Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
DCEM3
CARDIOLOGIE
IDM
1. Décrire 8 caractères de la douleur thoracique de l’IDM aigu dans sa forme hyperalgique
C’est une douleur angineuse constrictive mais différente de l’AP (angine de poitrine) par les caractères
suivants :
Facteur déclenchant absent : douleur spontanée ;
Siège : étendu à tout le thorax ;
Intensité : extrême, le patient ayant l’impression que sa poitrine est broyée dans un étau ;
Irradiation large bilatérale, aux 2 membres supérieurs, mâchoires ;
Durée : prolongée et dure plus de 30 mn (AP instable inférieur à 20 mn) ;
Elle est trinitro résistante ;
S’accompagne de sueurs et d’angoisse tandis qu’isolé dans l’AP.
3. Citer 6 classes thérapeutiques prescrites dans l’IDM antérieur à la phase aigue (moyens)
Antalgiques
Vasodilatateurs
Beta bloquants
Anti thrombotiques
Anti arythmiques
Diurétiques
Médicaments qui vont lutter contre le remodelage du Ventricule Gauche
4. Enumérer les complications précoces de l’infarctus du myocarde aigue
Complication précoce J1 à J12
Complications hémodynamiques
ZAGRE R. Johanne Armel 2017-2018
Revêt un tableau clinique redoutable d’IVG aigüe responsable d’OAP. Echographie en urgence retrouve
parfois une complication mécanique à type de rupture cardiaque : rupture de pilier responsable d’IM aigüe,
rupture septale responsable de CIV (CIV du sujet âgé), rupture de la paroi libre du VG cause
d’hémopéricarde. Ces complications hémodynamiques ont fait l’objet d’une classification dite de KILLIP et
KIMBAL qui distingue 4 classes de gravité suivante :
o Classe I : hémodynamie parfaite
o Classe II :
- II a : bruit de galop gauche isolé (pas de bruit pulmonaire),
- II b : râles Crépitants au niveau des 2 bases pulmonaires.
- Classe III : IVG aigüe avec OAP,
- Classe IV : choc cardio génique.
Complications rythmiques :
- A l’étage auriculaire à type ES auriculaire.
- A l’étage ventricule surtout : ESV voire de TV ou même FV (correspond à l’arrêt cardiaque) ;
Trouble de conduction :
- Bloc intra ventricule à type de BBD, hémi bloc antérieur gauche ou même BBG ;
ème ème
- Bloc AV : BAV premier degré, BAV 2 degré, voire BAV 3 degré ;
- Choc vagal : associant une bradycardie sinusale, vomissement, chute tensionnelle.
Accident thromboembolique
- Thrombus intra cavitaire,
- Maladie veineuse thromboembolique.
Mort subite
Extension de la nécrose
Complication secondaire J15 à J30 ;
Dominées par le Syndrome de DRESSLER qui est une péricardite (Anti coagulation contre-indiquée)
Complication Tardive
Dominées par :
- L’Anévrisme ventriculaire se manifeste par un deuxième foyer (la zone nécrose se transforme en une
poche). Au plan électrique il y a persistance du sus-décalage de ST dans le territoire où il y a la poche
anévrismale. Cette cavité annexe est source : d’IC, de TDR, et d’Embolie périphérique ;
- Périarthrite scapulo-huméral.
HTA
1. Définir l’HTA maligne
- La PAD ≥ 130 mm Hg associée à
- Une IR évolutive et
- Un fond d’œil au stade IV (rétinopathie hypertensive)
ZAGRE R. Johanne Armel 2017-2018
2. Citer 5 classes d’antihypertenseurs et pour chaque classe donner deux molécules (DCI) comme
exemple
Les Diurétiques : furosémide, hydrochlorothiazide, spironolactone
Mécanisme d’action : leur action anti hypertensive est liée à la déplétion sodée qu’ils provoquent. Il
s’accompagne d’une diurèse importante.
7. Décrire 4 signes fonctionnels nommés petits signes de DIEULAFOY pouvant orienter vers une
HTA (de la tête à la bite)
Vertiges ou faux vertiges ;
Céphalées frontales matinales, ou fronto-occipitales en casque ;
Troubles de la vue, à type de brouillard ou de mouches volantes ;
Epistaxis ;
Bourdonnements d’oreilles ;
Troubles urinaires nocturne à type de pollakiurie.
