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Cette classe englobe les formes de financement basées sur les opérations
d’achat et de vente de divers produits dans le but de faire un bénéfice licite
provenant de la différence entre le prix d’achat et le prix de vente.
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2 types de Mourabaha:
Mourabaha ordiaire
Mourabaha bancaire
La vente Al Wathi’a (à rabais) : vente d’une marchandise avec son prix initial
mais en baissant le prix
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Arbre des
ventes
En considérant En considérant
l’information le paiement du
sur la prix prix
Vente à Vente au
Vente Al Vente de tempérament Vente à terme
Mousawamma comptant
confiance
Vente Al Vente Al
Vente Al Hatita
Tawliya Mourabaha
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La Sunna :
Le prophète PBSL a autorisé la vente de la marchandise à un prix
supérieur à celui d'acquisition lorsqu'il a dit
« Si la nature des biens est différente, alors vendez sans contraintes »
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Consensus (Ijma’a) :
La majorité des jurisconsultes ont autorisé la pratique de la
Mourabaha qui a été utilisée par les musulmans depuis longtemps
Tous les secteurs et toutes les activités (public, privé, pour les individus,
pour la société,…)
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La Mourabaha bancaire:
Constituée de 3 parties : Vendeur, Acheteur et la banque
La banque n’achète la marchandise que après que:
▪ l’acheteur fixe les caractéristiques du produit
▪ L’acheteur signe une promesse d’achat préalable
Transfert Paiement à terme (base
de la propriété de l’actif 100+ marge)
Intermédiaire
Vendeur Acheteur
Financier
La Mourabaha bancaire est une des techniques les plus utilisées dans les
transactions des banques islamiques.
L'IFI achète les marchandises ou les matériaux sur ordre de son client pour les
lui revendre ensuite avec une marge de bénéfice fixée à l’avance.
Le contrat précise:
La marge bénéficiaire,
les conditions de livraison et de règlement du prix global.
Le délai de remboursement dépend du montant de la transaction et peut aller de trois à dix
huit mois en général.
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Nature du contrat Ancien contrat, reconnu et Nouveau contrat apparu avec les
autorisé par les Fouqaha IFI, sujet à débat entre les savants
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Mourabaha bancaire :
La banque achète la marchandise selon les caractéristiques fixées par le
client et la revend au client final en rajoutant une marge fixée et discutée
au préalable avec le client
4 phases indispensables :
Phase de la promesse
Phase de la détention (propriété)
Phase de la vente
Phase de l’exécution
Numéro de
l’étape
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Numéro de
l’étape
Après que la banque devienne le propriétaire de la marchandise, elle envoie
un avis au client pour lui notifier la réception du bien et sa disposition de la 5 et 6
lui vendre comme convenu dans le document de la promesse.
En contrepartie, le client doit répondre pour confirmer son accord et son
acceptation de finaliser l’achat de la marchandise par la Mourabaha.
Ainsi, le contrat de la Mourabaha est conclu
La conclusion du contrat de Mourabaha peut se faire comme expliqué dans
le point précédent (notification de l’offre et de l’acceptation) ou si les deux 7
parties se réunissent réellement et signent le contrat de Mourabaha
La banque livre la marchandise au client directement ou demande au 8
vendeur initial de la livrer.
L’acheteur paye le prix de la marchandise selon le tableau de 9
remboursement fixé et convenu entre les deux parties
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La banque achète la
marchandise
1500
immédiats
Vendeur
Banque Société A
Émetteur
Promesse
2000 à
terme
La banque vend la
même marchandise
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PROMESSE
NON
FERME
√
Le client qui émet la promesse est dans l'obligation d'éxecutuion √
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Engagements
Marge de Arrhes
serieux Obligations Obligations après
avant la la réalisation du
réalisation du contrat
contrat
C'est le montant payé par le client C'est le montant payé par le client
pour confirmer son engagement pour confirmer son engagement pris
d'exécution du contrat futur convenu. lors de la signature du Contrat.
C'est une prestation pour garantir la C'est une prestation pour garantir la
fidélité dans la conclusion du contrat finalisation des clauses du contrat
décidées
Exemples: Exemples:
Promesse d'achat avant la conclusion d'un La livraison du bien loué et le payement du
contrat MOURABAHA, Promesse de prix de location dans les contrats de
location avant la conclusion d'un contrat location, la conclusion d'un contrat
de location, la participation à des appels d'enchères si l'offre de prix est confirmée
d'offres et des contrat d'enchères, …
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Le client a émis une promesse d'achat de marchandise après son appropriation par
la banque. Ils se sont accordés sur un prix de vente de 120 milles dinars, par
exemple.
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Le client a émis une promesse d'achat de marchandise après son appropriation par la
banque. Ils se sont accordé sur un prix de vente de 120 milles dinars, par exemple.
