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PROJET : PATISSERIE

VILLE DE BUJUMBURA
PROMOTRICES : MADAME NDAYISHIMIYE ANGE ET

AKIMANA ALLIANCE

ADRESSE DE LA PROMOTRICE : BUJA-MAIRIE

Projet : Pâtisserie

Promotrice : NDAYISHIMIYE ANGE

Contacts : 65 39 96 20

Adresse de la promotrice : KAMENGE

Statut Juridique : Entreprise individuelle

Localisation du projet : ville de BUJUMBURA


Adresse : KAMENGE MIRANGO

Emprunt : 3 000 000 fbu

Apport Personnel = 2 000 000 Fbu

Coût Total du Projet : 5 000 000 FBU

Taux d’intérêt du prêt : 5 %

Durée de remboursement des emprunts : 5 ans

Emplois à créer : 10

Table des matières


PROMOTRICES : MADAME NDAYISHIMIYE ANGE ET AKIMANA ALLIANCE

...........................................................................................................................1

I. Introduction Générale....................................................................................4

1.1 Contexte et justification de l’étude............................................................4

1.2 Objectifs du projet...................................................................................6

1.3 Méthodologie..........................................................................................6

1.4 Plan de l'étude.........................................................................................6

II. Analyse technique........................................................................................7

2.1 Historique du projet.................................................................................7

2.2 Description du projet................................................................................8

 Immobilisations............................................................................................9

 Equipements...............................................................................................10

 Charges d’exploitation prévisionnelles..........................................................10

 Dépenses d’exploitation...............................................................................11

 Dépenses du personnel................................................................................11

2.4 Recettes prévisionnelles.........................................................................12

2.5 Etude du marché....................................................................................12

III. Analyse financière du projet.......................................................................14

3.1 Plan de financement...............................................................................14


3.2 Tableaux de base...................................................................................14

3.3 Etats financiers......................................................................................20

3.4 Calcul des indicateurs de rentabilité financière.........................................22

IV Interprétation des résultats..........................................................................23

V Analyse économique...................................................................................24

I. Introduction Générale
Dans cette partie introductive, nous allons parler du contexte et de la

justification du projet, définir les objectifs visés par le projet, élaborer

une méthode de travail et présenter le plan du travail.

1.1 Contexte et justification de l’étude

Le Burundi à l’instar des pays africains connaît un niveau de pauvreté

exacerbé qui semble ne pas rimer avec le retour de la croissance

économique suite à l’ajustement monétaire ou dévaluation du franc de

la communauté financière africaine.

La croissance économique est soutenue à 5% sur la période 1995-2001

et atteint 6 % actuellement mais malgré tout le Burundi a été admis en

2000 à la catégorie des pays les moins avancés, en 2000-2001, il a

élaboré et validé son document stratégique de lutte contre la pauvreté,

ce qui n’a pas empêché l’existence d’un niveau de pauvreté inquiétant.

Le secteur privé est jusqu’à présent faible pour faire face à la demande

sociale au moment où l’Etat est engagé dans un processus de


libéralisation sans précédent même si des efforts ont été déployés

récemment dans la création des emplois entrant dans le cadre du

recrutement des quinze mille emplois sur une période de trois ans.

La création du Ministère des Petites et Moyennes Entreprises, de

l’Entreprenariat Féminin et de la Micro finance qui pour mission de

faire la promotion et le développement des PME pourrait fortifier le

secteur privé et régler une bonne partie de l’emploi par conséquent

être une stratégie efficace de lutte contre la pauvreté.

Etant donné que la contrainte des petites et moyennes entreprises

constitue l’accès au financement bancaire classique, le Ministère des

Petites et Moyennes entreprises, de l’Entreprenariat Féminin et de la

Micro finance à travers le Fonds National de Promotion de

l’Entreprenariat Féminin (FNPEF) accorde une discrimination positive

en faveur des femmes compte tenu de leur vulnérabilité à la pauvreté

et de leur contribution dans activités économiques du pays pour

trouver une solution à l’épineuse question du financement. Ainsi, le


FNPEF est notre cible financière du fait de l’assouplissement de ses

conditions d’octroi de crédits.

