Vous êtes sur la page 1sur 33

ITEM 29

STERILITE DU COUPLE : CONDUITE DE LA PREMIERE


CONSULTATION
- Argumenter la démarche médicale et les examens complémentaires de première intention nécessaires au diagnostic et à la recherche étiologique.
Zéros INFERTILITE DU COUPLE
- Délai de 18 mois – 2 1. Introduction – Epidémiologie :
ans avant - Infertilité = difficulté pour un couple à avoir un enfant (primaire ou secondaire)
investigation - Stérilité = impossibilité pour le couple d’obtenir un enfant
- 15% des couples infertiles ; 1 couple sur 5 consulte pour infertilité
- Interrogatoire :
- Un couple fertile avec rapports sexuels réguliers a 25% de chance de concevoir par cycle
o Age maternel
o ATCD de
2. Causes et facteurs de risque d’infertilité :
salpingite
o Fréquence des Temps - Couple fertile : délai moyen de 4 mois pour concevoir
rapports sexuels Fréquence des - Le taux de fécondabilité augmente avec la fréquence des rapports
rapports - Rapport avec l’ovulation : fenêtre de fertilité de 6 jours
- Examens Causes - Age : fertilité max à 25 ans puis diminue progressivement ; nulle à 45 ans
complémentaires : féminines - Endocriniennes : troubles de l’ovulation
o Courbe de T°C 30% - Mécaniques : obstruction tubaire (salpingite Chlamydia ++), endométriose,
pendant 3 mois - Environnementales : tabac, causes nutritionnelles…
o Echographie Causes - Anomalies du sperme (90%)
pelvienne masculines - ABCD : agénésie bilatérale des canaux déférents : gène CFTR
o Bilan hormonal : 20% - Facteurs généraux : âge, tabagisme, OH, drogue, chaleur, toxiques…
FSH, LH Causes mixtes - 40%
œstradiol, TSH, Idiopathique - Infertilité inexpliquée dans 10% des cas
T4, prolactinémie
o Hystéro-
3. Bilan étiologique d’un couple infertile :
salpingographie
o Spermogramme Bilan étiologique d’infertilité indiqué après 18 mois-2 ans d’infertilité
o Test post-coïtal - Ancienneté de l’infertilité  date d’arrêt de la contraception
o Sérologies Interrogatoire - Fertilité antérieure du couple avant leur vie commune
du couple - Fréquence des rapports
Conditions - Antécédents familiaux d’anomalies génétiques, recherche de consanguinité
nécessaires à la - Habitus : prise de toxiques : tabac, alcool et autres drogues
fertilité : Bilan féminin
- Quantité
- Age
suffisante de
Interrogatoire - Antécédents gynécologique : ménarche, cycle, G-P, IST…
spermatozoïdes
- Antécédents médicaux : diabète, lupus, SAPL
normaux
Clinique - Antécédents de chirurgie pelvienne : adhérences
- Intégrité des
- Poids, taille, IMC, TA
voies génitales chez
Examen - Caractères sexuels secondaires, pilosité
l’homme
physique - Examen gynéco : seins (galactorrhée), spéculum, TV
- Glaire cervicale
- Palpation thyroïde
favorable
- Frottis cervico-vaginal si nécessaire
- Bonne croissance
- Courbe de T°C : recherche d’une anovulation
et maturation
- Bilan hormonal : J3-J4 du cycle : FSH, LH, œstradiol
folliculaire 
- Echographie pelvienne  réserve ovarienne folliculaire
ovulation
1ière intention - Hystérosalpingographie en 1ière partie de cycle
- Perméabilité
Paraclinique - Sérologies obligatoires (AMP) : VHB, VHC, TPHA-VDRL, HIV
tubaire
- Bilan préconceptionnel : toxoplasmose, rubéole, Gr-Rh-RAI
- Endomètre propre
- Prélèvement vaginal : recherche d’une infection latente
à la nidation
- Hystéroscopie
Courbe de 2nde intention - Cœlioscopie diagnostique + épreuve au bleu
température - Bilan hormonal : TSH, prolactinémie, bilan d’hyperandrogénie
normale : Bilan masculin
- Courbe biphasique - Age, profession  exposition à des toxiques, à la chaleur
- Décalage Interrogatoire - Antécédents : Cryptorchidie, torsion testiculaire,
thermique en Clinique Traumatisme, IST
moins de 48h Examen - Morphotype, taille, poids, pilosité, gynécomastie
- Plateau thermique physique - Examen génital : varicocèle, verge, testicules, canaux déférents
> 10 jours 1ière intention - Spermogramme + spermoculture
- Sérologie de sécurité sanitaire : HIV, VHB, VHC, TPHA-VDRL
Spermogramme : - Caryotype
- Volume > 2mL Paraclinique 2ème intention - Bilan hormonal
- Leucocytes : 0 - Echographie urogénitale
- > 20 millions de
Bilan du couple
spermatozoïdes/mL
Test post- - En pré-ovulatoire, 12h après un rapport sexuel
- Mobilité H1 > 25%
coïtal  analyse de la glaire cervicale
- > 30% de formes
(Hühner)  Comportement des spermatozoïdes dans la glaire cervicale
normales
ITEM 30
ASSISTANCE MEDICALE A LA PROCREATION : PRINCIPAUX
ASPECTS BIOLOGIQUES, MEDICAUX ET ETHIQUES
- Argumenter la démarche médicale et expliquer les principes de l’assistance médicale à la procréation.
Zéros 1. Introduction :
- Couple vivant, - L’AMP regroupe les différentes techniques basées sur la manipulation des gamètes
infertile, en âge de Définition permettant à un couple infertile d’obtenir une grossesse
procréer, mariés ou - Techniques encadrées par les lois de bioéthique de 2011
vivant ensemble depuis - Couple vivant
au moins 2 ans - Hétérosexuel
Couple - En âge de procréer
- Consentement éclairé - Consentement libre et éclairé, signé
et signé - Infertilité médicalement diagnostiquée
- Examen clinique et - Condition de 2 ans de vie commune supprimée
bilan des 2 conjoints - Don anonyme et gratuit
- Age < 45ans
- Information claire Lois de Donneur - Vivant en couple avec accord de sa compagne
loyale et adaptée sur bioéthique - La nécessité d’avoir déjà procréer est supprimée
les avantages, risques, - Dépistage des pathologies infectieuses
échec des différentes - Interdiction du transfert d’embryon post-mortem
méthodes Embryons - Interdiction de la recherche sur embryon sauf dérogation spéciale si :
- Soutien Pertinence du projet
psychologique Progrès médical attendu majeur
- Prohibition de la gestation pour autrui (mère porteuse)
- IA : seulement si Autres - Autorisation de la congélation des ovocytes par méthode ultra-rapide
perméabilité tubaire - Information obligatoire sur le diagnostic prénatal
- FIV : infertilité tubaire
2. Bilan pré-AMP :
- Complications : - Diagnostic d’infertilité : cf. item 29
o Sd - Sérologie de sécurité sanitaire : VHB, VHC, TPHA-VDRL, HIV
d’hyperstimulation - Caryotype masculin avant ICSI
ovarienne, risque - Prévention préconceptionnelle : Vaccination rubéole, coqueluche, varicelle si nécessaires
thromboembolique Arrêt des toxiques
o Torsion d’annexe Supplémentation par acide folique
o GEU Vérifier l’absence de contre-indication : équilibre diabète, traitement…
o Grossesse multiple
3. Méthodes d'AMP :
Induction de Définition - Induction simple de l’ovulation
l’ovulation - Non régie par les lois de bioéthique
Indications - Troubles de l’ovulation
- Insertion de sperme capacité dans la cavité utérine
Définition - IAC : insémination artificielle avec sperme du conjoint
- IAD : insémination artificielle avec sperme de donneur
Insémination - Stérilité cervicale
artificielle - Endométriose
Indications - Altération modérée du sperme
- Infertilité idiopathique
- Echec de 6 inductions
Réussite - 10-12% de grossesse par cycle
Définition - Fécondation réalisée en dehors de l’appareil génital féminin
Fécondation in - Transfert d’embryon
vitro - Stérilité tubaire
1978 Indications - Altération sévère du sperme
- Echec de 6 inséminations artificielles
Réussite - 20% de grossesse par cycle
Définition - Technique de micro-injection d’un spermatozoïde dans le
cytoplasme ovocytaire
ICSI - Oligo-asthéno-tératospermie majeure
1991 Indications - Azoospermie excrétoire
- Echec de 4 fécondations in vitro
Réussite - 25% de grossesse par cycle
4. Complications :
- Echec
- Grossesse multiple
Communes - Avortement spontané précoce
- Grossesse extra-utérine
- Grossesse hétérotopique : association d’une grossesse intra- et extra-utérine
- Difficultés psychologiques : séparation conception – acte sexuel
- Liés au blocage ovarien
Effets secondaires - Syndrome climatérique : Bouffée de chaleur
Prise de poids
Stimulation Syndrome - Sécrétion de substances vasoactives
ovarienne d’hyperstimulation - Distension abdominale
ovarienne - Hypovolémie et création d’un 3ème secteur
FIV et ICSI - Risque thromboembolique artériel et veineux
- Due à l’augmentation du volume ovarien
Torsion d’annexe - Douleur brutale
- Urgence chirurgicale
Ponction - Risque de plaies vasculaires, viscérales
ovocytaire - Infections
ICSI - Pas de connaissance des conséquences à long terme
- Risque de transmission de pathologies causant l’infertilité

5. Réalisation pratique :
Induction - Stimulation ovarienne par faible dose de FSH avec surveillance
simple - Rapport sexuel 36h après l’ovulation (déclenchée ou non)
- Blocage hypophysaire par agoniste de la LHRH pendant 15 à 20 jours
- Stimulation ovarienne par FSH recombinante
Insémination artificielle : dose faible : 1-2 follicules
Stimulation FIV-ICSI : forte dose : 5-10 follicules/ovaire
ovarienne - Surveillance : Monitorage : Echographie endovaginale
Transfert Dosage E2 et FSH
d’embryons : - Déclenchement de l'ovulation par hCG
- Ovocyte fécondable 36h après le déclenchement
- Stade 4 ou 8 - Homme : Recueil de l'éjaculat par masturbation
cellules Recueil des Sauf ICSI : éjaculat ou biopsie testiculaire
- 1 ou 2 embryons gamètes Sperme décongelé si utilisation d’un don
sont placés dans la - Femme : Ponction folliculaire transvaginale échoguidée au bloc sous AG
cavité utérine Possibilité de don d’ovocytes
- Insémination artificielle : Injection d’une préparation de sperme capacité
- Privilégier transfert Injection par pipette en intra-utérin
embryon unique - Fécondation in vitro : Mise en contact ovocytes + spermatozoïdes
pour éviter les Culture embryonnaire
grossesses multiples Examen et choix des embryons à 48h
Fécondation Transfert des embryons à J2-J3
- ICSI : Préparation ovocytaire
Micro-injection du spermatozoïde dans le cytoplasme de l'ovocyte
Culture embryonnaire
Examen et choix des embryons à 48h
Transfert des embryons à J2-J3
Diagnostic de - Persistance de l'aménorrhée
grossesse - Dosage hCG plasmatiques à J14 : (risque de faux positifs avant)
- Echographie obstétricale à S4 : vérifier la localisation intra-utérine