Ce surplus réalisé (50 milles dinars) entre le coût de la marchandise et le prix effectif
de sa revente aux tiers, est il dû au client qui a émis la promesse d'achat? Ou est il dû à
la banque?
Si sa vente se réalise alors tout surplus résultant du nouveau prix de vente par
rapport au coût total d'acquisition de la marchandise, revient de droit à la banque
et non au client qui a émis la promesse de vente.
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3 types d’utilisation :
Une somme à garder
▪ C’est une somme hypothéquée
▪ La banque n’a pas le droit d’utiliser cette somme
Les deux parties s'accordent sur les différentes conditions des transactions sauf la nature
de la marchandise, objet du contrat, qui se définie ultérieurement pour chaque opération
MOURABAHA différente.
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Certains Sharia Board ont interdit les Mourabaha si le bien ne rentre pas sous
la garantie de la banque
L’énergie électrique
Le fuel des avions
Autres biens dont la banque ne peut détenir
La possession réelle :
Dans les magasins de la banque
Autre part
Dans les deux cas, il faut fixer un lieu ou se fait la passation du bien et
les étapes de livraison du bien
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La marchandise est possédée par la banque depuis son achat jusqu’à sa vente
et sa livraison au client.
Les frais relatifs à l’assurance peuvent être rajoutés au prix de la marchandise c’est-
à-dire au prix final de la Mourabaha
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Le bénéfice peut être une somme fixe, un pourcentage du prix d’achat seul
ou un pourcentage du prix d’achat + les dépenses
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Il ne faut laisser la fixation du prix et donc du bénéfice à une date future avec
un taux futur (taux du Libor dans le futur)
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Prix Les
Le bénéfice
initial charges
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Fatwa de QIB : il est permis de fixer une durée (3 jours) après laquelle la
responsabilité de la banque s’arrête
Exemple : la marchandise se trouve dans des cartons fermés que le client ne peut pas
vérifier immédiatement
La banque peut stipuler dans le contrat qu’elle n’est pas responsable des
dysfonctionnements (Vente Al Bara’a)
Exemples de garanties
L’hypothèque d’un bien ayant la même valeur ou
L’hypothèque du bien lui même
Engagement d’un tiers garant
Un dépôt d’investissement
Garanties à éviter :
Les bons de trésor
Garanties bancaires des banques conventionnelles
Actions des banques conventionnelles
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La clause contractuelle: accord préalable entre les deux parties à payer une
pénalité pour chaque jour de retard
Interdit selon les savants
Les montants collectés ne doivent pas rester dans les comptes de la banques
Ils doivent être donnés en donation, œuvres de charité…
Il est permis de citer dans le contrat que si l’acheteur refuse de payer une
seule mensualité, les autres deviennent éligibles.
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Exemple de la Mourabaha:
Le client adresse une demande à la banque islamique concernant la voiture qu’il
désire acheter. La banque lui achète la voiture en son nom propre puis la lui
revend avec une marge, le tout étant payable par échéances.
Mais, le résultat est le même : ici aussi, pour une voiture que l’organisme achètera
à 10 000 €, le client la paiera 15 000 € sur cinq ans.
Quelle est la différence alors entre ces deux contrats puisque cela revient à payer
le même prix?”.
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4) Enfin, en cas de retard dans le paiement du prix convenu avec le client, cet
organisme ne pourra pas majorer ses échéances d’indemnités (Pas de pénalités
de retard).
- vend à son client une chose de nature non monétaire (un bien
immobilier, une voiture…) et se rémunère par le biais du profit réalisé
entre le prix d’achat de ladite chose et le prix de sa revente au client.
Relation entre le Une relation qui se base sur le Relation d’achat / vente.
client et sa banque paiement de l’intérêt
Utilisation de Le client peut utiliser l’argent dans Il faut que :
l’argent certains comme bon lui semble (prêt a - Une (des) marchandise(s) soi(en)t bien déterminée(s), identifiable(s)
la consommation) (quantité et qualité)…
- Il faut qu’il existe une transaction réelle qui donne un bénéfice économique
concret : justifier le gain de la banque
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La rémunération de Un taux d’intérêt fixe, déterminé en fonction - La marge de la banque est négociée et fixée entre les deux parties
la banque du principal de la dette et de sa durée. après que le client prenne connaissance du coût d’achat de la
marchandise par la banque.
- Cette marge est rajoutée au coût pour former le prix final que le
client devra payer.
