’urgence et planifier leur prise en charge.
Zéros 1.
Introduction :
- Glycémie < 0,5g/l - Triade de Whipple : Signes de neuroglucopénie
- Triade de Whipple Définition Glycémie basse
- Resucrage en Correction des symptômes à la normalisation glycémique
urgence - Seuil : Glycémie < 0,50g/L chez le non diabétique (< 0,60g/L chez le diabétique)
o Conscient : PO - Hormone hypoglycémiante : insuline
o Confus : glucagon Régulation - Hormones hyperglycémiantes : glucagon, GH, catécholamines, cortisol
o Coma : G30 - Maintien de la glycémie : entre 0,60–0,90g/L à jeun (1,20–1,30g/L en postprandial)
o Dextro horaires
2. Diagnostic étiologique :
Hypoglycémie :
Tout symptôme neurologique impose une mesure en urgence de la glycémie capillaire
- < 0,65g/L : GH,
- Absents si : hypoglycémie à répétition,-bloquants ou neuropathie végétative
glucagon et
Syndrome - Sueurs, tremblements
adrénaline
adrénergique - Pâleur, tachycardie, palpitations
- < 0,60g/L :
cortisol - Anxiété, irritabilité, sensation de chaleur
- < 0,55 g/L : Signes - Fatigue, troubles de la concentration, de l’élocution
de neuroglucopénie Syndrome - Troubles moteurs : coordination, diplopie, paralysie faciale
- < 0,35 g/L : neuro- - Troubles sensitifs : paresthésies péribuccales, des membres
Troubles cognitifs glucopénique - Troubles visuels
- Confusion, convulsion
Facteurs Coma - Début brutal : coma agité de profondeur variable
déclenchants : hypoglycémique - Signes d’irritation pyramidale (Babinski bilatéral), d’hypothermie
- Injection dans
une lipodystrophie 3. Diagnostic étiologique :
- Erreur alimentaire Etiologies - Iatrogène : Insuline, sulfamides hypoglycémiants et glinides
Diabétique
- Rechercher d’autres
causes Femme - Galactorrhée
d’hyperprolactinémie - Aménorrhée ou troubles du cycle menstruel
Examen Homme - Gynécomastie et galactorrhée
Somatotrope : physique - Hypogonadisme : Baisse de la libido et impuissance
- Acromégalie
2 sexes - Déminéralisation osseuse et ostéoporose
- Syndrome Diagnostic - Prolactinémie : > 20ng/mL sur 2 dosages
dysmorphique, SAOS positif - Prolactinémie : < 200 : Microadénome ou déconnexion
Paraclinique
> 200 : Macroadénome
- Complications : CV,
Complications - Ostéodensitométrie
diabète, cancer colon
- Antécédents personnels médico-chirurgicaux
- IGF-1 + test de Anamnèse - Changement de taille de bague, de chaussures, de chapeau
freinage - Syndrome d’apnée du sommeil
- Asthénie, céphalées non liées à l’adénome
Corticotrope :
- HTA
- Hypercatabolisme
Général - Sueurs nocturnes malodorantes
protidique : cutané,
- Paresthésies des mains, syndrome du canal carpien
musculaire, capillaire,
Clinique - Douleurs articulaires
ostéoporose
- Extrémités (pieds et mains) élargies
- Hypermétabolisme Syndrome - Epaississement de la peau
dysmorphique - Visage : Nez et lèvres épaissis
Acromégalie
ITEM 233
DIABETE SUCRE DE TYPE 1 ET 2 DE L’ENFANT ET DE L’ADULTE.
COMPLICATIONS
- Diagnostiquer un diabète chez l’enfant et chez l’adulte.
- Identifier les situations d’urgence et planifier leur prise en charge.
- Argumenter l’attitude thérapeutique et planifier le suivi du patient.
- Décrire les principes de la prise en charge au long cours.
Zéros DIABETE DE TYPE I
- Maladie auto- 1. Introduction :
immune Définition - Glycémie à jeun ≥ 1,26g/L à 2 reprises
- Syndrome cardinal - Glycémie aléatoire ≥ 2g/L avec signes cliniques d’hyperglycémie
- Incidence de 7,8/100000 habitants par an ; prévalence de 200000
- Traitement : insuline
Epidémiologie - Facteurs génétiques, environnementaux et auto-immuns
- Education - Survient généralement avant 35 ans ; sex ratio 1
- Auto-surveillance : - Carence absolue en insuline par destruction des cellules pancréatiques
glycémie et bandelette Physiopathologie - 2 classes : DT1 auto-immun : le plus fréquent (90%)
urinaire DT1 idiopathique : absence d’anticorps
- Phase précoce : destruction infraclinique des cellules du pancréas
- Carnet d’auto-
Histoire - Phase clinique : Apparition de l’hyperglycémie puis du syndrome cardinal
surveillance
naturelle Lune de miel après introduction de l’insulinothérapie
- Objectifs glycémiques Rechute après quelques mois
et objectifs HbA1c
- Règles hygiéno- 2. Diagnostic :
diététiques : régime - Antécédents personnels médico-chirurgicaux et familiaux
équilibré, éviter les Anamnèse - Antécédents familiaux de pathologie auto-immune
sucres à index élevé - Prise de traitement : corticoïdes, œstroprogestatifs…
- Début rapide ou explosif
Types de diabète
- Syndrome cardinal :Polyuro-polydypsie
DT1 auto-immun : Positif Amaigrissement avec polyphagie
- DT1 aigu Examen - Troubles visuels transitoires
- DT1 LADA : physique - Glycémie capillaire : élevée
diabète lent : début - Bandelette urinaire : glycosurie et cétonurie
tardif et progressif Complications - Coma acido-cétosique : cf. complications du diabète
Etiologique - DT1 devant la triade : maigreur – cétose – âge < 35 ans
DT1 non auto-
Positif - Glycémie à jeun
immun :
