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PRESENTATION
Ce document est destiné aux prestataires de services qui désirent tenir leur trésorerie
(sous tableur par exemple), établir - s'ils sont assujettis -leurs déclarations de T.V.A.
mensuelle ou trimestrielle, et confier à l'expert-comptable, en fin d'année, la révision des
comptes et l'établissement de leurs déclarations annuelles.
Le but de cet exposé est d'apprendre à s'organiser pour bien enregistrer et bien
exploiter sa trésorerie, et être autonome en cours d'exercice. En fin d'exercice, votre dossier
comptable complet et bien organisé, est plus aisément traité par l'expert-comptable, qui pourra
alors modérer le prix de sa mission.
- à ceux qui recherchent un cours de comptabilité libérale. De nombreux sujets n'y sont
pas traités (Les immobilisations, les plus et moins values, par exemple).
- à ceux qui désirent tenir intégralement leur comptabilité. Ils peuvent trouver là des
conseils, des modèles d'organisation et de tenue de leur trésorerie. Cependant, le seul
objectif de ce document est d'établir un partenariat efficace entre le libéral et son
expert-comptable.
- A ceux qui exercent sous le régime fiscal de la micro activité. Leur obligations sont
simplifiées (Voir à ce sujet : http://www.broc.experts-comptables.fr/bcol_1.htm
SOMMAIRE
B - l’organisation comptable.
9
1 – Le contrôle des documents émis et reçus.
10
2 - Classement des documents à remettre au comptable
11
3 – L’usage du Tableau Excel
13
4 - Le rapprochement bancaire
15
5 - Contrôle de T.VA. sous excel
Les recettes et les dépenses strictement personnelles sont réglées par le compte
bancaire personnel.
Attention ! Certaines banques qualifient " compte bancaire professionnel " des
comptes qui peuvent enregistrer des opérations commerciales (escompte de " traites " par
exemple) . Ces comptes bancaires ont une tarification des prestations plus élevée. Si votre
banque est dans ce cas, il faut demander un autre compte bancaire " personnel ", que vous
n'utiliserez qu'à titre professionnel.
Elle dépend aussi d'une organisation interne de l'activité professionnelle, dont il doit
rester des archives.
- de justifier par l'inscription d'un rendez-vous sur un agenda que le trajet déclaré est
bien un trajet professionnel ;
- de justifier, par une lettre reçue et datée que tel encaissement a bien été reçu à la date
mentionnée dans la comptabilité.
Il convient donc de bien conserver tous les documents, - même non comptables - qui
retracent l'activité professionnelle, et justifient parfois le caractère effectivement professionnel
d'une dépense.
Cette adhésion doit être effectuée dans les trois premiers mois de l'activité, ou dans les
trois premiers mois d'un exercice.
L'intérêt le plus connu de cette adhésion est de faire bénéficier d'une réduction de la
base d'imposition égale à 20 % du bénéfice (dans la limite de 113.900 euros ).
- L'association de gestion agréée établit des statistiques par type d'activité. Ces éléments
permettent de comparer sa propre situation à celle des confrères.
Le régime simplifié.
- Le taux forfaitaire appliqué aux recettes peut être trop élevé, et le contribuable avance
à l’Etat un acompte qu’il ne récupèrera le plus souvent que sur ses déclarations de
T.V.A. de l’exercice suivant ;
- Le taux forfaitaire appliqué aux recettes peut être trop bas, et la régularisation de
l’exercice suivant entraînera alors une forte dépense souvent imprévue.
Ce régime ne présente pas d'intérêt si l'exploitant tient à jour sa trésorerie, et connaît ainsi
le montant exact à payer à chaque échéance.
La T.V.A. nette due est la différence entre la T.V.A. collectée sur les recettes et la
T.V.A. déductible sur les dépenses et les immobilisations.
L’option pour le régime réel normal est le choix optimum pour le libéral qui tient
(régulièrement) sa trésorerie.
