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1 Distinguer les principaux signes et symptômes associés aux lésions dermatologiques d’origine :
- Bénigne;
- Précancéreuse;
- Maligne;
- Inflammatoire;
- Physique ou environnementale.
1.2 Distinguer les principaux signes et symptômes associés à l’épuisement par la chaleur ou coup de chaleur.
2.2. Procéder à un examen de la peau et des phanères complet et respectueux de la patiente ou du patient.
2.3 Rechercher des signes cliniques classiques dans d’autres systèmes que la peau associée à des
pathologies dermatologiques.
Dermatite atopique :
● Maladie génétique et habituellement associée à d'autres troubles atopiques tels que la rhino-conjonctivite allergique et l'asthme
● (Séquence dépendant de l'âge appelée Marche atopique : la DA a une prédilection pour les nourrissons / jeunes enfants, l'asthme pour
les enfants plus âgés et l'allergie au pollen pour l'adolescence)
● Hypersensibilité alimentaire chez 10 à 30% des nourrissons et enfants atteints de DA
● Complications oculaires :
o Développement de la conjonctivite aiguë comme composant de la rhino-conjonctivite allergique
● Manifestations chroniques : kérato-conjonctivite atopique (adultes), kérato-conjonctivite vernal (enfants dans des climats chauds)
● Démangeaisons et brûlures oculaires
● Déchirure et décharge de mucus
● Associé à une injection conjonctivale
● Blépharite : gonflement et écaillage des paupières
● Kérato-conjonctivite atopique : plus enclin à la cicatrisation
● Kérato-conjonctivite vernale : papilles larges et cobblées sur la conjonctive palpébrale supérieure
● Les complications de la DA comprennent les cataractes sous-capsulaires, le kératocône et le détachement de la rétine
Psoriasis :
Mélanome :
ATCD : gènes mutés qui donnent prévalence aux cancers du sein, ovaires, pancréas et mélanome (mutation gène BRCA1 BRCA2 (seins et ovaires et
mélanome) mutation gène CDKN2A (pancréas et mélanome)
Appétit, fatigue, poids : plus de risque que ce soit métastasique quand atteinte de l'EG.
● Ganglions
● Poumons
● Peau
● Foie
● Cerveau
2.4 Amorcer une démarche de raisonnement clinique à partir des lésions rencontrées.
- HCPC
non
Épiderme/derme
non
superficiel
Papule < 1 cm
pus[note Derme et
Pustule variable 1]
hypoderme
Nodule ou
variable variable
tumeur
PRÉSENTATION CLINIQUE
TERMES EXEMPLES CLINIQUES
Tâche
• Petite élévation
• < 1cm
• Élévation due à l’augmentation
Papule de l’épaisseur de l’épiderme
• Peut avoir des traits
secondaires (e.g. squame,
croute, érosion)
• Élévation comme plateau
• > 1cm
• Parfois, agglomération de
papules
Plaque
• Élevée et papable
• >1cm en diamètre ET en
profondeur
• Situé dans derme ou
hypoderme
Nodule
Kyste
Pustule
• Perte épiderme et du
derme (parfois jusqu’à
hypoderme)
Ulcération
• Abrasion ou égratignure
• Cause prurit
Excoriation
• Amincissement tissu
épidermique
• Peau plus mince et ridée
Atrophie
• Épaississement de
l’épiderme
• Exagération des lignes de
la peau
Lichenification • Souvent causée par
irritation répétée de la
peau
• Tunnel ou strie
serpentueuse causée par
un organisme
Sillon
• Bouton non-inflammé
• Causé par accumulation de
kératine à la sortie des
Comédon canaux pilo-sébacés
• Élargissement des
vaisseaux sanguins
superficiels (visibles à la
Télangiectasie surface de la peau)
• Épaississement du derme,
sensation plus épaisse et
ferme
Induration
• Élévation transitoire de
la peau due à un
œdème thermique, pâle
Papule au centre avec bordures
urticaire érythémateuses
(Weal)
Quand on décrit une lésion, on devrait inclure tous ces éléments
Plaques (1) rose saumon (2) circulaires à géographiques (3) aux bordures irrégulières (4) mais bien délimitées (5) situées
aux régions oléocrânienne, sacrale, pli interglutéal et patellaires (6), sèches avec présence de squames argentées (7) d’un
diamètre de 3-10 mm (8) réparties de façon assez bilatérale surtout sur les régions convexes, sans lésions satellites (9).
Décrire les degrés de brûlure de la peau causée par les rayons UV (1er et 2e)
● La peau tolère des contacts assez longs avec des éléments à 40˙C avant d’avoir des lésions.
● >40˙C : dommages tissulaires augmentent, dénaturation des protéines, mais réversible
● >45˙C : Les dommages sont non-réversibles.
● Les degrés de brûlure par coup de soleil sont les degrés 1er et 2e superficielle.
● Donner ATB prévention si 2e, car aucune défense contre bactéries rendu au derme
● La persistance des follicules pileux est une source de kératinocytes permettant une ré-épithélialisation lente de la plaie
● Les follicules pileux contiennent des ¢ souches cutanées
o Ces ¢ souches jouent un rôle essentiel dans la régénération de l'épiderme
● La guérison spontanée de brûlures du 2e degré sup produit des cicatrices hypertrophiques
● Une brûlure de 3e degré ne peut pas cicatriser spontanément, car perte des follicules pileux
o Intervention chirurgicale
Troisième degré Épiderme et • Peau sèche et dure de couleur blanche, grise ou • Intervention
derme complet noire. chirurgicale
• Perte de sensation (ressent seulement les
Risque d’infection Touche aussi pressions fortes)
+++ l’hypoderme • Ne blanchit pas à la pression
● Grosses cicatrices (pas cicatrisation spontanée
car perte du follicule pileux → persistance des
follicules pileux est une source de kératinocytes
permettant une ré-épithélialisation lente de la
plaie)
Quatrième degré Toute la peau • Perte de sensation Intervention
jusqu’au muscle • Plus de peau donc pas de guérison à moins chirurgicale
ou à l’os d’intervention chirurgicale
• Peut mettre la vie en danger
5.2 Décrire l’anatomie et l’histologie de la peau : nommer les différentes couches de la peau, les différentes
structures et cellules et leur rôle, les fonctions de la peau ainsi que les principaux médiateurs et cellules
impliqués.
• Épiderme : Couche externe de la peau qui est un épithélium de revêtement reposant sur une membrane basale.
• Épithélium pavimenteux stratifié et kératinisé
• Repose sur une membrane basale, qui correspond au trait d’union entre l’épiderme et le tissu conjonctif du derme
• Avascularisé
• Détermine l’épaisseur de la peau dans une région (paume et plante de pieds plus épais car plus de couches d’épiderme)
Cellules de l’épiderme
• Responsable de la synthèse de
• Stratification en plusieurs couches
kératine : protéine jouant un
• Cellules pavimenteuses et
rôle dans la protection de la
anucléées
peau, dans la cohésion de
• Donne un caractère
l’épiderme, dans la protection
morphologique de la peau en
Kératinocytes contre les radiations solaire et
migrant
permet à la peau d’être
• Cellules les plus nombreuses (80%) hydrophobe (perd moins d’eau)
• Barrière en rapport avec la
différenciation des
kératinocytes en cornéocytes
• Rôle immunitaire (1ère ligne de
• Dans la couche épineuse
défense du SI) : ce sont des
• Produites a/n des organes
cellules dendritiques
hématopoïétiques (comme les
présentatrices d’antigènes au
macrophages) → produite dans la
lymphocytes T transépithéliales
moelle osseuse
• Peuvent activer les LT naïfs
Cellules de Langerhans
• Capture les exo-antigènes par
la voie des endosomes, les
apprêter et les ré-exprimer en
surface avec les molécules de
classe II du CMH (complexe
majeur d’histocompatibilité)
• Réception sensitive → des
• Cellules neuro-épithéliales
mécanorécepteurs à
• Réparties de façon irrégulière dans
adaptation lente de type I et/ou
l’épiderme inter-folliculaire :
fonction inductives et
abondant dans les lèvres, paumes,
Cellules de Merkel trophiques sur les terminaisons
pulpe des doigts et dos des pieds
nerveuses périphériques et les
• Situées entre les kératinocytes
annexes cutanées (poil, ongle,
basaux : attaché à ces derniers
glande sudorales)
grâce aux desmosomes (type de
jonction cellulaire)
• Pigmentation procure une
• Seulement dans la couche basale
protection contre les rayons
• Responsables de la pigmentation
UV
de la peau (pigmentation
• Bronzage = augmentation de la
constitutive) via les
synthèse des eumélanines
phéomélanines (pigments jaunes-
(photoprotecteur) + ↑
rouges) ou eumélanines (pigments
mélanosomes (organite
bruns-noirs)
spécialisé dans la synthétise la
• La pigmentation constitutive
mélanine) et leur persistance
s’opposent à la pigmentation
dans les couches superficielle
facultative (bronzage) qui apparaît
de l’épiderme.