Complications - Déshydratation : ionogramme, urée et créatininémie
- Diabète cétosique - Acidose : gaz du sang
du sujet noir : Paraclinique - Examens recommandés si la triade du DT1 est incomplète
acido-cétose suivie - Anticorps : anti-IA2, anti-GAD, anti-insuline et anti-îlots
d’une possibilité Etiologique - Si négatif : IRM pancréas : cancer du pancréas
d’arrêt de l’insuline CST et ferritinémie : hémochromatose
- Diabète suraigu Gène CFTR : mucoviscidose
japonais Biologie moléculaire : diabète monogénique
DIABETE DE TYPE II
- Multifactoriel : 1. Introduction :
hérédité, obésité Définition - Glycémie à jeun ≥ 1,26g/L à 2 reprises
- Insulino-résistance - Glycémie aléatoire ≥ 2g/L avec signes cliniques d’hyperglycémie
puis déficience Epidémiologie - 85% des diabètes, 3,95% de la population
- La prévalence augmente avec l’âge et dans le temps
- Anti-diabétiques - Prédisposition génétique avec intervention de facteurs environnementaux
oraux : Physiopathologie - Insulinorésistance : Incapacité de réponse maximale à l’insuline
o Insulino- Défaut de captation musculaire du glucose
sensibilisateurs : Accroissement de la néoglucogenèse hépatique
biguanides - Aggravation de l’insulinopénie avec le temps
o Insulino- Histoire naturelle - Evolution vers un diabète insulino-requérant
sécréteurs : - Le pronostic repose sur les complications du diabète
sulfamides,
glinide, analogue 2. Diagnostic :
GLP1, inhibiteur -Antécédents personnels médico-chirurgicaux et familiaux
DDP-IV -Antécédents familiaux de diabète
o Inhibiteurs de -Antécédents personnels de diabète cortico-induit ou gestationnel
l’absorption du -Facteurs de risque cardio-vasculaire
saccharose : Anamnèse -Prise de traitement
inhibiteurs de l’- -Habitus : habitudes alimentaires et exercice physique
glucosidase -Signes fonctionnels : Amaigrissement
Polyuro-polydipsie
- 1ière intention : règles
Flou visuel
hygiéno-diététiques 3
- Développement souvent infraclinique
mois
- Poids/taille/IMC, tension artérielle
- ADO si échec Positif - Syndrome cardinal
- Infections récidivantes
- Metformine en
Examen - Signes d’insulinorésistance : acanthosis nigricans
première intention
physique Complications - Bandelette urinaire : absence de cétonurie
- Attention aux - DT2 : Age > 40 ans, obésité androïde (IMC > 27kg/m²)
interactions Antécédents familiaux de diabète de type II
médicamenteuses et Etiologique Facteurs de risque cardio-vasculaire associés
aux contre-indications Antécédents personnels de diabète cortico-induit
Absence de cétonurie
- Glycémie capillaire
Syndrome X - Dépistage : Clinique évocatrice de diabète
métabolique : Tous les 3 ans chez les sujets > 40 ans
Positif
Annuel : Facteurs de risque cardio-vasculaire
- Obésité androïde : Paraclinique Syndrome X métabolique
tour de taille > Antécédent familial au 1ier degré
80cm chez la Complications - cf. complications
femme et > 94cm Diabète - Imagerie pancréatique : TDM ou échographie
chez l’homme secondaire - Bilan hémochromatose : bilan hépatique, ferritine et CST
- 2 anomalies - Endocrinien : TSH, reste du bilan orienté par la clinique
suivantes :
o Triglycéride 3. Prise en charge thérapeutique :
> 1,5g/L Mesures - Activité physique régulière : au moins 3x30 minutes par semaine
o HDLc < 0,4g/L hygiéno- - Diététique : Régime hypocalorique équilibré sans sucres rapides
o TA > 130/85 diététiques 50% de glucides, 30% de lipides et 20% de protides
o Glycémie à Traitements - Antidiabétiques oraux (ADO) : cf. ci-dessous
jeun > 1,10g/L médicamenteux - Insulinothérapie : début par une injection au coucher : « insuline bed time »
- Education du patient à sa maladie
- Auto-surveillance glycémique non systématique
HOMA-test : Education Indications : Adaptation des doses en début de traitement
Patient insuliné ou insulinothérapie envisagée à court terme
- Glycémie (mmol/L)
Pathologie intercurrente à risque de déséquilibre du diabète
x insulinémie
Mesures - Prise en charge des facteurs de risque cardio-vasculaire
(mUI/L)
associées - Soutien psychologique
/ 22,5
- Examen clinique (examen des pieds) et HbA1c tous les trois mois
- Insulinorésistance - Bilan des complications annuel :
si HOMA-test > 3 Fond d’œil
Bilan cardiologique : ECG
Surveillance Echo-doppler artériel des membres inférieurs
Index de pression systolique
BU +/- micro-albuminurie
Créatininémie avec calcul de la clairance de la créatinine
TSH en cas de signes cliniques
- Reprise de l’éducation
Dernière mise à jour le 2/4/2013
4. Stratégie thérapeutique:
Objectifs
Metformine en première intention
glycémiques :
- HbA1c ≤ 7% : Objectif non atteint
pour la plupart des
patients
Metformine + sulfamide hypoglycémiant
- HbA1c ≤ 6,5% :
o Diabète Ecart à l'objectif < 1% Ecart à l'objectif > 1%
nouvellement
diagnostiqué
o ET Espérance Ajout inhibiteur ‐ Ajout Si IMC > 30 : ajout
Ajout insuline analogue du GLP‐1
Cas général
5. Antidiabétiques oraux :
Action - Réduction de l’insulino-résistance hépatique
Intérêt - Pas de prise de poids
Insulino-sensibilisateur