CRYOCONSERVATION OVARIENNE
- Certains traitements anticancéreux sont gonadotoxiques
- Risque de stérilité par insuffisance ovarienne précoce
- Possibilité de recueil et de conservation des gamètes ou de tissu germinal
- La cryoconservation ovarienne permet de conserver du cortex ovarien riche en follicules
- La greffe de cortex peut permettre d’obtenir des naissances
- Technique encore expérimentale, risque d’échec mais prometteuse
ITEM 110
BESOINS NUTRITIONNELS ET APPORTS ALIMENTAIRES DE
L’ADULTE. ÉVALUATION DE L’ETAT NUTRITIONNEL.
DENUTRITION
- Exposer les besoins nutritionnels de l’adulte, de la personne âgée, de la femme enceinte.
- Évaluer l’état nutritionnel d’un adulte sain et d’un adulte malade.
- Mener une enquête alimentaire et prescrire un régime diététique (n° 179).
- Argumenter la prise en charge d’une dénutrition.
Zéros 1. Introduction :
Adulte : Besoins - Quantité de nutriments nécessaire quotidiennement pour assurer le
- Energie : homme nutritionnels développement de l’organisme, le renouvellement des tissus, un bon état de
2500kcal/j ; femme santé physique et psychique et l’activité physique conforme aux conditions de vie
2000kcal/j Apports - Besoins moyens de la population standard + 2DS
- Glucides 50%, lipides recommandés - Environ 130% du besoin moyen : couvre 97,5% de la population
30% et protides 20%
- Sodium 4g/j, Fer 15mg/j, 2. Besoins nutritionnels :
Calcium 1g/j - Eau : 2,5L d’eau par jour
- 3 repas/j - Besoins énergétiques totaux : 2500kcal (35kcal/kg)
- Eau : 2,5L/j Adulte Dépense énergétique de base (70kg) : 1500kcal/j
Femme enceinte : Dépenses ajoutées : thermorégulation, alimentation, activité musculaire
- Supplémentation en - Apport protidique conseillé : 1g/kg/j ; Calcium : 0,8-1g/j ; Fer : 10mg/j
folates : 0,5mg/j - Augmentation des besoins en eau
- Supplémentation martiale Sujet âgé - Supplémentation en calcium et vitamine D et en folates
si besoin - Besoins énergétiques moindres : 30kcal/kg/j
- Vitamine D à 28 SA - Augmentation des besoins énergétiques au 3ème trimestre : +200kcal
Sujet âgé : Femme - Supplémentation martiale en cas de carence (dépistée entre 24-28 SA)
- Supplémentation en enceinte - Supplémentation systématique en acide folique dès le projet de conception
calcium et vitamine D - Supplémentation en vitamine D à 28 SA
- Pas de régime restrictif
Protides : 1g/kg/j 3. Evaluation de l’état nutritionnel :
Etat nutritionnel :
- Antécédents personnels médico-chirurgicaux et prise de traitement
- Enquête alimentaire :
- Activité quotidienne
interrogatoire, cahier
Anamnèse - Poids actuel et poids de forme
alimentaire 7 jours
- Anorexie ou modification des apports alimentaires d’apparition récente
- Poids, IMC, courbe
- Evaluation des ingestas : MNA test
pondérale
- Poids, taille et calcul de l’IMC
- Anthropométrie
- Amyotrophie : signe du tabouret : impossibilité de se relever en étant accroupi
Dénutrition :
- Hypoalbuminémie : syndrome œdémateux
- BMI < 19 ou perte de
Examen - Syndrome carentiel : Pâleur cutanéo-muqueuse
poids > 10% en 6 mois ou
physique Fragilité et amincissement des phanères
5% en 1 mois
Chéilite et glossite, syndrome de Plummer-Vinson
- 2 modèles : marasme
Signes neurologiques : sclérose combinée
(énergétique) et
- Mesures anthropométriques : Epaisseur cutanée tricipitale, périmètre brachial
kwashiorkor (protéique)
Périmètre musculaire brachial : différence des 2
- Susceptibilité aux
- Créatininurie : 1g/24h correspond à 20kg de masse musculaire
infections, retard de
Paraclinique - Albuminémie (sévère si < 30g/L), pré-albumine et Retinol Binding-Protein
cicatrisation, ostéoporose,
- Retentissement : NFS, glycémie, bilan phosphocalcique
troubles locomoteurs
- Biologique : albumine,
4. Dénutrition :
pré-albumine, CRP
- Retentissement : NFS, Définition - IMC < 19kg/m²
glycémie - Perte de poids > 10% en 6mois ou 5% en 1 mois
Prise en charge : Formes - Energétique : marasme : anomalie de l’anthropométrie, protéines normales
- Etiologique - Protéique : kwashiorkor : diminution des protéines plasmatiques
- Renutrition progressive - Réduction des apports alimentaires : anorexie mentale ou organique
- Nutrition artificielle : Etiologies - Hypercatabolisme : pathologies inflammatoires, septiques et néoplasiques
perte de poids > 10%, - Pertes protéiques anormales : syndrome néphrotique, entéropathie, brûlures
hypercatabolisme > 15j - Anomalies des tissus à renouvellement rapide : grêle, pancréas
- Voie entérale à privilégier - Cytopénies
- Correction des carences - Immunodépression : susceptibilité aux infections
vitaminiques et en oligo- Complications - Sarcopénie responsable d’une asthénie physique
éléments - Ostéoporose
- Retard de cicatrisation, escarres
Apports énergétiques - Iatrogénie : augmentation de la fraction libre des médicaments
- 1g de glucides : 4kcal - Prise en charge diététique avec consultation diététicienne
- 1g de protides : 4kcal Prise en - Renutrition progressive
- 1g de lipides : 9kcal charge - Augmentation des apports alimentaires avec supplémentation protéique
- 1g d’alcool : 7kcal - Nutrition entérale (gastro/jéjunostomie), risque de pneumopathie d’inhalation
- Nutrition parentérale sur cathéter veineux central ; risque septique
<
ITEM 179
PRESCRIPTION D’UN REGIME DIETETIQUE
- Argumenter les facteurs favorisant l’adhésion aux régimes diététiques.
- Principes de prescription des principaux régimes diététiques.
Zéros 1. Introduction :
- Diététicien Définition - Modification de l’alimentation spontanée d’un individu dans le but d’en
éliminer les effets momentanément ou définitivement nocifs
- Education du patient
- Adapté : enquête 2. Règles de base de prescription d’un régime diététique :
alimentaire Indications - Le diagnostic doit être établi
- Le régime doit avoir prouvé son efficacité dans l’affection concerné
- Définir un objectif
pondéral Contre- - Les régimes restrictifs sont contre-indiqués dans les états inflammatoires
indications - Les antécédents de troubles de l’alimentation contre-indiquent les régimes stricts
- Equilibré - Après consultation diététicienne et enquête alimentaire
- Régime équilibré : 50% de glucides, 30% de lipides et 20% de protides
- Eau
Principes - 3 repas par jour +/- 1 à 2 collations
- 5 fruits et légumes - 5 fruits et légumes par jour, hydratation abondante
par jour - Association à une activité physique régulière adaptée à l’état du patient
- Expliquer les bénéfices attendus du régime
- Activité physique
Observance - Expliquer en détails les modalités : Interrogatoire alimentaire
régulière
Adaptation du régime aux habitudes du patient
- Soutien - Vérifier l’adhésion : compréhension du régime
psychologique Surveillance - Maintien de l’adhésion au régime
- Alliance
3. Régime hypocalorique :
thérapeutique
- Obésité : IMC ≥ 30kg/m²
Indications - Hypertriglycéridémie
- Diabète de type II
Autres régimes :
Contre- - Maladie évolutive
Bas niveau indications - Antécédents psychiatriques
calorique : - Sujets âgés
Objectifs - Perte de poids de 10% avec maintien du poids à ce niveau
- 800kcal/j
- Suppression des sucres d’absorption rapide
- Amaigrissement - Suppression des crèmes et charcuterie
rapide souhaité : Modalités - Suppression d’alcool
chirurgie, - Limitation du beurre, de l’huile, du fromage et des œufs
complications - Féculents consommés avec modération
respiratoires - Ration calorique : 2/3 de la dépense énergétique de base
- Risque
4. Régime sans sel :
d’ostéoporose, de
rebond pondéral à - Insuffisance cardiaque
l’arrêt du régime - Insuffisance rénale et syndrome néphrotique
Indications - Insuffisance hépatique au stade d’ascite
Hyperprotidique : - Corticothérapie
- > 1,5g/kg/j - HTA
Contre- - Sujet âgé : risque de déplétion sodée
- Dénutrition indications - Pathologies avec perte de sel : insuffisance surrénale, diabète insipide, tubulopathie
protéique et - Grossesse
corticothérapie Objectifs - Apports de 2-6g de sel par jour
- Risque d’hyper- Modalités - Suppression du sel d’ajout
uricémie - Suppression des aliments riches en sel : pain, charcuterie, fromage, plats préparés
Surveillance - Na consommé = (1g Na = 17mmol Na)
Hypoprotidique :
- 0,7g/kg/j 5. Régime méditerranéen :
- Insuffisance Indications - Protection vasculaire de l’ensemble de la population
rénale - Aucune contre-indication à ce régime
- Augmentation des fruits, légumes et féculents
- Risque de - Apports de poissons augmentés et apports de viande rouge diminués
dénutrition Modalités - Suppression des beurres et crèmes
Sans résidu : - Cuisine avec huiles mono- et polyinsaturées (olive, noix, tournesol) et margarine
- Suppression des aliments riches en cholestérol : œufs, abats
- Colite
inflammatoire 6. Régime sans gluten :
- Risque de Indications - Maladie cœliaque prouvée histologiquement
carence en Modalités - Eviction de tous les aliments contenant du gluten : céréales
vitamine C - Autorisation du maïs, du riz et de l’avoine
ITEM 206
HYPOGLYCEMIE
- Diagnostiquer une hypoglycémie.
- Identifier les situations d’urgence et planifier leur prise en charge.
Zéros 1.
Introduction :
- Glycémie < 0,5g/l - Triade de Whipple : Signes de neuroglucopénie
- Triade de Whipple Définition Glycémie basse
- Resucrage en Correction des symptômes à la normalisation glycémique
urgence - Seuil : Glycémie < 0,50g/L chez le non diabétique (< 0,60g/L chez le diabétique)
o Conscient : PO - Hormone hypoglycémiante : insuline
o Confus : glucagon Régulation - Hormones hyperglycémiantes : glucagon, GH, catécholamines, cortisol
o Coma : G30 - Maintien de la glycémie : entre 0,60–0,90g/L à jeun (1,20–1,30g/L en postprandial)
o Dextro horaires
2. Diagnostic étiologique :
Hypoglycémie :
Tout symptôme neurologique impose une mesure en urgence de la glycémie capillaire
- < 0,65g/L : GH,
- Absents si : hypoglycémie à répétition,-bloquants ou neuropathie végétative
glucagon et
Syndrome - Sueurs, tremblements
adrénaline
adrénergique - Pâleur, tachycardie, palpitations
- < 0,60g/L :
cortisol - Anxiété, irritabilité, sensation de chaleur
- < 0,55 g/L : Signes - Fatigue, troubles de la concentration, de l’élocution
de neuroglucopénie Syndrome - Troubles moteurs : coordination, diplopie, paralysie faciale
- < 0,35 g/L : neuro- - Troubles sensitifs : paresthésies péribuccales, des membres
Troubles cognitifs glucopénique - Troubles visuels
- Confusion, convulsion
Facteurs Coma - Début brutal : coma agité de profondeur variable
déclenchants : hypoglycémique - Signes d’irritation pyramidale (Babinski bilatéral), d’hypothermie
- Injection dans
une lipodystrophie 3. Diagnostic étiologique :
- Erreur alimentaire Etiologies - Iatrogène : Insuline, sulfamides hypoglycémiants et glinides
Diabétique

- Effort inhabituel - Recherche du facteur déclenchant


- Médicament - En cas de répétition : Abaissement des seuils de contre-régulation
- Alcool Conséquences Diminution/disparition des signes neuro-végétatifs
- Aucune conséquence cérébrale à long terme
Médicaments - Antécédents personnels d’endocrinopathie, hépatopathie, néphropathie
hypoglycémiants Interrogatoire - Antécédents personnels ou familiaux de NEM
- Insuline - Consommation éthylique et habitudes alimentaires
- Sulfamides et - Prise de médicament et prise de poids récente
glinides - Biologie : alcoolémie, bilans hépatique et rénal
- Quinine Bilan - Recherche d’une pathologie endocrinienne
- Salicylés diagnostique - Epreuve de jeûne : Hospitalisation avec jeûne total (sauf eau) de 72h
- 2-agonistes Dosage glycémie, insuline, peptide C et proinsuline
Non diabétique

Arrêt si glycémie < 0,40g/L ou neuro-glucopénie


Insulinome : Fonctionnelle - Hypoglycémie postprandiale avec signes uniquement neuro-végétatifs
- Tumeur bénigne - Tumorales : Insulinome
ou maligne, isolée Tumeurs à sécrétion d’IGF2
ou dans le cadre Excès d’insuline
- Prises cachées : Insuline
d’une NEM1 Sulfamides hypoglycémiants
- Hypoglycémies Organique Défaut d’hormone - Insuffisance antéhypophysaire : déficit en GH
répétés à distance
hyperglycémiante - Insuffisance surrénalienne ou corticotrope
des repas
Défaut de - Insuffisances hépatique sévère
- Prise de poids
néoglucogenèse - Insuffisance rénale sévère
- Epreuve de jeûne :
Défaut de substrat - Malnutrition sévère
o Hypoglycémie
Autres - Toxique : alcool
o Insuline élevée
- Iatrogènes : cf. ci-contre
o Peptide C élevé
- Diagnostic
4.
Prise en charge thérapeutique :
différentiel : Prise
cachée : URGENCE VITALE
o Insuline : Prélèvements - Si possible, prélever insulinémie et peptide C au moment de l’hypoglycémie
peptide C Conscient - Administration de sucre rapide : barre sucrée, sodas…
indosable - Suivie d’une administration d’un sucre lent : pain…
o Sulfamides : Symptomatique Confus - Glucagon 1mg SC ou IM (CI si sulfamides ou OH)
dosage des - Puis glucose per os ou IV
sulfamides - Mesures de réanimation
- Echo-endoscopie Inconscient - Sérum glucosé 30% IVD
- TDM - Puis perfusion de glucose 10%
- Scintigraphie à la Spécifique - Prise en charge étiologique du facteur déclenchant
somatostatine - En hospitalisation ou en ambulatoire selon la gravité
- Exérèse Surveillance - Surveillance rapprochée des glycémies capillaires
chirurgicale - Objectif : glycémie > 1,5g/L
ITEM 220
ADENOME HYPOPHYSAIRE
- Diagnostiquer un adénome hypophysaire.
Zéros 1. Introduction :
- Micro- (< 1cm) ou Définition - Tumeurs bénignes développées aux dépends de l’hypophyse
macroadénome (> - Peut s’intégrer dans une NEM I
1cm) - Syndrome tumoral hypophysaire
Manifestation - Syndrome d’hypersécrétion hormonale
- Syndrome sécrétant - Syndrome d’insuffisance antéhypophysaire
- Syndrome tumoral : - IRM hypophysaire
céphalées, HTIC, Paraclinique - Bilan ophtalmologique avec champs visuel
hémianopsie - Bilan hormonal de sécrétion et d’insuffisance des 5 lignées
bitemporale
2.
Syndrome tumoral :
- Syndrome Céphalées - Céphalées localisées et rétro-orbitaires
d’insuffisance Troubles - Impression de voile devant les yeux
antéhypophysaire : visuels - Quadranopsie temporale supérieure ou hémianopsie bitemporale
pâleur, asthénie, Apoplexie - Début brutal : céphalées violentes, syndrome méningé
dépigmentation Clinique hypophysaire - Troubles confusionnels, coma
- Retentissement de - Hypertension intracrânienne (HTIC)
l’hypersécrétion sur Compression - Paralysie du VI : Compression du sinus sphénoïdal
l’organisme Ou témoin d’HTIC sans valeur localisatrice
- Compression post-hypophysaire : syndrome polyuro-polydipsique
- +/- syndrome - Image arrondie, homogène, en hyposignal T1
polyuro-polydipsique - Pas de prise de contraste
Microadénome
- IRM hypophysaire + IRM - Signes indirects : Bombement et érosion du diaphragme sellaire
bilan ophtalmologique Déviation de la tige pituitaire
+ bilan hormonal Macroadénome - Taille > 10mm
(statique /dynamique) - Hypersignal T1 après l’injection de produit de contraste iodé
des 5 lignées
3. Syndrome d’hypersécrétion :
Prolactine :
- Antécédents personnels médico-chirurgicaux
- Galactorrhée
Anamnèse - Prise de traitement
- Date des dernières règles
Hyperprolactinémie

- Rechercher d’autres
causes Femme - Galactorrhée
d’hyperprolactinémie - Aménorrhée ou troubles du cycle menstruel
Examen Homme - Gynécomastie et galactorrhée
Somatotrope : physique - Hypogonadisme : Baisse de la libido et impuissance
- Acromégalie
2 sexes - Déminéralisation osseuse et ostéoporose
- Syndrome Diagnostic - Prolactinémie : > 20ng/mL sur 2 dosages
dysmorphique, SAOS positif - Prolactinémie : < 200 : Microadénome ou déconnexion
Paraclinique
> 200 : Macroadénome
- Complications : CV,
Complications - Ostéodensitométrie
diabète, cancer colon
- Antécédents personnels médico-chirurgicaux
- IGF-1 + test de Anamnèse - Changement de taille de bague, de chaussures, de chapeau
freinage - Syndrome d’apnée du sommeil
- Asthénie, céphalées non liées à l’adénome
Corticotrope :
- HTA
- Hypercatabolisme
Général - Sueurs nocturnes malodorantes
protidique : cutané,
- Paresthésies des mains, syndrome du canal carpien
musculaire, capillaire,
Clinique - Douleurs articulaires
ostéoporose
- Extrémités (pieds et mains) élargies
- Hypermétabolisme Syndrome - Epaississement de la peau
dysmorphique - Visage : Nez et lèvres épaissis
Acromégalie

- Test de freinage Rides marquées


minute et faible Prognathisme
- Etiologique : test de CV - Hypertrophie cardiaque
freinage fort - Evolution vers l’insuffisance cardiaque
Arthropathie - Arthropathie mécanique
Traitement : Complications - Radiographie : ostéophytose et ossifications tendineuses
- Médical - Diabète ou intolérance au glucose
- Chirurgical Autres - Syndrome d’apnées du sommeil
- Cancer du côlon
- Hormonothérapie Diagnostic - IGF-1 : élevé
substitutive à vie positif - Test de freinage par HGPO : absence de freinage
- Correction axe Paraclinique - Glycémie
corticotrope puis Complications - Coloscopie totale avec biopsies et envoi en anapath
thyréotrope puis - Polysomnographie
- ECG
gonadotrope - Antécédents personnels médico-chirurgicaux
Anamnèse - Prise de traitement : corticothérapie
Hyperprolactinémie - Arguments pour un pseudo-Cushing : éthylisme, dépression, stress intense
- Grossesse et - Obésité androïde à répartition facio-tronculaire
allaitement Visage arrondi, bosse de bison
- Iatrogène : Diagnostic - Amyotrophie des ceintures : signe du tabouret
o Neuroleptiques positif - Atrophie cutanée avec ecchymoses au moindre choc
o Antidépresseur Clinique - Vergetures pourpres et faciès érythrosique
o Œstrogènes - Signes d’hyperandrogénie : hirsutisme, séborrhée
o Morphiniques - Mélanodermie si ACTH élevée
o Méthyldopa - HTA
- Adénome à
Hypercorticisme
Complications - Diabète
prolactine - Ostéoporose
- Déconnexion : - Troubles de l’humeur : irritabilité, insomnie, dépression
baisse du tonus - Dépistage : Cortisol libre urinaire (CLU) : augmenté
dopaminergique Dosage du cortisol à minuit : augmenté
d’inhibition Diagnostic
Cycle nycthéméral du cortisol : aboli
- Insuffisance positif
Test de freinage « minute »
rénale - Confirmation : Test de freinage « faible »
- Insuffisance - Ionogramme : hypokaliémie  ECG
hépatocellulaire Paraclinique Complications - Glycémie : diabète ou intolérance au glucose
- SOPK - Ostéodensitométrie
- Hypothyroïdie Dosage de l’ACTH
Tests dynamiques Elevée ou normale Effondrée
du Cushing : Etiologique  ACTH-dépendant  Surrénalien
Freinage minute : - IRM hypophysaire TDM des surrénales
- Test de dépistage - Test de freinage fort Rechercher NEM I
- Test à la CRH et à la métopirone
- Prise de 1mg de
dexaméthasone à 4. Syndrome d’insuffisance antéhypophysaire :
23h - Faciès pâle, vieillot avec peau fine, froide et sèche
- Dosage du Aspect général - Dépigmentation des aréoles mammaires et des organes génitaux
cortisol entre 6-8h - Dépilation complète des aisselles et du pubis
- Baisse de la libido et impuissance
- Absence de Homme - Pilosité faciale raréfiée
freinage de - Testicules petits et mous à la palpation
sécrétion en faveur - Aménorrhée précédée de dysménorrhée
du Cushing Gonadotrope
Femme - Absence de bouffées de chaleur
Freinage « faible » : - Dyspareunie par atrophie muqueuse
- Test de Signes 2 sexes - Ostéoporose
confirmation spécifiques - Impubérisme chez l’adolescent
Corticotrope - Insuffisance corticotrope : cf. item 255
- CLU pendant 48h
Thyréotrope - Hypothyroïdie centrale : cf. item 248
- Poursuite du - Atteinte souvent infraclinique
dosage du CLU Adulte - Fonte musculaire et adiposité abdominale
pendant 48h avec Somatotrope - Asthénie avec baisse de la qualité de vie
prise de - Hypoglycémie
dexaméthasone Enfant - Retard de croissance cf. item 36
toutes les 6h - Dosage du cortisol à 8h : abaissé
- Test à la métopirone : absence d’élévation du composé S
- Absence de
Corticotrope - Hypoglycémie insulinique : absence d’élévation du cortisol
freinage confirme
- Test au Synacthène immédiat : élévation insuffisante
le Cushing
- Test à la CRH : absence d’élévation du cortisol
Hypercorticisme Thyréotrope - TSH souvent normale
ACTH-dépendant : - Diagnostic : T4 libre abaissée sans élévation de la TSH
- Non ménopausée : FSH, LH et oestradiol
Arguments pour le Femme  Hypogonadisme-hypogonadotrope
Cushing : Bilan Gonadotrope - Ménopausée : FSH et LH normale ou abaissée
- Microadénome à d’insuffisance Homme - Testostéronémie basse
l’IRM antéhypophysaire - FSH, LH : absence d’élévation
- Test de freinage - IGF-1 : faible
fort efficace Enfant - Stimulation : Hypoglycémie insulinique
Absence d’élévation de la GH
- Tests à la CRH et Somatotrope - 2 tests dynamiques nécessaires :
à la métopirone Adulte Hypoglycémie insulinique
explosifs Test à la GHRH
- Si doute : KT du  Absence d’élévation de la GH
sinus pétreux + test Lactotrope - Prolactinémie normale ou élevée (déconnexion)
à la CRH Imagerie IRM - IRM hypophysaire
<<
Dernière mise à jour le 2/4/2013