ZAGRE R. Johanne Armel 2017-2018
8. Citer :
2 molécules utilisées dans le traitement de l’HTA gravidique
- Antihypertenseurs centraux : Methyldopa, clonidine
- B bloqueurs cardiosélectifs : Aténolol, Labétalol
- Inhibiteurs calciques : Nifédipine, Nicardipine, Amlodipine
10. Résumer sous forme de 5 questions et 2 gestes l’enquête étiologique de l’HTA secondaire
5 questions :
- ATCD de PU, d’HU, d’OMI et de la face, de douleurs lombaires, qui vont évoquer une néphropathie
ZAGRE R. Johanne Armel 2017-2018
hypertensive ;
- Présence de la triade classique de phéochromocytome (triade de Ménard) qui associe céphalées
pulsatiles, sudation abondante et palpitations ;
- Présence d’une asthénie musculaire ou de crampes musculaires ou pseudo paralysie des MI pouvant
faire évoquer l’hyperaldostéronisme ;
- Notion d’aménorrhée oriente vers une HTA gravidique
- Notion de prise de toxique
2 gestes :
- Palpation des pouls fémoraux, dont la diminution fait évoquer la coarctation de l’aorte ;
- Auscultation de la région para ombilicale ou lombaire à la recherche d’un souffle de sténose de
l’artère rénale.
MTEV
1. Citer 4 signes électrocardiographiques et 4 signes radiographiques de l’embolie pulmonaire
4 signes ECG :
- Tachycardie
- Déviation axiale droite
- Bloc de branche droit complet ou incomplet
- Un aspect S1Q3T3
- Des ondes T négatives en V1, V2, V3, V4
- Troubles du rythme (flutter ou fibrillation auriculaire)
4 signes RX :
- Une surélévation d’une coupole diaphragmatique
- Une hyperclarté des zones hypovascularisées du côté de l’embolie (signe de Westermark)
- Un épanchement pleural
- Dilatation de l'artère pulmonaire,
- Opacités triangulaires (infarctus pulmonaire) ou atélectasies planes discoïdes des bases, évocatrices
ZAGRE R. Johanne Armel 2017-2018
- Douleur :
o soit à la pression des masses musculaires du mollet notamment dans le sens antéro-postérieur ;
o soit à la dorsiflexion du pied, jambe allongée : signe de Homans positif ;
o soit par la palpation du trajet veineux jambe semi fléchie (inconstant).
- Augmentation de la chaleur locale
- Diminution du ballottement du mollet : un empâtement du mollet
- Recherche systématique des pouls
NB : A la phase d’état :
Les signes fonctionnels et généraux précédemment décrits sont amplifiés. La douleur est
beaucoup plus vive spontanée et invalidante.
L’examen physique retrouve :
- L’œdème phlébitique : important unilatéral, chaud, douloureux, ne prenant pas le godet, luisant et
pouvant intéresser l’ensemble du membre inférieur
- Une adénopathie inguinale homolatérale
- Les mesures objectives et répétées des diamètres comparatifs de la jambe et de la cuisse permettront
d’objectiver l’importance de l’œdème et c’est un élément essentiel de surveillance clinique.
- Choc rotulien homolatéral témoin d’une hydarthrose réactionnelle.
- Les touchers pelviens seront également systématiques à la recherche d’une extension de la thrombose
vers les veines pelviennes
ZAGRE R. Johanne Armel 2017-2018
NB : Chez le malade cardiaque, l'embolie pulmonaire peut se manifester seulement par une recrudescence
dyspnéique, de la fièvre, un accès de dyspnée inexpliquée ou une poussée d'insuffisance cardiaque en dépit
d'un traitement correctement équilibré.
1 étiologie médicale :
o Cardiopathies :
Insuffisance cardiaque
Infarctus du myocarde à la phase aiguë
Valvulopathies mitrales
o Accident vasculaire cérébrale ;
o Hémopathies : leucémies, lymphomes, polyglobulie, anémies hypochromes
hyposidérémiques et thrombocytémie
1 étiologie chirurgicale :
o Interventions à haut risque : pelviennes (utérus et prostate), orthopédiques (rachis,
hanche, genou), carcinologiques.
o Interventions à moindre risque : abdominales, autres (ophtalmologie, ORL...).