- Prévention des cancers
Effets - Pas d’hypoglycémie
secondaires - Troubles digestifs
Biguanides - Acidose lactique
- Grossesse, allaitement
- Age > 70 ans sauf si DFG > 60mL/min
Contre- - Insuffisance d’organe : Rénale
indications Cardiaque
Respiratoire
Hépatique
Action - Stimulation de l’insulino-sécrétion
Objectifs du
Effets - Hypoglycémie
traitement :
secondaires - Allergie
- Atteinte de Sulfamides - Grossesse, allaitement
l’objectif d’HbA1c Contre- - Insuffisances rénale sévère
indications - Insuffisance hépatique et cardiaque
- Amélioration des
- Allergie
glycémies et de
- Association aux sulfamides
l’insulino-sensibilité
Action - Stimulation de l’insulino-sécrétion
- Prise en charge Intérêt - Utilisable jusqu’à 75 ans
globale des Glinides - Utilisable dans l’insuffisance rénale sévère
facteurs de risque Effets - Hypoglycémie
cardio-vasculaire secondaires - Allergie
Insulino-sécréteurs
4. Rétinopathie diabétique :
Facteurs - Diabète de type I : Absente au diagnostic
aggravants la 90% après 15 ans d’évolution
néphropathie : Epidémiologie - Diabète de type II : 20% au diagnostic
- Infection 70% après 15 ans d’évolution
- 1ière cause de cécité avant 50 ans dans les pays industrialisés
- Obstacle - Epaississement de la membrane basale due à l’hyperglycémie
- Déshydratation Pathogénie - Conséquences : Hypoxie chronique à l’origine de la sécrétion de VEGF
Rupture de la barrière hémato-rétinienne et œdème maculaire
- Produits de - Modalités de début : Après 5 ans d’évolution dans le diabète de type I
contraste Immédiatement dans le diabète de type II
- Antibiotiques Dépistage - Examen ophtalmologique complet bilatéral et comparatif
- Fond d’œil avec photographie
- AINS - Paraclinique : Angiographie si anomalie du fond d’œil
Tomographie en cohérence optique : évalue l’œdème maculaire
Echographie en mode B si fond d’œil non visible
- Puberté
Facteurs - Grossesse
d’aggravation - Normalisation rapide de la glycémie
- Chirurgie de la cataracte
- Décompensation rénale ou de la tension artérielle
- Minime : Micro-anévrismes isolés
Autres
Rétinopathie Hémorragies rétiniennes punctiformes
complications
non - Modérée : Nombreux micro-anévrismes
oculaires :
proliférante Hémorragies rétiniennes punctiformes
- Cataracte Nodules cotonneux
- Traitement : Equilibre glycémique
- Glaucome
Equilibre tensionnel
chronique
- Sévère : Hémorragies intra-rétiniennes étendues
- Liées à Rétinopathie Anomalies veineuses
l’athérome : pré- AMIR : anomalies micro-vasculaires intra-rétiniennes
o OACR proliférante - Traitement : Equilibre glycémique prudent
o OVCR Contrôle tensionnel
o NOIAA non Classification Photocoagulation pan-rétinienne préventive
artéritique - Non compliquée : néo-vaisseaux
- Compliquée : Hémorragie intra-vitréenne
Décollement de rétine tractionnel
Rétinopathie Glaucome néo-vasculaire
proliférante - Traitement : Equilibre glycémique prudent
Contrôle tensionnel
Photocoagulation pan-rétinienne curative
Injection d’anti-VEGF
Vitrectomie si hémorragie intra-vitréenne
- Œdème maculaire focal : œdème localisé entouré d’exsudats
Maculopathie - Œdème maculaire diffus
- Traitement : Photocoagulation laser : grille maculaire
Injection d’anti-VEGF
- Pas de rétinopathie ou rétinopathie non proliférante minime : examen annuel
Surveillance - Rétinopathie non proliférante modérée à sévère : examen tous les 6 mois
- Rétinopathie proliférante : traitement et surveillance à 2 mois puis 4 mois
5. Macro-angiopathie :
Epidémiologie - 75% des diabétiques de type 2 meurent de complications cardio-vasculaires
Dépistage de tous les facteurs de risque cardio-vasculaire
- ECG annuel et devant toute décompensation diabétique
- Scintigraphie ou échographie d’effort
- Dépistage ischémie d’effort :
Sténose carotide
Coronaire Micro-albuminurie + 2 facteurs de risque cardio-vasculaire
Dépistage Age > 45 ans et reprise d’activité physique
2 facteurs de risque CV et : DT1 : > 45 ans
Ou évolution > 15 ans
DT2 : > 60 ans
Ou évolution > 10 ans
Carotides - Auscultation des carotides à chaque examen
- Echo-doppler des troncs supra-aortiques tous les 2-3 ans
AOMI - Palpation des pouls périphériques à chaque consultation
- Mesure de l’index de pression systolique
Anévrisme - Echographie de l’aorte abdominale
Traitement - Cf. item 129
Dernière mise à jour le 2/4/2013
6. Pied diabétique :
Epidémiologie - 1 diabétique sur 10 subit une amputation d’orteil
Pathogénie - Principal facteur : neuropathie : perte de la sensibilité
- Facteurs aggravants : artériopathie et infection
- Examen des pieds à chaque consultation
Indications de Dépistage - Education du patient : Auto-dépistage quotidien
l’antibiothérapie: Chaussage adapté
- Signes généraux Consultation en urgence en cas de plaie
Grade 0 - Absence de neuropathie sensitive et d’artériopathie
- Signes locaux : Classification Grade I - Neuropathie sensitive isolée
cellulite Grade II - Neuropathie sensitive + artériopathie ou déformation des pieds