ITEM 233
DIABETE SUCRE DE TYPE 1 ET 2 DE L’ENFANT ET DE L’ADULTE.
COMPLICATIONS
- Diagnostiquer un diabète chez l’enfant et chez l’adulte.
- Identifier les situations d’urgence et planifier leur prise en charge.
- Argumenter l’attitude thérapeutique et planifier le suivi du patient.
- Décrire les principes de la prise en charge au long cours.
Zéros DIABETE DE TYPE I
- Maladie auto- 1. Introduction :
immune Définition - Glycémie à jeun ≥ 1,26g/L à 2 reprises
- Syndrome cardinal - Glycémie aléatoire ≥ 2g/L avec signes cliniques d’hyperglycémie
- Incidence de 7,8/100000 habitants par an ; prévalence de 200000
- Traitement : insuline
Epidémiologie - Facteurs génétiques, environnementaux et auto-immuns
- Education - Survient généralement avant 35 ans ; sex ratio 1
- Auto-surveillance : - Carence absolue en insuline par destruction des cellules pancréatiques
glycémie et bandelette Physiopathologie - 2 classes : DT1 auto-immun : le plus fréquent (90%)
urinaire DT1 idiopathique : absence d’anticorps
- Phase précoce : destruction infraclinique des cellules  du pancréas
- Carnet d’auto-
Histoire - Phase clinique : Apparition de l’hyperglycémie puis du syndrome cardinal
surveillance
naturelle Lune de miel après introduction de l’insulinothérapie
- Objectifs glycémiques Rechute après quelques mois
et objectifs HbA1c
- Règles hygiéno- 2. Diagnostic :
diététiques : régime - Antécédents personnels médico-chirurgicaux et familiaux
équilibré, éviter les Anamnèse - Antécédents familiaux de pathologie auto-immune
sucres à index élevé - Prise de traitement : corticoïdes, œstroprogestatifs…
- Début rapide ou explosif
Types de diabète
- Syndrome cardinal :Polyuro-polydypsie
DT1 auto-immun : Positif Amaigrissement avec polyphagie
- DT1 aigu Examen - Troubles visuels transitoires
- DT1 LADA : physique - Glycémie capillaire : élevée
diabète lent : début - Bandelette urinaire : glycosurie et cétonurie
tardif et progressif Complications - Coma acido-cétosique : cf. complications du diabète
Etiologique - DT1 devant la triade : maigreur – cétose – âge < 35 ans
DT1 non auto-
Positif - Glycémie à jeun
immun :
Complications - Déshydratation : ionogramme, urée et créatininémie
- Diabète cétosique - Acidose : gaz du sang
du sujet noir : Paraclinique - Examens recommandés si la triade du DT1 est incomplète
acido-cétose suivie - Anticorps : anti-IA2, anti-GAD, anti-insuline et anti-îlots
d’une possibilité Etiologique - Si négatif : IRM pancréas : cancer du pancréas
d’arrêt de l’insuline CST et ferritinémie : hémochromatose
- Diabète suraigu Gène CFTR : mucoviscidose
japonais Biologie moléculaire : diabète monogénique

3. Prise en charge thérapeutique :


Objectifs
glycémiques : Orientation - Hospitalisation initiale pour mise en place du traitement
- A jeun : 0,8-1,2g/L - Alimentation variée sans interdits, limiter sucres d’absorption rapide et OH
Règles hygiéno-
- MAIS horaires et apports glucidiques réguliers
- Postprandial H2 : diététiques
- Activité physique régulière avec adaptation des doses
1,2-1,8g/L
- Types : analogues lents, rapides et ultra-rapides (stylo à insuline et pompes)
- Coucher : 1,2g/L - Variation quotidienne du site d’injection : prévention des lipodystrophies
- HbA1c : < 7% - Schéma basal-bolus : 1 injection d’analogue lent
- Hypoglycémies : Insulinothérapie Injections prandiales d’analogues ultra-rapides
o Modérées : 0- - Effets secondaires : Hypoglycémies
5/semaine Prise de poids (reprise du poids perdu par la cétose)
o Sévères : 0 Allergie
Lipoatrophies et lipo-hypertrophies
Ordonnance 100% - Traitement à vie, ne jamais interrompre l’insuline (même si jeûne)
- Auto-adaptation des doses d’insuline aux glycémies et à l’activité
- Stylos à insuline
Education - Education à sa maladie, à l’injection d’insuline
- Lancettes - Auto-surveillance glycémique pré- et postprandiale (6/jour) : carnet
- Auto-piqueur - Conduite à tenir en cas : Hypoglycémie ; cf. item 206
- Lecteur de Hyperglycémie : BU + adaptation des doses d’insuline
glycémie capillaire Surveillance - Tous les 3 mois : examen clinique (examen des pieds) et HbA1c (< 7%)
+ bandelettes - Bilan annuel des complications avec reprise de l’éducation
- BU - Prise en charge des facteurs de risque cardio-vasculaire
Mesures
- Glucagon - Déclaration en ALD avec prise en charge à 100%
associées
- Soutien psychologique, association de patients
Dernière mise à jour le 2/4/2013

DIABETE DE TYPE II
- Multifactoriel : 1. Introduction :
hérédité, obésité Définition - Glycémie à jeun ≥ 1,26g/L à 2 reprises
- Insulino-résistance - Glycémie aléatoire ≥ 2g/L avec signes cliniques d’hyperglycémie
puis déficience Epidémiologie - 85% des diabètes, 3,95% de la population
- La prévalence augmente avec l’âge et dans le temps
- Anti-diabétiques - Prédisposition génétique avec intervention de facteurs environnementaux
oraux : Physiopathologie - Insulinorésistance : Incapacité de réponse maximale à l’insuline
o Insulino- Défaut de captation musculaire du glucose
sensibilisateurs : Accroissement de la néoglucogenèse hépatique
biguanides - Aggravation de l’insulinopénie avec le temps
o Insulino- Histoire naturelle - Evolution vers un diabète insulino-requérant
sécréteurs : - Le pronostic repose sur les complications du diabète
sulfamides,
glinide, analogue 2. Diagnostic :
GLP1, inhibiteur -Antécédents personnels médico-chirurgicaux et familiaux
DDP-IV -Antécédents familiaux de diabète
o Inhibiteurs de -Antécédents personnels de diabète cortico-induit ou gestationnel
l’absorption du -Facteurs de risque cardio-vasculaire
saccharose : Anamnèse -Prise de traitement
inhibiteurs de l’- -Habitus : habitudes alimentaires et exercice physique
glucosidase -Signes fonctionnels : Amaigrissement
Polyuro-polydipsie
- 1ière intention : règles
Flou visuel
hygiéno-diététiques 3
- Développement souvent infraclinique
mois
- Poids/taille/IMC, tension artérielle
- ADO si échec Positif - Syndrome cardinal
- Infections récidivantes
- Metformine en
Examen - Signes d’insulinorésistance : acanthosis nigricans
première intention
physique Complications - Bandelette urinaire : absence de cétonurie
- Attention aux - DT2 : Age > 40 ans, obésité androïde (IMC > 27kg/m²)
interactions Antécédents familiaux de diabète de type II
médicamenteuses et Etiologique Facteurs de risque cardio-vasculaire associés
aux contre-indications Antécédents personnels de diabète cortico-induit
Absence de cétonurie
- Glycémie capillaire
Syndrome X - Dépistage : Clinique évocatrice de diabète
métabolique : Tous les 3 ans chez les sujets > 40 ans
Positif
Annuel : Facteurs de risque cardio-vasculaire
- Obésité androïde : Paraclinique Syndrome X métabolique
tour de taille > Antécédent familial au 1ier degré
80cm chez la Complications - cf. complications
femme et > 94cm Diabète - Imagerie pancréatique : TDM ou échographie
chez l’homme secondaire - Bilan hémochromatose : bilan hépatique, ferritine et CST
- 2 anomalies - Endocrinien : TSH, reste du bilan orienté par la clinique
suivantes :
o Triglycéride 3. Prise en charge thérapeutique :
> 1,5g/L Mesures - Activité physique régulière : au moins 3x30 minutes par semaine
o HDLc < 0,4g/L hygiéno- - Diététique : Régime hypocalorique équilibré sans sucres rapides
o TA > 130/85 diététiques 50% de glucides, 30% de lipides et 20% de protides
o Glycémie à Traitements - Antidiabétiques oraux (ADO) : cf. ci-dessous
jeun > 1,10g/L médicamenteux - Insulinothérapie : début par une injection au coucher : « insuline bed time »
- Education du patient à sa maladie
- Auto-surveillance glycémique non systématique
HOMA-test : Education Indications : Adaptation des doses en début de traitement
Patient insuliné ou insulinothérapie envisagée à court terme
- Glycémie (mmol/L)
Pathologie intercurrente à risque de déséquilibre du diabète
x insulinémie
Mesures - Prise en charge des facteurs de risque cardio-vasculaire
(mUI/L)
associées - Soutien psychologique
/ 22,5
- Examen clinique (examen des pieds) et HbA1c tous les trois mois
- Insulinorésistance - Bilan des complications annuel :
si HOMA-test > 3 Fond d’œil
Bilan cardiologique : ECG
Surveillance Echo-doppler artériel des membres inférieurs
Index de pression systolique
BU +/- micro-albuminurie
Créatininémie avec calcul de la clairance de la créatinine
TSH en cas de signes cliniques
- Reprise de l’éducation
Dernière mise à jour le 2/4/2013

4. Stratégie thérapeutique:

Objectifs
Metformine en première intention
glycémiques :
- HbA1c ≤ 7% : Objectif non atteint
pour la plupart des
patients
Metformine + sulfamide hypoglycémiant
- HbA1c ≤ 6,5% :
o Diabète Ecart à l'objectif < 1% Ecart à l'objectif > 1%
nouvellement
diagnostiqué
o ET Espérance Ajout inhibiteur ‐ Ajout Si IMC > 30 : ajout
Ajout insuline analogue du GLP‐1
Cas général

de vie > 15ans glucosidase sitagliptine


o ET Absence
d’antécédents Echec Echec
cardio-
vasculaires
Insuline
o OU femme
enceinte
Insuline mixte au Si préoccupation des
- HbA1c ≤ 8% : coucher hypoglycémies : analogue
o Diabète ancien lente au coucher
d’évolution >
10 ans
o OU Espérance Echec
de vie limitée
(< 5 ans) Schéma basal‐bolus Schéma avec 1 à 3
o OU injections de mixte
complications
macro-
vasculaires - Sulfamide hypoglycémiant en première intention
évoluées Intolérance ou - Bithérapie : Ecart < 1% : Inhibiteur -glucosidase
o OU sujet > 75 CI à la Inhibiteur DPP-IV
ans « fragile » metformine Ecart > 1% : Insuline
o OU DFG < Si IMC > 30 : analogue GLP-1
30mL/min - Metformine en première intention
- HbA1c ≤ 9% : CI aux - Bithérapie : Ecart < 1% : Glinide
sulfamides Inhibiteur -glucosidase
Cas particuliers

sujet > 75 ans


malade hypoglycémiant Inhibiteur DPP-IV
Ecart > 1% : Insuline
Si IMC > 30 : analogue GLP-1
- Avec précaution : Metformine en première intention
HbA1c non
Age > 75 ans - Bithérapie : Metformine + sulfamides hypoglycémiant
interprétable :
CI aux sulfamides : metformine + inhibiteur DPP-IV
- Anémie - CI aux ADO : insuline
hémolytique - Modérée : Adaptation des posologies (metformine++)
Insuffisance Risque accru d’hypoglycémie
- Saignées ou
rénale - DFG < 30mL/min : Insuline
saignements
Glinide
répétés
Inhibiteur DPP-IV
- Hémo- Grossesse - Insuline en schéma basal-bolus
globinopathie
- Hypersplénisme
Dernière mise à jour le 2/4/2013

5. Antidiabétiques oraux :
Action - Réduction de l’insulino-résistance hépatique
Intérêt - Pas de prise de poids

Insulino-sensibilisateur
- Prévention des cancers
Effets - Pas d’hypoglycémie
secondaires - Troubles digestifs
Biguanides - Acidose lactique
- Grossesse, allaitement
- Age > 70 ans sauf si DFG > 60mL/min
Contre- - Insuffisance d’organe : Rénale
indications Cardiaque
Respiratoire
Hépatique
Action - Stimulation de l’insulino-sécrétion
Objectifs du
Effets - Hypoglycémie
traitement :
secondaires - Allergie
- Atteinte de Sulfamides - Grossesse, allaitement
l’objectif d’HbA1c Contre- - Insuffisances rénale sévère
indications - Insuffisance hépatique et cardiaque
- Amélioration des
- Allergie
glycémies et de
- Association aux sulfamides
l’insulino-sensibilité
Action - Stimulation de l’insulino-sécrétion
- Prise en charge Intérêt - Utilisable jusqu’à 75 ans
globale des Glinides - Utilisable dans l’insuffisance rénale sévère
facteurs de risque Effets - Hypoglycémie
cardio-vasculaire secondaires - Allergie
Insulino-sécréteurs

Contre- - Grossesse, allaitement


indications - Insuffisance hépatique
Action - Potentialise l’insulino-sécrétion
- Diminue la faim
- Absence d’hypoglycémie
Inhibiteurs DPP Intérêt - Utilisable chez le sujet âgé
IV et GLP1 - Absence de prise de poids
- Infections ORL
Effets
- Allergie
secondaires
- Nausées
Contre- - Insuffisance rénale ou hépatique
indications - Association à l’insuline pour le GLP1
Action - Retarde l’absorption
Intérêt - Utilisable chez le sujet âgé
Inhibiteurs de - Utilisable en cas d’insuffisance hépatique
l’-glucosidase Effets - Troubles digestifs
secondaires - Flatulence diarrhée
Contre- - Maladies digestives
indications - Allergie
- Insuffisance rénale sévère
Dernière mise à jour le 2/4/2013

MICRO-ANGIOPATHIE ET MACRO-ANGIOPATHIE DIABETIQUE


Rénales : 1. Introduction :
- Néphropathie - La souffrance vasculaire du diabète concerne l’intégralité des vaisseaux
glomérulaire Définition - Complications : Micro-angiopathiques : rein, œil, nerf
- 5 stades Macro-angiopathiques : athérosclérose accélérée
Physiopathologie - Excès de glucose dans les cellules endothéliales
- BU, microalbuminurie - Epaississement pariétal avec perméabilité anormale aux lipoprotéines
- PBR si pas de 2. Neuropathie diabétique :
rétinopathie associée
- Complication tardive du diabète : 50% des diabétiques après 20 ans d’évolution
- Arrêt des ADO si - Facteurs favorisants : Grande taille : fibres nerveuses plus longues
insuffisance rénale Epidémiologie Age > 65 ans
Association à une AOMI
- Equilibre glycémique
Ethylisme chronique : carence vitaminique
et tensionnel, IEC ou
Pathogénie - Hyperglycémie chronique responsable d’une altération des fibres nerveuses
ARA II
- Aggravation par la micro-angiopathie qui atteint les vasa vasorum
Ophtalmologique : - Anamnèse : signes d’hypotension, diarrhée
- Examen complet Dépistage - Examen clinique : Test au monofilament
bilatéral annuel Inspection des pieds
Recherche des réflexes ostéo-tendineux
- Angiographie à la
- Polynévrite symétrique distale : Hypoesthésie en chaussettes
fluorescéine
Douleurs neuropathiques
- Non proliférante/ Neuropathie - Polyradiculopathie thoracique : Douleurs abdominales
proliférante (néo- sensorimotrice Topographie radiculaire
vaisseaux) - Mononévrite : Atteinte des nerfs crâniens
Atteinte des racines L2, L3, L4
- Complications : - Cardio-vasculaire : Tachycardie permanente
glaucome néo- Allongement du QT
vasculaire, hémorragie Ischémie silencieuse
intra-vitréenne, Classification - Vasomotrice : Hypotension orthostatique
décollement de rétine Absence d’accélération compensatrice du pouls
- Photocoagulation - Sudation : Anhidrose, sécheresse cutanée
panrétinienne Neuropathie Hyperhidrose
autonome - Gastro-intestinale : Gastroparésie : Satiété précoce
- Autres : maculopathie, Pesanteur abdominale
cataracte et glaucome Régurgitations
chronique Dysphagie
Neurologiques : Troubles du transit
- Multi- ou mononévrite - Génito-urinaire : Hypoactivité vésicale
Troubles de l’érection
- Test au monofilament Traitement - Antalgiques actifs sur les douleurs neuropathiques
- ROT abolis - Hydratation cutanée