Retard ou arrêt de - La banque utilise tous les moyens possibles Deux cas :
paiement pour recouvrir sa dette sans se soucier de la - Si l’arrêt ou le retard de paiement est dû à des circonstances que le
cause de ce retard. client ne peut pas maîtriser (hors de sa portée) : la dette sera reportée
- Le client devra payer des intérêts de retard sans aucune pénalité
- Si le client arrête volontairement le paiement de sa dette malgré qu’il
a la capacité et la possibilité de l’honorer, la banque a le droit de
recourir à tous les moyens pour recouvrer sa dette
Erreur (défaut…) sur C’est au client de faire toutes les démarches Si la marchandise livrée ne correspond pas aux caractéristiques
la marchandise pour changer sa marchandise, la banque n’a énoncées et fixées dans le contrat, alors ce sera l’IFI qui fera toutes les
achetée aucune tâche à assumer puisqu’elle ne fait pas démarches pour que le fournisseur reprenne son bien ou le restitue.
partie du contrat entre le client et son
fournisseur.
Remboursement par La banque demandera le paiement de Exemple : dette contractée pour 10 ans mais finalement au bout de 5
anticipation pénalités pour le remboursement anticipé et ans, le client peut payer le restant du. Le client devra dans ce cas payer
en plus elle devra recalculer la dette car elle la totalité du prix restant.
ne peut percevoir des intérêts sur 10 ans mais
uniquement sur 5 ans... Pour la Mourabaha, le prix a été fixé, il ne bouge plus peu importe si
le client rembourses plus tôt que prévu. La banque peut si et seulement
si elle le souhaite accorder une remise sur le prix initial. Cette remise
ne peut pas être une clause prévue dans le contrat initial. donc elle
peut faire une remise, et peut exiger la totalité du prix initialement
prévu.
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• Le Tawarruq:
Le tawarruq vient du terme « Waraq » qui signifie la monnaie.
Le tawarruq est l’opération par laquelle une partie achète une marchandise
avec un paiement différé, par le biais d’une musawama ou d’une murabaha,
puis revend au comptant ladite marchandise à une tierce partie dans le but
d’obtenir de la liquidité.
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La recherche de la liquidité
Un moyen de financement
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Banque Marchand
Marchandise
Marchandise
€€ €€
€€
Client
Marchandise
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• Une fois acquis par le client, les biens considérés sont revendus par lui à
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terme à un nouvel intermédiaire (qui, pour des raisons de compatibilité avec
la charia, ne doit pas être le premier intermédiaire).
• Les sommes provenant de cette revente permettent au client de disposer
des liquidités requises par son besoin de financement.
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Il est toutefois préférable que l’opération soit réalisée avec une marchandise
disponible localement.
Le contrat de vente initial d’une marchandise avec stipulation d’un paiement différé
et le contrat de revente au comptant de ladite marchandise ne doivent pas être liés,
que ce soit contractuellement, par un usage ou par une procédure organisée, de façon
à ne pas priver le client de son droit de prendre possession de la marchandise.
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On a :
Salam : c’est le contrat
La marchandise : Mussallam Fih
Le prix : le capital du Salam
Le vendeur : Mussalam Ilayh
L’achèteur : Mussallam ou Rab Al Mussallam
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Paiement
comptant
€€ €€ €€
Marchandise
Marchandise
Marchandise
Livraison différée
Marchandise
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C’est un contrat très pratiqué par les agriculteurs car il leur permet d’obtenir
ce dont ils ont besoin pour débuter leurs activités et leurs travaux
L’acheteur va
▪ assurer ces besoins de matières premières
▪ Prévenir l’augmentation des prix
Vendeur Acheteur
Coran : 'ة5 « ا2 آ 1) * أ1إ ,- ,ا- ا إذا أ ,0 ا/, أ, »
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Ce verset a autorisé la créance et le Salam constitue une des sortes de
créance
Ibn Abbas a également dit : j’atteste que le « Salaf » garanti sur un délai
imparti a été permis par Dieu dans son livre puis il a récité ce verset.
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Il n’est pas permis d’appliquer la Salam sur une voiture en particulier, des
machines, des arbres, … car :
▪ On est pas à l’abri de leur détérioration avant la date de livraison
▪ L’objet du contrat est fixé en particulier
▪ Leur description exige la mise en évidence de leur emplacement, leur élévation, les
matériaux de construction et d’autres caractéristiques qui les désignent et les
concrétisent
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Il faut fixer :
La nature du bien
La quantité: mettre en évidence la quantité de l’objet de vente par tout
moyen ou unité de mesure commune capable d’éliminer l’ignorance
concernant la quantité à livrer. La quantité se décrit selon sa nature, par
le poids, la mesure, l’envergure ou le nombre.
Le type ou le genre de l’objet de vente: déclarer par exemple qu’il s’agit
de blé, d’orge, de dattes ou de riz etc.
La variété si le genre contient plusieurs variétés : La mise en évidence
de celle-ci consiste à préciser que le riz est de variété Australienne par
exemple. Dans le cas où le genre ne contient qu’une variété, sa
mention ne sera pas nécessaire.