après exposition aux UV
• Mécanisme (résumé) : UV
• La répartition entre les
agissent sur les kératinocytes
phéomélanines et les eumélanines
→ sécrètent une substance qui
varie suivant les individus et
se fixe au récepteur sur les
conditionne leur phototype cutané
mélanocytes → incite la
→ il en existe 6 phénotypes
production de mélanines →
• Les mélanocytes contiennent une
celles-ci (juste eumélanine)
Mélanocytes protéine appelée Bcl-2 qui
sont sécrétées et vont former
empêche l’apoptose de la cellule
un voile protecteur autour du
due aux rayons UV et qui permet
noyau des kératinocytes
donc la libération de plus de
• Les phototype I ont une
mélanine
mutation dans le gène codant
o **Peut donc causer
pour le récepteur sur les
mélanome si ADN
mélanocytes → résultat, les
endommagé
eumélanines ne sont pas
activées CE QUI ABOUTIT dans
une synthèse des
phéomélanines
• Phéomélanines : carcinogène
sous l’action des radiation
lumineuses → génèrent des
radicaux libres → peuvent
réagir avec n’importe quoi dont
l’ADN → risque de mutation =
risque de cancer cutanés UV
Correspondent aux changements de forme et d’aspect des kératinocytes lorsqu’ils migrent vers le haut (dure environ 3 semaines)
Derme
• Tissu conjonctif relativement lâche et innervé qui est riche en fibres de collagène, fibres élastiques et en plexus vasculaire
• Les annexes cutanées s’y retrouvent principalement
• Fonction :
o Rôle de soutient (collagène, fibrine)
o Rôle de capture de l’eau (hydratation) et des lymphocytes du SI (protection)
o Maintien de la température
o Essentielle dans la cicatrisation
• Composition : collagène, tissu élastique et fibres réticulaires
• Forme les papilles dermiques
• Région supérieure, localisée sous la
qui sont des digitations en
membrane basale
contact avec les crêtes
• Fibres de collagène fines
épidermiques.
o Les papilles
dermiques
contiennent des
anses capillaires
terminales,
l’arborisation
terminale du réseau
Derme papillaire élastique et des
récepteurs sensitifs
(corpuscules de
Meissner).
• À la jonction du derme et de
l’épiderme → Papille
dermiques et crêtes
épidermiques permettant
d’augmenter la surface
d’échange.
Hypoderme
• C’est un tissu conjonctif lâche qui est riche en vaisseaux sanguins, en nerfs et en tissu adipeux.
• Rôles
o Liaison entre la peau et les autres composantes internes du corps (muscles et tendons)
o Protection des surfaces pouvant subir un choc (fesses, talons, paumes des mains)
o Isolation thermique
o Mise en réserve d’énergie
• Les cellules principales de cette couche sont les adipocytes.
• Présence de fibres nerveuses et de vaisseaux sanguins.
Annexes cutanées
Structure principalement dans le derme et un peu dans l’hypoderme
Glandes sudoripares
• Glandes exocrines qui synthétisent le sébum et interviennent dans la thermorégulation et la protection de l’épiderme
• ‘’Presque toujours’’ associées à un follicule pileux
• Ce sont des glandes exocrines pluristratifiées de type holocrine → Glande qui sécrète par rupture totale de la membrane de la
cellule et élimination du produit de sécrétion dans la lumière de la glande
• Absentes de la peau épaisse
• Cellule de type holocrine → activité mitotique élevée pour remplacer les cellules mortes suite à la sécrétion holocrine
• Propionibacterium acnes et
• Mélange complexe de différents
acides gras libres : Rôle dans
lipides → TG (60%), cires et
l’inflammation de l’acné
squalène
• Rôle de la séborrhée :
• Naturellement colonisé par une
constitution du film
Sébum bactérie (Propionibacterium acnes) hydrolipidique de surface qui
→ secrète une lipase hydrolysant recouvre la couche cornée et
les triglycérides en cholestérol et s’insinue dans les espaces
acides gras libres. intercornéocytaires les plus
superficiels.
Téguments
• Les muscles arrecteurs
• Présents dans derme réticulaire.
o Petits faisceaux de cellules
• Constitués de kératinocytes, qui
musculaires lisses ancrées d’une
meurent progressivement et de
part sur la gaine des follicules
mélanocytes, qui transfèrent leurs
pileux et d’autres part sur la
granules aux kératinocytes, leur
membrane basale de
donnant ainsi leur couleur
l’épiderme.
spécifique.
o Quand la température baisse,
• Chaque follicule pileux est associé à
ces muscles se contractent
une glande sébacée et à un muscle
(sous l’action du SN
lisse, le muscle arrecteur.
sympathique) et produisent de
• Le bulbe pileux contient la papille la chaleur. Les contractions ont
du chorion (très vascularisée et comme effet de relever les poils
tissu conjonctif lâche) contenant (frisson)et de libérer du sébum
des vaisseaux sanguins et des servant à recouvrir l’épithélium.
kératinocytes ainsi que quelques Les muscles jouent aussi un rôle
mélanocytes formant la matrice. d’isolant thermique.
• Au fur et à mesure de la croissance
• Innervation et récepteurs
du poil, les kératinocytes
sensoriels
durcissent pour constituer la tige
o Au sein du derme, des faisceaux
pilaire, puis meurent de fibres nerveuses sont en
relation avec les divers
Cheveux et poils
récepteurs sensitifs
périphériques. Une fois activé,
les récepteurs du revêtement
cutané génèrent des messages
nerveux dans les fibres
sensorielles afférentes.
▪ Terminaisons libres →
épiderme et épithélium
cornéen.
▪ Corpuscules de Ruffini →
Sensibles à l’étirement, ils
sont localisés à la base du
derme et dans
l’hypoderme.
▪ Corpuscules de Meissner
→ Localisés sous la
membrane basale de
l’épiderme, ils sont
extrêmement sensibles et
peuvent même détecter
les frôlements. Ce sont des
récepteurs tactiles.
▪ Corpuscules de Pacini →
Ce sont des
mécanocepteurs sensibles
à la pression. Ils se situent
dans le derme et
l’hypoderme.
o Les terminaisons nerveuses
ressentent
▪ Chaleur
▪ Froid
▪ Toucher
▪ Douleur
▪ Prurit
• Protection, plan fixe de
• 2 parties : visible (corps de l’ongle)
contrepression dans la
et non-visible (racine)
sensibilité puplaire tactile, prise
• Sa croissance se faire par la
fine
Ongles prolifération et la différenciation
• Rôle agressif ou esthétique
de l’épithélium de la racine et de la
lunule de l’ongle
• Présence de mélanocytes et
cellules de Langerhans
Phototype cutané
Rôles de la peau :
3 régions superposées :
5.3 Identifier les principaux mécanismes de défense intrinsèques de la peau face aux rayons UV.
o Les granules de mélanine s’accumulent sur la face du noyau des kératinocytes et forment un bouclier pigmentaire qui le protège
contre les rayons UV du soleil. La mélanine absorbe directement les rayons UV, en plus de l’O2 résultant de l’interaction entre
les photons des rayons UV et les lipides de la membrane cellulaire.
● Le bronzage résulte d’une augmentation du taux de mélanine qui est transférée aux kératinocytes.
● Le bronzage est donc un mécanisme de défense intrinsèque de la peau.
● Il existe des enzymes de réparation pour les cellules dont l’ADN est modifié par les UV
o Gènes touchés lors bris ADN : classe des oncogènes (activateurs de prolifération cellulaire) ou gènes suppresseurs de tumeurs
(inhibent prolifération cellulaire).
● Si la réparation n’est pas possible certaines cellules entrent en apoptose
Lorsque leur ADN est trop lésé, les kératinocytes s’autodétruisent pour éviter la réplication des cellules mutées.
