La Terre, la vie et l’organisation du vivant

Date Activités Notions Capacités et

(durée) attitudes
1h  Présentation / Organisation / Matériel (20’) Cellule, tissu, Extraire des
 Rappel 3ème sous forme de QCM organe, espèce informations et les
 On élabore des « notions de cours » qui mettre en relation
amènent à différentes problématiques
Problématique
2h TP 1 les échelles du vivant Cellule, organe, Distinguer les
tissu, organite, différentes échelles
Cours (10’) molécule du vivant en
A faire : exo sur la matrice extracellulaire donnant l’ordre de
livre scolaire p 19 grandeur de leur
Et tableau comparatif animale/vgtale taille
1h Correction des exercices (15’) Matrice Extraire des
Utilisation de lib mol (10’) extracellulaire informations et les
Notion de cours (5’) mettre en relation
Présentations orales : groupes, sujets
méthodes et attendus (15’)
2h TP2 Les cellules spécialisées : exemple du Tissu, cellules, Observer des
pancréas spécialisation préparations
Acquisition et
Notion de cours traitement d’une
image numérique
Extraire des
informations et les
mettre en relation

Pratiquer des
démarches
Tache complexe Belin sur l’expression scientifiques et la
différenciée des gènes capacité associée :
Raisonner et
produire un texte
pour justifier une
affirmation.
1h Correction de la tâche complexe (15) Gène, séquence
Cours (10’)
Présentation orale : les cellules souches Argumenter et
La bioimpression communiquer
Le riz doré (15’)

Exercice sur la transgénèse

2h TP3 ADN ADN, double Utiliser un logiciel

Expression d’un gène hélice, Comment apprendre
nucléotide, son cours, supports
complémentarité, de révisions
Révisions et QCM de révision mutations
1h DST Chapitre 1
A faire : visionner la video
 https://youtu.be/GfrfreedLPI
Et remplir la fiche Chapitre 2
Classe inversée :
https://vimeo.com/350255786/dcf1ad7c3f
2h Chapitre 2 Métabolisme Analyser des
Discussion autour des vidéos et correction Autotrophe documents
(30’) hétérotrophe Tracer un graphe
TP 4 : Le métabolisme Réaliser un
A faire : TD synthèse amidon protocole
1H Correction 10’
Notion de cours 10’
Schéma bilan flux 10’
Présentation orale : 10’ La photosynthèse
dans notre assiette
L’intolérance au gluten
A faire Des réactions biochimiques
spécifiques
2h Correction
Notion de cours
A donner : révisions

1h DST 50’

Cours 1 : Thème : La Terre, la vie et l’organisation du vivant

Introduction :

Rappels 3ième : Kahoot

On élabore les « notions de cours » ensemble (écrire avec les élèves un fichier partagé ?)

La cellule est l’unité structurale des êtres vivants.

Comment s’organisent les organismes pluricellulaires ?

Une cellule, pour répondre à ses besoins nutritifs, réalise des échanges avec son environnement.

Comment le fait-elle ?

Le phénotype d’un individu (ensemble des caractères observables) a une origine génétique et
environnementale.

Quelles sont les échelles d’observation du phénotype ?

Il existe une grande variabilité du phénotype qui peut être relié à l’existence des allèles.

La biodiversité a changé au cours du temps : des espèces ont disparu et d’autres ont émergé.

Qu’est-ce qu’une espèce ? Quelles sont les causes du changement de la biodiversité ?

La sélection naturelle et la dérive génétique sont des mécanismes évolutifs.

Comment évoluent les espèces ?

Chapitre 1 : L’organisme pluricellulaire, un ensemble de cellules spécialisées

Quelles sont les caractéristiques structurales et fonctionnelles d’un organisme pluricellulaire ?

I- Organisation et fonctionnement des organismes pluricellulaires ?

TP1 : Les échelles d’organisation du vivant

Notion de cours : Chez les organismes pluricellulaires, les organes assurent une ou plusieurs fonctions
grâce aux cellules spécialisées qui les constituent. La plupart du temps, les cellules spécialisées dans une
fonction s’assemblent en un tissu. Une cellule spécialisée accomplit une fonction particulière dans
l’organisme grâce aux organites qu’elle contient et aux molécules qu’elle produit. Par exemple la cellule de
la feuille fait de la photosynthèse grace aux chloroplastes et à la chlorophylle

A faire à la maison :

- Tableau comparatif cellule animale/cellule végétale

Cellule animale Cellule végétale

Noyau Présent Présent
Membrane plasmique Présente Présente
Forme Circulaire Rectangulaire
Taille Petite Grande
Organites présents Mitochondries Mitochondries
Chloroplastes
Vacuole
Paroi cellulaire