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Les savants ont interdit par exemple le Salam sur des produits
agricoles qui seront hors saison à la date de livraison
Les savants ont interdit le Salam sur le produit (récolte) d’un champ
en particulier car une catastrophe peut le toucher (risque
considérable)
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Garanties :
un tiers se porte garant
Vendre un bien hypothéqué
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Des que le vendeur encaisse le prix, l’objet de vente rentre dans la propriété de
l’acheteur par le contrat, sauf que sa propriété n’est pas établie. Si l’acheteur ne
reçoit pas l’objet de vente a l’ échéance, il ne pourra le vendre à personne, même
pas au vendeur.
Majorité des savants : la possession de l’objet du contrat est une condition
essentielle pour pouvoir s’en servir
Il n’est permis de vendre cet objet avant de l’avoir reçu
Cependant, les jurisconsultes contemporains ont remarqué que l’interdiction
porte sur l’objet de vente lui-même, ayant fait l’objet d’un achat avec le Salam à
autrui, avant qu’il lui soit livré. En revanche, si l’acheteur vend une marchandise
d’un même genre et dont les caractéristiques sont semblables à la marchandise
qu’il a acheté avec le Salam- donc qu’il ne s’agit pas de la même marchandise -
cela ne sera pas inclut dans l’interdiction.
Solution : La Salam parallèle
Condition : il ne faut pas relier les deux contrats
Salam parallèle : Vente d’une marchandise bien précise de la même nature que la
marchandise achetée par le Salam.
Salam Parallèle
Très utilisé par les banques islamiques
Permet de faciliter les opérations et de proposer des solutions pratiques
Eviter de garder des marchandises dont il n’avait pas besoin
Il existe une différence de prix pour la banque soit gagnante
Si la banque achète une marchandise dans le contrat de Salam, cela n’exclut pas qu’elle
contracte un autre contrat de Salam dans lequel elle devient vendeur d’une
marchandise semblable en genre, en catégorie et en quantité.
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Le prix, dans le second contrat est plus élevé afin que la banque réalise un
bénéfice dans la transaction.
2 cas s’imposent :
Si la livraison lèse l’acheteur : il peut refuser cette livraison
▪ La nourriture
▪ Les fruits
▪ le maintien des produits de cette date jusqu’à l’échéance initiale entraine des
couts
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On a 3 cas :
Le bien livré correspond aux caractéristiques
▪ L’acheteur doit accepter le bien
Le bien livré est meilleur que les caractéristiques
▪ L’acheteur doit accepter le bien et le vendeur n’a pas le droit de demander une
augmentation du prix
Le bien livré est de moins bonne qualité que les caractéristiques
▪ L’acheteur peut refuser le bien, l’accepter comme telle ou l’accepter en négociant une
baisse du prix
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Il est permis de remplacer l’objet du contrat Salam avec un autre bien, après
l’échéance, sans que ce soit cité dans le contrat.
Il ne faut pas que le prix de marché du nouveau bien soit supérieur au prix de
marché du bien d’origine.
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Dans ce cas, cet échange se fera selon la valeur du marché afin que l’acheteur ne gagne pas
deux fois.
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C’est ce qui se produit dans le cas où l’acheteur reçoit une quantité supérieure à la
quantité équitable de café, comme par exemple trois tonnes et plus (un quart de
tonne ou plus).
Tout ajout au-delà de la quantité équitable est considéré comme intérêt prohibé.
Ceci est l’équation du deuxième gain avec le premier qui lui est autorisé et s’élève à
180 Dinars. L’ensemble des deux gains (225+180) s’élève alors à 405 Dinars.
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Voici dans ce qui suit quelques informations et écritures relevées sur les
livres de la banque
L’agriculteur a livré les quantités voulues avec les spécifications
convenues à la date convenue
Toutes ces transactions ont été faites dans le même exercice comptable
Le capital du Salam est à verser en numéraire
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Le contrat dit Istisna est considéré comme une des plus importantes formes de
contrats appliquées par les institutions financières islamiques
L’objet du contrat doit être quelque chose qu’on peut fabriquer (il passe par un
processus de transformation)
L’istisna ne concerne donc pas les produits agricoles (blé, fruits…) qu’on veut vendre
avant de les transformer
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Le prix est payé selon l’accord : il doit être fixé, il peut être payé à la
conclusion du contrat (comme le salam), à terme ou à tempérament.
3 – L’objet de la vente est une dette à la charge du fabricant et qu’il doit livrer
On exige que l’objet de la vente soit une dette à la charge du fabricant qui doit le
livrer fabriqué dans le délai convenu.
Il n’est pas obligatoire que l’objet de la vente soit fabriqué par le vendeur mais il
peut être fabriqué par autrui sauf si le contrat stipule le contraire
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5 – L’objet de la vente est fabriqué par des matériaux apportés par le fabricant
Il est obligatoire que les matériaux de la fabrication soient du ressort du fabricant.