Les mélanocytes contiennent une protéine appelée Bcl-2 qui empêche l’apoptose de la cellule due aux rayons UV et qui permet donc la libération
de plus de mélanine
**Processus SOS :
Lorsque l’ADN est endommagé par une exposition peu intense mais constante aux UV, un processus appelé SOS s’enclenche. Les cellules
commandent la fabrication de protéines capable de réparer les lésions à l’ADN ce qui rend moins fréquentes les mutations. (Les kératinocytes le
font)
Autres notes
La pilosité, le sébum et la sueur présents sur la peau forment une certaine barrière aux rayons UV. Par contre, ces barrières sont très perméables.
De plus, certaines cellules sont en mesure de réparer l’ADN ayant été endommagé
Les mélanocytes s’agglutinant forment des naevi, à risque de développer un cancer. Le nombre de mélanocytes augmente proportionnellement au
nombre d’exposition consécutive au soleil (bronzage). Plus la peau contient de la mélanine, plus la peau est protégée du soleil.
Les kératinocytes sont plus touchés par les irradiations, car plus nombreuses. Ces cellules englobent les mutations développées à cause des coups
de soleil ou autres et subissent une apoptose (désintégration de la cellule) lors d’une grave dénaturation de la cellule avant sa mitose. Comme ces
cellules meurent rapidement, le risque d’emmagasiner une mutation trop longtemps est réduit et protège ainsi d’autant plus efficacement la peau.
Épaisseur de la peau : aux endroits risquant de plus grands chocs (talons, paumes de mains, fesses, etc.), la peau est plus épaisse et plus résistante.
Épaisseur de l’épiderme rend la pénétration des rayons plus difficiles.
• Stimulation de la mélanogénèse
Coups de soleil
• Une quantité trop importante de rayons UVB sur la peau provoque un bris d’ADN non codant intranucléaire ;
• La libération de l’ADN brisé cause une réaction inflammatoire aiguë
• Stimulation de la production de cytokines inflammatoires (TNF-alpha et IL-6) par les kératinocytes et les cellules mononucléées périphériques
« En d’autres mots, le coup de soleil est la manifestation visible (et douloureuse) d’une réaction de guérison déclenchée par les cellules saines en
réponse au bris de molécules d’ARN provoqué par les UVB. Ce mécanisme n’est cependant pas parfait et il va de soit que les coups de soleil à
répétition augmentent le risque que des cellules altérées échappent à ce processus de nettoyage et deviennent cancéreuses. Il est donc essentiel de
toujours utiliser des crèmes solaires protectrices ou encore enfiler un vêtement avant de s’exposer au soleil, surtout au milieu de la journée où le
rayonnement est maximal.»
5.4.1 Décrire les principaux mécanismes d’action cellulaire des rayons UV sur la peau et leurs implications en
clinique (photovieillissement, photocarcinogénèse, traitements par photothérapie).
RAYONS UV
UVA UVB
• 2% des rayons UV
• 98% des rayonnements UV
• Pénètre seulement l’épiderme, mais plus
• Pénètre dans l’épiderme et le derme
énergétique
• Responsable de réactions photo-oxydatives → peuvent être
• Agissent directement sur l’ADN en créant des
mutagène sur l’ADN via la libération d’espèces oxygénées.
(Mutations indirectes) → Radicaux libres stimulent photo-produits. Si ce n’est pas réparé →
métalloprotéines + collagénases qui détruisent le collagène du mutations de l’ADN (Mutations directes)
derme • Concernant p53 → 2 choix
• Leur pénétration dans le derme est responsable des o Arrêt cellulaire ou apoptose
phénomènes de vieillissement photo-induit, du risque de o Mutations → Point de départ du
cancers cutanés par leur mutation indirecte et cancer (car impo de mourir)
immunosuppresseur (effectue réjection des gènes qui contre le • Transformation cancéreuse si les mutations
cancer). sont situées sur des gènes-clés du
• Endommage alors les cellules épidermiques + collagène et fonctionnement cellulaire.
élastine du derme
• Vaisseaux sanguins peuvent aussi être endommagés
Effets positif
• Synthèse de la vitamine D
• Antidépresseur
• Bien-être
• Effet thérapeutique pour l’eczéma le psoriasis (maladies cutanées inflammatoire chronique) → effet immunosuppresseur
contrôlé → positif
Effets négatifs
Généralité : Phototype clairs = plus à risque
• Effet immunosuppresseur incontrôlé → néfastes
• À court terme
o Coup de soleil
o Photosensibilisation à des molécules endogènes et exogènes
o Cataracte
o UVB : xérose et fréquence accrue d’infection à HSV
• À long terme
o Vieillissement
o Cancers cutanés (mélanomes et carcinomes)
• UVA1
o Moins sévères que ceux avec UVB et UVA2
o Peu avoir du bronzage
Photoveillissement
Définition : Le photovieillissement est un vieillissement prématuré de la peau causé par une exposition répétée aux rayons
ultraviolets. Les effets dommageables des rayons UV du soleil (ou de sources artificielles de bronzage) vont venir modifier les
structures normales de la peau.
Signes cliniques :
• Apparition de rides fines autour des yeux et de la bouche et de rides d’expression sur le front ;
• Télangiectasie (petits vaisseaux sanguins dilatés) sur le nez, les joues et le cou ;
• Taches pigmentaires diverses telles que les taches de rousseur et les lentigines solaires (taches de vieillissement), et
irrégularité du teint ;
o Lentigines solaires (taches de vieillissement) apparaissent sur le visage et les mains (= tâches séniles).
• Perte généralisée de tonus de la peau qui a été exposée au soleil ;
• Peau des lèvres qui devient plus tendue, perd de sa couleur et s’amincit ;
• Suite à une exposition répétée au soleil pendant plusieurs années → La peau s’épaissit, devient rugueuse et se relâche.
• Irritation cutanée, la peau sèche (déshydratation cutanée), le ralentissement de la vitesse de cicatrisation, la diminution
de perception sensorielle et thermique.
• Kératoses actiniques (« pré-canceureuses »)
Photocarcinogène
1) Mélanome
• Les photons UBV (+ il y en a + ça crée de dommages) pénètrent la couche basale de l’épiderme et brise les ponts H entre
les bases azotées. Or, des nouvelles paires de bases azotées sont produits ainsi que des photoproduits. La peau réagit à
cela par des moyens de défenses (bronzage et capacité ¢ à réparer leur ADN=processus SOS). Toutefois, les
mélanocytes font peu d’apoptose (prots anti-apoptotique → ex : BcI-2). Si la faiblesse n’est pas réparée avant la
réplication, il y a mutation de l’ADN et prolifération des cellules mutées → cancer. La mutation de l’ADN peut entrainer
une division cellulaire plus rapide qu’à la normale, pouvant mener à l’envahissement d’autres endroits (ex : glandes les
plus proches).
• Les UVA peuvent aussi causer des dommages en oxydant l’ADN des mélanocytes (avec radicaux oxydants). Si cette
faiblesse n’est pas réparée, elle peut aussi former une mutation et causer un mélanome. → Même principe
• Type d’exposition aux UVs nécessaire : Intense et intermittente → Les mélanocytes sont loin (couche basale) + il faut
déjouer toutes les protection pour les atteindre.
• Il est à noter que le gène BRAF est souvent muté lors d’un mélanome (explication à 5.7)
2) Carcinome
• Les photons UVA et UVB pénètrent la couche basale de l’épiderme et interagissent avec l’ADN , créant des photoproduits.
Les kératinocytes ayant subi de nombreux dommages dans leur ADN effectuent de l’apoptose et les kératinocytes ayant
subi peu de dommages vont soit réussir à réparer ces dommages (processus SOS) ou créer une mutation induite par les
UV dans la prochaine ronde de réplication de l’ADN. La prolifération de ces cellules mutées va engendrer un cancer
(surtout lors d’une grande accumulation de soleil). Les carcinomes sont plus rares parce que les kératinocytes font de
l’apoptose rapidement et facilement.
• Localisation : Régions les plus exposées comme le visage, le dos des mains et les avant-bras.
• Type d’exposition aux UVs nécessaire : Chronique et moyen → Si trop intense → Les kératinocytes déclenchent
l’apoptose. Ils font donc miser sur le temps avec des expositions répétées pour finalement déjouer l’apoptose.