- Exercice à faire à la maison : Les matrices extracellulaires livre scolaire

Correction : Question 1 : Sur le document 1, on observe que la matrice extra-cellulaire des animaux est
composée de longues molécules reliées entre elles et reliées aussi à des molécules présentes dans la
membrane plasmique. Cet ensemble est lui-même relié au cytosquelette. Les molécules concernées sont
des protéines ou des glucides. Sur le document 2, on observe que la paroi des végétaux est faite de longues
molécules, surtout des glucides, reliées entre elles et à la membrane plasmique. On en déduit donc que,
dans les deux cas, la matrice extracellulaire est faite d’un réseau moléculaire complexe, relié à la
membrane plasmique des cellules adjacentes. Ce réseau permet l’adhérence des cellules entre elles mais
aussi la communication, la protection ou bien le maintien de la forme, en particulier chez les végétaux.

Question 2. Sur le document 3, on observe que la peau de la personne malade est extrêmement
déformable, étirable, souple. Ces informations peuvent être complétées avec les autres symptômes
présentés dans les sites donnés en ressources complémentaires (peau fine, fragile, tendons très laxes,
problèmes viscéraux). Sur le document 4, on observe au Microscope Electronique que les fibres de
collagène, normalement bien cylindriques en coupe, sont un peu déformées chez le malade, moins bien
organisées et plus fines (diamètre de 70 nm normalement, 20 nm seulement chez le malade). On peut
associer à ces observations l’analyse d’une fibre de collagène en 3D avec Libmol. On en déduit donc que les
malades ont une anomalie dans la taille et l’organisation des molécules de collagène donc dans
l’organisation des matrices extra-cellulaires reliant les cellules entre elles (ici les cellules de la peau). Moins
cohésives, les cellules forment alors un tissu fragile et plus étirable.
Question 3. La matrice extracellulaire des animaux et des végétaux est faite d’un réseau de molécules,
dont certaines de grandes tailles, relié à la membrane plasmique des cellules. Parmi ces molécules,
certaines permettent la résistance et la cohésion des cellules entre elles, assurant ainsi une organisation en
tissus cohérents

Utilisation de libmol : Analysez le modèle moléculaire du collagène avec le logiciel LibMol

Aller sur le logiciel en ligne libmol : https://libmol.org/

Dans l’onglet Fichier taper la recherche : « collagène ».

Dans « Commandes » cliquer sur « représenter »

Choisir « Ruban » et « Colorer »

Choisir « chaines »

On peut ainsi mettre en évidence les 3 chaines enroulées qui constituent une fibre de collagène.

Notion de cours : Les cellules d’un même tissu animal sont associées à une matrice extracellulaire (MEC).
Les molécules constituants la matrice extra-cellulaire permettent l’adhérence cellulaire. Dans les tissus
végétaux il existe aussi une matrice Extra-cellulaire qui assure le soutien et la communication entre les
cellules d’un même tissu.

Lire document 4 p 19

Nous avons vu avec l’Elodée que les végétaux présentent des cellules spécialisées assurant des
fonctions différentes. Une celle chlorophyllienne possède des chloroplastes qui contiennent par exemple
une molécule : la chlorophylle ; une cellule de tubercule de pomme de terre contient quant à elle des
amyloplastes produisant de l’amidon.

Comment un organisme pluricellulaire peut-il produire des molécules différentes ?

II- Des cellules spécialisées produisant des molécules spécifiques : de l’échelle cellulaire à l’échelle
moléculaire

TP2 : La spécialisation des cellules.

Comme chez les végétaux, l’organisme humain possède des cellules spécialisées. Le pancréas par exemple
comprend deux types de tissus différents : un tissu contenant des cellules acineuses qui produisent des
enzymes (fonction exocrine du Pancréas) et un tissu formant des îlots appelés îlots de Langerhans qui
produisent des hormones intervenant dans la régulation de la glycémie (fonction endocrine du pancréas).
Les hormones sont l’insuline et le glucagon (toutes les deux sont des protéines).Une altération des îlots de
Langerhans peut conduire à des maladies comme le diabète.

Comment se spécialisent les cellules ?

