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Hypertensions artérielles

d’origine surrénalienne

Avril 2020

Dr Fatma Chaker
Service d’endocrinologie
Hôpital La Rabta
Cas clinique n°1
• Mme A R âgée de 43 ans est adressée pour HTA mal
équilibrée.

– ATCD familiaux : mère diabétique sous ADO

– ATCD personnels : G2P2 (2 EV), contraception DIU

– HDM: HTA depuis 6 ans sous TRITAZIDE 10-25 (IEC + diurétique


thiazidique) 1cp par jour et AMLODIPINE 10mg 1cp/ jour.

– SF : asthénie, crampes musculaires

– Examen physique: Poids: 69 Kg BMI: 27 kg/m2


– TA= 16/10 cmHg contrôlée à 15/10
25
Bilan de 1ère intention pratiqué chez Mme A R

• Ionogramme: Na+/K+=138/3,7mmol/l

• Créatinine: 9 mg/l,

• Glycémie à jeun; 0,9 g/l bilan lipidique = Normal

• protéinurie négative

• FO = Nl

• ECG = Nl 30
Question: Quels sont les éléments cliniques et para cliniques
qui justifient l’exploration de l’HTA chez cette patiente?

4
Cas clinique n°1
• Mme A R âgée de 43 ans est adressée pour HTA mal
équilibrée.

– ATCD familiaux : mère diabétique sous ADO

– ATCD personnels : G2P2 (2 EV), contraception DIU

– HDM: HTA depuis 6 ans sous TRITAZIDE 10-25 (IEC + diurétique


thiazidique) 1cp par jour et AMLODIPINE 10mg 1cp/ jour.

– SF : asthénie, crampes musculaires

– Examen physique: Poids: 69 Kg BMI: 27 kg/m2


– TA= 16/10 cmHg contrôlée à 15/10
25
Cas clinique n°1: Bilan de 1ère intention pratiqué
chez Mme A R
• Ionogramme: Na+/K+=138/3,7mmol/l

• Créatinine: 9 mg/l,

• Glycémie à jeun; 0,9d’une


La recherche g/l bilan
d’HTAlipidique = Normal
surrénalienne chez notre
patiente s’impose devant
• protéinurie négative
1- âge à la découverte de l’HTA <40 ans
• FO = Nl 2- HTA résistante
3- K+<3,9

• ECG = Nl 30
Question: Quelles sont les précautions à
prendre lors de la réalisation d’un ionogramme

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Précautions à prendre lors de la réalisation d’un
ionogramme
• Sans garrot

• Tube rapidement acheminé au labo

• Arrêt des antihypertenseurs interférant avec


le SRAA:
– La spironolactone (6 semaines avant dosage)
– Autres diurétiques, IEC, ARAII et ß bloquants (15
jours avant)
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HTA secondaire?

Importantes à reconnaître car


potentiellement curables

Quand faut-il penser à une HTA


secondaire ?

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Devant une HTA, la recherche d’une cause secondaire
s’impose dans les cas suivants

- âge jeune
- HTA sévère
- HTA résistante
- HTA et Hypokaliémie
- HTA et Tumeur surrénalienne
- HTA et Signes cliniques évocateurs

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HTA

Essentielle Secondaire
90% 10%

Iatrogène Rénale Rénovasculaire Vasculaire Endocrine

NéphroP HAP
Corticottt Phéo
Gloméru Sténose de
Coarctation Cushing
laire l’artère
Oestro- de l’aorte Acromégalie
rénale
progestatif HPTP
Polykystose
hyperthyroïdie
21
Chez notre patiente:
ARRET : TRITAZIDE et AMLODIPINE
K+: 3,4 mmol/l sous alpha bloquant et Diltiazem

Devant une hypokaliémie confirmée , quel examen


biologique à visée étiologique réaliser?

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Chez notre patiente:
ARRET : TRITAZIDE et AMLODIPINE
K+: 3,4 mmol/l sous alpha bloquant et Diltiazem

Devant une hypokaliémie confirmée , quel examen


biologique à visée étiologique réaliser?

Kaliurèse

31
HTA +
hypoK+
Kaliurèse <30 Kaliurèse > 30
mmol/24h mmol/24 h

Fuite digestive
(diarrhée, laxatifs)
fuite urinaire de K+

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Cas clinique n°1: Iono sanguins et urinaires de Mme
(sous inhibiteurs calciques et alpha bloquants)
J1 J2 J3

Kaliémie (mmol/l) 3,2 3,5 3,7

Kaliurèse (mmol/24h) 68 58 45

Natriurèse (mmol/24h) 54 76 102

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Cas clinique n°1: Iono sanguins et urinaires de Mme
(sous inhibiteurs calciques et alpha bloquants)
J1 J2 J3

