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CANCER DE LA VULVE F. KABOUB
CANCER DE LA VULVE F. KABOUB
CANCER DE LA VULVE F. KABOUB
01 JUIN 2024
DR F. KABOUB
CHU DE BEJAIA
PLAN
I. INTRODUCTION
1. DEFINITION
2. EPIDEMIOLOGIE
3. FACTEURS DE RISQUE
II. ANATOMO-PATHOLOGIE
1. TYPES HISTOLOGIQUES
2. SOUS-TYPES DE CARCINOME EPIDERMOIDES
3. COMPTE-RENDU ANATOMOPATHOLOGIQUE
III. CLASSIFICATIONS
1. L’EXAMEN CLINIQUE
2. BILAN PARACLINIQUE
3. BILAN D’OPERABILITE
V. MOYENS THERAPEUTIQUES
1. CHIRURGIE
2. RADIOTHERAPIE
3. CURIETHERAPIE
4. CHIMIOTHERAPIE
1.DEFINITION
2.EPIDEMIOLOGIE
3.FACTEURS DE RISQUE
Femmes ménopausées
Femmes jeunes
− HPV
− Tabac
− Immunodepression
II.ANATOMO-PATHOLOGIE
1. TYPES HISTOLOGIQUES
3. COMPTE-RENDU ANATOMOPATHOLOGIQUE
− Dimensions de l'échantillon
− Dimensions de la tumeur
− Type histologique (5ème édition de la classification OMS 2020)
− Profondeur d’invasion (incluant au moins A, et de préférence B méthode)
− Statut de la marge tumorale (distance jusqu’à la résection latérale et profonde en
millimètres)
− Présence ou absence de LVSI et d’invasion périneurale
− Présence ou absence d’une maladie précancéreuse, notamment présence dans les
marges de résection
− Ganglions lymphatiques par site (nombre total, nombre de ganglions impliqués,
taille de la plus grande métastase, extension extra-ganglionnaire)
− Stadification pathologique (pTNM) pour la pièce chirurgicale
III.CLASSIFICATIONS
IV.BILAN PRETHERAPEUTIQUE
1. BILAN CLINIQUE
− Examen de la vulve (S/ anésthésie): maladie parfois plurifocale, pouvant associer des lésions
invasives et des lésions de néoplasies intra-épithéliales (VIN)
− Caractéristiques de la lésion vulvaire :
− Examen du col (frottis pour cytologie et/ou test HPV), du vagin et de la marge anale et du
canal anal.
− Examen des aires ganglionnaires
2. BILAN PARACLINIQUE
− Biopsie de la lésion :
PUNCH biopsie ≥ 4 mm
L'exérèse biopsie est à éviter. Elle peut compromettre la suite des traitements.
N0 clinique éligible à GS
Absence d’examen radiologique
− Bilan extension
− si tumeur ≥ T2 clinique
− Ou N+
Alternative : TDM-TAP
− consultation anesthésique
− Consultation d’oncogériatrie
Si âge>75 ans
Ou score G8 ≤ 14
V.MOYENS THERAPEUTIQUES
1. CHIRURGIE
Objectif : Recommandations de l'ESGO (2023) et NCCN (2022) : Ablation complète avec des
marges histologiques négatives.
− Lésion pré-cancéreuse
− Invasion de moins de 1 mm
− Marges macroscopiques cm adaptées à la patiente et à
− l’anatomie
− Marges macroscopique ≥ 2 cm
− = 8mm de marge microscopique
− Reprise chirurgicale si marges atteintes
2. RADIOTHERAPIE
− 2N+
− 1N+ ≥ 2mm et/ou rupture capsulaire + RT BILATÉRALE
chimiothérapie concomitante
3. CHIMIOTHERAPIE
1. STADE IA (T1aN0M0)
2. STADE IB (T1bN0M0)
− Surveillance
− Reprise chirurgicale
− +/- curiethérapie en tenant compte des anciens champs d’irradiation
4. Stade III
5. Stade IV
VII.SURVEILLANCE
Nouveau bilan d’extension dans tous les cas ( Tep / TDM TAP)
Récidive vulvaire
− Excision large et curage inguino-fémoral si >T1a
− Les indications de radiothérapie post opératoires restent les mêmes
Récidive ganglionnaire
− Exérèse ganglionnaire si possible
− Radiothérapie adjuvante +/- radiochimiothérapie concomitante
− Radiochimiothérapie exclusive si chirurgie non accessible
Récidive métastatique à distance : Traitement systémique à discuter /palliatif
Traitements médicaux :
Chimiothérapie
Thérapies ciblées
− Anti-EGFR
− Anti-angiogéniques: bevacizumab
− Immunothérapie
− Autres: HER2, NTKR entrectinib
IX.CONCLUSION
− Les cancers invasifs de la vulve sont peu fréquents. Ils surviennent le plus souvent chez des
femmes âgées (au cours des 7 e et 8e décades), échappant le plus souvent à la surveillance
gynécologique.
− Les facteurs favorisants sont les infections à Papillomavirus (HPV) et le tabac, retrouvés plutôt
chez
− les femmes plus jeunes, mais aussi de certaines dermatoses responsables d’une irritation cutanée
et d’un prurit chroniques, au premier rang desquelles le lichen scléreux de la vulve, rencontré
chez les femmes plus âgées.
− Les circonstances de découverte ne sont pas spécifiques :
− Le stade fréquemment avancé de la maladie chez des femmes dont l’état général est plus ou
moins
− altéré rend le traitement difficile.
− L’évolution des cancers vulvaires reste longtemps locorégionale : les métastases ganglionnaires
sont précoces.
− La prise en charge est pluridisciplinaire et dépend de plusieurs facteurs, principalement, le stade
et les comorbidités associées.
X.REFERENCES