III- L’origine de la spécialisation des cellules :

Tâche complexe Belin p 20/21

Correction :
Le schéma du doc. 1 présente l’évolution du nombre et du type de cellules depuis la cellule-oeuf jusqu’au
nouveau-né. Il associe à chaque cellule son caryotype. Ce document permet donc de rappeler que toutes
les cellules d’un individu sont issues de la cellule-oeuf et qu’elles possèdent toutes le même caryotype,
quelle que soit leur spécialisation.
Le texte du doc. 2 aborde la notion d’expression génétique. Il prend l’exemple des gènes de l’élastine et de
la glucokinase. Ces deux gènes sont présents sur le chromosome 7 (doc. 3) mais ne s’expriment pas de la
même façon dans toutes les cellules. Ainsi, le gène de la glucokinase s’exprime dans les hépatocytes, on dit
qu’il est actif (doc. 2 et 5). Exprimer ce gène permet aux cellules du foie d’assurer leur fonction de stockage
du glucose sous forme de glycogène (grains brun acajou dans les hépatocytes colorés au lugol, doc. 4). Le
document 5 complète l’étude avec le nombre de gènes exprimés dans quatre organes dont la peau et le
foie. Il permet ainsi, avec l’aide du texte, de comparer l’expression génétique au sein de différents organes
et plus particulièrement dans les hépatocytes et des fibroblastes.
Synopsis de la réponse attendue :
Les progrès de la génétique ont permis de montrer que toutes les cellules de l’organisme possèdent le
même caryotype et donc les mêmes gènes, quelle que soit leur spécialisation (doc. 1). Les techniques
actuelles de la génétique permettent également de déterminer les gènes exprimés par les différentes
cellules (doc. 5). En effet, les cellules d’un même organisme possèdent les mêmes gènes mais c’est la façon
dont elles les expriment qui leur permet de se spécialiser (doc. 2). Si on prend l’exemple des fibroblastes et
des hépatocytes, ces deux types de cellules possèdent, sur leurs chromosomes 7, le gène de l’élastine et le
gène de la glucokinase (doc. 3) mais ne les expriment pas de la même façon. Ainsi, dans les hépatocytes, le
gène de la glucokinase est actif ce qui permet à la cellule de stocker le glucose issu de l’alimentation sous
forme de grains de glycogène (doc. 4) et le gène de l’élastine reste inactif. A l’inverse, dans les fibroblastes,
le gène de l’élastine est actif, c’est-à-dire qu’il s’exprime (doc. 5). Les fibroblastes peuvent alors fabriquer
de l’élastine (composant de la matrice extracellulaire, voir unité 1) alors que le gène de la glucokinase reste
inactif (doc. 5). Ce constat est vérifié au sein de différents organes (doc. 5). L’affirmation selon laquelle la
spécialisation d’une cellule ne dépend pas des gènes qu’elle possède mais de la façon dont elle les exprime
est donc justifiée.

Notion de cours : Toutes les cellules d’un organisme sont issues d’une unique cellule : la cellule oeuf. Elles
possèdent les mêmes gènes mais elles ne les expriment pas de la même façon. Ainsi la spécialisation d’une
cellule dépend des gènes qu’elle exprime.
Lorsqu’un gène est exprimé (actif) dans une cellule, il permet la synthèse d’une ou de plusieurs molécules
qui participent au fonctionnement de cette cellule.
L’expression génétique est la façon dont les cellules utilisent les informations portées par les gènes.

Comment l’information génétique est-elle portée par les gènes ?

IV- L’ADN, support de l’information génétique :

TP3 ADN : activité du livre p 36-37

Expression d’un gène :

A l’aide du logiciel Anagene comparer le gène CFTR d’un individu sain et d’un individu malade
Document : Les symptômes de la maladie :

TP : La mucoviscidose

A l’aide du logiciel Anagène, quelle est l’origine de la maladie

1- Que dois-je faire pour trouver l’origine de la maladie ?

2- Comparaison avec Anagène
3- Analyse de la comparaison

Puis aller sur le site suivant : anagene.reseau-canope.fr

Sélectionner « essai gratuit » en haut à gauche

Sélectionner « Espace de traitement des séquences » en haut à gauche puis à droite « ajouter une séquence »
et choisie « ajouter via la banque de séquence »

Aller dans l’onglet « mots clés » et taper « CFTR »

Vous sélectionnez : CFTR référence et CFTR mucoviscidose 1 ; vous devez avoir un tableau devant vous.
Vous cochez les deux cases et choisissez « comparer »

Que dit le bilan ? Déplacez vous pour aller au nucléotide 1520

Quelle est l’explication de la maladie ?

La différence entre les 2 gènes est qu’il y a 3 nucléotides différents (c’est le bilan qui le dit), en déplaçant le
curseur on se rend compte qu’il manque 3 nucléotides à la position 1520. La séquence du gène est changée,
alors nous sommes malades. Notion de mutation point bonus

Notion de cours : La molécule d’ADN (Acide Désoxyribonucléique), constitutive des gènes, est organisée en
deux brins enroulés en double hélice. Chaque brin est une suite de nucléotides.

Un nucléotide est constitué : d’un acide phosphorique

D’un sucre : le désoxyribose

Et d’une base azotée parmi 4 possible : Adénine (A), thymine (T), cytosine (C) et guanine (G)
 Les nucléotides des brins d’ADN sont complémentaires deux à deux : un nucléotide à adénine fait toujours
face à un nucléotide à thymine tandis qu’un nucléotide à guanine fait toujours face à un nucléotide à
cytosine.