Kaliémie (mmol/l) 3,2 3,5 3,7

Kaliurèse (mmol/24h) 68 58 45

Natriurèse (mmol/24h) 54 76 102

Aldostérone et Rénine de base


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Hyperaldostéronisme primaire
(HAP)
↗Aldostérone et ↘Rénine
RAR ↗ ↗
ANGIOTENSINOGENE

RENINE Freination de la rénine

ANGIOTENSINE I

EC

ANGIOTENSINE II

ALDOSTERONE Elévation « primaire » de l’aldostérone


-Tumeur surrénalienne (adénome de Conn)
- Hyperplasie des surrénales
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Hyperaldostéronisme secondaire

↗Aldostérone et ↗ Rénine
ANGIOTENSINOGENE RAR non élevé

RENINE Elévation initiale de la rénine

• hypoperfusion rénale:
ANGIOTENSINE I - Hypovolémie
- Orthostatisme
EC - Sténose de l’artère rénale
- HTA maligne
•Stimulat° du SN sympathique
ANGIOTENSINE II • Tumeur à rénine

ALDOSTERONE Elévation secondaire de l’aldostérone

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↑Aldostérone
Augmentation de Augmentation de la
l’élimination rénale de réabsorption rénale de
K+ et de H+ sodium

• Hypervolémie
urines • ↑Sensibilité aux Hormones
Na+ vasoconstrictrices
(AgII, catécholamines…)

HTA
Hypokaliémie K+
Alcalose H+

12
HTA + hypoK+

Kaliurèse ↓ Kaliurèse ↑

Fuite digestive
(diarrhée, laxatifs) aldostérone/rénine

aldostérone ↑ aldostérone ↑ aldostérone ↓


rénine↓ rénine ↑
rénine↓
Hyperaldo Iaire hyperaldo IIaire pseudo hyperaldo

• Hyperplasie des
• Sténose des • Sd de Cushing
surrénales
artères rénales • Bloc 11βOHase
• Adénome de Conn • Tumeur à DOC
• Tumeur à rénine
• HTA sévère
• Phéo 41
Précautions à prendre lors de la réalisation du dosage
de l’aldostérone et de la rénine

• Le matin, à jeun, en décubitus dorsal depuis > 1H

• Régime normosodé : Attesté par une natriurèse > 100


mmol/24 heures

• Correction de l’hypokaliémie (>3,5 )

• Arrêt des éventuels antihypertenseurs interférant avec


le SRAA:
– La spironolactone (6 semaines avant dosage)
– Autres diurétiques, IEC, ARAII et ß bloquants (15 jours avant) 43
Aldo et Rénine de la patiente - Interprétez

Patiente Normes

Aldostérone 185 50 -150


(pg/ml)
Rénine (pg/ml) 2,4 2,5- 22

Rapport 77 <23
Aldo/rénine

45
Aldo et Rénine de la patiente
Patiente Normes

Aldostérone 185 50 -150


(pg/ml)
Rénine (pg/ml) 2,4 2,5- 22

Rapport 77 <23
Aldo/rénine

Hyperaldostéronisme primaire

45
Question: Quel est l’examen paraclinique que vous
allez demander en première intention pour le
diagnostic étiologique d’un hyperaldostéronisme
primaire?

24
TDM surrénalienne

46
Etiologies des hyperaldostéronismes primaires
Adénome de Conn (35%) Hyperplasie bilatérale des
surrénales (60%)

Clinique - Femme - Homme


- Age < 50 ans - Age > 55 ans

Kaliémie - Hypokaliémie franche - Hypokaliémie modérée

Aldostéronémie - Elévation franche - Elévation modérée

TDM surrénalienne
Adénome unilatéral Hyperplasie bilatérale
ou scanner normal
Scintigraphie au noriodo
cholestérol Hyperfixation unilatérale Fixation bilatérale d’intensité plus
précoce modérée et plus tardive

Cathétérisme des veines Gradient de concentration de


surrénaliennes l’aldostérone > 5 d’un côté par Pas de gradient de
rapport à l’autre concentration

48
Prise en charge des HAP
• Hyperplasie bilatérale:
– Traitement médical: la spironolactone
• Diurétique épargneur de potassium
• Action anti aldostérone: antagoniste spécifique compétitif
de l’aldostérone

• Adénome:
– Chirurgie: Surrénalectomie
– Préparation préalable par la spironolactone afin de
normaliser la kaliémie et la tension artérielle
51
Question: Quel traitement allez vous proposer
pour cette patiente?