- Contact osseux Grade III - Antécédents d’ulcération ou d’amputation
Mal - Apparition de durillons au niveau des points d’appui
Formes perforant - Ulcérations des durillons puis infection
cliniques plantaire - Collection de pus pouvant évoluer vers l’ostéite
Ischémie - Sténose artérielle évoluant vers la nécrose rapide des tissus
- Infectieux : Hémocultures aéro-anaérobies
Prélèvement local
Paraclinique - Imagerie : radiographie du pied à la recherche d’une ostéite
- Evaluation de l’AOMI : Index de pression systolique
Echo-doppler artériel des membres inférieurs
Artériographie
- Symptomatique : Antalgiques si douleur
Décharge totale du point d’appui
- Spécifique : Traitement local : parage de la lésion
Prise en Antibiothérapie : Active sur S. aureus méthy-S
charge Pénicilline M (oxacilline) + gentamycine
Revascularisation
- Amputation en cas d’échec
- Mesures associées : Mise à jour du statut vaccinal antitétanique SAT-VAT
Equilibre glycémique
- Protection : ne pas marcher pieds nus, se limer les ongles…
Education - Auto-inspection quotidienne des pieds, vérifications des chaussures
- Soins de pédicurie réguliers
7. Infections :
- Susceptibilité aux infections : dépistage des infections urinaires et soins dentaires réguliers
COMPLICATIONS METABOLIQUES
1. Coma hyperosmolaire :
Pathogénie - Complication du diabète de type II
- Déshydratation secondaire à la polyurie diabétique non compensée
- Antécédents personnels médico-chirurgicaux
- Facteurs de risque : Age > 80 ans
Infection aiguë
Anamnèse Diurétiques
Mauvais accès à l’eau : maison de retraite, démence
Corticothérapie
- Recherche d’un facteur déclenchant
- Déshydratation intense
Examen - Troubles de la conscience
physique - Bandelette urinaire : absence de cétose
- Glycémie capillaire : glycémie > 6g/L
- Biologie : NFS – CRP
Bilan rénal : Ionogramme sanguin
Urée et créatininémie : insuffisance rénale aiguë
Glycémie
Paraclinique - Gaz du sang
- Diagnostic : Osmolalité > 350mmol/L [(Na+ + 13)x2 + glycémie]
Natrémie corrigée > 155mmol/L
Glycémie > 6g/L
Absence de cétose ou d’acidose
Prise en - Réhydratation lente et prudente : 6 – 10L par 24h
charge - Insulinothérapie avec supplémentation potassique
- Prise en charge du facteur déclenchant
Surveillance - Clinique : hémodynamique, diurèse, température
- Paraclinique : ionogramme et créatinine
Dernière mise à jour le 2/4/2013
2. Acido-cétose diabétique :
Définition - Cétonurie > 2 +
- Glycosurie > 2 +
- Glycémie > 2,5g/L
- pH veineux < 7,25 et bicarbonates < 15mEq/L
Pathogénie - Insulinopénie sévère
- Déficit d’inhibition de la lipolyse par l’insuline
- Formation de corps cétoniques
- Antécédent de diabète
Anamnèse - Modification/arrêt du traitement par insuline
- Recherche d’un facteur déclenchant
Diarrhée, vomissements, coup de chaleur
Infection
Iatrogène : Non observance
Diurétiques
- Syndrome cardinal
- Dyspnée de Küssmaul
Examen - Troubles de la conscience
physique - Glycémie capillaire : glycémie > 2,5g/L
- Bandelette urinaire : cétonurie > 2+ et glycosurie > 2+
- Signes de déshydratation
- Biologie : NFS – CRP
Ionogramme : Fausse hyponatrémie (due à l’hyperglycémie)
Dosage de la kaliémie
Glycémie
Paraclinique - Gaz du sang
- Recherche du Facteur déclenchant :
Bilan infectieux : Radiographie thoracique
ECBU
Hémocultures aéro-anaérobies
Syndrome coronarien aigu : ECG
Dosage de la troponine
Orientation - Hospitalisation en urgence en soins intensifs
- A jeun
Conditionnement - Scope cardio-tensionnel
- Voie veineuse périphérique
- Remplissage vasculaire : 6L en 24h
Symptomatique - Rééquilibration hydro-électrolytique
- Supplémentation potassique (en l’absence de signe ECG)
Prise en - Insulinothérapie 5-10UI/h IVSE :
charge Spécifique Adaptée à la cétonurie
Objectif : disparition de la cétonurie
- Sérum glucosé pour glycémie > 2,5g/L
Etiologique - Prise en charge du facteur déclenchant
Facteurs - Clinique : Conscience
déclenchants les Glycémie capillaire horaire
hypoglycémies : Surveillance Etat d’hydratation
Bandelette urinaire
- Iatrogénie - Paraclinique : Ionogramme sanguin avec kaliémie
Gaz du sang
- Injection dans une
lipodystrophie - Education : Ne jamais arrêter l’insuline même en cas de jeune
Prévention Bandelette urinaire si glycémie capillaire > 2g/L
- Erreur Adaptation des doses d’insuline
d’éducation :
3. Acidose lactique :
o Peur de grossir
- Association d’un traitement par metformine + acidose
o Régime
- Facteur déclenchant : Insuffisance rénale aiguë
o Peur des
Injection de produit de contraste iodé
hypoglycémies
- Diagnostic : Acidose
- Gastroparésie Myalgies
- Prévention : Arrêt de la metformine le jour de l’examen
- Pathologie aiguë
Reprise à 48h après vérification de la fonction rénale
- Présence Hydratation abondante +/- N-acétyl-cystéine
d’anticorps anti- - Alcalinisation et dialyse
insuline
4. Hypoglycémie :
- Cf. item 206
ITEM 246
HYPERTHYROÏDIE
- Diagnostiquer une hyperthyroïdie.
- Argumenter l’attitude thérapeutique et planifier le suivi du patient.