Tout ce dont a besoin le fabricant en matériaux et services sont de son ressort et
il peut comptabiliser ces charges dans le prix de l’objet fabriqué
6 – Le prix est versé selon l’accord convenu entre les deux parties
On n’est pas obligé de payer préalablement dans un contrat d’Istisna’, mais il
suffit seulement que le prix soit connu c'est-à-dire précisé et convenu entre les
deux parties qu’importe qu’il soit préalable, réparti ou reporté à la date de
livraison.
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La Sunna :
: : V ?ر O :)? ا: U5E -9) و T ; ?ا ?و: F ا1 S @ روي أن ا
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En même temps, elle se met d’accord avec lui, avec un contrat de Wakala
indépendant, pour qu’il commercialise le produit et qu’il le vende.
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La banque mandate son partenaire fabricant pour vendre, a son profit, la marchandise après sa livraison. Le contrat 2
de mandat doit être indépendant du contrat d’Istisna et on précise si le mandat est gratuit ou moyennant
rémunération convenue et connue.
La banque remet au fabricant et aux dates prévues, le prix de la marchandise achetée. 3
Après la fin de la fabrication de la marchandise demandée et sa livraison à la banque à la date convenue, le fabricant, 4
en tant que mandaté par la banque, commence à chercher un acheteur à cette marchandise et établir au nom de la
banque un acte de vente au prix convenu et accepté par la banque. Si le mandaté n’arrive pas à vendre cette
marchandise, celle-ci reste la propriété de la banque.
Le mandaté vend la marchandise fabriquée à une tierce personne. Il encaisse selon le contrat de mandat (wakala) le 5 &6
prix de la marchandise qui est supérieur au prix avancé par la banque dans le contrat d’Istisna
Le mandaté remet à la banque le prix perçu à travers son contrat de mandat (wakala). La banque réalise alors un 7
profit résultant de la différence entre le prix de la marchandise avancé dans le contrat d’Istisna et le prix de vente à
une tierce personne.
La banque verse à son mandaté la rémunération convenue en échange de son travail de vente de la marchandise 8
fabriquée.
Cette forme est utilisée lorsque le client fabricant (Sani’i) a des commandes
sures de la part de clients qui ne peuvent pas avancer l’argent.
Dans ce cas, il sollicite la banque pour avoir cet argent et il la met en relation
avec les clients qui vont donner cette promesse d’achat.
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La banque établit un contrat d’Istisna avec le fabricant pour acheter les marchandises définies selon des spécifications 2
bien claires et en précisant la façon dont la banque va payer le prix du contrat d’Istisna et la date de la livraison de la
marchandise par le partenaire fabricant.
La banque remet au fabricant et aux dates prévues, le prix de la marchandise achetée 3
Après la fin de la fabrication de la marchandise demandée et sa livraison à la banque à la date convenue, celle-ci établit 4
une vente mourabaha avec la partie tierce qui avait promis d’acheter.
La banque demande à son partenaire fabricant de livrer les produits fabriqués à l’acheteur. 5
Le client final remet à la banque le prix convenu dans le contrat Mourabaha. La banque réalise alors un profit résultant 6
de la différence entre le prix de la marchandise avancé dans le contrat d’Istisna et le prix de vente à une tierce
personne.
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La banque peut conclure un contrat pour être de fabriquant d’un bien donné.
Ensuite, elle conclut un deuxième contrat (Istisna’a Parallèle), en étant le client
et demande à un fabricant de lui préparer les biens avec les mêmes
caractéristiques que le premier.
Le bénéfice de la banque est la différence entre le prix des 2 contrats (l’un est au
comptant et l’autre est à terme)
Tâche Numéro
de
l’étape
Le client exprime son intention à la banque d’acheter des marchandises ou des immeubles ayant des caractéristiques bien définies 1
mais précise son incapacité à avoir l’argent disponible et demande ainsi à la banque de le financer à travers un contrat Istisna qui
oblige celle-ci à lui livrer le produit fabriqué dans le délai convenu et que lui, partenaire donneur d’ordre, verse le prix à des dates
futures et précisés. Le contrat d’Istisna est signé sur ce principe.
La banque établit un contrat d’Istisna parallèle avec le fabricant final pour acheter les marchandises ou immeubles définies selon 2
les mêmes spécifications bien claires à un prix spot et a une date de livraison antérieure à celle du premier contrat. La banque se
met d’accord avec le fabricant final sur le prix, qui est inférieur au prix du premier contrat, pour qu’elle puisse avoir un gain, comme
elle se met d’accord avec le fabricant final sur une date de livraison antérieure à celle prévue avec le partenaire donneur d’ordre
afin de lui permettre de livrer en temps voulu.
La banque mandate son partenaire donneur d’ordre de veiller à la bonne exécution du deuxième contrat par le fabricant final. Ce 4
mandat peut être donné à n’importe quelle partie experte.