• Les gènes touchés dans la transformation des kératinocytes dans le processus de cancérisation :
• Oncogène (activateurs de la prolifération cellulaire)
• Gènes suppresseurs de tumeurs (inhibant la prolifération cellulaire) → surtout gène p53 (protection contre cancer
qu’on désactive) = effet immunosupresseur
o Gène p53 → POINT DE DÉPART cancérogénèse car les kératinocytes mutés perdent leur aptitude à mourir lors
d’une mutation trop importante
▪ La classe des gènes dits suppresseurs de tumeurs, car ils sont inactivés dans les cancers. Plus souvent
mutés dans les cancers humains en général et dans les cancers cutanés en particulier.
o Le gène p53 est muté dans > de 50% des carcinomes
Psoriasis :
• Photothérapie utilisée en cas de psoriasis étendu
o Arrêt du cycle cellulaire avec ralentissement et synthèse ADN + Induction de l’expression du
tumor suppressor gene p53 → Baisse prolif. kératinocytes
o Down Th17 (Th17 +++ dans psoriasis normalement)
o Suppression IL-8, IL-12, TNF-y, cytokines pro-inf.
• UV sont d’abord utilisés à faible dose qui sont ensuite augmentées progressivement selon tolérance
• On donne au patient un médicament photo-sensibilisant et ensuite on l’irradie avec des rayons UVA
de grande longueur d’onde
• On peut aussi traiter avec des UVB à bande droite utilisés sans médicaments photo-sensibilisants
• Ça a un effet antiprolifératif des kératinocytes
• Idéal = médication ciblée pour le psoriasis combiné à photothérapie avec modération, pour éviter
risques trop élevés de conséquences négatives telles que le mélanome
Dermatite atopique :
Aussi utilisés pour de multiples autres conditions (lichen plan, lymphomes T, vitiligo, etc.)
Effets secondaires :
• Photocarcinogénèse
• Photovieillissement
• Érythème de type coup de soleil post-traitement
Mécanismes Description
• Épaisseur de la peau : aux endroits risquant de plus grands chocs
(talons, paumes de mains, fesses, etc.), la peau est plus épaisse
Protection de base
et plus résistante. Épaisseur de l’épiderme rend la pénétration
des rayons plus difficiles.
• Problème : Rayons UVs + lipides membranaires de la peau
→ Générer des oxygènes réactifs qui peuvent altérer l’ADN et
entraîner des mutations → DANGER !
• Solution : Synthèse de mélanine (eumélanine) par mélanosome
→ Transport des mélanosomes jusqu’aux kératinocytes de la
couche cornée via dendrites → Libération des granules de
Protection continue par les mélanines → Formation d’un voile protecteur sur la surface du
mélanocytes noyau qui est tournée vers l’extérieur, le protégeant ainsi en
absorbant les rayons UV nocifs pour l’ADN → Mélanine absorbe
photons UVs + Oxygènes réactifs.
o Plus il y a de photons UV, plus les mélanocytes de la
couche basale de l’épiderme produiront de mélanine
➔Les mélanocytes qui s’agglutinent forment des naevi, à
risque de développer un cancer.
• 2 types de mélanines :
o Eumélanines (brun-noir) : absorbent totalement lumière →
pouvoir photoprotecteur.
▪ Se regroupent au-dessus des noyaux kéranocytes
pour protéger matériel génétique.
▪ Aussi responsable du bronzage → Donc peau bronzé
= peau mieux protégée
o Phéomélanines (jaune-orange) : pas/peu pouvoir
photoprotecteur, peuvent même générer radicaux libres
potentiellement mutagènes pour ADN (pretty useless).
▪ Donc peau claire = ++ phéomélanine = ++ risque
développer cancer/coup soleil
• La couleur rouge du coup de soleil est due à la vasodilatation
qui, elle, est causée par les processus de thermorégulation du
corps. En augmentant la quantité de fluide dans les vaisseaux
sanguins, le corps peut procéder plus facilement à la sudation +
remplacer kératinocytes morts. Aussi, rayons UVB endommage
Inflammation aiguë ARN des cellules de la peau , ce qui déclence une réaction
(action de défense ou conséquences inflammatoire et entraine la rougeur.
aux dommages excessives) • Ce mécanisme n’est cependant pas parfait et il va de soit que les
coups de soleil à répétition augmentent le risque que des cellules
altérées échappent à ce processus de nettoyage et deviennent
cancéreuses. Il est donc essentiel de toujours utiliser des crèmes
solaires protectrices ou encore enfiler un vêtement avant de
s’exposer au soleil, surtout au milieu de la journée où le
rayonnement est maximal.
a) Enzymes de réparation pour les cellules dont l’ADN est modifié
par les UV → Permet d’inverser le mécanisme.
o Slm pour des altérations spécifiques.
o Exemple d’enzyme : Alkyltransférase
b) Réparation par excision (BER ou NER)
o Mécanisme de réparation simple brin en 3 étapes :
▪ Reconnaissance de la lésion
Réparation de l’ADN endommagé ▪ Excision soit de la base (BER) lors de lésions mineures
ou qlq nucléotides (NER) lors de lésions majeures
▪ Réparation pour combler les trous
c) Processus SOS : Dernier système pour tenter de réparer l’ADN si
dommage trop important (ultime rempart)
o Système inductible : Les cellules commandent la fabrication
de protéines capable de réparer les lésions à l’ADN ce qui
rend moins fréquentes les mutations.
Apoptose : Si RIEN ne fonctionne (étape finale)
Bébés
• Tenir bébé éloigné de la lumière directe du soleil
• Promenades tôt le matin ou en fin d’après-midi
• Habillez les nourrissons de vêtements amples et légers qui couvrent les jambes et les bras
• Pas d’étude pour l’application de la crème solaire chez les moins de 6 mois :
o Idéalement, éviter de façon stricte l’exposition solaire chez ce groupe d’âge
o Si nécessaire, appliquer un filtre solaire physique
• Un coup de soleil chez un bébé est une urgence médicale
Enfants
• Maillot de bain long avec protection PUV
Photoprotection et Vit. D
• Exposition de 15 minutes quotidienne dos des mains = suffisant pour la dose quotidienne vit D
• Pas d’évidence que l’utilisation d’un écran solaire cause une déficience en vit D
• Non-observance application écran solaire, donc certain % absorption rayon UV
• Mettre l’accent sur une diète variée et la prise de produits laitiers
• Absorption des rayons UVs avec produits chimiques (bloqueur UVA + UVB)
Filtres chimiques
o Effets secondaires : Certains ingrédients = allergènes = risque de DA
Filtres physiques • Réflexion des rayons UVs avec des métaux (Oxyde de zinc ou Titanium dioxide)
• Protection anti-UV qui bloquent de 99% à 100% des rayons UVA et UVB
• Lentilles polarisées: Réduisent l’éblouissement, mais ne protègent pas des
rayons UV
• Couleur de la lentille: vous ne devriez pas voir vos yeux facilement
Lunettes de soleil
• Habituer les enfants dès leur jeune âge
• Le prix des lunettes n’est pas un critère
• Porter des lunettes de soleil même durant un temps nuageux
• Opter pour des grandes lentilles
5.4.2 Reconnaître le lien entre la mutation BRAF, la survenue d’un mélanome et son traitement.
- Je le reconnais :P
5.5.1 Expliquer les manifestations cliniques d’une brûlure selon le degré d’atteinte des couches de la peau.
- doc patho
• Sites particuliers
• Conditions d’humidité
• Conditions de pH
• Bris de la barrière cutanée
Ex Dermatite atopique:
Ce dernier s’installe au niveau intranasal, ombilical et périanal et est responsable des multiples surinfections
bactériennes associées à la dermatite atopique.
90% des patients souffrant de dermatite atopique sont colonisés par le Staphylocoque aureus (vs 5% population
normale).
Ex : Intertrigo à Candida:
• Au niveau des plis, où il y a souvent chaleur et humidité, on peut retrouver la levure Candida.
• Cette dernière est responsable des intertrigos à Candida lorsqu’elle prolifère de façon importante.
• Le nouveau-né est stérile, mais rapidement colonisé par des bactéries, autant aérobiques qu’anaérobiques.
• Plusieurs facteurs affectent la distribution, composition et densité de ces microogranismes :
o Le climat environnant :
▪ Les régions sèches souvent gram +.
