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(capacité de vendre)
d’innover)
flexibilité financière.
Ainsi, on a :
entreprise est plus risqué que de placer ses ressources sur un livret d’épargne
(3,5%) ou en emprunt public obligataire (6,5%). C’est pour cela qu’il est
Deux règles :
Emplois stables / ressources stables au moins égal
Rythme de retour à l’exigibilité des ressources (passif) adossé au rythme de
retour de la liquidité de l’actif.
L’analyse financière a donc pour but de donner une idée sur l’état de santé financière de
l’entreprise. En d’autres termes, de détecter chez l’entreprise analysée, les points forts
et les points faibles du point de vue financier et d’essayer de prendre une décision en
conséquence. En somme, l’analyse financière a pour objet d’éclairer la décision.
Un ratio seul ne signifie pas grand-chose, il faut le comprendre puis procéder à une
analyse en comparant d’une année sur l’autre ou avec les concurrents ou des indicateurs
sectoriels.
Le processus de l’analyse
Organisation du travail d’analyse financière :
Liasse comptable
A Questions au chef d’entreprise
Audit (éventuellement)
Fixer les points à analyser en priorité
B
Comprendre la logique de l’entreprise
C Retraitements
Bilan fonctionnel + tableau des SIG + Calcul de la
D CAF + tableau de financement + tableau des flux
de trésorerie
Analyse financière sur les grands équilibres :
Solvabilité et liquidité
E
Analyses de rentabilité
Utilisation des ratios
F Diagnostic financier
G Considération des éléments majeurs du diagnostic général
Evaluation
H
(si demandée)
I
Conclusion et débriefing avec le chef d’entreprise
L’analyse se fera de préférence sur plusieurs exercices afin d’avoir une vision globale de
l’évolution de la performance et de la situation financière.
Les outils de l’analyse
a. L'entreprise est-elle rentable?
I. Le cycle d’exploitation
Ce cycle regroupe l’ensemble des opérations liées à l’activité principale de l’entreprise :
produire et/ou vendre des biens et services. Le cycle d’exploitation correspond donc
au cycle : achats – stockage – production – ventes. Ce cycle est dit court car ces éléments
résultent de décisions n’ayant d’effet qu’à court terme. Il porte dans sur les ressources
de l’entreprise que sur ses emplois.
Cycle d’investissement
Cycle de financement
ACTIF CIRCULANT
DETTES CIRCULANTES
(Emplois cycliques)
(Ressources cycliques)
Cycle d’exploitation Cycle d’exploitation
Trésorerie-actif Trésorerie-passif
I. Le bilan comptable
Définition
Définition du bilan :
Le bilan comptable est un document présentant l’état d’une entreprise à un instant
donné. On donne souvent au bilan l’image d’une photo de l’entreprise, d’un instantané.
En effet, à un instant donné le bilan décrit la composition du patrimoine de l’entreprise.
A gauche du bilan (l’actif du bilan) se trouve tout ce qui appartient à l’entreprise
(emplois de l’entreprise). A droite du bilan (passif du bilan) se trouve tout ce qui a
permis à l’entreprise de financer ces possessions présentes en actif (ressources de
l’entreprise). Le bilan est toujours équilibré :
total de l’actif = total du passif .
Au sens du propriétaire, le bilan présente le ‘‘j’ai’’ (actif) et le ‘‘je dois’’ (passif).
Actif Passif
J’ai : Je dois :
- des brevets - le capital aux actionnaires
- des machines, des usines - des dettes à long terme
…(immobilisations) - des factures aux fournisseurs
- des titres de propriété (actions,…) - des charges sociales
- des créances des clients - des encours financiers à la banque
- des avances sur salaries
Bénéfice + Bénéfice -
Comme vu ci-dessus, le bilan est équilibré par le bénéfice
A quoi sert un bilan ?
A avoir une photographie à un instant donné (le 31 décembre 2006 ou le
30 juin 2005 ou …) de l’ensemble des avoirs (l’Actif) et des engagements
(le Passif) ; pour qui ? actionnaires, banquiers, …
A évaluer le risque de prêter à l’entreprise, Pour qui ? Créanciers,
banquiers.