1.2 Objectifs du projet

Il consiste à créer de la richesse, des emplois par conséquent participer

au développement du Burundi.

1.3 Méthodologie

Il s'agit dans cette partie d'expliquer la démarche de travail à adopter

qui consistera à ;

• procéder par une démarche analytique ;

• calculer les indicateurs de rentabilité financière ;

• interpréter la rentabilité technique, financière et économique sur

la base soit analytique soit des indicateurs calculés.


1.4 Plan de l'étude

L'étude comprend les différentes parties qui se présentent comme suit :

• I. Introduction générale ;

• II. Analyse technique ;

• III. Analyse financière ;

• IV. Interprétation des résultats ;

• V. Analyse économique.

II. Analyse technique

2.1 Historique du projet

La promotrice s’appelle Madame NDAYISHIMIYE ANGE,s’est

activée pendant une vingtaine d’années dans la pâtisserie dénommée «

GENTINA » qui a mis la clé sous le paillasson en 2003. Pour cette

raison la promotrice tient à mettre son expérience au service du peuple

burundais en mettant en œuvre son projet de pâtisserie en vue

d’apporter sa réponse à la vision des Pouvoirs Publics de faire la

promotion et le développement des petites et moyennes entreprises

une stratégie efficace de lutte contre la pauvreté pour un Burundi

émergent dans un futur proche.


Cependant dans la plupart des pays en développement comme le

Burundi, l’accès au financement est une problématique majeure

surtout pour les femmes. Pour apporter un remède à ce problème,

l’Etat du Burundi a institué un fonds dénommé PAEEJ qui a pour

mission de financer exclusivement les jeunes burundais d’une part et

d’autre part d’intervenir dans le renforcement de leurs capacités.

2.2 Description du projet

Il s’agit d’un projet de pâtisserie qui sera constitué d’un fast-food et

d’un salon de thé. Ce projet appartient au secteur des Services qui

apportent la contribution la plus importante dans la formation du

produit intérieur brut (PIB) : la richesse produite par les résidents dont

il serait nécessaire de l’orienter vers les nationaux en vue de créer plus

de d’externalités positives dans la vie socioéconomique des

populations. Sous cet angle, des initiatives de ce genre doivent être


motivées en vue de conforter le secteur des services, gage d’une bonne

évolution de la croissance économique suite à la dévaluation du FBU.

Eventuellement d’après les recherches faites par la promotrice, le

projet sera implanté à MIRANGO ROND-POINT mais deux

problèmes se posent : le propriétaire ne loue que la totalité de la

maison et la mensualité s’élève à 500 000 FBU avec deux mois de

caution, ce qui est excessivement cher. Par rapport à la cherté de la

location, nous avons pensé que la promotrice pourra s’en sortir en

sous-louant les chambres supplémentaires, ce qui lui reviendra

maintenant à une mensualité de 300 000 FBU quant au problème de la

diligence exprimée par le propriétaire pour l’occupation des locaux si

la promotrice n’arrive pas à régler ça, la solution sera qu’elle aille voir

ailleurs.

Le choix du local s’explique surtout par sa position stratégique : un

véritable carrefour se trouvant dans un quartier plus peuplé où le

nombre des populations est très élevé, ce qui augure l’existence d’une

demande solvable importante.


Pour le statut juridique du projet, il s’agit d’une entreprise

individuelle.

2.3 Intrants de productions

 Immobilisations

Comme les locaux sont destinés à l’habitat, des réfections seront

nécessaires pour l’aménagement du fast-food et le salon de thé et

seront faites par le concours de l’expertise d’un maçon, d’un

menuisier, d’un électricien et d’un plombier. Ainsi, la somme totale de

ces travaux de réfection sera estimée à un montant de 200 000 FBU.

Etant donné que les locaux ne sont pas encore à la disposition de la

promotrice, les montants des travaux de réfection sont donnés par

estimation mais ils doivent faire l’objet d’un devis calculé sur la base

des besoins que chacune des expertises citées ci-dessus exprimeront

sur le terrain en vue de mener à bien leur mission.