La spironolactone

50
Cas clinique n°2

52
Cas clinique n°2
• Femme – 45 ans

• Consulte pour: « aménorrhée secondaire +


prise de poids »

53
Cas clinique n°2
• ATCD personnels:
– rachialgies depuis 1 an: tassement vertébral de D11
– Aménorrhée secondaire depuis 8 mois

• Signes fonctionnels:
– Prise de poids (+8 Kg en 2 ans)
– Troubles de l’humeur – insomnie
– Céphalées

• Examen physique:
– BMI= 31 Kg/m², Tour de taille= 110 cm, TA= 14/10 cmHg 55
Examen physique:

74
Cas clinique n°2
Biologie:

– Glycémie: 1,8 g/l (à jeun)


– Kaliémie: 4,1 mmol/l
– Cholestérol total: 2,1 g/l Triglycérides: 3,1g/l,
HDLc: 0,4 g/

56
Cas clinique n°2
• Réunissez les éléments qui vous font
suspecter un syndrome de Cushing

58
Cas clinique n°2
• ATCD personnels:
– rachialgies depuis 1 an: tassement vertébral de D11
– Aménorrhée secondaire depuis 8 mois

• Signes fonctionnels:
– Prise de poids (+8 Kg en 2 ans)
– Troubles de l’humeur – insomnie
– Céphalées

• Examen physique:
– BMI= 31 Kg/m², Tour de taille= 110 cm, TA= 14/10 55
Cas clinique n°2
• ATCD personnels:
– rachialgies depuis 1 an: tassement vertébral de D11
– Aménorrhée secondaire depuis 8 mois

• Signes fonctionnels:
– Prise de poids (+8 Kg en 2 ans)
– Troubles de l’humeur – insomnie
– Céphalées

• Examen physique:
– BMI= 31 Kg/m², Tour de taille= 110 cm, TA= 14/10 55
Examen physique:

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Examen physique:
Visage lunaire
Erythrose faciale

Comblement des creux


sus -claviculaires

Répartition facio tronculaire des graisses

Vergetures larges pourpres

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Cas clinique n°2

Biologie:

– Glycémie: 1,8 g/l (à jeun)


– Kaliémie: 4,1 mmol/l
– Cholestérol total: 2,1 g/l Triglycérides: 3,1g/l,
HDLc: 0,4 g/

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Cas clinique n°2

Biologie:

– Glycémie: 1,8 g/l (à jeun)


– Kaliémie: 4,1 mmol/l
– Cholestérol total: 2,1 g/l Triglycérides: 3,1g/l,
HDLc: 0,4 g/

56
↑ Cortisol: Mécanisme de l’HTA
Aldostérone/DOC Récepteur des minéralocorticoïdes

Cortisol

11β-HSD

Cortisone

Cellule rénale
14
↑Cortisol: Conséquences métaboliques

Métabolisme des ↑ Néoglucogenèse


Hyperglycémie
Insulinorésistance
glucides

Hyper TG
Métabolisme des
↑ Lipolyse Redistribution de
lipides la graisse

Métabolisme des ↑ Catabolisme des Amyotrophie


protides protides Fragilité cutanée

Métabolisme Ostéoporose
↑ Lyse osseuse
osseux
15
↑Cortisol: Autres conséquences

↑Susceptibilité aux
Diminution de l’immunité infections

↑ Synthèse de facteurs de ↑Accidents


thrombo-emboliques
coagulations

Effet antigonadotrope Hypogonadisme

Effet sur le SNC Troubles de l’humeur

16
Cas clinique n°2
• Comment allez – vous confirmer le diagnostic
du syndrome de Cushing?

65
Cas clinique n°2
• Comment allez – vous confirmer le diagnostic
du syndrome de Cushing?

- Dosage du cortisol libre urinaire des 24 heures

Ou

- Test de freination faible


65
Test de freination: Principe

Hypothalamus CRH Corticoïdes


exogènes (DXM)

Hypophyse

ACTH

Cortisol Absence de freination


= Sd de Cushing
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Cas clinique n°2: Cortisol après freination
faible
• Cortisol après freination faible (0,5 mg de
DXM toutes les 6 heures pendant 48 heures)=

– 4 µg/dl (Réponse normale (seuil) <1,8)

Absence de freination →
Sd de Cushing

67
Cas clinique n°2
• Quel examen complémentaire allez vous
demander pour orienter le diagnostic
étiologique devant un syndrome de Cushing?

68
Cas clinique n°2
• Quel examen complémentaire allez vous
demander pour orienter le diagnostic
étiologique devant un syndrome de Cushing?

68
Diagnostic étiologique devant un Sd de Cushing

Sd de Cushing

Freinée (<5pg/ml) ACTH Normale ou élevée

Sd de Cushing non ACTH Sd de Cushing


dépendant ACTH dépendant

Maladie de Cushing +
++

Sécrétion paranéoplasique
Tumeur surrénalienne d’ACTH
sécrétant du cortisol
69
Cas clinique n°2
• ACTH = 56 pg/ml (10-50)

Sd de Cushing ACTH dépendant (ACTH


non freinée)

70
Cas clinique n°2

• Quel examen d’imagerie allez vous demander dans le cadre


du diagnostic étiologique du Syndrome de Cushing ACTH
dépendant?