A évaluer l’entreprise (combien vaut-elle ?) ; pour qui ? Acheteur de
l’entreprise, un financier pour introduire en bourse, …
Fixons les idées
Le bilan comptable du Syscohada
La solvabilité et la liquidité
L’analyse du bilan permet de déterminer les modalités par lesquelles une
En cas de liquidation :
pour payer tout ce qu’elle doit ou en cas d’arrêt pour cessation de paiement. Lorsque
l’activité d’une entreprise est stoppée et que ses actifs sont vendus pour couvrir son
Afin de mener une analyse financière, le bilan comptable ne sera pas exploitable tel
quel, il va falloir comprendre le contenu de ses postes, les déconstruire et les
reconstruire pour obtenir le bilan fonctionnel, ce processus est qualifié de retraitements.
Les principes des retraitements de la comptabilité en analyse financière sont :
- Eliminer les « actifs fictifs » et « non-valeurs » (frais d’établissement, charge à
répartir,…) ils sont enlevés de la valeur nette du bilan.
- Eliminer les biais comptables en Rétablissant la valeur des actifs au montant
d’origine (brute) ou réelle (si l’information est fournie) : le principe de prudence
comptable sur les biens acquis et immobilisés fait que les moins-values sont
constatées mais pas les plus-values ; en analyse financière, nous tentons d’obtenir
la valeur vénale des biens.
- Le retraitement des opérations de Crédit-bail, de leasing, des effets escomptés
non échus est effectué par principe dans le bilan Syscohada.
b. L’actif circulant
c. La trésorerie actif
Elle comprend les disponibilités et les titres de placement appelés encore valeurs
mobilières de placement (VMP)
- Les VMP sont des titres (actions, obligations), autres que les titres de
participation ou des emprunts négociables, acquis dans l’espérance d’en obtenir
un gain. C’est un placement à court terme. Dans le bilan comptable Syscohada,
ces titres sont comptabilisés à leur valeur boursières ==> pas de retraitement à
faire.
- Les disponibilités sont les comptes Bancaires, les comptes CCP, les Effets à
l’encaissement (lettres de change, billets à ordre…) et la caisse. C’est compte ne
souffriront d’aucun retraitement
A la date de clôture de fabrication du bilan, les créances et les dettes en devises sont
converties au bilan en XOF sur la base du dernier cours de change. Hors, le cours
d’enregistrement à l’origine était souvent différent du cours de clôture. Les écarts de
conversion à l’actif correspondent à une perte latente et donnent lieu en contrepartie à
une provision pour risque.
c. Le passif circulant.
Il regroupe l’ensemble des dettes non financières que l’entreprise contracte au cours de
son cycle d’exploitation. Ce sont :
- Dettes circulantes HAO
- Avances reçues des clients pour les règlements partiels
- Dettes fournisseurs
- Dettes fiscales
- Dettes sociales
- Autres dettes dont les produits constatés d’avance.
d. La trésorerie –passif
Elle est constituée des concours bancaires courants encore appelés "crédits courants",
"crédits d'exploitation "ou "crédits de fonctionnement". Les concours bancaires sont
l’ensemble des crédits accordés par une banque à court terme. Ces crédits ont pour objet
d'assurer l'équilibre de la trésorerie de l'entreprise. On distingue principalement:
Dettes financières
+Emprunts et dettes (hors
intérêt courus)
+emprunt équivalent de crédit-
bail (hors intérêt courus)
+dette financière diverses
+comptes courant associés
(bloqué)
+écart de conversion passif sur
emprunt
-écart de conversion actif sur
emprunt
.