1 étiologie obstétricale : La grossesse
1 étiologie orthopédique : immobilisation plâtrée prolongée
o Opacités triangulaires (infarctus pulmonaire) ou atélectasies planes discoïdes des bases, évocatrices
Signes gazométriques :
o Hypoxie ;
o Hypocapnie.
TETRALOGIE DE FALLOT
1. Définir la tétralogie de Fallot
Il s’agit d’une cardiopathie congénitale cyanogène qui se définit anatomiquement par 4 éléments :
- CIV large,
- Sténose infundibulaire pulmonaire
- Aorte à cheval sur le SIV
- Hypertrophie ventriculaire droite
3. La tétralogie de Fallot :
Décrire 4 signes Rx :
- Un « cœur en sabot » ;
- Une pointe du VG surélevée ;
- Un AMG concave réalisant le coup de hache ;
- Une hypo vascularisation pulmonaire ;
- Une Aorte dilatée, et un arc Aortique droit dans 25% des cas ;
- En OAG, on retrouve le signe de la fenêtre claire permettant une meilleure visibilité de la division
bronchique (Aorte antérieure, petite AP)
VALVULOPATHIES
1. Décrire l’onomatopée de DUROZIER
C’est le « Rouf ta ta » mis en évidence à l’auscultation.
Rouf : roulement diastolique qui débute après B2, qui va decrescendo avec un renforcement pré
systolique.
- Ta : éclat du B1, il est bref, sec de siège apexien
- Ta : claquement d’ouverture de la valve mitral. En fait la distension brutale du corps valvulaire souffle
du fait du gradient de pression oreillette- ventricule droite
2. Définir l’insuffisance mitrale post-rhumatismale
L’insuffisance mitrale (IM) est définie par le reflux systolique de sang du ventricule gauche vers l’oreillette
gauche secondaire à la perte d’étanchéité de la valve mitrale.
- Causes pulmonaires
Aigues
Etat de mal asthmatique
Embolie pulmonaire
- Chroniques - BPCO
1. Cœur pulmonaire chronique embolique
2. Insuffisance respiratoire restrictive (emphysème)
3. Séquelles de tuberculose
4. HTAP primitive
Signes périphériquesCe sont des signes témoignant de l’IAo. Ils tendent à disparaître en cas d’IVG :
- pouls ample et bondissant à la systole, dépressible et défaillant en diastole. C’est le
pouls de CORRIGAN.
- Hyper-pulsatilité artérielle avec au niveau du cou, la danse des artères avec
hochement intermittent de la tête : c’est le signe de MUSSET.
- Des amygdales : pouls amygdalien de HUCHARD
- Des Yeux : hippus pupillaire de LANDOLFI
- La pression artérielle diastolique diminue alors que la pression systolique est élevée.
Ceci est à l’origine d’une différentielle élargie.Caractères du souffle : confère question 33
8. Citer 4 complications du rétrécissement mitral serré post rhumatismal
- Mécanique : accidents thromboemboliques, ICD, sdr d’Ortner
ZAGRE R. Johanne Armel 2017-2018
- L’endocardite infectieuse
- Les cardiopathies ischémiques
- L’insuffisance mitrale dégénérative ou dystrophique
- Insuffisance mitrale par dysfonctionnement de prothèses valvulaire
- Insuffisance mitrale des collagénoses (LED, maladie de Marfan)
- Les valvulopathies induites par les anorexigènes
- Insuffisance mitrale fonctionnelle
- Autres causes : IM congénitale (CIA), IM par calcification de l’anneau mitral, IM de …
DISSECTION AORTIQUE
1. Décrire 5 caractères de la douleur dans la dissection aortique aigue de type1 de BAKEY
C’est une DOULEUR THORACIQUE +++ qui est habituellement le symptôme révélateur.
- Siège : rétro sternal (l’aorte de l’Ao ascendante) et interscapulo-vertébral ou dorsal (Ao descendante)
- Irradiation : secondairement du précordium à la région dorsale puis aux lombes et plus rarement vers
l’abdomen et les membres inférieurs (très évocateur mais inconstant). C’est donc une douleur à
irradiation postérieure et descendante.