- Mal perforant : 3 3. Néphropathie diabétique :


facteurs aggravants : Epidémiologie - Première cause de l’insuffisance rénale terminale en Europe
AOMI, neuropathie, Physiopathologie - Atteinte glomérulaire avec augmentation de la pression intra-glomérulaire
traumatismes locaux ; - Elévation initiale du DFG suivie d’une sclérose avec insuffisance rénale
décharge, soins
Dépistage - Annuel : bandelette urinaire : Si négative : micro-albuminurie (30-300mg/24h)
locaux, graissage,
Si positive : confirmation par protéinurie des 24h
chaussures adaptées ;
- Diagnostic le plus souvent clinique
contact osseux =
- Ponction-biopsie rénale si : Absence de rétinopathie diabétique associée
ostéite
Diagnostic Apparition précoce (< 10 ans) dans le DT1
- Neuropathie Evolution rapide vers l’aggravation
végétative : IDM HTA sévère
indolore, hypotension Protéinurie non sélective
orthostatique Hématurie
gastroparésie, Stade I - Hypertrophie rénale avec hyperfiltration glomérulaire
impuissance - Pression artérielle normale
Stade II - Phase silencieuse : baisse de la filtration glomérulaire
Cardio-vasculaires : Classification - Pression artérielle normale
- IDM silencieux : Stade III - Néphropathie incipiens
toute décompensation - Microalbuminurie > 30mg/24h (20mg/L)
Stade IV - Néphropathie : Protéinurie > 0,3g/24h et HTA
- Eliminer une sténose
Stade V - Insuffisance rénale : protéinurie massive et HTA
des artères rénales
- Equilibre glycémique : HbA1c < 6,5%
avant IEC
- Contrôle de la tension artérielle : PA < 130/80mmHg
Infectieux : Prise en charge - Antihypertenseur : IEC dans le DT1
ARAII dans le DT2
- Bilan stomatologique,
- Arrêt des antidiabétiques oraux et relais par insuline
panoramique dentaire
- Mesures associées : cf. insuffisance rénale item. 253
Dernière mise à jour le 2/4/2013

4. Rétinopathie diabétique :
Facteurs - Diabète de type I : Absente au diagnostic
aggravants la 90% après 15 ans d’évolution
néphropathie : Epidémiologie - Diabète de type II : 20% au diagnostic
- Infection 70% après 15 ans d’évolution
- 1ière cause de cécité avant 50 ans dans les pays industrialisés
- Obstacle - Epaississement de la membrane basale due à l’hyperglycémie
- Déshydratation Pathogénie - Conséquences : Hypoxie chronique à l’origine de la sécrétion de VEGF
Rupture de la barrière hémato-rétinienne et œdème maculaire
- Produits de - Modalités de début : Après 5 ans d’évolution dans le diabète de type I
contraste Immédiatement dans le diabète de type II
- Antibiotiques Dépistage - Examen ophtalmologique complet bilatéral et comparatif
- Fond d’œil avec photographie
- AINS - Paraclinique : Angiographie si anomalie du fond d’œil
Tomographie en cohérence optique : évalue l’œdème maculaire
Echographie en mode B si fond d’œil non visible
- Puberté
Facteurs - Grossesse
d’aggravation - Normalisation rapide de la glycémie
- Chirurgie de la cataracte
- Décompensation rénale ou de la tension artérielle
- Minime : Micro-anévrismes isolés
Autres
Rétinopathie Hémorragies rétiniennes punctiformes
complications
non - Modérée : Nombreux micro-anévrismes
oculaires :
proliférante Hémorragies rétiniennes punctiformes
- Cataracte Nodules cotonneux
- Traitement : Equilibre glycémique
- Glaucome
Equilibre tensionnel
chronique
- Sévère : Hémorragies intra-rétiniennes étendues
- Liées à Rétinopathie Anomalies veineuses
l’athérome : pré- AMIR : anomalies micro-vasculaires intra-rétiniennes
o OACR proliférante - Traitement : Equilibre glycémique prudent
o OVCR Contrôle tensionnel
o NOIAA non Classification Photocoagulation pan-rétinienne préventive
artéritique - Non compliquée : néo-vaisseaux
- Compliquée : Hémorragie intra-vitréenne
Décollement de rétine tractionnel
Rétinopathie Glaucome néo-vasculaire
proliférante - Traitement : Equilibre glycémique prudent
Contrôle tensionnel
Photocoagulation pan-rétinienne curative
Injection d’anti-VEGF
Vitrectomie si hémorragie intra-vitréenne
- Œdème maculaire focal : œdème localisé entouré d’exsudats
Maculopathie - Œdème maculaire diffus
- Traitement : Photocoagulation laser : grille maculaire
Injection d’anti-VEGF
- Pas de rétinopathie ou rétinopathie non proliférante minime : examen annuel
Surveillance - Rétinopathie non proliférante modérée à sévère : examen tous les 6 mois
- Rétinopathie proliférante : traitement et surveillance à 2 mois puis 4 mois

5. Macro-angiopathie :
Epidémiologie - 75% des diabétiques de type 2 meurent de complications cardio-vasculaires
Dépistage de tous les facteurs de risque cardio-vasculaire
- ECG annuel et devant toute décompensation diabétique
- Scintigraphie ou échographie d’effort
- Dépistage ischémie d’effort :
Sténose carotide
Coronaire Micro-albuminurie + 2 facteurs de risque cardio-vasculaire
Dépistage Age > 45 ans et reprise d’activité physique
2 facteurs de risque CV et : DT1 : > 45 ans
Ou évolution > 15 ans
DT2 : > 60 ans
Ou évolution > 10 ans
Carotides - Auscultation des carotides à chaque examen
- Echo-doppler des troncs supra-aortiques tous les 2-3 ans
AOMI - Palpation des pouls périphériques à chaque consultation
- Mesure de l’index de pression systolique
Anévrisme - Echographie de l’aorte abdominale
Traitement - Cf. item 129
Dernière mise à jour le 2/4/2013

6. Pied diabétique :
Epidémiologie - 1 diabétique sur 10 subit une amputation d’orteil
Pathogénie - Principal facteur : neuropathie : perte de la sensibilité
- Facteurs aggravants : artériopathie et infection
- Examen des pieds à chaque consultation
Indications de Dépistage - Education du patient : Auto-dépistage quotidien
l’antibiothérapie: Chaussage adapté
- Signes généraux Consultation en urgence en cas de plaie
Grade 0 - Absence de neuropathie sensitive et d’artériopathie
- Signes locaux : Classification Grade I - Neuropathie sensitive isolée
cellulite Grade II - Neuropathie sensitive + artériopathie ou déformation des pieds
- Contact osseux Grade III - Antécédents d’ulcération ou d’amputation
Mal - Apparition de durillons au niveau des points d’appui
Formes perforant - Ulcérations des durillons puis infection
cliniques plantaire - Collection de pus pouvant évoluer vers l’ostéite
Ischémie - Sténose artérielle évoluant vers la nécrose rapide des tissus
- Infectieux : Hémocultures aéro-anaérobies
Prélèvement local
Paraclinique - Imagerie : radiographie du pied à la recherche d’une ostéite
- Evaluation de l’AOMI : Index de pression systolique
Echo-doppler artériel des membres inférieurs
Artériographie
- Symptomatique : Antalgiques si douleur
Décharge totale du point d’appui
- Spécifique : Traitement local : parage de la lésion
Prise en Antibiothérapie : Active sur S. aureus méthy-S
charge Pénicilline M (oxacilline) + gentamycine
Revascularisation
- Amputation en cas d’échec
- Mesures associées : Mise à jour du statut vaccinal antitétanique SAT-VAT
Equilibre glycémique
- Protection : ne pas marcher pieds nus, se limer les ongles…
Education - Auto-inspection quotidienne des pieds, vérifications des chaussures
- Soins de pédicurie réguliers

7. Infections :
- Susceptibilité aux infections : dépistage des infections urinaires et soins dentaires réguliers
COMPLICATIONS METABOLIQUES
1. Coma hyperosmolaire :
Pathogénie - Complication du diabète de type II
- Déshydratation secondaire à la polyurie diabétique non compensée
- Antécédents personnels médico-chirurgicaux
- Facteurs de risque : Age > 80 ans
Infection aiguë
Anamnèse Diurétiques
Mauvais accès à l’eau : maison de retraite, démence
Corticothérapie
- Recherche d’un facteur déclenchant
- Déshydratation intense
Examen - Troubles de la conscience
physique - Bandelette urinaire : absence de cétose
- Glycémie capillaire : glycémie > 6g/L
- Biologie : NFS – CRP
Bilan rénal : Ionogramme sanguin
Urée et créatininémie : insuffisance rénale aiguë
Glycémie
Paraclinique - Gaz du sang
- Diagnostic : Osmolalité > 350mmol/L [(Na+ + 13)x2 + glycémie]
Natrémie corrigée > 155mmol/L
Glycémie > 6g/L
Absence de cétose ou d’acidose
Prise en - Réhydratation lente et prudente : 6 – 10L par 24h
charge - Insulinothérapie avec supplémentation potassique
- Prise en charge du facteur déclenchant
Surveillance - Clinique : hémodynamique, diurèse, température
- Paraclinique : ionogramme et créatinine
Dernière mise à jour le 2/4/2013

2. Acido-cétose diabétique :
Définition - Cétonurie > 2 +
- Glycosurie > 2 +
- Glycémie > 2,5g/L
- pH veineux < 7,25 et bicarbonates < 15mEq/L
Pathogénie - Insulinopénie sévère
- Déficit d’inhibition de la lipolyse par l’insuline
- Formation de corps cétoniques
- Antécédent de diabète
Anamnèse - Modification/arrêt du traitement par insuline
- Recherche d’un facteur déclenchant
Diarrhée, vomissements, coup de chaleur
Infection
Iatrogène : Non observance
Diurétiques
- Syndrome cardinal
- Dyspnée de Küssmaul
Examen - Troubles de la conscience
physique - Glycémie capillaire : glycémie > 2,5g/L
- Bandelette urinaire : cétonurie > 2+ et glycosurie > 2+
- Signes de déshydratation
- Biologie : NFS – CRP
Ionogramme : Fausse hyponatrémie (due à l’hyperglycémie)
Dosage de la kaliémie
Glycémie
Paraclinique - Gaz du sang
- Recherche du Facteur déclenchant :
Bilan infectieux : Radiographie thoracique
ECBU
Hémocultures aéro-anaérobies
Syndrome coronarien aigu : ECG
Dosage de la troponine
Orientation - Hospitalisation en urgence en soins intensifs
- A jeun
Conditionnement - Scope cardio-tensionnel
- Voie veineuse périphérique
- Remplissage vasculaire : 6L en 24h
Symptomatique - Rééquilibration hydro-électrolytique
- Supplémentation potassique (en l’absence de signe ECG)
Prise en - Insulinothérapie 5-10UI/h IVSE :
charge Spécifique Adaptée à la cétonurie
Objectif : disparition de la cétonurie
- Sérum glucosé pour glycémie > 2,5g/L
Etiologique - Prise en charge du facteur déclenchant
Facteurs - Clinique : Conscience
déclenchants les Glycémie capillaire horaire
hypoglycémies : Surveillance Etat d’hydratation
Bandelette urinaire
- Iatrogénie - Paraclinique : Ionogramme sanguin avec kaliémie
Gaz du sang
- Injection dans une
lipodystrophie - Education : Ne jamais arrêter l’insuline même en cas de jeune
Prévention Bandelette urinaire si glycémie capillaire > 2g/L
- Erreur Adaptation des doses d’insuline
d’éducation :
3. Acidose lactique :
o Peur de grossir
- Association d’un traitement par metformine + acidose
o Régime
- Facteur déclenchant : Insuffisance rénale aiguë
o Peur des
Injection de produit de contraste iodé
hypoglycémies
- Diagnostic : Acidose
- Gastroparésie Myalgies
- Prévention : Arrêt de la metformine le jour de l’examen
- Pathologie aiguë
Reprise à 48h après vérification de la fonction rénale
- Présence Hydratation abondante +/- N-acétyl-cystéine
d’anticorps anti- - Alcalinisation et dialyse
insuline
4. Hypoglycémie :
- Cf. item 206
ITEM 246
HYPERTHYROÏDIE
- Diagnostiquer une hyperthyroïdie.
- Argumenter l’attitude thérapeutique et planifier le suivi du patient.
Zéros 1. Introduction :
- Thyrotoxicose Définition - Ensemble des troubles liés à l’excès d’hormones thyroïdiennes
- TSH basse Epidémiologie - Prévalence de 1% ; sex ratio 1/7
- La TSH stimule toutes les étapes de la synthèse par son récepteur (RTSH)
- Maladie de Basedow :
- Biosynthèse : Captage de l’iodure par un transporteur spécifique
o Goitre diffus,
Organification de l’iodure par la thyroperoxydase (TPO)
élastique,
Physiopathologie Biosynthèse par l’iodure et la thyroglobuline (TG)
indolore,
Production de T4 convertie en T3 en périphérie
homogène,
- La T4 a une ½ vie de 5 jours
vasculaire
- Les hormones thyroïdiennes provoquent une augmentation du métabolisme
o Orbitopathie :
œdème palpébral,
2. Diagnostic :
exophtalmie,
asynergie oculo- - Antécédents personnels médico-chirurgicaux et familiaux
Anamnèse

palpébrale, - Antécédents familiaux et personnels de pathologies auto-immunes


diplopie - Recherche d’un facteur déclenchant : Prise massive d’iode
o Myxœdème pré- Episode infectieux récent
tibial - Prise de traitement
o Ac anti-TRAK Général - Amaigrissement rapide et important avec polyphagie
o Scintigraphie : - Thermophobie avec hypersudation
hyperfixation Cardio- - Tachycardie sinusale régulière
diffuse homogène vasculaire - Elévation de la tension artérielle
- Eréthisme cardiaque
- Adénome toxique :
Syndrome de - Agitation psychomotrice avec nervosité
nodule hyperfixant à
thyrotoxicose Neuro- - Labilité émotionnelle
la scintigraphie
Clinique

psychique - Tremblement fin et régulier des extrémités


- Iatrogène : - Insomnie avec asthénie
surcharge iodée : Digestif - Diarrhée motrice
o Scintigraphie
Autres - Polydipsie
blanche
- Amyotrophie avec signe du tabouret
o Iodurie des 24h
Etiologique - Palpation thyroïdienne : palpation d’un goitre ou d’un nodule
élevée
- Examen ophtalmologique
o Rechercher une
Complications - Signes d’insuffisance cardiaque
thyropathie sous-
- Etat d’hydratation
jacente
Diagnostic - TSHus effondrée
- Thyrotoxicose positif - En 2ème intention : T3 libre et T4 libre élevées
factice : - Biologie : NFS (leuconeutropénie) et bilan hépatique (cytolyse)
thyroglobuline basse Bilan lipidique : baisse cholestérol/triglycérides
- De Quervain : Glycémie : hyperglycémie, aggravation diabète
Retentissement
o Post-infection - Cardio-vasculaire : ECG et enzymes cardiaques
Paraclinique

o Douleur cervicale - Ostéodensitométrie


o Fièvre - Maladie de Basedow : examen ophtalmologique et IRM orbitaire
o Syndrome - Auto-anticorps : Anti-récepteur de la TSH
inflammatoire Anti-thyroglobuline
o Corticoïdes/AINS Etiologie Anti-thyroperoxydase
- Phase précoce - Echographie
thyroïdite post-partum - Scintigraphie
- Complications : Pré- - -hCG
o Cardiothyréose : thérapeutique - Bilan hépatique et NFS (antithyroïdien de synthèse)
ACFA, insuffisance - Bilan phosphocalcique en pré-pératoire
cardiaque, SCA
o Orbitopathie 3. Complications :
maligne - Troubles du rythme : fibrillation atriale
o Crise aiguë Cardiaques - Insuffisance cardiaque à débit élevé
thyrotoxique - Insuffisance coronarienne
Traitement : Crise aiguë - Exacerbation des signes de thyrotoxicose
thyrotoxique - Fièvre, déshydratation et cardiothyréose avec mise en jeu du pronostic vital
- ATS : risque
Ostéoporose - Les femmes ménopausées sont les plus à risque
d’agranulocytose,
bilan hépatique,
normalisation TSHus 4. Formes cliniques :