Total emplois stables Total ressources stables
Actif circulant d’exploitation (brut) Passif circulant d’exploiation
+stocks Avances et acomptes reçus sur
Créance client et comptes rattachés commandes
+avances et acomptes versés sur +fournisseurs
commendes +dettes sociales et fiscales
+charges constatées d’avance +autres dettes d’exploitation
+écart de conversion actif sur créance + Etat tva dues
d’exploitation +produit constatés d’avance
-écart de conversion passif sur créances +compte courant d’associés
d’exploitation (non bloqué)
+écart de conversion passif sur
dettes d’exploitation
-écart de conversion actif sur
dettes d’exploitation
-impôt sur les sociétés (B.I.C)
Total actif circulant d’exploitation Total passif circualant
d’exploiation
Actif circualnt hors exploitation Dettes hors exploitation
(net ou brut) +Fournisseur d’investissement
+Stock HAO +dette sur acquisition de titre de
+Créance sur cession d’immobilisation placement
+créance sur cession de titre de placement +capital à rembourser
+charges constatées d’avance H.E +versement anticipé
+intérêt courus non échus sur prêt +dividende à payer
+valeur mobilière de placement +impôt sur les sociétés (bic)
+participation des salariés
+produit constaté d’avance
+intérêt couru non échu sur
emprunts
Total actif circulant hors exploitation Total passif circulant hors
exploitation
+Chèques et coupons à encaisser +banque, crédit d’escompte
+banques, caisse +banque, crédit de trésoreries
-valeur mobilière de placement +banque, découvert
Total de trésorerie actif Total trésorerie passif
Total général Total général
Structure du bilan fonctionnel condensé
Actif Mt % Passif Mt %
- dettes circulant H. E.
Trésorerie d’actif (brut/net)
Trésorerie de passif
Total T 100 Total T 100
ACTIF Mt Mt
net % PASSIF %
Capitaux propres
Actif immobilisé (à plus d’un an) Capital
(en valeur nette ou réévaluée) Réserve
Immobilisation incorporelles Report à nouveau
Immobilisation corporelles + Provision réglementées nettes d’impôts
Immobilisation financières + Subventions nettes d’impôts
+ Ecarts de réévaluation
+ provisions pour risques et charges sans objet à
+ créances à plus d’un an + d’un (nettes d’impôt B.I.C.)
+ stocks à plus d’un an (stocks outil) + Risque provisionnés sans objet (net d’impôt
+ V.M.P. difficilement négociables B.I.C.)
- Ecart de conversion-actif (ECA)
+ Ecart de conversion-passif (ECP) (*)
- charges constatées d’avance (actif fictif)
+ produit constatés d’avance (passif fictif )
+ créances fiscales latentes
Total actif à plus un an Total capitaux propres
Actif réalisable (à moins d’un ) Dettes à plus d’un an
(en valeurs nettes)
Actif circulant H.A.O. (à moins d’un an) Emprunts à plus d’un an
Provision pour risques
Stocks d’exploitation Dettes fiscales latentes
Créances et comptes rattachés + dettes à plus d’un an dont
Autres créances - créances fiscales latentes
+ immobilisations dont l’échéance est - ECA sur prêts et emprunts
moins d’un an + ECP sur prêts et emprunts (*)
- créances à plus d’un an
- stocks à plus d’un an (stock outil)
- en-cours d’escompte (remis à
l’escompte)
- effets escomptables facilement
(plafonds d’escompte
- charges constatées d’avance
Total dettes à plus d’un an
Total actif à moins d’un an Total capitaux permanents
Valeurs disponible (liquidité) Dettes à moins d’un an
Dettes HAO (à moins d’un an)
Dettes d’exploitation (à moins d’un an)
VMP facilement négociables Produits constatés d’avances
Disponibilités (banques, caisse, CCP, Banque, crédits d’escompte
Banque, découverts
effets remis à escompte ou autres valeurs + Emprunts à moins d’un an
à encaisser, etc) + Provision pour risques et charges à moins d’an
+ Impôt exigible sur provision sans objet
+ Effets escomptables facilement + Dividendes à payer
(plafonds d’escompte) - produits constatés d’avance
- E.C.A. sur clients et fournisseurs
- VMP difficilement négociables
I. Le fonds de roulement
Le fonds de roulement net (F.R.N.) est égal au total des ressources à plus d’un an
(capitaux permanents) moins le total des emplois nets à plus d’un an (valeurs
immobilisées nettes). Le fonds de roulement peut se définir comme l’excédent des
ressources permanentes (à long terme) destiné à couvrir les emplois à court terme.
Selon la règle de l’équilibre financier minimum, les emplois stables doivent être
financés par des ressources stables. Le non-respect de cette règle entraînerait des
problèmes de trésorerie car le bon sens voudrait que, les ressources attendues des actifs
immobilisés s’étalant sur la durée de leur vie, celles-ci soient utilisées pour rembourser
les financements correspondants.
