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𝛎𝐣 𝐀 𝐣 = 𝟎 𝐈. 𝟏
𝐣=𝟏
𝜈𝑗 : Sont les coefficients stœchiométriques, positifs pour les produits et négatifs pour les
réactifs.
Exemple :
Soit la réaction de Deacon, écrite en notation classique qui ne préjuge pas du mécanisme
cinétique :
4 HCl + O2 ⇆ 2 Cl2 + 2 H2O
En numérotant les constituants :
HCl ... j = 1, O2 ... j = 2, Cl2 ... j = 3, H2O ... j = 4
Donc :
𝑝
𝜈𝑗 𝐴𝑗 = – 4 𝐴1 – 𝐴2 + 2 𝐴3 + 2 𝐴4 = 0
𝑗 =1
La stœchiométrie impose des relations entre les nombres de moles qui ont disparu et de
celles qui sont apparues du fait de la réaction chimique. En prenant pour origine l’état de
référence, on introduit l’avancement ξ tel que le nombre de moles nj à un moment donné de
l’évolution du système est relié au nombre nj 0 dans l’état de référence par :
CHAPITRE I : Introduction générale
𝐧𝐣𝟎 + 𝛎𝐣 𝛏
𝐧𝐣 = 𝐧𝐣𝟎 + 𝛎𝐣 𝛏 𝐧𝐣 = 𝐈. 𝟐
𝛎𝐣
ξ : l’avancement chimique de la réaction
𝑛𝑗 0 : Le nombre de mole de l’espèce 𝐴𝑗 à l’instant t = 0 ; où à l’état de référence.
𝑛𝑗 : Le nombre de mole de l’espèce 𝐴𝑗 à l’ instant t.
Les relations impliquées par l’équation (I. 1) sont ainsi automatiquement satisfaites. Dans
l’exemple de la réaction de Deacon, on écrira :
n1 = n10 – 4 ξ
n2 = n20 – ξ
n3 = n30 + 2 ξ
n4 = n40 + 2 ξ
𝑝
𝑛𝑗 = 𝑛𝑗 0 + 𝜈𝑗 𝑛0 𝑋 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑛0 = 𝑗 =1 𝑛𝑗 0
𝐧𝐣 − 𝐧𝐣𝟎 𝛏
𝐗= 𝟎
⇒𝐗= 𝟎 𝐈. 𝟑
𝛎𝐣 𝐧 𝐧
Si on a plusieurs réactions :
𝐍𝐑
𝐧𝐢 = 𝐧𝐢𝟎 + 𝐧𝟎 𝐣=𝟏 𝛎𝐢𝐣 𝐗 𝐣 𝐈. 𝟒
𝐧𝐜𝟎 − 𝐧𝐜
𝐱𝐜 = 𝐈. 𝟓
𝐧𝐜𝟎
𝑥𝑐 : C’est une grandeur sans dimension toujours positive elle s’exprime en % par rapport au
réactif – clé.
CHAPITRE I : Introduction générale
nc0 – nc νc nc0 – nc νc
xc = =
nc0 νc nc0 νc
−𝝂𝒄 𝛏
⇒ 𝒙𝒄 = 𝐈. 𝟔
𝒏𝒄𝟎
I.3 .2 Nombre de mole d’autre constituants
Soit la réaction : A+B C A : réactif clé ; ξ de A
𝑛𝐴 – 𝑛𝐴0 nA 0
On a: nj = nj0 + 𝜈𝑗 ξ = nj0 + 𝜈𝐴 nA 0
𝝂𝒋
⇒ 𝐧𝐣 = 𝐧𝐣𝟎 − 𝝂 𝐧𝐀𝟎 𝒙𝑨 𝐈. 𝟕
𝑨
𝜈
• nA = nA0 − 𝜈 𝐴 nA0 𝑥𝐴 = nA0 1 − 𝑥𝐴
𝐴
nA0 − nA
⇒ nA = nA0 1 − 𝑥𝐴 ; 𝑥𝐴 =
nA0
𝜈
• nB = nB0 − 𝜈 𝐵 nA0 𝑥𝐴
𝐴
𝜈
• nc = nc0 − 𝜈 𝑐 nA0 𝑥𝐴
𝐴
Étant donné qu’il ne s’accumule pas de matière dans le système, les contraintes