- -bloquants Enfant - Maladie de Basedow le plus souvent (acquise ou passage transplacentaire d’Ac)
- Clinique : avance staturale avec maturation osseuse précoce
- Repos, arrêt de Femme - Maladie de Basedow ou thyrotoxicose gestationnelle
travail enceinte - Risque de passage transplacentaire d’anticorps : risque d’hypothyroïdie fœtale
- Contraception Sujet âgé - Formes atypiques avec altération de l’état général
- Traitement radical 5. Etiologies :
après euthyroïdie : Définition - Etiologie la plus fréquente
chirurgie et IRA- - Anticorps stimulant le RTSH
thérapie - Goitre
Goitre Basedow - Exophtalmie: Rétraction palpébrale
- Diffus Maladie de Clinique Asynergie oculo-palpébrale
Basedow - Dermopathie : myxœdème pré-tibial
- Homogène
Auto- - Signes d’autres pathologies auto-immunes
- Taille variable immunes - Anticorps anti-récepteur de la TSH
- Indolore Paraclinique - Echographie : goitre hypoéchogène
- Non compressif - Scintigraphie : hyperfixation homogène
- Souffle systolique, Hashimoto -Cf. item 248
thrill/frémissement Post-partum -Hyperthyroïdie suivie d’une hypothyroïdie transitoire
-5% des femmes, association à des anticorps anti-TPO)
Orbitopathie Goitre -Goitre multi-nodulaire toxique confirmé par l’échographie
maligne : Nodule toxique -Aspect en « damier » en scintigraphie
- Exophtalmie non thyroïdien Adénome -Nodule thyroïdien unique confirmé par l’échographie
réductible avec toxique -Scintigraphie : Hyperfixation du nodule
inocclusion Extinction du parenchyme sain
palpébrale - Produits de contraste iodé, amiodarone
- Ophtalmoplégie - Type I : Décompensation d’une pathologie thyroïdienne
Iode - Type II : Toxicité directe de l’iode sur la thyroïde : thyroïdite
- Neuropathie
- Paraclinique : Iodurie des 24h élevée
optique
Iatrogène Scintigraphie : Foyers de fixation si type I
- Hypertonie Blanche si type II
oculaire Thyrotoxicose - Prise cachée d’hormone thyroïdienne pour amaigrissement
factice - Thyroïde froide en scintigraphie et thyroglobuline effondrée
Hospitalisation Interféron - 5-40% des patients traités
- Crise aiguë Définition - Affection banale d’origine virale
thyrotoxique - Syndrome pseudo-grippal avec fièvre
- Cardiothyréose Thyroïdite Clinique - Goitre dur et douloureux
- Orbitopathie subaiguë de - Hyperthyroïdie puis hypothyroïdie ; récupération en 2-3 mois
maligne De Quervain - CRP : syndrome inflammatoire biologique
- Terrain : Paraclinique - Scintigraphie : absence de fixation de la glande
o Sujet âgé - Echographie : hypo-échogénicité
o Comorbidités Gestationnelle - Effet stimulant de l’hCG sur la TSH : absence de prise de poids
o Grossesse Autres - Tumorales (adénome thyréotrope) et génétiques
6. Prise en charge thérapeutique :
Hyperthyroïdie
chez la femme Orientation - En ambulatoire le plus souvent
enceinte : - Repos avec arrêt de travail
Symptomatique - Sédatifs
- Arrêt des ATS
- -bloquants non cardio-sélectif : propanolol - Avlocardyl®
sauf le propyl-
thiouracile (PTU) - Antithyroïdien de synthèse : propylthio-uracile (PTU)
Médical - Doses d’attaque pendant 4-6 semaines puis décroissance
- Surveillance
Spécifique - Adaptation des doses à la clinique et la biologie
hormonale
- Risque d’agranulocytose aiguë immuno-allergique
mensuelle
Chirurgical - Seulement après euthyroïdie : thyroïdectomie
- Objectif : T4 à la IRA-thérapie - Après euthyroïdie : destruction par l’isotope 131Iode
limite supérieure de Basedow - Traitement médical pendant 2 ans à dose dégressive
la normale - Traitement radical en cas de rechute
- Arrêt possible du Adénome/goitre - Traitement radical après euthyroïdie
PTU au second - Arrêt du médicament
trimestre Iatrogène - Type I : antithyroïdien de synthèse
- Surveillance Indications - Type II : corticoïde
immunologique : De Quervain - AINS ou corticoïdes
anticorps anti-TSHr - Symptomatique : collyres, photoprotection, proclive
- Risques fœtaux : Orbitopathie - Orbitopathie maligne : Corticoïdes et radiothérapie
dysthyroïdie : Chirurgie de décompression
surveillance goitre - Hospitalisation avec mesures de réanimation
et fréquence Crise aiguë - Antithyroïdien de synthèse forte dose par SNG
cardiaque thyrotoxique - -bloquants et corticothérapie IV
- Risques néo- - Iode à forte dose après 24h de traitement médical
natals : Mesures - Traitement du facteur déclenchant
dysthyroïdie associées - Contraception efficace chez la femme (ATS et IRA-thérapie)
- Risques - Arrêt du tabac
maternels : rebond - Clinique
de thyrotoxicose en Surveillance - Biologie : T4 libre à la 4ème semaine puis TSH tous les 3-4 mois
post-partum NFS tous les 10 jours pendant 2 mois (ATS)
- Education : NFS en urgence en cas de fièvre
ITEM 248
HYPOTHYROÏDIE
- Diagnostiquer une hypothyroïdie.
- Argumenter l’attitude thérapeutique et planifier le suivi du patient.
Zéros HYPOTHYROÏDIE
- Infiltration 1. Introduction :
myxœdémateuse Définition - Ensemble des troubles liés à une insuffisance d’hormones thyroïdiennes
- Aménorrhée, - Atteinte primitive de la glande thyroïde : Hypothyroïdie périphérique
hyperprolactinémie Etiologies TSH élevée
- Dyslipidémie - Atteinte hypothalamo-hypophysaire : Insuffisance thyréotrope
TSH normale ou basse
- TSH élevée
- Recherche de 2. Diagnostic :
pathologie auto- - Antécédents personnels médico-chirurgicaux et familiaux
immune associée : - Antécédents personnels et familiaux de pathologie auto-immune
Anamnèse

syndrome de - Recherche d’un facteur déclenchant : Prise d’iode


Schmidt, maladie de Episode infectieux
Biermer, vitiligo, - Prise de traitement
maladie cœliaque, - Habitus : prise alimentaire, zone d’endémie goitreuse
cirrhose biliaire - Hypothermie et frilosité acquise
primitive Hypométabolisme - Anorexie avec prise de poids
- Auto-immune : - Hyperlipidémie avec athérosclérose
Hashimoto : - Bradycardie
anticorps anti-TPO et Cardio-vasculaire - Insuffisance cardiaque
goitre - Epanchement péricardique
- Etat dépressif, syndrome confusionnel
- Carence en iode :
Neuropsychique - Asthénie physique et intellectuelle
zone d’endémie
- Somnolence
goitreuse
- Œdème ne prenant pas le Godet
- Phase tardive des Syndrome Myxœdème - Voix rauque, hypoacousie
thyroïdites de De d’hypothyroïdie - Macroglossie et ronflements
Quervain et du post- - Syndrome du canal carpien
partum - Peau pâle ou jaunâtre (carotinodermie)
Examen physique

- Iatrogène : Cutanéo- - Peau sèche, cheveux secs et cassants


surcharge iodée : phanérien - Diminution de la transpiration
amiodarone, lithium, - Dépilation : signe de la queue du sourcil
antithyroïdien de Digestif - Constipation acquise
synthèse, chirurgie Neuromusculaire - Crampes, myalgies
cervicale Endocrinien - Hyperprolactinémie : galactorrhée
- ECG - Dysménorrhée et troubles de la libido
Etiologique - Palpation de la thyroïde
- Coma - Coma myxœdémateux :
myxœdémateux : Facteur déclenchant : froid, infection, stress médical, iatrogène
hyponatrémie de Coma calme avec bradycardie, hypothermie, lenteur des réflexes
dilution Hyponatrémie majeure
- Traitement : ECG : bradycardie et allongement du QT
hormonothérapie Complications 20% de mortalité
substitutive à vie, - Cardio-vasculaire : Athéromatose : coronaropathie
introduction +/- Péricardite myxœdémateuse
rapide selon l’âge HTA
- Objectif : - Syndrome occlusif par ralentissement extrême du transit
normalisation de la - Syndrome d’apnées obstructives du sommeil
TSH - TSHus :Elevée en cas de cause périphérique
Positif Normale ou basse en cas de cause centrale
Hypothyroïdie - T4 libre et T3 libre : basses
fruste : - Anticorps : Anti-thyroperoxydase
- TSH élevée Etiologique Anti-thyroglobuline
- T4 normale - Echographie thyroïdienne
- Pas de scintigraphie thyroïdienne
Paraclinique

- Indications - Biologie : NFS : anémie macrocytaire


thérapeutiques en Lipidique : hypercholestérolémie/hyperlipidémie
fonction de la TSH CPK : élevées par infiltration musculaire
Ionogramme : hyponatrémie de dilution (SiADH)
Myxœdème : Complications Prolactinémie
- -hCG
- Accumulation
- Bilan des facteurs de risque cardio-vasculaire : ECG
dermique de
- Apnées du sommeil : polysomnographie
substances
hydrophiles Pathologies - Syndrome de Schmidt : cortisol, ACTH
associées - Anémie de Biermer : vitamine B12
3. Etiologies :
Hypothyroïdies Définition - Goitre d’origine auto-immune
sans goitre : - Hyperthyroïdie initiale
Thyroïdite Clinique - Evolution vers l’hypothyroïdie
- Post- de - Goitre hétérogène
ménopausique Hashimoto - Pathologies auto-immunes associées
- Iatrogènes : Auto- - Anticorps anti-thyroperoxydase
traitement radical immune Paraclinique - Anticorps anti-thyroglobuline
- Echographie : goitre hétérogène

Périphérique
- Congénitale : Thyroïdite - Absence de goitre
athyréose et atrophique - Anticorps antithyroïdien peu élevés
ectopie - Echographie : volume normal, hétérogénéité
- Hypothyroïdie Post-partum - Cf. item 246
centrale De Quervain - Cf. item 246
- Surcharge iodée, antithyroïdien de synthèse
- Résistance à la Iatrogène - Traitement radical d’une hyperthyroïdie
TSH Non auto- - Lithium et interféron
Hypothyroïdie immune - Thyroïdite infectieuse
avec goitre : Autres - Thyroïdite de Riedel : thyroïdite fibreuse
- Carence iodée
- Tyroïdite - Génétique : ectopie thyroïdienne et athyréose
- Infiltration Tumorale - Compression par un adénome hypophysaire
néoplasique ou Iatrogène - Post-chirurgie et post-radiothérapie
Centrale

par surcharge - Méningite, hémorragie méningée, syndrome de Sheehan


Séquellaire - Traumatisme crânien
- Iatrogène : - Hypophysite auto-immune
o Antithyroïdien Génétique - Rare
o Surcharges
iodées
4. Prise en charge thérapeutique :
o Lithium
o Amiodarone Orientation - Traitement en ambulatoire le plus souvent
o Cytokines Objectifs - Normalisation de la T4 libre
- TSH < 4mUI/L (2,5mUI/L en cas de grossesse)
- Carence en iode - Hormonothérapie thyroïdienne substitutive : L-thyroxine - Lévothyrox®
- Anomalies - Elévation progressive des doses en cas de facteur de risque cardio-vasculaire
congénitales de la Hormonothérapie - Risque d’interaction : Malabsorption : fer, calcium, cholestyramine
biosynthèse Inducteurs enzymatiques
Traitement oestrogénique
TSH > 10mUI/L TSH < 10mUI/L TSH < 10mUI/L
Hypothyroïdie
avec anti-TPO sans anti-TPO
et grossesse :
Indications Pas de - Traitement - Traitement - Surveillance
Maternel grossesse - TSH/6 mois
Grossesse - Traitement
- HTA gravidique
- Hospitalisation en urgence en réanimation
et prééclampsie
Coma - Mesures de réanimation avec réchauffement progressif
- Fausse couche myxœdémateux - Hormonothérapie substitutive
- Traitement d’une insuffisance surrénale systématique : hydrocortisone
- Hémorragie de la
Grossesse - Augmenter la dose de L-thyroxine dès que survient le retard de règles
délivrance
- Réévaluer la TSH à 6 semaines et adapter le traitement
Fœtal : - Aucune surveillance particulière pour l’enfant
- Aucune contre-indication à l’allaitement
- Troubles du
Surveillance - TSH : 4-6 semaines après l’instauration du traitement
développement
Tous les 6 mois une fois l’objectif atteint
neuro-sensoriel au
- Traitement à vie
1ier trimestre
Education - Reconnaissance des signes de surdosage et de sous-dosage
- RCIU - Port d’une carte
Biologique :
- Baisse HYPOTHYROÏDIE CONGENITALE
physiologique de
la T4 libre - Syndrome dysmorphique : nanisme dysgracieux de Bourneville
- Diagnostic sur la - Retard à l’évacuation du méconium
TSHus basse - Retard de croissance staturo-pondérale avec : âge osseux < âge statural < âge civil
- Troubles neurologiques : Retard de développement psychomoteur
Hypotonie
Retard mental (crétinisme des Alpes)
- Dépistage à J3 par le test de Guthrie
Dernière mise à jour le 2/4/2013

ITEM 255
INSUFFISANCE SURRENALE
- Diagnostiquer une insuffisance surrénale aiguë et une insuffisance surrénale chronique.
- Identifier les situations d’urgence et planifier leur prise en charge.
Zéros INSUFFISANCE SURRENALE CHRONIQUE
Périphérique 1. Introduction :
- Mélanodermie Définition - Ensemble des manifestations dues à l’insuffisance de la glande surrénale
Epidémiologie - Pathologie rare (1/10000) potentiellement grave
- ACTH élevée - Lipogenèse
- Test au Synacthène® - Catabolisme protidique
négatif - Hyperglycémie
Effets du - Inhibition de l’ADH
- Etiologies : cortisol - Stimulation du tonus vasculaire
o Auto-immune : - Stimulation du système nerveux central
Schmidt, PEA 1 - Effet anti-inflammatoire et antipyrétique
ou 2, Ac anti-21- - Effet minéralo-corticoïde à forte dose
hydroxylase, - Zone glomérulée : Sécrétion d’aldostérone : Rétention hydro-sodée
rétraction corticale Excrétion de potassium
o Infections : Contrôlée par le système rénine-angiotensine-aldostérone
tuberculose, Physiologie - Zone fasciculée : Sécrétion de cortisol
cryptococcose Stimulation par l’ACTH
(VIH), - Zone réticulée : Sécrétion d’androgènes
méningococcémie Stimulation par l’ACTH
(syndrome de - Périphérique : déficit touchant le cortisol et l’aldostérone : maladie d’Addison
Waterhouse- Etiologie - Centrale : Déficit en cortisol
Friederichsen) Sécrétion d’aldostérone conservée
o Vasculaire :
ischémie (SAPL), 2. Diagnostic :
hémorragie (AVK) -Antécédents personnels médico-chirurgicaux
o Cancer -Antécédents personnels ou familiaux de pathologie auto-immune
Anamnèse

o Génétique - Antécédents de contage tuberculeux, séjour en sanatorium


- Prise de traitement : corticothérapie
- Traitement :
- Signes généraux : Asthénie physique et psychique
hormonothérapie
Dépression
substitutive à vie,
Anorexie avec amaigrissement
auto-adaptation des
- Hypotension artérielle
doses
Insuffisance - Aménorrhée et dépilation
- EDUCATION : surrénale - Mélanodermie
Examen clinique

conduite à tenir en cas - Signes associés : Pathologie auto-immune


d’urgence Signes orientant vers une tuberculose
- Signes généraux moins marqués
- Règles hygiéno-
Insuffisance - Aménorrhée et dépilation
diététiques
corticotrope - Pâleur
Centrale : - Signes associés : syndrome d’insuffisance antéhypophysaire
Complications - Signes de déshydratation
- Pas d’atteinte
- Dosage du cortisol à 8h00 : insuffisance surrénale si < 30ng/mL
minéralocorticoïde
- Dosage de l’ACTH à 8h00 : Elevée dans la maladie d’Addison
- Pas de mélanodermie Faible dans l’insuffisance corticotrope
- Aldostérone : Maladie d’Addison : Aldostérone basse
- Après corticothérapie Diagnostic Rénine élevée
au long cours positif Insuffisance corticotrope : Aldostérone et rénine normales
Pas de déficit minéralo-corticoïde
- Test dynamique : test au Synacthène® avec cortisolémie à H0, H1/2 et H1
Syndrome de Maladie d’Addison : absence d’élévation
Schmidt Peut être normal dans l’insuffisance corticotrope
Paraclinique