Les entrées de fonds garantissent les règlements des emplois à échéance ; la solvabilité
à court terme de l’entreprise semble assurée. La situation de l’entreprise n’est ni
alarmante ni préoccupante, cependant des actions doivent être menées pour corriger
l’asymétrie de risque.
FRNG < 0 ; dans ce cas RS < AI ou (AC +TA) < (PC + TP) ;
FRNG > 0 ; dans ce cas RS > AI ou (AC +TA) > (PC +TP) ; on parle d’équilibre
stable. Dans ce cas on peut dire que l’entreprise respecte le principe d’équilibre
financier minimum. La solvabilité de l’entreprise semble assurée.
Remarque : quel que soit le type d’équilibre de l’entreprise, l’information donnée par
le fonds de roulement doit être complétée par une information sur la maturité des
encours de court terme à l’actif et au passif et cela afin d’avoir une appréciation plus
correcte de la situation de solvabilité de cette entreprise.
4 - L’amélioration du fonds de roulement Net Global
Le fonds ne peut être amélioré que lorsque les postes retenus pour son calcul le sont.
Les actions à mener à partir du haut du bilan :
Définition
Le besoin en fonds de roulement d’exploitation correspond en fait au décalage temporel
qui existe entre les encaissements liés à la vente de produits et de services et les
décaissements nécessités par la production de ces mêmes produits et services.
Mode de calcul
BFE = Actif Circulant d’exploitatio – Passif Circulant d’exploitation
Le BFR est entièrement financé par des ressources permanentes dont l’importance
permet de dégager des disponibilités.
un FRNG < BFR traduit le fait que l’entreprise n’est pas liquide, elle a
donc une trésorerie nette négative.
TN = FRNG – BFR = 600 000 – 1 000 000 = - 400 000 (liquidité non assurée).
Le BFR est financé en partie par des ressources permanentes en partie par des concours
bancaires courants. Il faut apprécier l’importance du risque bancaire.
FRNG
-600 000 TN
400 000
TN = FRNG –BFR = - 600 000 – 400 000 = - 1000 000 (liquidité non assurée)
Si le BFR < O, alors l’entreprise dégage des ressources. Dans ce cas il n’y a pas
de besoin à financer.
Si le FRNG > 0, alors la liquidité est assurée
FRNG 600
000
TN
BFR
1000000
- 400 000
FRNG
TN - 1 000 000
400 000
Les ressources issues de l’exploitation financent le cycle mais également une partie des
immobilisations. Un renforcement des ressources stables est à examiner.
BFR
-1000000 TN
- 400 000
La dépendance financière externe de l’entreprise est grande car elle a recourt aux
concours bancaires pour financer une partie des immobilisations ainsi que le cycle
d’exploitation.
4- Comment réduire le besoin de financement d’exploitation
Négocier des avances avec les clients notamment lorsque les coûts engagés sont
importants
Réduire les délais administratifs : le circuit des documents doit être le plus rapide
possible à l’intérieur comme à l’extérieur de l’entreprise.
Confier ses créances à une société d’affacturage : l’entreprise peut céder son poste
client à un factor qui en échange et moyennant une rémunération lui fournit
immédiatement la liquidité. Elle peut utiliser cette liquidité pour négocier des
règlements anticipés auprès des fournisseurs en vue de bénéficier d’escompte.
Faire intervenir une société de financement auprès de ses clients leur permettant
d’obtenir un financement extérieur pour leurs opérations auprès de notre
entreprise.
Limiter les stocks, on pourrait transférer les stocks chez le fournisseur en prenant
en compte le risque sur la chaîne de production.
APPLICATION
M. KADJO est un jeune diplômé sans emploi. Il décide de vendre du pain au quartier
le temps de trouver un travail. Comme il a des concurrents autour de lui, il décide de
vendre à prix coûtant afin de pénétrer le marché et se faire une clientèle. Aussi, décide-
t-il d’accorder un délai de 3 jours à ses clients et de constituer un stock de sécurité de
75 pains afin de continuer à satisfaire ses clients en cas de rupture de stock de pains
dans les boulangeries (qui sont régulièrement en grève). Les 75 pains seront congelés.