- les produits sont comptabilisés dès leur facturation, ce qui augmente généralement le
résultat ;
- les dettes, par contre, sont comptabilisés dès qu’elles sont certaines, ce qui permet de
constituer des provisions pour celles qui ne seraient pas encore exigées à la clôture de
l’exercice. Ainsi, un indépendant dont l’activité serait en forte expansion peut doter
une provision pour la régularisation à venir de ses charges sociales.
A titre d’exemple, on peut citer les paramètres les plus favorables à adopter le régime
« dettes engagées, recettes acquises » :
- les clients paient sans crédit, et il n’y aura donc pas d’anticipation des gains par ce
système « dettes engagées, créances acquises »;
- les fournisseurs accordent un bon crédit et ces dépenses engagées non payées vont
alourdir les charges ;
- des risques importants justifient la constitution de provisions qui ne serait pas possible
dans le régime recettes-dépenses ;
- le bénéfice en forte croissance entraîne une importante hausse future des charges
sociales personnelles qu’il convient de provisionner;
Les clients qui voudraient utiliser cette option doivent remplir une feuille complémentaire
en fin d’année, sur laquelle ils mentionnent :
- les recettes acquises non encore encaissées ;
- les dépenses non payées.
A défaut, la déclaration est établie TTC, c’est-à-dire que chacun des montants (recettes
ou dépenses) figure pour sa valeur taxe comprise.
Pour utiliser les feuilles de calcul proposées sur ce site, il faut accepter que :
- pour les assujettis à la TVA, la comptabilité et les déclarations seront établies hors
taxe ;
- Pour les non-assujettis, la comptabilité et les déclarations seront établies TTC ;
- Pour ceux qui sont partiellement assujettis, la comptabilité et les déclarations seront
établies en TTC.
B - l’organisation comptable.
Au cours de contrôle fiscal ou social, on constate trop souvent des redressements dûs à
l’insuffisance de justificatifs, ou à l’existence de justificatifs dénués de mentions légales. Ces
redressements fiscaux ou sociaux sont d’autant plus mal vécus par le libéral, qu’il sait que la
dépense était bien d’ordre professionnel.
Autant être vigilant dès réception des documents reçus, et dès l’édition des documents
émis (les factures particulièrement). La réglementation des factures est rappelée en annexe. Il
convient de vérifier la conformité tant des factures reçues qu’émises, et ne pas hésiter à
renvoyer (sans paiement) une facture qui ne comporterait pas les mentions légales.
Enfin, certaines charges pourraient être aussi bien personnelles que professionnelles. Il
convient alors d’annoter succinctement le document justificatif , afin d’indiquer le motif
professionnel de la dépense : nom de clients, fournisseurs, ou prospects sur une note de
restaurant ; type d’usage professionnel d’un matériel aussi utilisable pour des loisirs ; affaire
professionnelle concernée pour la consultation d’un juriste ; etc.
- les opérations ordinaires . elles sont généralement répétitives et leur règlement en est
souvent la phase ultime (encaissements et décaissements de factures).
- les opérations "non-ordinaires" qui font l'objet d'un examen de situation annuelle , et
parfois pluriannuelle (impositions, cotisations sociales personnelles, emprunts bancaires,
contrats, etc.).
Avec une sous chemise par mois comprenant les justificatifs de:
Relevés de compte bancaire reçus ;
Factures encaissées des clients ;
Factures payées aux fournisseurs ;
Les petits frais (péages, stationnement, repas, etc)1.
- Sous chemise fiscale - double des déclarations de T.V.A. ; avis d'imposition à la taxe
professionnelle ; et plus généralement toutes les opérations avec les administrations fiscales ;
- Sous chemise divers. Photocopies des cartes grises des véhicules utilisés ; attestation
de primes d'assurances responsabilité civile professionnelle ou autres ; factures des
immobilisations ; plan de remboursement des nouveaux emprunts professionnels
1
L’exercice de certaines professions entraînent de nombreux petits frais (péage, parking, boissons, etc), dont le
coût de comptabilisation est démesuré. Le libéral doit alors préalablement les totaliser, et seuls les totaux seront
traités par le comptable. Les justificatifs de ces petits frais sont rangés dans une enveloppe.