stœchiométriques s’appliquent aux débits molaires des constituants à l’entrée (indice E) et à la
sortie (indice S). Partant d’un état de référence en amont, on peut écrire en tout point de
l’écoulement permanent (figure 1) :
𝑚3
𝑞0 : Débit volumique ℎ
CHAPITRE I : Introduction générale
𝑚𝑜𝑙𝑒
𝐹𝑗 0 : Débit molaire
ℎ
𝐩
𝐅𝐣 = 𝐅𝐣𝟎 + 𝛎𝐣 𝐅 𝟎 𝐗 ; 𝐅𝟎 = 𝐣=𝟏 𝐅𝐣𝟎 𝐈. 𝟖
En ca générale
∗ 𝐹𝑗𝑒 = 𝐹𝑗 0 + 𝜈𝑗 𝐹 0 𝑋𝑒
∗ 𝐹𝑗𝑠 = 𝐹𝑗 0 + 𝜈𝑗 𝐹 0 𝑋𝑠
⇒ 𝐹𝑗𝑠 − 𝐹𝑗𝑒 = 𝜈𝑗 𝐹 0 𝑋𝑠 − 𝑋𝑒
𝐷𝑜𝑛𝑐:
𝐅𝐣𝐬 = 𝐅𝐣𝐞 + 𝛎𝐣 𝐅 𝟎 𝐗 𝐬 𝐈. 𝟗
Remarque :
Toutes les définitions présentées dans le cas d’un système fermé sont transposable au cas d’un
système ouvert en régime permanent.
ni Fi
V Q
Cj = Fj/Q
En avancement généralisé X :
𝑃𝑉 = 𝑛𝑇 𝑅𝑇 ; 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑛𝑇 = 𝑛 + 𝑛𝐼
CHAPITRE I : Introduction générale
𝑛= 𝑛𝑗
Donc : 𝑃𝑉 = 𝑛 + 𝑛𝐼 𝑅𝑇 = 𝑛𝑗 + 𝑛𝐼 𝑅𝑇
𝑹𝑻
⇒𝑽= 𝒏𝒋 + 𝒏𝑰 𝐈. 𝟏𝟎
𝑷
On a: 𝑛𝑗 = 𝑛𝑗 0 + νj n0 x ⇒ 𝑛𝑗 = 𝑛𝑗 0 + νj n0 X
𝒏𝒋 = 𝒏𝟎 + 𝒏𝟎 𝑿∆𝛎𝐣 𝐈. 𝟏𝟏
𝑅𝑇 0
𝑉= n + n0 X ∆νj + nI
𝑃
𝑅𝑇0 𝑅𝑇0 0
𝑉0 = 𝑛𝑗 0 + nI = n + nI
𝑃0 𝑃0
𝑅𝑇 0
𝑉 n + n0 X ∆νj + nI n0 + nI + n0 X ∆νj 𝑇𝑃0
= 𝑃 =
𝑉0 𝑅𝑇0 0 n0 + nI 𝑇0 𝑃
n + n I
𝑃0
𝑉 n0 X ∆νj 𝑇𝑃0
= 1+ 0
𝑉0 n + nI 𝑇0 𝑃
n0 X ∆νj 𝑇𝑃0
⇒ 𝑉 = 𝑉0 1+ 0
n + nI 𝑇0 𝑃
X ∆νj 𝑇𝑃0
⇒ 𝑉 = 𝑉0 1 + n
1 + 0I 𝑇0 𝑃
n
𝑇𝑃0
𝛽= Dilatation physique
𝑇0 𝑃
CHAPITRE I : Introduction générale
∆νj
𝛼= n Dilatation chimique
1 + 0I
n
Donc :
𝑽 = 𝑽𝟎 𝜷 𝟏 + 𝜶𝑿 𝐈. 𝟏𝟐
On voit donc que le volume va varier si P ou T varie (de P0 et T0) : c'est la dilatation physique,
ou si Δν est non nul, c'est-à-dire s'il y a variation du nombre de moles : c'est la dilatation
chimique.
Fj = Fj0 + ν X F0 𝐈. 𝟏𝟑
F0 = Fj0
ni Fi
V Q
Exemple :
Q = Q0 β (1+αX)
Cj = Fj/Q
CHAPITRE I : Introduction générale
Cinétique chimique : étude des vitesses des réactions, des facteurs qui influent sur celles-ci,
et de la séquence des évènements moléculaires, appelée mécanisme réactionnel, selon laquelle
les réactions se déroulent.
c2 c1 c
v
t 2 t1 t
Où c2 et c1 représentent les concentrations d’un réactif impliqué dans une réaction aux temps
respectifs t2 et t1.