Il obtient un crédit de 1 jour de la part de ses fournisseurs. Chaque matin, il achète 150
pains à 100F/l’unité qu’il vend au cours de la journée.
Travail à faire :
Corrigé :
A(150+75)x100 -22500 F
(Décaiss.)
+ 15000
V = 150 x 100 (Encaiss.)
A : 150x100 -15000
V : 150x100 +15000
A : 150x100 -15000
V : 150x100 +15000
A : 150x100 -15000
V : 150x100 +15000
A : 150x100 -15000
V : 150x100 +15000
A : 150x100 -15000
V : 150x10
A : 150x100 -15000
V : 150x100
A : 150x100
Etc …
V : 150x100
BFRT
Les 37500 F restent investis dans l’entreprise de M. KADJO de façon durable et aussi
longtemps qu’il continuera de vendre le pain dans les conditions décrites ci-dessus, il
aura besoin de ce montant. Dans le cas contraire son activité sera soit ralentie (et vendra
moins de 150 pains par jour car il n’a pas la totalité des 37500 F) soit totalement arrêté.
* Etudions sa composition :
= BFR = 37500
On remarque que les stocks, les créances sur les clients et les dettes envers les fournisseurs
etc. représentent des postes de l’actif et du passif mobiles d’exploitation. Le BFR est donc
dû aux décalages (délais) existants entre :
- les ventes et les encaissements qui sont à l’origine des créances clients qui
l’augmentent ;
- les achats et les décaissements qui donnent naissance aux dettes fournisseurs et par
conséquent qui diminuent le BFR
- de la durée du stockage
- du niveau de l’activité
Remarque
En raison des postes qu’il concerne, le calcul et l’analyse financière du BFR peuvent être
qualifiés d’étude de « bas de bilan »
III. La trésorerie
En termes d'analyse financière, la trésorerie d'une entreprise apparaît comme le solde de
la situation financière globale de l'entreprise. Elle peut être calculée soit, à partir du Fond
de Roulement et du Besoin en fonds de roulement, soit à partir du bilan comptable
(trésorerie-actif réduite de la trésorerie-passif).
Ce solde permet de savoir si l’entreprise possède une trésorerie saine, c’est-à-dire ni trop
positive ni trop négative.
APPLICATION 1 SUITE ENTREPRISE PRIMO
Travail à faire:
1. Calculez le fonds de roulement net global, le besoin en fonds de roulement global, la trésorerie nette ;
exprimez la relation existant entre les indicateurs calculés précédemment.
2. Calculez les ratios de couverture des immobilisations et d’indépendance financière de l’entreprise.
3. Commentez la situation financière de l’entreprise.
4. PRIMO désire acheter une nouvelle machine pour ses ateliers d’un montant de 20 000 € HT en
demandant à sa banque un emprunt.
APPLICATION 2
Le bilan fonctionnel de l’entreprise MINERVE se présente comme suit :
ACTIF PASSIF
Eléments MT % Eléments MT %
Ainsi, le ratio de capacité d’endettement [Dettes financières / Capitaux Propres] doit être
toujours inférieur à 1. Dans le cas contraire, les prêteurs supporteraient la majeure partie
du risque de l’entreprise, toute chose qui les inciterait à avoir un droit de regard sur sa
gestion; ce qui constitue une perte d’autonomie.
[CBC / Endettement Global]; indique la part des CBC dans l’endettement global.
Une forte proportion des CBC dans l’endettement peut signifier une situation de
vulnérabilité qui tient à la précarité de principe de ce type de ressources et à son coût.
[CBC / BFR] ; il mesure le financement bancaire de l’exploitation. Il permet d’apprécier le
risque bancaire dû au non renouvellement des CBC.
3 – Une Approche Synthétique
L’approche synthétique consiste à calculer les ratios en combinant les éléments de
l’actif et du passif. Elle permet d’apprécier, entre autres, la trésorerie et l’équilibre
financier de l’entreprise.
Cependant, le fait que ce ratio soit supérieur à 1 ne met pas l’entreprise à l’abri
d’éventuels problèmes de trésorerie.
