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L’ENTREPRISE ET
SON
ENVIRONNEMENT
A.
L’ENVIRONNEMENT
DE L’ENTREPRISE
CARACTÉRISTIQUES DE L’ENVIRONNEMENT
DE L’ENTREPRISE ?
L’entreprise est un système ouvert ;
On distingue 2
grands types
d’environnements
Environnement Environnement
Interne Externe
DIFFÉRENTES COMPOSANTES DE CET
ENVIRONNEMENT :
L’environnement
géographique
démographique,
l’environnemen environnement
t socio-culturel. technologique,
environnement
environnement
économique
social
général,
environnement
environnement
institutionnel et
concurrentiel,
juridique,
B. LA MÉTHODE PESTEL
1. ENVIRONNEMENT
GÉNÉRAL OU liés à l’intervention
L’ENVIRONNEMENT économique de l’Etat :
EXTERNE • le taux de croissance attendu
du PIB.
les objectifs de
politiques
économiques :
• le niveau de stabilité des prix.
LES INSTRUMENTS DE POLITIQUES
ÉCONOMIQUES :
facteurs
technologiques
facteurs légaux et
réglementaires,
facteurs sociaux,
culturels,
niveau de chômage psychologiques
niveau d’inflation
La politique
monétaire
Les technologies se
multiplient et les
entreprises doivent rester
en veille afin de se tenir
au courant des variations.
FACTEURS
TECHNOLOGIQUES :
l’entreprise peut protéger
l’entreprise peut mettre en
ses inventions et
place une activité de veille
innovations : avec le
technologique
secret et les brevets.
A. FACTEURS SOCIAUX, CULTURELS ET
PSYCHOLOGIQUES :
Adoption de
mesures sociales Exemple : instauration des congés
paternités; condition de travail et sécurité et
pour réguler santé au travail (préoccupation croissante
l’activité de des entreprises). Exemple : Loi sur le genre.
l’entreprise.
L’ENVIRONNEMENT SOCIAL/ SOCIO
CULTUREL
L’environnement social
• est le domaine des besoins et des attentes des travailleurs vis-à-vis de l’entreprise. Les
principaux acteurs de ce domaine sont les salariés et leurs délégués dans l’entreprise,
ainsi que les centrales syndicales qui les représentent dans les négociations.
L’environnement socio-culturel :
flexibilité qualitative
Le droit des sociétés
La réglementation (santé, sécurité) et
qui évolue tous les
sur la durée du travail quantitative (durée
jours.
du travail).
L’ENVIRONNEMENT INSTITUTIONNEL ET
JURIDIQUE
L’environnement institutionnel et
juridique établit l’ensemble des
règles du jeu que l’entreprise
devra respecter (règlementation
fiscale, commerciale, sociale,
environnementale…).
avocats,
Ces activités ont en commun les mêmes caractéristiques
notaires,
en terme de réglementation de la profession :
Le capital humain
Cette expérience, se compose d’un
qui procure un Ces atouts vont savoir et d’un
avantage certain à s’inscrire dans savoir-faire
l’expérience
la firme déjà le capital incorporés dans les
accumulée dans un
installée par humain accumulé individus.
secteur donné
rapport à un nouvel par la firme Justement parce
constitue un capital
entrant, est installée qui rend qu’il est incorporé
précieux pour les
généralement liée certaines personnes aux individus, ce
firmes installées.
l’âge de la firme et plus précieuses que savoir-faire est plus
à sa connaissance d’autres. difficile à acquérir
du marché. pour les nouvelles
firmes.
EFFETS D’EXPÉRIENCES : (SUITE)
Barrières à la sortie :
• facteurs qui vont obliger les entreprises à rester sur un marché non-rentable car leur sortie serait plus
coûteuse. Ces barrières font appel à la notion de complémentarité d’activités.
Exemple :
• une entreprise basée sur la production de produits chimiques qui se diversifie vers l’industrie
pharmaceutique.
Question :
• est-ce que je laisse tomber mes activités initiales et je me concentre sur la production pharmaceutique ?
est-ce que je reste sur le même type de marché ?
STRUCTURE INDUSTRIELLE :
capitaux
engagés /
chiffre
d’affaire :
masse de
capitaux à
apporter au
démarrage.