70
Cas clinique n°2

• Quel examen d’imagerie allez vous demander dans le cadre


du diagnostic étiologique du Syndrome de Cushing ACTH
dépendant?

IRM hypothalamo-hypophysaire

70
Cas clinique n°2:
IRM hypothalamo-hypophysaire

Microadénome
hypophysaire

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Cas clinique n°2: Traitement?

• Chirurgie:

– Adénomectomie par voie transphénoidale

– Après préparation médicale:


• Equilibrer HTA
• Equilibrer diabète
• Corriger hypokaliémie
• Traiter foyers infectieux
• HBPM
72
▫ Syndrome de cushing ACTH indépendant:
Le Corticosurrénalome malin

• Syndrome de Cushing sévère


• Sécrétion d’autres stéroïdes que le cortisol
(aldostérone, précurseurs d’aldostérone et
androgènes)
• Hyperandrogénie clinique et biologique (chez la
femme )
• Hypokaliémie
•  extension locorégionales et métastases

56
Cas clinique n°3

76
Cas clinique n°3
• Mr M.B âgé de 40 ans

• Consulte pour «douleurs lombaires gauches»

• Examen: - BMI= 18 Kg/m² - TA= 15/9

• Echo abdominale: « Masse surrénalienne gauche


de 5х6 cm hétérogène »
77
Cas clinique n°3: TDM des surrénales

78
Cas clinique n°3:

• En réinterrogeant le patient vous trouvez la


notion de malaises faits de céphalées, sueurs
et palpitations évoluant depuis 2 ans. Lors
d'un de ces malaises la pression artérielle a
été mesurée à 220/130 mmHg, avec pression
artérielle à 160/90 mmHg après le malaise.

79
Cas clinique n°3:
• Quel diagnostic évoquez- vous? Sur quels
arguments?

Un phéochromocytome

80
Cas clinique n°3
• Mr M.B âgé de 40 ans

• Consulte pour «douleurs abdominales»

• Examen: Apyrétique - BMI= 18 Kg/m² - TA= 15/9 – Examen


abdominal: Sensibilité diffuse

• Echo abdominale: « Masse surrénalienne gauche de 5х6 cm


hétérogène »

82
Cas clinique n°3:
• En réinterrogeant le patient vous trouvez la notion de
malaises faits de céphalées, sueurs et palpitations évoluant
depuis 2 ans.
• Lors d'un de ces malaises la pression artérielle a été mesurée
à 220/130 mmHg, avec pression artérielle à 160/90 mmHg
après le malaise.

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Cas clinique n°3:
• Quel examen complémentaire demandez-
vous pour confirmer le diagnostic?

Dosage des dérivés méthoxylés


plasmatiques ou urinaires des 24
heures

83
Cas clinique n°3:

Métanéphrines: 833nmol/créat (10-200)

Normétanéphrines: 593nmol/créat (40-250)

>> 4 x Normale

84
↑Catécholamines: Mécanisme de l’HTA

Effet vasoconstricteur
(α₁)

Effet Stimulation du
chronotrope et système rénine
inotrope positif angiotensine
(ß₁) aldostérone (ß₁)

HTA

18
↑Catécholamines: Autres conséquences

• Céphalées, palpitations, sueurs

• Hypotension orthostatique (hypovolémie liée à la VC)

• Amaigrissement (effet catabolique des


catécholamines)

• Hyperglycémie

• Hypokaliémie (Stimulation du SRAA) 19


Cas clinique n°3:
• Quel autre examen morphologique est utile
pour le diagnostic topographique?

Scintigraphie au MIBG

85
Scintigraphie au MIBG

•Intérêt: Détecter
les

- Formes ectopiques
(extra surrénaliennes)

- Formes multiples
(atteinte multifocale)

- Formes malignes
(<10%) avec des
métastases

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Cas clinique n°3:
• Quel sera votre traitement?

Traitement chirurgical:
surrénalectomie gauche, après
une bonne préparation médicale

87
Phéochromocytome: Traitement
• Traitement chirurgical (surrénalectomie) après une
bonne préparation médicale:

– Bloquer les récepteurs alpha (par un alpha bloquant)


Jamais un bétabloquant en première intention

– si HTA reste mal équilibrée sous alphabloquants


 Associer un bétabloquantautre ± autres
antihypertenseur

– Corriger une hypokaliémie 88


Phéochromocytome: préparation médicale
• Risque de pic hypertensif, de trouble du rythme et de collapsus
en peropératoire (par relargage de cathécholamines à la
manipulation de la tumeur)

•  prise en charge par une équipe expérimentée et habituée à


cette pathologie. (endocrinologue, chirurgien et anesthésiste)

90

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