- Insuffisance - NFS : anémie normochrome normocytaire


surrénale auto- - Ionogramme : Insuffisance surrénale : Hyponatrémie de déplétion
immune Complications Hyperkaliémie
Insuffisance corticotrope : Normokaliémie
- Thyroïdite de Hyponatrémie de dilution (SiADH)
Hashimoto - Hypoglycémie
- Biologie : Anticorps anti-21-hydroxylase
TSH et anticorps anti-TPO : syndrome de Schmidt
Etiologie Bilan phosphocalcique + albumine
- Infectieux : Sérologie VIH (avec accord du patient)
IDR et test à l’interféron (Quantiféron)
- TDM thoraco-abdomino-pelvien avec coupes surrénales
- IRM hypophysaire en cas d’insuffisance corticotrope
Dernière mise à jour le 2/4/2013

3. Etiologies :
Auto-immune - Association à d’autres pathologies auto-immunes (PEAI)
PEAI : 80% - Anticorps anti-21-hydroxylase
- TDM : surrénales atrophiques
Type I :
- Environ 20% des insuffisances surrénales
- Hypoparathyroïdie Tuberculose - Survient plusieurs années après une tuberculose maladie
- TDM TAP : Surrénales atrophiques et calcifiées
- Candidose Signes de tuberculose pulmonaire

Insuffisance surrénale basse


- Insuffisance - Ischémique : Secondaire à un SAPL
surrénale Vasculaire Etat de choc : baisse de la perfusion
- Hémorragique : Iatrogène : AVK
- Vitiligo Infection à méningocoque : Waterhouse-Friedrichsen
- Alopécie - Etiologies multiples : Infectieuse
VIH Néoplasique
- Biermer Iatrogène
Type II : - Récessif lié à l’X
Adréno- - Accumulation d’acide gras à longue chaine
- Hyper ou Génétique leucodystrophie - Association : Insuffisance surrénale
hypothyroïdie Neuropathie
- Diabète Bloc 21- - Hyperplasie congénitale des surrénales
hydroxylase - Association à une ambigüité sexuelle
- Insuffisance - Iatrogènes : surrénalectomie, OP’DDD, kétoconazole…
surrénale Autres - Tumorale : métastase, lymphome
- Myasthénie - Pathologie infiltrative : amylose, sarcoïdose
Corticothérapie - Arrêt d’une corticothérapie : cause la plus fréquente
- Vitiligo - Survient pour des doses > 7,5mg/jour pendant 3-4 semaines
Insuffisance
corticotrope

- Tumorale : adénome hypophysaire


- Auto-immune : hypophysite auto-immune
Autres - Iatrogène : chirurgie, radiothérapie
- Syndrome de Sheehan
- Traumatisme
- Infiltration : sarcoïdose

4. Prise en charge thérapeutique :


Prise en charge en urgence sans attendre les résultats
Orientation - En ambulatoire ou en hospitalisation selon le tableau clinique
Symptomatique - Réhydratation avec rééquilibration hydro-électrolytique
- Pas de supplémentation potassique
- Hormonothérapie substitutive A VIE
Spécifique Glucocorticoïde : Hydrocortisone®
Minéralocorticoïde : Fludrocortisone® (sauf si insuffisance corticotrope)
Etiologique - Traitement spécifique de la cause retrouvée
- Ne jamais interrompre le traitement
- Traitement à vie
- Régime normosodé
Education - Pas d’automédication (diurétiques ou laxatifs)
- Auto-adaptation des doses : doubler la dose en cas de fièvre, diarrhée
Anesthésie générale : Doubler les doses d’hydrocortisone la veille
Le jour de l’intervention : hydrocortisone IV
Relais PO avec diminution progressive
Anesthésie légère : Hydrocortisone 100mg IV 30-60 minutes avant le geste
Anesthésie locale : doubler la dose d’hydrocortisone le jour du geste
Doubler les doses : Fièvre, accident, SCA
Stress important, troubles digestifs
- Reconnaître les signes d’insuffisance surrénale
- Injection IM de 100mg d’hydrocortisone si signes d’insuffisance surrénale
- Port d’une carte d’addisonien
- Clinique : Sous-dosage : Asthénie
Hypotension artérielle
Nausées, douleurs abdominales
Surveillance Surdosage : Visage rouge et gonflé
Prise de poids
HTA
- Paraclinique : ionogramme +/- rénine
Dernière mise à jour le 2/4/2013

INSUFFISANCE SURRENALE AIGUË


- Déshydratation, 1. Introduction :
collapsus - Pathologie grave
- Le traitement doit être initié dès la suspicion diagnostique sans attendre confirmation
- Hyponatrémie,
hyperkaliémie,
2. Diagnostic :
hypoglycémie
- Antécédents personnels médico-chirurgicaux et familiaux
- Recherche du - Prise de traitement
facteur déclenchant - Rechercher des signes d’insuffisance surrénalienne chronique
- Urgence, rien ne Anamnèse Notion d’altération de l’état général
retarde la prise en Mélanodermie
charge thérapeutique - Recherche d’un facteur déclenchant : Non observance/arrêt du traitement
Syndrome coronarien aigu
- Cortisol et ACTH ; Chirurgie, infection, déshydratation
Synacthène® àdistance - Signes généraux : Fièvre (signe de gravité si T°C > 39°C ou < 36°C)
- Traitement : Confusion
o Remplissage - Evaluation de l’état d’hydratation : déshydratation extracellulaire
o Réhydratation Examen - Troubles digestifs : Nausées, vomissements
massive physique Douleurs abdominales
o Hydrocortisone en Diarrhée
urgence - Douleurs diffuses musculaires, céphalées
o Prise en charge - Signes de gravité : Vomissements répétés (≥ 2 en 4h), diarrhée importante
du facteur Collapsus (PAs < 110mmHg, FC > 120/min)
déclenchant Hypoglycémie sévère < 0,4g/L
Troubles de conscience (Glasgow < 14), crises convulsives
- Cortisolémie : effondrée
Diagnostic
- ACTH : oriente vers une origine centrale ou périphérique
positif
- Test dynamique : test au Synacthène®
Etiologies : - NFS : hémoconcentration
- Urée-créatininémie : insuffisance rénale aiguë fonctionnelle
- Décompensation
Paraclinique Complications - Ionogramme : Hyponatrémie et hyperkaliémie
d’une insuffisance
- Bilan phosphocalcique + albumine : hypercalcémie
surrénale chronique
- Glycémie : hypoglycémie
- Iatrogènes : - Sepsis : TP-TCA, lactates, gaz du sang
- Bilan infectieux : ECBU, radiographie de thorax, hémocultures
o Non
Etiologie - ECG : signes de dyskaliémie, SCA
observance
- Test de grossesse
o Auto-
médication par
3. Prise en charge thérapeutique :
laxatifs,
diurétiques EN URGENCE et sans attendre les résultats des examens paracliniques
Au domicile - Injection IM ou IV de 100mg d’Hydrocortisone®
- Pathologie aiguë : - Transport médicalisé en urgence
o Infection Orientation - Hospitalisation en réanimation
o Traumatisme - A jeun
o Stress Conditionnement - Pose d’une voie veineuse périphérique
o Effort physique - Scope cardio-tensionnel
o Chirurgie - Remplissage vasculaire et rééquilibration hydro-électrolytique
Symptomatique - Correction de l’hypoglycémie
- Grossesse - Pas de supplémentation potassique
- Déshydratation Spécifique - Hormonothérapie : Hydrocortisone® IV
Fludrocortisone® introduite plus tard sans urgence
- Bloc enzymatique Etiologique - Prise en charge du facteur déclenchant
complet dans la Mesures - Prévention des complications de décubitus
période néonatale associées - Reprise de l’éducation du patient
- Clinique : Conscience
Etat d’hydratation et Pression artérielle
Surveillance
- Paraclinique : ECG
Ionogramme et glycémie