Un gène est un fragment d’ADN, c’est-à-dire une séquence de nucléotides. L’information portée par le
gène est représentée par cette séquence : elle dépend du nombre et de l’ordre des nucléotides.

Toute mutation d’un gène (=changement aléatoire de la séquence) aura un impact sur l’expression du
gène. On dit que l’ADN, molécule universelle, est codée en séquence de nucléotides.

Allèle : version d’un gène

Le transfert d’un gène d’un individu donneur, dans la cellule (noyau) d’un autre individu receveur n’ayant pas ce gène (une
autre espèce), s’appelle la transgenèse. Quelque soit la provenance du gène, l’individu receveur peut intégrer et « lire »
l’information reçue comme s’il s’agissait de ses propres gènes. la structure, la composition et le langage de l'ADN sont donc
semblables chez tous les êtres vivants. L’ADN est donc universelle.

Cette universalité est un indice de la parenté des EV. On dit que tous les êtres vivants partagent un même ancêtre
commun très lointain : LUCA il y a 3,5 à 3,8 milliards d’années, qui possédait cette molécule d'ADN.

Nous avons vu que les cellules d’un organisme assuraient différentes fonctions. Mais pour assurer ces
fonctions, ces cellules ont besoin de matière (de molécule) et d’énergie

Quels sont ces apports de molécules et d’énergie ? Quelle est la source d’énergie d’une cellule ?

Chapitre 2 : le métabolisme des cellules.

En préparatoire : video sur youtube et fiche de questions + viméo Hatier

I- Deux grands types de métabolisme : autotrophie et hétérotrophie

D’où provient l’énergie nécessaire au fonctionnement d’un organisme ?

Quelles sont les molécules consommées par les organismes ?

TP 4 : Le métabolisme

Notion de cours : les cellules assurent leurs besoins fonctionnels grâce à de nombreuses transformations
biochimiques qui constituent le métabolisme. Elles se réalisent à l’intérieur de différents organites.

Les chloroplastes sont le siège de la photosynthèse qui permet d’obtenir des molécules organiques. Les
mitochondries permettent d’assurer la respiration cellulaire et d’obtenir de l’énergie à partir de molécules
organiques.

Les cellules chlorophylliennes sont autotrophes car, grâce à la photosynthèse, elles synthétisent de la
matière organique à la lumière à partir d’eau, de dioxyde de carbone et de sels minéraux. Une cellule
hétérotrophe produit la matière et l’énergie nécessaire à son fonctionnement à partir de matière organique.
Les animaux et les champignons sont des organismes hétérotrophes.

On peut résumer la photosynthèse par l’équation bilan suivante :

6 CO2 + 6 H2O  C6H12O6 + 6 O2

Cette réaction ne peut se réaliser que si le végétal est mis en présence d’énergie lumineuse (absorbée et
transformée par la chlorophylle située dans les choroplastes)
La respiration cellulaire est une voie métabolique essentielle chez de nombreux êtres vivants autotrophes
ou hétérotrophes. Elle permet la production d’énergie à partir de molécules organiques et en présence de
dioxygène.

L’équation bilan de la respiration cellulaire est la suivante :

C6H12O6 + 6 O2  6 CO2 + 6 H2O

On dit qu’il y a oxydation totale du glucose.

La fermentation est une autre voie métabolique de dégradation partielle du glucose.

Schéma bilan à compléter :

Les mots manquants sont : respiration sur la vache ; photosynthèse dans les chloroplastes et respiration
dans les mitochondries

Il y a donc des transferts de matière et d’énergie entre les êtres vivants. On parle de flux.

Pourquoi certaines réactions chimiques se réalisent-elles dans un type cellulaire et pas dans un autre ?

II- Des réactions biochimiques assurent le métabolisme des cellules :

TD : Des réactions biochimiques spécifiques

Notion de cours : Les voies métaboliques sont organisées en réseau. Chaque étape d’une voie métabolique est
une transformation biochimique et s’intègre dans une succession de transformations. Au sein d’une voie
métabolique, entre les substrats initiaux et les produits finaux il existe de nombreuses molécules
intermédiaires. Certaines de ces molécules intermédiaires permettent d’interconnecter les différentes voies
métaboliques.

Ces transformations sont accélérées par des molécules, les enzymes (ce sont des protéines). Une enzyme ne
peut agir que sur un type de réaction. Certaines transformations ne se déroulent que dans certaines cellules
spécifiques, possédant des enzymes précises. Toutes les cellules ne produisant pas les mêmes enzymes, elles
n’ont donc pas toutes la même fonction.

=> Le métabolisme des cellules dépend donc de leur équipement spécialisé, notamment en enzymes.