 Equipements

Ils sont représentés par les biens acquis par l’entreprise et resteront au

moins une année dans son patrimoine. Dans le cas de notre projet ils

s’articulent autour des points ci-après :

- 15 tables : 450 000 F ;

- 60 chaises : 900 000 F ;

- Vaisselle (assiettes creuses et plates, couteaux, fourchettes, etc.) :

200 000 F ;

- 1 Friteuse 8 litres : 200 000 F ;

- 1 Vitrine réfrigérée (frigo bar) : 600 000 F ;

Ces biens sont évalués pour un montant global s’élevant à

2 350 000 F.

Il convient de noter que la plupart des biens d’équipements estimés ci-

dessus ont fait l’objet d’un devis de la Société à Responsabilité

Limitée Dakar Chrono qui se trouve au point E à la rue A, Impasse

ENS. Ce devis sera joint en annexe pour faire valoir de source de


données qui nous permettront de faire l’évaluation financière du

projet.

 Charges d’exploitation prévisionnelles

Elles se résument aux dépenses d’exploitation et aux dépenses du

personnel.

 Dépenses d’exploitation

Elles sont représentées par :

• 10 kg de viande par jour à raison de 9000 F le kg pour le fast-food

• l’huile : 1 carton par mois à raison de 150 000 F ;

• la pomme de terre : 5 sacs par mois à raison de 150 000 F le sac ;

• légumes : 10 000 F par mois ;

• la provision en pain arable pour un montant de 500 000 F par an ;

• les œufs : 10 tablettes par mois pour un montant de 120 000 F ;

• les boissons sucrées : 30 caisses par mois à 45 000 F l’unité


• le loyer mensuel : 300 000 F.

 Dépenses du personnel

Le personnel de la pâtisserie sera au nombre de 10 réparties comme

suit :

- 4 personnes au salon de thé fonctionnant de manière périodique :

2 le matin et 2 le soir pour une rétribution de 100 000 F chacune

le mois ;

- 4 personnes au fast-food pour une rémunération mensuelle de

150 000 F chacune ;

- 1personne à la caisse pour un salaire de 200 000 F ;

- - 1nettoyeuse pour un salaire de 50 000 F.

La rémunération est mensuelle, ce qui élève la masse salariale globale

à un montant de 750 000 FBU

2.4 Recettes prévisionnelles


Elles proviendront de la vente quotidienne du fast-food des produits

tels que charwarma, hamburger, sandwich, poulet entier etc pour une

recette journalière estimée à 250 000 F d’une part et d’autre du salon

de thé pour un montant journalier de 100 000 F. Ainsi la recette totale

journalière sera estimée à 350 000 F.

2.5 Etude du marché

Le marché par définition est un lieu fictif ou réel où se rencontre

l’offre et la demande d’un bien ou service déterminé. Il s’agira ici

donc plus particulièrement du marché des services de restauration.

Le placement stratégique du projet qui se trouve dans un carrefour et

un quartier résidentiel laisse quand bien même présager que le

problème de la demande ne va pas se passer car de plus en plus les

gens préfèrent de manger au fast-food où de faire une commande pour

aller se rassasier à la maison. Par rapport à cette clientèle, nous ciblons

beaucoup les célibataires compte tenu leur statut matrimoniale et les


jeunes couples actifs dont souvent la femme n’a pas souvent le temps

de préparer le dîner mais également il est parfois plus bénéfique en

matière de coûts à supporter.

L’offre est structurée par la prestation des produits ci-après :

- sandwich ;

- chawarma ;

- hamburger ;

- poulet entier ;

- boissons sucrées etc.

La concurrence elle existe partout à bujumbura mais là où la

promotrice veut implanter son projet des infrastructures de ce genre

restent insuffisantes voire inexistantes donc le fait d’occuper la

première les lieux est un atout qu’elle ne tardera pas à exploiter vue

son expérience de manière à fidéliser la clientèle présente et même

aller à la prospection d’autres marchés.