ARRET D’UNE CORTICOTHERAPIE


Complications - Rebond de la maladie initiale
de l’arrêt - Insuffisance corticotrope
- Syndrome de sevrage en corticoïdes : dépendance psychogène
Diagnostic - Signes cliniques d’insuffisance corticotrope
- Pas de risque au-dessus de 5mg/j de prednisone
Prise en - En dessous de 5mg/j : introduction de l’Hydrocortisone®
charge - Test Synachtène® à 4 semaines : Cortisol > 210ng/mL : arrêt du traitement
Cortisol < 210ng/mL : maintien du traitement
ITEM 267
OBESITE DE L’ENFANT ET DE L’ADULTE
- Diagnostiquer une obésité de l’enfant et de l’adulte.
- Argumenter l’attitude thérapeutique et planifier le suivi du patient.
Zéros OBESITE DE L’ADULTE
- Problème majeur de 1. Introduction :
santé publique Définition - Accumulation anormale ou excessive de graisse corporelle qui peut nuire à la santé
- IMC > 30kg/m² - Surpoids : IMC ≥ 25kg/m²
Seuils - Obésité : Grade I : IMC ≥ 30kg/m²
- Masse grasse : pli diagnostiques Grade II : IMC ≥ 35kg/m²
cutané brachial Grade III (morbide) : IMC ≥ 40kg/m²
- Androïde/gynoïde Types - Obésité androïde : élévation du tour de taille
- Obésité gynoïde : tour de taille normal, répartition de la graisse sur les cuisses
- Complications : CV, Epidémiologie - 15% de la population adulte française est obèse
SAS, diabète, psycho-
sociales 2. Diagnostic :
- Enquête alimentaire - Antécédents personnels médico-chirurgicaux et familiaux
- Facteurs génétiques et antécédents familiaux d’obésité
- Courbe de poids - Prise de traitement : neuroleptiques, antidépresseurs, insuline, ADO, corticoïdes
- Traitement : - Historique de poids : nombre et durée des rechutes, régimes entrepris…
o Prise en charge - Facteurs favorisants : Enquête alimentaire : apports énergétiques excessifs
des FdRCV Anamnèse Sédentarité, arrêt ou réduction de l’activité physique
o Objectif pondéral Consommation d’alcool, arrêt du tabac non accompagné
o Régime Gynécologique : Grossesse et ménopause
hypocalorique Troubles du comportement alimentaire et anxio-dépressifs
équilibré - Evaluation de la motivation
o Activité physique - Facteurs de risque cardio-vasculaire
o Prise en charge - Taille, poids et calcul de l’IMC : IMC en kg/m²
²
psychologique - Mesure du tour de taille : < 94cm chez l’homme et < 80cm chez la femme
Examen
Obésité - Examen cardio-vasculaire : Mesure de la TA avec un brassard adapté
physique
secondaire : Auscultation et palpation des pouls
- Endocrinienne : - Signes d’obésité secondaire : Cushing, hypothyroïdie
Cushing, - Explorations des anomalies lipidiques
hypothyroïdie Paraclinique - Glycémie à jeun
- Iatrogène - En 2ème intention : TSHus et cortisolémie
- Génétique
3. Complications :
Régime Cardio- - Hypertension artérielle, angor
hypocalorique : vasculaire - Insuffisance veineuse, lymphœdème
- Suppression des Respiratoire - Apnées du sommeil
sucres rapides - Syndrome restrictif avec dyspnée d’effort
- Suppression des Rhumatologique - Douleurs articulaires et arthrose
crèmes et Cutané - Macération des plis, mycoses
charcuterie Somatiques Uro- - Incontinence urinaire
- Suppression gynécologique - Anomalies du cycle menstruel
d’alcool Cancer - Augmente le risque de cancer
- Limitation du Métabolique - Diabète de type II
beurre, de l’huile, - Dyslipidémie et hyperuricémie
du fromage et des Psychologiques - Troubles anxio-dépressifs, perte de la libido
œufs - Troubles du comportement alimentaire secondaires à l’obésité
- Féculents Sociales - Difficultés à l’embauche, discrimination, stigmatisation, arrêts et perte de travail
consommés avec - Isolement social et altération de la qualité de vie
modération
- Ration calorique : 4. Prise en charge thérapeutique :
2/3 de la dépense
Prise en charge globale et pluridisciplinaire
énergétique de
Objectifs - Perte de poids de 5 à 15% avec stabilisation du poids
base
Hygiéno- - Régime hypocalorique équilibré adapté au patient : cf. item 179
diététique - Activité physique régulière adaptée au patient 3x30 minutes/semaine
Indications :
Médicamenteux - Le traitement médicamenteux n’est pas recommandé pour la perte de poids
- Surpoids simple :
- Chirurgie bariatrique : IMC ≥ 40kg/m² ou ≥ 35kg/m² si comorbidités
conseils généraux
Chirurgie - Après échec de 6 à 12 mois de traitement médical bien conduit
sur le poids, pas
bariatrique - Contre-indications : Psychiatriques : psychose, dépression sévère, TCA
d’incitation à la
Cancer, infection, risque opératoire
perte de poids
- Surpoids avec Mesures - Psychothérapie de soutien
tour de taille associées - Prise en charge des comorbidités
augmenté : RHD - Amélioration du bien-être, de l’estime de soi et de l’intégration sociale
et psychothérapie Surveillance - Surveillance régulière du poids
- Dépistage des complications
OBESITE DE L’ENFANT ET DE L’ADOLESCENT
- Problème de santé 1. Introduction :
publique Seuils - Surpoids : IMC > 97ème percentile
- Prévalence 18% diagnostiques - Obésité : IMC > à la courbe atteignant la valeur 30 à 18 ans
Rebond - La corpulence augmente la première année de vie puis diminue jusqu’à 6 ans
- Maladie à part d’adiposité - Rebond d’adiposité : remontée de la courbe de l’IMC à partir de l’âge de 6 ans
entière - La précocité du rebond d’adiposité est un marqueur de risque d’obésité adulte
- Diagnostic : IMC et Epidémiologie - 18% des enfants présentent un surpoids, 3% sont obèses
comparaison aux
courbes d’IMC 2. Facteurs de risque d’obésité de l’enfant :
- Surpoids et obésité parentale
- Coubre d’IMC
Antécédents - Grossesse : prise de poids excessive, tabagisme, diabète
- Rechercher - Excès ou défaut de croissance fœtale (macrosomie/hypotrophie)
syndrome - Gain pondéral accéléré dans les 2 premières années de vie
systématiquement - Manque d’activité physique et sédentarité, manque de sommeil
même si rare Enfant - Facteurs psychopathologiques : dépression, hyperphagie boulimique
- Négligences ou abus physiques ou sexuels dans l’enfance ou l’adolescence
- Multifactoriel - Handicap moteur ou mental
- Règles hygiéno- Environnement - Difficultés socioéconomiques des parents et cadre de vie défavorable
diététiques - Attitude inadaptée par rapport à l’alimentation (restrictive ou trop permissive)
- Pluridisciplinaire 3. Diagnostic :
- Schéma équilibré - Antécédents personnels médico-chirurgicaux et familiaux
d’alimentation Anamnèse - Prise de traitement
normo-calorique - Recherche de facteurs de risque
- Examen du carnet de santé : courbe de croissance staturo-pondérale et d’IMC
- Facteur de risque :
rebond précoce - Poids, taille et IMC  report sur les courbes de croissances
d’adiposité, obésité - Rapport : excès de graisse abdominale si > 0,5
chez un parent - Signes d’obésité secondaire : Ralentissement de la croissance staturale
Examen
Signes dysmorphiques ou malformatifs
physique
Changement rapide de couloir de croissance
Stratégie - Examen cardio-vasculaire
thérapeutique : - Examen du développement pubertaire : stades de Tanner
- Signes de complications : cf. ci-dessous
1ier recours : Paraclinique - Seulement pour l’obésité : Glycémie à jeun
- Prise en charge EAL et transaminases (ASAT et ALAT)
de proximité par le
médecin traitant 4. Complications :
Cutanées - Vergetures, hypertrichoses chez la fille
- RHD
- Mycose
2ème recours : - Epiphysiolyse de la tête fémorale
Orthopédique - Genu valgum et pieds plats, syndrome fémoro-patellaire (gonalgies)
- Prise en charge
- Rachialgies et troubles de la statique vertébrale : scoliose
multidisciplinaire à
- Epiphysites : maladies de Osgood-Schlatter, de Sever et de Scheuerman
l’échelle du
Cardio- - Hypertension artérielle
territoire
respiratoire - Asthme et déconditionnement à l’effort
- Equipe - Syndrome des apnées du sommeil
spécialisée - Retard ou avance pubertaire
Endocriniennes - Syndrome des ovaires polykystiques
- Activité physique
- Garçon : verge enfouie et gynécomastie
- Education Métabolique - Insulinorésistance et diabète
thérapeutique en - Dyslipidémie et stéatose hépatique
groupe Psychologique - Troubles anxio-dépressifs avec risque d’addictions
- Troubles des conduites alimentaires, troubles du comportement
- Bilan spécialisé
- Plateau 5. Prise en charge :
technique - Expliquer, rassurer et dédramatiser en déculpabilisant l’enfant
- Séjour en SSR Annonce - Utiliser « la courbe montre que… » plutôt que « tu es obèse »
- Bilan de l’entretien de compréhension
3ème recours : Objectif - Pas d’objectif de poids : il faut ralentir la progression de la courbe
- Prise en charge à Règles hygiéno- - Régime normo-calorique équilibré avec suppression des grignotages
l’échelle régionale diététiques - Activité physique : 60 minutes d’activité quotidienne
Réduction de la sédentarité (TV et jeux vidéo)
- Idem Autres - Les traitements médicamenteux et chirurgicaux n’ont aucune indication
Mesures - Soutien psychologique : renforcement positif, déculpabilisation
associées - Séjours en établissement de soins de suite et de réadaptation
Surveillance - Surveillance mensuelle à trimestrielle pendant 2 ans
- Dépistage et prise en charge des complications
ITEM 295
AMAIGRISSEMENT
- Devant un amaigrissement, argumenter les principales hypothèses diagnostiques et justifier les examens complémentaires pertinents.
Zéros 1. Introduction :
- Perte de poids > Définition - Amaigrissement = perte de poids > 5% en 6 mois
10% du poids de base - Dénutrition = perte de poids > 10% en 6 mois ou 5% en 1 mois
en moins de 6 mois ou Epidémiologie - 3% des patients en médecine interne
> 5% en 1 mois = - Aucune cause retrouvée dans 10% des cas
dénutrition
2. Eléments d’orientation diagnostique :
- Iatrogénie
- Antécédents personnels médico-chirurgicaux et familiaux
- Enquête alimentaire - Prise de traitement
- Penser au VIH chez - Mode de début, ancienneté et importance de l’amaigrissement
le sujet jeune Interrogatoire - Association à une asthénie et une anorexie : Altération de l’état général
- Enquête alimentaire : MNA
- Rechercher un - Conduites sexuelles à risque d’IST et de SIDA
cancer chez le sujet - Signes digestifs : nausées/vomissements ; diarrhée/constipation
de plus de 50 ans - Dénutrition : Poids, taille, IMC
Anthropométrie
- Anorexie mentale
Examen - Recherche des principales étiologies : cf. ci-dessous
- Syndrome dépressif physique - Recherche d’un syndrome de malabsorption
- Complet avec BU
- Troubles digestifs :
- Recherche de points d’appel, notamment de cancers
malabsorption,
- NFS-plaquettes, VS-CRP
maladie cœliaque,
- Glycémie, ionogramme sanguin, calcémie, urée/créatininémie
MICI
Biologie - Bilan hépatique et exploration des anomalies lipidiques
- Troubles Paraclinique - Albumine et pré-albumine
endocriniens : diabète - TSH
et hyperthyroïdie - Sérologie HIV (avec accord) si conduites à risque
Imagerie - Radiographie thoracique
- Bilan : NFS, VS,
- Echographie abdominale
ionogramme sanguin,
créatinine, glycémie,
3. Etiologies :
calcémie, bilan
hépatique, TSH, Maladies - Toutes les maladies infectieuses
albumine, pré- infectieuses - Amaigrissement important : VIH et tuberculose
albumine, bilan - Penser à la maladie de Whipple
lipidique, vitamines B9, - Insuffisance cardiaque, respiratoire, hépatique
Insuffisances
B12 et ADEK - Insuffisance rénale (anorexie du syndrome urémique)
Anorexie viscérales
- Insuffisance surrénalienne chronique
- Sujet âgé : examen Inflammation - Néoplasies
de la cavité buccale chronique - Maladies de système
- Hypovitaminose D : Troubles - Anorexie mentale : cf. item 42
ostéomalacie par psychiatriques - Episode dépressif majeur : cf. item 285
hyperparathyroïdie - Psychoses et autres troubles de l’humeur
secondaire, stries de Iatrogénie - Polymédication chez le sujet agé
Looser Milkman, - Rechercher un syndrome de malabsorption
déminéralisation - Hyperthyroïdie : tableau trompeur chez le sujet âgé avec anorexie
osseuse - Diabète : Décompensation acido-cétosique
Appétit Neuropathie dysautonomique avec gastroparésie
Bilan de augmenté - Parasitoses digestives
malabsorption : - Malabsorption : Maladie cœliaque
- Hémogramme Sujet âgé : ulcère et angor mésentérique
Pancréatite chronique
- Cholestérolémie
Appétit - Mastication inefficace
- TP conservé - Dysphagie
- Electrophorèse - Sous-alimentation
des protéines Autres - Maladies neurologiques : SLA, Parkinson, démences
sériques - Régime sans sel ou sans sucre scrupuleusement appliqué
- Albumine et pré-
4. Principes de prise en charge :
albumine
Sujet jeune - Bilan exhaustif si AEG ou syndrome inflammatoire
- Vitamines B12, B9
Orientation Sujet âgé - Endoscopies digestives haute et basse
- Ferritine - Biopsie de l’artère temporale si syndrome inflammatoire
- Calcémie et - Prise en charge de la dépression
vitamine D - Prise en charge des problèmes de mastication : prothèse dentaire
Sujet âgé - Prise en charge des problèmes sociaux : livraison de repas à domicile
- Test au D-xylose
- Favoriser l’alimentation entérale
- Prescription de compléments alimentaires
ITEM 296
AMENORRHEE
- Devant une aménorrhée, argumenter les principales hypothèses diagnostiques et justifier les examens complémentaires pertinents.
Zéros AMENORRHEE PRIMAIRE
- Absence de Absence de ménarche chez une jeune fille de plus de 15 ans
ménarche après 16
ans 1. Diagnostic :
- Evaluation des - Age
caractères sexuels - Antécédents personnels : Médicaux : tuberculose, radio-chimiothérapie
secondaires  Chirurgicaux : chirurgie du petit bassin…
Tanner Gynécologiques : activité sexuelle
- Antécédents familiaux : âge de la puberté chez la mère
- hCG Anamnèse - Mode de vie, habitudes alimentaires, contexte familial (psychologique)
- Age osseux - Prise médicamenteuse
- Signes associés : Anosmie (syndrome de Kallman et Morsier)
- Courbe de Céphalées et troubles visuels (hypophyse)
température Galactorrhée (hyper-prolactinémie)
Bouffées de chaleur (insuffisance ovarienne)
- Echo pelvienne
Douleurs pelviennes cycliques (hématocolpos)
- Dosage hormonaux - Général : poids, taille et IMC : report sur la courbe de croissance
- Inspection globale : dysmorphie pouvant évoquer un syndrome en particulier
- Si retard statural :
- Evaluation des caractères sexuels secondaires : stades de Tanner
caryotype
- Recherche de signes d'hyperandrogénie : Hirsutisme
- Sd de Turner Acné
Examen Macro-clitoris
- Hyperplasie physique - Examen gynécologique prudent (patiente vierge) :
congénitale des Palpation abdominale
surrénales Inspection vulvaire :Pilosité, aspect des petites et grandes lèvres
Aspect et taille du clitoris
Localisation du méat urétral
Syndrome Examen de l'hymen (perméabilité)
Kallman- Examen au spéculum de vierge vérifiant l'existence du vagin et du col
Morsier : Pas de toucher vaginal si la patiente est vierge
- Dysplasie olfacto- Toucher rectal : vérifie la présence de l'utérus et recherche un hématocolpos
génitale Examen bilatéral et comparatif des seins : galactorrhée
- Biologie : Dosages hormonaux : FSH, LH, œstradiol, prolactinémie
- Défaut de -hCG
migration des 1e intention - Imagerie : Age osseux radiographie main + poignet gauches
neurones sécrétant Paraclinique Echographie pelvienne
la GnRH et aplasie - Courbe de température sur 2 à 3 mois
olfactive - Tests olfactifs
- Anosmie et 2nde - Dosages hormonaux : testostérone, 17-OHP, S-DHEA
impubérisme intention - IRM hypophysaire
- Caryotype

Syndrome 2. Etiologies :
d’insensibilité Courbe de - Douleurs cycliques : Imperforation de l’hymen
Caractères
aux température Aplasie vaginale
sexuels
androgènes : biphasique - Syndrome de Rokitanski-Kuster-Hauser : aplasie utéro-vaginale
secondaires
- Synéchie utérine totale tuberculeuse
- Récessif lié à l’X normaux
Monophasique - Testicule féminisant : syndrome d’insensibilité aux androgènes
- Caryotype 46 XY - Hyperplasie congénitale des surrénales
Virilisation - Tumeur virilisante ovarienne ou surrénale
- Morphotype - Syndrome des ovaires polykystiques (SOPK)
féminin Age osseux - Retard pubertaire (cf. item 38)
- Caractères < 13 ans
sexuels - Tumeurs hypothalamo-hypophysaires
secondaires Caractères - Causes endocriniennes :
normaux sexuels Causes Hypothyroïdie
secondaires Age osseux centrales Syndrome de Kallman-Morsier
- Courbe de absents > 13 ans - Psychologique : Sportive intense
température Anorexie mentale
monophasique - Syndrome de Turner
Causes - Autres dysgénésies gonadiques congénitales
périphériques - Altérations ovariennes acquises : radio-
chimiothérapie
AMENORRHEE SECONDAIRE
- Arrêt des règles > 3 Absence de règles depuis plus de 3mois chez une femme antérieurement réglée
mois 1.
Démarche diagnostique :
- Grossesse -Antécédents : Personnels médicaux et chirurgicaux
Gynéco-obstétriques : IVG, infection, geste endo-utérin...
- hCG - Cycle : Age des premières règles
- Signes cliniques à Caractéristiques des cycles antérieurs (régularité, durée, abondance)
rechercher : - Antécédents familiaux de ménopause précoce, âge de la ménopause de la mère
galactorrhée, Anamnèse - Médicament : œstroprogestatifs et médicaments hyper-prolactinémiant
hyperandrogénie, - Mode de vie : choc psychoaffectif récent, activité sportive intense
carence - Signes associés : Variations pondérales, douleurs pelviennes,
oestrogénique Signes de carence oestrogénique : bouffées de chaleur
Signes de tumeurs de la selle turcique (cf. item 220)
- Courbe de Signes d’hyperandrogénie : hirsutisme, virilisation
température 3 mois - Général : mesure du poids, de la taille, du pouls et de la tension artérielle
- Echographie - Endocrinien : signes d’hyperandrogénie, de dysthyroïdie
pelvienne - Gynécologique : Palpation abdominale
Examen Inspection vulvaire et examen au spéculum
- Test aux physique Toucher vaginal
progestatifs Examen bilatéral des seins : galactorrhée
- Etiologies : Signes d'imprégnation œstrogénique
Signes d'hyperandrogénie : hirsutisme, acné
o Utérines : - Tests fonctionnels : Courbe de température sur 2 à 3 mois
synéchies, Test aux progestatifs
sténose 1e intention - Biologie : Dosage quantitatif des -hCG
cicatricielle Paraclinique Bilan hormonal : FSH, LH, Prolactine, Œstradiol
o Ovariennes : - Imagerie : échographie pelvienne et endovaginale
ménopause, IOP 2nde - Hirsutisme : Testostérone, S-DHA, 17-OH progestérone
intention - Imagerie : TDM cérébrale, IRM de la selle turcique
o Hypophysaire : - Exploration endo-utérine : hystéroscopie
HyperPRL,
Sheehan 2. Etiologies :
o Hypothalamique : Eliminer une grossesse dans un 1e temps
psychogène, - Test aux progestatifs négatif
anorexie mentale - Courbe de température biphasique
- Dosages hormonaux normaux
- Douleur pelvienne (hématométrie)
Test aux Causes utérines Synéchies - Accolement entre les parois utérines
progestatifs : - Favorisées par les gestes traumatiques
Sténose du col - Secondaire à un traumatisme : conisation
Causes périphériques

- Prise de - Obstacle à l’écoulement du sang : hématométrie


progestatifs Iatrogène - Contraception par progestatifs
pendant 10 jours Insuffisance - Antécédents familiaux
- Hémorragie de ovarienne - Test aux progestatifs négatif
privation : précoce - Courbe de température monophasique
sécrétion - Hypogonadisme hypergonadotrope
d’œstrogènes - Test aux progestatifs positifs
suffisante pour la Causes - Critères de Rotterdam : 2/3
prolifération de ovariennes SOPK Anovulation ou oligoanovulation
l’endomètre Hyperandrogénie clinique ou biologique
Echographie pelvienne : > 12 follicules
- Pas - Syndrome métabolique, hirsutisme
d’hémorragie : Autres - Hypoplasie ovarienne : hormonothérapie
carence en - Sd des ovaires résistants aux gonadotrophines
œstrogènes ou
Hyper- - Aménorrhée + galactorrhée
anomalies de
prolactinémie - Cf. item 220
l’endomètre
Causes Tumeurs - Inhibition de la fonction gonadotrope
hypophysaires hypophysaires - Syndrome tumoral (troubles visuels, HTIC)
Causes centrales

Sheehan - Nécrose hypophysaire par choc hémorragique


- Syndrome d’insuffisance anté-hypophysaire
Auto-immunes - Hypophysite : céphalées frontales
Post-pilule - Etiologie discutée
Psychogène - Après un choc psychoaffectif
Causes Sportives - Trouble de sécrétion de la LH
hypothalamiques Anorexie - Anorexie mentale
- Endocriniennes : Hypothyroïdie, Cushing, Addison
Autres - Pathologies générales : A un stade sévère
Cirrhose, cancer…
ITEM 319
HYPERCALCEMIE (AVEC LE TRAITEMENT)
- Devant une hypercalcémie, argumenter les principales hypothèses diagnostiques et justifier les examens complémentaires pertinents.
- Identifier les situations d’urgence et planifier leur prise en charge.
Zéros 1. Introduction :
- Calcémie > 2,6mmol/L Définition - Calcémie > 2,6mmol/L
- Vitamine D : augmente l’absorption digestive de calcium
- Calcémie corrigée Homéostasie - Parathormone (PTH) : augmente la résorption osseuse
- Hyperparathyroïdie - Excrétion rénale
primaire :
2. Diagnostic :
o Hypercalcémie
o Hypophosphorémie -Antécédents personnels médico-chirurgicaux et familiaux
o Hypocalciurie -Antécédents familiaux d’hypercalcémie
o Adénome, Anamnèse -Prise de traitement
hyperplasie, -Douleurs osseuses et adénopathies
adénocarcinome -Antécédents et signes de NEM I et IIa
o NEM I et IIa Généraux - Altération de l’état général
o Echographie - Fièvre, déshydratation globale
cervicale Digestif - Douleurs abdominales pseudo-chirurgicales
o Scintigraphie au - Nausées, vomissements
MIBI Neuro- - Trouble de la vigilance, confusion
Examen psychique - Agitation-délire
- Causes malignes : physique - Convulsions
o Syndrome Cardio- - HTA
paranéoplasique vasculaire - Tachycardie, troubles du rythme
o Métastases - Collapsus, choc
ostéolytiques - Polyuro-polydipsie
o Myélome Rénal - Insuffisance rénale aiguë fonctionnelle
- ECG - Lithiase rénale
- Bilan phosphocalcique : calcémie, phosphorémie et calciurie
- Traitement Diagnostic - Calcémie corrigée : Cacorrigée = Camesurée + 0,02 (40 – albumine)
o Hospitalisation en positif - Albuminémie
réanimation si Ca - Gaz du sang : dosage du calcium ionisé
> 3,5mmol/L - NFS, ionogramme sanguin, urée et créatininémie
o Réhydratation Paraclinique Complications - ECG
massive +++ - Ostéodensitométrie
o Biphosphonates IV - Echographie rénale : lithiase, néphrocalcinose
o Corticothérapie - PTH 1-84
o Arrêt des Etiologique - 25-OH-vitamine D
traitements - Electrophorèse des protéines plasmatiques
hypercalcémiant - Enzyme de conversion de l’angiotensine
o Diurétiques
3. Etiologies :
Définition -
Hypersécrétion non freinable de PTH 1-84
Signes ECG : Etiologies -
Adénome parathyroïdien 90%
-
Hyperplasie parathyroïdienne 10%
- Hyperexcitabilité
Clinique -
Signes d’hypercalcémie
auriculo-
ventriculaire : - Hypercalcémie, hypophosphorémie,
o Extrasystoles Biologie - Hypercalciurie
Hyper- - Elévation de la PTH 1-84
auriculaires
parathyroïdie - Radiographie:
o Extrasystoles Paraclinique
primaire Ostéolyse, ostéite fibrokystique
ventriculaires
o Tachycardie Imagerie Ostéoporose granuleuse
Disparition houppes phalanges
- Troubles de - Echographie des parathyroïdes
conduction : - Scintigraphie au MIBI
o Allongement du - Standard : Exploration des 4 glandes
PR voire BAV Chirurgie Ablation des plus grosses
o QT raccourci Prise en charge - Micro-invasive : exérèse de la seule glande
o Troubles de la pathologique après repérage en imagerie
repolarisation Abstention - Selon les indications
o Aplatissement Paranéoplasique - Sécrétion de PTH-rp
et négativation Affections Métastases - Métastases ostéolytiques
de l’onde T malignes - Cancers : poumon, prostate, rein, sein, thyroïde (PPRST)
Myélome - Sécrétion d’IL-6 qui active les ostéoclastes
- Granulomatoses (sarcoïdose) : sécrétion de vitamine D par les granulomes
Autres - Iatrogène
causes - Immobilisation : diminution de l’ostéosynthèse
- Endocrinopathie : hyperthyroïdie, insuffisance surrénale et phéochromocytome
- Hypercalcémie-hypocalciurie familiale : pathologie héréditaire de type AD
4. Orientation étiologique :

