En quoi la violence de la passion amoureuse entraine-t-elle la fin tragique des personnages ?
I- Le talisman prend possession des personnages A- L’enfer de Pauline Ici, Pauline vit un enfer dans la mesure où elle est présentée comme un personnage innocent face à un malheur. En effet, elle est désignée par la périphrase ‘’La jeune fille’’ (l.1). L’adjectif de ‘’jeune’’ renforce l’idée d’innocence, et le verbe ‘’croire’’ conjugué au passé simple montre qu’elle est face à une incompréhension . Cette incompréhension se manifeste par des actes impulsifs, comme le montrent les verbes ‘’aller’’ (l.1) et examiner (l.4). D’autre part, les adjectifs ‘’fous’’ (l.1) et ‘’magique’’ (l.5) exprime un détachement du réel de la part de Pauline, due à son angoisse, exprimée par la proposition coordonnée ‘’et la dernière parcelle de la Peau magique’’, avec l’adjectif ‘’dernière’’ qui véhicule presque l’idée de désespoir. B- L’enfer de Raphaël L’oxymore ‘’belle de terreur et d’amour’’ (l.5-6), et la négation dans la proposition principale ‘’il ne fut plus maître de sa pensée’’ confirme la folie dans laquelle Raphaël est plongé. De plus, les expressions ‘’scènes caressantes’’ et ‘’joies délirantes de sa passion sont les sujets des verbes ‘’triomphèrent’’ et ‘’s’y éveillèrent’’ (l.7-8) : cette personnification montre que Raphaël n’est plus maître de sa passion, d’où son déchirement, exprimé par le champ lexical du lyrisme : ‘’souvenirs’’, ‘’passion’’, ‘’âme’’. Qui plus est, la répétition du prénom ‘’Pauline’’ qui encadre le verbe à l’impératif (l.10) montre l’enfermement du personnage dans sa passion. I- Pauline est atteinte d’une malédiction A- Transformation physique Cette malédiction se traduit par une énumération de souffrances physique (l.11-13). Les sentiments des deux personnages sont donc troublés : ‘’douleur inouïe’’ (l. 11), ‘’un de ces désirs furieux’’ (l.14). B- La prise de possession de la peau La Peau est personnifiée en étant le sujet de verbes d’actions (l.15-16). I- La mort inévitable A- La folie La gradation ‘’je t’aime, je t’adore, je te veux !’’ (l.19) fait de Pauline une femme aimée, puis une idole, puis un objet : l’expression du désir est alors totale. Le nom ‘’moribond’’, les verbes ‘’s’écrier’’, ‘’maudire’’ et les exclamations donne à la scène une grande violence. B- Le dilemme Les adjectifs ‘’singulière’’, ‘’dernier’’ et l’adverbe ‘’vainement’’ donne à la situation un caractère tragique. L’accumulation de verbes d’action liés à Pauline montre ses efforts pour échapper à la fatalité de la mort.