L’accent sera surtout mis sur la qualité des produits qui vont répondre

aux normes hygiéniques et des services octroyés en vue d’apporter la

satisfaction globale du consommateur. De surcroît, le recours aux

panneaux publicitaires peut être fait en vue de faire la promotion de la

structure au grand public.

III. Analyse financière du projet

A ce niveau, il s’agit de déterminer la rentabilité financière du

projet du point de vue de la promotrice. Dans cette partie, l’étude

sera focalisée sur le plan de financement, les tableaux de base, les

états financiers et le calcul des indicateurs de rentabilité financière.

3.1 Plan de financement

La structure financière ciblée ici représente le PAEEJ pour un

montant de 3 0000 000 FBU avec une période de grâce de 6 mois

et un apport personnel de 5 % de l’emprunt, ce qui rapporte le coût

total du projet à 3 1500 000 . Le prêt est remboursé au taux d’intérêt


de 5 % pour une durée de 5 ans à un principal constant. Pour la

garantie du prêt, la promotrice envisage le nantissement.

3.2 Tableaux de base

3.2.1 Tableau des investissements et renouvellements

Libellés Montant

Frais de réfection des 200 000

locaux

15 Tables 450 000 F

60 Chaises 900 000 F

Vaisselle 200 000 F

Friteuse 8 litres 200 000 F

Vitrine refrigérée (frigo bar) 600 000 F

Total 2 550 000 F


Le fonds de roulement est une proportion des charges annuelles

d’exploitation et est destiné à les financer jusqu’à ce que les

premières recettes du projet puissent le faire. Il entre dans le tableau

des investissements et renouvellements plutôt que dans le tableau

des charges d’exploitation regroupant les dépenses du personnel et

les dépenses d’exploitation.

3.2.2 Tableau des charges d'exploitation

Viande 90000 90000 90000 90000 90000

Huile 150 000 150 000 150 000 150 000 150 000

Pomme de 750 000 750 000 750 000 750 000 750 000

terre

Œufs 120000 120000 120000 120000 120000

Légumes 10 000 10 000 10 000 10 000 10 000

Provisions en 500 000 500 000 500 000 500 000 500 000

pain arable

Boissons 1 350 000 1 350 000 1 350 000 1 350 000 1 350 000

sucrés
Total 2970 000 2970 000 2970 000 2970 000 2970 000

3.2.3 Tableau des recettes d’exploitation

Libellés | Année 1 Année 2 Année 3 Année4 Année5

Années

Vente des 36000000 36000000 36000000 36000000 36000000

produits du fast-

food

Vente des 43200000 43200000 43200000 43200000 43200000

produits du

salon de thé

Total 79200000 79200000 79200000 79200000 79200000

3.2.4 Tableau de remboursement annuel des emprunts

Année SPDP PE IE SD

Année 3000000 6000000 150000 7500000


1 0 0

Année 2400000 6000000 120000 7200000

2 0 0

Année 1800000 6000000 900000 6900000

3 0

Année 1200000 6000000 600000 6600000

4 0

Année 6000000 6000000 300000 6300000

Total 9000000 3000000 450000 3450000

0 0 0 0

SPDP : Solde du Principal de Début de Période ;

PE : Principal Echu ;

IE : Intérêt Echu ;

SD : Service de la Dette, il est égal à la somme du PE et des IE.

Etant donné qu’une période de grâce de 6 mois est accordée, cela

signifie que la promotrice ne va commencer à payer le principal de


ème
la dette qu’à partir du 7 mois de la première année. Ainsi, pour

faire apparaître cette période de grâce, nous allons constituer le

tableau de remboursement des emprunts de la première année

sachant que pour les autres années le service de la dette mensuelle

s’obtiendra en divisant le service de la dette annuelle par 12.

3.2.5 Tableau de remboursement des emprunts de la première

année

Mois SPDP PE IE SD

6 30000000 0

mois

7 1000000 150000 7500000

mois 0

8 1000000

mois

9 1000000

mois

10 1000000
mois

11 1000000

mois

12 1000000

mois

Total 30000000 6000000 1500000 7500000

3.2.6 Tableau des amortissements

Les biens d’actifs subissent une usure dans le temps, ce qui réduit

leur valeur d’origine à leur valeur résiduelle qui à la fin du projet

est reprise dans les flux entrant de ressources.