B - l’organisation comptable.
Ce sont des modèles de base, dont la modification peut être souhaitable pour répondre
au mieux aux particularités professionnelles de chacun.
- Une feuille « Trésorerie » permettant de saisir les lignes de trésorerie (une banque,
une caisse) ;
- Une feuille « Frais » permettant de saisir les indemnités kilométriques et autres frais
forfaitaires
- Une feuille « informations » pour transmettre des informations générales et établir les
déclarations de T.V.A.
Etape préliminaire.
Indiquer dans la cellule E10 le solde initial du compte bancaire professionnel tel qu'il apparaît sur le
premier relevé de compte de l'exercice.
Les lignes 11 à 30 sont réservées aux opérations de l'exercice précédent qui n'ont pas été enregistrées
sur le compte bancaire (recettes non encore créditées par la banque, chèques non présentés à
l'encaissement.).
Une fois ces opérations effectuées le solde figurant dans la cellule E9 doit être égal au solde
comptable du compte bancaire de l'exercice précédent.
Saisie de la trésorerie.
On enregistre toutes les dépenses dès qu'elles sont effectuées, et les recettes dès qu'on en
dispose, c'est à dire :
- les chèques reçues ou émis ;
- les prélèvements et virements dans le mois ou ils doivent être effectués ;
Les lignes 31 à 1992 sont consacrées à la saisie des recettes et dépenses de l'exercice.
Ne rien indiquer dans la colonne G, " rapprochement bancaire " - cette colonne ne
sera remplie qu'à réception du relevé de compte qui mentionne le mouvement.
B - L’organisation comptable.
4 - Le rapprochement bancaire.
L'exploitant enregistre au jour le jour les recettes mises à sa disposition, ainsi que les
dépenses effectuées.
Le solde figurant sur son relevé de compte bancaire ne tient compte que des recettes
effectivement mises à l'encaissement, et des règlements présentés par le bénéficiaire.
Il peut donc exister un écart entre le solde réel du compte et le solde figurant sur le relevé
de compte envoyé par la banque.
Exemple :
Naturellement, chacun des éléments qui constituent le rapprochement bancaire doit être
un écart qui ne révèle pas au contraire une mauvaise saisie de la trésorerie.
Proposition de code de rapprochement bancaire : Afin de mieux retrouver les montants en cas
d'erreur, il est proposé la codification suivante à 3 caractères :
Le premier caractère identifie le relevé de compte reçu, (de 'a' à 'z', puis 'A' à 'Z') soit au
maximum 52 relevés par exercice.
Les deux autres caractères permettent de numéroter les montants de 01 à 99 soit un maximum de
99 montants par relevé.
Ainsi, le code " b04 " identifie le quatrième montant (04) du deuxième relevé de compte de
l'exercice (" b ").
B - l’organisation comptable.
A ce titre, une fois comptabilisées toutes les écritures du mois (ou du trimestre), les
différences constatées représentent le chiffre d’affaires, la TVA collectée et la TVA
déductible , à déclarer pour le mois (ou le trimestre).
Ce tableau ne peut donc être utilisé qu'une fois enregistrées toutes les écritures d'une
période, et avant de saisir les écritures de la période suivante.
Enfin, une fois établie la déclaration de T.V.A. de la période, il convient d'en reporter les
montants "recettes", "T.V.A. collectée" et "T.V.A déductible " sur la ligne du tableau
correspondant à la période déclarée.
Attention ! Le tableau proposé correspond aux besoins de la grande majorité des assujettis.
Cependant, il ne traite pas les cas particuliers comme les exports et les échanges intra-
communautaires. Dans ces cas, il est prévu que le client confie l’établissement des
déclarations de T.V.A. à l’expert-comptable.