- Type : tantôt à type de déchirure, de torsion, de brûlure, tantôt franchement constrictive comme une
douleur angineuse.
- Intensité : douleur thoracique violente, d’emblée maximale et très intense
- Facteurs déclenchant : douleur de survenue le plus souvent spontanée, parfois déclenchée par l’effort
ou l’émotion
- Signes d’accompagnement : signes de choc, d’une syncope ou d’une éclipse cérébrale (1⁄4 ou 1/3 des
cas).
En générale précordiale,
-rétro sternal (l’aorte de l’Ao mais parfois basi-
Étendu à tout le ascendante) et -interscapulo- thoracique gauche, ou
Siège Basithoracique
thorax vertébral ou dorsal (Ao rétrosternale. Plus
descendante) rarement épigastrique ou
dans l’hypochondre droit
du précordium à la région
dorsale puis aux lombes et
large bilatérale, aux 2
plus rarement vers
Irradiations membres supérieurs, aux bras, l’épaule et dos
l’abdomen et les membres
mâchoires
inférieurs (très évocateur
mais inconstant)
angineuse de déchirure, de torsion, de point de côté, gène
constrictive brûlure, tantôt franchement thoracique à type de
Type constrictive comme une point de côté pesanteur ou d’écrasement,
douleur angineuse. rarement constrictive
augmentation de la douleur
lors de l'inspiration ou des
douleur de survenue le plus efforts de toux, le
- Facteur déclenchant exacerbée par les
Facteurs. souvent spontanée, parfois décubitus, position
absent : douleur mouvements
influençant déclenchée par l’effort ou antalgique lors d'une
spontanée respiratoires et la toux.
l’émotion; position assise ou de
l'antéflexion (position
penchée en avant)
Signes sueurs et d’angoisse signes de choc, syncope, dyspnée
Dyspnée, toux,
d’accompagn éclipse cérébrale
hémoptysie
e- Ment
CARDITES
1. Traitement curatif d’une cardite sévère
Cardite légère ou modérée
a. Mesures hygiéno-diététiques : Repos strict ; Régime désodé, hypoglucidique, hyperprotidique
b. Antibiotiques : Pénicilline V orale pendant 10 jrs. En cas d’allergie : Erythromycine avec un
relaie par la prévention : Pénicilline retard IM : toutes les 3 semaines
c. Corticothérapie pendant 6 semaines puis sevrage. : Prednisone ou Prednisolone (cortancyl)
après le traitement adjuvant Potassium, Pansement gastrique, Déparasitage 3 jours avant,
Calcium.
Traitement de l’insuffisance cardiaque : Furosémide, Spironolactone, Vasodilatateur
veineux et mixte, Digitalique
Prophylaxie anti thrombotique : Enoxaparine en sous cutané
2. Conduire l’antibioprophylaxie de l’endocardite infectieuse
Soins dentaires ambulatoires : amoxicilline 3g avant la manœuvre ;
Soins dentaires sous anesthésie générale : amoxicilline 2g en IV 30mn avant la manœuvre et
1g, 6h après ;
Manœuvre endoscopique : amoxicilline IV 2g + Gentamycine 1,5mg/kg en IM avant et après
manœuvre
3. Enumérer 3 signes cliniques en faveur de l’endocardite, 3 signes cliniques en faveur de l’atteinte
myocardique, et 2 signes cliniques en faveur de l’atteinte péricardique dans la cardite rhumatismale
3 signes cliniques en faveur de l’endocardite
C’est la plus grave, marquée par trois types de souffles :
- Souffle systolique d’insuffisance mitrale
- Souffle diastolique d’insuffisance aortique
- Roulement mésodiastolique d’hyperdébit ou roulement protodiastolique de CAREY COOMBS.
3 signes cliniques en faveur de l’atteinte myocardique C’est la plus fréquente
- Elle peut être silencieuse sans traduction clinique
- Elle peut entrainer une IC congestive (CMD) associant signes droits et gauche
2 signes cliniques en faveur de l’atteinte péricardique : C’est la plus parlante
- Douleur thoracique rétro sternale à type de constriction ou de brulure, augmentée en inspiration
profonde et au décubitus, diminuée par la position assise le tronc penché en avant.