Libellés Valeur Taux Amortissem Valeur

d’origine ent résiduelle

Tables 225 000 20% 225 000 0

Chaises 240 000 20% 240 000 0

Vaisselle 200 000 10% 100 000 100 000


Friteuse 8 litres 152 000 10% 76 000 76 000

Vtrine réfrigérée (frigo 1 197 10% 598 000 598 889

bar) 000

Total 5 049 413 2 905 558 2 143 856

Pour la détermination des taux d’amortissement nous allons

regrouper les équipements dans les deux catégories suivantes :

- les machines et matériels d’exploitation (Vaisselle, Machine à

café mflitta, Friteuse 8 litres, Vitrine réfrigérée (frigo bar),

Rôtissoire à gaz 1 broche, Plaque à snacker, Grill chawarma,

Vitrine chauffante D200, Mixeur kenwood, Presse agrume

apollo) qui ont une durée de vie estimée à 10 ans, ce qui

correspond à un taux d’amortissement de 10 % ;

- les matériels et mobiliers de bureau (tables, chaises, Split

westpoint) qui ont une durée de vie de 5 estimée à 5 ans, ce qui

correspond à un taux d’amortissement de 20 %.

La Vaisselle, la Machine à café mflitta, la Friteuse 8 litres, la

Vitrine réfrigérée (frigo bar), la Rôtissoire à gaz 1 broche, la Plaque


à snacker, la Grill chawarma, la Vitrine chauffante D200, la Mixeur

kenwood, la Presse agrume apollo ne seront pas totalement amortis

à la fin du projet donc leur valeur résiduelle sera reprise dans les

flux entrants de ressources du tableau des échéanciers financiers à

la dernière année (5 ème).

3.3 Etats financiers

3.3.1 Tableau des échéanciers financiers

Libellés | Années Année 1 Année 2 Année 3 Année4 Année5

Emprunt 3 000

0000

Investissements et 2 000 000 240 000

renouvellements

Charges d'exploitation 2 970 000 2970 000 2970 000 2970 000 2970 000

Service de la dette 750 000 720 000 690 000 660 000 630 000

Facteur d'actualisation 0,922 0,849 0,783 0,722 0,665

Cash Flows Nets 2 950 000 1 926 1 038 1 563 1 361


Actualisés 182 848 703 407

3.3.2 Compte de résultat prévisionnel

Libellés | Années Année 1 Année 2 Année 3 Année4 Année5

Recettes 79200000 79200000 7920000 79200000 79200000

d'exploitation 0

Charges 59683094 57960200 5796020 57960200 57960200

d'exploitation 0

Amortissements 2905558 2905558 2905558 2905558 2905558

Intérêts des 1500000 1200000 900000 600000 300000

emprunts

Bénéfice avant 15111348 17134242 1743424 17734242 18034242

impôt 2

Impôts sur le 4986745 5654300 5753300 5852300 5951300

bénéfice (33 %)

Bénéfice après impôt 10124603 11479942 1168094 11881942 12082942

2
3.3.3 Capacité maximale d’autofinancement

Libellés | Années Année 1 Année 2 Année 3 Année4 Année5

Bénéfice après impôt 10124603 1174994 1168094 11881942 12082942

2 2

Amortissements 2905558 2905558 2905558 2905558 2905558

Capcité maximale 13030161 1465550 1458650 14787500 14988500

d'autofinancement 0 0

Capcité maximale 13030161 2768566 4227216 57059661 72048161

d'autofinancement 1 1

cumulée

3.4 Calcul des indicateurs de rentabilité financière

A partir du tableau des échéanciers financiers, nous allons calculer la

valeur actuelle nette (VAN), le ratio avantage sur coût (RA/C) et le

taux actuariel.
• la valeur actuelle nette (VAN) est la somme des cash flows nets