1 - LES RECETTES.
- Les rétrocessions d'honoraires reçues d'un autre indépendant (en échange de mise à
disposition de locaux, de matériels, d'obtention de marchés) ;
Le tableau Excel proposé correspond aux besoins usuels des libéraux. Il peut être aménagé en
fonction des particularités du professionnel. :
- Une seule catégorie de recettes, assujettie à la TVA (pas d’export, ni de prestations
intra-communautaire)
o Colonne K – pour le montant de la TVA ;
o Colonne L pour le montant hors taxe de la recette ;
o Colonne M pour les produits financiers ;
o Colonne N pour les débours encaissés des clients ;
o Colonne O pour les apports personnels de l’exploitant ;
o La colonne P est réservée aux encaissements que le client ne peut affecter.
Certains libéraux ont pour usage de se faire rembourser les frais de leur déplacement , - « hors
facture » et sans assujettissement à la T.VA. - c’est à dire des indemnités kilométriques, des frais de
repas ou d’hébergement. Cette pratique ne correspond pas aux règles fiscales.
Le « débours » est une dépense effectuée au nom du client (la facture ou le justificatif est établi à son
nom), et remboursée pour son montant exact par le client.
Honoraires rétrocédés.
(Tableau Excel, colonne S)
Honoraires reversés à un membre d'une profession libérale, de sa propre initiative et dans
le cadre de la mission confiée par le client.
Ces dépenses viennent en diminution des recettes sur la déclaration BNC (et non en
augmentation des dépenses).
Prélèvements de l'exploitant.
(Tableau Excel, colonne Q)
La colonne " Prélèvements de l'exploitant " comprend :
- Les versements vers un compte privé ou les retrait en espèces;
- La part privée des dépenses mixtes;
- les dépenses non déductibles.
Achats.
(Tableau Excel, colonne U)
Il s'agit de matériels à usage unique, incorporés dans la prestation ou revendus à la
clientèle. (exemple : produits servant à la conception des prothèses pour les prothésistes ; les
prothèses dentaires achetés par les dentistes ; les films pour les photographes; les piquets et
les balises des géomètres ; petits matériels informatiques incorporés au matériel client pour un
informaticien) ;
Salaires nets.
(Tableau Excel, colonne AT « autres dépenses »)
Il s'agit des sommes versées à du personnel salarié en contrepartie d'un travail effectif.
Y compris les acomptes, le remboursement du transport, les indemnités de licenciements ou
de départ à la retraite.
Sont compris dans les frais de personnel, les chèques-restaurant, ainsi que les
remboursement de frais de déplacement du personnel.
Les limites indiquées ci dessus correspondent à un emploi à temps plein exercé durant l'année
entière.
4 – IMPOTS
T.V.A. payée.
(Tableau Excel, colonne V)
Il s'agit de la T.V.A. effectivement payée.
Lorsque la déclaration de résultat est établie avec les valeurs TTC des recettes et
dépenses, cette TVA est enregistrée en charge.
Les indemnités et pénalités en cas de retard de remise de la déclaration ou de retard de
paiement sont comptabilisées à part. (Ces pénalités ne sont pas déductibles du résultat).
Taxe professionnelle.
(Tableau Excel, colonne W)
Aussi bien l'éventuel acompte que le règlement définitif. Les taxes additionnelles sont
enregistrées dans ce même poste.
Les dégrèvements obtenus sur la taxe professionnelle des années précédentes doivent
figurer dans les recettes.
Les indemnités et pénalités en cas de retard de remise de la déclaration ou de retard de
paiement sont comptabilisées à part. (Ces pénalités ne sont pas déductibles du résultat).
Exemple : Paiement de la Taxe professionnelle de 800 €, avec un dégrèvement sur les années
précédentes de 160 €, mais avec une pénalité de retard de 64 €. (soit payé en tout : 800- 160
+64 = 704 €.)