Zéros 1. Introduction :
- Thyrotoxicose Définition - Ensemble des troubles liés à l’excès d’hormones thyroïdiennes
- TSH basse Epidémiologie - Prévalence de 1% ; sex ratio 1/7
- La TSH stimule toutes les étapes de la synthèse par son récepteur (RTSH)
- Maladie de Basedow :
- Biosynthèse : Captage de l’iodure par un transporteur spécifique
o Goitre diffus,
Organification de l’iodure par la thyroperoxydase (TPO)
élastique,
Physiopathologie Biosynthèse par l’iodure et la thyroglobuline (TG)
indolore,
Production de T4 convertie en T3 en périphérie
homogène,
- La T4 a une ½ vie de 5 jours
vasculaire
- Les hormones thyroïdiennes provoquent une augmentation du métabolisme
o Orbitopathie :
œdème palpébral,
2. Diagnostic :
exophtalmie,
asynergie oculo- - Antécédents personnels médico-chirurgicaux et familiaux
Anamnèse
- -bloquants Enfant - Maladie de Basedow le plus souvent (acquise ou passage transplacentaire d’Ac)
- Clinique : avance staturale avec maturation osseuse précoce
- Repos, arrêt de Femme - Maladie de Basedow ou thyrotoxicose gestationnelle
travail enceinte - Risque de passage transplacentaire d’anticorps : risque d’hypothyroïdie fœtale
- Contraception Sujet âgé - Formes atypiques avec altération de l’état général
- Traitement radical 5. Etiologies :
après euthyroïdie : Définition - Etiologie la plus fréquente
chirurgie et IRA- - Anticorps stimulant le RTSH
thérapie - Goitre
Goitre Basedow - Exophtalmie: Rétraction palpébrale
- Diffus Maladie de Clinique Asynergie oculo-palpébrale
Basedow - Dermopathie : myxœdème pré-tibial
- Homogène
Auto- - Signes d’autres pathologies auto-immunes
- Taille variable immunes - Anticorps anti-récepteur de la TSH
- Indolore Paraclinique - Echographie : goitre hypoéchogène
- Non compressif - Scintigraphie : hyperfixation homogène
- Souffle systolique, Hashimoto -Cf. item 248
thrill/frémissement Post-partum -Hyperthyroïdie suivie d’une hypothyroïdie transitoire
-5% des femmes, association à des anticorps anti-TPO)
Orbitopathie Goitre -Goitre multi-nodulaire toxique confirmé par l’échographie
maligne : Nodule toxique -Aspect en « damier » en scintigraphie
- Exophtalmie non thyroïdien Adénome -Nodule thyroïdien unique confirmé par l’échographie
réductible avec toxique -Scintigraphie : Hyperfixation du nodule
inocclusion Extinction du parenchyme sain
palpébrale - Produits de contraste iodé, amiodarone
- Ophtalmoplégie - Type I : Décompensation d’une pathologie thyroïdienne
Iode - Type II : Toxicité directe de l’iode sur la thyroïde : thyroïdite
- Neuropathie
- Paraclinique : Iodurie des 24h élevée
optique
Iatrogène Scintigraphie : Foyers de fixation si type I
- Hypertonie Blanche si type II
oculaire Thyrotoxicose - Prise cachée d’hormone thyroïdienne pour amaigrissement
factice - Thyroïde froide en scintigraphie et thyroglobuline effondrée
Hospitalisation Interféron - 5-40% des patients traités
- Crise aiguë Définition - Affection banale d’origine virale
thyrotoxique - Syndrome pseudo-grippal avec fièvre
- Cardiothyréose Thyroïdite Clinique - Goitre dur et douloureux
- Orbitopathie subaiguë de - Hyperthyroïdie puis hypothyroïdie ; récupération en 2-3 mois
maligne De Quervain - CRP : syndrome inflammatoire biologique
- Terrain : Paraclinique - Scintigraphie : absence de fixation de la glande
o Sujet âgé - Echographie : hypo-échogénicité
o Comorbidités Gestationnelle - Effet stimulant de l’hCG sur la TSH : absence de prise de poids
o Grossesse Autres - Tumorales (adénome thyréotrope) et génétiques
6. Prise en charge thérapeutique :
Hyperthyroïdie
chez la femme Orientation - En ambulatoire le plus souvent
enceinte : - Repos avec arrêt de travail
Symptomatique - Sédatifs
- Arrêt des ATS
- -bloquants non cardio-sélectif : propanolol - Avlocardyl®
sauf le propyl-
thiouracile (PTU) - Antithyroïdien de synthèse : propylthio-uracile (PTU)
Médical - Doses d’attaque pendant 4-6 semaines puis décroissance
- Surveillance
Spécifique - Adaptation des doses à la clinique et la biologie
hormonale
- Risque d’agranulocytose aiguë immuno-allergique
mensuelle
Chirurgical - Seulement après euthyroïdie : thyroïdectomie
- Objectif : T4 à la IRA-thérapie - Après euthyroïdie : destruction par l’isotope 131Iode
limite supérieure de Basedow - Traitement médical pendant 2 ans à dose dégressive
la normale - Traitement radical en cas de rechute
- Arrêt possible du Adénome/goitre - Traitement radical après euthyroïdie
PTU au second - Arrêt du médicament
trimestre Iatrogène - Type I : antithyroïdien de synthèse
- Surveillance Indications - Type II : corticoïde
immunologique : De Quervain - AINS ou corticoïdes
anticorps anti-TSHr - Symptomatique : collyres, photoprotection, proclive
- Risques fœtaux : Orbitopathie - Orbitopathie maligne : Corticoïdes et radiothérapie
dysthyroïdie : Chirurgie de décompression
surveillance goitre - Hospitalisation avec mesures de réanimation
et fréquence Crise aiguë - Antithyroïdien de synthèse forte dose par SNG
cardiaque thyrotoxique - -bloquants et corticothérapie IV
- Risques néo- - Iode à forte dose après 24h de traitement médical
natals : Mesures - Traitement du facteur déclenchant
dysthyroïdie associées - Contraception efficace chez la femme (ATS et IRA-thérapie)
- Risques - Arrêt du tabac
maternels : rebond - Clinique
de thyrotoxicose en Surveillance - Biologie : T4 libre à la 4ème semaine puis TSH tous les 3-4 mois
post-partum NFS tous les 10 jours pendant 2 mois (ATS)
- Education : NFS en urgence en cas de fièvre
ITEM 248
HYPOTHYROÏDIE
- Diagnostiquer une hypothyroïdie.
- Argumenter l’attitude thérapeutique et planifier le suivi du patient.
Zéros HYPOTHYROÏDIE
- Infiltration 1. Introduction :
myxœdémateuse Définition - Ensemble des troubles liés à une insuffisance d’hormones thyroïdiennes
- Aménorrhée, - Atteinte primitive de la glande thyroïde : Hypothyroïdie périphérique
hyperprolactinémie Etiologies TSH élevée
- Dyslipidémie - Atteinte hypothalamo-hypophysaire : Insuffisance thyréotrope
TSH normale ou basse
- TSH élevée
- Recherche de 2. Diagnostic :
pathologie auto- - Antécédents personnels médico-chirurgicaux et familiaux
immune associée : - Antécédents personnels et familiaux de pathologie auto-immune
Anamnèse
Périphérique
- Congénitale : Thyroïdite - Absence de goitre
athyréose et atrophique - Anticorps antithyroïdien peu élevés
ectopie - Echographie : volume normal, hétérogénéité
- Hypothyroïdie Post-partum - Cf. item 246
centrale De Quervain - Cf. item 246
- Surcharge iodée, antithyroïdien de synthèse
- Résistance à la Iatrogène - Traitement radical d’une hyperthyroïdie
TSH Non auto- - Lithium et interféron
Hypothyroïdie immune - Thyroïdite infectieuse
avec goitre : Autres - Thyroïdite de Riedel : thyroïdite fibreuse
- Carence iodée
- Tyroïdite - Génétique : ectopie thyroïdienne et athyréose
- Infiltration Tumorale - Compression par un adénome hypophysaire
néoplasique ou Iatrogène - Post-chirurgie et post-radiothérapie
Centrale
ITEM 255
INSUFFISANCE SURRENALE
- Diagnostiquer une insuffisance surrénale aiguë et une insuffisance surrénale chronique.