actualisés. En faisant cette somme, nous obtenons VAN = 74 398

810 FBU ;

• le ratio avantage sur coût (RA/C) est le rapport des cash flows

bruts actualisés sur les coûts totaux actualisés. En faisant ce

rapport, nous obtenons RA/C = 312 098 853 / 266 775 574 =

1.17

• le taux actuariel est le rendement de l'investissement et est

déterminé sur la base de la formule suivante (E+I) = (1+r) E,

avec E= emprunt, I = intérêt et r = le taux actuariel. Il se

détermine comme suit : r = [(1+I/E)-1]*100 = [(1+10 000 000/30

000 000 - 1]*100 = 33 % ;

• l’indice de profitabilité (IP) avec IP = VAN/I 0 + 1 = 74 398 810/

10 000 000 + 1 = 8.44


IV Interprétation des résultats

L'étude financière nous a conduit à calculer les ratios suivants : la

valeur actuelle nette (VAN), le ratio avantage sur coût (RA/C) et le

taux actuariel, l’indice de profitabilité tous des indicateurs de

rentabilité financière qui suffisent largement pour exprimer sur la

rentabilité financière du projet. De surcroît, les états financiers sur le

compte de résultat prévisionnel et la capacité maximale

d’autofinancement qui donnent des informations supplémentaires sur

la rentabilité financière du projet.

La VAN est l'indicateur financière le plus utilisé, elle peut être

positive, négative ou nulle. A cet égard un projet sera dit rentable

financièrement que si la VAN est positive. Dans le contexte de notre

étude, la VAN est égale à 74 398 810 FBU donc positive d'où la

conclusion que le projet est financièrement rentable.


Le ratio avantage sur coût est un indicateur de rentabilité financière

accepté quand il est supérieur à l'unité (1). Notre étude affiche que le

RA/C est égal à 1. 17 supérieur à 1, ce qui signifie que les charges du

projet sont largement couvertes par les produits.

Le taux actuariel représente le rendement de l'investissement, il est

comparé avec le coût de l'investissement qui est le taux d'intérêt de

remboursement de l'emprunt ainsi donc rentabilité n'est affichée que si

le rendement est supérieur au coût à apporter. Nos résultats montrent

que le taux actuariel est égal à 33 % supérieur au coût du crédit qui est

égal à 5 %, ce qui nous permet de dire que le projet est financièrement

rentable.

L’indice de profitabilité du projet est égal à 8. 44, ce qui signifie que le

promoteur pour chaque 1 F d’investissement, il réalise 8. 44 F, ce qui

caractérise une forte couverture des charges du projet mais également

un important rendement de l’investissement comme l’a confirmé le

taux actuariel calculé précédemment.


Cependant le résultat prévisionnel du projet montre des valeurs

positives et croissantes sur tout au long de sa durée, ce qui augure une

bonne tenue de l’exploitation du projet durant toute sa période

d’existence.

La capacité maximale d’autofinancement quant à elle montre des

résultats qui sous-tendent que le projet pourra se prendre en charge

financièrement dès la première, une situation qui sera continuelle tout

au long de la période (durée de vie du projet).

V Analyse économique

Il consiste dans cette partie à déterminer la rentabilité du projet du

point de vue de la communauté où il est implanté. Ainsi la démarche

consistera à analyser les externalités positives du projet sur les

populations du terroir concerné.

Le projet va créer des quatre (10) emplois pour lesquels une masse

salariale mensuelle de 460 000 FBU. L'octroi des revenus aux


travailleurs leur permettra d'améliorer leur niveau de vie économique

et sociale.

Le projet va payer des impôts comme la patente s’élevant à 25 000

FBU chaque année, de la taxe sur la valeur ajoutée représentant 18 %

des biens d’équipement soit une somme de 872 894 FBU. Ces taxes

permettront à la collectivité locale concernée d'accroître ses ressources

fiscales pour mieux faire à la demande de biens collectifs des

populations en matière de santé, d'éducation, d'assainissement, etc.

Tous ces impacts positifs du projet sur la population où il est implanté

nous poussent à nous prononcer favorablement à la rentabilité

économique.

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