Les impôts personnels (impôts sur le revenu, taxe d'habitation) ne doivent pas y être
mentionnés. S'ils ont été payés à l'aide du compte bancaire professionnel, l'affectation du décaissement
est le poste " prélèvements exploitant ".(Tableau Excel, colonne Q)
Les impôts payés pour le compte de clients sont des débours et apparaissent en diminution des
recettes.
Les impôts locaux dus par le loueur du local professionnel mais mis à la charge du locataire
par le bail, ne sont pas a classer dans les impôts. Il s’agit d’un complément de loyer. (Tableau Excel,
colonne Z)
5 - DEPENSES DIVERSES 1
Loyers et charges.
(Tableau Excel, colonne Z)
Exemple : Il est payé au propriétaire le loyer (1196 €TTC), un complément de dépôt de garantie de 200 €, ainsi
qu’une taxe de 30 € établie à son nom, mais que le bail a prévu de mettre à la charge du locataire.
Entretien et réparation.
(Tableau Excel, colonne AB)
Il s'agit de dépenses engagées pour maintenir en état normal d'utilisation les locaux et le
matériel.
Personnel intérimaire.
(Tableau Excel, colonne AT)
Sommes versées aux entreprises de travail temporaire, y compris le secrétariat
téléphonique.
Petit outillage.
(Tableau Excel, colonne AC)
Matériel, outillage, petit équipement de bureau d'une valeur unitaire inférieure à 500
euros.
Primes d'assurance.
(Tableau Excel, colonne AF)
Il s'agit de l'assurance des locaux loués ou utilisés, du matériel, de la responsabilité
civile professionnelle, de l'assurance de " pertes d'exploitation ".
Les assurances de véhicule sont classées dans les frais de véhicule.
6 - Frais de déplacements
Frais de véhicule.
Il est possible de calculer les frais réels de véhicule, qui comprennent l'amortissement
du prix d'acquisition (ou sa location, ou encore la part locative des mensualités de crédit-bail),
les frais d'assurance, de contrôle technique, d'entretien de pneumatique, et d'essence, etc., hors
les frais de parcage ou de péage. Dans ce cas, il convient de conserver toutes les pièces
propres à justifier le calcul. Enfin, le calcul une fois effectué, il est nécessaire de répartir le
coût annuel en parts personnelles ou professionnelles.
A défaut de calcul des frais réels, on peut utiliser le barème forfaitaire publié par
l'Administration.
Dans les deux cas,
- le kilométrage accompli à titre professionnel doit être justifié;
- les frais de péage, et de parcage (professionnel) sont rajoutés aux frais forfaitaires ou
réels calculés.
Divers.
(Tableau Excel, colonne AV « autres dépenses »)
Sont compris dans les frais divers de gestion :
- Les frais d’ornementation d’une salle d’attente, les abonnements à des journaux et
revues destinés à cette salle d’attente ;
- Les frais de formation destinés à améliorer l’exercice ou le développement de
l’activité professionnelle;
- Les dons dans la limite légale (2,25 pour mille ou 3.25 pour mille du montant des
recettes brutes professionnelles) ;
Les contributions à des partis politiques ne sont pas déductibles. Par extension, il en va
de même des droits d'entrée et participation de toute nature aux réunions politiques.
Frais financiers.
(Tableau Excel, colonne AQ)
On déduit :
- les intérêts des emprunts dont l'objet était spécifiquement professionnel (Ventiler les
échéances entre la part remboursement de capital et la part d'intérêts) ;
- Les frais de tenue de compte bancaire ;
- Les agios ne sont déductibles que s’ils ne résultent pas de prélèvement excessif de
l’exploitant.
2
S’agissant de documentation professionnelle, certains éditeurs facturent une documentation de base, puis des
abonnements annuels de mise à jour. Dans ce cas, les documentation de base sont immobilisées si leur coût est
supérieur à 500 euros.