- Frottement péricardique mis en évidence par l’auscultation :
Son siège : en règle mésocardiaque, localisé, superficiel, n’irradiant pas (« il nait et meurt sur place
»)
Le temps : perçu aux 2 temps (systolo-diastolique) réalisant un bruit de va et vient ; ou uniquement
systolique ou diastolique.
Timbre variable parfois rude (craquement de cuir neuf) ou doux (frottement de papier de soie) ;
Intensité variable, parfois discret, souvent intense ; variable au cours du même examen, selon la
position (augmenté en position assise, penchée en avant) et la pression du stéthoscope.
Fugace : disparaissant d’un examen à l’autre lors de la même journée
Persiste en apnée ; parfois mieux perçu en inspiration
Perçu en décubitus dans les épanchements de faible abondance ou abondant (le cœur flotte sur
l’épanchement et la paroi épicardique antérieure reste au contact du péricarde pariétal rétrosternal).
ZAGRE R. Johanne Armel 2017-2018
8. Cit
er
5
superficielles du myocarde :
a. Bas voltage des QRS
b. Troubles de la repolarisation (segment ST et l’onde T) sont diffus et concordants. Ils sont
décrits en 4 stades selon HOLTZMANN :
Stade 1 : un sus-décalage de ST (ST surélevé par rapport à la ligne iso électrique) avec
concavité vers le haut n’englobant pas l’onde T positive (image en selle de chameau) diffus et
sans miroir, il est retrouvé dans toutes les dérivations sauf aVR (voltage right augmenté) et V1.
C’est la Phase initiale, elle est brève et dure quelques heures à quelques jours.
Stade 2 : quelques jours plus tard, le segment ST est normalisé (revient à la ligne isoélectrique),
avec onde T plate
Stade 3 : le segment ST étant isoélectrique, les ondes T se négativent. ST iso électrique, onde T
négative. Cette phase peut durer des mois.
Stade 4 : l’électrocardiogramme se normalise (en quelques jours ou quelques semaines)
10. Décrire un signe général majeur, 1 signe cardiaque auscultatoire, et 3 signes périphériques
physiques de l’endocardite d’Osler
Signe général majeur
Fièvre : c’est le maître symptôme. C’est une fièvre de tous les types :
(En plateau, ondulante, rémittente ou intermittente). Son caractère fondamental est d’être durable, selon
FRIEDBERG « toute fièvre non expliquée en apparence et durant depuis plus de 10 jours chez un cardiopathe
doit faire évoquer une EI ».
Signe cardiaque auscultatoire :
Souffle holosystolique en jet de vapeur apexo-axillaire mais la caractéristique fondamentale est une
modification du souffle d’un jour à l’autre le timbre devenant piaulant, musical.
Signes périphériques :Ce sont les signes septicémiques (cutanés)
- Faux panaris d’Osler : nodosités fugaces touchant les éminences thénar et hypothénar, la pulpe des
doigts.
- Purpura pétéchial (pétéchies) aux niveaux des muqueuses.
- Placards érythémateux palmo-plantaires de JANEWAY ;
- Hippocratisme digital.
11. Conduire le traitement curatif et préventif d’une évolutivité rhumatismale
Curatif :
Mesures hygiéno-diététiques :
- Repos strict ; Régime désodé, hypoglucidique, hyperprotidique
- Corticoïdes pendant 5 à 6 mois : prednisone, prednisolone
- Antibiotiques (pénicilline) pendant 10 jours puis relai avec la prophylaxie à la Péni retard.
- Traitement de l’insuffisance cardiaque : Furosémide, Spironolactone, Vasodilatateur veineux et mixte,
Digitalique
- Prophylaxie anti-thrombotique par AAS et/ou Enoxaparine
- Chirurgie au bout de 5 à 6 mois de corticoïdes (valves mitrales plastie, valve aortique remplacement)
Prévention
Prévention primaire
Mesures générales
- Améliorer le niveau de vie et d’éducation des populations
- Sensibiliser les enseignants du primaire et du secondaire sur le dépistage des angines
Chimio prophylaxie adéquate : traitement systématique de toutes les angines par la
Péni V.