L’intensité capitalistique :
STRUCTURE CONCURRENTIELLE :
Il s’agit de :
La sous-
La traitance :
franchise :
La
création
de Joint-
venture
FORMES DE
COOPERATION
DIFFÉRENTES FORMES DE COOPÉRATIONS :
La sous-traitance : La franchise :
• accord de fourniture de biens et de services • c’est un contrat par lequel une entreprise
entre une entreprise appelée « donneur dite « franchiseur » met à la disposition
d’ordres » et une entreprise « exécutante » d’une entreprise appelée « franchisée » une
qui va exécuter la demande et qui sera le gamme de produits originaux et une
fournisseur. assistance technique ou commerciale
moyennant rémunération avec le paiement
d’une redevance appelée Royalties.
• Le « franchiseur » va prêter sa marque et
fournir ses produits au franchisé qui va être
chargé de leur distribution en échange d’une
redevance.
LA CRÉATION DE JOINT-VENTURE :
La création de Joint-
venture :
AUTRES désirent réduire leurs effectifs et qui vont coopérer avec des entreprises en création pour
placer leurs effectifs.
ACCORDS DE D’essaimage :
• il s’agit de salariés qui souhaitent créer une entreprise qui peuvent donc bénéficier d’une
PARTENARIATS aide financière et technique de leur entreprise : 1 salarié voulant créer son entreprise peut
avoir 1 an de congé sans solde renouvelable 1 fois ; mais en cas d’échec le salarié est
assuré de retrouver son emploi). Intérêt pour l’entreprise : ce type de coopération permet
: aux grands groupes d’externaliser (faire faire) certaines activités suite à un recentrage sur
un métier.
D’export :
• il s’agit de favoriser l’exportation des produits et services des PME innovantes. Un grand
groupe moyennant un pourcentage du chiffre d’affaire et en général l’exclusivité, va
proposer son réseau international et son savoir-faire ; les PME qui sont sélectionnées
peuvent pénétrer de nouveaux marchés qu’elles n’auraient pu conquérir seules. En effet,
les grands groupes amortissent les frais de la distribution via leur réseau international.
LES PHÉNOMÈNES DE FUSIONS ET
D’ABSORPTION/ACQUISITION :
Objectif :
• atteindre une taille critique pour réaliser des économies d’échelle ; mais aussi
recherche de complémentarités de ressources (savoir-faire, technologies, …).
Risques majeurs :
• choc des cultures – stratégie de croissance externe avec l’OPA (Offre Publique
d’Achat) : opération engagée par une personne physique ou morale qui cherche à
prendre une participation élevée ou le contrôle d’une autre société en faisant une
proposition d’achat d’action de la société convoitée.
LE POUVOIR DE NÉGOCIATION DES
FOURNISSEURS:
• l'influence des fournisseurs dépend de leur pouvoir de négociation, c'est-à-dire de leur
capacité à imposer aux firmes en présence leurs conditions (en termes de coût ou de
qualité).
• Les fournisseurs disposent d'un pouvoir élevé quand :
• ils sont concentrés et peu nombreux ;
• les concurrents (leurs clients) sont nombreux et dispersés ;
• le coût de transfert (coût que doit supporter un client pour changer de fournisseur) est fort ;
L’existence de substituts à la consommation: l’intensité de la compétition
dans un secteur donné dépend de l’existence ou non de substituts.
Il y a de multiples façons d’assouvir la soif : on peut boire des boissons
alcoolisées ou non alcoolisées, des jus de fruits ou de l’eau gazeuse, ou tout
simplement de l’eau minérale ou plate.
Plus la variété de substituts est grande, plus la concurrence potentielle est forte,
exerçant une pression sur les marges des firmes installées dans un secteur
donné, et plus la concurrence effective est intense dans le secteur considéré.
Face à un substitut menaçant, les firmes en présence peuvent
envisager plusieurs actions : baisse des prix, augmentation de la
valeur (ajout de fonctionnalités), abandon de l'offre actuelle et
passage au substitut (si elles possèdent les ressources et
compétences requises), abandon du marché.
Le pouvoir de négociation des acheteurs:
Les clients disposent d'un pouvoir de négociation élevé quand :
o ils sont peu nombreux (oligopsone) ;
o il existe des sources d'approvisionnement de substitution ;
o le coût de transfert (coût que doivent supporter les clients pour changer de fournisseur)
est faible ou élevé et prévisible (ce qui revient à dire que l'offre est standardisée) ;
o il existe une menace d'intégration vers l'amont (les clients peuvent produire eux-mêmes
l'offre).
B. LES INTERACTIONS ENTRE
ENTREPRISE ET ENVIRONNEMENT
A. LA FLEXIBILITÉ DE L’ENTREPRISE