Le produit fabriqué est remis par le fabricant final à la banque qui la remet à son tour au partenaire donneur d’ordre. La banque 5
peut également charger le fabricant final de remettre le produit fabriqué directement au partenaire donneur d’ordre.
La banque perçoit les sommes convenues de la part du partenaire donneur d’ordre dans les dates et délais convenus dans le 6
premier contrat d’Istisna.
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5 – Etablir un contrat d’Istisna avec des gens qui ne sont pas du métier
Il est permis d’établir un contrat d’Istisna avec une personne qui ne soit pas du métier
de sorte qu’il soit garant de la chose fabriquée par autrui. Ceci ouvre le champ de
l’application de l’Istisna parallèle.
1 – Connaissance du prix et son lien avec les étapes de réalisation dans un contrat
d’Istisna
Il est permis de lier les tranches de paiement aux étapes de réalisation si celles-ci sont
conformes à l’usage et qu’elles ne soient source d’aucun conflit. Il est également
permis de fixer le prix sur la base d’une unité de mesure.
2 – Présentation des prix et établissement de celui-ci sur la base des charges
réelles
Il est permis de fixer le prix de l’Istisna sur la base des charges réelles et un
pourcentage connu (de gain). Dans ce cas il faut fournir les justificatifs détaillés de ces
charges
3 – Etablir le prix en numéraire ou jouissance du bien fabriqué ou d’un autre actif
Le prix dans un contrat d’Istisna peut être en numéraire ou une jouissance du projet
de L’Istisna pendant une certaine durée ou une jouissance connue de tout autre bien
convenu.
4 – Payer de suite, à terme ou par parties et la révision du prix
Il est permis de payer de suite ou dans un certain délai dans un contrat d’Istisna,
comme il est permis que le prix soit différent selon la date de livraison et ceci n’est pas
en contradiction avec le fait que le prix doit être connu. Ces prix différents sont une
incitation au fabricant pour une livraison plus rapide.
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3 – Cas du refus du donneur d’ordre de réceptionner l’objet fabriqué avant le délai fixé
Si le donneur d’ordre refuse de réceptionner l’objet avant le délai alors on ne peut
l’obliger à ceci s’il existe un empêchement valable. Dans le cas contraire il est obligé de
réceptionner l’objet.
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Ijara : Contrat de cession d’un usufruit déterminé moyennant un loyer déterminé pour une
durée déterminée
Ijara Vente
- Cession de l’usufruit seulement - Cession du bien et de son usufruit
- Contrat temporaire - Contrat définitif
- Transfert progressif de l’usufruit - Transfert immédiat de la propriété du bien
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Coran :
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Sunna :
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« :9' !, * أن9 2' ' أ a ا اb أ: » ?و: F ا1 S F ل ر? ل ا9 )آ
Ijma’a : Consensus
Les savants sont unanimes sut la légalité de ce contrat
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Tout bien objet d’un contrat ijara doit avoir une utilité indépendamment.
Cette utilité doit être licite (halal).
L’Ijara n’est pas valable pour les produits prohibés tels que la location d’un
immeuble pour en faire une banque qui pratique le Riba, une boutique pour
vendre ou stocker des produits illicites, ou encore un moyen de transport
pour transporter des produits prohibés.
Aussi, le contrat Ijara peut être conclu sur des biens immobiliers ou du
matériel avec des non-musulmans à condition que la location soit pour des
produits ou des services licites tels que l’habitation d’une maison, le
transport ou le déplacement pour une voiture.
Si le bailleur est informé d’avance explicitement ou probablement que
l’utilisation concerne des produits ou des services non conformes à la Charia
alors le contrat est nul.
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Problème:
pour les locations de longue durée: les contractants ne veulent souvent pas
nommer le loyer de façon définitive lors de la conclusion du contrat, ils voient
plus juste de définir le loyer de la première période, et adopter un indice convenu
pour fixer le loyer des périodes ultérieures.
Pour les locations non désignées (qualifiée sous la caution d’une personne
intègre): quand l’objet de location est livré un ou deux ans après, les deux parties
voient dans la majorité des cas, qu’il est plus juste de reporter la fixation du loyer
au jour de livraison
Solution ??
L’adoption d’un indice va-t-il à l’encontre de la désignation du loyer ?
La durée de location doit-elle être fixée pour l’ensemble du contrat, et contraignante pour
les deux parties ?
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Pour les périodes ultérieures, les deux parties peuvent se référer à un indice
régulé qui ne porte aucune source de malentendu ou de conflit car cet indice
devient le loyer de référence pour la période en question. Il doit comporter
un seuil minimum et un seuil maximum.
Cette idée vise à trouver une solution valide pour faire supporter au locataire les
montants dépensés dans l’entretien et la garantie du bien en location.