- Identifier les situations d’urgence et planifier leur prise en charge.
Zéros INSUFFISANCE SURRENALE CHRONIQUE
Périphérique 1. Introduction :
- Mélanodermie Définition - Ensemble des manifestations dues à l’insuffisance de la glande surrénale
Epidémiologie - Pathologie rare (1/10000) potentiellement grave
- ACTH élevée - Lipogenèse
- Test au Synacthène® - Catabolisme protidique
négatif - Hyperglycémie
Effets du - Inhibition de l’ADH
- Etiologies : cortisol - Stimulation du tonus vasculaire
o Auto-immune : - Stimulation du système nerveux central
Schmidt, PEA 1 - Effet anti-inflammatoire et antipyrétique
ou 2, Ac anti-21- - Effet minéralo-corticoïde à forte dose
hydroxylase, - Zone glomérulée : Sécrétion d’aldostérone : Rétention hydro-sodée
rétraction corticale Excrétion de potassium
o Infections : Contrôlée par le système rénine-angiotensine-aldostérone
tuberculose, Physiologie - Zone fasciculée : Sécrétion de cortisol
cryptococcose Stimulation par l’ACTH
(VIH), - Zone réticulée : Sécrétion d’androgènes
méningococcémie Stimulation par l’ACTH
(syndrome de - Périphérique : déficit touchant le cortisol et l’aldostérone : maladie d’Addison
Waterhouse- Etiologie - Centrale : Déficit en cortisol
Friederichsen) Sécrétion d’aldostérone conservée
o Vasculaire :
ischémie (SAPL), 2. Diagnostic :
hémorragie (AVK) -Antécédents personnels médico-chirurgicaux
o Cancer -Antécédents personnels ou familiaux de pathologie auto-immune
Anamnèse
3. Etiologies :
Auto-immune - Association à d’autres pathologies auto-immunes (PEAI)
PEAI : 80% - Anticorps anti-21-hydroxylase
- TDM : surrénales atrophiques
Type I :
- Environ 20% des insuffisances surrénales
- Hypoparathyroïdie Tuberculose - Survient plusieurs années après une tuberculose maladie
- TDM TAP : Surrénales atrophiques et calcifiées
- Candidose Signes de tuberculose pulmonaire
Syndrome 2. Etiologies :
d’insensibilité Courbe de - Douleurs cycliques : Imperforation de l’hymen
Caractères
aux température Aplasie vaginale
sexuels
androgènes : biphasique - Syndrome de Rokitanski-Kuster-Hauser : aplasie utéro-vaginale
secondaires
- Synéchie utérine totale tuberculeuse
- Récessif lié à l’X normaux
Monophasique - Testicule féminisant : syndrome d’insensibilité aux androgènes
- Caryotype 46 XY - Hyperplasie congénitale des surrénales
Virilisation - Tumeur virilisante ovarienne ou surrénale
- Morphotype - Syndrome des ovaires polykystiques (SOPK)
féminin Age osseux - Retard pubertaire (cf. item 38)
- Caractères < 13 ans
sexuels - Tumeurs hypothalamo-hypophysaires
secondaires Caractères - Causes endocriniennes :
normaux sexuels Causes Hypothyroïdie
secondaires Age osseux centrales Syndrome de Kallman-Morsier
- Courbe de absents > 13 ans - Psychologique : Sportive intense
température Anorexie mentale
monophasique - Syndrome de Turner
Causes - Autres dysgénésies gonadiques congénitales
périphériques - Altérations ovariennes acquises : radio-
chimiothérapie
AMENORRHEE SECONDAIRE
- Arrêt des règles > 3 Absence de règles depuis plus de 3mois chez une femme antérieurement réglée
mois 1.
Démarche diagnostique :
- Grossesse -Antécédents : Personnels médicaux et chirurgicaux
Gynéco-obstétriques : IVG, infection, geste endo-utérin...
- hCG - Cycle : Age des premières règles
- Signes cliniques à Caractéristiques des cycles antérieurs (régularité, durée, abondance)
rechercher : - Antécédents familiaux de ménopause précoce, âge de la ménopause de la mère
galactorrhée, Anamnèse - Médicament : œstroprogestatifs et médicaments hyper-prolactinémiant
hyperandrogénie, - Mode de vie : choc psychoaffectif récent, activité sportive intense
carence - Signes associés : Variations pondérales, douleurs pelviennes,
oestrogénique Signes de carence oestrogénique : bouffées de chaleur
Signes de tumeurs de la selle turcique (cf. item 220)
- Courbe de Signes d’hyperandrogénie : hirsutisme, virilisation
température 3 mois - Général : mesure du poids, de la taille, du pouls et de la tension artérielle
- Echographie - Endocrinien : signes d’hyperandrogénie, de dysthyroïdie
pelvienne - Gynécologique : Palpation abdominale
Examen Inspection vulvaire et examen au spéculum
- Test aux physique Toucher vaginal
progestatifs Examen bilatéral des seins : galactorrhée
- Etiologies : Signes d'imprégnation œstrogénique
Signes d'hyperandrogénie : hirsutisme, acné
o Utérines : - Tests fonctionnels : Courbe de température sur 2 à 3 mois
synéchies, Test aux progestatifs
sténose 1e intention - Biologie : Dosage quantitatif des -hCG
cicatricielle Paraclinique Bilan hormonal : FSH, LH, Prolactine, Œstradiol
o Ovariennes : - Imagerie : échographie pelvienne et endovaginale
ménopause, IOP 2nde - Hirsutisme : Testostérone, S-DHA, 17-OH progestérone
intention - Imagerie : TDM cérébrale, IRM de la selle turcique
o Hypophysaire : - Exploration endo-utérine : hystéroscopie
HyperPRL,
Sheehan 2. Etiologies :
o Hypothalamique : Eliminer une grossesse dans un 1e temps
psychogène, - Test aux progestatifs négatif
anorexie mentale - Courbe de température biphasique
- Dosages hormonaux normaux
- Douleur pelvienne (hématométrie)
Test aux Causes utérines Synéchies - Accolement entre les parois utérines
progestatifs : - Favorisées par les gestes traumatiques
Sténose du col - Secondaire à un traumatisme : conisation
Causes périphériques
Hypercalcémie
Médicaments
hypercalcémiants Confirmation : Calcémie corrigé
- Vitamine A Calcium ionisé
- Vitamine D
Dosage de la PTH 1‐84
- Lithium
- Buveurs de lait Normale ou élevée Abaissée
- Œstrogènes
- Diurétiques Hyperparathyroïdie primaire PTH‐rp
thiazidiques
Elevée Normale
<
ITEM 186
ASTHENIE ET FATIGABILITE
- Diagnostiquer une asthénie et une fatigabilité.