Hypercalcémie
Médicaments
hypercalcémiants Confirmation : Calcémie corrigé
- Vitamine A Calcium ionisé
- Vitamine D
Dosage de la PTH 1‐84
- Lithium
- Buveurs de lait Normale ou élevée Abaissée
- Œstrogènes
- Diurétiques Hyperparathyroïdie primaire PTH‐rp
thiazidiques
Elevée Normale

Indications Hypercalcémie 1‐25 OH vitamine D


chirurgie adénome paranéoplasique
Elevée Normale
- Hyperparathyroïdie
symptomatique
Intoxication à la Granulomatose : ‐ Cancers
- Ca++ > 0,25mmol/L vitamine D ‐ Sarcoïdose
de la limite ‐ Hémopathies
‐ Tuberculose malignes
supérieure
‐ Lèpre ‐ Iatrogène
- Calciurie des 24h
‐ Endocrinopathies
> 10mmol
- Insuffisance rénale
chronique 5. Prise en charge thérapeutique :
- Ostéoporose T- Orientation - Hospitalisation en urgence en soins intensifs ou en réanimation
Score < 2,5DS - Scope cardio-tensionnel
Conditionnement - Pose de voie veineuse périphérique
- Age < 50ans - Sonde naso-gastrique si vomissements
- Surveillance Etiologique - Arrêt de tout traitement hypercalcémiant
impossible - Réhydratation et rééquilibration hydroélectrolytique
- Arrêt des apports calciques
- Pathologies dont - Biphosphonates IV
HPT compliquerait la Spécifique - Corticoïdes : diminution de l’absorption digestive
prise en charge - Diurétiques de l’anse (hypercalciuriant) :
Seulement après réhydratation
Risque de tubulopathie dans le myélome par précipitation
Signes cliniques - Epuration extra-rénale : dialyse
d’hypocalcémie : - Clinique : Conscience, état d’hydratation
Surveillance Hémodynamique
- Paresthésie des
- Paraclinique : Ionogramme et bilan phosphocalcique
membres et chéiro-
ECG
orales
- Signe de 6. Annexe : Néoplasies endocriniennes multiples :
Chvostek : - Hyperparathyroïdie primitive
contraction de la NEM I - Tumeurs pancréatiques endocrines
joue lors de la - Adénome hypophysaire
percussion - Cancer médullaire de la thyroïde
- Signe de NEM IIA - Phéochromocytome
Trousseau : main de - Hyperparathyroïdie primitive
l’accoucheur NEM II - Cancer médullaire de la thyroïde
NEM IIB - Phéochromocytome
- Morphotype marfanoïde
- Syndrome de Gorlin : ganglioneuromatose cutanée et digestive
FMTC - Forme familiale de cancer médullaire de la thyroïde
Conduite à - Recherche de toutes les localisations en préthérapeutique
tenir - Recherche de la mutation du proto-oncogène RET du chromosome 10
- Dépistage familial

<
ITEM 186
ASTHENIE ET FATIGABILITE
- Diagnostiquer une asthénie et une fatigabilité.
Zéros 1. Introduction – Définitions :
- Bilan de 1ière Fatigue - Physiologique, baisse des performances induite par l’effort
intention : NFS, Définitions Fatigabilité - Apparition anormalement précoce de fatigue au cours de l’effort
CRP, VS, fer, Asthénie - Caractère pathologique, fatigue chronique sans cause immédiate
ferritinémie, Epidémiologie - Fatigue très fréquente dans la population générale : 10-20%
glycémie,
créatine, BU, 2. Eléments d’orientation diagnostique :
transaminases et - Antécédents personnels médico-chirurgicaux et familiaux
TSH - Habitus
- Fatigue : Mentale, physique ou sexuelle
- Qualité du
Date de début et fluctuation
sommeil (SAOS,
Anamnèse Apparition dès le réveil (psychogène) ou dans la journée
insomnie)
- Recherche d’un syndrome dépressif
- Penser aux - Orientation : Etat de l’appétit
étiologies Qualité du sommeil
psychiatriques : - Retentissement psychologique
dépression, Examen - Approfondi et complet
troubles anxieux physique - Avec examen des aires ganglionnaires, des seins et des OGE
- 1ière intention : NFS-plaquettes, VS-CRP et bilan martial
- Myasthénie
Bilan hépatique et rénal, glycémie à jeun
: fatigabilité
Biologie Créatininémie et bandelette urinaire
- Causes Paraclinique TSH
endocriniennes et - 2ème intention : Ionogramme, Calcémie
métaboliques : EPP, AAN
hypothyroïdie, Cortisolémie, T4 libre, CPK
hypercalcémie, Imagerie - 2ème intention : Radiographie thoracique
insuffisance Echographie abdomino-pelvienne
rénale,
insuffisance 3. Etiologies :
surrénalienne, - Manque de sommeil : horaires de travail, enfants en bas âge…
hémochromatose Physiologique - Inadaptation au travail posté, surentrainement physique
- Malnutrition
- Cancers
- Nombreuses causes organiques
- Infections : - Devant un examen clinique normal :
hépatites Insuffisance antéhypophysaire Insuffisance thyroïdienne débutante
chroniques, Hyperparathyroïdie Insuffisance rénale
tuberculose Somatique Diabète Hémochromatose
Hépatopathies Néoplasie
- Anémie
Causes iatrogènes et toxiques Pathologies du sommeil
Myasthénie : fatigabilité
- Episode dépressif majeur Troubles anxieux
Psychique
- Troubles somatoforme Troubles de la personnalité
4. Orientation diagnostique :

Asthénie
Altération du tonus endocrinien Dysfonction musculaire Altération du sommeil
Adrénaline Dopamine Myasthénie
Sérotonine Hypoxie
Douleurs nocturnes
Myopathies Amaigrissement Anémie
‐bloquants Dépression Inflammation
chronique Somnopathies
Hypothroïdie Hépatites Parkinson
Sclérose en plaques Appétit Surmenage

Augmenté Appétit
Diarrhée : apports Anorexie
conservé
inefficaces
Hyperthyroïdie
Sous‐ Insuffisance Inflammation Insuffisance Troubles
Diabète sucré Maldigestion alimentation viscérale surrénalienne psychiques
chronique chronique
Parasitoses Malabsortption Mastication
inefficace Maladies de système
Dysphagie Néoplasies
Inhibition
alimentaire
ITEM 241
GOITRE ET NODULE THYROÏDIEN
- Diagnostiquer un goitre et un nodule thyroïdien.
- Argumenter l’attitude thérapeutique et planifier le suivi du patient.
Zéros GOITRE THYROÏDIEN
- Hypothyroïdie ou 1. Introduction :
hyperthyroïdie Définition - Goitre : Augmentation du volume thyroïdien
- Iatrogène : lithium, En échographie : > 18mL chez la femme et > 20mL chez l’homme
amiodarone
2. Diagnostic :
- Endémique : carence
- Antécédents personnels médico-chirurgicaux et familiaux
en iode
Anamnèse - Prise de traitement
- Complications : goitre - Origine géographique et évaluation de la consommation alimentaire en iode
plongeant, compressif - Schéma daté et signé
Diagnostic - Inspection : thyroïde bien visible
Types de goitre : positif - Thyroïde entièrement palpable
- Maladie de Examen - Taille des lobes > à la première phalange du pouce du patient
Basedow : physique - Compression : dysphonie, dysphagie, dyspnée, syndrome cave
o Homogène et - Signes d’hyperthyroïdie et d’hypothyroïdie
élastique Diagnostic - Recherche de nodules à la palpation
o Diffus étiologique - Mobilité à la déglutition
o Indolore - Palpation des aires ganglionnaires
o Soufflant Positif - Confirmation échographique du diagnostic
o Non compressif - TSH et anticorps antithyroïdien
- Hashimoto : Paraclinique Diagnostic - Echographie : Caractère homogène ou non du goitre
o Irrégulier étiologique Caractéristiques des nodules avec schéma
o Hétérogène - Scintigraphie : recherche de nodules hyperfixants
- Goitre diffus : - TDM thoracique non injectée : recherche goitre plongeant
o Apparition lors
de 3. Etiologies :
l’adolescence - Facteurs nutritionnels : carence iodée
o Evolution : Euthyroïdie - Facteurs génétiques
régression, - Facteurs hormonaux : œstrogènes et grossesse
stagnation ou - Facteur toxique : tabac (thiocyanate compétiteur de l’iode)
complication - Maladie de Basedow
- Goitre multi- Hyperthyroïdie - Thyroïdite subaiguë de De Quervain
nodulaire : siège de - Goitre multi-hétéro-nodulaire toxique (GMHNT)
tumeurs et de - Hyperthyroïdie iatrogène ou par surcharge iodée
pseudo-tumeurs - Thyroïdite de Hashimoto
Hypothyroïdie - Thyroïdite du post-partum
- Goitre multi-
- Hypothyroïdie iatrogène (lithium et amiodarone)
nodulaire toxique :
- Carence en iode et hypothyroïdie congénitale
nodules néoformés
fonctionnels :
hyperthyroïdie, 4. Prise en charge :
favorisé par les Prévention - Iodation du sel ménagé
injections d’iode Freinateur - Traitement freinateur : hormones T4 +/- iodure de potassium
- Goitre compressif : - Inhibe la croissance thyroïdienne au stade de goitre simple
risque d’asphyxie Curatif - Chirurgie ou 131Iode

CANCERS THYROÏDIENS
- Cancer médullaire de
la thyroïde : Cancer papillaire Cancer vésiculaire Cancer médullaire
o NEM2 Fréquence 70% 15% 10%
o Diarrhée motrice, Histologie - Très différenciés - Peu spécifique - Dérive des cellules C
flushes - Calcifications - Encapsulé - Sécrétion calcitonine/ACE
o Elévation - Sujet jeune - Sujet âgé - Sujet jeune
calcitonine et ACE - Nodule dur - Nodule dur - Nodule sensible
o Enquête familiale, Clinique - Calcifications - Métastases - Diarrhée motrice
o Chirurgie - Adénopathies - Flushes
- Bilan phosphocalcique - Formes NEM2
préopératoire Extension - Locale et lymphatique - Hématogène - Lymphatique
- Métastases tardives - Métastase os et poumon - Hématogène
- Thyroïdectomie totale - Chirurgie : Cervicotomie exploratrice
+ radiothérapie 131I Traitement Thyroïdectomie totale +/- curage ganglionnaire
- Opothérapie à vie - Radiothérapie 131Iode : totalisation isotopique
- Hormonothérapie freinatrice et substitutive à vie
- Surveillance : TSH et Surveillance - Clinique - Clinique
thyroglobuline - TSH, thyroglobuline et anticorps anti-thyroglobuline - Calcitonine
NODULE THYROÏDIEN
- Schéma daté et signé 1. Introduction :
- Bilan systématique : Définition - Hypertrophie localisée de la glande thyroïdienne
o TSH, T4 Epidémiologie - Nodule palpable : 4% de la population ; nodule occulte : 30%
o Calcitonine - Sex ratio : 1/3
o Echographie
thyroïdienne 2. Diagnostic :
- Attention au cancer - Antécédents personnels médico-chirurgicaux et familiaux
de la thyroïde (95% Interrogatoire - Antécédents d’irradiation cervicale
papillaire) - Date d’apparition du nodule et modalités évolutives
- Cancer médullaire de - Signes associés : douleurs osseuses, fièvre
la thyroïde - Examen général : température, TA, FC, poids et IMC
- Palpation thyroïdienne : Taille du nodule
- Scintigraphie
Forme, régularité et consistance
thyroïdienne :
Examen Schéma daté et signé du nodule
o Nodule froid si
physique - Signes de malignité : Nodule dur, pierreux, irrégulier, adhérent et évolutif
cancer
Palpation des aires ganglionnaires
o Nodule chaud si
Métastases à distance
toxique
- Signes d’hyper- ou d’hypothyroïdie
- Nodule < 1cm : Biologie - TSH et anticorps antithyroïdiens
simple surveillance - Calcitonine : taux > 50pg/mL en faveur d’un cancer
sauf si signes suspects Echographie
- Cytoponction Signes de malignité Signes de bénignité :
échoguidée - Hypoéchogène - Hyperéchogène
- Cancer : cervicotomie Paraclinique - > 10mm - Caractère kystique
exploratrice pour Imagerie - Contours irréguliers - Halo complet
examen histologique - Hyper-vasculaire - Absence de vascularisation
- Bilan préopératoire : - Microcalcifications - Multiplicité des lésions
bilan phospho-calcique - Adénopathies
Scintigraphie
Etiologies : - La fixation du nodule oriente vers la bénignité
- Hématocèle : Histologie - Ponction cytologique échoguidée à l’aiguille fine
nodule douloureux
3. Orientation diagnostique :
d’apparition brutale
Nodule thyroïdien
- Thyroïdite :
nodule douloureux
accompagné de TSH
fièvre
- Cancer Augmentée Normale Diminuée
- Nodule toxique :
nodule accompagné Tumeur bénigne ou Scintigraphie
Thyroïdite
d’hyperthyroïdie maligne
Fixation Pas de fixation
- Thyroïdite Anticorps anti‐
lymphocytaire : TPO Echographie
Nodule toxique
nodule accompagné Calcitonine
d’hypothyroïdie
- Différentiel : Aucun signe de malignité Signes de malignité > 3 cm
o Adénopathie
o Kyste du tractus
Surveillance clinique Cytologie
thyréoglosse
o Adénome
parathyroïdien Indeterminée Bénin Malin ou suspect
Diarrhée +
nodule thyroïdien Répéter la ponction Surveillance Chirurgie
- Adénome toxique
- Cancer médullaire 4. Prise en charge :
de la thyroïde -Surveillance clinique et échographique
Complications Surveillance -Cytologie répétée à 6 mois
chirurgie : -Rythme décroissant : 6 mois, 1 an, 2 ans, 5 ans et 10 ans
Traitement -Prévention de l’augmentation de la taille du nodule
- Hypoparathyroïdie :
freinateur -Non indiqué chez les sujets de plus de 50 ans
- Paralysie - Bilan phosphocalcique en préopératoire
récurrentielle Traitement Chirurgie - Lobectomie, isthmectomie ou thyroïdectomie
- Hypothyroïdie curatif - Analyse anatomo-pathologique extemporanée
- Hématome Alcoolisation - Injection d’alcool absolu ou ultrasons
compressif et ultrasons - Actuellement à l’étude

Vous aimerez peut-être aussi