Problème:
Le principe du loyer additionnel se caractérise par la stipulation dans le contrat
que le locataire doit supporter deux types de loyer :
le loyer principal en contrepartie de la jouissance du bien (décidé de façon définitive dans le contrat)
un loyer additionnel, en contrepartie des frais dépensés dans l’entretien (normalement à la charge
du bailleur qu’il transfert au locataire quelque soit le montant atteint). Ce loyer additionnel ne peut
être valide de point de vue Charia, vu l’incertitude qu’il inclut car le montant est inconnu, n’est pas
fixé en amont du contrat, alors que le loyer doit être fixé, soit par montant forfaitaire défini, soit en
adoptant un critère facilement applicable dès la conclusion du contrat.
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Il n’y a aucune restriction à ce que les deux parties conviennent d’ajuster les
tranches de loyers.
Cette opération ne fait pas partie du rééchelonnement prohibé tel qu’il est
connu dans les ventes à terme comme la Mourabaha, parce que la dette dans
les contrats de vente est effective dès la conclusion du contrat.
Ceci n’est pas le cas de l’Ijara car elle dépend de la durée de la mise à
disposition de l’usufruit.
Par conséquent, le contrat peut être réajusté par consentement des deux et
non d’une seule partie, pour les périodes futures ou l’usufruit n’a pas encore
été consommé.
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Il est permis à la banque de demander à son client, des garanties sur la bonne
exécution des loyers, des garanties a utiliser en cas d’infraction ou de négligence
lors de l’utilisation du bien: l’Objectif est de préserver les intérêts de la banque.
Formes de caution:
hypothèque,
transfert de droit de propriété sur des biens du locataire chez une partie tierce,
demande d’un deuxième garant solvable,
ect …
Dans le cas où le bailleur opte pour l’utilisation de la caution, il ne peut l’utiliser que
pour le loyer échu et pas pour les futurs loyers non échus.
Il peut aussi récupérer de cette caution toute somme justifiée découlant du non
respect du contrat par le locataire.
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La règle:
l’entretien doit être assumé par le propriétaire bailleur (même s’il s’agit d’une Location-vente,
puisqu’elle subit les règles de la location jusqu’au terme du contrat.)
le propriétaire assume sa propriété et il doit rendre son bien, qui est l’objet de la location, apte à
réaliser la jouissance objet du contrat et méritant une contrepartie qui est le loyer.
Conclusion:
le bailleur ne doit en aucun cas exiger du locataire l’entretien de base du bien dont dépend l’utilité.
Toutefois, il peut déléguer le locataire pour s’occuper, à sa charge, des services d’entretien
nécessaires tandis que l’entretien fonctionnel reste à la charge du locataire.
Ainsi, le bien demeure sous la responsabilité du bailleur pendant la durée du bail sauf en cas d’abus
d’usage ou de négligence de la part du locataire.
Le bien peut également être assuré. Le coût de l’assurance est à la charge du bailleur qui peut aussi
l’inclure au moment de la conclusion du contrat et ne pas le réclamer par la suite une fois le contrat
signé. Enfin, le bailleur peut déléguer le locataire pour assurer le bien à sa charge.
La résiliation du bail doit être en commun accord entre le bailleur et le locataire sauf en
cas de force majeure, un vice cachée ou la détérioration du bien ou de son utilité.
La résiliation peut également être effectuée si une clause spécifique a été mentionnée
dans le contrat.
Exemple: le bailleur peut exiger une clause lui permettant de résilier le bail en cas d’impayé de loyer
ou de retard. Cependant, la location ne peut être résiliée en cas de décès de l’une ou l’autre partie. Les
héritiers du locataire ont le droit de résilier le bail en cas d’incapacité financière justifiée due au décès
du locataire.
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Selon
l’usufruit
Location de services
Location de services
L’objet de la location est l’accomplissement d’un travail défini moyennant un salaire défini.
Cette méthode peut prendre deux formes :
▪ le salarié embauché peut être engagé par une personne pour une durée définie. Dans ce cas, il n’a pas le droit de
travailler pour une autre personne.
▪ Il peut dans un autre cas être embauché par plusieurs personnes à la fois, comme le cas du médecin, du tailleur, et
d’autres métiers identiques.
La banque islamique utilise ce type de location pour les services bancaires assurés à leurs clients.
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Location désignée
Quant au contrat Ijara qualifiée sous caution, ces institutions n’ont besoin que
de deux documents, qui sont dans l’ordre:
le contrat de location du bien qualifié sous la caution d’une personne intègre
le contrat d’achat ou de fabrication de l’objet en question, suivis de la simple
livraison de l’objet qualifié dans le délai fixé sans aucun autre document contractuel
en plus.
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Ces contrats signifient qu’une personne acquiert le droit de jouir d’une unité parmi
plusieurs hôtelières et durant des périodes de temps déterminées (un nombre de
semaines) dans chaque année par exemple pendant un nombre d’années convenu
moyennant un loyer défini.