Zéros 1. Introduction – Définitions :
- Bilan de 1ière Fatigue - Physiologique, baisse des performances induite par l’effort
intention : NFS, Définitions Fatigabilité - Apparition anormalement précoce de fatigue au cours de l’effort
CRP, VS, fer, Asthénie - Caractère pathologique, fatigue chronique sans cause immédiate
ferritinémie, Epidémiologie - Fatigue très fréquente dans la population générale : 10-20%
glycémie,
créatine, BU, 2. Eléments d’orientation diagnostique :
transaminases et - Antécédents personnels médico-chirurgicaux et familiaux
TSH - Habitus
- Fatigue : Mentale, physique ou sexuelle
- Qualité du
Date de début et fluctuation
sommeil (SAOS,
Anamnèse Apparition dès le réveil (psychogène) ou dans la journée
insomnie)
- Recherche d’un syndrome dépressif
- Penser aux - Orientation : Etat de l’appétit
étiologies Qualité du sommeil
psychiatriques : - Retentissement psychologique
dépression, Examen - Approfondi et complet
troubles anxieux physique - Avec examen des aires ganglionnaires, des seins et des OGE
- 1ière intention : NFS-plaquettes, VS-CRP et bilan martial
- Myasthénie
Bilan hépatique et rénal, glycémie à jeun
: fatigabilité
Biologie Créatininémie et bandelette urinaire
- Causes Paraclinique TSH
endocriniennes et - 2ème intention : Ionogramme, Calcémie
métaboliques : EPP, AAN
hypothyroïdie, Cortisolémie, T4 libre, CPK
hypercalcémie, Imagerie - 2ème intention : Radiographie thoracique
insuffisance Echographie abdomino-pelvienne
rénale,
insuffisance 3. Etiologies :
surrénalienne, - Manque de sommeil : horaires de travail, enfants en bas âge…
hémochromatose Physiologique - Inadaptation au travail posté, surentrainement physique
- Malnutrition
- Cancers
- Nombreuses causes organiques
- Infections : - Devant un examen clinique normal :
hépatites Insuffisance antéhypophysaire Insuffisance thyroïdienne débutante
chroniques, Hyperparathyroïdie Insuffisance rénale
tuberculose Somatique Diabète Hémochromatose
Hépatopathies Néoplasie
- Anémie
Causes iatrogènes et toxiques Pathologies du sommeil
Myasthénie : fatigabilité
- Episode dépressif majeur Troubles anxieux
Psychique
- Troubles somatoforme Troubles de la personnalité
4. Orientation diagnostique :
Asthénie
Altération du tonus endocrinien Dysfonction musculaire Altération du sommeil
Adrénaline Dopamine Myasthénie
Sérotonine Hypoxie
Douleurs nocturnes
Myopathies Amaigrissement Anémie
‐bloquants Dépression Inflammation
chronique Somnopathies
Hypothroïdie Hépatites Parkinson
Sclérose en plaques Appétit Surmenage
Augmenté Appétit
Diarrhée : apports Anorexie
conservé
inefficaces
Hyperthyroïdie
Sous‐ Insuffisance Inflammation Insuffisance Troubles
Diabète sucré Maldigestion alimentation viscérale surrénalienne psychiques
chronique chronique
Parasitoses Malabsortption Mastication
inefficace Maladies de système
Dysphagie Néoplasies
Inhibition
alimentaire
ITEM 241
GOITRE ET NODULE THYROÏDIEN
- Diagnostiquer un goitre et un nodule thyroïdien.
- Argumenter l’attitude thérapeutique et planifier le suivi du patient.