Pertes diverses.
(Tableau Excel, colonne AT « Autres dépenses »)
Chèques impayés ; remboursement à un client de fonds déposés et détournés par un
membre du personnel ;
Immobilisations.
(Tableau Excel, colonne AS)
Il s’agit des éléments destinés à rester durablement dans l'actif professionnel de
l'exploitation, de plus de 500 euros.
Dans le système proposé sur ce site, le traitement des immobilisations est effectué par
le cabinet comptable.
- D'autres sont facultatives comme les primes des contrats d'assurance groupe dites
"Madelin";
Corps du texte
COTISATIONS DUES EN 2003 1er Trim. 2eme trim. 3eme trim. 4eme
Trim.
Il s'agit de dépenses dont une partie seulement est professionnelle (exemple, électricité
d'un bureau installé dans l'habitation personnelle).
Ces dépenses doivent être réparties suivant des critères physiques ou quantitatifs
vérifiables :
- surface pour les charges d'un local mixte (loyer, éclairage);
- estimation d'énergie utilisée ;
La T.V.A. n'est inscrite dans la colonne T.V.A. déductible que dans la proportion de la
part professionnelle de la dépense mixte.
Exemple : Facture d'électricité de 1000 ú. HT. (1196ú TTC) pour un local mixte.
Supposons que la part professionnelle soit évaluée a 7 %.
La part personnelle (T.V.A. comprise) est de 1196 ú x 93 % soit 1.112,28 ú
La T.V.A. déductible est de 196,00 x 7 % soit 13,72 ú
Electricité frais professionnel : 100 x 7% = 70 ú
Les dépenses de pluri-activités sont les dépenses qui concernent indistinctement deux
activités imposées dans des catégories différentes : il en est ainsi pour les frais de
déplacement du médecin exerçant à la fois à titre libéral et à titre salarial.
Les dépenses communes sont les dépenses engagées pour l'activité de deux époux
exerçant de manière autonome. (Exemple, local commun à l'exercice de deux professions).
A défaut de critères plus appropriés, ces dépenses peuvent être affectées à chacune des
activités au prorata des recettes.
Enfin, en tant que client, vous devrez vérifier que le document qui vous est
envoyé comporte bien les mentions légales qui permettent de l’accepter comme une
facture.
Nous faisons le point en la matière sur vos obligations passées, et celles à venir.
A – Identification de la facture.
Toutes vos factures doivent être datées et numérotées. Le numéro de la facture doit être un numéro
unique basé sur une séquence chronologique et continue. Plusieurs séquences peuvent être autorisées, mais
uniquement si les conditions d’exercice de l’activité le justifient.
C – Identification du client.
La facture doit comporter son nom (ou dénomination) et son adresse ou siège social.
La pratique, dans certaines activités, qui consistait à laisser le client remplir ses références doit être
prohibée : le double doit être conservé par le fournisseur, avec les mêmes nom et adresse.
Si le client est un assujetti appartenant à un autre Etat de l’Union Européenne, il faut mentionner
son Numéro individuel d’identification Intracommunautaire. Dans ce dernier cas, vous devez vous assurer
de l’existence et de la validité du numéro fourni par votre client (vérification sur
http://europa.eu.int/taxation_customs/index_fr.htm)
On indique,
- par taux d’imposition, le total hors taxe et la taxe correspondante
- le montant total de la TVA
- le montant TTC
- La date (jour, mois, année) à laquelle le règlement doit intervenir, ou encore « paiement comptant » ;
- Les conditions d’escompte en cas de paiement anticipé (ou encore « sans escompte ») ;
- Le taux des pénalités exigibles le jour suivant la date de règlement inscrite sur la facture (taux qui
ne peut être inférieur à une fois et demi le taux d’intérêt légal).
Livraison de moyens de transports neufs « exonération de TVA art 262 ter I du CGI »
Ou « exonération de TVA art 298 sexies du CGI ».