▪ Les régions humides souvent gram -.
o Microclimat du corps (ex : climat des aisselles + aines VS dos + mollets)
• Propriétés rendant la croissance bactérienne de la peau difficile
o Composition chimique
▪ Le sel (sueur) favorise la croissance bactérienne des bactéries résistantes au sel (ex :
Staphylococcus epidermisis)
▪ Certains organismes voient leur croissance inhibée par le contenu lipidiques de la peau
o Exfoliation (desquamation)
▪ Renouvellement constante de la couche cornée → déloge les bactéries
o Sécheresse
▪ Augmente le nb de bactéries
o Faible pH (< 5.5)
▪ Résultat de l’hydrolyse des lipides du sébum par la membrane des bactéries.
o Faible température (33°C)
▪ Entrave la croissance des bactéries.
• Le microbiote de la peau aide notamment à empêcher les invasions de pathogène au niveau de la peau. Ces
invasions apparaîtront notamment lorsque ce microbiote sera lésé. Ainsi, la flore normale de la peau protègerait des
invasions par :
o Saturation des sites d’attache pour les bactéries
o Compétition pour les nutriments
o Production de bactériocines
o Produits chimiques inhibiteurs par les microbes endogènes
• Les adhésifs sont nécessaires pour que les bactéries adhèrent sur la peau et sont des conditions préalables à la
colonisation.
• Le microbiote de la peau est composé de
o Bactéries résidentes
▪ Se multiplient sur la peau
▪ Régulièrement présentes
o Bactéries transitoires
▪ Ne peuvent y survivre que pour une courte période
▪ Proviennent généralement d’autres muqueuses du corps humain ou de l’environnement.
▪ Les bactéries transitoires qui sont les plus souvent les agents pathogènes :
• Staphylococcus Aureus (notamment a\n du nez et haut du corps)
• Streptococcus pyogènes
• Bactéries gram+ : colonisent des zones sèches et exposées de la peau
o S. epidermidis
o Micrococci
o Anerobic gram+ cocci
o Anerobic and aerobic diphteroids
o Propionibacterium acnes
Contamination
• Des organismes transitaires, pouvant contaminer temporairement la peau ou s’installer plus durablement dans
des topographies propices par les conditions d’humidité, de pH ou en cas d’effraction de la barrière
épidermique. Il s’agit en particulier :
o De bactéries de la famille des Staphylocoques aureus, Streptocoques, Bacillus, Neisseiria et de
bacilles Gram négatifs tels que Pseudomonas.
o De levures telles que des Candida (albicans et parapsilopsis notamment).
Contrôle de la flore
• L’humidité (favorise la colonisation par de bactéries Gram négatifs), le pH, la température.
• Les lipides présents à la surface cutanée inhibent la prolifération de certains germes tels les Staphylocoques
aureus et les Candida, mais favorisent la prolifération de Propionibacterium acnes.
• La présence de récepteurs par les cellules épidermiques : peut expliquer certaines susceptibilités individuelles.
• Après la puberté, on voit une augmentation de l’activité des glandes sébacées et une plus forte colonisation
par Propionibacterium acnes.
• On observe une colonisation fréquente par Pseudomonas aeruginosa du conduit auditif externe chez certains
nageurs avec un risque d’otite externe
Le lavage trop fréquent des mains peut induire une dermatose de contact ou du moins des altérations de la barrière
lipidique favorisant la colonisation par Staphylocoque aureus et diverses bactéries Gram négatifs
5.7.1 Expliquer le rôle des médiateurs d’inflammation aigüe et le lien entre l’inflammation et l’immunité
cellulaire.
TNF, IL-1
Reaction of Inflammation Principal Mediators
Chemokines
Chemotaxis, leukocyte recruitment and
C3a, C5a
activation
Leukotriene B 4
Chaleur
- Rougeur
- Oedeme
- Douleur
- Perte de fonction
• Résolution complète :
o Macrophage enlève la totalité des débris cellulaire et des microorganismes
o Résorption de l’œdème par le système lymphatique
• Guérison par tissu conjonctif de remplacement (cicatrice ou fibrose)
o Lorsqu’il y a eu destruction substantiel du tissu d’origine ou lorsque le tissu ne peut se regénérer
• Inflammation chronique :
o Lorsqu’il y persistence de l’agent infectieux ou interruption dans le processus normal de guérison
Immunité adaptative
Immunité humorale :
• Une surstimulation es Th1 est associée notamment à la dermatite de contact allergique dans un
processus d’hypersensibilité type Iv retardée.
• Une surstimulation des Th2 est associée notamment à la dermatite atopique.
• Une surstimulation des Th17 est associée au psoriasis.
• Les plus importants médiateurs de l’inflammation aiguë sont les amines vasoactives (histamine, NO), les produits des
lipides (prostaglandines et leucotriènes), les cytokines (dont les chimiokines) et les produits de l’activation du
complément. Ils sont sécrétés par des cellules ou générés par des protéines plasmatiques.
• Il y a de la redondance dans l’action des médiateurs ; c’est-à-dire que certaines d’entre eux ont les mêmes effets.
• Buts de l’inflammation aiguë
o Éliminer les pathogènes (via stress oxydant, phagocytose, oxyde nitrique)
o Signaler la présence de pathogènes ou de dommages tissulaires à d’autres types de cellules et branches du
système immunitaire.
o Réparer les tissus, détruire les pathogènes et rétablir l’homéostasie tissulaire.
▪ Ces mécanismes de défenses éliminent les pathogènes, mais sont aussi capables de causer des
dommages à l’hôte et aux tissus normaux
• Rôles de l’inflammation aiguë
o Déclenchement des premières défenses de l’organisme contre l’intrus
o Vasodilatation
o Perméabilité des capillaires augmentée
o Immunité innée
▪ Neutrophiles
▪ Macrophages
▪ NK
• La phase aiguë de la réponse représente la réponse immédiate suivant l’infection ou le dommage tissulaire. Cette
réponse engendre le changement de concentration de plusieurs molécules différentes. La plupart d’entre elles
augmentent drastiquement après une infection ou un dommage.
→ Des médiateurs de l’inflammation sont libérées.
o Histamine
o Cytokines (TNF alpha, IL-1, IL-6, autres)
o Chimiokines
• Lien entre l’inflammation aiguë et l’immunité cellulaire :
o Le processus inflammatoire a pour objectif de recruter des cellules spécialisées afin de neutraliser puis
anéantir un organisme pathogène (bactérie, cellule infectée par virus, débris…).
o Ainsi, la réaction inflammatoire permet d’assurer l'immunité cellulaire en se débarrassant de toute entité
pouvant y nuire, y compris des cellules du soi infectées.
Histamine (amine vasoactive)
• Amine vasoactive (vasodilatation) stockée dans les granules des mastocytes et des basophiles, et dans les plaquettes.
o Les mastocytes (résidents) activés par la reconnaissance de PAMP ou par les anaphylatoxines C3a et C5a
(produits d’activation du complément) vont libérer de l’histamine dans le milieu extracellulaire
▪ Augmente la perméabilité capillaire et permet la contraction des muscles lisses localement.
▪ Agit sur le système nerveux : provoque sensation de douleur.
o PAMP : motifs moléculaires associés aux pathogènes
Cytokines pro-inflammatoires
• Du grec cyto = cellule / kyno = mouvement
• Petites cellules sécrétées par les cellules en réponse à divers stimuli
• Au niveau de la réponse inflammatoire, elles permettent la communication entre les cellules immunes et l’orientation
de la réponse en fonction de la nature du signal détecté
• TNF-α
o Produite par macrophages, cellules dendritiques et mastocytes (dans leurs granules)
o Stimule l’expression de molécules d’adhérence et la production de chimiokines par cellules endothéliales →
meilleur recrutement des leucocytes sanguins vers le site inflammatoire (neutrophiles, éosinophiles,
monocytes et NK)
o Stimule la division des lymphocytes T et B → immunité adaptative embarque si immunité acquise n’arrive
pas à contenir l’inflammation/infection
o Active la production de facteurs de croissance, indispensables à la réparation du tissu endommagé
• IL-1 (Interleukine-1)
o Sécrétée par leucocytes, cellules endothéliales, fibroblastes, en réponse à la reconnaissance d’un PAMP.
o Provoque des effets locaux et des symptômes systémiques
o Stimule expression molécule d’adhésion au niveau des cellules endothéliales → favorise la migration des
leucocytes vers le site inflammé (recrutement)
o Rôle le plus important → Induction de la fièvre
▪ Agit directement sur les centres thermorégulateurs de l’hypothalamus
▪ de température corporelle donne un avantage à l’organisme sur le pathogène → lymphocytes
se divisent plus vite, le SI adaptif est donc mobilisé + rapidement alors que certains pathogènes
ne se multiplient pas ou moins bien à cause de température élevée.