Le preneur partage le bien avec d’autres preneurs, et chacun d’entre eux en jouit
durant une unité de temps définie à travers le gérant du projet.
Location opérationnelle
Selon la finalité
du bien en fin de
contrat Location-vente
Location opérationnelle
La banque acquiert la propriété de biens et d’actifs variés, répondants aux besoins d’un large public,
et ayant une bonne viabilité commerciale.
Elle s’occupe ensuite de les donner à bail à n’importe quelle partie désirant en jouir durant une durée
convenue, à la fin de laquelle les biens reviennent de droit à la banque pour les mettre à disposition
de nouveaux locataires.
Le bien demeure la propriété de la banque islamique qui les donnent en location successivement
pour des durées courtes afin qu’ils ne restent pas inexploités, elles assument de ce fait le risque de
déflation du marché ainsi que la baisse de la demande ce qui risquerait de les rendre inexploitables.
La location-vente
La location avec option d’achat, fait partie des nouvelles méthodes utilisées par les banques
islamiques, l’achat du bien émane de la demande réelle du client désirant acquérir ce bien.
Le bien devient ensuite la propriété du client locataire et ne reste pas en possession de la banque à
la fin du contrat comme c’est le cas de la location opérationnelle.
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Parmi les moyens de financement les plus importants proposés par les
banques islamiques ces jours-ci à leurs clients.
Les banques islamiques acquièrent des actifs afin de les mettre à disposition
de leurs clients pour qu’ils puissent en jouir en contrepartie d’un loyer.
Dans tous les cas d’accession à la propriété, il est impératif d’établir une nouvelle
version du contrat d’accession à la propriété au moment de l’exigibilité de la promesse.
Le transfert de la propriété du bien ne se fait pas automatiquement sur la base de la
1ère promesse.
En ce qui concerne le cas d’un contrat de don conditionné par le paiement intégral des
loyers dans un document séparé, le transfert de propriété du bien s’effectue si les
conditions sont remplies, sans nécessité d’un nouveau contrat.
Toutefois, s’il y a retard de paiement même pour un seul loyer, le transfert ne sera pas
réalisé.
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Le bien doit être la propriété du donneur à bail. Il est permis au preneur du bail de
demander l’achat du bien en question, ou de jouir de l’un des actifs disponibles chez la
banque ou chez n’importe quelle partie consentant un contrat de financement par Ijara
Il est permis de déléguer le futur preneur à bail pour l’achat des biens en question à
condition que la banque assume les charges et la responsabilité.
Le contrat de vente - même s’il n’est pas sous le nom de la banque - est un acte de
propriété valide. Dans ce cas, l’acquéreur doit recevoir un contre bon confirmant sa
propriété.
Il existe une grande différence entre la Location-vente pratiquée par les banques
islamiques et le leasing financier courant dans les institutions conventionnelles.
Leasing financier:
Règles de vente et de location en même temps sur le bien de location.
Ils définissent ce contrat comme un contrat permettant le transfert de tous les risques et de toutes les
dépenses du donneur à bail vers le preneur, que la propriété soit transférée ou non.
La Location-vente est donc considérée comme étant un contrat Ijara, même si le bien
objet de location devient la propriété du preneur à bail qu’à la fin de la durée du
contrat ; il est donc obligatoire de pratiquer toutes les règles relatives a l’Ijara, à moins
que la vente se réalise de suite par une offre et un consentement de la part du preneur.
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Le vrai rôle économique de la banque est plus évident dans l’Ijara que dans la
Mourabaha.
Dans l’Ijara, la banque assume les risques liés à l’actif en question, alors que dans la Mourabaha,
les risques encourus sont très limités dans le temps.
L’échelonnement des loyers est plus flexible dans l’Ijara que dans la Mourabaha
en cas de retard de paiement.
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Cette formule comprend un contrat de location conclu entre la banque et son client
locataire.
Un prix global du bien en question est fixé en l’échelonnant sur la durée du contrat de
location, en permettant au locataire l’acquisition d’une part à chaque fois qu’il paye une
tranche de loyer de sorte qu’il acquiert le bien en entier à la fin de la durée du contrat.
Dans cette formule, un contrat de vente de chaque part du bien en question est
obligatoire, le loyer doit être dégressif vu que la propriété du locataire s’accroit.
Si le contrat venait à être annulé, le bien en question devient une propriété commune
entre les deux, ce qui est bien évidement plus juste, puisque le locataire a payé un loyer
supérieur au loyer d’un objet équivalent dans l’intention de l’acquérir.
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Les deux formules étudiées, s’associent dans le fait qu’elles requièrent toutes les deux
un document (Promesse ou contrat) indépendant au premier contrat de location et
qu’il ne fasse pas partie de ses clauses.
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Cette formule est donc la plus flexible par rapport aux autres.
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