Plus ces ratios sont élevés, plus l’entreprise est exposée à des difficultés de trésorerie.
Le ratio d’activité est le premier ratio que l’on peut calculer à partir d’un compte de
résultat présenté en liste. Il permet de mesurer l’évolution du chiffre d’affaires d’une
entreprise entre deux périodes et donc de mettre en évidence le développement de
l’activité de l’entreprise. Il est généralement exprimé en pourcentage.
Le calcul d’un ratio d’activité est très simple. Il suppose toutefois de disposer d’un
compte de résultat comparatif comprenant non seulement les chiffres de la période en
cours (N) mais aussi ceux de la période précédente (N-1).
Une marge correspond à une différence entre un prix de vente et un coût d’achat. Elle
peut être calculée sur une unité ou sur l’ensemble de l’entreprise. Elle reflète la
performance de celle-ci et se calcule quelle que soit la nature de son activité : négoce,
production ou prestations de services. Elle représente l’un des principaux ratios du compte
de résultat, véritable outil d’aide à la décision (elle permet notamment de se comparer aux
normes observables dans le même secteur d’activité). A ce titre, elle se décline en
différents ratios :
Résultat d’exploitation
𝐋𝐚 𝐫𝐞𝐧𝐭𝐚𝐛𝐢𝐥𝐢𝐭é 𝐧𝐞𝐭𝐭𝐞 𝐝𝐞 𝐥’𝐞𝐱𝐩𝐥𝐨𝐢𝐭𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 = × 100
Chiffre d’affaires hors taxes
Elle répond à la question : « Combien gagne l’entreprise lorsqu’elle vend pour 100
XOF ? »
Résultat d’exploitation
𝐋𝐚 𝐫𝐞𝐧𝐭𝐚𝐛𝐢𝐥𝐢𝐭é é𝐜𝐨𝐧𝐨𝐦𝐢𝐪𝐮𝐞 = × 100
𝐜𝐚𝐩𝐢𝐭𝐚𝐮𝐱 𝐩𝐫𝐨𝐩𝐫𝐞𝐬1 + 𝐝𝐞𝐭𝐭𝐞𝐬 𝐟𝐢𝐧𝐚𝐧𝐜𝐢è𝐫𝐞𝐬.
Elle répond à la question suivante : Combien gagne l’entreprise pour 100 XOF
investi ? C’est le revenu avant impôts des actionnaires et des prêteurs.
La valeur ajoutée que dégage une entreprise est répartie entre ses acteurs :
1
Les capitaux propres utilisés à ce niveau sont ceux du bilan fonctionnel. A défaut seront utilisés ceux du bilan
comptable
Valeur ajoutée revenant à l’Etat = Impôts et taxes / Valeur ajoutée
Valeur ajoutée revenant aux prêteurs = Charges financières nette / Valeur ajoutée
Définition
= CAFG
Définition
L’autofinancement est le reliquat de la CAFG disponible après distribution des dividendes aux associés.
C’est par l’autofinancement que l’entreprise peut s’assurer une croissance dans l’indépendance.
Calcul de l’autofinancement
L’autofinancement correspond aux ressources sécrétées par l’exploitation et conserver par l’entreprise
après distribution des bénéfices aux associés.
En fait, lorsque la société décide de verser les dividendes de l’associé, ceux-ci sont prélevés par la CAFG.
(*) : il s’agit des dividendes mis en paiement au cours de l’exercice
AFG = CAFG - Dividendes (*) donc intéressant le plus souvent le résultat de l’exercice précédent
et le cas échéant les acomptes sur dividendes de l’exercice.
Donc l’autofinancement global comprend deux parties répondant à des buts différents. Il s’agit de:
Autofinancement de maintien
C’est la partie de l’autofinancement global utilisé pour maintenir le patrimoine de l’entreprise au niveau
déjà acquis. En d’autres termes, il permet de renouveler l’outil de production.
Peuvent être considérés comme autofinancement de maintien :
- Les dotations aux amortissements ;
- Les dotations pour dépréciation des immobilisations financières ;
- Les dotations aux provisions pour risques et charges (litiges, garanties données aux clients, etc.)
à long terme.
AF de maintien = Dotations aux amortissements et aux provisions de l’exercice