• IL-6
o Produite par les phagocytes (macrophages et cellules dendritiques) et cellules endothéliales si inflammation
o Induit localement l’activation des phagocytes et la modification de l’endothélium
o Favorise recrutement de monocytes sanguins vers les tissus
o Favorise production protéines (protéine C-réactive) de la phase aiguë par les hépatocytes
• Autres cytokines
o L’activation des PRR engendre la production de d’autres cytokines comme les IFN (interférons)
▪ Induisent la production de molécules antivirales
o IL-12 et IL-18
▪ Activation des cellules NK (cellules de l’immunité innée)
o Rôle capitale et freine la diffusion des infections virales
Chimiokines
• Cytokines impliquées dans la migration cellulaire
o Forment un gradient → dirige la migration des leucocytes vers le tissu enflammé
• Sécrétées par plusieurs cellules sentinelles après la stimulation par des signaux de danger
• Leur cellules cibles : neutrophiles, monocytes, cellules NK, macrophages, basophiles, LT
Médiateurs lipidiques
• Phospholipase A2 activée par TNF-α → transforme acides gras de la membrane plasmique en leucotriènes,
prostaglandines, etc.
• Font du chimiotactisme et augmentent la dilatation des vaisseaux et leur perméabilité
Protéines du complément
• Opsonisation → attirer un phagocyte → phagocytose
• Complexe d’attaque membranaire (MAC)
• Stimulation de réactions inflammatoire. C5a et C3a → recrutement et activation des leucocytes
Immunité acquise
Les lymphocytes
• Ils sont spécifiques aux antigènes. Leur maturation est purement variable et aléatoire.
• Ils possèdent tous une région unique qui est leur récepteur à antigène. Ce récepteur se situe à leur surface et il est en
mesure de reconnaître les antigènes et de se lier à ceux-ci.
• Ils permettent la mémoire immunitaire. Une fois exposé à un agent infectieux, la réponse subséquente au même
pathogène sera immédiate et plus puissante.
• Ce sont de petites cellules circulantes principalement inactives, jusqu’à ce qu’elles entrent en contact avec leur
antigène spécifique qui va se lier avec leur récepteur.
• Il y a deux types de lymphocytes, les LT et les LB.
• On considère que les lymphocytes sont naïfs jusqu’à ce qu’ils rencontrent leur antigène. À ce moment, le lymphocyte
naïf est activé par la liaison à son antigène spécifique. Il se différencie alors en lymphocytes effecteurs qui seront
complètement fonctionnels.
Les lymphocytes B
• Le récepteur des LB qui reconnaît les antigènes est le BCR. Il est génétiquement codé de la même manière que les Ig
(immunoglobulines/anticorps). On le nomme souvent immunoglobuline de surface(sIg).
• Suite à la liaison entre le BCR et l’antigène, le LB va proliférer et se différencier en plasmocytes, qui est sa forme
effectrice.
• Les plasmocytes vont ensuite sécréter des anticorps qui auront la même spécificité d’antigène que le BCR des
plasmocytes. L’antigène devient en fait la cible des anticorps.
Les lymphocytes T
• Le récepteur des LT qui reconnaît les antigènes est le TCR et il ne possède pas les mêmes propriétés que le BCR.
• Quand le TCR du LT se lie à son antigène, le LT va proliférer et se différencier en plusieurs types de cellules effectrices
→ LTc, LTa et LTr.
• Les LT cytotoxiques (CD8) auront pour fonction de tuer les cellules infectées par l’antigène.
• Les LT auxiliaires (CD4) sécrètent des cytokines, telles qu’IL-2 qui est nécessaire dans plusieurs réactions
immunitaires. C’est l’un des principaux stimulateurs de la prolifération des LT, LB et NK. Ils activent les LB et les
macrophages.
• Les LT régulateurs supprime l’activité des autres lymphocytes afin de minimiser les dommages cellulaires causés par
les réponses immunitaires.
Les cellules mémoires
• Lors de la différenciation des LT et des LB, certaines cellules vont devenir des cellules mémoires qui seront
responsables de la mémoire immunitaire à long terme.
Immunité médiée par les lymphocytes T
• Durant les 4 à 5 jours de division qui suivent l’activation du LT naïf, des LT effecteurs prolifèrent. Une fois que les
cellules entrent en contact avec leur antigène, elles vont être en mesure d’initier une réponse immunitaire sans la co-
stimulation de l’IL-2 comparativement aux LB et LT naïfs qui ont besoin de celle-ci pour se différencier en cellules
effectrices.
o Modification des protéines de surface chez les effecteurs afin de mieux adhérer à l’endothélium vasculaire
(perte de L-sélectine qui est remplacée par P-sélectine et des intégrines).
• LT CD4 naïf devient LTa ou LTr. Les LTa vont sécréter des cytokines pour aider les LB à faire des anticorps. Les LTr eux
font de l’immunorégulation. Ils ont aussi des effets sur des cellules immunitaires de l’immunité innée.
o Ce sont les cytokines présentes qui vont influencer la différenciation des CD4 en certaines sous-classes de LTa
ou LTr.
• LT CD8 naïf devient LTc. Ils reconnaissent le CMH classe 1 des cellules infectées. Ils ont besoin de plus de co-stimulation
(cellules dendritiques, CD4 et IL-2) que les CD4 pour se différencier, car leurs actions sont très destructrices.
Système immunitaire cutanée
• Il est principalement composé de CPA (cellules présentatrices d’antigènes), qui sont présentes dans les cellules de
Langerhans de l’épiderme ou des cellules dendritiques du derme. Les cellules dendritiques immatures phagocytes
les pathogènes, puis elles se lient avec le CMH II des LT dans les ganglions lymphatiques.
6.1 Reconnaitre et rechercher les principaux diagnostics associés aux lésions cutanées (cf. plan de la matière)
et reconnaître les éléments permettant de les différencier les unes des autres.
10.1 Reconnaitre les principales indications d’une biopsie excisionnelle dans le cas des lésions pigmentées.
Exérèse (excisionnelle)
• Excision elliptique : Pour des • Si indiqué “mélanome” sur le
• Consiste à enlever complètement la lésion
lésions pigmentées d’allure rapport du dermatologue → Il
cutanée, souvent en prélevant en plus des
bénigne ou maligne s’agit d’un cancer à traiter au
marges saines au pourtour de la lésions
• Rasage : Pour des lésions non- plus vite.
• + utiliser comme tx
pigmentées bénignes
• 2 types : • Plus le mélanome est profond
o Ex : acrochordons,
1.Excision ellitique : plus effractive, dans la peau (observé suite à
angiofibromes, kératose
complexe et demande + de temps la biopsie), moins le pronostic
séborrhéique.
o Résection complète d’une lésion est bon → si atteint vaisseaux
o Jamais sur pigmenté →
dans les plans cutané et sous-
impossible de déterminer lymphatiques et sanguins →
cutané, en forme d’ellipse.
la profondeur avec rasage
Longueur de l’ellipse = 3x + grande donc peut laisser des risque de métastases
que sa largeur pour favoriser mélanocytes ds tissus (Breslow)
meilleur suture. profonds.
Pour un mélanome : via la méthode
TNM
• T pour épaisseur/profondeur
(Breslow), ulcération (indication
de la lettre “b” après le chiffre si
présence d’ulcère; sinon ‘’a’’) et
mitose
o 0 : mélanome in situ →
tumeur dans épiderme
superficielle → pronostic
excellent
o 1 : tumeur à un stade précoce
2. Rasage : de développement → < 1mm
Plus simple d’épaisseur→ 95% de chance
o Orientation de survie sur 10 ans
de o 2 : tumeur tjrs localisé mais
l’excision =
[1-2] mm d’épaisseur→ risque
parallèle à
de récidive modéré et
la peau
o Pas de pronostic encore très
suture de favorable
la plaie → o 3 : mélanome a atteint
on utilise électrocoagulation ou ganglions lymphatique voisins
chlorure d’aluminium [2-4]→ pronostic de moins en
moins favorable
o 4 : stade avancé et métastases
distantes → > 4mm → avec
ulcère : 50% de chance de
survie sur 10 ans.
• N pour nombre de nœuds
lymphatiques atteints. BGLS
(Biopsie du ganglion lymphatique
sentinelle)
• M pour la localisation des
métastases
o Mx : pas de métastases
o M1 : métastases distantes
Biospie d’incision
10.2 Énumérer les tests courants se rapportant aux lésions cutanées d’origine infectieuse et savoir quand les
demander.