Donc :
réactif produit
v
t t
Selon cette convention, la vitesse de réaction est toujours positive, qu’elle soit déterminée à
partir des réactifs ou à partir des produits. Les unités les plus souvent utilisées sont les
moles/(L.s).
aA + bB → cC + dD
- La vitesse d’une réaction n’est généralement pas constante. Il faut donc préciser à
quel moment elle est mesurée.
- On appelle vitesse moyenne une vitesse de réaction mesurée sur un intervalle de temps
donné.
CHAPITRE I : Introduction générale
aA + bB → produits
Les mesures expérimentales ont montré que la vitesse de réaction est proportionnelle au
produit des concentrations des réactifs affectée chacune d’un exposant :
v k A B
m n
dA
v k A k
0
dt
dA
k
dt
dA kdt
La dernière équation est la loi de vitesse différentielle car son expression à la forme d’une
équation différentielle. On peut intégrer l’expression pour obtenir la loi de vitesse intégrée :
A
dA
t t
A 0
0
kdt k dt
0
CHAPITRE I : Introduction générale
A A0 k t 0
𝐀 = 𝐀 𝟎 − 𝐤𝐭
La dernière expression a la forme de l’équation d’une droite (y = b + mx) dont la pente est –k
et l’ordonnée à l’origine [A] 0.
A dA t t
A 0 A
0
kdt k dt
0
lnAAA 0
k t 0
t
𝐥𝐧 𝐀 = 𝐥𝐧 𝐀 𝟎 − 𝐤𝐭
Cette expression prend la forme d’une droite (y = b + mx) où –k est la pente, t est le temps en
secondes, et ln[A]0 est l’ordonnée à l’origine.
dA
v k A
2
dt
CHAPITRE I : Introduction générale
dA
kdt
A2
A dA t t
A0 A 0
2
kdt k 0 dt
1 1
kt
A A0
Donc :
𝟏 𝟏
= + 𝐤𝐭
𝐀 𝐀𝟎
On obtient alors une équation qui a la forme d’une droite (y = b + mx). dont la pente est k et
l’ordonnée à l’origine est 1/[A]0.
I.6.5 La demi-vie
On peut également exprimer la vitesse d’une réaction par sa demi-vie, dont le symbole est t1/2.
Selon la définition, lorsque t est égal à t1/2, [A] est égale à 0,5[A]0.
A A0 kt
0,5A0 A0 kt 12
CHAPITRE I : Introduction générale
𝑨𝟎
𝒕𝟏 =
𝟐 𝟐𝒌
Donc, dans une réaction d’ordre zéro, la demi-vie dépend de la concentration du réactif.
ln
A kt
A0
0,5A0
ln kt 12
A0
0,693
t 12
k
Donc, dans une réaction d’ordre 1, la demi-vie est indépendante de la concentration du réactif.
On peut également trouver le temps de demi-vie des réactions d’ordre 2 en faisant les
substitutions suivantes :
1 1
kt 1
1
2
A0 A0 2
𝟏
𝐭𝟏 =
𝟐 𝐤𝐀 𝟎
La demi-vie des réactions d’ordre 2 dépend de la concentration de A, comme dans le cas des
réactions d’ordre zéro.
- Un chimiste suédois, Svante Arrhenius, étend le modèle des collisions pour inclure la
possibilité que les collisions n’entraînent pas toutes la formation de produits.
CHAPITRE I : Introduction générale
- Les molécules doivent posséder, au moment de la collision, une énergie suffisante pour
provoquer un réarrangement des liaisons chimiques.
- Introduction de l’énergie d’activation (Ea), qui est l’énergie minimale requise pour
qu’une réaction ait lieu à la suite d’une collision.
- Si l’énergie lors de la collision est inférieure à l’énergie d’activation, les molécules ne
font que rebondir.
Ea
fr e RT
Ea
k Z 0e RT
Ea
ln k ln A
RT
Ea 1
ln k ln A
R T
Cette équation prend la forme d’une droite (y = b + mx), pour laquelle (ln A) est l’ordonnée à
l’origine, et (-Ea/R) est la pente, dans un graphique de (ln k) en fonction de (1/T).