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REALISATION DE PERFORMANCE DE
L’ENTREPRISE
SOMMAIRE :
Introduction..................................................i
BIBLIOGRAPHIE.............................................ii
II : typologies de la performance
Performance d’entreprise
Chapitre III : étude de cas
Section I : Méthodologie de la recherche
Bibliographie :
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https://www.memoireonline.com/04/11/4419/Tableaux-de-bord-et-lamelioration-du-pilotage-des-entre
prises-cas-de-Sipic-SARL.html
INTRODUCTION GENERALE :
Avec la mondialisation de l’économie, l’environnement actuel impose
aux entreprises de renforcer sa capacité d’anticipation aussi bien que de
mesurer, plus précisément ses performances. Les décisions prises ne
peuvent être seulement guidées par les seules réf lexions de profit à court
terme, mais doivent également contribuer à adapter l'entreprise à des
situations qui assurent le succès à long terme. De nos jours le contrôle de
gestion est devenu la pierre angulaire du fait qu'il est source de progrès d'amélio-
ration potentiels à tous les types d'entreprises. C'est une fonction qui a pour but
de motiver les responsables, et à les inciter à exécuter des activités contribuant à
atteindre les objectifs de l'organisation , Cette définition classique décrit le con-
trôle de gestion comme un processus par lequel les dirigeants s’assurent que les
ressources sont obtenues et utilisées avec efficacité et efficience pour réaliser les
objectifs de l’organisation . Efficace quand elle atteint ses objectifs, et efficiente
signifie qu’elle maximise le rapport entre les inputs et les outputs obtenus. En ef-
fet, le contrôle de gestion tient une grande place pour une gestion transparente
de l’entreprise, et c’est aussi une fonction indispensable au service de la perfor-
mance de l’entreprise. « Avoir confiance c’est bien, mais contrôler c’est mieux ».
Alors, Le contrôle de gestion a pour mission de définir les finalités et les objec-
tifs généraux de l'entreprise à long terme d'une part, et d'autre part la stratégie à
adopter pour orienter la gestion vers la réalisation de performance dans les
meilleures délais et au moindre coût et avec une qualité maximale conformément
aux prévisions. En effet pour maitriser des situations de plus en plus complexe, il
fallait créer une fonction de contrôle de gestion dont les principaux instruments
peuvent être constitués par : la comptabilité avec deux composantes générale et
analytique, la gestion budgétaire, le tableau de bord...etc.
II- Problématique :
Dans ce chapitre, nous allons présenter des généralités sur le contrôle de ges-
tion. Il est séparé en trois sections. La première section consiste à présenter
l’historique, les objectifs, les missions du contrôle de gestion, nous exposerons le
rôle de contrôleur de gestion.et dans la deuxième section nous présenterons les
outils de contrôle de gestion.
A la fin des années 1960 et au début des années 1970 des méthodes ont pro-
posées pour mieux améliorer l’évolution de contrôle de gestion des organisations.
Le contrôle de gestion est un modèle pour mesurer et contrôler la productivité
industrielle et en particulier la productivité du travail direct.
Le contrôle de gestion est perçu aujourd’hui comme étant l’une des pratiques
courantes effectuées dans de nombreuses organisations. Avant de l’éclairer, il est
nécessaire de définir ses composantes : contrôle /gestion.
Contrôle d’exécution : suit les actions à court terme, appelé aussi contrôle
opérationnel s’appliquant aux tâches individuelles. Il regroupe les proces-
sus courants conçus pour vérifier que les actions de routine nécessaires à
l’atteinte des objectifs soient bien mises en place, ainsi que les règles fonc-
tionnelles sont respectés.
Contrôle de gestion : qui s’insère entre les deux niveaux de contrôle pré-
cédents. Il s’agit d’un processus garantissant aux dirigeants que les choix
stratégiques et les actions courantes et quotidiennes des services sont en
cohérence. Le contrôle de gestion a donc une mission double :
Définition d’un coût : « un coût s’applique à tout objet par lequel l’entreprise
juge outils d’attribuer des charges : produit, fonction, atelier, opération... pour un
produit (ou une matière ou un service), c’est la somme des charges qui lui sont
incorporées à un stade donné de l’exploitation (achat, production ou distribution)
».13 Nous avons principalement deux méthodes : méthode des coûts complets
et la méthode des coûts partiels
Cette méthode repose sur un principe selon lequel la détermination d’un coût
nécessite une prise en compte complète des charges directes et des charges indi-
rectes de l’entreprise, par le biais d’une répartition préalable des charges indi-
rectes, dans des « centres d’analyse ».
L'un des systèmes les plus utilisés dans ce stade sont : la méthode des centres
d'analyse , la méthode ABC :
La méthode des centres d’analyse appelée aussi la méthode des sections ho-
mogènes est issue des travaux menés pendant la seconde guerre mondiale par le
lieutenant-colonel RIMAILHO en France, Il est définit comme est une subdivision
comptable de l’entreprise où sont analysés et regroupés les éléments de charges
indirects préalablement à leurs imputation aux coûts.
Affectation des charges directes aux produits : Affecter les charges directes
aux produits permet de déterminer un coût direct. Cette affectation s'ef-
fectue pour une part sur la base de document de la comptabilité générale
(par exemple, facture de sous-traitance) et, pour l'essentiel, sur la base de
document spécifiques au système d'information analytique, destinés à saisir
des consommations.
La comptabilité par activité ou la méthode ABC (Activity based costing) est une
technique de calcul et d’analyse des coûts et aussi de gestion, fondée sur l’analyse
des activités , Apparue aux Etats-Unis au milieu des années 80 et décrire par R.S
kaplan et H.T Johanson. elle se base sur le principe de répartir le processus entre
des divisions des activités au sein de l’entreprise pour obtenir la justification la
plus claire des coûts auprès de chaque point de dépense . Et en se basant sur ce
principe, on tire la conclusion qu’un produit ou un client nécessite une activité et
cette activité consomme des ressources .
la méthode ABC à modéliser efficacement les relations entre les ressources,
leurs modes de consommation et les objectifs de l’entreprise
Figure 3 : des ressources aux activités et aux produits (Alcouffe et Malleret, 2004
a. Niveaux d’analyse
L’activité : correspond à tout ce que l’on peut décrire par des verbes
dans l’entreprise, c’est à dire ce que les différents services font. Est
un ensemble de tâches ordonnées et liées entre elles dans un but
donné. Les principaux éléments qui décrivent une activité sont les
suivants :
Les coûts variables sont ceux qui évoluent à court terme en fonction des quan-
tités produites . la différence entre le chiffre d’affaires et l’ensemble des coûts va-
riables s’appelle la Marge sur coûts variables (MCV) .Une MCV positive indique
que le produit couvre ses coûts variables. La MCV doit ensuite être suffisante pour
couvrir les coûts fixes.
la méthode des coûts directs intègre dans les coûts uniquement les charges af-
fectables sans ambigüité qu’il s’agit de charges variables (énergie, entretien, …) ou
de charges fixes (amortissements, assurances, ...) .
La méthode des couts spécifiques impute à chaque produit les couts variables
et les charges directes fixes qui lui sont propres. Elle permet ainsi de dégager une
marge sur coûts spécifique (du produit) qui doit permettre la couverture des
charges fixes indirectes réputées charges commune à l’entreprise .
C. La méthode du coût marginale :
Les tableaux de bord prospectifs sont organisés autour de quatre axes princi-
paux (financier, clients, processus internes et apprentissage organisationnel). Ils
regroupent les indicateurs suivants :