12.2 Interpréter les résultats des tests courants de lésions cutanées d’origine infectieuse.
TESTS DESCRIPTION
Permet d’aider à diagnostiquer un problème cutané en définissant la nature et
l’étendue d’une lésion.
Interprétation
● Elle permet de mieux visualiser les frontières des lésions pigmentées
avant qu’on procède à l’excision pour une biopsie (ex : mélanome)
● Elle permet de distinguer une hypopigmentation d’une dépigmentation
(qui apparaîtrait blanc ivoire sous la lumière de Wood, signe de vitiligo)
Lumière de Wood
● Elle peut identifier un érythrasma (lésion typiquement fluorescente
orange-rouge sous la lumière)
● Certaines infections fongiques responsables de la teigne des cheveux
deviennent vert brillant sous la lumière
● Dans les surinfections post-brûlure, le début d’un Pseudomonas
apparaîtrait vert fluorescent sous la lumière
→peut aider à déceler si c’est bactérien ou fongique
● Permet de diagnostiquer les infections virales à Herpès simplex et Herpès
zoster.
● On peut seulement faire ce test à partir de vésicules intactes actives
qu’on vient gratter et déposer sur une lame à microscope, puis on ajoute
un colorant.
Test de Tzanck
Interprétation
• À l’examen au microscope, si on observe des cellules géantes
multinucléées, on peut conclure à un Herpès.
o Toutefois, ce test ne permet pas de distinguer l’Herpès simplex de
l’Herpès zoster.
Consiste à prélever l’agent pathogène, l’isoler et le mettre en conditions
favorables pour sa réplication. Cela permet de confirmer l’agent qui cause
l’infection et ainsi instiguer un traitement adéquat
Gale :
● Prélèvement de sillons suspects puis 1 goutte d’huile minérale sur une
lame à microscope
● Interprétation : si, après examen au microscope, on observe des
acariens, des excréments ou des œufs, on peut conclure sans aucun
doute à une gale.
Interprétation
Dermatoscopie
● Si lésion ne blanchit pas : lésion est hémorragique ou non-vasculaire
● Si lésion blanchit : lésion est vasculaire et/ou inflammatoire
13.1 Décrire les mécanismes d’action des médicaments utilisés dans le traitement des lésions cutanées
fréquentes.
Avantages :
• Direct delivery to target tissue
• Reduced systemic side-effects
Désavantages :
• Requiert parfois bcp de temps
• Requiert parfois grands volumes de médicaments
• Doit enseigner au patient bonne technique d’utilisation du produit
• Texture parfois déplaisante
1. Effets anti-inflammatoires
● Vasoconstriction immédiate et diminution de la
perméabilité capillaire, entraînant rapidement une
diminution de l’œdème et de l’érythème
● Comme expliqué ci-haut, inhibition des facteurs de
transcription régulant l’expression des gènes codant
pour les molécules inflammatoires : cytokines,
interleukines, TNF-a, INF-g, GM-CSF, …
● Augmentation de l’expression des gènes codant pour
certaines protéines qui ont pour action d’inhiber la
phospholipase A2. Ainsi, la voie de l’acide
arachidonique est bloquée et il y a diminution de la
production de prostaglandines
3. Effets immunosuppresseurs
● Glucocorticoïdes diminuent la capacité des cellules de
Langerhans de la peau à migrer dans le système
lymphatique, à présenter des antigènes et à se
renouveler.
● Diminution de la capacité des macrophages à migrer
vers l’inflammation et à phagocyter.
● Diminution de la capacité des macrophages et des
mastocytes à se dégranuler (libérer leurs granules,
contenant de l’histamine entre autres)
● Inhibition de la prolifération et de l’activité cytotoxique
des lymphocytes T et cellules NK
Mécanismes d’action:
• Vasconstriction cutanée
• Inhibition de la fonction fibroblastique (diminution de la production de collagène
responsable de l’effet secondaire d’atrophie cutanée)
• Inhibition de la fonction des cellules TH (immunosuppresseur)
• Margination des neutrophiles
Effets secondaires :
o Peut provoquer un amincissement de la peau (inhibe
croissance cellulaire et synthèse collagène) → Ne pas
utiliser trop longtemps
o Peut changer pigmentation de la peau
o Peut provoquer éruption rebond
o Peut induire acné, exacerbation de rosacé
o Peut conduire à dermatite de contact (réaction à un
ingrédient)
o Peut favoriser l’apparition d’infection fongique,
bactérienne ou virale.
o Effets secondaires systémiques : Suppression de l’axe
surrénalien, syndrome de Cushing, retard de croissance
chez l’enfant.
Utilisation :
• Choisir la bonne puissance de stéroïde en fonction de l’indication
à traiter :
o Puissance : déterminé par la puissance et non la
concentration
▪ Faible : classe V et VI
▪ Modérée : classe IV et III
▪ Puissant : classe II
▪ Super puissant : classe I
o Stéroïdes topiques à plus faible puissance sont
recommandés pour :
▪ Dermatoses légères et chroniques, et impliquent le
visage et les régions intertrigènes (où la peau est
inflammée).
▪ Bref, visage, cou, les plis et dessous des couches
o Stéroïdes topiques puissantes sont recommandés pour :
▪ Zone de la peau épaisse
▪ Mains, pieds
o Puissance moyenne : reste du corps
• Crème, onguent ou lotion ?
o Crème : éruption suintantes/vésiculaires, grosse surface
o Onguent : peau sèche, peau lichenifiée (règle générale :
pour une même molécule, l’onguent est une classe plus
puissante que son équivalent en crème)
o Lotion : cuir chevelu, barbe
• Fréquence d’application stéroïdes topiques
o Le stratum corneum agit comme réservoir et continue de
libérer le stéroïde topique dans la peau après l'application
initiale.
o Applications 1-2 par jour sont généralement suffisantes.
o Certaines dermatoses (affections de peau) chroniques, en
particulier le psoriasis, peuvent devenir moins sensibles (se
désensibiliser) après une utilisation prolongée de stéroïdes
topiques → Ce phénomène s'appelle tachyphylaxie.
• Messages clés à transmettre
o Ne pas utiliser sur une très longue durée (plus de 4
semaines et pas plus de 2 sem. consécutives)
o Uniquement lors de crises, selon la posologie
recommandée ou selon les instructions du médecin (pas +
que 50g/semaine)
o La quantité de crème à appliquer devrait être d’un pois
couvrant la phalange distale de l’index pour une aire de
peau équivalente à deux mains adultes
o Faire le traitement en entier pour obtenir des résultats
optimaux
o Zones plus fragiles : Visage, cuir chevelu, zone recouverte
par la couche chez les bébés, bras, pli du genou→nécessite
cortisone topique moins puissante.
Stéroïdes ou antihistaminiques
Gale
Tinéa
Antifongique
Candida
Verrues
(Traitements non médicamenteux) (cryothérapie, acide
salicylique, curettage ect…)
Molluscum contagiosum
Agents antiviraux
Herpès simplex
Herpès zoster
Rétinoïdes • Acné
• Psoriasis
Immunomodulateurs topiques • Eczéma atopique
• Psoriasis
15.1 Reconnaitre de façon générale les différents éléments ayant un impact sur le staging du mélanome
(classification TNM) et permettant d’identifier le traitement le plus approprié pour un patient atteint de
mélanome (chirurgie complémentaire, chimiothérapie, immunothérapie, radiothérapie).
- Doc patho
15.2 Formuler une conduite initiale à tenir pour les cas typiques de psoriasis, dermatite atopique et dermatite
de contact.
Dermatite atopique :
Thérapie anti-inflammatoire topique :
● Supprimer la production de plusieurs facteurs de transcription conduit à l'expression réduite des cytokines inflammatoires des protéines
● Inhibition de la croissance cellulaire
● Diminution de la synthèse du collagène et d'autres protéines structurales
● À long terme peut avoir de graves effets secondaires et des risques
● Après la résolution des lésions sévères, manipuler tous les autres jours utiliser
● Enfants et adultes atteints de DA modérément sévère : le risque de rechute est réduit si 2x / semaine d'application de corticostéroïde
topique à moyenne puissance
● Éviter la forte puissance de face et les plis du corps en raison du risque d'atrophie cutanée
2) Inhibiteurs topiques de la calcineurine (CTI)
● Supprimer l'activation des cellules T et moduler la sécrétion des cytokines et autres médiateurs pro-inflammatoires
● Approuvé pour les 2 ans et plus
● Particulièrement adapté à AD affectant le visage et les zones intertrigènes (par rapport aux corticostéroïdes qui risqueraient d'être
atrophiées par la peau)
● Bon pour les personnes ayant des flammes constantes ou une AD persistante, au lieu de l'utilisation continue de corticostéroïdes
15.3 Évoquer les principes généraux de la thérapie aux rayons UV dans le traitement du psoriasis et de la
dermatite atopique.