Zéros GOITRE THYROÏDIEN
- Hypothyroïdie ou 1. Introduction :
hyperthyroïdie Définition - Goitre : Augmentation du volume thyroïdien
- Iatrogène : lithium, En échographie : > 18mL chez la femme et > 20mL chez l’homme
amiodarone
2. Diagnostic :
- Endémique : carence
- Antécédents personnels médico-chirurgicaux et familiaux
en iode
Anamnèse - Prise de traitement
- Complications : goitre - Origine géographique et évaluation de la consommation alimentaire en iode
plongeant, compressif - Schéma daté et signé
Diagnostic - Inspection : thyroïde bien visible
Types de goitre : positif - Thyroïde entièrement palpable
- Maladie de Examen - Taille des lobes > à la première phalange du pouce du patient
Basedow : physique - Compression : dysphonie, dysphagie, dyspnée, syndrome cave
o Homogène et - Signes d’hyperthyroïdie et d’hypothyroïdie
élastique Diagnostic - Recherche de nodules à la palpation
o Diffus étiologique - Mobilité à la déglutition
o Indolore - Palpation des aires ganglionnaires
o Soufflant Positif - Confirmation échographique du diagnostic
o Non compressif - TSH et anticorps antithyroïdien
- Hashimoto : Paraclinique Diagnostic - Echographie : Caractère homogène ou non du goitre
o Irrégulier étiologique Caractéristiques des nodules avec schéma
o Hétérogène - Scintigraphie : recherche de nodules hyperfixants
- Goitre diffus : - TDM thoracique non injectée : recherche goitre plongeant
o Apparition lors
de 3. Etiologies :
l’adolescence - Facteurs nutritionnels : carence iodée
o Evolution : Euthyroïdie - Facteurs génétiques
régression, - Facteurs hormonaux : œstrogènes et grossesse
stagnation ou - Facteur toxique : tabac (thiocyanate compétiteur de l’iode)
complication - Maladie de Basedow
- Goitre multi- Hyperthyroïdie - Thyroïdite subaiguë de De Quervain
nodulaire : siège de - Goitre multi-hétéro-nodulaire toxique (GMHNT)
tumeurs et de - Hyperthyroïdie iatrogène ou par surcharge iodée
pseudo-tumeurs - Thyroïdite de Hashimoto
Hypothyroïdie - Thyroïdite du post-partum
- Goitre multi-
- Hypothyroïdie iatrogène (lithium et amiodarone)
nodulaire toxique :
- Carence en iode et hypothyroïdie congénitale
nodules néoformés
fonctionnels :
hyperthyroïdie, 4. Prise en charge :
favorisé par les Prévention - Iodation du sel ménagé
injections d’iode Freinateur - Traitement freinateur : hormones T4 +/- iodure de potassium
- Goitre compressif : - Inhibe la croissance thyroïdienne au stade de goitre simple
risque d’asphyxie Curatif - Chirurgie ou 131Iode
CANCERS THYROÏDIENS
- Cancer médullaire de
la thyroïde : Cancer papillaire Cancer vésiculaire Cancer médullaire
o NEM2 Fréquence 70% 15% 10%
o Diarrhée motrice, Histologie - Très différenciés - Peu spécifique - Dérive des cellules C
flushes - Calcifications - Encapsulé - Sécrétion calcitonine/ACE
o Elévation - Sujet jeune - Sujet âgé - Sujet jeune
calcitonine et ACE - Nodule dur - Nodule dur - Nodule sensible
o Enquête familiale, Clinique - Calcifications - Métastases - Diarrhée motrice
o Chirurgie - Adénopathies - Flushes
- Bilan phosphocalcique - Formes NEM2
préopératoire Extension - Locale et lymphatique - Hématogène - Lymphatique
- Métastases tardives - Métastase os et poumon - Hématogène
- Thyroïdectomie totale - Chirurgie : Cervicotomie exploratrice
+ radiothérapie 131I Traitement Thyroïdectomie totale +/- curage ganglionnaire
- Opothérapie à vie - Radiothérapie 131Iode : totalisation isotopique
- Hormonothérapie freinatrice et substitutive à vie
- Surveillance : TSH et Surveillance - Clinique - Clinique
thyroglobuline - TSH, thyroglobuline et anticorps anti-thyroglobuline - Calcitonine
NODULE THYROÏDIEN
- Schéma daté et signé 1. Introduction :
- Bilan systématique : Définition - Hypertrophie localisée de la glande thyroïdienne
o TSH, T4 Epidémiologie - Nodule palpable : 4% de la population ; nodule occulte : 30%
o Calcitonine - Sex ratio : 1/3
o Echographie
thyroïdienne 2. Diagnostic :
- Attention au cancer - Antécédents personnels médico-chirurgicaux et familiaux
de la thyroïde (95% Interrogatoire - Antécédents d’irradiation cervicale
papillaire) - Date d’apparition du nodule et modalités évolutives
- Cancer médullaire de - Signes associés : douleurs osseuses, fièvre
la thyroïde - Examen général : température, TA, FC, poids et IMC
- Palpation thyroïdienne : Taille du nodule
- Scintigraphie
Forme, régularité et consistance
thyroïdienne :
Examen Schéma daté et signé du nodule
o Nodule froid si
physique - Signes de malignité : Nodule dur, pierreux, irrégulier, adhérent et évolutif
cancer
Palpation des aires ganglionnaires
o Nodule chaud si
Métastases à distance
toxique
- Signes d’hyper- ou d’hypothyroïdie
- Nodule < 1cm : Biologie - TSH et anticorps antithyroïdiens
simple surveillance - Calcitonine : taux > 50pg/mL en faveur d’un cancer
sauf si signes suspects Echographie
- Cytoponction Signes de malignité Signes de bénignité :
échoguidée - Hypoéchogène - Hyperéchogène
- Cancer : cervicotomie Paraclinique - > 10mm - Caractère kystique
exploratrice pour Imagerie - Contours irréguliers - Halo complet
examen histologique - Hyper-vasculaire - Absence de vascularisation
- Bilan préopératoire : - Microcalcifications - Multiplicité des lésions
bilan phospho-calcique - Adénopathies
Scintigraphie
Etiologies : - La fixation du nodule oriente vers la bénignité
- Hématocèle : Histologie - Ponction cytologique échoguidée à l’aiguille fine
nodule douloureux
3. Orientation diagnostique :
d’apparition brutale
Nodule thyroïdien
- Thyroïdite :
nodule douloureux
accompagné de TSH
fièvre
- Cancer Augmentée Normale Diminuée
- Nodule toxique :
nodule accompagné Tumeur bénigne ou Scintigraphie
Thyroïdite
d’hyperthyroïdie maligne
Fixation Pas de fixation
- Thyroïdite Anticorps anti‐
lymphocytaire : TPO Echographie
Nodule toxique
nodule accompagné Calcitonine
d’hypothyroïdie
- Différentiel : Aucun signe de malignité Signes de malignité > 3 cm
o Adénopathie
o Kyste du tractus
Surveillance clinique Cytologie
thyréoglosse
o Adénome
parathyroïdien Indeterminée Bénin Malin ou suspect
Diarrhée +
nodule thyroïdien Répéter la ponction Surveillance Chirurgie
- Adénome toxique
- Cancer médullaire 4. Prise en charge :
de la thyroïde -Surveillance clinique et échographique
Complications Surveillance -Cytologie répétée à 6 mois
chirurgie : -Rythme décroissant : 6 mois, 1 an, 2 ans, 5 ans et 10 ans
Traitement -Prévention de l’augmentation de la taille du nodule
- Hypoparathyroïdie :
freinateur -Non indiqué chez les sujets de plus de 50 ans
- Paralysie - Bilan phosphocalcique en préopératoire
récurrentielle Traitement Chirurgie - Lobectomie, isthmectomie ou thyroïdectomie
- Hypothyroïdie curatif - Analyse anatomo-pathologique extemporanée
- Hématome Alcoolisation - Injection d’alcool absolu ou ultrasons
compressif et ultrasons - Actuellement à l’étude