Prévention secondaire.
Prévention du R.A.A : fait appel à la Pénicilline retard toutes les 3 à 4 semaines. Si allergie, Erythromycine
- Cardite sans séquelle : 10 ans ou arrêter à l’âge de 25 ans
- Cardite avec séquelles importantes : elle dure 10 ans après le dernier épisode de R.A.A, parfois à l’âge
de 40 ans, parfois c’est une prophylaxie à vie.
CARDIOMYOPATHIES
1. Citer les 4 principales formes de myocardiopathies primitives
- Hypertrophique caractérisée par une hypertrophie totale ou partielle du myocarde sans dilatation de la
cavité faisant plus ou moins obstacle au libre passage du sang durant l'éjection systolique. - Restrictive
caractérisée par une gêne au remplissage ventriculaire du fait d'anomalies de la compliance cardiaque par
atteinte de l'endocarde, du sous endocarde ou du myocarde.
- Dilatée, caractérisée par une dilatation bi-ventriculaire avec importante altération de la fonction
systolique et/ou diastolique avec stase intra cavitaire importante.
Dysplasie arythmogène du ventricule droit, caractérisée par une atrophie des myofibrilles du ventricule
droit remplacée par un tissus fibro-adipeux à l'origine d'arythmies ventriculaires graves.
2. Définir la cardiomyopathie hypertrophique primitive selon l’OMS
Selon l’OMS la cardiomyopathie hypertrophique primitive se définie comme une maladie idiopathique du
muscle cardiaque, caractérisé par une hypertrophie totale ou partielle du myocarde pouvant faire obstacle ou
non au libre passage du sang dans la cavité ventriculaire durant la systole
3. Citer 3 signes ECG de la CMD
Les signes ECG ne sont pas spécifiques, il s’agit :
- De tachycardie sinusale ou de fibrillation auriculaire, d’ESV, d’ESA ; HAG, HVG ;
- Bloc de branche gauche ;
- Onde Q de pseudo nécrose ;
- D’anomalie de la repolarisation.
4. Citer :
2 signes ECG recherchés sur l’enregistrement Holter ECG dans la myocardiopathie hypertrophique
Les troubles du rythme notamment :
- une FA,
- des ESV voire des salves d’ESV ou des lambeaux de TV qui traduit le haut risque de mort subite du
patient.
ANGOR PECTORIS
Enumérer 4 tests d’effort dans l’exploration de l’angor stable
- Bicyclette ergométrique ;
- Tapis roulant ;
- Echocardiographie de stress par la dobutamine qui élève la FC, la contractilité ;
- Scintigraphie myocardique au thallium 201 marqueurs ayant la propriété de se fixer
sur les cellules myocardiques saines et de ne pas se fixer sur les cellules ischémiées.
Décrire 5 caractères de l’angor d’effort stable
- Facteurs déclenchants : Début brutal à la marche. Le périmètre de la marche
détermine le seuil angineux. D’autre facteur déclenchant sont possible : montée d’escaliers,
le vélo, efforts de toux et de défécation, colère, les rapports sexuels.
- Type de douleurs : c’est une douleur constrictive, intense, le patient ayant
l’impression que sa poitrine est prise dans un étau
- Siège : retro sternale en Barre (se désigne avec toute la main du patient).
- Irradiation : bilatéral ver la mâchoire inférieure, les 2 membres supérieurs, parfois
unilatéral volontiers au membre supérieur gauche.
- Durée : brève car elle conduit le patient à cesser l’effort déclenchant. C’est la
claudication intermittente du cœur. Dans ces conditions elle dur rarement plus de 4 mn.
- Facteurs calmant : Cette douleur peut être abrégée si le patient croque de la TNT,
c’est un véritable test diagnostique.
- Signes d’accompagnement : Il n’y a pas de douleur dans l’intervalle des crises et c’est
une douleur isolée.
Diagnostic de l’angor d’effort stable Diagnostic positif
Evoqué sur : o Le terrain : sujet âgé, cumulant des FRCV, présentant ;o Douleur
angineux d’effort ou spontanée brève ou prolongé mais inférieur à 20 mm sinon infarctus.