● Photothérapie provoque apoptose de cellules T, réduction des cellules dendritiques, expression modifiée des cytokines.
● UVA1
21.1 Rechercher et discuter des habitudes de vie pouvant augmenter le risque de cancer de la peau.
● Cancer de la peau = effet cumulatif des expositions au soleil au court d'une vie
o Utilisation de méthodes de protections des rayons du soleil (PRÉVENTION)
▪ Application de crème solaire
▪ Vêtements protecteurs
▪ Réduction du temps d'exposition
● Mauvaises habitudes de vie: Voir tableau #5 pour les bonnes habitudes
o Fumer la cigarette
o Exposition aux rayons UV : soleil de façon intermittente et intense (sans protecteur) ou salon de
bronzage (façon intermittente = pas bon)
o Exposition fréquente au soleil surtout dans les moments de la journée où il est à son plus fort (11-15h)
o Exposition au soleil sans protection solaire, ni protection de vêtements
o Voyages dans les milieux plus tropicaux
22.1 Énoncer à la patiente ou au patient les facteurs de risques impliqués dans le développement du
mélanome, des autres cancers de la peau et du coup de chaleur incluant les conséquences des changements
climatiques.
Lorsque dépisté rapidement, le mélanome présente de très fortes chances de survie. Par contre, puisqu’il a une facilité à
faire des métastases, il est un cancer particulièrement mortel. Il faut donc :
● Procéder à l’auto-évaluation de ses naevi par la méthode ABCDE à tous les mois et, au besoin, consulter le
dermatologue s’il y a des taches suspectes.
● L’auto-évaluation de sa peau est essentielle, car 53% des mélanomes sont découverts par les patients eux-mêmes
et 17% par leur famille.
o Ainsi, cela favorise le dépistage précoce
● Règle de l’EFG pour reconnaitre aussi les mélanomes nodulaires et amélanotiques (sans mélanine = incolore) -
→quand lésion est incolore et on n’arrive pas à bien faire l’ABCDE :
E = Élévation
F = Fermeté
G = Grandissement
o À mesure que les nævi vieillissent, ils s’élèvent, mais restent mou contrairement aux mélanomes
nodulaires qui sont fermes
SUIVI : Il faut revoir le dermato aux 3-6 mois pendant 3 ans et examen annuel de la peau avec le med fam.
o Coups de soleil
o Cataracte
o Photovieillissement de la peau
o Mélanome malin
🡪 Non comédogène
o Benzophénone
o Oxybenzone
o Éthylhexyl méthoxycinnamate
o Octocrylene
o Méthylbenzylidène
o Octylmethoxicinnamate
CONSEILS DE PHOTOPROTECTION
Conseils généraux
o Appliquer l’écran solaire à tous les matins et 15 minutes avant une sortie à l’extérieur
o Répéter l’application de l’écran solaire aux 2 heures maximum lors d’une exposition prolongée et après la baignade
• Appliquer environ 2 à 3 cuillères à soupe pour le corps et 1 cuillère à thé pour le cou et visage (environ 45 ml pour un corps au complet)
o En cancérologie cutanée, il existe un risque associé aux expositions intenses de courte durée (coups de soleil) et un risque associé aux expositions
chroniques. Il est donc important de dire à vos patients de se protéger tous les jours, même par temps nuageux ou l’hiver. Toute exposition solaire
compte!
o Bébés
- Habillez les nourrissons de vêtements amples et légers qui couvrent les jambes et les bras
- Pas d’étude pour l’application de la crème solaire chez les moins de 6 mois :
o Enfants
LUNETTES DE SOLEIL
o Protection anti-UV qui bloquent de 99% à 100% des rayons UVA et UVB
VITAMINE D ET PHOTOPROTECTION
o Exposition de 15 minutes quotidienne dos des mains = suffisant pour la dose quotidienne vit D
o Pas d’évidence que l’utilisation d’un écran solaire cause une déficience en vit D
- ABCDE
25.1 Identifier les effets secondaires possibles des corticoïdes topiques et les messages clés à transmettre à
la patiente ou au patient lors de leur ordonnance.
ES si > 4 sem
o Peut provoquer un amincissement de la peau (inhibe croissance cellulaire et synthèse collagène) → Ne pas
utiliser trop longtemps
o Peut changer pigmentation de la peau
o Peut provoquer éruption rebond
o Peut induire acné, exacerbation de rosacé
o Peut conduire à dermatite de contact (réaction à un ingrédient)
o Peut favoriser l’apparition d’infection fongique, bactérienne ou virale.
o Effets secondaires systémiques : Suppression de l’axe surrénalien, syndrome de Cushing, retard de
croissance chez l’enfant.
Effets locaux :
28.1 Reconnaitre l’importance du stress dans le développement de maladies comme la dermatite atopique et
le psoriasis.
Stress dans la dermatite atopique = cercle vicieux sans fin : stress peut déclencher eczéma (activation de cell du syst immunitaire) →eczéma
démange →on se gratte→ eczéma reste actif → ça génère du stress = eczéma réactivé
31.1 Identifier les signaux d’alarme, quand et comment diriger vers un spécialiste en présence d’une lésion de
la peau.
Tous les Sx de carcinomes → voir tableau des pathologies pour les maladies cancéreuses cutanées
Résumé
Pour les carcinomes baso-cellulaires :
• Bouton d'aspect luisant grossissant lentement, dont la couleur varie du blanc ou rouge, ou même à des nuances
de brun pour les personnes ayant des cheveux foncés
• Petite blessure indolore ne guérissant pas, parfois entourée d'un petit bourrelet de chair
• Petite zone blanchâtre, semblable à une cicatrice, s'agrandissant progressivement
• Télangiectasie (dilatation des vaisseaux sanguins)
C'est au niveau des grains de beauté qu'on détecte les signaux d'alarme suivants (ABCDE et même EFG supplémentaire) :
• Augmentation irrégulière de taille et/ou d'épaisseur
• Modification de couleur
• Modification du contour
• La limite entre le grain de beauté et la peau devient irrégulière en un ou plusieurs endroits
• Démangeaisons
• Apparition d'une nouvelle tâche pigmentée
• Plus tard dans le développement, des saignements peuvent se produire ainsi que la formation d'une blessure
avec une croûte
• Évolution rapide dans le temps
43.1 Reconnaitre le cadre légal balisant la prise de photo d’une lésion cutanée au sein d’une relation
thérapeutique.
• Les obligations du médecin : le médecin a l'obligation déontologique et juridique de préserver la confidentialité des
renseignements personnels sur la santé de ses patients. Lire la suite
o Signifie qu’il faut rayer les infos confidentiels (DDN, nom, adresse…)
• Les exigences relatives au consentement : consentement implicite ou consentement explicite. Lire la suite
o Le consentement implicite d'un patient suffit pour recueillir, utiliser ou divulguer des renseignements personnels
sur sa santé en vue de fournir des soins à l'intérieur du cercle de soins, par exemple, surveiller l'évolution d'une
maladie ou vérifier des nævus.
o Le consentement explicite du patient est nécessaire lorsque le médecin partage les renseignements personnels du
patient à d'autres fins que celles de fournir des soins de santé. Il serait pertinent de renseigner le patient à
l'avance sur le type de photos qui peuvent être prises, à quoi elles serviront et de quelle façon elles seront
protégées. Compte tenu du récent renforcement des lois relatives à la protection de la vie privée au Canada, il
serait prudent d'obtenir le consentement explicite du patient lors de la prise de photos ou de vidéos. On doit
également obtenir un consentement explicite écrit pour l'utilisation de photos et de vidéos à des fins
promotionnelles.
• Points à discuter :
o les raisons de la prise de photographies ou de vidéos
o ce qui sera photographié ou enregistré, par exemple, la partie de l'anatomie ou l'aspect de la maladie
o si le patient sera identifiable
o les objectifs ou les applications possibles
o les personnes qui pourraient avoir droit d'accès aux photographies ou aux vidéos et le contexte de leur utilisation
o le droit du patient de refuser, de retirer ou de modifier son consentement.