Etayé par l’ECG per critique,
Affirmé par les tests d’efforts,
Confirmé par la coronarographie.
Diagnostic différentiel
Devant un Angor d’effort, il est plus aisé d’écarter : - les Hépatalgies d’efforts
Il est plus délicat devant un Angor d’emblée spontanée ou atypique d’éliminer les affections suivantes :
- Cardiovasculaires:
- péricardite aigüe,
- embolie pulmonaire,
- dissection aortique : Terrain sujet âgé, HTA ou sujet jeune atteint du Sdr de Marfan :
Douleur à types de déchirure, Allure migratrice de la douleur, Associé à une I Aortique,
Diagnostic Echo.
- IDM.- Pleuropulmonaires
- Pleurésie,
- Pneumopathies,
- Pneumothorax
- Digestive : mais l’intrication est possible avec une AP stable
- Reflux-gastro-œsophagienne avec spasme œsophagien : il est calmé par la TNT ;
ZAGRE R. Johanne Armel 2017-2018
- UGD;
- Crise soléaire de la pancréatite aigüe : douleur transfixiante chez un éthylique chronique
avéré, calmé par les AINS.
Diagnostic étiologique- Causes organiques
- Athérosclérose coronarienne : Les Facteurs sont : Age supérieur à 50 ans,
Facteur de risque :
Sexe masculin,
Sédentarité,HTA,Obésité,Hypercholestérolémie,Hémoglobine anormale non évitable,
Tabagisme,
Diabète sucré,
Contraception orale chez la femme Autre cause chez le système jeune :
- Congénitale : malformation coronaire ;
- Cause embolie : embolie calcaire dans le RAA, endocardite infectieuse;
- Causes infectueuses : coronarite syphilitique touche le plus souvent l’ostium coronaire, coronarite
ostiale syphilitique, chlamydiae (aortique);
- Causes inflammatoires :
M de Takayasha,
M de Kawazaki,
M de Horton,
Connectivité,
Hyperhomocystéinémie
Spasme coronaire due à la consommation de la cocaïne.
- Les patients ayant une hémoglobine anormale.
- Causes fonctionnelles
- RA serré,
- RM serré,
- IA,
- CMO,
- Grandes anémies,
- Hyperthyroïdie.
54. Signes cliniques de la maladie d’Heberden Signes fonctionnels
- Se résume par la douleur qui survient depuis plus de 4 à 6 semaines. Début brutal à la
marche. Le périmètre de la marche détermine le seuil angineux. D’autre facteur déclenchant sont possible :
montée d’escaliers, le vélo, efforts de toux et de défécation, colère, les rapports sexuels.
- Type de douleurs : c’est une douleur constrictive, intense, le patient ayant l’impression que
sa poitrine est prise dans un étau
- Siège : rétrosternal en Barre (se désigne avec toute la main du patient).
- Irradiation: bilatéral ver la mâchoire inférieure, les 2 membres supérieurs, parfois unilatéral
volontiers au membre supérieur gauche.
- Durée : brève car elle conduit le patient à cesser l’effort déclenchant. C’est la claudication
intermittente du cœur. Dans ces conditions elle dur rarement plus de 4 mn.
- Cette douleur peut être abrégée si le patient croque de la TNT, c’est un véritable test
diagnostique.
- Il n’y a pas de douleur dans l’intervalle des crises et c’est une douleur isolée. Signes
généraux : EG conservée le plus souvent Signes physiques : Examen cardiaque pauvre : l’interrogation et
l’examen clinique
ZAGRE R. Johanne Armel 2017-2018
ZAGRE R. Johanne Armel 2017-2018
TDR
Citer les critères ECG permettant d’affirmer le diagnostic de la fibrillation auriculaire
- disparition des ondes P remplacées par une trémulation ou ondulations irrégulières en durée et en
amplitude, très rapide (400 à 600/minute) appelées ondes « f » de fibrillation qui apparaissent surtout
en D2, D3, AVF et V1, V2.
- L’espacement irrégulier des complexes QRS.
- Les ondes T sont aplaties ou inversées avec un sous décalage du segment ST. La fréquence des
complexe QRS dépasse rarement 160-180 / Minute. Elle est ralentie par la compression des globes
oculaires ou sino carotidien.
Décrire à l’aide de schéma les ECG de la FA et du BAV complet
ZAGRE R. Johanne Armel 2017-2018
CIV-CIA
57. Décrire 3 signes cardiaques de la CIV à gros débit
Signes fonctionnels
Dominés par la dyspnée d’effort qui s’exprime par des tétées difficiles interrompues, incomplètes avec
polypnée superficielle, tirage intercostal, toux.
Signes physiquesL’examen cardiaque permet de noter :
- Déformation thoracique dite de Davies avec bombement de la partie supérieure associée à une
dépression sous mammaire bilatérale.
- Choc de pointe étalé
- La palpation du précordium retrouve parfois un frémissement systolique et celle de l’épigastre un
signe de Harzer.
- L’auscultation cardiaque met en évidence le maître symptôme c’est-à-dire le souffle. C’est un
souffle holosystolique maximal au bord interne du 4 EICG intense en jet de vapeur, rectangulaire au
phonocardiogramme, irradiant en rayon de roue. Il est suivi par un roulement protodiastolique de débit
ou B3 et un éclat du B2 au foyer pulmonaire L’examen périphérique met en évidence des signes d’IC
globale (gros foie cardiaque avec RHJ, râles bronchiques dans les 2 champs pulmonaires)
58. Enumérer 6 signes radiologiques de sa CIV à gros débit
- La scopie montre une grosse artère pulmonaire hyperpulsatile contrastant avec
- une petite aorte ; La radiographie de face met en évidence une
- cardiomégalie,
- une hypervascularisation pulmonaire,
- une AP dilatée,
- une stase lymphatique (LBK, opacité scissurale, épanchement pleural liquidien),
- trouble ventilatoire avec atélectasie
IC
Insuffisance cardiaque : citer3 causes d’ICG par surcharge volumétrique 3 causes d’ICG par surcharge
barométrique 2 causes pulmonaires d’ICD
Causes par surcharge barométriqueCardiopathie hypertensive (HTA primitive ou secondaire) Cardiopathie
valvulaire (RA)Cardiopathies congénitales : Coarctation de l’aorteCauses d’ICG par surcharge volumétrique
Cardiopathies valvulaires : insuffisance mitrale, insuffisance aortique Cardiopathies congénitales : CIV, PCA
Dysfonction de prothèses valvulaire notamment mitral ou aortique Causes pulmonairesAiguesEtat de mal
asthmatiqueEmbolie pulmonaireChroniquesBPCOCœur pulmonaire chronique emboliqueInsuffisance
respiratoire restrictive (emphysème)Séquelles de tuberculoseHTAP primitive
ZAGRE R. Johanne Armel 2017-2018
PCA
La persistance du canal artériel :
Décrire 1 signe central
Décrire 3 signes périphériques
ZAGRE R. Johanne Armel 2017-2018
AOMI
Décrire 4 caractères de la claudication intermittente d’origine artérielle du membre inférieur
- Siège : unilatérale siégeant habituellement au mollet parfois à la cuisse
- Type : à type de crampe, de striction ou de broiement ou parfois de pesanteur de paresthésies de
simple fatigabilité
- Intensité : C’est une douleur habituellement vive
- Facteurs influençant: Elle survient uniquement à l’effort de marche surtout si la marche est rapide, le
terrain accidenté, le temps froid et le vent contraire. Pour un même malade, la douleur apparaît pour
une distance donnée appelée périmètre de marche. Elle apparaît progressivement, augmente d’intensité
si le malade poursuit sa marche et l’oblige à ralentir le pas voire s’arrêter. Dans ce cas, elle disparaît
progressivement en 3 à 5.mn de repos, puis réapparait pour un effort de marche identique.
ZAGRE R. Johanne Armel 2017-2018
IAM
Classification des 4 stades de l’ischémie aigue des membres inférieurs
- Stade 1 : AOMI asymptomatique
- Stade 2 : Claudication intermittente, il s’agit d’une ischémie d’effort
- Stade 3 : Douleurs de repos, c’est une ischémie de repos
- Stade 4 : c’est le stade des troubles trophiques, gangrène